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  1. test/Autain_Attal_Bardella--Partie_2_Ecologie.json +145 -145
  2. test/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_3_Les_Seniors.json +0 -0
  3. test/Bardella_Darmanin--Partie_8_Securite_2.json +354 -354
  4. test/Bardella_Panot_Veran--Partie_2_Le_Passage_En_Force.json +0 -0
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  6. test/Chirac_Jospin--Partie_2_Le_Chomage.json +0 -0
  7. test/Chirac_Jospin--Partie_3_Salaires_Pensions.json +284 -284
  8. test/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_3_La_France_Risque_T_Elle_Un_Declassement_A_L_Echelle_Internationale.json +262 -276
  9. test/Destaing_Mitterrand_2--Partie_3_Afrique.json +4 -4
  10. test/Hollande_Sarkozy--Partie_2_Pouvoir_D_Achat.json +360 -360
  11. test/Hollande_Sarkozy--Partie_6_Le_Nucleaire.json +343 -343
  12. test/Macron_Lepen_1--Partie_1_5_Retraite.json +227 -227
  13. test/Macron_Lepen_1--Partie_2_1_Immigration.json +409 -409
  14. test/Macron_Lepen_1--Partie_3_Europe.json +0 -0
  15. test/Macron_Lepen_1--Partie_4_2_Institutions.json +221 -221
  16. test/Macron_Lepen_2--Partie_10_Institutions.json +192 -192
  17. test/Melenchon_Guaino--Partie_4_Sixieme_Republique.json +232 -232
  18. test/Mitterrand_Chirac--Partie_5_L_Europe.json +0 -0
  19. test/Primaire_LR_1--Partie_4_L_Environnement.json +256 -256
  20. test/Primaire_LR_2--Partie_6_Les_Depenses.json +209 -209
  21. test/Primaire_LR_2--Partie_8_L_Ecologie.json +237 -237
  22. test/Royale_Bayroux--Partie_5_Economie.json +257 -257
  23. test/Royale_Bayroux--Partie_6_Emploi.json +246 -246
  24. test/Royale_Bayroux--Partie_7_Police.json +283 -283
  25. test/Royale_Bayroux--Partie_9_Nucleaire_Etc.json +178 -178
  26. test/Royale_Sarkozy--Partie_4_La_Fiscalite.json +362 -362
  27. test/Royale_Sarkozy--Partie_5_Ecole.json +179 -179
  28. test/Zemmour_Pecresse--Partie_1_Mauvais_President.json +161 -161
  29. test/Zemmour_Pecresse--Partie_2_Laicite.json +307 -307
test/Autain_Attal_Bardella--Partie_2_Ecologie.json CHANGED
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  "Transcript": "P1 : L'autre question de l'actualité qui s'impose dans ce débat ce soir c'est évidemment la canicule les 40 degrés ont été dépassés aujourd'hui pour la première fois de l'année, 12 départements sont ce soir en alerte rouge c'est la canicule la plus précoce jamais constatée en France quelle est Jordan Bardella une fois l'élection de dimanche passée la première mesure à prendre ? GA : Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui. On le voit avec la chaleur, on le voit avec l'impact en termes de troubles asthmatiques chez nos enfants, chez nos personnes âgées. On le voit avec la sécheresse chez nos agriculteurs et donc ça rappelle l'urgence qu'il y a à agir. Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. C'est l'urgence qu'on a d'ores et déjà enclenché qu'on veut poursuivre. On a investi massivement dans le nucléaire et dans les énergies renouvelables, on veut continuer. J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. On a besoin des deux pour avancer pour être capable d'électrifier nos usages et pour être capable de sortir de ces énergies fossiles. Et donc c'est ça notre stratégie c'est ça ce sur quoi on veut continuer à avancer comme on a commencé à avancer sur l'équipement des Français en véhicules électriques. Un million de Français qui ont pu changer de véhicule grâce à nos primes et dans notre programme on propose la mise en place d'un véhicule électrique en leasing à moins de 100 euros par mois pour des Français qui peuvent pas se payer une voiture électrique mais qui ont besoin d'une voiture pour aller travailler. On avance sur la rénovation énergétique des logements 700 000 logements l'an dernier qui ont pu être rénovés, isolés terminement grâce à ma prime rénove qui a été mise en place. CA : N’importe quoi. CA : Si madame autain, c'est le cas. Il faut continuer à agir massivement en investissant massivement et c'est ce que nous faisons. P2 : c'était votre réponse Gabriel Attal, on va donner la parole aussi à Clémentine Autain, quelle serait pour vous la première mesure à prendre ? CA : Il y a deux niveaux de mesures. Il y a les mesures immédiates d’urgence car on va être de plus en plus confrontés à ces vagues de canicule, il faut savoir que par exemple chez les jeunes générations ceux qui naissent là dans les années 2020, ils vont connaître probablement 7 fois plus d'épisodes de canicule que ce que nous avons connu. Pareil pour la sécheresse et les inondations, 2 fois plus pour les générations qui naissent aujourd'hui. Donc le défi il est déjà là et nous sommes terriblement en retard. Le gouvernement a été, je le rappelle condamné 2 fois pour inaction climatique donc il y a les grands discours, ce qu'on peut faire quand il y a des cop21 etc et puis la réalité des politiques publiques qui sont menées. Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. ça veut dire très concrètement les passoires thermiques que vous en parliez je suis désolée, la prime rénove n'a pas permis de rénover les 700 000 passoires thermiques, mais il faut investir dans. GA : Déjà elle sont rénovées mais en plus elles seront interdites à la location en 2028 suite à la convention citoyenne pour le climat. C'est dans la loi climat qui a été votée au Parlement. CA : Voilà typiquement la façon dont gouverne la Macronie, c'est à dire que le président de la République fait un outil participatif, la convention climat, qui émet des propositions qui sont immédiatement mises à la poubelle. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. CA : Alors pourquoi êtes-vous condamnés pour une action climatique ? GA : Vous avez dit que le gouvernement était condamné pour action climatique, ce n'est pas le gouvernement, c'est l'état français pour une période qui couvre avant 2017, période à laquelle ceux avec qui vous êtes alliés aujourd'hui dans votre coalition nupes étaient au gouvernement, c'est-à-dire les partis socialistes et les verts. CA : Vous ne pouvez pas comparer la nupes, c'est-à-dire l'alliance avec la proposition de Jean-Luc Mélenchon premier ministre, et qui en effet rassemble toutes les formations de gauche, avec ce qui a été fait sous le quinquennat Hollande. Que les choses soient absolument claires. GA : Je constate qu’il y a des parties politiques et des personnalités politiques qui étaient en responsabilité. CA : Je vais vous offrir le programme de 600 propositions. GA : Moi aussi j'ai eu des responsabilités CA : je vais vous offrir le programme des 650 propositions que à mon avis vous n'avez pas lues de la nupes. Il y a la 650 propositions, et le programme là n'a strictement rien à voir avec le bilan de l'ère Hollande, je reviens quand même sur le climat puisque nous voulons c'est la planification écologique concrète, c'est-à-dire d'anticiper les changements aussi bien dans le bâtiment que dans le développement des transports en commun, c'est-à-dire que c'est un ensemble de mesures qui doit nous permettre de nous prémunir de toutes ces crises qui sont là devant nous. P1 : Jordan bardella ? JB : D'abord je pense que le défi climatique est peut-être l'un des plus grands défis qui va se poser à notre génération. P1 : Vous avez dit le renouvelable ça ne marche pas. JB : Je vais vous répondre. Tous les rapports du GIEC, que d'ailleurs tout le monde devrait lire nous disent d'une part que nous sommes rentrés dans la décennie critique et s'agissant des canicules qu’a partir de 2050 on devrait subir une fois tous les deux années un épisode caniculaire similaire à celui qu'on a vécu en France en 2003 et qui a abouti à des morts. Nous n'avons pas de planète de rechange, ce qui crée aujourd'hui les conditions d'un dégâts sur l'environnement et de dégâts planétaires c'est ce modèle économique qui est basé sur fabrication de produits en Chine, à l'Est, en Asie une consommation en Europe et un recyclage en Afrique. Et ce grand déménagement du monde c'est la cause, l'une des causes l'une des responsabilités humaines dans ces rapports du GIEC qui nous alertent sur notre futur. Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. C'est l'inverse de ce qu'il faut faire aujourd'hui, et nous défendons notamment une loi de patriotisme économique qui permet à l'ensemble des TPE/PME d'avoir dans la commande publique un avantage. Aujourd’hui par exemple dans la restauration collective 75% du beurre est d'origine importée, et le Haut conseil pour le climat nous dit quoi ? Il nous dit que la moitié des émissions de gaz à effet de serre de la France est liée à nos importations, donc vous pourrez voter toutes les subventions au twingo électrique que vous voulez, il n'y a aucun problème là-dessus, mais tant qu'on continuera ce modèle économique qui vise à aller chercher très très loin pour consommer sur place, alors on continuera de faire du mal. Juste un chiffre si vous me permettez, juste un élément, Il y a 60 000 super tankers qui traversent la planète, un seul super tanker c'est l'équivalent en termes de particules fines émises de l'intégralité du parc automobile français. Donc je dirais que l'automobiliste français, la famille française qui font partie des pays les plus propres au monde a finalement très peu de responsabilité là-dedans donc il faut évidemment le prendre en compte, mais pas de solutions apocalyptiques. P1 : Et vous nous offrez la transition pour la suite. GA : Il a cité un exemple il a cité un exemple qui est celui de l'importation des véhicules électriques, on a obtenu dans ce quinquennat l'ouverture en France de 2 gigas factories de véhicules électriques notamment à Douvrin ce qui va nous permettre de bénéficier d'une filière complète de véhicules électriques 100% françaises, et donc ça répond précisément à ce que vous évoquez vous avez la cité pour la relocalisation, on relocalise en permanence grâce au plan de relance des activités en France. Vous avez des entreprises qui le relocalisent des activités en France.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent des mesures écologiques à mettre en place. Gabriel Attal explique que son gouvernement a investit dans le nucléaire et les énergies renouvelables. Gabriel Attal explique que ses adversaires supportent des candidats qui ne veulent pas utiliser à la foi le nucléaire et les énergies renouvelables. Gabriel Attal continue en expliquant que son gouvernement a mis en place des mesures pour aider les français à s'équiper de véhicules électriques, ainsi qu'à rénover sept cent milles logements. Clémentine Autain répond qu'il faut créer des mesures d'urgence, et des mesures de fonds pour la transition écologique, comme l'arrêt des subventions des énergies fossiles. Jordan Bardella explique que les dégâts sur l'environnement sont produits par le modèle économique basé sur dese échanges globaux. Jordan Bardella explique qu'il souhaite favoriser le localisme et le patriotisme économique.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella parlent des mesures écologique à mettre en place. Gabriel attal débute en rappelant que le réchauffement climatique impact déjà les français et accuse Jordan Bardella et Clémentine Autain de supporter des candidats qui ne veulent pas utiliser les énergies renouvelables et le nucléaire à la foi. Gabriell attal explique que son gouvernement a déjà mis en place plusieurs méthodes pour combattre le réchauffement climatique, notemment pour aider les gens à acheter des voitures électriques, ou à rénover les passoires thermiques. Clémentine Autain quant à elle fait la différences entre les mesures d'urgences à mettre en place, et les mesures pour assurer la transition écologique, comme l'arrêt des subventions des énergies fossiles. Jordan Bardella explique que le réchauffement climatique vient de l'économie de marché globale, et explique qu'il faut faire du patriotisme économique.",
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- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal et Bardella discutent de la question écologique. Attal commence par rappeler que les conséquences du réchauffement se font déjà sentir et que le gouvernement a investi à la fois dans le nucléaire et dans les renouvelables. Il explique les avancées du quinquennat concernant le déploiement des véhicules électriques et la rénovation des logements. Autain conteste l’action du gouvernement, en particulier le nombre de logements rénovés. Elle précise que le gouvernement a été condamné deux fois pour inaction climatique. Selon elle, il faut changer de modèle et cesser de financer les énergies fossiles. Attal répond alors que la condamnation concerne l’Etat et non le gouvernement, rendant donc responsable Hollande, prédécesseur de Macron. Autain explique alors que le programme de Mélenchon n’a rien à voir avec la politique de Hollande. Puis intervient Bardella : pour lui, le souci vient avant tout du libre échange ; il faut donc privilégier la production locale, les circuits courts et le protectionnisme. Bardelle défend notamment un avantage pour les TPE/PME dans la commande publique. Selon lui, les Français, et notamment les automobilistes ne sont pas les responsables de la crise climatique. Attal rebondit sur ces propos en mentionnant que des relocalisations ont lieu.",
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  "Extractive_1": "P1 : L'autre question de l'actualité qui s'impose dans ce débat ce soir c'est évidemment la canicule les 40 degrés ont été dépassés aujourd'hui pour la première fois de l'année, 12 départements sont ce soir en alerte rouge c'est la canicule la plus précoce jamais constatée en France quelle est Jordan Bardella une fois l'élection de dimanche passée la première mesure à prendre ? GA : Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui. GA : Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. GA : J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. CA : Il y a les mesures immédiates d’urgence car on va être de plus en plus confrontés à ces vagues de canicule, il faut savoir que par exemple chez les jeunes générations ceux qui naissent là dans les années 2020, ils vont connaître probablement 7 fois plus d'épisodes de canicule que ce que nous avons connu. CA : Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. GA : Vous avez dit que le gouvernement était condamné pour action climatique, ce n'est pas le gouvernement, c'est l'état français pour une période qui couvre avant 2017, période à laquelle ceux avec qui vous êtes alliés aujourd'hui dans votre coalition nupes étaient au gouvernement, c'est-à-dire les partis socialistes et les verts. JB : Nous n'avons pas de planète de rechange, ce qui crée aujourd'hui les conditions d'un dégâts sur l'environnement et de dégâts planétaires c'est ce modèle économique qui est basé sur fabrication de produits en Chine, à l'Est, en Asie une consommation en Europe et un recyclage en Afrique. JB : Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. ",
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  "Extractive_2": "GA : Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui. GA : Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. GA : J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. CA : Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. CA : Il y a la 650 propositions, et le programme là n'a strictement rien à voir avec le bilan de l'ère Hollande, je reviens quand même sur le climat puisque nous voulons c'est la planification écologique concrète, c'est-à-dire d'anticiper les changements aussi bien dans le bâtiment que dans le développement des transports en commun, c'est-à-dire que c'est un ensemble de mesures qui doit nous permettre de nous prémunir de toutes ces crises qui sont là devant nous. JB : Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. JB : C'est l'inverse de ce qu'il faut faire aujourd'hui, et nous défendons notamment une loi de patriotisme économique qui permet à l'ensemble des TPE/PME d'avoir dans la commande publique un avantage JB : Donc je dirais que l'automobiliste français, la famille française qui font partie des pays les plus propres au monde a finalement très peu de responsabilité là-dedans donc il faut évidemment le prendre en compte, mais pas de solutions apocalyptiques. GA : Vous avez des entreprises qui le relocalisent des activités en France. ",
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Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. C'est l'urgence qu'on a d'ores et déjà enclenché qu'on veut poursuivre. On a investi massivement dans le nucléaire et dans les énergies renouvelables, on veut continuer. J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. On a besoin des deux pour avancer pour être capable d'électrifier nos usages et pour être capable de sortir de ces énergies fossiles. Et donc c'est ça notre stratégie c'est ça ce sur quoi on veut continuer à avancer comme on a commencé à avancer sur l'équipement des Français en véhicules électriques. Un million de Français qui ont pu changer de véhicule grâce à nos primes et dans notre programme on propose la mise en place d'un véhicule électrique en leasing à moins de 100 euros par mois pour des Français qui peuvent pas se payer une voiture électrique mais qui ont besoin d'une voiture pour aller travailler. On avance sur la rénovation énergétique des logements 700 000 logements l'an dernier qui ont pu être rénovés, isolés terminement grâce à ma prime rénove qui a été mise en place. CA : N’importe quoi. CA : Si madame autain, c'est le cas. Il faut continuer à agir massivement en investissant massivement et c'est ce que nous faisons. P2 : c'était votre réponse Gabriel Attal, on va donner la parole aussi à Clémentine Autain, quelle serait pour vous la première mesure à prendre ? CA : Il y a deux niveaux de mesures. Il y a les mesures immédiates d’urgence car on va être de plus en plus confrontés à ces vagues de canicule, il faut savoir que par exemple chez les jeunes générations ceux qui naissent là dans les années 2020, ils vont connaître probablement 7 fois plus d'épisodes de canicule que ce que nous avons connu. Pareil pour la sécheresse et les inondations, 2 fois plus pour les générations qui naissent aujourd'hui. Donc le défi il est déjà là et nous sommes terriblement en retard. Le gouvernement a été, je le rappelle condamné 2 fois pour inaction climatique donc il y a les grands discours, ce qu'on peut faire quand il y a des cop21 etc et puis la réalité des politiques publiques qui sont menées. Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. ça veut dire très concrètement les passoires thermiques que vous en parliez je suis désolée, la prime rénove n'a pas permis de rénover les 700 000 passoires thermiques, mais il faut investir dans. GA : Déjà elle sont rénovées mais en plus elles seront interdites à la location en 2028 suite à la convention citoyenne pour le climat. C'est dans la loi climat qui a été votée au Parlement. CA : Voilà typiquement la façon dont gouverne la Macronie, c'est à dire que le président de la République fait un outil participatif, la convention climat, qui émet des propositions qui sont immédiatement mises à la poubelle. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. CA : Alors pourquoi êtes-vous condamnés pour une action climatique ? GA : Vous avez dit que le gouvernement était condamné pour action climatique, ce n'est pas le gouvernement, c'est l'état français pour une période qui couvre avant 2017, période à laquelle ceux avec qui vous êtes alliés aujourd'hui dans votre coalition nupes étaient au gouvernement, c'est-à-dire les partis socialistes et les verts. CA : Vous ne pouvez pas comparer la nupes, c'est-à-dire l'alliance avec la proposition de Jean-Luc Mélenchon premier ministre, et qui en effet rassemble toutes les formations de gauche, avec ce qui a été fait sous le quinquennat Hollande. Que les choses soient absolument claires. GA : Je constate qu’il y a des parties politiques et des personnalités politiques qui étaient en responsabilité. CA : Je vais vous offrir le programme de 600 propositions. GA : Moi aussi j'ai eu des responsabilités CA : je vais vous offrir le programme des 650 propositions que à mon avis vous n'avez pas lues de la nupes. Il y a la 650 propositions, et le programme là n'a strictement rien à voir avec le bilan de l'ère Hollande, je reviens quand même sur le climat puisque nous voulons c'est la planification écologique concrète, c'est-à-dire d'anticiper les changements aussi bien dans le bâtiment que dans le développement des transports en commun, c'est-à-dire que c'est un ensemble de mesures qui doit nous permettre de nous prémunir de toutes ces crises qui sont là devant nous. P1 : Jordan bardella ? JB : D'abord je pense que le défi climatique est peut-être l'un des plus grands défis qui va se poser à notre génération. P1 : Vous avez dit le renouvelable ça ne marche pas. JB : Je vais vous répondre. Tous les rapports du GIEC, que d'ailleurs tout le monde devrait lire nous disent d'une part que nous sommes rentrés dans la décennie critique et s'agissant des canicules qu’a partir de 2050 on devrait subir une fois tous les deux années un épisode caniculaire similaire à celui qu'on a vécu en France en 2003 et qui a abouti à des morts. Nous n'avons pas de planète de rechange, ce qui crée aujourd'hui les conditions d'un dégâts sur l'environnement et de dégâts planétaires c'est ce modèle économique qui est basé sur fabrication de produits en Chine, à l'Est, en Asie une consommation en Europe et un recyclage en Afrique. Et ce grand déménagement du monde c'est la cause, l'une des causes l'une des responsabilités humaines dans ces rapports du GIEC qui nous alertent sur notre futur. Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. C'est l'inverse de ce qu'il faut faire aujourd'hui, et nous défendons notamment une loi de patriotisme économique qui permet à l'ensemble des TPE/PME d'avoir dans la commande publique un avantage. Aujourd’hui par exemple dans la restauration collective 75% du beurre est d'origine importée, et le Haut conseil pour le climat nous dit quoi ? Il nous dit que la moitié des émissions de gaz à effet de serre de la France est liée à nos importations, donc vous pourrez voter toutes les subventions au twingo électrique que vous voulez, il n'y a aucun problème là-dessus, mais tant qu'on continuera ce modèle économique qui vise à aller chercher très très loin pour consommer sur place, alors on continuera de faire du mal. Juste un chiffre si vous me permettez, juste un élément, Il y a 60 000 super tankers qui traversent la planète, un seul super tanker c'est l'équivalent en termes de particules fines émises de l'intégralité du parc automobile français. Donc je dirais que l'automobiliste français, la famille française qui font partie des pays les plus propres au monde a finalement très peu de responsabilité là-dedans donc il faut évidemment le prendre en compte, mais pas de solutions apocalyptiques. P1 : Et vous nous offrez la transition pour la suite. GA : Il a cité un exemple il a cité un exemple qui est celui de l'importation des véhicules électriques, on a obtenu dans ce quinquennat l'ouverture en France de 2 gigas factories de véhicules électriques notamment à Douvrin ce qui va nous permettre de bénéficier d'une filière complète de véhicules électriques 100% françaises, et donc ça répond précisément à ce que vous évoquez vous avez la cité pour la relocalisation, on relocalise en permanence grâce au plan de relance des activités en France. Vous avez des entreprises qui le relocalisent des activités en France.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent des mesures écologiques à mettre en place. Gabriel Attal explique que son gouvernement a investit dans le nucléaire et les énergies renouvelables. Gabriel Attal explique que ses adversaires supportent des candidats qui ne veulent pas utiliser à la fois le nucléaire et les énergies renouvelables. Gabriel Attal continue en expliquant que son gouvernement a mis en place des mesures pour aider les Français à s'équiper de véhicules électriques, ainsi qu'à rénover sept cent milles logements. Clémentine Autain répond qu'il faut créer des mesures d'urgence, et des mesures de fonds pour la transition écologique, comme l'arrêt des subventions des énergies fossiles. Jordan Bardella explique que les dégâts sur l'environnement sont produits par le modèle économique basé sur des échanges globaux. Jordan Bardella explique qu'il souhaite favoriser le localisme et le patriotisme économique.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella parlent des mesures écologiques à mettre en place. Gabriel Attal débute en rappelant que le réchauffement climatique impact déjà les Français et accuse Jordan Bardella et Clémentine Autain de supporter des candidats qui ne veulent pas utiliser les énergies renouvelables et le nucléaire à la fois. Gabriel Attal explique que son gouvernement a déjà mis en place plusieurs méthodes pour combattre le réchauffement climatique, notamment pour aider les gens à acheter des voitures électriques, ou à rénover les passoires thermiques. Clémentine Autain quant à elle fait la différence entre les mesures d'urgences à mettre en place, et les mesures pour assurer la transition écologique, comme l'arrêt des subventions des énergies fossiles. Jordan Bardella explique que le réchauffement climatique vient de l'économie de marché globale, et explique qu'il faut faire du patriotisme économique.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la question écologique. Gabriel Attal commence par rappeler que les conséquences du réchauffement se font déjà sentir et que le gouvernement a investi à la fois dans le nucléaire et dans les renouvelables. Il explique les avancées du quinquennat concernant le déploiement des véhicules électriques et la rénovation des logements. Clémentine Autain conteste l’action du gouvernement, en particulier le nombre de logements rénovés. Elle précise que le gouvernement a été condamné deux fois pour inaction climatique. Selon elle, il faut changer de modèle et cesser de financer les énergies fossiles. Gabriel Attal répond alors que la condamnation concerne l’Etat et non le gouvernement, rendant donc responsable Hollande, prédécesseur de Macron. Clémentine Autain explique alors que le programme de Jean Luc Mélenchon n’a rien à voir avec la politique de Hollande. Puis intervient Bardella : pour lui, le souci vient avant tout du libre échange ; il faut donc privilégier la production locale, les circuits courts et le protectionnisme. Bardelle défend notamment un avantage pour les TPE/PME dans la commande publique. Selon lui, les Français, et notamment les automobilistes ne sont pas les responsables de la crise climatique. Gabriel Attal rebondit sur ces propos en mentionnant que des relocalisations ont lieu.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : L'autre question de l'actualité qui s'impose dans ce débat ce soir c'est évidemment la canicule les 40 degrés ont été dépassés aujourd'hui pour la première fois de l'année, 12 départements sont ce soir en alerte rouge c'est la canicule la plus précoce jamais constatée en France quelle est Jordan Bardella une fois l'élection de dimanche passée la première mesure à prendre ? GA : Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui. GA : Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. GA : J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. CA : Il y a les mesures immédiates d’urgence car on va être de plus en plus confrontés à ces vagues de canicule, il faut savoir que par exemple chez les jeunes générations ceux qui naissent là dans les années 2020, ils vont connaître probablement 7 fois plus d'épisodes de canicule que ce que nous avons connu. CA : Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. GA : Vous avez dit que le gouvernement était condamné pour action climatique, ce n'est pas le gouvernement, c'est l'état français pour une période qui couvre avant 2017, période à laquelle ceux avec qui vous êtes alliés aujourd'hui dans votre coalition nupes étaient au gouvernement, c'est-à-dire les partis socialistes et les verts. JB : Nous n'avons pas de planète de rechange, ce qui crée aujourd'hui les conditions d'un dégâts sur l'environnement et de dégâts planétaires c'est ce modèle économique qui est basé sur fabrication de produits en Chine, à l'Est, en Asie une consommation en Europe et un recyclage en Afrique. JB : Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. ",
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  "Extractive_2": "GA : Ce qui se passe avec cette canicule, c’est qu’elle nous rappelle une chose importante c'est que quand on parle du réchauffement climatique, on ne parle pas seulement de l'impact qu'il aura sur les générations à venir, on parle de l'impact qu'il a déjà sur les populations aujourd'hui. GA : Nous avons fixé un objectif que je veux rappeler c'est être le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles, sortir du gas, sortir du pétrole, du charbon, ça ne sera pas du jour au lendemain mais c'est possible si on investit massivement. GA : J'ai face à moi deux personnalités politiques qui soutiennent des candidats à la présidentielle qui nous expliquent qu'on pourrait se priver soit du nucléaire pour madame Autain, soit des énergies renouvelables pour monsieur Bardella, alors qu'on sait qu'on a besoin des deux. CA : Or les politiques publiques pour les avoir suivis à l'Assemblée nationale depuis 5 ans, elles sont marquées par l'incapacité à changer en profondeur notre modèle de développement, c'est à dire qu'il faut pas simplement une mesure dans un coin, bien sûr qu'il y a des mesures phares, il faut arrêter de subventionner les énergies fossiles, mais il faut investir dans la transition de notre modèle de développement. GA : La division part 2 du rythme d'artificialisation des sols, la fin des vols intérieurs quand il y a une alternative en train à moins de 2h30, tout ce qui a été porté. CA : Il y a la 650 propositions, et le programme là n'a strictement rien à voir avec le bilan de l'ère Hollande, je reviens quand même sur le climat puisque nous voulons c'est la planification écologique concrète, c'est-à-dire d'anticiper les changements aussi bien dans le bâtiment que dans le développement des transports en commun, c'est-à-dire que c'est un ensemble de mesures qui doit nous permettre de nous prémunir de toutes ces crises qui sont là devant nous. JB : Je pense qu’il faut changer de modèle économique, il faut faire le localisme, il faut développer les circuits courts, il faut développer la proximité, il faut faire le patriotisme économique, il faut faire en sorte que plus vous allez vous fournir près du territoire près de votre ville près de votre métropole moins le produit est cher. JB : C'est l'inverse de ce qu'il faut faire aujourd'hui, et nous défendons notamment une loi de patriotisme économique qui permet à l'ensemble des TPE/PME d'avoir dans la commande publique un avantage JB : Donc je dirais que l'automobiliste français, la famille française qui font partie des pays les plus propres au monde a finalement très peu de responsabilité là-dedans donc il faut évidemment le prendre en compte, mais pas de solutions apocalyptiques. GA : Vous avez des entreprises qui le relocalisent des activités en France. ",
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  "Transcript": "P1 : J'ai une autre question, pour préciser ce que vous dites à propos des forces de l'ordre. Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Ça veut dire qu'il y à des peines plancher. Pour bien comprendre, il y a aujourd'hui des peines maximales, la peine plancher, c'est-à-dire de qualifier combien d'années de prison vaudra une agression d'un policier. Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. Là aussi, le fait d'être contre, je trouve ça profondément incohérent. Parceque les peines plancher, c'est la sûreté d'avoir une peine. Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. Il y a un principe fondamental en droit, qui s'appelle l'individualisation de la peine. Euh, le magistrat, le juge, qui va décider de la peine peut parfaitement descendre en dessous de ce seuil, mais, sauf qu'en descendant en dessous de ce seuil, il va devoir justifier, motiver sa décision, et donc, c'est vrai que les peines plancher, qui ont mis un peu de temps au rodage à se mettre en place, au début du moins du mandat de nicolas sarkozy que vous aviez soutenu, qui était, pour le coup une bonne mesure, euh, euh, qui se sont mis en place correctement convenablement, à la fin du quinquennat, étaient des moyens qui permettaient aux juges de leur faciliter le travail. On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. Donc, avec vous, tout le monde rentre en france, mais personne ne sort. Et vous voyez, il y a quelques faits d'actualité, tous les jours, tous les jours, à Arles il y a quelques semaines, il y a trois clandestins, qui étaient sous objet de quitter le territoire français, trois clandestins, sous oqtf, qui sont interpellés pour soixante-dix vols en trois mois. Eh bien, ils sont remis en liberté. Et bien, avec nous, ils auraient été renvoyés chez eux, dans leur pays d'origine, parce que, quand on vient dans un pays, quand on est invité à dîner chez des amis le soir, eh bien, on ne met pas ses pieds sur la table, et on respecte les lois du foyer qui nous accueille. Et bien, avec la maison France, je pense que c'est pareil. Et, encore une fois, ce n'est pas de l'extrémisme, mais je pense que c'est simplement de la justice. Et surtout un peu de bon sens. P1 : Réponse courte s’il vous plaît, gérald darmanin. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. Le front national ne l’a jamais voté. Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. Vous êtes finalement pompier et pyromane, c'est. JB : Je ne suis pas adhérent de la République en marche. GD: Non, non. C'est aussi bête que chou que de voter la création des postes de policiers ou de gendarmes, quand un gouvernement, quel qu'il soit, le présente. Donc vous êtes vraiment pompier pyromane. En fait, vous vivez des problèmes, et, quand il y a des problèmes, vous êtes content de le dire sur un plateau. Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. Vous faites un lien, après, très, très particulier, à chaque fois, entre immigration et délinquance. C'est pas la même chose, monsieur Bardella, de parler des gens qui devraient partir du territoire national, parce qu'ils ne doivent pas y rester, je suis tout à fait d'accord avec vous, et les délinquants. JB : Pourquoi vous les expulsez pas ? GD : Alors, prenons l'exemple des cas que vous évoquez, un étranger qui commet un acte, euh, euh, de délinquance, grave ou pas grave, il est sous la main de la justice. Vous avez dit, vous-même, qu’il a été remis en liberté, par un juge, par le procureur de la république, en l'occurrence, un procureur de la république, dans l'affaire d'arles, mais il va être convoqué, puis, je l'espère, personnellement condamné par un tribunal. La proposition du front national, que tout le monde a entendu. JB : Pourquoi vous les expulsez pas GD : Ça, c'est la vision administrative. Il faudra qu'il parte, mais, avant ça, avant ça, il a commis un acte de délinquance. La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. Si il doit faire de la prison, il la fait, et après on l'expulse. Rien que l'année dernière, nous avons expulsé mille trois cent cinquante étrangers sortant de prison. Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine. P1 : Sur ce point-là, Jordan Bardella ? JB : C’est la double peine. Parce qu'aujourd'hui, les français ils ont la double peine. Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français. Donc un clandestin qui a une oqtf, qui doit quitter le territoire français, vous attendez qu’il commette soixante-dix vols en trois mois avant qu'il soit condamné, avant même de le remettre en liberté. Je vous donne un autre exemple parce que c'est très concret, et c’est symptomatique de votre politique que je trouve un peu molle si vous me le permettez. Il y a un islamiste tchétchène, qui a harcelé sur les réseaux sociaux la jeune Mila. La jeune Mila, vous le savez, c'est une jeune fille, qui est protégée par le ministère de l'intérieur, qui est harcelée sur les réseaux sociaux, qui est une adolescente qui, parce qu'elle a critiqué l'islam sur les réseaux, dont la vie est un enfer aujourd'hui parce qu'elle est harcelée. Un islamiste tchétchène, qui la harcelait sur les réseaux sociaux, a été interpellée par le raid, mis en examen pour menaces de mort et pour apologie de terrorisme, il est remis en liberté, mais, dehors ! Dehors ! GD : Si je peux me permettre, d’abord, c’est un citoyen russe, pour votre information, je voulais, juste dire ça comme ça. JB : Oui, la tchétchénie, rattachée à la russie, vous avez raison. GD : C'est un exemple tout à fait intéressant. Voilà un homme qui, euh, a, euh, agressé verbalement et, peut-être, peut-être, en tous cas, nous le soupçonnons de vouloir s'en prendre à madame mila. Nous la protégeons, comme l'a très bien dit monsieur Bardella, les policiers font un travail formidable et difficile, et cette personne est sous le coup de la justice. Monsieur Bardella fait semblant de tout confondre. Il y a une deuxième affaire, dans laquelle ce monsieur est concerné. Je ne peux pas tout dire ici, parce que il y a le secret de l'enquête, notamment anti-terroriste. Ça n'a rien à voir avec l'affaire mila, mais il fait semblant de confondre les choses. Dans cette deuxième affaire, il a par ailleurs, été arrêté par le raid, et présenté devant deux des deux juges d'instruction antiterroriste, des gens assez sérieux, qui font leurs affaires, et qui ont décidé, c'est leur propre liberté, de le remettre en liberté, mais toujours sous notre justice. Il est évidemment suivi par les moyens de la DGSI, que nous avons d'ailleurs très largement augmentés, de mille personnes en plus, depuis cinq ans, afin que nous puissions suivre ses faits et gestes. Mais ce qu'aurait fait monsieur Bardella, s'il était à ma place, il aurait dit, foin de ce que pense la justice, moi, je l'applique directement, sans passer par l'autorité judiciaire. J’expulse cette personne en Russie, sans jamais qu'il ait connue une condamnation. Moi, ce que je dis, bien sûr, que nous l'expulserons, j'en ai expulsé sept cents depuis deux ans. JB : Bravo, il y a quatre mille cinq cents étrangers qui sont suivis pour radicalisation et qui sont fichés. GD : Mille trois cent cinquante. JB : Clandestins. GD : Etrangers, les autres sont soit en prison, soit en hôpital psychiatrique. Avec monsieur bardella, il sera jamais expulsé. JB : Je vais vous dire, euh, d'abord, euh, il y a neuf cent mille clandestins dans notre pays, six cent mille, selon votre ministère, neuf cent mille selon monsieur stefani, qui est plus proche de vous que, euh, du rassemblement national, mais, disons, entre six cent mille et neuf cent mille, euh, y a un rapport parlementaire, d'ailleurs, qui était paru il y a quelques mois, rapport de l'assemblée nationale, et qui disait que, dans mon département de la seine-saint-denis, il y avait jusqu'à vingt-cinq pour cent de la population qui était présente de manière clandestine, c'est-à-dire, euh, au bas mot, quatre cent mille personnes. Donc l'etat est incapable de savoir combien nous avons des habitants sur notre sol tant l'immigration, non pas par l'opération du saint-esprit, mais par le bilan de monsieur darmanin, et monsieur macron, est complètement hors de contrôle. Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux. Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux. Principe de précaution. Vous êtes étranger, vous avez un lien objectif, et vous êtes suivi pour votre proximité avec la mouvance islamiste ou avec la mouvance djihadiste, vous êtes renvoyés chez vous. Et pardon, mais quand vous avez, euh, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des oqtf qui ne sont pas exécutées, c'est un lourd bilan pour vous, parce que ça veut dire que vous, le ministre de l'intérieur, vous êtes capable d'appliquer que dix pour cent de la loi. Et bien, pardon, mais moi, je ne remets pas ma sécurité a quelqu'un qui est incapable de protéger les français et d'assurer le respect de la loi dans notre pays. Donc quand, euh, euh, on est clandestin, qu'on fait l'objet d'une procédure d'expulsion, l'obligation de quitter le territoire français, j'attends pas qu'on commette soixante-dix vols en trois mois, et la procédure de justice, qui va durer des mois, parfois des années, parce que ces gens-là savent pertinemment qu'ils ne risquent rien, et c'est la raison pour laquelle ils sont sur notre sol. Je les renvoie chez eux. Donc, y a des centaines de milliers de personnes, des millions de gens, qui sont arrivés dans notre pays depuis des années, qui ont fait un effort exigeant de s'assimiler, de s'intégrer, d'apprendre notre langue, de respecter la france, de respecter les enseignants et la police. Y a pas de raison que ceux qui arrivent aujourd'hui soient dispensés de cet effort, et se permettre,d’arriver en france, comme dans un parc d’attraction P1 : Comment faites-vous ? Comment faites-vous ? JB : D'après les parlementaires qui ont fait ce rapport, il y en aurait quatre cent mille en seine-saint-denis, au bas mot, ce qui veut dire que, euh, donc, on, est incapable de déterminer le nombre de clandestins. Il y en a beaucoup dans notre pays. On sait que le nombre de ceux qui bénéficient l'aide médicale d'état est autour de trois cent cinquante mille, mais peu importe. P1 : Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ? Six cent mille, au moins. JB : Eh bien, on négocie des accords avec les pays. P2 : Si les pays refusent ? P1 : C’est une vraie question. Monsieur darmanin a échoué à expulser, notamment, les indésirables algériens, qui ne veulent pas reprendre leurs délinquants, et criminels étrangers. Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés. Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés. Et, croyez-moi, qu'en un quart d'heure, il y en a beaucoup qui sont d'ores et déjà à Roissy. GD : Oui, très rapidement. D'abord, euh, y a pas une invasion d'étrangers en france, hein, je voudrais le dire. Dans les années trente, il y avait six pour cent d'étrangers. Aujourd'hui, il y en a sept virgule un pour cent. Voilà, donc, y a pas, je veux dire, aux français, euh, quand bien même les étrangers seraient, par nature, mauvais, ce que je ne crois absolument pas. Euh, d'abord, il n'y a pas ce grand remplacement. JB : Il fait la comédie encore une fois. GD : Soyez, pas insultant. JB : Vous faites preuve d’un dédain. GD : Je parle du fond, il n'existe pas, euh, ce grand remplacement. JB : Votre bilan il existe. Quatre-vingt-dix pour cent des gens qui restent. Ça, c'est votre bilan, et ça, il existe. GD : Est-ce que je peux parler ? JB : Oui, je vous en prie. J'ai quand même le droit de demander des comptes à mon ministre de l'intérieur. GD : Bon, deuxième sujet, d'abord, il y a, euh, dans cette affaire d'expulsions, pas dix pour cent des oqtf qui ne sont pas exécutées. C'est une fable. Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir. JB : C’est faux, c’est les chiffres de la cour des comptes. GD : Bah travaillez à la cour des comptes. Ne faites pas de la politique dans ces cas-là. Bon, vous citez la cour des comptes cinq fois depuis le début. JB : Ce qui veut dire que c’est vrai GD : Non, on est à trente pour cent, entre vingt et trente pour cent de gens qui s'en vont, parce que y'a pas que des gens qu'on expulse, manu militari car il y en a, y a aussi tous ceux qui partent directement, parce qu'on leur dit, vous pouvez pas rester. Y a des étrangers, qui écoutent ce que dit l'état français, et qui repartent dans leur pays. C’est trente pour cent, des gens qui devraient partir. Ensuite, bien sûr, qu'on peut améliorer encore le procédé. C'est tout à fait vrai, et on a encore plein de choses, on propose pas de choses, empreinte du président de la république, mais, monsieur Bardella, il est comme si il n'était pas de réalité. D'abord, il y a des iraniens, des afghans, des syriens, euh, des soudanais, qui sont, euh, euh, évidemment, euh, euh, dans ce cas-là, on expulse pas, aujourd'hui, effectivement, des afghans vers le régime des talibans. C'est vrai, ni des syriens dans le régime de bachar el-assad, c'est vrai, on ne pourra pas le faire. Et, même si c'est madame le pen qui est présidente de la république, elle ne pourra pas le faire, parce que personne n'aura la cruauté de renvoyer des afghans au régime des talibans. Et qu'est-ce qu'on fait avec la personne qui est homosexuelle sur le territoire national dans un pays où on condamne pénalement l'homosexualité, on le renvoie dans son pays, où ils risquent la peine de mort ? Donc, on voit bien qu'y a, bien sûr, des améliorations, tout n'a pas été fait bien, mais, mais, le cas du front national c’est le mensonge. P1 : Sur ce point-là, Jordan Bardella ? JB : L'afghanistan n'est pas un pays en guerre. GD : donc on les renvoie chez les taliban ? JB : Ce que vous dites là, euh, monsieur Darmanin, me choque. C'est-à-dire que le ministre de l'intérieur, qui est censé protéger les français, nous explique que ce n'est pas lui qui décide de la politique d'immigration, et qui décide, qui entre et qui sort du pays, mais que ce sont les immigrés eux-mêmes. Ce sont les gens qui arrivent dans notre pays, qui décident eux-mêmes de ce qu'ils y font, non, mais quelle aide sociale ils y bénéficient ? S'ils veulent partir, s’ils veulent rester, s’ils veulent commettre soixante-dix vols. De toute manière j’y reste. GD : Est ce que l’afghan homosexuel il retourne chez les talibans ? JB : Mais quel afghan homosexuel. Est-ce que l'afghanistan est un pays en guerre ? P1 : Donc vous le renvoyez Jordan Bardella ? JB : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. Mais le problème, c'est que l'asile a été totalement dévoyé. C’est pas ça le sujet, c'est qu'il y a cinq cent mille demandes d'asile. GD : Si vous êtes ministre de l’intérieur il faut vous poser des questions. JB : Cinq cent mille demandes d'asile déposées sur le territoire national depuis deux mille dix-sept, seulement un tiers sont acceptées, les deux tiers sont déboutés, sauf que les deux tiers ne sont pas renvoyés dans leur pays d'origine, alors qu'il ne répondent pas à la conventions de genève, ni au droit d'asile. Si vous répondez aux critères de l'asile, vous êtes pris en charge. Moi, je suis favorable à ce que des familles ukrainiennes, pour parler de l'actualité du moment, dont les, dont les maris sont restés combattre, les femmes et enfants qui viennent en france puissent être accueillis dans le respect, encore, du droit d'asile, de la convention de genève. Je ne souhaite pas remettre en cause le droit d'asile. En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable. Donc, en fait, on y a deux choix, en vérité, soit on réélit, emmanuel macron, et on va avoir cinq ans de plus de submersion migratoire. Soit on vote pour Marine le pen, et on va permettre aux français de reprendre le contrôle de leur pays. GD : C'est très intéressant, parce que c'est très concret. Pardon, moi, je ne suis pas dans les grandes phrases, c'est très concret. L'afghan. Imaginons que vous le renvoyez dans le régime des talibans, parce qu'il n'aurait pas l'asile. D'abord, on n'a pas de relations diplomatiques avec le régime des talibans. Ça veut donc dire que, pour envoyer il faut avoir des accords. Donc, vous ouvrez une ambassade au régime des talibans. Premières informations, très intéressantes de la part du front national. On ne peut plus envoyer des avions qui font paris kaboul, tout le monde est bien conscient de ce sujet, vous les renvoyez comment ? Vous survolez l’afghanistan et vous les larguez avec un parachute ? Concrètement, alors, vous, vous faites un accord avec le pakistan pour les mettres à la frontière, ou, ou l'iran. Voyez bien que c'est déraisonnable. P1 : Répondez la dessus, Jordan Bardella. JB : Je mets en place des cités de l'asile, c'est-à-dire que, de concert avec les nations unies, nous mettons tous les pays autour de la table. GD : Je pense pas que les nations unies seront d’accord avec le front national. JB : Ils seront d'accord avec la présidente de la république française, vous lui devrez au moins ce respect, lorsqu'elle sera élue présidente dans quelques jours. Nous allons mettre en place des, euh, camps, pour les réfugiés, pour les migrants, de protection, des camps humanitaires, euh, aux confins des pays de départ, et aux confins des pays sûrs. Voilà une réponse extrêmement concrètes, en plus de la sous-traitance des pays de l'asile, dans nos euh, dans les consulats et dans les ambassades des pays de départ. Mais vous ferez pas croire aux gens qui nous regardent que sur les neuf cent mille clandestins, ou les six cents mille clandestins, qu’il y a six cent milles afghans homosexuels qui ne peuvent pas être envoyés chez eux. J'ai dit, vous prendrez toujours une exception, et ça ne fait pas la règle monsieur Darmanin. La vérité, c'est ce que vous avez été, complètement impuissant, incapable de maîtriser l'immigration, et vous admettez vous-même que ce n'est pas vous qui contrôlez l'immigration en france, mais que c’est les immigrés eux-mêmes, et, croyez-moi, croyez-moi, que les français, qui nous regardent, ne doute pas de la volonté, la détermination politique de Marine Le pen. ",
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- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des peines planchers des OQTF. Jordan Bardella explique qu'il existe des peines maximales, et qu'il faut en mettre des minimales.Jordan Bardella explique qu'il souhaite augmenter le nombre de magistrats, créer des places de prisons et expulser les délinquants et criminels étrangers. Jordan Bardella explique que seul 10% des obligations de quitter le territoire français sont exécutées. Gérald Darmanin accuse Jordan Bardella de ne jamais avoir voté les créations des postes de policiers et gendarmes ainsi que les constructions des places de prison. Gérald Darmanin explique que les OQTF doivent être réalisées assez souvent après des condamnations de peine de prison, qui doivent être exécutées. Jordan Bardella explique que les français doivent subir les clandestins, et en plus payer leur charges sur le territoire français. Jordan Bardella souhaite renvoyer les fichés S. Jordan Bardella explique que pour obliger les pays d'origines à récupérer les sans papiers, il supprimera l'aide au développement et les transferts de fonds entre les pays. Gérald Darmanin explique qu'il ne peut pas renvoyer des gens dans leur pays d'origine si ils sont en dangers, comme des afghans homosexuels. Jordan Bardella explique qu'il faut qu'ils répondent au droit d'asile, et souhaite mettre en place les demandes d'asiles dans les pays d'origines, avec la constructions de camps pour les réfugiés aux confins des pays de départs. ",
5
- "Abstractive_2": "Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des oqtf et des peines planchers. Jordan Bardella souhaite mettre en place des peines planchers, afin d'avoir des peines minimales et maximales pour chaque crimes, sans pour autant supprimer les individualisations de peines. Il souhaite créer des postes de magistrats, des places de prisons, et expulser les délinquants et les fichés S étrangers, déplorant le taux d'exécution trop bas des OQTF. Gérald Darmanin réponds que le rassemblement national n'a jamais voté pour les créations de postes de policiers et de constructions de places de prison. Selon lui, les condamnés étrangers doivent exécuter leur peines de prisons en france avant d'être renvoyé, afin de ne pas vivreen impunités. Jordan Bardella répond que les français ne devraient pas à avoir à payer les charges des clandestins, et forcera les pays étrangers à reprendre leurs clandestins, en stoppant l'aide au développement et les transferts de fonds privés vers ces pays. Gérald Darmanin ne souhaite pas expulser des clandestins en situations dangereuses dans leurs pays d'origine, comme des afghans homosexuels. Jordan Bardella déplore cette approche et explique que ces gens doivent répondre au droit d'asile, et souhaite mettre en place des demandes d'asiles traités depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, dans des camps de protection aux frontières. ",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des peines planchers et des OQTFs. Jordan Bardella débute en expliquant qu'il faut mettre en place des peines planchers, afin d'avoir des peines maximales et minimales. Les peines planchers n'empêcheront pas l'individualisation de la peine. Il propose d'augmenter le nombre de magistrats, de places de prisons, ainsi que l'expulsion des délinquents et des criminels étrangers. Il continue en accusant Gérald Darmanin, qui n'a réussi à faire exécuter que dix pour cent des OQTF. Gérald Darmanin rappelle que le rassemblement national n'a jamais voté les créations des postes de policiers et de places de prisons, les accusant de vouloir faire la politique du pire. Il déplore l'approche du rassemblement national qui expulse les personnes sans condamnation; les gens doivent d'abord expurger leur peines avant d'être expulsées. Pour Jordan Bardella, ce système est la double peine pour les français, qui doivent subir les crimes des clandestins, et payer leur prise en charge en prison. Il accuse l'état d'être incapable de connaître les chiffres de l'immigrations. Il propose de renvoyer tous les clandestins et les fichés S en forçant les pays à accepter de reprendres leurs immigrés; pour cela, il souhaite interdire les transferts d'argents de fonds privés avec les pays qui voudraient refuser de reprendre les clandestins, tout en supprimant leur aide au développement. Pour Gérald Darmanin, il n'y a pas d'explosion de l'immigration, et entre vingt et trente pourcent des oqtfs sont réalisées. Le processus peut être amélioré, mais il est mieux que le processus cruel de Marine le pen. Jordan Bardella continue en expliquant qu'il ne conteste pas le droit d'asile, mais qu'il souhaite mettre en place des lieux de demandes d'asile en dehors de la france, pour empêcher les immigrants dont la demande a été rejetée de rester en france.",
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  "Extractive_1": "P1 : Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. JB : Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. JB : On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. JB : Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. GD : Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. GD : Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. GD : La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. GD : Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine. JB : Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français. JB : Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux. JB : Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux. JB : Et pardon, mais quand vous avez, euh, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des oqtf qui ne sont pas exécutées, c'est un lourd bilan pour vous, parce que ça veut dire que vous, le ministre de l'intérieur, vous êtes capable d'appliquer que dix pour cent de la loi. P1 : Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ? JB : Eh bien, on négocie des accords avec les pays. JB : Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés. JB : Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés. GD : Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir. GD : D'abord, il y a des iraniens, des afghans, des syriens, euh, des soudanais, qui sont, euh, euh, évidemment, euh, euh, dans ce cas-là, on expulse pas, aujourd'hui, effectivement, des afghans vers le régime des talibans. JB : C'est-à-dire que le ministre de l'intérieur, qui est censé protéger les français, nous explique que ce n'est pas lui qui décide de la politique d'immigration, et qui décide, qui entre et qui sort du pays, mais que ce sont les immigrés eux-mêmes. GD : Est ce que l’afghan homosexuel il retourne chez les talibans ? JB : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. JB : En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable. JB : Nous allons mettre en place des, euh, camps, pour les réfugiés, pour les migrants, de protection, des camps humanitaires, euh, aux confins des pays de départ, et aux confins des pays sûrs. ",
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  "Extractive_2": "P1 : Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Pour bien comprendre, il y a aujourd'hui des peines maximales, la peine plancher, c'est-à-dire de qualifier combien d'années de prison vaudra une agression d'un policier. JB : Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. JB : Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. JB : On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. JB : Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. GD : Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. GD : Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. GD : La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. GD : Si il doit faire de la prison, il la fait, et après on l'expulse. GD : Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine. JB : C’est la double peine. JB : Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français. JB : Donc l'etat est incapable de savoir combien nous avons des habitants sur notre sol tant l'immigration, non pas par l'opération du saint-esprit, mais par le bilan de monsieur darmanin, et monsieur macron, est complètement hors de contrôle. JB : Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux. JB : Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux. P1 : Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ? JB : Eh bien, on négocie des accords avec les pays. JB : Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés. JB : Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés. GD : Dans les années trente, il y avait six pour cent d'étrangers. GD : Aujourd'hui, il y en a sept virgule un pour cent. GD : Voilà, donc, y a pas, je veux dire, aux français, euh, quand bien même les étrangers seraient, par nature, mauvais, ce que je ne crois absolument pas. GD : Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir. GD : Ensuite, bien sûr, qu'on peut améliorer encore le procédé. GD : Et, même si c'est madame le pen qui est présidente de la république, elle ne pourra pas le faire, parce que personne n'aura la cruauté de renvoyer des afghans au régime des talibans. JB : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. JB : Cinq cent mille demandes d'asile déposées sur le territoire national depuis deux mille dix-sept, seulement un tiers sont acceptées, les deux tiers sont déboutés, sauf que les deux tiers ne sont pas renvoyés dans leur pays d'origine, alors qu'il ne répondent pas à la conventions de genève, ni au droit d'asile. JB : Si vous répondez aux critères de l'asile, vous êtes pris en charge. JB : En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable.",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des peines planchers des OQTF."
13
- },
14
- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P1",
17
- "text": "Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ?"
18
  },
19
- {
20
- "speaker": "GD",
21
- "text": "Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir."
22
- }
23
- ]
24
- },
25
- {
26
- "abstractive": {
27
- "text": "Jordan Bardella explique qu'il existe des peines maximales, et qu'il faut en mettre des minimales."
 
28
  },
29
- "extractive": [
30
- {
31
- "speaker": "JB",
32
- "text": "Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales."
33
  },
34
- {
35
- "speaker": "JB",
36
- "text": "Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine."
37
- }
38
- ]
39
- },
40
- {
41
- "abstractive": {
42
- "text": "Jordan Bardella explique qu'il souhaite augmenter le nombre de magistrats, créer des places de prisons et expulser les délinquants et criminels étrangers."
43
- },
44
- "extractive": [
45
- {
46
- "speaker": "JB",
47
- "text": "On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête."
48
- }
49
- ]
50
- },
51
- {
52
- "abstractive": {
53
- "text": "Jordan Bardella explique que seul 10% des obligations de quitter le territoire français sont exécutées."
54
  },
55
- "extractive": [
56
- {
57
- "speaker": "JB",
58
- "text": "Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées."
59
- },
60
- {
61
- "speaker": "JB",
62
- "text": "Et pardon, mais quand vous avez, euh, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des oqtf qui ne sont pas exécutées, c'est un lourd bilan pour vous, parce que ça veut dire que vous, le ministre de l'intérieur, vous êtes capable d'appliquer que dix pour cent de la loi."
63
  },
64
- {
65
- "speaker": "JB",
66
- "text": "C'est-à-dire que le ministre de l'intérieur, qui est censé protéger les français, nous explique que ce n'est pas lui qui décide de la politique d'immigration, et qui décide, qui entre et qui sort du pays, mais que ce sont les immigrés eux-mêmes."
67
- }
68
- ]
69
- },
70
- {
71
- "abstractive": {
72
- "text": "Gérald Darmanin accuse Jordan Bardella de ne jamais avoir voté les créations des postes de policiers et gendarmes ainsi que les constructions des places de prison."
73
  },
74
- "extractive": [
75
- {
76
- "speaker": "GD",
77
- "text": "Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans."
78
  },
79
- {
80
- "speaker": "GD",
81
- "text": "Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté."
82
- }
83
- ]
84
- },
85
- {
86
- "abstractive": {
87
- "text": "Gérald Darmanin explique que les OQTF doivent être réalisées assez souvent après des condamnations de peine de prison, qui doivent être exécutées."
 
 
 
 
 
88
  },
89
- "extractive": [
90
- {
91
- "speaker": "GD",
92
- "text": "La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné."
93
  },
94
- {
95
- "speaker": "GD",
96
- "text": "Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine."
97
- }
98
- ]
99
- },
100
- {
101
- "abstractive": {
102
- "text": "Jordan Bardella explique que les français doivent subir les clandestins, et en plus payer leur charges sur le territoire français."
 
103
  },
104
- "extractive": [
105
- {
106
- "speaker": "JB",
107
- "text": "Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français."
108
- }
109
- ]
110
- },
111
- {
112
- "abstractive": {
113
- "text": "Jordan Bardella souhaite renvoyer les fichés S."
114
- },
115
- "extractive": [
116
- {
117
- "speaker": "JB",
118
- "text": "Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux."
119
  },
120
- {
121
- "speaker": "JB",
122
- "text": "Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux."
123
- }
124
- ]
125
- },
126
- {
127
- "abstractive": {
128
- "text": "Jordan Bardella explique que pour obliger les pays d'origines à récupérer les sans papiers, il supprimera l'aide au développement et les transferts de fonds entre les pays."
 
129
  },
130
- "extractive": [
131
- {
132
- "speaker": "P1",
133
- "text": "Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ?"
134
- },
135
- {
136
- "speaker": "JB",
137
- "text": "Eh bien, on négocie des accords avec les pays."
138
  },
139
- {
140
- "speaker": "JB",
141
- "text": "Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés."
142
- },
143
- {
144
- "speaker": "JB",
145
- "text": "Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés."
146
- }
147
- ]
148
- },
149
- {
150
- "abstractive": {
151
- "text": "Gérald Darmanin explique qu'il ne peut pas renvoyer des gens dans leur pays d'origine si ils sont en dangers, comme des afghans homosexuels."
152
  },
153
- "extractive": [
154
- {
155
- "speaker": "GD",
156
- "text": "D'abord, il y a des iraniens, des afghans, des syriens, euh, des soudanais, qui sont, euh, euh, évidemment, euh, euh, dans ce cas-là, on expulse pas, aujourd'hui, effectivement, des afghans vers le régime des talibans."
157
  },
158
- {
159
- "speaker": "GD",
160
- "text": "Est ce que l’afghan homosexuel il retourne chez les talibans ?"
161
- }
162
- ]
163
- },
164
- {
165
- "abstractive": {
166
- "text": "Jordan Bardella explique qu'il faut qu'ils répondent au droit d'asile, et souhaite mettre en place les demandes d'asiles dans les pays d'origines, avec la constructions de camps pour les réfugiés aux confins des pays de départs."
 
167
  },
168
- "extractive": [
169
- {
170
- "speaker": "JB",
171
- "text": "Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile."
172
- },
173
- {
174
- "speaker": "JB",
175
- "text": "En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable."
176
  },
177
- {
178
- "speaker": "JB",
179
- "text": "Nous allons mettre en place des, euh, camps, pour les réfugiés, pour les migrants, de protection, des camps humanitaires, euh, aux confins des pays de départ, et aux confins des pays sûrs."
180
- }
181
- ]
182
- }
183
- ],
184
- "Community_2" : [
185
- {
186
- "abstractive": {
187
- "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des peines planchers et des OQTFs."
188
- },
189
- "extractive": [
190
- {
191
- "speaker": "P1",
192
- "text": "Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ?"
193
- }
194
- ]
195
- },
196
- {
197
- "abstractive": {
198
- "text": "Jordan Bardella débute en expliquant qu'il faut mettre en place des peines planchers, afin d'avoir des peines maximales et minimales. "
199
  },
200
- "extractive": [
201
- {
202
- "speaker": "JB",
203
- "text": "Pour bien comprendre, il y a aujourd'hui des peines maximales, la peine plancher, c'est-à-dire de qualifier combien d'années de prison vaudra une agression d'un policier."
204
  },
205
- {
206
- "speaker": "JB",
207
- "text": "Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales."
208
- }
209
- ]
210
- },
211
- {
212
- "abstractive": {
213
- "text": "Les peines planchers n'empêcheront pas l'individualisation de la peine. "
214
- },
215
- "extractive": [
216
- {
217
- "speaker": "JB",
218
- "text": "Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine."
219
- }
220
- ]
221
- },
222
- {
223
- "abstractive": {
224
- "text": "Il propose d'augmenter le nombre de magistrats, de places de prisons, ainsi que l'expulsion des délinquents et des criminels étrangers. "
225
- },
226
- "extractive": [
227
- {
228
- "speaker": "JB",
229
- "text": "On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête."
230
- }
231
- ]
232
- },
233
- {
234
- "abstractive": {
235
- "text": "Il continue en accusant Gérald Darmanin, qui n'a réussi à faire exécuter que dix pour cent des OQTF. "
236
  },
237
- "extractive": [
238
- {
239
- "speaker": "JB",
240
- "text": "Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées."
241
- }
242
- ]
243
- },
244
- {
245
- "abstractive": {
246
- "text": "Gérald Darmanin rappelle que le rassemblement national n'a jamais voté les créations des postes de policiers et de places de prisons, les accusant de vouloir faire la politique du pire. "
247
- },
248
- "extractive": [
249
- {
250
- "speaker": "GD",
251
- "text": "Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans."
252
  },
253
- {
254
- "speaker": "GD",
255
- "text": "Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
256
  },
257
- {
258
- "speaker": "GD",
259
- "text": "Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire."
260
- }
261
- ]
262
- },
263
- {
264
- "abstractive": {
265
- "text": "Il déplore l'approche du rassemblement national qui expulse les personnes sans condamnation; les gens doivent d'abord expurger leur peines avant d'être expulsées. "
266
  },
267
- "extractive": [
268
- {
269
- "speaker": "GD",
270
- "text": "La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné."
271
- },
272
- {
273
- "speaker": "GD",
274
- "text": "Si il doit faire de la prison, il la fait, et après on l'expulse."
275
  },
276
- {
277
- "speaker": "GD",
278
- "text": "Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine."
279
- }
280
- ]
281
- },
282
- {
283
- "abstractive": {
284
- "text": "Pour Jordan Bardella, ce système est la double peine pour les français, qui doivent subir les crimes des clandestins, et payer leur prise en charge en prison. "
 
285
  },
286
- "extractive": [
287
- {
288
- "speaker": "JB",
289
- "text": "C’est la double peine."
290
  },
291
- {
292
- "speaker": "JB",
293
- "text": "Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français."
294
- }
295
- ]
296
- },
297
- {
298
- "abstractive": {
299
- "text": "Il accuse l'état d'être incapable de connaître les chiffres de l'immigrations. "
300
  },
301
- "extractive": [
302
- {
303
- "speaker": "JB",
304
- "text": "Donc l'etat est incapable de savoir combien nous avons des habitants sur notre sol tant l'immigration, non pas par l'opération du saint-esprit, mais par le bilan de monsieur darmanin, et monsieur macron, est complètement hors de contrôle."
305
  },
306
- {
307
- "speaker": "JB",
308
- "text": "Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux."
309
- }
310
- ]
311
- },
312
- {
313
- "abstractive": {
314
- "text": "Il propose de renvoyer tous les clandestins et les fichés S en forçant les pays à accepter de reprendres leurs immigrés; pour cela, il souhaite interdire les transferts d'argents de fonds privés avec les pays qui voudraient refuser de reprendre les clandestins, tout en supprimant leur aide au développement. "
315
  },
316
- "extractive": [
317
- {
318
- "speaker": "JB",
319
- "text": "Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux."
320
- },
321
- {
322
- "speaker": "P1",
323
- "text": "Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ?"
324
  },
325
- {
326
- "speaker": "JB",
327
- "text": "Eh bien, on négocie des accords avec les pays."
328
- },
329
- {
330
- "speaker": "JB",
331
- "text": "Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés."
 
 
 
332
  },
333
- {
334
- "speaker": "JB",
335
- "text": "Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés."
336
- }
337
- ]
338
- },
339
- {
340
- "abstractive": {
341
- "text": "Pour Gérald Darmanin, il n'y a pas d'explosion de l'immigration, et entre vingt et trente pourcent des oqtfs sont réalisées. "
 
 
 
 
 
342
  },
343
- "extractive": [
344
- {
345
- "speaker": "GD",
346
- "text": "Dans les années trente, il y avait six pour cent d'étrangers."
347
  },
348
- {
349
- "speaker": "GD",
350
- "text": "Aujourd'hui, il y en a sept virgule un pour cent."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
351
  },
352
- {
353
- "speaker": "GD",
354
- "text": "Voilà, donc, y a pas, je veux dire, aux français, euh, quand bien même les étrangers seraient, par nature, mauvais, ce que je ne crois absolument pas."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
355
  },
356
- {
357
- "speaker": "GD",
358
- "text": "Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir."
359
- }
360
- ]
361
- },
362
- {
363
- "abstractive": {
364
- "text": "Le processus peut être amélioré, mais il est mieux que le processus cruel de Marine le pen. "
 
365
  },
366
- "extractive": [
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- {
368
- "speaker": "GD",
369
- "text": "Ensuite, bien sûr, qu'on peut améliorer encore le procédé."
370
  },
371
- {
372
- "speaker": "GD",
373
- "text": "Et, même si c'est madame le pen qui est présidente de la république, elle ne pourra pas le faire, parce que personne n'aura la cruauté de renvoyer des afghans au régime des talibans."
374
- }
375
- ]
376
- },
377
- {
378
- "abstractive": {
379
- "text": "Jordan Bardella continue en expliquant qu'il ne conteste pas le droit d'asile, mais qu'il souhaite mettre en place des lieux de demandes d'asile en dehors de la france, pour empêcher les immigrants dont la demande a été rejetée de rester en france."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
380
  },
381
- "extractive": [
382
- {
383
- "speaker": "JB",
384
- "text": "Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile."
385
  },
386
- {
387
- "speaker": "JB",
388
- "text": "Cinq cent mille demandes d'asile déposées sur le territoire national depuis deux mille dix-sept, seulement un tiers sont acceptées, les deux tiers sont déboutés, sauf que les deux tiers ne sont pas renvoyés dans leur pays d'origine, alors qu'il ne répondent pas à la conventions de genève, ni au droit d'asile."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
389
  },
390
- {
391
- "speaker": "JB",
392
- "text": "Si vous répondez aux critères de l'asile, vous êtes pris en charge."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
393
  },
394
- {
395
- "speaker": "JB",
396
- "text": "En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable"
397
- }
398
- ]
399
- }
400
- ]
401
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1
  {
2
  "id": 54,
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  "Transcript": "P1 : J'ai une autre question, pour préciser ce que vous dites à propos des forces de l'ordre. Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Ça veut dire qu'il y à des peines plancher. Pour bien comprendre, il y a aujourd'hui des peines maximales, la peine plancher, c'est-à-dire de qualifier combien d'années de prison vaudra une agression d'un policier. Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. Là aussi, le fait d'être contre, je trouve ça profondément incohérent. Parceque les peines plancher, c'est la sûreté d'avoir une peine. Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. Il y a un principe fondamental en droit, qui s'appelle l'individualisation de la peine. Euh, le magistrat, le juge, qui va décider de la peine peut parfaitement descendre en dessous de ce seuil, mais, sauf qu'en descendant en dessous de ce seuil, il va devoir justifier, motiver sa décision, et donc, c'est vrai que les peines plancher, qui ont mis un peu de temps au rodage à se mettre en place, au début du moins du mandat de nicolas sarkozy que vous aviez soutenu, qui était, pour le coup une bonne mesure, euh, euh, qui se sont mis en place correctement convenablement, à la fin du quinquennat, étaient des moyens qui permettaient aux juges de leur faciliter le travail. On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. Donc, avec vous, tout le monde rentre en france, mais personne ne sort. Et vous voyez, il y a quelques faits d'actualité, tous les jours, tous les jours, à Arles il y a quelques semaines, il y a trois clandestins, qui étaient sous objet de quitter le territoire français, trois clandestins, sous oqtf, qui sont interpellés pour soixante-dix vols en trois mois. Eh bien, ils sont remis en liberté. Et bien, avec nous, ils auraient été renvoyés chez eux, dans leur pays d'origine, parce que, quand on vient dans un pays, quand on est invité à dîner chez des amis le soir, eh bien, on ne met pas ses pieds sur la table, et on respecte les lois du foyer qui nous accueille. Et bien, avec la maison France, je pense que c'est pareil. Et, encore une fois, ce n'est pas de l'extrémisme, mais je pense que c'est simplement de la justice. Et surtout un peu de bon sens. P1 : Réponse courte s’il vous plaît, gérald darmanin. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. Le front national ne l’a jamais voté. Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. Vous êtes finalement pompier et pyromane, c'est. JB : Je ne suis pas adhérent de la République en marche. GD: Non, non. C'est aussi bête que chou que de voter la création des postes de policiers ou de gendarmes, quand un gouvernement, quel qu'il soit, le présente. Donc vous êtes vraiment pompier pyromane. En fait, vous vivez des problèmes, et, quand il y a des problèmes, vous êtes content de le dire sur un plateau. Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. Vous faites un lien, après, très, très particulier, à chaque fois, entre immigration et délinquance. C'est pas la même chose, monsieur Bardella, de parler des gens qui devraient partir du territoire national, parce qu'ils ne doivent pas y rester, je suis tout à fait d'accord avec vous, et les délinquants. JB : Pourquoi vous les expulsez pas ? GD : Alors, prenons l'exemple des cas que vous évoquez, un étranger qui commet un acte, euh, euh, de délinquance, grave ou pas grave, il est sous la main de la justice. Vous avez dit, vous-même, qu’il a été remis en liberté, par un juge, par le procureur de la république, en l'occurrence, un procureur de la république, dans l'affaire d'arles, mais il va être convoqué, puis, je l'espère, personnellement condamné par un tribunal. La proposition du front national, que tout le monde a entendu. JB : Pourquoi vous les expulsez pas GD : Ça, c'est la vision administrative. Il faudra qu'il parte, mais, avant ça, avant ça, il a commis un acte de délinquance. La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. Si il doit faire de la prison, il la fait, et après on l'expulse. Rien que l'année dernière, nous avons expulsé mille trois cent cinquante étrangers sortant de prison. Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine. P1 : Sur ce point-là, Jordan Bardella ? JB : C’est la double peine. Parce qu'aujourd'hui, les français ils ont la double peine. Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français. Donc un clandestin qui a une oqtf, qui doit quitter le territoire français, vous attendez qu’il commette soixante-dix vols en trois mois avant qu'il soit condamné, avant même de le remettre en liberté. Je vous donne un autre exemple parce que c'est très concret, et c’est symptomatique de votre politique que je trouve un peu molle si vous me le permettez. Il y a un islamiste tchétchène, qui a harcelé sur les réseaux sociaux la jeune Mila. La jeune Mila, vous le savez, c'est une jeune fille, qui est protégée par le ministère de l'intérieur, qui est harcelée sur les réseaux sociaux, qui est une adolescente qui, parce qu'elle a critiqué l'islam sur les réseaux, dont la vie est un enfer aujourd'hui parce qu'elle est harcelée. Un islamiste tchétchène, qui la harcelait sur les réseaux sociaux, a été interpellée par le raid, mis en examen pour menaces de mort et pour apologie de terrorisme, il est remis en liberté, mais, dehors ! Dehors ! GD : Si je peux me permettre, d’abord, c’est un citoyen russe, pour votre information, je voulais, juste dire ça comme ça. JB : Oui, la tchétchénie, rattachée à la russie, vous avez raison. GD : C'est un exemple tout à fait intéressant. Voilà un homme qui, euh, a, euh, agressé verbalement et, peut-être, peut-être, en tous cas, nous le soupçonnons de vouloir s'en prendre à madame mila. Nous la protégeons, comme l'a très bien dit monsieur Bardella, les policiers font un travail formidable et difficile, et cette personne est sous le coup de la justice. Monsieur Bardella fait semblant de tout confondre. Il y a une deuxième affaire, dans laquelle ce monsieur est concerné. Je ne peux pas tout dire ici, parce que il y a le secret de l'enquête, notamment anti-terroriste. Ça n'a rien à voir avec l'affaire mila, mais il fait semblant de confondre les choses. Dans cette deuxième affaire, il a par ailleurs, été arrêté par le raid, et présenté devant deux des deux juges d'instruction antiterroriste, des gens assez sérieux, qui font leurs affaires, et qui ont décidé, c'est leur propre liberté, de le remettre en liberté, mais toujours sous notre justice. Il est évidemment suivi par les moyens de la DGSI, que nous avons d'ailleurs très largement augmentés, de mille personnes en plus, depuis cinq ans, afin que nous puissions suivre ses faits et gestes. Mais ce qu'aurait fait monsieur Bardella, s'il était à ma place, il aurait dit, foin de ce que pense la justice, moi, je l'applique directement, sans passer par l'autorité judiciaire. J’expulse cette personne en Russie, sans jamais qu'il ait connue une condamnation. Moi, ce que je dis, bien sûr, que nous l'expulserons, j'en ai expulsé sept cents depuis deux ans. JB : Bravo, il y a quatre mille cinq cents étrangers qui sont suivis pour radicalisation et qui sont fichés. GD : Mille trois cent cinquante. JB : Clandestins. GD : Etrangers, les autres sont soit en prison, soit en hôpital psychiatrique. Avec monsieur bardella, il sera jamais expulsé. JB : Je vais vous dire, euh, d'abord, euh, il y a neuf cent mille clandestins dans notre pays, six cent mille, selon votre ministère, neuf cent mille selon monsieur stefani, qui est plus proche de vous que, euh, du rassemblement national, mais, disons, entre six cent mille et neuf cent mille, euh, y a un rapport parlementaire, d'ailleurs, qui était paru il y a quelques mois, rapport de l'assemblée nationale, et qui disait que, dans mon département de la seine-saint-denis, il y avait jusqu'à vingt-cinq pour cent de la population qui était présente de manière clandestine, c'est-à-dire, euh, au bas mot, quatre cent mille personnes. Donc l'etat est incapable de savoir combien nous avons des habitants sur notre sol tant l'immigration, non pas par l'opération du saint-esprit, mais par le bilan de monsieur darmanin, et monsieur macron, est complètement hors de contrôle. Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux. Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux. Principe de précaution. Vous êtes étranger, vous avez un lien objectif, et vous êtes suivi pour votre proximité avec la mouvance islamiste ou avec la mouvance djihadiste, vous êtes renvoyés chez vous. Et pardon, mais quand vous avez, euh, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des oqtf qui ne sont pas exécutées, c'est un lourd bilan pour vous, parce que ça veut dire que vous, le ministre de l'intérieur, vous êtes capable d'appliquer que dix pour cent de la loi. Et bien, pardon, mais moi, je ne remets pas ma sécurité a quelqu'un qui est incapable de protéger les français et d'assurer le respect de la loi dans notre pays. Donc quand, euh, euh, on est clandestin, qu'on fait l'objet d'une procédure d'expulsion, l'obligation de quitter le territoire français, j'attends pas qu'on commette soixante-dix vols en trois mois, et la procédure de justice, qui va durer des mois, parfois des années, parce que ces gens-là savent pertinemment qu'ils ne risquent rien, et c'est la raison pour laquelle ils sont sur notre sol. Je les renvoie chez eux. Donc, y a des centaines de milliers de personnes, des millions de gens, qui sont arrivés dans notre pays depuis des années, qui ont fait un effort exigeant de s'assimiler, de s'intégrer, d'apprendre notre langue, de respecter la france, de respecter les enseignants et la police. Y a pas de raison que ceux qui arrivent aujourd'hui soient dispensés de cet effort, et se permettre,d’arriver en france, comme dans un parc d’attraction P1 : Comment faites-vous ? Comment faites-vous ? JB : D'après les parlementaires qui ont fait ce rapport, il y en aurait quatre cent mille en seine-saint-denis, au bas mot, ce qui veut dire que, euh, donc, on, est incapable de déterminer le nombre de clandestins. Il y en a beaucoup dans notre pays. On sait que le nombre de ceux qui bénéficient l'aide médicale d'état est autour de trois cent cinquante mille, mais peu importe. P1 : Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ? Six cent mille, au moins. JB : Eh bien, on négocie des accords avec les pays. P2 : Si les pays refusent ? P1 : C’est une vraie question. Monsieur darmanin a échoué à expulser, notamment, les indésirables algériens, qui ne veulent pas reprendre leurs délinquants, et criminels étrangers. Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés. Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés. Et, croyez-moi, qu'en un quart d'heure, il y en a beaucoup qui sont d'ores et déjà à Roissy. GD : Oui, très rapidement. D'abord, euh, y a pas une invasion d'étrangers en france, hein, je voudrais le dire. Dans les années trente, il y avait six pour cent d'étrangers. Aujourd'hui, il y en a sept virgule un pour cent. Voilà, donc, y a pas, je veux dire, aux français, euh, quand bien même les étrangers seraient, par nature, mauvais, ce que je ne crois absolument pas. Euh, d'abord, il n'y a pas ce grand remplacement. JB : Il fait la comédie encore une fois. GD : Soyez, pas insultant. JB : Vous faites preuve d’un dédain. GD : Je parle du fond, il n'existe pas, euh, ce grand remplacement. JB : Votre bilan il existe. Quatre-vingt-dix pour cent des gens qui restent. Ça, c'est votre bilan, et ça, il existe. GD : Est-ce que je peux parler ? JB : Oui, je vous en prie. J'ai quand même le droit de demander des comptes à mon ministre de l'intérieur. GD : Bon, deuxième sujet, d'abord, il y a, euh, dans cette affaire d'expulsions, pas dix pour cent des oqtf qui ne sont pas exécutées. C'est une fable. Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir. JB : C’est faux, c’est les chiffres de la cour des comptes. GD : Bah travaillez à la cour des comptes. Ne faites pas de la politique dans ces cas-là. Bon, vous citez la cour des comptes cinq fois depuis le début. JB : Ce qui veut dire que c’est vrai GD : Non, on est à trente pour cent, entre vingt et trente pour cent de gens qui s'en vont, parce que y'a pas que des gens qu'on expulse, manu militari car il y en a, y a aussi tous ceux qui partent directement, parce qu'on leur dit, vous pouvez pas rester. Y a des étrangers, qui écoutent ce que dit l'état français, et qui repartent dans leur pays. C’est trente pour cent, des gens qui devraient partir. Ensuite, bien sûr, qu'on peut améliorer encore le procédé. C'est tout à fait vrai, et on a encore plein de choses, on propose pas de choses, empreinte du président de la république, mais, monsieur Bardella, il est comme si il n'était pas de réalité. D'abord, il y a des iraniens, des afghans, des syriens, euh, des soudanais, qui sont, euh, euh, évidemment, euh, euh, dans ce cas-là, on expulse pas, aujourd'hui, effectivement, des afghans vers le régime des talibans. C'est vrai, ni des syriens dans le régime de bachar el-assad, c'est vrai, on ne pourra pas le faire. Et, même si c'est madame le pen qui est présidente de la république, elle ne pourra pas le faire, parce que personne n'aura la cruauté de renvoyer des afghans au régime des talibans. Et qu'est-ce qu'on fait avec la personne qui est homosexuelle sur le territoire national dans un pays où on condamne pénalement l'homosexualité, on le renvoie dans son pays, où ils risquent la peine de mort ? Donc, on voit bien qu'y a, bien sûr, des améliorations, tout n'a pas été fait bien, mais, mais, le cas du front national c’est le mensonge. P1 : Sur ce point-là, Jordan Bardella ? JB : L'afghanistan n'est pas un pays en guerre. GD : donc on les renvoie chez les taliban ? JB : Ce que vous dites là, euh, monsieur Darmanin, me choque. C'est-à-dire que le ministre de l'intérieur, qui est censé protéger les français, nous explique que ce n'est pas lui qui décide de la politique d'immigration, et qui décide, qui entre et qui sort du pays, mais que ce sont les immigrés eux-mêmes. Ce sont les gens qui arrivent dans notre pays, qui décident eux-mêmes de ce qu'ils y font, non, mais quelle aide sociale ils y bénéficient ? S'ils veulent partir, s’ils veulent rester, s’ils veulent commettre soixante-dix vols. De toute manière j’y reste. GD : Est ce que l’afghan homosexuel il retourne chez les talibans ? JB : Mais quel afghan homosexuel. Est-ce que l'afghanistan est un pays en guerre ? P1 : Donc vous le renvoyez Jordan Bardella ? JB : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. Mais le problème, c'est que l'asile a été totalement dévoyé. C’est pas ça le sujet, c'est qu'il y a cinq cent mille demandes d'asile. GD : Si vous êtes ministre de l’intérieur il faut vous poser des questions. JB : Cinq cent mille demandes d'asile déposées sur le territoire national depuis deux mille dix-sept, seulement un tiers sont acceptées, les deux tiers sont déboutés, sauf que les deux tiers ne sont pas renvoyés dans leur pays d'origine, alors qu'il ne répondent pas à la conventions de genève, ni au droit d'asile. Si vous répondez aux critères de l'asile, vous êtes pris en charge. Moi, je suis favorable à ce que des familles ukrainiennes, pour parler de l'actualité du moment, dont les, dont les maris sont restés combattre, les femmes et enfants qui viennent en france puissent être accueillis dans le respect, encore, du droit d'asile, de la convention de genève. Je ne souhaite pas remettre en cause le droit d'asile. En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable. Donc, en fait, on y a deux choix, en vérité, soit on réélit, emmanuel macron, et on va avoir cinq ans de plus de submersion migratoire. Soit on vote pour Marine le pen, et on va permettre aux français de reprendre le contrôle de leur pays. GD : C'est très intéressant, parce que c'est très concret. Pardon, moi, je ne suis pas dans les grandes phrases, c'est très concret. L'afghan. Imaginons que vous le renvoyez dans le régime des talibans, parce qu'il n'aurait pas l'asile. D'abord, on n'a pas de relations diplomatiques avec le régime des talibans. Ça veut donc dire que, pour envoyer il faut avoir des accords. Donc, vous ouvrez une ambassade au régime des talibans. Premières informations, très intéressantes de la part du front national. On ne peut plus envoyer des avions qui font paris kaboul, tout le monde est bien conscient de ce sujet, vous les renvoyez comment ? Vous survolez l’afghanistan et vous les larguez avec un parachute ? Concrètement, alors, vous, vous faites un accord avec le pakistan pour les mettres à la frontière, ou, ou l'iran. Voyez bien que c'est déraisonnable. P1 : Répondez la dessus, Jordan Bardella. JB : Je mets en place des cités de l'asile, c'est-à-dire que, de concert avec les nations unies, nous mettons tous les pays autour de la table. GD : Je pense pas que les nations unies seront d’accord avec le front national. JB : Ils seront d'accord avec la présidente de la république française, vous lui devrez au moins ce respect, lorsqu'elle sera élue présidente dans quelques jours. Nous allons mettre en place des, euh, camps, pour les réfugiés, pour les migrants, de protection, des camps humanitaires, euh, aux confins des pays de départ, et aux confins des pays sûrs. Voilà une réponse extrêmement concrètes, en plus de la sous-traitance des pays de l'asile, dans nos euh, dans les consulats et dans les ambassades des pays de départ. Mais vous ferez pas croire aux gens qui nous regardent que sur les neuf cent mille clandestins, ou les six cents mille clandestins, qu’il y a six cent milles afghans homosexuels qui ne peuvent pas être envoyés chez eux. J'ai dit, vous prendrez toujours une exception, et ça ne fait pas la règle monsieur Darmanin. La vérité, c'est ce que vous avez été, complètement impuissant, incapable de maîtriser l'immigration, et vous admettez vous-même que ce n'est pas vous qui contrôlez l'immigration en france, mais que c’est les immigrés eux-mêmes, et, croyez-moi, croyez-moi, que les français, qui nous regardent, ne doute pas de la volonté, la détermination politique de Marine Le pen. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des peines planchers des OQTF. Jordan Bardella explique qu'il existe des peines maximales, et qu'il faut en mettre des minimales. Jordan Bardella explique qu'il souhaite augmenter le nombre de magistrats, créer des places de prisons et expulser les délinquants et criminels étrangers. Jordan Bardella explique que seul 10% des obligations de quitter le territoire français sont exécutées. Gérald Darmanin accuse Jordan Bardella de ne jamais avoir voté les créations des postes de policiers et gendarmes ainsi que les constructions des places de prison. Gérald Darmanin explique que les OQTF doivent être réalisées assez souvent après des condamnations de peine de prison, qui doivent être exécutées. Jordan Bardella explique que les Français doivent subir les clandestins, et en plus payer leurs charges sur le territoire français. Jordan Bardella souhaite renvoyer les fichés S. Jordan Bardella explique que pour obliger les pays d'origine à récupérer les sans papiers, il supprimera l'aide au développement et les transferts de fonds entre les pays. Gérald Darmanin explique qu'il ne peut pas renvoyer des gens dans leur pays d'origine s'ils sont en danger, comme des Afghans homosexuels. Jordan Bardella explique qu'il faut qu'ils répondent au droit d'asile, et souhaite mettre en place les demandes d'asiles dans les pays d'origine, avec la construction de camps pour les réfugiés aux confins des pays de départs.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des oqtf et des peines planchers. Jordan Bardella souhaite mettre en place des peines planchers, afin d'avoir des peines minimales et maximales pour chaque crimes, sans pour autant supprimer les individualisations de peines. Il souhaite créer des postes de magistrats, des places de prisons, et expulser les délinquants et les fichés S étrangers, déplorant le taux d'exécution trop bas des OQTF. Gérald Darmanin répond que le rassemblement national n'a jamais voté pour les créations de postes de policiers et de constructions de places de prison. Selon lui, les condamnés étrangers doivent exécuter leurs peines de prisons en France avant d'être renvoyé, afin de ne pas vivre en impunités. Jordan Bardella répond que les Français ne devraient pas avoir à payer les charges des clandestins, et forcera les pays étrangers à reprendre leurs clandestins, en stoppant l'aide au développement et les transferts de fonds privés vers ces pays. Gérald Darmanin ne souhaite pas expulser des clandestins en situations dangereuses dans leurs pays d'origine, comme des Afghans homosexuels. Jordan Bardella déplore cette approche et explique que ces gens doivent répondre au droit d'asile, et souhaite mettre en place des demandes d'asiles traités depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, dans des camps de protection aux frontières.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des peines planchers et des OQTFs. Jordan Bardella débute en expliquant qu'il faut mettre en place des peines planchers, afin d'avoir des peines maximales et minimales. Les peines planchers n'empêcheront pas l'individualisation de la peine. Il propose d'augmenter le nombre de magistrats, de places de prisons, ainsi que l'expulsion des délinquants et des criminels étrangers. Il continue en accusant Gérald Darmanin, qui n'a réussi à faire exécuter que dix pour cent des OQTF. Gérald Darmanin rappelle que le rassemblement national n'a jamais voté les créations des postes de policiers et de places de prisons, les accusant de vouloir faire la politique du pire. Il déplore l'approche du rassemblement national qui expulse les personnes sans condamnation ; les gens doivent d'abord expurger leurs peines avant d'être expulsées. Pour Jordan Bardella, ce système est la double peine pour les Français, qui doivent subir les crimes des clandestins, et payer leur prise en charge en prison. Il accuse l'état d'être incapable de connaître les chiffres de l'immigration. Il propose de renvoyer tous les clandestins et les fichés S en forçant les pays à accepter de reprendre leurs immigrés ; pour cela, il souhaite interdire les transferts d'argents de fonds privés avec les pays qui voudraient refuser de reprendre les clandestins, tout en supprimant leur aide au développement. Pour Gérald Darmanin, il n'y a pas d'explosion de l'immigration, et entre vingt et trente pourcent des oqtfs sont réalisées. Le processus peut être amélioré, mais il est mieux que le processus cruel de Marine Le Pen. Jordan Bardella continue en expliquant qu'il ne conteste pas le droit d'asile, mais qu'il souhaite mettre en place des lieux de demandes d'asile en dehors de la France, pour empêcher les immigrants dont la demande a été rejetée de rester en France.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. JB : Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. JB : On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. JB : Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. GD : Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. GD : Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. GD : La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. GD : Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine. JB : Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français. JB : Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux. JB : Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux. JB : Et pardon, mais quand vous avez, euh, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des oqtf qui ne sont pas exécutées, c'est un lourd bilan pour vous, parce que ça veut dire que vous, le ministre de l'intérieur, vous êtes capable d'appliquer que dix pour cent de la loi. P1 : Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ? JB : Eh bien, on négocie des accords avec les pays. JB : Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés. JB : Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés. GD : Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir. GD : D'abord, il y a des iraniens, des afghans, des syriens, euh, des soudanais, qui sont, euh, euh, évidemment, euh, euh, dans ce cas-là, on expulse pas, aujourd'hui, effectivement, des afghans vers le régime des talibans. JB : C'est-à-dire que le ministre de l'intérieur, qui est censé protéger les français, nous explique que ce n'est pas lui qui décide de la politique d'immigration, et qui décide, qui entre et qui sort du pays, mais que ce sont les immigrés eux-mêmes. GD : Est ce que l’afghan homosexuel il retourne chez les talibans ? JB : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. JB : En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable. JB : Nous allons mettre en place des, euh, camps, pour les réfugiés, pour les migrants, de protection, des camps humanitaires, euh, aux confins des pays de départ, et aux confins des pays sûrs. ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ? JB : Pour bien comprendre, il y a aujourd'hui des peines maximales, la peine plancher, c'est-à-dire de qualifier combien d'années de prison vaudra une agression d'un policier. JB : Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales. JB : Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine. JB : On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête. JB : Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées. GD : Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans. GD : Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté. GD : Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire. GD : La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné. GD : Si il doit faire de la prison, il la fait, et après on l'expulse. GD : Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine. JB : C’est la double peine. JB : Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français. JB : Donc l'etat est incapable de savoir combien nous avons des habitants sur notre sol tant l'immigration, non pas par l'opération du saint-esprit, mais par le bilan de monsieur darmanin, et monsieur macron, est complètement hors de contrôle. JB : Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux. JB : Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux. P1 : Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ? JB : Eh bien, on négocie des accords avec les pays. JB : Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés. JB : Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés. GD : Dans les années trente, il y avait six pour cent d'étrangers. GD : Aujourd'hui, il y en a sept virgule un pour cent. GD : Voilà, donc, y a pas, je veux dire, aux français, euh, quand bien même les étrangers seraient, par nature, mauvais, ce que je ne crois absolument pas. GD : Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir. GD : Ensuite, bien sûr, qu'on peut améliorer encore le procédé. GD : Et, même si c'est madame le pen qui est présidente de la république, elle ne pourra pas le faire, parce que personne n'aura la cruauté de renvoyer des afghans au régime des talibans. JB : Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile. JB : Cinq cent mille demandes d'asile déposées sur le territoire national depuis deux mille dix-sept, seulement un tiers sont acceptées, les deux tiers sont déboutés, sauf que les deux tiers ne sont pas renvoyés dans leur pays d'origine, alors qu'il ne répondent pas à la conventions de genève, ni au droit d'asile. JB : Si vous répondez aux critères de l'asile, vous êtes pris en charge. JB : En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable.",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des peines planchers des OQTF."
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ?"
18
+ },
19
+ {
20
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
21
+ "text": "Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir."
22
+ }
23
+ ]
24
  },
25
+ {
26
+ "abstractive": {
27
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il existe des peines maximales, et qu'il faut en mettre des minimales."
 
28
  },
29
+ "extractive": [
30
+ {
31
+ "speaker": "Jordan Bardella",
32
+ "text": "Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales."
33
+ },
34
+ {
35
+ "speaker": "Jordan Bardella",
36
+ "text": "Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine."
37
+ }
38
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39
  },
40
+ {
41
+ "abstractive": {
42
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il souhaite augmenter le nombre de magistrats, créer des places de prisons et expulser les délinquants et criminels étrangers."
 
 
 
 
 
43
  },
44
+ "extractive": [
45
+ {
46
+ "speaker": "Jordan Bardella",
47
+ "text": "On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête."
48
+ }
49
+ ]
 
 
 
50
  },
51
+ {
52
+ "abstractive": {
53
+ "text": "Jordan Bardella explique que seul 10% des obligations de quitter le territoire français sont exécutées."
 
54
  },
55
+ "extractive": [
56
+ {
57
+ "speaker": "Jordan Bardella",
58
+ "text": "Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées."
59
+ },
60
+ {
61
+ "speaker": "Jordan Bardella",
62
+ "text": "Et pardon, mais quand vous avez, euh, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des oqtf qui ne sont pas exécutées, c'est un lourd bilan pour vous, parce que ça veut dire que vous, le ministre de l'intérieur, vous êtes capable d'appliquer que dix pour cent de la loi."
63
+ },
64
+ {
65
+ "speaker": "Jordan Bardella",
66
+ "text": "C'est-à-dire que le ministre de l'intérieur, qui est censé protéger les français, nous explique que ce n'est pas lui qui décide de la politique d'immigration, et qui décide, qui entre et qui sort du pays, mais que ce sont les immigrés eux-mêmes."
67
+ }
68
+ ]
69
  },
70
+ {
71
+ "abstractive": {
72
+ "text": "Gérald Darmanin accuse Jordan Bardella de ne jamais avoir voté les créations des postes de policiers et gendarmes ainsi que les constructions des places de prison."
 
73
  },
74
+ "extractive": [
75
+ {
76
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
77
+ "text": "Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans."
78
+ },
79
+ {
80
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
81
+ "text": "Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté."
82
+ }
83
+ ]
84
  },
85
+ {
86
+ "abstractive": {
87
+ "text": "Gérald Darmanin explique que les OQTF doivent être réalisées assez souvent après des condamnations de peine de prison, qui doivent être exécutées."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
88
  },
89
+ "extractive": [
90
+ {
91
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
92
+ "text": "La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné."
93
+ },
94
+ {
95
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
96
+ "text": "Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine."
97
+ }
98
+ ]
99
  },
100
+ {
101
+ "abstractive": {
102
+ "text": "Jordan Bardella explique que les Français doivent subir les clandestins, et en plus payer leurs charges sur le territoire français."
 
 
 
 
 
103
  },
104
+ "extractive": [
105
+ {
106
+ "speaker": "Jordan Bardella",
107
+ "text": "Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français."
108
+ }
109
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
110
  },
111
+ {
112
+ "abstractive": {
113
+ "text": "Jordan Bardella souhaite renvoyer les fichés S."
 
114
  },
115
+ "extractive": [
116
+ {
117
+ "speaker": "Jordan Bardella",
118
+ "text": "Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux."
119
+ },
120
+ {
121
+ "speaker": "Jordan Bardella",
122
+ "text": "Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux."
123
+ }
124
+ ]
125
  },
126
+ {
127
+ "abstractive": {
128
+ "text": "Jordan Bardella explique que pour obliger les pays d'origine à récupérer les sans papiers, il supprimera l'aide au développement et les transferts de fonds entre les pays."
 
 
 
 
 
129
  },
130
+ "extractive": [
131
+ {
132
+ "speaker": "P1",
133
+ "text": "Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ?"
134
+ },
135
+ {
136
+ "speaker": "Jordan Bardella",
137
+ "text": "Eh bien, on négocie des accords avec les pays."
138
+ },
139
+ {
140
+ "speaker": "Jordan Bardella",
141
+ "text": "Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés."
142
+ },
143
+ {
144
+ "speaker": "Jordan Bardella",
145
+ "text": "Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés."
146
+ }
147
+ ]
 
 
 
 
148
  },
149
+ {
150
+ "abstractive": {
151
+ "text": "Gérald Darmanin explique qu'il ne peut pas renvoyer des gens dans leur pays d'origine s'ils sont en danger, comme des Afghans homosexuels."
 
152
  },
153
+ "extractive": [
154
+ {
155
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
156
+ "text": "D'abord, il y a des iraniens, des afghans, des syriens, euh, des soudanais, qui sont, euh, euh, évidemment, euh, euh, dans ce cas-là, on expulse pas, aujourd'hui, effectivement, des afghans vers le régime des talibans."
157
+ },
158
+ {
159
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
160
+ "text": "Est ce que l’afghan homosexuel il retourne chez les talibans ?"
161
+ }
162
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
163
  },
164
+ {
165
+ "abstractive": {
166
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il faut qu'ils répondent au droit d'asile, et souhaite mettre en place les demandes d'asiles dans les pays d'origine, avec la construction de camps pour les réfugiés aux confins des pays de départs."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
167
  },
168
+ "extractive": [
169
+ {
170
+ "speaker": "Jordan Bardella",
171
+ "text": "Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile."
172
+ },
173
+ {
174
+ "speaker": "Jordan Bardella",
175
+ "text": "En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable."
176
+ },
177
+ {
178
+ "speaker": "Jordan Bardella",
179
+ "text": "Nous allons mettre en place des, euh, camps, pour les réfugiés, pour les migrants, de protection, des camps humanitaires, euh, aux confins des pays de départ, et aux confins des pays sûrs."
180
+ }
181
+ ]
182
+ }
183
+ ],
184
+ "Community_2": [
185
+ {
186
+ "abstractive": {
187
+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des peines planchers et des OQTFs."
188
  },
189
+ "extractive": [
190
+ {
191
+ "speaker": "P1",
192
+ "text": "Les peines plancher, les peines minimales, pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre si marine Le pen est élue, comment ça marche ?"
193
+ }
194
+ ]
 
 
 
195
  },
196
+ {
197
+ "abstractive": {
198
+ "text": "Jordan Bardella débute en expliquant qu'il faut mettre en place des peines planchers, afin d'avoir des peines maximales et minimales."
 
 
 
 
 
199
  },
200
+ "extractive": [
201
+ {
202
+ "speaker": "Jordan Bardella",
203
+ "text": "Pour bien comprendre, il y a aujourd'hui des peines maximales, la peine plancher, c'est-à-dire de qualifier combien d'années de prison vaudra une agression d'un policier."
204
+ },
205
+ {
206
+ "speaker": "Jordan Bardella",
207
+ "text": "Il y a des peines maximales, donc il faut qu'il y ait des peines minimales."
208
+ }
209
+ ]
210
  },
211
+ {
212
+ "abstractive": {
213
+ "text": "Les peines planchers n'empêcheront pas l'individualisation de la peine."
 
214
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215
+ "extractive": [
216
+ {
217
+ "speaker": "Jordan Bardella",
218
+ "text": "Encore une fois, ça ne contraint pas l'individualisation de la peine."
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+ }
220
+ ]
 
 
 
221
  },
222
+ {
223
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224
+ "text": "Il propose d'augmenter le nombre de magistrats, de places de prisons, ainsi que l'expulsion des délinquants et des criminels étrangers."
 
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226
+ "extractive": [
227
+ {
228
+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "On compte à la fois augmenter leur nombre, le nombre des magistrats, leur faciliter le travail, créer, des places de prison, expulser les délinquants et criminels étrangers, parce que, là aussi, je veux dire, là aussi, c'est la fête."
230
+ }
231
+ ]
 
 
 
232
  },
233
+ {
234
+ "abstractive": {
235
+ "text": "Il continue en accusant Gérald Darmanin, qui n'a réussi à faire exécuter que dix pour cent des OQTF."
 
 
 
 
 
236
  },
237
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238
+ {
239
+ "speaker": "Jordan Bardella",
240
+ "text": "Monsieur Darmanin, vous êtes le ministre de l'intérieur, quatre-vingt-dix pour cent, quatre-vingt-dix pour cent des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées."
241
+ }
242
+ ]
243
+ },
244
+ {
245
+ "abstractive": {
246
+ "text": "Gérald Darmanin rappelle que le rassemblement national n'a jamais voté les créations des postes de policiers et de places de prisons, les accusant de vouloir faire la politique du pire."
247
  },
248
+ "extractive": [
249
+ {
250
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
251
+ "text": "Vous avez pas voté, la création des dix mille policiers, gendarmes, supplémentaires en cinq ans."
252
+ },
253
+ {
254
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
255
+ "text": "Vous n'avez pas voté la construction des places de prison proposées par le gouvernement, vous l'avez jamais voté."
256
+ },
257
+ {
258
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
259
+ "text": "Vous ne votez jamais une disposition qui va dans le bon sens, parce que, je crois que vous faites de la politique du pire."
260
+ }
261
+ ]
262
  },
263
+ {
264
+ "abstractive": {
265
+ "text": "Il déplore l'approche du rassemblement national qui expulse les personnes sans condamnation ; les gens doivent d'abord expurger leurs peines avant d'être expulsées."
 
266
  },
267
+ "extractive": [
268
+ {
269
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
270
+ "text": "La proposition du front national, c’est, on expulse la personne, nous ont dit qu'il faut qu'il soit condamné."
271
+ },
272
+ {
273
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
274
+ "text": "Si il doit faire de la prison, il la fait, et après on l'expulse."
275
+ },
276
+ {
277
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
278
+ "text": "Mais, d'abord, ils ont leur condamnation en france, parce que ça veut dire qu'un français qui commettrait un acte de délinquance avec le front national, serait condamné à la prison, et un étranger qui commet un acte de délinquance serait juste expulsé et ne ferait jamais sa peine."
279
+ }
280
+ ]
281
+ },
282
+ {
283
+ "abstractive": {
284
+ "text": "Pour Jordan Bardella, ce système est la double peine pour les Français, qui doivent subir les crimes des clandestins, et payer leur prise en charge en prison."
285
  },
286
+ "extractive": [
287
+ {
288
+ "speaker": "Jordan Bardella",
289
+ "text": "C’est la double peine."
290
+ },
291
+ {
292
+ "speaker": "Jordan Bardella",
293
+ "text": "Les français aujourd’hui ils subissent des clandestins, qui ont pas à être sur le territoire, qui commettent des méfaits, qui commettent quand même des crimes et délits, et en plus, ils doivent rester à notre charge sur le territoire français."
294
+ }
295
+ ]
296
+ },
297
+ {
298
+ "abstractive": {
299
+ "text": "Il accuse l'état d'être incapable de connaître les chiffres de l'immigration."
300
  },
301
+ "extractive": [
302
+ {
303
+ "speaker": "Jordan Bardella",
304
+ "text": "Donc l'etat est incapable de savoir combien nous avons des habitants sur notre sol tant l'immigration, non pas par l'opération du saint-esprit, mais par le bilan de monsieur darmanin, et monsieur macron, est complètement hors de contrôle."
305
+ },
306
+ {
307
+ "speaker": "Jordan Bardella",
308
+ "text": "Neuf cent mille clandestins, nous les renvoyons chez eux."
309
+ }
310
+ ]
311
  },
312
+ {
313
+ "abstractive": {
314
+ "text": "Il propose de renvoyer tous les clandestins et les fichés S en forçant les pays à accepter de reprendre leurs immigrés ; pour cela, il souhaite interdire les transferts d'argents de fonds privés avec les pays qui voudraient refuser de reprendre les clandestins, tout en supprimant leur aide au développement."
 
315
  },
316
+ "extractive": [
317
+ {
318
+ "speaker": "Jordan Bardella",
319
+ "text": "Il y a huit mille individus qui sont fichés S aujourd'hui, pour radicalisation, quatre mille cinq cents sont étrangers, nous les renvoyons chez eux."
320
+ },
321
+ {
322
+ "speaker": "P1",
323
+ "text": "Comment faites-vous pour les renvoyer dans leur pays d'origine ?"
324
+ },
325
+ {
326
+ "speaker": "Jordan Bardella",
327
+ "text": "Eh bien, on négocie des accords avec les pays."
328
+ },
329
+ {
330
+ "speaker": "Jordan Bardella",
331
+ "text": "Eh bien, figurez-vous que ces pays-là sont, généralement des pays à qui nous donnons beaucoup d'argent, pas seulement au titre de l'aide au développement, mais également au titre des transferts de fonds privés."
332
+ },
333
+ {
334
+ "speaker": "Jordan Bardella",
335
+ "text": "Donc, si les pays de départ, qui nous envoient leurs indésirables, ne veulent pas les reprendre, eh bien, nous brandiront la menace diplomatique, et nous menaceront de couper l'aide au développement, l'argent public que nous donnons à ces pays-là, où, évidemment, les transferts de fonds privés."
336
+ }
337
+ ]
338
  },
339
+ {
340
+ "abstractive": {
341
+ "text": "Pour Gérald Darmanin, il n'y a pas d'explosion de l'immigration, et entre vingt et trente pourcent des oqtfs sont réalisées."
 
342
  },
343
+ "extractive": [
344
+ {
345
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
346
+ "text": "Dans les années trente, il y avait six pour cent d'étrangers."
347
+ },
348
+ {
349
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
350
+ "text": "Aujourd'hui, il y en a sept virgule un pour cent."
351
+ },
352
+ {
353
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
354
+ "text": "Voilà, donc, y a pas, je veux dire, aux français, euh, quand bien même les étrangers seraient, par nature, mauvais, ce que je ne crois absolument pas."
355
+ },
356
+ {
357
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
358
+ "text": "Nous expulsons, nous faisons repartir, dans leur pays, entre vingt et trente pour cent des gens qui devraient repartir."
359
+ }
360
+ ]
361
+ },
362
+ {
363
+ "abstractive": {
364
+ "text": "Le processus peut être amélioré, mais il est mieux que le processus cruel de Marine Le Pen."
365
  },
366
+ "extractive": [
367
+ {
368
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
369
+ "text": "Ensuite, bien sûr, qu'on peut améliorer encore le procédé."
370
+ },
371
+ {
372
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
373
+ "text": "Et, même si c'est madame le pen qui est présidente de la république, elle ne pourra pas le faire, parce que personne n'aura la cruauté de renvoyer des afghans au régime des talibans."
374
+ }
375
+ ]
376
+ },
377
+ {
378
+ "abstractive": {
379
+ "text": "Jordan Bardella continue en expliquant qu'il ne conteste pas le droit d'asile, mais qu'il souhaite mettre en place des lieux de demandes d'asile en dehors de la France, pour empêcher les immigrants dont la demande a été rejetée de rester en France."
380
  },
381
+ "extractive": [
382
+ {
383
+ "speaker": "Jordan Bardella",
384
+ "text": "Mais, s'il répond au droit d'asile, il obtient l'asile."
385
+ },
386
+ {
387
+ "speaker": "Jordan Bardella",
388
+ "text": "Cinq cent mille demandes d'asile déposées sur le territoire national depuis deux mille dix-sept, seulement un tiers sont acceptées, les deux tiers sont déboutés, sauf que les deux tiers ne sont pas renvoyés dans leur pays d'origine, alors qu'il ne répondent pas à la conventions de genève, ni au droit d'asile."
389
+ },
390
+ {
391
+ "speaker": "Jordan Bardella",
392
+ "text": "Si vous répondez aux critères de l'asile, vous êtes pris en charge."
393
+ },
394
+ {
395
+ "speaker": "Jordan Bardella",
396
+ "text": "En revanche, ce que je souhaite faire, c'est faire en sorte que comme l'a fait le danemark, gouvernement socialiste, que le droit d'asile soit traité depuis les ambassades et les consulats des pays de départ, parce que, euh, faire venir tout le monde pour faire faire les demandes, sur le territoire français, auprès de la nation française, c'est une pompe aspirante considérable"
397
+ }
398
+ ]
399
+ }
400
+ ]
401
+ }
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  "Transcript": "M. DUHAMEL : M. Chirac, en ce qui concerne les salaires, qu'est-il possible de faire et compatible avec votre système, en matière de salaires et de pensions ? Parce que salaires, pensions, retraites en substance, bien sûr. M. CHIRAC : En ce qui concerne les salaires et contre l'avis d'un certain nombre des conseillers éminents de M. Jospin, comme M. Minc, M. Delors aussi d'ailleurs si j'en crois ses dernières déclarations. M. JOSPIN : M. Minc a été plus longtemps conseiller de M. Balladur qui est plus proche de vous, encore qu'on ne sait pas très bien ! Il a annoncé qu'il votait pour moi. II est libre comme citoyen. M. CHIRAC : Oh, certes ! M. JOSPIN : Mais il n'est pas du tout mon conseiller. M. CHIRAC : Je vous le laisse. M. DUHAMEL : En ce qui concerne les salaires, les pensions et les retraites ? M. CHIRAC : En ce qui concerne les salaires, d'abord il y a nécessité de les augmenter dans le principe. J'ai expliqué tout à l'heure le phénomène qui, sous les deux septennats socialistes, il faut bien le dire, avait réduit la part des salaires dans la richesse nationale et tout ce que cela avait provoqué comme perturbation. II faut donc les augmenter. Il y a deux raisons de le faire : La première, naturellement, c'est la croissance. II est normal que la croissance aille, pour une part, aux entreprises, notamment pour l'investissement, pour une part, aux salaires, pour une part, aux retraites. La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. Mais ce transfert que je propose et qui va diminuer les charges patronales de façon plus large que ce que vous proposez, vous, doit être évidemment compensé, je l'ai toujours dit, pour une part, par une augmentation du salaire. II y a donc deux raisons techniques d'augmentation des salaires. Voilà pourquoi je suis favorable à cette augmentation. M. JOSPIN : Puis-je vous demander quels impôts ? Parce qu'on n'a entendu jusqu'ici que vos lieutenants. Quels impôts en définitive augmentez-vous ? Parce que, dans un premier temps, vous avez dit que vous vouliez diminuer le salaire indirect, ce qui comporte les charges sociales, celles-ci servant au financement de la protection sociale, et vous avez dit, pendant un temps, que ce financement de la protection sociale ne posait pas de problème, qu'il n'y avait pas besoin de maîtriser les dépenses de santé, qu'il n'y avait pas besoin de ressources supplémentaires. Et puis vous avez bougé, semble-t-il, dans le cours de la campagne et vous avez laissé évoquer deux hypothèses différentes en ce qui concerne l'augmentation d'impôts, parlant soit de CSG, soit de TVA. A quel choix vous arrêtez-vous ? M. CHIRAC : Je crois que vous m'avez mal entendu ou mal compris. M. JOSPIN : C'est possible parce que nous étions tous les deux sur le terrain. M. CHIRAC : Voilà. M. JOSPIN : Et nous ne nous entendions pas toujours au moment où nous parlions. Alors, précisez simplement les choses. M. CHIRAC : Nous avons d'abord un problème qui est celui de l'endettement. II faut le régler parce que cela nous coûte très cher chaque année. Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement. Deuxièmement, il y a tout ce qui touche les déficits actuels et qui doit être résorbé, les déficits budgétaires qui doivent être résorbés. Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. M. JOSPIN : Très important, effectivement. M. CHIRAC : 120 milliards environ. M. JOSPIN : Creusé par le Gouvernement actuel. Creusé à un rythme beaucoup plus rapide que celui que nous avions fait sur 5 ans. C'est tout ce que je veux dire. Mais nous avions connu aussi des problèmes d'équilibre mais pas avec cette ampleur. M. DUHAMEL : Si vous êtes d'accord, l'un et l'autre, en ce qui concerne le financement de la protection sociale, on en reparlera dans le troisième thème, c'est-à-dire très vite maintenant compte tenu du temps de parole. M. CHIRAC : M. Jospin, lorsque vous avez quitté le Gouvernement en 1993, le déficit de la Sécurité sociale. M. JOSPIN : Je l'ai quitté en 92, personnellement. M. CHIRAC : Oui, mais enfin vous assumez, je suppose, jusqu'en 1993. Le déficit était de plus de 100 milliards. Mais enfin il est de 120 milliards. Bien. M. JOSPIN : 100 milliards de dettes ayant été transfér��s sur le Budget de l'Etat. M. CHIRAC : C'est vrai. Eh bien on sera obligés de faire la même chose. A mon avis, si on ne fait pas une reprise de dettes, on ne s'en sortira pas sur le plan de l'équilibre de la Sécurité sociale. M. JOSPIN : Cela ne va pas alléger la dette. M. CHIRAC : Faut-il, par ailleurs, qu'il y ait provisoirement création d'un impôt nouveau ? Je ne suis pas en mesure de le dire. Mais si tel devait être le cas, compte tenu des déséquilibres, puisque vous me posez la question : TVA ou CSG ? Je serais plutôt a priori favorable à la TVA, provisoire. M. DUHAMEL : M. Jospin, vous avez, là, pour le coup, un peu de temps de parole d'avance ou de retard, comme on veut. Nous aimerions bien que vous répondiez notamment aussi en ce qui concerne la fiscalité, bien sûr, mais également les salaires, les pensions, les retraites. Sujet auquel les Français qui nous écoutent sont certainement, eux aussi, très attentifs, et sur lequel il sera intéressant de vous entendre. M. JOSPIN : Effectivement, je n'ai pas l'intention de poursuivre le programme de privatisations conduit par M. Balladur et M. Chirac, comme d'ailleurs un programme avait été conduit entre 1986 et 1988. J'ai l'intention au contraire, je le dis très nettement devant tous ceux qui nous entendent, de préserver les Services publics français et je dirais même non seulement de les préserver à l'échelle nationale mais de les préserver contre certaines offensives de la Communauté Économique et Européenne ou de l'Union européenne. II y a une conception du Service public à la française que nous avons héritée finalement de l'après-guerre et d'une certaine conception de l'après-guerre où il y avait le Général de Gaulle, c'est vrai, mais aussi autour de lui les Partis de Gauche et, personnellement, j'y suis profondément attaché. Pour les Français, cela signifie \"égalité des chances\" devant la maladie, devant le loisir, devant la santé, devant le sport, devant la culture, devant l'éducation. Et, pour la France, cela signifie \"prise en compte de l'intérêt général à côté des intérêts particuliers\". Je le dis très clairement et, sur ce point, il y a, je l'avais dit au début de ce débat, des conceptions, des philosophies qui sont différentes. Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. Je veillerai aussi à ce qu'ils soient présents ou même parfois qu'on les réimplante dans un certain nombre de zones rurales. Donc, ma conception est différente. M. CHIRAC : Permettez, M. Jospin, juste un mot pour vous dire que je partage entièrement votre sentiment. Nous n'avons pas sur ce point une conception différente. Je n'ai jamais imaginé qu'on allait privatiser la Poste, je suis aussi pour la préservation des Services publics, notamment vis-à-vis de quelques. M. JOSPIN : Vous êtes tout de même pour la privatisation de l'Aérospatiale. M. CHIRAC : Cela n'a rien à voir avec un Service public. M. JOSPIN : Enfin, c'est une entreprise publique. M. CHIRAC : Mais cela n'a rien à voir. M. JOSPIN : Précisons-le, c'est une entreprise publique. Alors, je dis \"Service public et entreprises publiques\". M. CHIRAC : Le Service public est quelque chose que nous devrons préserver et préserver notamment vis-à-vis de Bruxelles, compte tenu de ce qui a été lancé en particulier par M. Delors. M. JOSPIN : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. Quand on voit Air Inter et qu'on parle de la concurrence avec un certain nombre d'entreprises britanniques, par exemple, qui veulent avoir les lignes les plus juteuses d'Air Inter mais qui n'ont pas à assumer la desserte d'un certain nombre de villes moyennes que vous pouvez connaître comme moi et sur lesquelles la rentabilité n'est pas la même, c'est une Entreprise publique de transport concurrentiel, effectivement immergée dans une réalité concurrentielle mais qui, en même temps, a une vocation de Service public.Service public, entreprises publiques, tout cela ne se distingue pas à ce point. Je n'irai pas dans ce sens, je le marque très clairement. Vous m'interrogiez sur ? M. DUHAMEL : Les salaires. Cela a l'air d'être une obsession mais cela concerne énormément de gens. On voudrait vous entendre sur les salaires, les retraites et les pensions. II faudrait que vous répondiez précisément là-dessus si vous en êtes d'accord et puis, ensuite, nous passerons au troisième thème. M. JOSPIN : J'en suis naturellement d'accord et d'autant qu'il me semble avoir été un des premiers, je dis le premier mais nous sommes un peu en compétition, Jacques Chirac et moi-même, sur ce point, le thème des salaires dans la campagne électorale. Encore que j'ai vu que, au fur et à mesure que la campagne avançait, je me souviens d'un petit article de M. Juppé, vous êtes devenu beaucoup plus prudent sur cette question et vous n'êtes apparemment, dans ce deuxième tour, pas tout à fait en cohérence avec votre position du premier. Moi, je reste favorable à une augmentation maîtrisée des salaires parce que je pense qu'il faut effectivement redonner une part plus grande aux salaires dans la répartition du revenu national. Je pense qu'il ne faut pas le faire par un tour de passe-passe qui est celui, à mon sens, qu'opère M. Chirac lorsqu'il dit : \"Je suis prêt à ce qu'on augmente le salaire direct, sous toutes réserves d'ailleurs, mais il faudra que le salaire indirect diminue\" parce que l'alternative, ensuite, est simple Ou bien le salaire indirect diminue sans que l'on n'y change rien et cela veut dire que ce sont les charges sociales qui financent la Sécurité sociale qui diminuent, et c'est un élément de précarité de plus pour la Sécurité sociale. Or, je crains, par dessus tout, le risque de l'entrée des systèmes d'assurances privées dans la Sécurité sociale si on dit : \"Cela coûte trop cher\". Ou bien l'autre terme de l'alternative, c'est de dire : \"Pour compenser, c'est le recours à l'impôt\", c'est ce que vient de dire M. Chirac tout à l'heure en disant : \"Pour le moment, ce n'est pas sûr encore mais ce serait plutôt la TVA\". Si c'est la TVA, cela veut dire que ce qu'on a fait semblant de donner aux salariés d'un côté, on le reprend de l'autre, et par la formule la plus injuste possible puisque c'est un impôt sur la consommation qui ne distingue pas les fortunes ou les revenus et que tout le monde paie de la même manière. Ma conception est différente de ce point de vue. Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. Sauf si les choses ont avancé. Je suis aussi pour que l'Etat-patron joue son rôle. Mais tout cela de façon maîtrisée, de façon à ce qu'on ne remette pas en cause naturellement l'inflation. De toute façon, on constate qu'il y a actuellement la multiplication d'un certain nombre de conflits, souvent sur les salaires, parfois par crainte des privatisations des Services publics ou sur la durée du travail. Il appartient aux responsables politiques, en tout cas au Président de la République, par hypothèse, garant de la cohésion nationale, de fixer un cadre. C'est ce que je propose par cette démarche. En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. J'ai proposé que, dans le cadre du quinquennat, les taux de pensions de réversion passent de 54 % à 60 %. J'ai proposé également que les hommes ou les femmes, souvent les hommes, qui ont travaillé dès 15 ans, qui ont déjà cotisé pour plus de 40 ans d'annuités, puissent partir à taux plein, lorsqu'ils sont chômeurs ou en situation de FNE, avant l'âge de la retraite à 60 ans. Voilà un certain nombre d'indications. M. DUHAMEL : M. Chirac et M. Jospin, vous avez non seulement épuisé mais même légèrement dépassé votre temps de parole sur ce second thème. M. CHIRAC : Un mot, M. Duhamel, sur les retraites, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïtés M. DUHAMEL : Un mot chacun. M. CHIRAC : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. Jamais, je ne l'ai mise en cause, aussi bien pour le régime de base que pour le régime complémentaire. En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. Je suis également pour ramener au 1er juillet prochain l'examen de ce que l'on doit faire en termes de croissance au profit des retraités. J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. Qu'il fallait pour les pensions de réversion, je suis de votre avis, les porter le plus vite possible à 60 %, sans oublier celles des marins-pêcheurs, des veuves de marins-pêcheurs, qui ont un retard particulier qu'il faut prendre en compte. Qu'il allait bien falloir régler le problème des retraites des paysans, des commerçants et des artisans. Qu'il fallait bien créer l'allocation de grande dépendance. M. JOSPIN : . Le Gouvernement Bérégovoy l'avait proposée, vous le savez, et cette idée a été tuée. enfin, le mot est trop fort. a été abandonnée par le Gouvernement Balladur qui est le Gouvernement que vous souteniez. M. CHIRAC : Je le déplore et je dis qu'elle est indispensable. M. JOSPIN : Je le déplore doublement. M. CHIRAC : Oui, mais comme vous n'en parliez pas, je voulais être bien sûr que vous étiez d'accord pour la faire. M. DUHAMEL : Terminez, M. Chirac. M. JOSPIN : C'est dans mon programme et dans mes propositions depuis le départ. M. CHIRAC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. M. JOSPIN : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition. M. CHIRAC : Non. M. JOSPIN : Je le pense profondément. Je le marque comme une différence. M. CHIRAC : Très bien. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur plan pour le salaire des français. Jacques Chirac débute en expliquant qu'il souhaite augmenter les salaires, dont la part a baissée dans la richesse nationale lors des deux derniers septennats. Pour augmenter les salaires, il souhaite transférer à l'état des dépenses sociales de solidarité, pour diminuer les charges patronales, qui seront compensées par l'augmentation des salaires. Lionel Jospin lui demande quels impôts Jacques Chirac augmentera pour compenser la baisse des charges. Jacques Chirac répond en exposant trois problèmes, l'endettement, qu'il souhaite résorber avec la privatisation d'entreprises, les déficits budgétaires, qu'il souhaite résorber en établissant un budget de dépense égal aux recettes de l'années précédente, et les dépenses sociales. Il explique ensuite qu'il augmenterait la TVA. Lionel Jospin répond en expliquant qu'il ne souhaite pas poursuivre le programme de privatisation, en expliquant qu'il souhaite préserver les services publics et entreprises française. Il continue en expliquant qu'il souhaite une augmentationo maitrisée des salaires, afin d'augmenter leur part dans la répartition du revenu national. Il attaque ensuite la proposition de Jacques Chirac qui souhaite augmenter les salaires de manières directes, ce qui diminuerait les charges sociales, un élément de précarité pour la sécurité sociale, ou en augmentant les impôts. Il explique aussi qu'il souhaite passer les taux de pension de réversion de cinquante quatre a soixante pour cent, ainsi que laisser les personnes avec quarante annuitées partir à taux plein avant l'âge de soixante an. Jacques Chirac explique qu'il est pour la retraite par répartition, mais qu'il souhaite ouvrir un régime sur-complémentaire. Il souhaite aussi augmenter le minimum vieillesse, et passer les pensions de réversion à soixante pour cent. Il continue en expliquant qu'il souhaite mettre en place une allocation de grande dépendance pour les paysans, les commerçants et les artisans. Il finit en expliquant qu'il souhaite que les associations de retraités soient représentées aux comité économiques et sociales des régions.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Lionel Jospin et Jacques Chirac parlent des salaires, des pensions de retraites et des 37 heures. Jacques Chirac débute en expliquant que les 37 heures ne feront pas gagner de productivité et coûteront trop cher, surtout couplé avec l'augmentation des impôts sur les sociétés et les taxes écologiques. Il nuance cependant en expliquant que les domaines à haut gains de productivité pourraient bénéficier des 37 heures, mais que pour les autres domaines, cela dissuaderait des embauches. Pour les salaires, Jacques Chirac souhaite les augmenter pour améliorer la croissance, ainsi que pour le transfert à l'état créé par les impositions sur l'augmentations. Jacques Chirac souhaite désendetter la france à l'aide de privatisations, ainsi que sur des économies faites à l'aide de prévisions sur le budget des dépenses. Il souhaite aussi augmenter la TVA provisoirement pour boucher le trou de la sécurité sociale. Lionel Jospin s'oppose aux privatisations, souhaitant préserver les services publics français. Il souhaite une augmentation des salaires maîtrisée pour augmenter la part du salaire dans la répartition du revenu national. Lionel Jospin s'oppose à l'augmentation de la TVA qui est un impôt injuste, car il taxe les français indépendemment de leurs revenus. Pour l'augmentation des salaires, il propose aussi des négociations et une conférence nationale salariale. Pour les retraites, il souhaite augmenter les taux de pensions de réversion de 54 à 60%, ainsi que la retraite anticipée pour les hommes et les femmes qui ont commencé à travailler à 15 ans, et qui ont cotisé plus de 40 annuités. Jacques Chirac explique qu'il souhaite coupler la retraite par répartition avec un régime complémentaire géré avec les partenaires sociaux. Jacques Chirac souhaite aussi augmenter le minimum vieillesse, augmenter les pensions à 60%, travailler sur les retraites des paysans, commerçants et articans, et aussi, créer l'allocation de grande dépendance. Lionel Jospin s'oppose au système des fonds de pensions qui introduit un système d'assurances privées dans le système de répartition.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, JOSPIN et CHIRAC discutent de la question des salaires et des pensions. CHIRAC souhaite globalement augmenter les salaires, d’une en répartissant la croissance économique, d’autre part en diminuant les charges sociales. Pour financer cela, CHIRAC entend réduire la dette, dont la charge pèse beaucoup sur le budget de l’état. CHIRAC veut donc privatiser les entreprises publiques et diminuer les dépenses de l’état ainsi que celles de la sécurité sociale. Le temps de résorber la dette, CHIRAC admet qu’il faudra peut-être augmenter la TVA. JOSPIN souhaite lui ne pas poursuivre la vague de privatisation. Il désire également protéger les services publics y compris dans les zones isolées. CHIRAC est d’accord avec ce dernier point. Pour JOSPIN cependant, le service public concerne aussi les entreprises à vocation publique, ce que conteste CHIRAC. JOSPIN explique ensuite que la proposition de son adversaire sur l’augmentation des salaires pourrait entraîner une augmentation des impôts et un risque de voir des assurances privées entrer dans la sécurité sociale. JOSPIN souhaite donc à la place une augmentation maîtrisée des salaires, discutée avec les partenaires sociaux. Il désire également revaloriser les petites pensions et permettre à ceux ayant travaillé très tôt de partir à la retraite plus tôt. CHIRAC est également d’accord pour revaloriser les pensions les plus faibles. Il rappelle qu’il a toujours défendu la retraite par répartition, mais JOSPIN pense que les propositions de CHIRAC ouvrent néanmoins la voie à la retraite par capitalisation.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Et peut-être pouvez-vous enchaîner sur la question de ce qu'il est possible de faire en matière de salaires et de pensions compatibles avec votre démarche ? JC : D'abord, lorsque je vous disais : \"quand on passe de 39 à 37 heures\" et que je disais \"qu'il y avait dans les entreprises des marges de productivité inemployées\", je ne parlais pas des gains de productivité. JC : Pour l'ensemble, pour presque toutes les entreprises, cette démarche ne produira pas en réalité d'emplois mais en revanche elle coûtera cher. JC : Car quand vous ajoutez à cela, les impôts, vous voulez créer l'augmentation de l'impôt sur les sociétés, les taxes écologiques, cela a pour résultat, une fois encore, de tirer tout vers le bas. JC : Deuxièmement, vous parlez de l'Allemagne et de la sidérurgie, je connais très bien ce problème, mais ce n'est pas du tout transposable. JC : Ce n'est pas transposable parce qu'il s'agit, d'une part, d'un secteur en déclin et, d'autre part, d'un secteur à hauts gains de productivité. JC : En revanche, vous allez pour des gens, c'est-à-dire en gros 40 % des salariés, je dirais le personnel d'encadrement au sens le plus large et le plus modeste du terme, celui qui est à 14000,15000 francs, Madame Aubry avait dit : 14000 francs bruts, c'est-à-dire 11500 francs nets, c'est-à-dire, 40 % des travailleurs français, créer une charge supplémentaire et donc une dissuasion pour les embauches. P2 : En ce qui concerne les salaires, les pensions et les retraites ? JC : Il y a deux raisons de le faire : La première, naturellement, c'est la croissance. JC : La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. JC : Nous avons d'abord un problème qui est celui de l'endettement. JC : Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement. JC : Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. JC : Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. JC : Je serais plutôt a priori favorable à l'augmentation de la TVA, provisoire. LJ : J'ai l'intention au contraire, je le dis très nettement devant tous ceux qui nous entendent, de préserver les Services publics français et je dirais même non seulement de les préserver à l'échelle nationale mais de les préserver contre certaines offensives de la Communauté Économique et Européenne ou de l'Union européenne. LJ : Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. LJ : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. LJ : Moi, je reste favorable à une augmentation maîtrisée des salaires parce que je pense qu'il faut effectivement redonner une part plus grande aux salaires dans la répartition du revenu national. LJ : Si c'est la TVA, cela veut dire que ce qu'on a fait semblant de donner aux salariés d'un côté, on le reprend de l'autre, et par la formule la plus injuste possible puisque c'est un impôt sur la consommation qui ne distingue pas les fortunes ou les revenus et que tout le monde paie de la même manière. LJ : Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. LJ : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. LJ : En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. LJ : J'ai proposé que, dans le cadre du quinquennat, les taux de pensions de réversion passent de 54 % à 60 %. LJ : J'ai proposé également que les hommes ou les femmes, souvent les hommes, qui ont travaillé dès 15 ans, qui ont déjà cotisé pour plus de 40 ans d'annuités, puissent partir à taux plein, lorsqu'ils sont chômeurs ou en situation de FNE, avant l'âge de la retraite à 60 ans. JC : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. JC : En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. JC : Je suis également pour ramener au 1er juillet prochain l'examen de ce que l'on doit faire en termes de croissance au profit des retraités. JC : J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. JC : Qu'il fallait pour les pensions de réversion, je suis de votre avis, les porter le plus vite possible à 60 %, sans oublier celles des marins-pêcheurs, des veuves de marins-pêcheurs, qui ont un retard particulier qu'il faut prendre en compte. JC : Qu'il allait bien falloir régler le problème des retraites des paysans, des commerçants et des artisans. JC : Qu'il fallait bien créer l'allocation de grande dépendance. JC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. LJ : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition.",
8
  "Extractive_2": "CHIRAC : En ce qui concerne les salaires, d'abord il y a nécessité de les augmenter dans le principe. CHIRAC : II est normal que la croissance aille, pour une part, aux entreprises, notamment pour l'investissement, pour une part, aux salaires, pour une part, aux retraites. CHIRAC : La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. CHIRAC : Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement CHIRAC : Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. CHIRAC : Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. CHIRAC : A mon avis, si on ne fait pas une reprise de dettes, on ne s'en sortira pas sur le plan de l'équilibre de la Sécurité sociale. CHIRAC : Faut-il, par ailleurs, qu'il y ait provisoirement création d'un impôt nouveau ? CHIRAC : Je serais plutôt a priori favorable à la TVA, provisoire. JOSPIN : Effectivement, je n'ai pas l'intention de poursuivre le programme de privatisations conduit par M. Balladur et M. Chirac, comme d'ailleurs un programme avait été conduit entre 1986 et 1988. JOSPIN : Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. CHIRAC : Permettez, M. Jospin, juste un mot pour vous dire que je partage entièrement votre sentiment. JOSPIN : Vous êtes tout de même pour la privatisation de l'Aérospatiale. JOSPIN : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. JOSPIN : Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. JOSPIN : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. JOSPIN : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. JOSPIN : En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. JOSPIN : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. JOSPIN : En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. JOSPIN : J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. M. CHIRAC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. M. JOSPIN : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition.",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Jacques Chirac débute en expliquant qu'il souhaite augmenter les salaires, dont la part a baissée dans la richesse nationale lors des deux derniers septennats."
13
- },
14
- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P2",
17
- "text": "Et peut-être pouvez-vous enchaîner sur la question de ce qu'il est possible de faire en matière de salaires et de pensions compatibles avec votre démarche ?"
18
- }
19
- ]
20
- },
21
- {
22
- "abstractive": {
23
- "text": "Pour augmenter les salaires, il souhaite transférer à l'état des dépenses sociales de solidarité, pour diminuer les charges patronales, qui seront compensées par l'augmentation des salaires."
24
- },
25
- "extractive": [
26
- {
27
- "speaker": "JC",
28
- "text": "D'abord, lorsque je vous disais : \"quand on passe de 39 à 37 heures\" et que je disais \"qu'il y avait dans les entreprises des marges de productivité inemployées\", je ne parlais pas des gains de productivité."
29
  },
30
- {
31
- "speaker": "JC",
32
- "text": "Pour l'ensemble, pour presque toutes les entreprises, cette démarche ne produira pas en réalité d'emplois mais en revanche elle coûtera cher."
33
- }
34
- ]
35
- },
36
- {
37
- "abstractive": {
38
- "text": "Jacques Chirac répond en exposant trois problèmes, l'endettement, qu'il souhaite résorber avec la privatisation d'entreprises, les déficits budgétaires, qu'il souhaite résorber en établissant un budget de dépense égal aux recettes de l'années précédente, et les dépenses sociales."
39
  },
40
- "extractive": [
41
- {
42
- "speaker": "JC",
43
- "text": "Car quand vous ajoutez à cela, les impôts, vous voulez créer l'augmentation de l'impôt sur les sociétés, les taxes écologiques, cela a pour résultat, une fois encore, de tirer tout vers le bas."
44
- },
45
- {
46
- "speaker": "JC",
47
- "text": "Deuxièmement, vous parlez de l'Allemagne et de la sidérurgie, je connais très bien ce problème, mais ce n'est pas du tout transposable."
48
  },
49
- {
50
- "speaker": "JC",
51
- "text": "Ce n'est pas transposable parce qu'il s'agit, d'une part, d'un secteur en déclin et, d'autre part, d'un secteur à hauts gains de productivité."
52
- },
53
- {
54
- "speaker": "JC",
55
- "text": "En revanche, vous allez pour des gens, c'est-à-dire en gros 40 % des salariés, je dirais le personnel d'encadrement au sens le plus large et le plus modeste du terme, celui qui est à 14000,15000 francs, Madame Aubry avait dit : 14000 francs bruts, c'est-à-dire 11500 francs nets, c'est-à-dire, 40 % des travailleurs français, créer une charge supplémentaire et donc une dissuasion pour les embauches."
56
- }
57
- ]
58
- },
59
- {
60
- "abstractive": {
61
- "text": "Il explique ensuite qu'il augmenterait la TVA."
62
  },
63
- "extractive": [
64
- {
65
- "speaker": "P2",
66
- "text": "En ce qui concerne les salaires, les pensions et les retraites ?"
67
  },
68
- {
69
- "speaker": "JC",
70
- "text": "Il y a deux raisons de le faire : La première, naturellement, c'est la croissance."
71
- }
72
- ]
73
- },
74
- {
75
- "abstractive": {
76
- "text": "Lionel Jospin répond en expliquant qu'il ne souhaite pas poursuivre le programme de privatisation, en expliquant qu'il souhaite préserver les services publics et entreprises française."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
77
  },
78
- "extractive": [
79
- {
80
- "speaker": "JC",
81
- "text": "La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité."
82
- },
83
- {
84
- "speaker": "JC",
85
- "text": "Nous avons d'abord un problème qui est celui de l'endettement."
86
  },
87
- {
88
- "speaker": "JC",
89
- "text": "Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits."
90
- }
91
- ]
92
- },
93
- {
94
- "abstractive": {
95
- "text": "Il continue en expliquant qu'il souhaite une augmentation maitrisée des salaires, afin d'augmenter leur part dans la répartition du revenu national."
 
96
  },
97
- "extractive": [
98
- {
99
- "speaker": "JC",
100
- "text": "Je serais plutôt a priori favorable à l'augmentation de la TVA, provisoire."
101
  },
102
- {
103
- "speaker": "LJ",
104
- "text": "J'ai l'intention au contraire, je le dis très nettement devant tous ceux qui nous entendent, de préserver les Services publics français et je dirais même non seulement de les préserver à l'échelle nationale mais de les préserver contre certaines offensives de la Communauté Économique et Européenne ou de l'Union européenne."
105
- }
106
- ]
107
- },
108
- {
109
- "abstractive": {
110
- "text": "Il explique aussi qu'il souhaite passer les taux de pension de réversion de cinquante quatre a soixante pour cent, ainsi que laisser les personnes avec quarante annuitées partir à taux plein avant l'âge de soixante an."
 
 
 
 
 
111
  },
112
- "extractive": [
113
- {
114
- "speaker": "LJ",
115
- "text": "Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public."
116
  },
117
- {
118
- "speaker": "LJ",
119
- "text": "Moi, je reste favorable à une augmentation maîtrisée des salaires parce que je pense qu'il faut effectivement redonner une part plus grande aux salaires dans la répartition du revenu national."
120
- },
121
- {
122
- "speaker": "LJ",
123
- "text": "Si c'est la TVA, cela veut dire que ce qu'on a fait semblant de donner aux salariés d'un côté, on le reprend de l'autre, et par la formule la plus injuste possible puisque c'est un impôt sur la consommation qui ne distingue pas les fortunes ou les revenus et que tout le monde paie de la même manière."
124
- },
125
- {
126
- "speaker": "LJ",
127
- "text": "Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires."
128
- }
129
- ]
130
- },
131
- {
132
- "abstractive": {
133
- "text": "Jacques Chirac explique qu'il est pour la retraite par répartition, mais qu'il souhaite ouvrir un régime sur-complémentaire."
134
- },
135
- "extractive": [
136
- {
137
- "speaker": "LJ",
138
- "text": "J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question."
139
- }
140
- ]
141
- },
142
- {
143
- "abstractive": {
144
- "text": "Il souhaite aussi augmenter le minimum vieillesse, et passer les pensions de réversion à soixante pour cent."
145
- },
146
- "extractive": [
147
- {
148
- "speaker": "LJ",
149
- "text": "En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites."
150
- }
151
- ]
152
- }
153
- ],
154
- "Community_2" : [
155
- {
156
- "abstractive": {
157
- "text": "CHIRAC souhaite globalement augmenter les salaires, d’une en répartissant la croissance économique, d’autre part en diminuant les charges sociales."
158
  },
159
- "extractive": [
160
- {
161
- "speaker": "CHIRAC",
162
- "text": "En ce qui concerne les salaires, d'abord il y a nécessité de les augmenter dans le principe."
163
  },
164
- {
165
- "speaker": "CHIRAC",
166
- "text": "II est normal que la croissance aille, pour une part, aux entreprises, notamment pour l'investissement, pour une part, aux salaires, pour une part, aux retraites."
167
- },
168
- {
169
- "speaker": "CHIRAC",
170
- "text": "La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité."
171
- }
172
- ]
173
- },
174
- {
175
- "abstractive": {
176
- "text": "CHIRAC veut donc privatiser les entreprises publiques et diminuer les dépenses de l’état ainsi que celles de la sécurité sociale."
177
- },
178
- "extractive": [
179
- {
180
- "speaker": "CHIRAC",
181
- "text": "Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement"
182
- }
183
- ]
184
- },
185
- {
186
- "abstractive": {
187
- "text": "Le temps de résorber la dette, CHIRAC admet qu’il faudra peut-être augmenter la TVA."
188
  },
189
- "extractive": [
190
- {
191
- "speaker": "CHIRAC",
192
- "text": "Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits."
193
  },
194
- {
195
- "speaker": "CHIRAC",
196
- "text": "Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale."
 
 
 
 
 
 
 
197
  },
198
- {
199
- "speaker": "CHIRAC",
200
- "text": "A mon avis, si on ne fait pas une reprise de dettes, on ne s'en sortira pas sur le plan de l'équilibre de la Sécurité sociale."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
201
  },
202
- {
203
- "speaker": "CHIRAC",
204
- "text": "Faut-il, par ailleurs, qu'il y ait provisoirement création d'un impôt nouveau ?"
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
205
  },
206
- {
207
- "speaker": "CHIRAC",
208
- "text": "Je serais plutôt a priori favorable à la TVA, provisoire."
209
- }
210
- ]
211
- },
212
- {
213
- "abstractive": {
214
- "text": "JOSPIN souhaite lui ne pas poursuivre la vague de privatisation."
215
  },
216
- "extractive": [
217
- {
218
- "speaker": "JOSPIN",
219
- "text": "Effectivement, je n'ai pas l'intention de poursuivre le programme de privatisations conduit par M. Balladur et M. Chirac, comme d'ailleurs un programme avait été conduit entre 1986 et 1988."
220
- }
221
- ]
222
- },
223
- {
224
- "abstractive": {
225
- "text": "Il désire également protéger les services publics y compris dans les zones isolées."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
226
  },
227
- "extractive": [
228
- {
229
- "speaker": "JOSPIN",
230
- "text": "Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez."
231
- }
232
- ]
233
- },
234
- {
235
- "abstractive": {
236
- "text": "CHIRAC est d’accord avec ce dernier point."
237
  },
238
- "extractive": [
239
- {
240
- "speaker": "CHIRAC",
241
- "text": "Permettez, M. Jospin, juste un mot pour vous dire que je partage entièrement votre sentiment."
242
- }
243
- ]
244
- },
245
- {
246
- "abstractive": {
247
- "text": "Pour JOSPIN cependant, le service public concerne aussi les entreprises à vocation publique, ce que conteste CHIRAC."
248
  },
249
- "extractive": [
250
- {
251
- "speaker": "JOSPIN",
252
- "text": "Vous êtes tout de même pour la privatisation de l'Aérospatiale."
253
  },
254
- {
255
- "speaker": "JOSPIN",
256
- "text": "Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public."
257
- }
258
- ]
259
- },
260
- {
261
- "abstractive": {
262
- "text": "JOSPIN souhaite donc à la place une augmentation maîtrisée des salaires, discutée avec les partenaires sociaux."
263
  },
264
- "extractive": [
265
- {
266
- "speaker": "JOSPIN",
267
- "text": "Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires."
268
  },
269
- {
270
- "speaker": "JOSPIN",
271
- "text": "J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question."
272
- }
273
- ]
274
- },
275
- {
276
- "abstractive": {
277
- "text": "JOSPIN explique ensuite que la proposition de son adversaire sur l’augmentation des salaires pourrait entraîner une augmentation des impôts et un risque de voir des assurances privées entrer dans la sécurité sociale."
 
278
  },
279
- "extractive": [
280
- {
281
- "speaker": "JOSPIN",
282
- "text": "J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question."
283
- }
284
- ]
285
- },
286
- {
287
- "abstractive": {
288
- "text": "Il désire également revaloriser les petites pensions et permettre à ceux ayant travaillé très tôt de partir à la retraite plus tôt."
 
 
 
 
289
  },
290
- "extractive": [
291
- {
292
- "speaker": "JOSPIN",
293
- "text": "En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites."
294
  },
295
- {
296
- "speaker": "JOSPIN",
297
- "text": "Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition."
 
 
 
 
 
 
 
298
  },
299
- {
300
- "speaker": "JOSPIN",
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  "Transcript": "M. DUHAMEL : M. Chirac, en ce qui concerne les salaires, qu'est-il possible de faire et compatible avec votre système, en matière de salaires et de pensions ? Parce que salaires, pensions, retraites en substance, bien sûr. M. CHIRAC : En ce qui concerne les salaires et contre l'avis d'un certain nombre des conseillers éminents de M. Jospin, comme M. Minc, M. Delors aussi d'ailleurs si j'en crois ses dernières déclarations. M. JOSPIN : M. Minc a été plus longtemps conseiller de M. Balladur qui est plus proche de vous, encore qu'on ne sait pas très bien ! Il a annoncé qu'il votait pour moi. II est libre comme citoyen. M. CHIRAC : Oh, certes ! M. JOSPIN : Mais il n'est pas du tout mon conseiller. M. CHIRAC : Je vous le laisse. M. DUHAMEL : En ce qui concerne les salaires, les pensions et les retraites ? M. CHIRAC : En ce qui concerne les salaires, d'abord il y a nécessité de les augmenter dans le principe. J'ai expliqué tout à l'heure le phénomène qui, sous les deux septennats socialistes, il faut bien le dire, avait réduit la part des salaires dans la richesse nationale et tout ce que cela avait provoqué comme perturbation. II faut donc les augmenter. Il y a deux raisons de le faire : La première, naturellement, c'est la croissance. II est normal que la croissance aille, pour une part, aux entreprises, notamment pour l'investissement, pour une part, aux salaires, pour une part, aux retraites. La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. Mais ce transfert que je propose et qui va diminuer les charges patronales de façon plus large que ce que vous proposez, vous, doit être évidemment compensé, je l'ai toujours dit, pour une part, par une augmentation du salaire. II y a donc deux raisons techniques d'augmentation des salaires. Voilà pourquoi je suis favorable à cette augmentation. M. JOSPIN : Puis-je vous demander quels impôts ? Parce qu'on n'a entendu jusqu'ici que vos lieutenants. Quels impôts en définitive augmentez-vous ? Parce que, dans un premier temps, vous avez dit que vous vouliez diminuer le salaire indirect, ce qui comporte les charges sociales, celles-ci servant au financement de la protection sociale, et vous avez dit, pendant un temps, que ce financement de la protection sociale ne posait pas de problème, qu'il n'y avait pas besoin de maîtriser les dépenses de santé, qu'il n'y avait pas besoin de ressources supplémentaires. Et puis vous avez bougé, semble-t-il, dans le cours de la campagne et vous avez laissé évoquer deux hypothèses différentes en ce qui concerne l'augmentation d'impôts, parlant soit de CSG, soit de TVA. A quel choix vous arrêtez-vous ? M. CHIRAC : Je crois que vous m'avez mal entendu ou mal compris. M. JOSPIN : C'est possible parce que nous étions tous les deux sur le terrain. M. CHIRAC : Voilà. M. JOSPIN : Et nous ne nous entendions pas toujours au moment où nous parlions. Alors, précisez simplement les choses. M. CHIRAC : Nous avons d'abord un problème qui est celui de l'endettement. II faut le régler parce que cela nous coûte très cher chaque année. Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement. Deuxièmement, il y a tout ce qui touche les déficits actuels et qui doit être résorbé, les déficits budgétaires qui doivent être résorbés. Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. M. JOSPIN : Très important, effectivement. M. CHIRAC : 120 milliards environ. M. JOSPIN : Creusé par le Gouvernement actuel. Creusé à un rythme beaucoup plus rapide que celui que nous avions fait sur 5 ans. C'est tout ce que je veux dire. Mais nous avions connu aussi des problèmes d'équilibre mais pas avec cette ampleur. M. DUHAMEL : Si vous êtes d'accord, l'un et l'autre, en ce qui concerne le financement de la protection sociale, on en reparlera dans le troisième thème, c'est-à-dire très vite maintenant compte tenu du temps de parole. M. CHIRAC : M. Jospin, lorsque vous avez quitté le Gouvernement en 1993, le déficit de la Sécurité sociale. M. JOSPIN : Je l'ai quitté en 92, personnellement. M. CHIRAC : Oui, mais enfin vous assumez, je suppose, jusqu'en 1993. Le déficit était de plus de 100 milliards. Mais enfin il est de 120 milliards. Bien. M. JOSPIN : 100 milliards de dettes ayant été transfér��s sur le Budget de l'Etat. M. CHIRAC : C'est vrai. Eh bien on sera obligés de faire la même chose. A mon avis, si on ne fait pas une reprise de dettes, on ne s'en sortira pas sur le plan de l'équilibre de la Sécurité sociale. M. JOSPIN : Cela ne va pas alléger la dette. M. CHIRAC : Faut-il, par ailleurs, qu'il y ait provisoirement création d'un impôt nouveau ? Je ne suis pas en mesure de le dire. Mais si tel devait être le cas, compte tenu des déséquilibres, puisque vous me posez la question : TVA ou CSG ? Je serais plutôt a priori favorable à la TVA, provisoire. M. DUHAMEL : M. Jospin, vous avez, là, pour le coup, un peu de temps de parole d'avance ou de retard, comme on veut. Nous aimerions bien que vous répondiez notamment aussi en ce qui concerne la fiscalité, bien sûr, mais également les salaires, les pensions, les retraites. Sujet auquel les Français qui nous écoutent sont certainement, eux aussi, très attentifs, et sur lequel il sera intéressant de vous entendre. M. JOSPIN : Effectivement, je n'ai pas l'intention de poursuivre le programme de privatisations conduit par M. Balladur et M. Chirac, comme d'ailleurs un programme avait été conduit entre 1986 et 1988. J'ai l'intention au contraire, je le dis très nettement devant tous ceux qui nous entendent, de préserver les Services publics français et je dirais même non seulement de les préserver à l'échelle nationale mais de les préserver contre certaines offensives de la Communauté Économique et Européenne ou de l'Union européenne. II y a une conception du Service public à la française que nous avons héritée finalement de l'après-guerre et d'une certaine conception de l'après-guerre où il y avait le Général de Gaulle, c'est vrai, mais aussi autour de lui les Partis de Gauche et, personnellement, j'y suis profondément attaché. Pour les Français, cela signifie \"égalité des chances\" devant la maladie, devant le loisir, devant la santé, devant le sport, devant la culture, devant l'éducation. Et, pour la France, cela signifie \"prise en compte de l'intérêt général à côté des intérêts particuliers\". Je le dis très clairement et, sur ce point, il y a, je l'avais dit au début de ce débat, des conceptions, des philosophies qui sont différentes. Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. Je veillerai aussi à ce qu'ils soient présents ou même parfois qu'on les réimplante dans un certain nombre de zones rurales. Donc, ma conception est différente. M. CHIRAC : Permettez, M. Jospin, juste un mot pour vous dire que je partage entièrement votre sentiment. Nous n'avons pas sur ce point une conception différente. Je n'ai jamais imaginé qu'on allait privatiser la Poste, je suis aussi pour la préservation des Services publics, notamment vis-à-vis de quelques. M. JOSPIN : Vous êtes tout de même pour la privatisation de l'Aérospatiale. M. CHIRAC : Cela n'a rien à voir avec un Service public. M. JOSPIN : Enfin, c'est une entreprise publique. M. CHIRAC : Mais cela n'a rien à voir. M. JOSPIN : Précisons-le, c'est une entreprise publique. Alors, je dis \"Service public et entreprises publiques\". M. CHIRAC : Le Service public est quelque chose que nous devrons préserver et préserver notamment vis-à-vis de Bruxelles, compte tenu de ce qui a été lancé en particulier par M. Delors. M. JOSPIN : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. Quand on voit Air Inter et qu'on parle de la concurrence avec un certain nombre d'entreprises britanniques, par exemple, qui veulent avoir les lignes les plus juteuses d'Air Inter mais qui n'ont pas à assumer la desserte d'un certain nombre de villes moyennes que vous pouvez connaître comme moi et sur lesquelles la rentabilité n'est pas la même, c'est une Entreprise publique de transport concurrentiel, effectivement immergée dans une réalité concurrentielle mais qui, en même temps, a une vocation de Service public.Service public, entreprises publiques, tout cela ne se distingue pas à ce point. Je n'irai pas dans ce sens, je le marque très clairement. Vous m'interrogiez sur ? M. DUHAMEL : Les salaires. Cela a l'air d'être une obsession mais cela concerne énormément de gens. On voudrait vous entendre sur les salaires, les retraites et les pensions. II faudrait que vous répondiez précisément là-dessus si vous en êtes d'accord et puis, ensuite, nous passerons au troisième thème. M. JOSPIN : J'en suis naturellement d'accord et d'autant qu'il me semble avoir été un des premiers, je dis le premier mais nous sommes un peu en compétition, Jacques Chirac et moi-même, sur ce point, le thème des salaires dans la campagne électorale. Encore que j'ai vu que, au fur et à mesure que la campagne avançait, je me souviens d'un petit article de M. Juppé, vous êtes devenu beaucoup plus prudent sur cette question et vous n'êtes apparemment, dans ce deuxième tour, pas tout à fait en cohérence avec votre position du premier. Moi, je reste favorable à une augmentation maîtrisée des salaires parce que je pense qu'il faut effectivement redonner une part plus grande aux salaires dans la répartition du revenu national. Je pense qu'il ne faut pas le faire par un tour de passe-passe qui est celui, à mon sens, qu'opère M. Chirac lorsqu'il dit : \"Je suis prêt à ce qu'on augmente le salaire direct, sous toutes réserves d'ailleurs, mais il faudra que le salaire indirect diminue\" parce que l'alternative, ensuite, est simple Ou bien le salaire indirect diminue sans que l'on n'y change rien et cela veut dire que ce sont les charges sociales qui financent la Sécurité sociale qui diminuent, et c'est un élément de précarité de plus pour la Sécurité sociale. Or, je crains, par dessus tout, le risque de l'entrée des systèmes d'assurances privées dans la Sécurité sociale si on dit : \"Cela coûte trop cher\". Ou bien l'autre terme de l'alternative, c'est de dire : \"Pour compenser, c'est le recours à l'impôt\", c'est ce que vient de dire M. Chirac tout à l'heure en disant : \"Pour le moment, ce n'est pas sûr encore mais ce serait plutôt la TVA\". Si c'est la TVA, cela veut dire que ce qu'on a fait semblant de donner aux salariés d'un côté, on le reprend de l'autre, et par la formule la plus injuste possible puisque c'est un impôt sur la consommation qui ne distingue pas les fortunes ou les revenus et que tout le monde paie de la même manière. Ma conception est différente de ce point de vue. Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. Sauf si les choses ont avancé. Je suis aussi pour que l'Etat-patron joue son rôle. Mais tout cela de façon maîtrisée, de façon à ce qu'on ne remette pas en cause naturellement l'inflation. De toute façon, on constate qu'il y a actuellement la multiplication d'un certain nombre de conflits, souvent sur les salaires, parfois par crainte des privatisations des Services publics ou sur la durée du travail. Il appartient aux responsables politiques, en tout cas au Président de la République, par hypothèse, garant de la cohésion nationale, de fixer un cadre. C'est ce que je propose par cette démarche. En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. J'ai proposé que, dans le cadre du quinquennat, les taux de pensions de réversion passent de 54 % à 60 %. J'ai proposé également que les hommes ou les femmes, souvent les hommes, qui ont travaillé dès 15 ans, qui ont déjà cotisé pour plus de 40 ans d'annuités, puissent partir à taux plein, lorsqu'ils sont chômeurs ou en situation de FNE, avant l'âge de la retraite à 60 ans. Voilà un certain nombre d'indications. M. DUHAMEL : M. Chirac et M. Jospin, vous avez non seulement épuisé mais même légèrement dépassé votre temps de parole sur ce second thème. M. CHIRAC : Un mot, M. Duhamel, sur les retraites, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïtés M. DUHAMEL : Un mot chacun. M. CHIRAC : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. Jamais, je ne l'ai mise en cause, aussi bien pour le régime de base que pour le régime complémentaire. En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. Je suis également pour ramener au 1er juillet prochain l'examen de ce que l'on doit faire en termes de croissance au profit des retraités. J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. Qu'il fallait pour les pensions de réversion, je suis de votre avis, les porter le plus vite possible à 60 %, sans oublier celles des marins-pêcheurs, des veuves de marins-pêcheurs, qui ont un retard particulier qu'il faut prendre en compte. Qu'il allait bien falloir régler le problème des retraites des paysans, des commerçants et des artisans. Qu'il fallait bien créer l'allocation de grande dépendance. M. JOSPIN : . Le Gouvernement Bérégovoy l'avait proposée, vous le savez, et cette idée a été tuée. enfin, le mot est trop fort. a été abandonnée par le Gouvernement Balladur qui est le Gouvernement que vous souteniez. M. CHIRAC : Je le déplore et je dis qu'elle est indispensable. M. JOSPIN : Je le déplore doublement. M. CHIRAC : Oui, mais comme vous n'en parliez pas, je voulais être bien sûr que vous étiez d'accord pour la faire. M. DUHAMEL : Terminez, M. Chirac. M. JOSPIN : C'est dans mon programme et dans mes propositions depuis le départ. M. CHIRAC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. M. JOSPIN : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition. M. CHIRAC : Non. M. JOSPIN : Je le pense profondément. Je le marque comme une différence. M. CHIRAC : Très bien. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur plan pour le salaire des Français. Jacques Chirac débute en expliquant qu'il souhaite augmenter les salaires, dont la part a baissée dans la richesse nationale lors des deux derniers septennats. Pour augmenter les salaires, il souhaite transférer à l'état des dépenses sociales de solidarité, pour diminuer les charges patronales, qui seront compensées par l'augmentation des salaires. Lionel Jospin lui demande quels impôts Jacques Chirac augmentera pour compenser la baisse des charges. Jacques Chirac répond en exposant trois problèmes, l'endettement, qu'il souhaite résorber avec la privatisation d'entreprises, les déficits budgétaires, qu'il souhaite résorber en établissant un budget de dépense égal aux recettes de l'année précédente, et les dépenses sociales. Il explique ensuite qu'il augmenterait la TVA. Lionel Jospin répond en expliquant qu'il ne souhaite pas poursuivre le programme de privatisation, en expliquant qu'il souhaite préserver les services publics et entreprises françaises. Il continue en expliquant qu'il souhaite une augmentation maîtrisée des salaires, afin d'augmenter leur part dans la répartition du revenu national. Il attaque ensuite la proposition de Jacques Chirac qui souhaite augmenter les salaires de manière directe, ce qui diminuerait les charges sociales, un élément de précarité pour la sécurité sociale, ou en augmentant les impôts. Il explique aussi qu'il souhaite passer les taux de pension de réversion de cinquante quatre à soixante pour cent, ainsi que laisser les personnes avec quarante anuitées partir à taux plein avant l'âge de soixante an. Jacques Chirac explique qu'il est pour la retraite par répartition, mais qu'il souhaite ouvrir un régime sur-complémentaire. Il souhaite aussi augmenter le minimum vieillesse, et passer les pensions de réversion à soixante pour cent. Il continue en expliquant qu'il souhaite mettre en place une allocation de grande dépendance pour les paysans, les commerçants et les artisans. Il finit en expliquant qu'il souhaite que les associations de retraités soient représentées au comité économique et social des régions.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Lionel Jospin et Jacques Chirac parlent des salaires, des pensions de retraite et des 37 heures. Jacques Chirac débute en expliquant que les 37 heures ne feront pas gagner de productivité et coûteront trop cher, surtout couplé avec l'augmentation des impôts sur les sociétés et les taxes écologiques. Il nuance cependant en expliquant que les domaines à hauts gains de productivité pourraient bénéficier des 37 heures, mais que pour les autres domaines, cela dissuaderait des embauches. Pour les salaires, Jacques Chirac souhaite les augmenter pour améliorer la croissance, ainsi que pour le transfert à l'état créé par les impositions sur l'augmentation. Jacques Chirac souhaite désendetter la France à l'aide de privatisations, ainsi que sur des économies faites à l'aide de prévisions sur le budget des dépenses. Il souhaite aussi augmenter la TVA provisoirement pour boucher le trou de la sécurité sociale. Lionel Jospin s'oppose aux privatisations, souhaitant préserver les services publics français. Il souhaite une augmentation des salaires maîtrisée pour augmenter la part du salaire dans la répartition du revenu national. Lionel Jospin s'oppose à l'augmentation de la TVA qui est un impôt injuste, car il taxe les Français indépendamment de leurs revenus. Pour l'augmentation des salaires, il propose aussi des négociations et une conférence nationale salariale. Pour les retraites, il souhaite augmenter les taux de pensions de réversion de 54 à 60%, ainsi que la retraite anticipée pour les hommes et les femmes qui ont commencé à travailler à 15 ans, et qui ont cotisé plus de 40 annuités. Jacques Chirac explique qu'il souhaite coupler la retraite par répartition avec un régime complémentaire géré avec les partenaires sociaux. Jacques Chirac souhaite aussi augmenter le minimum vieillesse, augmenter les pensions à 60%, travailler sur les retraites des paysans, commerçants et artisans, et aussi, créer l'allocation de grande dépendance. Lionel Jospin s'oppose au système des fonds de pensions qui introduisent un système d'assurances privées dans le système de répartition.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Lionel Jospin et Jacques Chirac discutent de la question des salaires et des pensions. Jacques Chirac souhaite globalement augmenter les salaires, d’une en répartissant la croissance économique, d’autre part en diminuant les charges sociales. Pour financer cela, Jacques Chirac entend réduire la dette, dont la charge pèse beaucoup sur le budget de l’état. Jacques Chirac veut donc privatiser les entreprises publiques et diminuer les dépenses de l’état ainsi que celles de la sécurité sociale. Le temps de résorber la dette, Jacques Chirac admet qu’il faudra peut-être augmenter la TVA. Lionel Jospin souhaite lui ne pas poursuivre la vague de privatisation. Il désire également protéger les services publics y compris dans les zones isolées. Jacques Chirac est d’accord avec ce dernier point. Pour Lionel Jospin cependant, le service public concerne aussi les entreprises à vocation publique, ce que conteste CHIRAC. Lionel Jospin explique ensuite que la proposition de son adversaire sur l’augmentation des salaires pourrait entraîner une augmentation des impôts et un risque de voir des assurances privées entrer dans la sécurité sociale. Lionel Jospin souhaite donc à la place une augmentation maîtrisée des salaires, discutée avec les partenaires sociaux. Il désire également revaloriser les petites pensions et permettre à ceux ayant travaillé très tôt de partir à la retraite plus tôt. Jacques Chirac est également d’accord pour revaloriser les pensions les plus faibles. Il rappelle qu’il a toujours défendu la retraite par répartition, mais Lionel Jospin pense que les propositions de Jacques Chirac ouvrent néanmoins la voie à la retraite par capitalisation.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : Et peut-être pouvez-vous enchaîner sur la question de ce qu'il est possible de faire en matière de salaires et de pensions compatibles avec votre démarche ? JC : D'abord, lorsque je vous disais : \"quand on passe de 39 à 37 heures\" et que je disais \"qu'il y avait dans les entreprises des marges de productivité inemployées\", je ne parlais pas des gains de productivité. JC : Pour l'ensemble, pour presque toutes les entreprises, cette démarche ne produira pas en réalité d'emplois mais en revanche elle coûtera cher. JC : Car quand vous ajoutez à cela, les impôts, vous voulez créer l'augmentation de l'impôt sur les sociétés, les taxes écologiques, cela a pour résultat, une fois encore, de tirer tout vers le bas. JC : Deuxièmement, vous parlez de l'Allemagne et de la sidérurgie, je connais très bien ce problème, mais ce n'est pas du tout transposable. JC : Ce n'est pas transposable parce qu'il s'agit, d'une part, d'un secteur en déclin et, d'autre part, d'un secteur à hauts gains de productivité. JC : En revanche, vous allez pour des gens, c'est-à-dire en gros 40 % des salariés, je dirais le personnel d'encadrement au sens le plus large et le plus modeste du terme, celui qui est à 14000,15000 francs, Madame Aubry avait dit : 14000 francs bruts, c'est-à-dire 11500 francs nets, c'est-à-dire, 40 % des travailleurs français, créer une charge supplémentaire et donc une dissuasion pour les embauches. P2 : En ce qui concerne les salaires, les pensions et les retraites ? JC : Il y a deux raisons de le faire : La première, naturellement, c'est la croissance. JC : La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. JC : Nous avons d'abord un problème qui est celui de l'endettement. JC : Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement. JC : Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. JC : Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. JC : Je serais plutôt a priori favorable à l'augmentation de la TVA, provisoire. LJ : J'ai l'intention au contraire, je le dis très nettement devant tous ceux qui nous entendent, de préserver les Services publics français et je dirais même non seulement de les préserver à l'échelle nationale mais de les préserver contre certaines offensives de la Communauté Économique et Européenne ou de l'Union européenne. LJ : Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. LJ : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. LJ : Moi, je reste favorable à une augmentation maîtrisée des salaires parce que je pense qu'il faut effectivement redonner une part plus grande aux salaires dans la répartition du revenu national. LJ : Si c'est la TVA, cela veut dire que ce qu'on a fait semblant de donner aux salariés d'un côté, on le reprend de l'autre, et par la formule la plus injuste possible puisque c'est un impôt sur la consommation qui ne distingue pas les fortunes ou les revenus et que tout le monde paie de la même manière. LJ : Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. LJ : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. LJ : En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. LJ : J'ai proposé que, dans le cadre du quinquennat, les taux de pensions de réversion passent de 54 % à 60 %. LJ : J'ai proposé également que les hommes ou les femmes, souvent les hommes, qui ont travaillé dès 15 ans, qui ont déjà cotisé pour plus de 40 ans d'annuités, puissent partir à taux plein, lorsqu'ils sont chômeurs ou en situation de FNE, avant l'âge de la retraite à 60 ans. JC : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. JC : En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. JC : Je suis également pour ramener au 1er juillet prochain l'examen de ce que l'on doit faire en termes de croissance au profit des retraités. JC : J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. JC : Qu'il fallait pour les pensions de réversion, je suis de votre avis, les porter le plus vite possible à 60 %, sans oublier celles des marins-pêcheurs, des veuves de marins-pêcheurs, qui ont un retard particulier qu'il faut prendre en compte. JC : Qu'il allait bien falloir régler le problème des retraites des paysans, des commerçants et des artisans. JC : Qu'il fallait bien créer l'allocation de grande dépendance. JC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. LJ : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition.",
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  "Extractive_2": "CHIRAC : En ce qui concerne les salaires, d'abord il y a nécessité de les augmenter dans le principe. CHIRAC : II est normal que la croissance aille, pour une part, aux entreprises, notamment pour l'investissement, pour une part, aux salaires, pour une part, aux retraites. CHIRAC : La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité. CHIRAC : Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement CHIRAC : Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits. CHIRAC : Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale. CHIRAC : A mon avis, si on ne fait pas une reprise de dettes, on ne s'en sortira pas sur le plan de l'équilibre de la Sécurité sociale. CHIRAC : Faut-il, par ailleurs, qu'il y ait provisoirement création d'un impôt nouveau ? CHIRAC : Je serais plutôt a priori favorable à la TVA, provisoire. JOSPIN : Effectivement, je n'ai pas l'intention de poursuivre le programme de privatisations conduit par M. Balladur et M. Chirac, comme d'ailleurs un programme avait été conduit entre 1986 et 1988. JOSPIN : Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez. CHIRAC : Permettez, M. Jospin, juste un mot pour vous dire que je partage entièrement votre sentiment. JOSPIN : Vous êtes tout de même pour la privatisation de l'Aérospatiale. JOSPIN : Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public. JOSPIN : Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires. JOSPIN : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. JOSPIN : J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question. JOSPIN : En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites. JOSPIN : Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition. JOSPIN : En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent. JOSPIN : J'ai également indiqué qu'il fallait augmenter le minimum vieillesse et qu'on pouvait le faire à charge constante pour le Budget, comme vous le savez, je l'ai fait à Paris, il y a bien longtemps maintenant. M. CHIRAC : Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées. M. JOSPIN : D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition.",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Jacques Chirac débute en expliquant qu'il souhaite augmenter les salaires, dont la part a baissée dans la richesse nationale lors des deux derniers septennats."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P2",
17
+ "text": "Et peut-être pouvez-vous enchaîner sur la question de ce qu'il est possible de faire en matière de salaires et de pensions compatibles avec votre démarche ?"
18
+ }
19
+ ]
 
 
 
20
  },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Pour augmenter les salaires, il souhaite transférer à l'état des dépenses sociales de solidarité, pour diminuer les charges patronales, qui seront compensées par l'augmentation des salaires."
 
 
 
 
 
24
  },
25
+ "extractive": [
26
+ {
27
+ "speaker": "Jacques Chirac",
28
+ "text": "D'abord, lorsque je vous disais : \"quand on passe de 39 à 37 heures\" et que je disais \"qu'il y avait dans les entreprises des marges de productivité inemployées\", je ne parlais pas des gains de productivité."
29
+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "Jacques Chirac",
32
+ "text": "Pour l'ensemble, pour presque toutes les entreprises, cette démarche ne produira pas en réalité d'emplois mais en revanche elle coûtera cher."
33
+ }
34
+ ]
 
 
 
35
  },
36
+ {
37
+ "abstractive": {
38
+ "text": "Jacques Chirac répond en exposant trois problèmes, l'endettement, qu'il souhaite résorber avec la privatisation d'entreprises, les déficits budgétaires, qu'il souhaite résorber en établissant un budget de dépense égal aux recettes de l'année précédente, et les dépenses sociales."
 
39
  },
40
+ "extractive": [
41
+ {
42
+ "speaker": "Jacques Chirac",
43
+ "text": "Car quand vous ajoutez à cela, les impôts, vous voulez créer l'augmentation de l'impôt sur les sociétés, les taxes écologiques, cela a pour résultat, une fois encore, de tirer tout vers le bas."
44
+ },
45
+ {
46
+ "speaker": "Jacques Chirac",
47
+ "text": "Deuxièmement, vous parlez de l'Allemagne et de la sidérurgie, je connais très bien ce problème, mais ce n'est pas du tout transposable."
48
+ },
49
+ {
50
+ "speaker": "Jacques Chirac",
51
+ "text": "Ce n'est pas transposable parce qu'il s'agit, d'une part, d'un secteur en déclin et, d'autre part, d'un secteur à hauts gains de productivité."
52
+ },
53
+ {
54
+ "speaker": "Jacques Chirac",
55
+ "text": "En revanche, vous allez pour des gens, c'est-à-dire en gros 40 % des salariés, je dirais le personnel d'encadrement au sens le plus large et le plus modeste du terme, celui qui est à 14000,15000 francs, Madame Aubry avait dit : 14000 francs bruts, c'est-à-dire 11500 francs nets, c'est-à-dire, 40 % des travailleurs français, créer une charge supplémentaire et donc une dissuasion pour les embauches."
56
+ }
57
+ ]
58
  },
59
+ {
60
+ "abstractive": {
61
+ "text": "Il explique ensuite qu'il augmenterait la TVA."
 
 
 
 
 
62
  },
63
+ "extractive": [
64
+ {
65
+ "speaker": "P2",
66
+ "text": "En ce qui concerne les salaires, les pensions et les retraites ?"
67
+ },
68
+ {
69
+ "speaker": "Jacques Chirac",
70
+ "text": "Il y a deux raisons de le faire : La première, naturellement, c'est la croissance."
71
+ }
72
+ ]
73
  },
74
+ {
75
+ "abstractive": {
76
+ "text": "Lionel Jospin répond en expliquant qu'il ne souhaite pas poursuivre le programme de privatisation, en expliquant qu'il souhaite préserver les services publics et entreprises françaises."
 
77
  },
78
+ "extractive": [
79
+ {
80
+ "speaker": "Jacques Chirac",
81
+ "text": "La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité."
82
+ },
83
+ {
84
+ "speaker": "Jacques Chirac",
85
+ "text": "Nous avons d'abord un problème qui est celui de l'endettement."
86
+ },
87
+ {
88
+ "speaker": "Jacques Chirac",
89
+ "text": "Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits."
90
+ }
91
+ ]
92
  },
93
+ {
94
+ "abstractive": {
95
+ "text": "Il continue en expliquant qu'il souhaite une augmentation maîtrisée des salaires, afin d'augmenter leur part dans la répartition du revenu national."
 
96
  },
97
+ "extractive": [
98
+ {
99
+ "speaker": "Jacques Chirac",
100
+ "text": "Je serais plutôt a priori favorable à l'augmentation de la TVA, provisoire."
101
+ },
102
+ {
103
+ "speaker": "Lionel Jospin",
104
+ "text": "J'ai l'intention au contraire, je le dis très nettement devant tous ceux qui nous entendent, de préserver les Services publics français et je dirais même non seulement de les préserver à l'échelle nationale mais de les préserver contre certaines offensives de la Communauté Économique et Européenne ou de l'Union européenne."
105
+ }
106
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
107
  },
108
+ {
109
+ "abstractive": {
110
+ "text": "Il explique aussi qu'il souhaite passer les taux de pension de réversion de cinquante quatre à soixante pour cent, ainsi que laisser les personnes avec quarante anuitées partir à taux plein avant l'âge de soixante an."
 
111
  },
112
+ "extractive": [
113
+ {
114
+ "speaker": "Lionel Jospin",
115
+ "text": "Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public."
116
+ },
117
+ {
118
+ "speaker": "Lionel Jospin",
119
+ "text": "Moi, je reste favorable à une augmentation maîtrisée des salaires parce que je pense qu'il faut effectivement redonner une part plus grande aux salaires dans la répartition du revenu national."
120
+ },
121
+ {
122
+ "speaker": "Lionel Jospin",
123
+ "text": "Si c'est la TVA, cela veut dire que ce qu'on a fait semblant de donner aux salariés d'un côté, on le reprend de l'autre, et par la formule la plus injuste possible puisque c'est un impôt sur la consommation qui ne distingue pas les fortunes ou les revenus et que tout le monde paie de la même manière."
124
+ },
125
+ {
126
+ "speaker": "Lionel Jospin",
127
+ "text": "Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires."
128
+ }
129
+ ]
 
 
 
 
 
 
130
  },
131
+ {
132
+ "abstractive": {
133
+ "text": "Jacques Chirac explique qu'il est pour la retraite par répartition, mais qu'il souhaite ouvrir un régime sur-complémentaire."
 
134
  },
135
+ "extractive": [
136
+ {
137
+ "speaker": "Lionel Jospin",
138
+ "text": "J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question."
139
+ }
140
+ ]
141
+ },
142
+ {
143
+ "abstractive": {
144
+ "text": "Il souhaite aussi augmenter le minimum vieillesse, et passer les pensions de réversion à soixante pour cent."
145
  },
146
+ "extractive": [
147
+ {
148
+ "speaker": "Lionel Jospin",
149
+ "text": "En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites."
150
+ }
151
+ ]
152
+ }
153
+ ],
154
+ "Community_2": [
155
+ {
156
+ "abstractive": {
157
+ "text": "Jacques Chirac souhaite globalement augmenter les salaires, d’une en répartissant la croissance économique, d’autre part en diminuant les charges sociales."
158
  },
159
+ "extractive": [
160
+ {
161
+ "speaker": "Jacques Chirac",
162
+ "text": "En ce qui concerne les salaires, d'abord il y a nécessité de les augmenter dans le principe."
163
+ },
164
+ {
165
+ "speaker": "Jacques Chirac",
166
+ "text": "II est normal que la croissance aille, pour une part, aux entreprises, notamment pour l'investissement, pour une part, aux salaires, pour une part, aux retraites."
167
+ },
168
+ {
169
+ "speaker": "Jacques Chirac",
170
+ "text": "La deuxième raison de les augmenter, c'est que je propose de façon plus systématique un transfert à l'Etat, à l'impôt, à la solidarité des dépenses sociales de solidarité."
171
+ }
172
+ ]
173
+ },
174
+ {
175
+ "abstractive": {
176
+ "text": "Jacques Chirac veut donc privatiser les entreprises publiques et diminuer les dépenses de l’état ainsi que celles de la sécurité sociale."
177
  },
178
+ "extractive": [
179
+ {
180
+ "speaker": "Jacques Chirac",
181
+ "text": "Pour cela, il faut poursuivre les privatisations, j'observe que, comme vous refusez de les poursuivre et que vous restez dans la politique du \"ni-ni\", vous vous privez de 50 milliards par an de privatisations, il faut donc poursuivre les privatisations et affecter leurs produits au désendettement"
182
+ }
183
+ ]
 
 
 
184
  },
185
+ {
186
+ "abstractive": {
187
+ "text": "Le temps de résorber la dette, Jacques Chirac admet qu’il faudra peut-être augmenter la TVA."
188
+ },
189
+ "extractive": [
190
+ {
191
+ "speaker": "Jacques Chirac",
192
+ "text": "Je propose, pour ma part, que, chaque année, on établisse le Budget en dépenses sur la base des recettes de l'année précédente, à fiscalité constante naturellement, et que, par conséquent, le bénéfice pour l'Etat de la croissance en terme fiscal soit affecté à la réduction des déficits."
193
+ },
194
+ {
195
+ "speaker": "Jacques Chirac",
196
+ "text": "Troisièmement, il y a les dépenses sociales et le trou important de la Sécurité sociale."
197
+ },
198
+ {
199
+ "speaker": "Jacques Chirac",
200
+ "text": "A mon avis, si on ne fait pas une reprise de dettes, on ne s'en sortira pas sur le plan de l'équilibre de la Sécurité sociale."
201
+ },
202
+ {
203
+ "speaker": "Jacques Chirac",
204
+ "text": "Faut-il, par ailleurs, qu'il y ait provisoirement création d'un impôt nouveau ?"
205
+ },
206
+ {
207
+ "speaker": "Jacques Chirac",
208
+ "text": "Je serais plutôt a priori favorable à la TVA, provisoire."
209
+ }
210
+ ]
211
  },
212
+ {
213
+ "abstractive": {
214
+ "text": "Lionel Jospin souhaite lui ne pas poursuivre la vague de privatisation."
215
+ },
216
+ "extractive": [
217
+ {
218
+ "speaker": "Lionel Jospin",
219
+ "text": "Effectivement, je n'ai pas l'intention de poursuivre le programme de privatisations conduit par M. Balladur et M. Chirac, comme d'ailleurs un programme avait été conduit entre 1986 et 1988."
220
+ }
221
+ ]
222
  },
223
+ {
224
+ "abstractive": {
225
+ "text": "Il désire également protéger les services publics y compris dans les zones isolées."
226
+ },
227
+ "extractive": [
228
+ {
229
+ "speaker": "Lionel Jospin",
230
+ "text": "Je préserverai les Services publics français et je veillerai à ce qu'ils soient présents dans les zones urbaines là où ils ne le sont pas assez."
231
+ }
232
+ ]
233
  },
234
+ {
235
+ "abstractive": {
236
+ "text": "Jacques Chirac est d’accord avec ce dernier point."
 
237
  },
238
+ "extractive": [
239
+ {
240
+ "speaker": "Jacques Chirac",
241
+ "text": "Permettez, M. Jospin, juste un mot pour vous dire que je partage entièrement votre sentiment."
242
+ }
243
+ ]
 
 
 
244
  },
245
+ {
246
+ "abstractive": {
247
+ "text": "Pour Lionel Jospin cependant, le service public concerne aussi les entreprises à vocation publique, ce que conteste CHIRAC."
 
248
  },
249
+ "extractive": [
250
+ {
251
+ "speaker": "Lionel Jospin",
252
+ "text": "Vous êtes tout de même pour la privatisation de l'Aérospatiale."
253
+ },
254
+ {
255
+ "speaker": "Lionel Jospin",
256
+ "text": "Je parle du Service public et de très grandes entreprises publiques nationales qui ont souvent une vocation de Service public."
257
+ }
258
+ ]
259
  },
260
+ {
261
+ "abstractive": {
262
+ "text": "Lionel Jospin souhaite donc à la place une augmentation maîtrisée des salaires, discutée avec les partenaires sociaux."
263
+ },
264
+ "extractive": [
265
+ {
266
+ "speaker": "Lionel Jospin",
267
+ "text": "Je suis pour une augmentation maîtrisée des salaires."
268
+ },
269
+ {
270
+ "speaker": "Lionel Jospin",
271
+ "text": "J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question."
272
+ }
273
+ ]
274
  },
275
+ {
276
+ "abstractive": {
277
+ "text": "Lionel Jospin explique ensuite que la proposition de son adversaire sur l’augmentation des salaires pourrait entraîner une augmentation des impôts et un risque de voir des assurances privées entrer dans la sécurité sociale."
 
278
  },
279
+ "extractive": [
280
+ {
281
+ "speaker": "Lionel Jospin",
282
+ "text": "J'ai même proposé à cet égard que, en fonction du résultat des négociations qui ont en principe commencé entre le patronat et les syndicats sur cette question, à la suite d'une initiative de M. Gandois, une conférence nationale salariale, éventuellement, se saisisse de cette question."
283
+ }
284
+ ]
285
+ },
286
+ {
287
+ "abstractive": {
288
+ "text": "Il désire également revaloriser les petites pensions et permettre à ceux ayant travaillé très tôt de partir à la retraite plus tôt."
289
  },
290
+ "extractive": [
291
+ {
292
+ "speaker": "Lionel Jospin",
293
+ "text": "En ce qui concerne les retraites et les pensions, je pense que les retraités doivent avoir leur part des fruits de la croissance, notamment les petites retraites."
294
+ },
295
+ {
296
+ "speaker": "Lionel Jospin",
297
+ "text": "Je voudrais d'abord dire que je suis, contrairement à ce que j'ai entendu ici ou là, quelqu'un de profondément attaché à la retraite par répartition."
298
+ },
299
+ {
300
+ "speaker": "Lionel Jospin",
301
+ "text": "En revanche, je propose un régime sur-complémentaire ouvert à tous, géré avec les partenaires sociaux, qui permet d'améliorer les choses pour ceux qui le veulent."
302
+ }
303
+ ]
304
  },
305
+ {
306
+ "abstractive": {
307
+ "text": "Il rappelle qu’il a toujours défendu la retraite par répartition, mais Lionel Jospin pense que les propositions de Jacques Chirac ouvrent néanmoins la voie à la retraite par capitalisation."
 
308
  },
309
+ "extractive": [
310
+ {
311
+ "speaker": "Jacques Chirac",
312
+ "text": "Et, enfin, il faut que, au Comité Économique et Social, dans les comités économiques et sociaux régionaux, dans la plupart des Institutions où l'on parle de ces problèmes, les grandes associations de retraités soient représentées."
313
+ },
314
+ {
315
+ "speaker": "Lionel Jospin",
316
+ "text": "D'un mot tout de même, je ne suis pas favorable à ce système des fonds de pensions parce que cela n'a rien de mutualiste et c'est l'introduction, malgré le discours de Jacques Chirac, du système d'assurances privées dans le système de répartition"
317
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  "Transcript": "P2 : Messieurs, s'il vous plaît messieurs, on va jamais y arriver sinon. On a plusieurs thèmes à aborder, si on, si on veut parler du social, euh après il faut aborder ces derniers termes il faut respecter les règles du jeu. On enchaîne avec cette question, euh la france est en danger ? C'est le titre de cette partie. On se demande aussi si nous sommes face à un risque de déclassement sur la scène internationale. Il y a un exemple dans l'actualité, c'est la crise des sous-marins. Comment vous réagiriez si vous étiez l'un et l'autre président. Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ? JLM : Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens. Ca a été créé pour faire face à l'urss il y a plus d'urss il y a toujours l'otan. Ca s'appelle le traité de l'atlantique nord et mènent des guerres avec euh dans des endroits où il y a pas d'atlantique nord ni au sud c'est le cas de l'afghanistan et combien d'autres. Je suis donc pour que la france récupère intégralement, totalement son indépendance et pour qu'elle soit à l'initiative d'autres alliances. La puissance de la france tient à la fois à sa capacité à se défendre par elle-même, avec ses propres moyens, mais ce n'est pas ça l'essentiel de la puissance. L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir. C’est à ça que je crois. Les français ont tout en main pour y parvenir nous sommes le deuxième territoire maritime du monde. Nous avons donc une une opportunité extraordinaire d'associer tous ceux qui le veulent avec nous à l'apprentissage de ce qui est cette mer à la connaître, à l'explorer, à la sauver. Notamment la mer méditerranée. Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ? Peu de gens le savent nous savons faire les fusées, nous savons faire les satellites. Et bien ça aussi je propose que dans le cadre de la francophonie des peuples, tous ceux qui veulent participer avec nous à cet immense travail, et bien ils y viennent. Et la francophonie peut-être un espace de créolisation et donc de puissance collective pour tous ceux qui parlent cette langue. Parce que nous serons sept cents millions à la parler bientôt en deux mille cinquante. On ne passe pas à côté de ça. La véritable autorité, la véritable puissance, cette capacité à lier dans un ensemble scientifique, culturel, des gens qui déjà au point de départ parlent la même langue. Ou en tous cas ce que nous appellerons la langue commune parce que la langue française n'appartient pas aux français, elle appartient à ceux qui la parlent ! C'est-à-dire à vingt-neuf pays qui l'ont comme langue officielle. Voilà ce qui est pour moi la puissance, voilà ce qui est pour moi l'autorité. Je finis d’un mot. Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace. Que nous soyons les premiers à proposer le tribunal climatique à la suite des boliviens. Que nous soyons les premiers à proposer un traité international de non-prolifération des énergies carbonées. C'est en agissant de cette manière que la france rend désirable les valeurs qui sont les siennes, et qu'elle apporte sa contribution singulière à l'histoire de l'humanité. Les français s'occupe de tout le monde, et de tout ! Et ils le font avec tous ceux qui veulent y participer. Pour cela il ne faut pas qu'ils soient sectaire, il faut pas qu'il soit raciste, il faut pas qu'ils soient exclusifs, il faut qu'ils soient républicains jusqu'au bout des ongles ! C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution. EZ : Non. JLM : Dans le but. Vous l'avez dit. EZ : Je veux pas la pas retirer de la constitution. Monsieur mélenchon déjà elle n'est pas dans la constitution. elle est dans le préambule. Normalement je veux simplement que le conseil. JLM : Ne faites pas le professeur d'un domaine que vous connaissez pas EZ : Ben vous connaissez tout et moi je connais rien. Monsieur mélenchon elle est dans le préambule je veux dire je. JLM : J’ajoute que la constitution, la déclaration que vous voulez retirer outre qu'elle dit que tous les êtres humains naissent libres et égaux en droits et les femmes monsieur zemmour, elle dit aussi que le but de la société et le bonheur commun. Ca vous dit quelque chose le bonheur commun ? EZ: Oui c'est une formule américaine, c’est une formule américaine. JLM : vous êtes un vaincu d'avance. EZ : C’est une formule américaine euh bon. P1 : Eric Zemmour. JLM : Alors non c’est fran��ais c’est dans la constitution. EZ : Oui je sais mais c'est une formule empruntée à la constitution de l'amérique. P1 : Bon on revient au point de départ sur la puissance française. EZ : je ne sais rien voyez, je vous ai vraiment appris quelque chose. P1 : Et sur l'exemple des sous-marins c’est sur l’OTAN JLM : On reviens sur les histoires sur les études de genre. EZ : Oui, oui d'accord ça vient de montesquieu, de rousseau, ça va. On connait ça va. euh je suis d'accord. JLM : Enfin c’est vous qui disiez que c’était des américains EZ : Je suis tout à fait d'accord avec le début de ce qu'a dit monsieur mélenchon, enfin, pas tout à fait. J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu. Et quand le pacte de varsovie a disparu. Nous sommes tout à fait d'accord là-dessus, euh nous la l'otan euh est devenu une machine à asservir les pays qui sont soi-disant les alliés des etats-unis, et qui en fait, ne sont euh que leur obligé, et qui doivent se soumettre, et même traités de façon euh brutale, comme on l'a vu dans cette histoire Australienne. Euh donc je suis tout à fait d'accord avec ça nous n'avons rien à faire là-dedans euh nous devrions au contraire développer, euh encore plus ce qu’elle n'est notre industrie militaire, accroître notre budget militaire, et effectivement rechercher des alliances nouvelles. Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes. Euh et nous rapprocher des russes. Et par exemple pour donner euh pour faire un geste euh renoncer aux sanctions, qui sont absolument euh inique, euh et complètement contre-productif. Donc ça je suis tout à fait d'accord avec ça. Maintenant, après, monsieur mélenchon pars dans des délires. Il veut faire des cession à l'onu partout, bon, très bien. Je ne suis pas euh, vous savez moi je suis resté à l'enseignement du général de gaulle, qui tenait l'onu pour une machine. Et je je n'aime pas spécialement euh cette machine onusienne qui pond des rapports, des proclamations, et caetera et caetera. Maintenant vous m'avez dit euh, la france aussi la france est grande quand elle n'est pas raciste et quand elle est républicaine et caetera. D'abord personne, moi je ne vous accuse pas de racisme. La france n'est pas raciste quand elle fait, quand elle défend son modèle, quand elle défend sa culture, quand elle défend sa civilisation. JLM : ça n'a rien à voir moi je parle de vous quand je dis raciste. EZ : Moi, je suis exactement comme ça. Je défends la culture française, la civilisation française. Je ne veux pas qu'on remplace la civilisation française par une autre civilisation, qu'on remplace le peuple français par un autre peuple. Parce que c'est ça qui est en train de se passer. Mais nous avons finis, mais nous avons fini cette conversation. Maintenant, pour euh si vous voulez parler. JLM : Vous pouvez pas y croire vous-même enfin je sais pas si EZ : Il y a quelques quelques semaines, est-ce que vous avez vu ce rapport, france stratégie organisme officiel. Est-ce que vous l'avez vu ? Vous auriez vu que ils ont fait une étude sur les enfants dans toutes les régions françaises, dans toutes les villes françaises, et nous voyons un double phénomène. Très simple hein dans les villes et dans les départements de vieille immigration, JLM : Et ben c’est reparti EZ : Oui, et ben ce, c'est vous qui m'interrogez ? Excusez-moi je réponds. JLM : J’ai jamais dit que la france était raciste. On croirait que vous êtes le possesseur de je ne sais quel, euh religion de la france où on ne peut pas changer une ligne un mot. C’est tout c’est ça que je vous dit, vous avez été condamné pour ça. EZ : Vous savez très bien que j'ai été condamné pour rébellion. J'ai été pendu pour la liberté et non pas du tout pour autre chose. Absolument pas, moi j'étais condamné, parce que je défendais une certaine idée de la france JLM : Mais quelle idée, ça suffit maintenant. EZ : Oui je suis désolé JLM : Excusez moi mais je suis en retard derrière vous. Ecoutez le zemmouristan ça existe d'accord ? Ca existe, oui oui ça existe. Un pays où les femmes sont rabaissés, un euh il y a la peine de mort qu'il vous plaît, un pays où les homosexuels sont punis, un pays où on voulait parler conventions internationales. EZ : la vous décrivez les banlieues islamisées Monsieur Mélenchon ! JLM : Ca s’appelle l'arabie saoudite EZ : Oui ça s'appelle aussi les banlieux islamistes. Vous faites bien Monsieur mélenchon. Ouais ça c'est très bien parce que c'est là-bas que vous venez de décrire, c'est exactement les banlieues islamisées, où les femmes se font cracher dessus quand elles sont habillées en jupe et qu'elles ne peuvent pas rentrer. Ou étiez-vous quand les fans ne pouvaient pas rentrer dans les cafés à sevran ? Ou étiez vous Monsieur Mélenchon ? JLM : Nan mais cette histoire elle a été inventée EZ : Les cafés de banlieu c’est comme ça. Cest comme ça. On connaît bien sûr, mais voyons mais enfin vous ne savez vous faites semblant de ne pas voir. C'est exactement les banlieues. JLM : Je viens de vous décrire un pays où s'applique les principes auxquels vous croyez EZ : Vous me prêtez des principes auquel je ne crois pas. Dans votre ville de marseille la peine de mort c'est tous les jours. JLM : Mais vous êtes obsédé par une idée qui vous rend la france impossible à assumer. EZ : pas du tout la france. Mais monsieur mélenchon, monsieur mélenchon, vous êtes le produit de mon idée de la france. JLM : Mais vous plaisentez non ? EZ : Quand votre grand mère. Quand votre grand-père est arrivé de de d'espagne, du maroc et algérie. Qu'est ce qu'il a fait, il s'appelait mélenchonne. Il a changé son nom, il l'a francisé. Il a donné des prénoms français à ses enfants, ses petits-enfants. Exactement comme les miens. Le mien, mon grand-père a changé de prénom. il c’est appelé justin. ça c'est l'assimilation à la française vous en êtes le produit mais vous le reniez aujourd'hui. JLM : non non je ne suis pas d'accord. Je suis confronté à des nouvelles situation, et j’y fais face. Je veux vous dire les gens s'appelle comme ils veulent, ils le font par tradition familiale. On donne un prénom. EZ : Pourquoi vous donner un prénom français alors monsieur mélenchon ? JLM : Ecoutez chez moi, il n'y avait pas beaucoup de croyants par conséquent, ont donnait les prénoms qui nous plaisait. Ecoutez, quand quelqu'un appel, puisque c'est là-dessus que vous avez cherché, quelqu'un son fils mohamed. C'est souvent parce que le grand-père s'appelait comme ça. Et quand on donne un prénom à un enfant, c'est parce qu'on veut le placer sous la protection de ce prénom. Il y a pas de honte à donner le nom du prophète à quelqu’un. EZ : Mais vous avez raison. JLM : De même, qu'y a pas de honte à s'appeler david ou que des milliers de catholiques qui s’appellent Marie. EZ : Nan mais Monsieur Mélenchon, je suis désolé. Le peuple en commun commence avec une culture commune. Souvenez-vous de renand. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc mélenchon discutent du déclassement de la France à l'international. Jean luc mélenchon explique être pour que la france quitte l'OTAN qui n'a plus de sens depuis la chute de l'urss, et que la france crée de nouvelles alliances. Jean luc mélenchon explique que la force de la france est son autorité morale, scientifique et culturelle, et souhaite que la france soit la première à promouvoire les accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, comme sur les grands fonds et la démilitarisation de l'espace. Eric Zemmour explique s'accorder avec Jean luc mélenchon sur la dissolution de l'OTAN. Eric Zemmour souohaite développer l'industrie militaire française, en continuant les alliances avec les américains tout en s'alliant avec les russes. Eric Zemmour souhaite sauver la civilisation française. ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour parlent du déclassement de la France. Le premier sujet qu'il traite est l'appartenance de la france à l'OTAN. Jean luc Mélenchon et Eric Zemmour s'accordent sur le fait que la france doit quitter l'OTAN pour créer de nouvelles alliances. Jean Luc Mélenchon veut que la france devienne un espace de créolisation et de culture collective. Il veut que les français soient les premiers à promouvoir des traités internationaux sur de nouveaux domaines climatique, et sur l'espace. Eric Zemmour, lui, veut développer l'industrie militaire et rechercher des alliances russes en plus des anciennes.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour évoquent la grandeur de la France et son indépendance. Interrogé par le journaliste, Mélenchon explique vouloir quitter l’OTAN, organisation dépourvue de sens aujourd’hui. La puissance de la France doit se faire sur la base de l’autorité morale, scientifique et culturelle. Pour lui, le pays doit exploiter son espace maritime, le deuxième du monde, et ses compétences dans le domaine spatiale ; elle possède ainsi de nombreux avantages. Elle doit également nouer des alliances dans le cadre de la francophonie, assise de la créolisation. Le pays peut avoir un rôle majeur à l’échelle mondial grâce à des accords internationaux qu’elle pourrait proposer dans différents domaines. Il termine en accusant son rival de vouloir retirer la déclaration des droits de l’homme de la constitution. Zemmour récuse ce propos. Néanmoins, il est en accord avec Mélenchon sur l’OTAN ; il faut en sortir, sans pour autant renier les alliances traditionnelles ; il appelle même à tendre la main aux Russes. Il se montre toutefois dubitatif sur l’efficacité des traités internationaux que la France pourrait faire valoir. Il rappelle ensuite que la France n’est pas raciste ; elle doit simplement défendre sa culture, sa spécificité. La France n’est pas raciste, mais Zemmour l’est, pour Mélenchon ; il voit de l’homophobie et de la misogynie dans le modèle défendu par son rival. Or, pour Zemmour, ces valeurs évoquées ne sont pas celles de la France, mais précisément celles des banlieues islamisées du pays. Le débat dérive ensuite sur les noms. Pour Mélenchon, les gens s’appellent comme ils le souhaitent ; pour Zemmour, il faut s’inscrire dans une culture commune, et le prénom y participe. Les deux candidats sont donc d’accord pour quitter l’OTAN mais s’opposent sur leur conception de la France.",
7
  "Extractive_1": "P2 : On se demande aussi si nous sommes face à un risque de déclassement sur la scène internationale. P2 : Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ? JLM : Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens. JLM : Ca a été créé pour faire face à l'urss il y a plus d'urss il y a toujours l'otan. JLM : Je suis donc pour que la france récupère intégralement, totalement son indépendance et pour qu'elle soit à l'initiative d'autres alliances. JLM : La puissance de la france tient à la fois à sa capacité à se défendre par elle-même, avec ses propres moyens, mais ce n'est pas ça l'essentiel de la puissance. JLM : L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir. JLM : Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ? JLM : Et bien ça aussi je propose que dans le cadre de la francophonie des peuples, tous ceux qui veulent participer avec nous à cet immense travail, et bien ils y viennent. JLM : Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace. JLM : C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution. EZ : Je veux pas la pas retirer de la constitution. EZ : Je suis tout à fait d'accord avec le début de ce qu'a dit monsieur mélenchon, enfin, pas tout à fait. EZ : J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu. EZ : Euh donc je suis tout à fait d'accord avec ça nous n'avons rien à faire là-dedans euh nous devrions au contraire développer, euh encore plus ce qu’elle n'est notre industrie militaire, accroître notre budget militaire, et effectivement rechercher des alliances nouvelles. EZ : Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes. EZ : Je ne veux pas qu'on remplace la civilisation française par une autre civilisation, qu'on remplace le peuple français par un autre peuple. Parce que c'est ça qui est en train de se passer. ",
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  },
199
- "extractive": [
200
- {
201
- "speaker": "JLM",
202
- "text": "Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace."
203
  },
204
- {
205
- "speaker": "JLM",
206
- "text": "Les français s'occupe de tout le monde, et de tout !"
207
- }
208
- ]
209
- },
210
- {
211
- "abstractive": {
212
- "text": "Il termine en accusant son rival de vouloir retirer la déclaration des droits de l’homme de la constitution."
 
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- {
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- "speaker": "JLM",
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- "text": "C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution."
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219
- ]
220
- },
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- "abstractive": {
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- "text": "Zemmour récuse ce propos."
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- ]
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- },
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233
- "abstractive": {
234
- "text": "Néanmoins, il est en accord avec Mélenchon sur l’OTAN ; il faut en sortir, sans pour autant renier les alliances traditionnelles ; il appelle même à tendre la main aux Russes."
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238
- "speaker": "EZ",
239
- "text": "J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu."
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  },
241
- {
242
- "speaker": "EZ",
243
- "text": "Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes."
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- }
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- ]
246
- },
247
- {
248
- "abstractive": {
249
- "text": "Il se montre toutefois dubitatif sur l’efficacité des traités internationaux que la France pourrait faire valoir."
 
250
  },
251
- "extractive": [
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- {
253
- "speaker": "EZ",
254
- "text": "Et je je n'aime pas spécialement euh cette machine onusienne qui pond des rapports, des proclamations, et caetera et caetera."
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- }
256
- ]
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- },
258
- {
259
- "abstractive": {
260
- "text": "Il rappelle ensuite que la France n’est pas raciste ; elle doit simplement défendre sa culture, sa spécificité."
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- "speaker": "EZ",
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- "text": "La france n'est pas raciste quand elle fait, quand elle défend son modèle, quand elle défend sa culture, quand elle défend sa civilisation."
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- }
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- ]
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- },
269
- {
270
- "abstractive": {
271
- "text": "La France n’est pas raciste, mais Zemmour l’est, pour Mélenchon ; il voit de l’homophobie et de la misogynie dans le modèle défendu par son rival."
272
  },
273
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- {
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- "speaker": "JLM",
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- "text": "Ecoutez le zemmouristan ça existe d'accord ?"
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- {
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- "speaker": "JLM",
280
- "text": "Un pays où les femmes sont rabaissés, un euh il y a la peine de mort qu'il vous plaît, un pays où les homosexuels sont punis, un pays où on voulait parler conventions internationales."
281
- }
282
- ]
283
- },
284
- {
285
- "abstractive": {
286
- "text": "Or, pour Zemmour, ces valeurs évoquées ne sont pas celles de la France, mais précisément celles des banlieues islamisées du pays."
 
287
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288
- "extractive": [
289
- {
290
- "speaker": "EZ",
291
- "text": "la vous décrivez les banlieues islamisées Monsieur Mélenchon !"
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- ]
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- },
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296
- "abstractive": {
297
- "text": "Pour Mélenchon, les gens s’appellent comme ils le souhaitent ; pour Zemmour, il faut s’inscrire dans une culture commune, et le prénom y participe."
298
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- {
301
- "speaker": "JLM",
302
- "text": "Je veux vous dire les gens s'appelle comme ils veulent, ils le font par tradition familiale."
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- "speaker": "EZ",
306
- "text": "Le peuple en commun commence avec une culture commune."
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- ]
309
- }
310
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311
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  "Transcript": "P2 : Messieurs, s'il vous plaît messieurs, on va jamais y arriver sinon. On a plusieurs thèmes à aborder, si on, si on veut parler du social, euh après il faut aborder ces derniers termes il faut respecter les règles du jeu. On enchaîne avec cette question, euh la france est en danger ? C'est le titre de cette partie. On se demande aussi si nous sommes face à un risque de déclassement sur la scène internationale. Il y a un exemple dans l'actualité, c'est la crise des sous-marins. Comment vous réagiriez si vous étiez l'un et l'autre président. Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ? JLM : Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens. Ca a été créé pour faire face à l'urss il y a plus d'urss il y a toujours l'otan. Ca s'appelle le traité de l'atlantique nord et mènent des guerres avec euh dans des endroits où il y a pas d'atlantique nord ni au sud c'est le cas de l'afghanistan et combien d'autres. Je suis donc pour que la france récupère intégralement, totalement son indépendance et pour qu'elle soit à l'initiative d'autres alliances. La puissance de la france tient à la fois à sa capacité à se défendre par elle-même, avec ses propres moyens, mais ce n'est pas ça l'essentiel de la puissance. L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir. C’est à ça que je crois. Les français ont tout en main pour y parvenir nous sommes le deuxième territoire maritime du monde. Nous avons donc une une opportunité extraordinaire d'associer tous ceux qui le veulent avec nous à l'apprentissage de ce qui est cette mer à la connaître, à l'explorer, à la sauver. Notamment la mer méditerranée. Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ? Peu de gens le savent nous savons faire les fusées, nous savons faire les satellites. Et bien ça aussi je propose que dans le cadre de la francophonie des peuples, tous ceux qui veulent participer avec nous à cet immense travail, et bien ils y viennent. Et la francophonie peut-être un espace de créolisation et donc de puissance collective pour tous ceux qui parlent cette langue. Parce que nous serons sept cents millions à la parler bientôt en deux mille cinquante. On ne passe pas à côté de ça. La véritable autorité, la véritable puissance, cette capacité à lier dans un ensemble scientifique, culturel, des gens qui déjà au point de départ parlent la même langue. Ou en tous cas ce que nous appellerons la langue commune parce que la langue française n'appartient pas aux français, elle appartient à ceux qui la parlent ! C'est-à-dire à vingt-neuf pays qui l'ont comme langue officielle. Voilà ce qui est pour moi la puissance, voilà ce qui est pour moi l'autorité. Je finis d’un mot. Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace. Que nous soyons les premiers à proposer le tribunal climatique à la suite des boliviens. Que nous soyons les premiers à proposer un traité international de non-prolifération des énergies carbonées. C'est en agissant de cette manière que la france rend désirable les valeurs qui sont les siennes, et qu'elle apporte sa contribution singulière à l'histoire de l'humanité. Les français s'occupe de tout le monde, et de tout ! Et ils le font avec tous ceux qui veulent y participer. Pour cela il ne faut pas qu'ils soient sectaire, il faut pas qu'il soit raciste, il faut pas qu'ils soient exclusifs, il faut qu'ils soient républicains jusqu'au bout des ongles ! C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution. EZ : Non. JLM : Dans le but. Vous l'avez dit. EZ : Je veux pas la pas retirer de la constitution. Monsieur mélenchon déjà elle n'est pas dans la constitution. elle est dans le préambule. Normalement je veux simplement que le conseil. JLM : Ne faites pas le professeur d'un domaine que vous connaissez pas EZ : Ben vous connaissez tout et moi je connais rien. Monsieur mélenchon elle est dans le préambule je veux dire je. JLM : J’ajoute que la constitution, la déclaration que vous voulez retirer outre qu'elle dit que tous les êtres humains naissent libres et égaux en droits et les femmes monsieur zemmour, elle dit aussi que le but de la société et le bonheur commun. Ca vous dit quelque chose le bonheur commun ? EZ: Oui c'est une formule américaine, c’est une formule américaine. JLM : vous êtes un vaincu d'avance. EZ : C’est une formule américaine euh bon. P1 : Eric Zemmour. JLM : Alors non c’est fran��ais c’est dans la constitution. EZ : Oui je sais mais c'est une formule empruntée à la constitution de l'amérique. P1 : Bon on revient au point de départ sur la puissance française. EZ : je ne sais rien voyez, je vous ai vraiment appris quelque chose. P1 : Et sur l'exemple des sous-marins c’est sur l’OTAN JLM : On reviens sur les histoires sur les études de genre. EZ : Oui, oui d'accord ça vient de montesquieu, de rousseau, ça va. On connait ça va. euh je suis d'accord. JLM : Enfin c’est vous qui disiez que c’était des américains EZ : Je suis tout à fait d'accord avec le début de ce qu'a dit monsieur mélenchon, enfin, pas tout à fait. J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu. Et quand le pacte de varsovie a disparu. Nous sommes tout à fait d'accord là-dessus, euh nous la l'otan euh est devenu une machine à asservir les pays qui sont soi-disant les alliés des etats-unis, et qui en fait, ne sont euh que leur obligé, et qui doivent se soumettre, et même traités de façon euh brutale, comme on l'a vu dans cette histoire Australienne. Euh donc je suis tout à fait d'accord avec ça nous n'avons rien à faire là-dedans euh nous devrions au contraire développer, euh encore plus ce qu’elle n'est notre industrie militaire, accroître notre budget militaire, et effectivement rechercher des alliances nouvelles. Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes. Euh et nous rapprocher des russes. Et par exemple pour donner euh pour faire un geste euh renoncer aux sanctions, qui sont absolument euh inique, euh et complètement contre-productif. Donc ça je suis tout à fait d'accord avec ça. Maintenant, après, monsieur mélenchon pars dans des délires. Il veut faire des cession à l'onu partout, bon, très bien. Je ne suis pas euh, vous savez moi je suis resté à l'enseignement du général de gaulle, qui tenait l'onu pour une machine. Et je je n'aime pas spécialement euh cette machine onusienne qui pond des rapports, des proclamations, et caetera et caetera. Maintenant vous m'avez dit euh, la france aussi la france est grande quand elle n'est pas raciste et quand elle est républicaine et caetera. D'abord personne, moi je ne vous accuse pas de racisme. La france n'est pas raciste quand elle fait, quand elle défend son modèle, quand elle défend sa culture, quand elle défend sa civilisation. JLM : ça n'a rien à voir moi je parle de vous quand je dis raciste. EZ : Moi, je suis exactement comme ça. Je défends la culture française, la civilisation française. Je ne veux pas qu'on remplace la civilisation française par une autre civilisation, qu'on remplace le peuple français par un autre peuple. Parce que c'est ça qui est en train de se passer. Mais nous avons finis, mais nous avons fini cette conversation. Maintenant, pour euh si vous voulez parler. JLM : Vous pouvez pas y croire vous-même enfin je sais pas si EZ : Il y a quelques quelques semaines, est-ce que vous avez vu ce rapport, france stratégie organisme officiel. Est-ce que vous l'avez vu ? Vous auriez vu que ils ont fait une étude sur les enfants dans toutes les régions françaises, dans toutes les villes françaises, et nous voyons un double phénomène. Très simple hein dans les villes et dans les départements de vieille immigration, JLM : Et ben c’est reparti EZ : Oui, et ben ce, c'est vous qui m'interrogez ? Excusez-moi je réponds. JLM : J’ai jamais dit que la france était raciste. On croirait que vous êtes le possesseur de je ne sais quel, euh religion de la france où on ne peut pas changer une ligne un mot. C’est tout c’est ça que je vous dit, vous avez été condamné pour ça. EZ : Vous savez très bien que j'ai été condamné pour rébellion. J'ai été pendu pour la liberté et non pas du tout pour autre chose. Absolument pas, moi j'étais condamné, parce que je défendais une certaine idée de la france JLM : Mais quelle idée, ça suffit maintenant. EZ : Oui je suis désolé JLM : Excusez moi mais je suis en retard derrière vous. Ecoutez le zemmouristan ça existe d'accord ? Ca existe, oui oui ça existe. Un pays où les femmes sont rabaissés, un euh il y a la peine de mort qu'il vous plaît, un pays où les homosexuels sont punis, un pays où on voulait parler conventions internationales. EZ : la vous décrivez les banlieues islamisées Monsieur Mélenchon ! JLM : Ca s’appelle l'arabie saoudite EZ : Oui ça s'appelle aussi les banlieux islamistes. Vous faites bien Monsieur mélenchon. Ouais ça c'est très bien parce que c'est là-bas que vous venez de décrire, c'est exactement les banlieues islamisées, où les femmes se font cracher dessus quand elles sont habillées en jupe et qu'elles ne peuvent pas rentrer. Ou étiez-vous quand les fans ne pouvaient pas rentrer dans les cafés à sevran ? Ou étiez vous Monsieur Mélenchon ? JLM : Nan mais cette histoire elle a été inventée EZ : Les cafés de banlieu c’est comme ça. Cest comme ça. On connaît bien sûr, mais voyons mais enfin vous ne savez vous faites semblant de ne pas voir. C'est exactement les banlieues. JLM : Je viens de vous décrire un pays où s'applique les principes auxquels vous croyez EZ : Vous me prêtez des principes auquel je ne crois pas. Dans votre ville de marseille la peine de mort c'est tous les jours. JLM : Mais vous êtes obsédé par une idée qui vous rend la france impossible à assumer. EZ : pas du tout la france. Mais monsieur mélenchon, monsieur mélenchon, vous êtes le produit de mon idée de la france. JLM : Mais vous plaisentez non ? EZ : Quand votre grand mère. Quand votre grand-père est arrivé de de d'espagne, du maroc et algérie. Qu'est ce qu'il a fait, il s'appelait mélenchonne. Il a changé son nom, il l'a francisé. Il a donné des prénoms français à ses enfants, ses petits-enfants. Exactement comme les miens. Le mien, mon grand-père a changé de prénom. il c’est appelé justin. ça c'est l'assimilation à la française vous en êtes le produit mais vous le reniez aujourd'hui. JLM : non non je ne suis pas d'accord. Je suis confronté à des nouvelles situation, et j’y fais face. Je veux vous dire les gens s'appelle comme ils veulent, ils le font par tradition familiale. On donne un prénom. EZ : Pourquoi vous donner un prénom français alors monsieur mélenchon ? JLM : Ecoutez chez moi, il n'y avait pas beaucoup de croyants par conséquent, ont donnait les prénoms qui nous plaisait. Ecoutez, quand quelqu'un appel, puisque c'est là-dessus que vous avez cherché, quelqu'un son fils mohamed. C'est souvent parce que le grand-père s'appelait comme ça. Et quand on donne un prénom à un enfant, c'est parce qu'on veut le placer sous la protection de ce prénom. Il y a pas de honte à donner le nom du prophète à quelqu’un. EZ : Mais vous avez raison. JLM : De même, qu'y a pas de honte à s'appeler david ou que des milliers de catholiques qui s’appellent Marie. EZ : Nan mais Monsieur Mélenchon, je suis désolé. Le peuple en commun commence avec une culture commune. Souvenez-vous de renand. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent du déclassement de la France à l'international. Jean Luc Mélenchon explique être pour que la France quitte l'OTAN qui n'a plus de sens depuis la chute de l'URSS, et que la France crée de nouvelles alliances. Jean Luc Mélenchon explique que la force de la France est son autorité morale, scientifique et culturelle, et souhaite que la France soit la première à promouvoir les accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, comme sur les grands fonds et la démilitarisation de l'espace. Eric Zemmour explique s'accorder avec Jean Luc Mélenchon sur la dissolution de l'OTAN. Eric Zemmour souhaite développer l'industrie militaire française, en continuant les alliances avec les Américains tout en s'alliant avec les Russes. Eric Zemmour souhaite sauver la civilisation française.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour parlent du déclassement de la France. Le premier sujet qu'il traite est l'appartenance de la France à l'OTAN. Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour s'accordent sur le fait que la France doit quitter l'OTAN pour créer de nouvelles alliances. Jean Luc Mélenchon veut que la France devienne un espace de créolisation et de culture collective. Il veut que les Français soient les premiers à promouvoir des traités internationaux sur de nouveaux domaines climatique, et sur l'espace. Eric Zemmour, lui, veut développer l'industrie militaire et rechercher des alliances russes en plus des anciennes.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour évoquent la grandeur de la France et son indépendance. Interrogé par le journaliste, Jean Luc Mélenchon explique vouloir quitter l’OTAN, organisation dépourvue de sens aujourd’hui. La puissance de la France doit se faire sur la base de l’autorité morale, scientifique et culturelle. Pour lui, le pays doit exploiter son espace maritime, le deuxième du monde, et ses compétences dans le domaine spatiale ; elle possède ainsi de nombreux avantages. Elle doit également nouer des alliances dans le cadre de la francophonie, assise de la créolisation. Le pays peut avoir un rôle majeur à l’échelle mondiale grâce à des accords internationaux qu’elle pourrait proposer dans différents domaines. Il termine en accusant son rival de vouloir retirer la déclaration des droits de l’homme de la constitution. Eric Zemmour récuse ce propos. Néanmoins, il est en accord avec Jean Luc Mélenchon sur l’OTAN ; il faut en sortir, sans pour autant renier les alliances traditionnelles ; il appelle même à tendre la main aux Russes. Il se montre toutefois dubitatif sur l’efficacité des traités internationaux que la France pourrait faire valoir. Il rappelle ensuite que la France n’est pas raciste ; elle doit simplement défendre sa culture, sa spécificité. La France n’est pas raciste, mais Eric Zemmour l’est, pour Mélenchon ; il voit de l’homophobie et de la misogynie dans le modèle défendu par son rival. Or, pour Zemmour, ces valeurs évoquées ne sont pas celles de la France, mais précisément celles des banlieues islamisées du pays. Le débat dérive ensuite sur les noms. Pour Mélenchon, les gens s’appellent comme ils le souhaitent ; pour Zemmour, il faut s’inscrire dans une culture commune, et le prénom y participe. Les deux candidats sont donc d’accord pour quitter l’OTAN mais s’opposent sur leur conception de la France.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : On se demande aussi si nous sommes face à un risque de déclassement sur la scène internationale. P2 : Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ? JLM : Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens. JLM : Ca a été créé pour faire face à l'urss il y a plus d'urss il y a toujours l'otan. JLM : Je suis donc pour que la france récupère intégralement, totalement son indépendance et pour qu'elle soit à l'initiative d'autres alliances. JLM : La puissance de la france tient à la fois à sa capacité à se défendre par elle-même, avec ses propres moyens, mais ce n'est pas ça l'essentiel de la puissance. JLM : L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir. JLM : Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ? JLM : Et bien ça aussi je propose que dans le cadre de la francophonie des peuples, tous ceux qui veulent participer avec nous à cet immense travail, et bien ils y viennent. JLM : Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace. JLM : C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution. EZ : Je veux pas la pas retirer de la constitution. EZ : Je suis tout à fait d'accord avec le début de ce qu'a dit monsieur mélenchon, enfin, pas tout à fait. EZ : J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu. EZ : Euh donc je suis tout à fait d'accord avec ça nous n'avons rien à faire là-dedans euh nous devrions au contraire développer, euh encore plus ce qu’elle n'est notre industrie militaire, accroître notre budget militaire, et effectivement rechercher des alliances nouvelles. EZ : Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes. EZ : Je ne veux pas qu'on remplace la civilisation française par une autre civilisation, qu'on remplace le peuple français par un autre peuple. Parce que c'est ça qui est en train de se passer. ",
8
  "Extractive_2": "P2 : Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ? JLM : Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens. JLM : L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir. JLM : Les français ont tout en main pour y parvenir nous sommes le deuxième territoire maritime du monde. JLM : Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ? JLM : Et la francophonie peut-être un espace de créolisation et donc de puissance collective pour tous ceux qui parlent cette langue. JLM : Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace. JLM : Les français s'occupe de tout le monde, et de tout ! JLM : C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution. EZ : Non. EZ : J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu. EZ : Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes. EZ : Et je je n'aime pas spécialement euh cette machine onusienne qui pond des rapports, des proclamations, et caetera et caetera. EZ : La france n'est pas raciste quand elle fait, quand elle défend son modèle, quand elle défend sa culture, quand elle défend sa civilisation. JLM : Ecoutez le zemmouristan ça existe d'accord ? JLM : Un pays où les femmes sont rabaissés, un euh il y a la peine de mort qu'il vous plaît, un pays où les homosexuels sont punis, un pays où on voulait parler conventions internationales. EZ : la vous décrivez les banlieues islamisées Monsieur Mélenchon ! JLM : Je veux vous dire les gens s'appelle comme ils veulent, ils le font par tradition familiale. EZ : Le peuple en commun commence avec une culture commune. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent du déclassement de la France à l'international."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P2",
17
+ "text": "On se demande aussi si nous sommes face à un risque de déclassement sur la scène internationale."
18
+ },
19
+ {
20
+ "speaker": "P2",
21
+ "text": "Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ?"
22
+ }
23
+ ]
24
  },
25
+ {
26
+ "abstractive": {
27
+ "text": "Jean Luc Mélenchon explique être pour que la France quitte l'OTAN qui n'a plus de sens depuis la chute de l'URSS, et que la France crée de nouvelles alliances."
 
28
  },
29
+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens."
33
+ },
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+ {
35
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
36
+ "text": "Ca a été créé pour faire face à l'urss il y a plus d'urss il y a toujours l'otan."
37
+ }
38
+ ]
39
  },
40
+ {
41
+ "abstractive": {
42
+ "text": "Jean Luc Mélenchon explique que la force de la France est son autorité morale, scientifique et culturelle, et souhaite que la France soit la première à promouvoir les accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, comme sur les grands fonds et la démilitarisation de l'espace."
 
43
  },
44
+ "extractive": [
45
+ {
46
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
47
+ "text": "Je suis donc pour que la france récupère intégralement, totalement son indépendance et pour qu'elle soit à l'initiative d'autres alliances."
48
+ },
49
+ {
50
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
51
+ "text": "La puissance de la france tient à la fois à sa capacité à se défendre par elle-même, avec ses propres moyens, mais ce n'est pas ça l'essentiel de la puissance."
52
+ },
53
+ {
54
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
55
+ "text": "L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir."
56
+ },
57
+ {
58
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
59
+ "text": "Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ?"
60
+ },
61
+ {
62
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
63
+ "text": "Et bien ça aussi je propose que dans le cadre de la francophonie des peuples, tous ceux qui veulent participer avec nous à cet immense travail, et bien ils y viennent."
64
+ },
65
+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace."
68
+ },
69
+ {
70
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "C'est-à-dire ouvert à la contribution de chacun comme dit la déclaration des droits de l'homme que vous voulez retirer de la constitution."
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+ }
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+ ]
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+ "text": "Eric Zemmour explique s'accorder avec Jean Luc Mélenchon sur la dissolution de l'OTAN."
 
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "text": "Je suis tout à fait d'accord avec le début de ce qu'a dit monsieur mélenchon, enfin, pas tout à fait."
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+ },
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "text": "J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu."
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+ ]
 
 
 
 
 
 
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Eric Zemmour souhaite développer l'industrie militaire française, en continuant les alliances avec les Américains tout en s'alliant avec les Russes."
 
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "text": "Euh donc je suis tout à fait d'accord avec ça nous n'avons rien à faire là-dedans euh nous devrions au contraire développer, euh encore plus ce qu’elle n'est notre industrie militaire, accroître notre budget militaire, et effectivement rechercher des alliances nouvelles."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "text": "Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes."
106
+ }
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+ ]
108
+ },
109
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Eric Zemmour souhaite sauver la civilisation française."
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  },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
116
+ "text": "Je ne veux pas qu'on remplace la civilisation française par une autre civilisation, qu'on remplace le peuple français par un autre peuple. Parce que c'est ça qui est en train de se passer."
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+ ],
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+ "Community_2": [
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour évoquent la grandeur de la France et son indépendance."
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "P2",
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+ "text": "Est-ce qu'il aurait fallu par exemple sortir de l'otan, jean-luc mélenchon ?"
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Interrogé par le journaliste, Jean Luc Mélenchon explique vouloir quitter l’OTAN, organisation dépourvue de sens aujourd’hui."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "Moi c'est ma position constante, je pense que nous n'avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui euh d'ailleurs n'a pas de sens."
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+ }
142
+ ]
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  },
144
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "La puissance de la France doit se faire sur la base de l’autorité morale, scientifique et culturelle."
147
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "L'essentiel de la puissance c'est l'autorité morale, scientifique, culturelle, que notre pays peut avoir."
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+ ]
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Pour lui, le pays doit exploiter son espace maritime, le deuxième du monde, et ses compétences dans le domaine spatiale ; elle possède ainsi de nombreux avantages."
 
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "Les français ont tout en main pour y parvenir nous sommes le deuxième territoire maritime du monde."
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+ },
164
+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "Nous sommes le deuxième peuple du monde pour la contribution à l'exploration de l'espace, vous vous rendez compte ?"
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+ ]
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  },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Elle doit également nouer des alliances dans le cadre de la francophonie, assise de la créolisation."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "Et la francophonie peut-être un espace de créolisation et donc de puissance collective pour tous ceux qui parlent cette langue."
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+ }
179
+ ]
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  },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Le pays peut avoir un rôle majeur à l’échelle mondiale grâce à des accords internationaux qu’elle pourrait proposer dans différents domaines."
 
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "Les français doivent être les premiers à promouvoir des traités et des accords internationaux sur des domaines où il n'y a pas de loi, par exemple, les grands fonds ne font l'objet d'aucune loi, que nous soyons les premiers à le proposer que nous soyons les premiers à proposer de revenir à l'idée de démilitarisation de l'espace."
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+ },
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "Les français s'occupe de tout le monde, et de tout !"
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+ "text": "Il termine en accusant son rival de vouloir retirer la déclaration des droits de l’homme de la constitution."
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+ "text": "Eric Zemmour récuse ce propos."
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+ "text": "Néanmoins, il est en accord avec Jean Luc Mélenchon sur l’OTAN ; il faut en sortir, sans pour autant renier les alliances traditionnelles ; il appelle même à tendre la main aux Russes."
 
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "text": "J'aurais dit la même chose je dis ça depuis des années aussi, je pense que l'otan aurait dû se dissoudre en mille neuf cent quatre-vingt-dix quand l'urss a disparu."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "text": "Ca veut pas dire qu'on renonce aux alliances avec les américains, avec les anglais, avec les allemands, mais ça veut dire par exemple tendre la main aux russes."
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+ }
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+ ]
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  },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Il se montre toutefois dubitatif sur l’efficacité des traités internationaux que la France pourrait faire valoir."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "text": "Et je je n'aime pas spécialement euh cette machine onusienne qui pond des rapports, des proclamations, et caetera et caetera."
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+ }
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Il rappelle ensuite que la France n’est pas raciste ; elle doit simplement défendre sa culture, sa spécificité."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "text": "La france n'est pas raciste quand elle fait, quand elle défend son modèle, quand elle défend sa culture, quand elle défend sa civilisation."
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "La France n’est pas raciste, mais Eric Zemmour l’est, pour Mélenchon ; il voit de l’homophobie et de la misogynie dans le modèle défendu par son rival."
 
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  },
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+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "Ecoutez le zemmouristan ça existe d'accord ?"
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "Un pays où les femmes sont rabaissés, un euh il y a la peine de mort qu'il vous plaît, un pays où les homosexuels sont punis, un pays où on voulait parler conventions internationales."
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+ }
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  },
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Or, pour Zemmour, ces valeurs évoquées ne sont pas celles de la France, mais précisément celles des banlieues islamisées du pays."
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  "Transcript": "J. BOISSONNAT : Je crois qu'il faut aborder les questions des relations est,ouest. Valéry GISCARD D'ESTAING : Et les problèmes de défense. J. BOISSONNAT : Et les problèmes de défense, bien entendu. Vous avez eu, directement ou indirectement, une grande controverse à propos de la rencontre que M. GISCARD D'ESTAING a eue à Varsovie avec M. Brejnev. Vous apprécierez s'il convient que vous reveniez sur cette querelle, mais il y a une question, me semble-t-il, que les Français se posent : dans l'hypothèse où l'Union soviétique serait amenée à intervenir de nouveau dans un pays extérieur à elle-même,ce fut le cas en Afghanistan, ce pourrait être éventuellement le cas en Europe orientale ou ailleurs,quelles sont les sanctions que vous souhaiteriez voir prendre pour répliquer à une telle intervention et la croyez-vous possible, voire probable ? Monsieur MITTERRAND ? François Mitterand : J'ai déjà un peu de retard sur M. GISCARD D'ESTAING ; vous allez l'accroître, si c'est moi qui commence ? M. COTTA: Répondez vite. François Mitterand : J'ai, en effet, condamné le voyage de M. GISCARD D'ESTAING à Varsovie, dans les conditions où ce voyage s'est produit, parce qu'il est tout à fait normal que le Président de la République rencontre qui il veut, si cela sert les intérêts de la France. Je pense que peu de temps après l'invasion de l'Afghanistan, c'était un geste qui cautionnait un acte contraire au droit des gens, au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et que tout acte de ce genre est naturellement dommageable pour la paix. Comme une controverse s'est engagée à ce sujet, je voudrais faire deux remarques pour bien montrer que telle était l'intention de M. GISCARD D'ESTAING en se rendant à Varsovie de faire autre chose que ce qu'il a dit. Dans une conférence de presse, parlant du peuple afghan qui se bat pour sa liberté, il a dit : les rebelles. Et le 1er mai de l'année suivante, en 1980, l'ambassadeur de France était le seul ambassadeur des pays occidentaux à se trouver au défilé de la Place Rouge. Moi, je suis très partisan, naturellement, d'un accord avec la Russie, mais dans la fermeté et non sous une certaine forme de soumission au fait accompli. Voilà ce que je veux dire. Valéry GISCARD D'ESTAING : Vous savez que je n'ai pas accepté les propos désobligeants tenus par M. François MITTERRAND vis-à-vis du Président de la République française lorsqu'il a commenté de façon sarcastique la rencontre de Varsovie à la télévision. Je ne rappellerai pas les termes que vous avez employés, vous ne le souhaitez pas. Lorsqu'on doit juger un acte, il faut en connaître le déroulement. Je vous rappellerai d'abord ce qu'a été la déclaration, elle mérite lecture, du parti socialiste après les événements d'Afghanistan. Le 2 janvier 1980, après qu'il y ait déjà eu les déclarations publiques des pays occidentaux, le parti socialste a dit ceci : \"A la suite de l'invasion de l'Afghanistan par les troupes soviétiques, le bureau exécutif du parti socialiste déclare : \"Le parti socialiste condamne cette intervention comme il a condamné les interventions américaines en Asie du Sud et en Amérique latine, ou les interventions du Gouvernement français en Afrique\". Voilà la position qui a été prise sur l'Afghanistan. Si je suis allé à Varsovie, j'y suis allé au printemps, je n'y suis pas allé dans les semaines qui ont suivi l'entrée des troupes soviétiques en Afghanistan, c'est parce que j'ai échangé dans l'intervalle plusieurs messages avec le président BREJNEV et que la lecture de ces messages,que je ne peux pas rendre publics,faisait apparaître, ce que vous connaîtrez le moment venu, si vous accédez à nos archives, bien entendu, faisait apparaître qu'il y avait eu de grandes hésitations dans la direction soviétique, un débat et même un doute, sur la décision d'intervenir en Afghanistan, et je me suis donc dit : il y a des éléments qui doivent être portés à la connaissance des plus hautes autorités soviétiques directement, au cas où des situations similaires viendraient à se reproduire. Et ce que je suis allé dire à M. BREJNEV, c'est que les évaluations, ou les conséquences qui lui avaient été décrites, concernant l'entrée des forces soviétiques en Afghanistan, étaient inexactes. On lui avait dit sans doute que c'était une opération qui durerait quelques semaines, qu'il n'y aurait pas de résistance du peuple afghan, et que donc il n'y aurait pas de conséquences importantes sur les relations internationales. Je suis venu lui dire que c'était le contraire, et je lui indiquais également que, comme nous le disons dans notre communiqué franco,allemand,et vous répudiez peut-être la partie française, mais le Chancelier SCHMIDT avait signé avec moi ce document le 5 février 1980, tout nouveau manquement à la détente entraînerait les conséquences les plus graves dans les relations est, ouest. Et, c'est ma réponse à votre question, je crois que nous ne devons pas agir, quand on est un homme d'Etat, uniquement comme un prophète qui prévoit les événements, mais comme quelqu'un qui façonne les événements ; concernant les relations avec l'Union soviétique, nous devons tenter de les maintenir, dans toute la mesure du possible, dans le chemin du règlement pacifique des situations, à-partir d'une situation de force. Et alors, monsieur MITTERRAND, ne me parlez pas de faiblesse alors que vous n'avez pas voté un centime de crédits militaires depuis 1958 et que donc toute la force française s'est faite, alors que vous étiez parlementaire, sans un seul vote de votre part ! C'est donc nous qui avons eu la responsabilité de la puissance et de la force militaire de la France dans l'intervalle. Mais, j'avais à dire des choses importantes à M. BREJNEV. S'il y avait eu un président des Etats-Unis capable de mener, à cette époque, un dialogue de haut niveau, il eut été utile qu'il le fasse de son côté. Je note qu'on a critiqué ma rencontre à Varsovie, mais qu'on n'a pas critiqué le voyage du Chancelier SCHMIDT à Moscou du mois de juin ; je serais curieux de savoir pourquoi ! Et non plus le voyage de M. GENSCHER à Moscou, qui vient de se produire il y a quelques semaines ! François Mitterand : Vous connaissez cette déclaration de M. CHIRAC, le 9 mars 1980 ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Je vous en prie. François Mitterand : \"L'invasion de l'Afghanistan ? C'est une honte de s'être tu dans cette circonstance...\" et il parlait de vous. Donc, je ne suis pas le seul à avoir éprouvé un sentiment de malaise au moment de votre visite à Varsovie. C'est tout ce que je voulais dire. M. COTTA : Je voulais vous poser une double question, puisque vous avez abordé par un biais, la politique africaine. Valéry GISCARD D'ESTAING : Revenons à la défense et à ma question : M. MITTERRAND n'a pas voté un centime de crédits pour la défense de la France. J'ai vérifié tous les votes. François Mitterand : Je vais répondre d'un mot à cette affaire. Je suis dans l'opposition et je suis hostile à l'ensemble des dispositions budgétaires qui sont prises par les gouvernements que je combats, et bien entendu, à l'intérieur de ces dispositions, est-ce que M. GISCARD D'ESTAING voudrait dire que les socialistes seraient de mauvais Français, qui ne veulent pas défendre leur pays ?... Comme il ne veut pas dire ça, c'était donc une parole inutile ! Valéry GISCARD D'ESTAING : Non, non, ce n'est pas une parole inutile. Vous êtes allé beaucoup plus loin, vous avez voté des textes législatifs pendant cette période. J'ai là, sous les yeux, la liste des textes que vous avez votés lorsqu'ils étaient conformes aux vues du Parti socialiste et, notamment, certains projets de loi qui ont été présentés du temps de mon septennat, mais lorsqu'il s'est agi de la défense, nous n'avez jamais voté un crédit de dépense et vous avez voté contre toutes les lois de programmes relatives à la défense ; ces lois de programme étaient présentées en dehors de la discussion budgétaire, et donc on pouvait très bien imaginer, soit votre parti, soit vous-même, conscient du très grand enjeu du problème de la sécurité de la France, émettra un vote non partisan sur les lois de programme militaire. Vous êtes allé plus loin, d'ailleurs, car vous avez accompagné vos votes d'explications, et ces explications étaient contraires à notre effort de dissuasion atomique, notamment le 24 janvier 1963, à l'Assemblée nationale, quand nous engagions ce grand programme. M. COTTA : Je voudrais donc parler de la politique. Valéry GISCARD D'ESTAING : C'est très important ! M. COTTA : Tout à fait, bien sûr, mais après,c'est une question qui s'adresse à vous deux, sept ans, monsieur GISCARD D'ESTAING, n'avez-vous pas l'impression d'avoir, en ce qui concerne la politique africaine, réussi au Zaire, mais échoué au Tchad et au Centrafrique ? Pourquoi et à cause de quoi ? Et vous, monsieur MITTERRAND, êtes vous sûr qu'on puisse négocier en Afrique autrement qu'avec des hommes dont certains, effectivement, sont des dictateurs à nos yeux ? Qui répond le premier ? Monsieur MITTERRAND, vous êtes un tout petit peu en retard. François Mitterand : L'affaire du Zaire, vous voulez dire Kolwesi, l'intervention de sauvetage à l'égard des Français qui se trouvaient à Kolwesi ? Ce que je pense, c'est que la façon dont le Gouvernement français s'est comporté à l'égard du président MOBUTU responsable de ce pays, qui se trouvait affronté à une grave crise de caractère séparatiste, il faut le dire, avec une large province, en-raison de conditions ethniques bien connues des spécialistes, le Shaba a indiscutablement provoqué de très graves difficultés avec la population intéressée du Shaba qui a considéré que la France se comportait en adversaire et, à-partir de là, cette colère s'est retournée dans une large part contre nos compatriotes et le Gouvernement a bien fait, à-partir de là, d'aller les sauver. Seulement, cela faisait déjà très longtemps que l'on était informé des menaces qui pouvaient peser sur cette population. Bref, on aurait pu rapatrier plus tôt si on y avait pensé. Pour ce qui concerne le Centrafrique, je pense. J. BOISSONNAT : Je vous demanderai simplement de vous presser un petit peu, parce que nous approchons de la limite 50 à laquelle vous devrez conclure. François Mitterand : Je suis intervenu en 1972 à l'Assemblée nationale, pour interpeller, comme on dit, le gouvernement de l'époque, le ministre des affaires étrangères était M. Maurice SCHUMANN, pour faire état des terribles choses qui se passaient dans ce pays sous l'autorité de celui qui était à l'époque le Président BOKASSA... des crimes de toutes sortes. 14 parlementaires français de droite, de gauche, après moi, au-cours de ces dernières années, sont intervenus de la même façon, c'est-à-dire ont alerté les responsables des pouvoirs publics, et c'est ce que je reproche essentiellement au Président de la République et au gouvernement, c'est de ne pas avoir tenu compte de ces avertissements et d'avoir continué de considérer ce régime comme supportable, disons, au-delà de ce que l'on peut admettre dans les relations d'Etat à Etat, même avec des dictatures, et je reconnais que c'est un problème moral difficile, mais il y a un point limite qui indiscutablement, à mes yeux, a été dépassé... Valéry GISCARD D'ESTAING : L'Afrique, ce n'est pas l'Europe, ce n'est pas la France, c'est un continent très important pour nous, c'est un continent qui a des problèmes politiques et sociaux qui sont différents des nôtres et, donc, il ne faut pas juger collectivement les situations dans les différents Etats africains comme vous le faisiez. M. COTTA : Il faut les distinguer. Valéry GISCARD D'ESTAING : Dans toute l'Afrique de l'Ouest, la situation a évolué de façon positive et même nous avons pu renouer des relations avec des Etats avec lesquels nous les avions interrompues, je pense par exemple à la Guinée, au Benin. Donc, il y a incontestablement un développement de nos relations et une consolidation des liens politiques avec toute cette partie de l'Afrique. Au Zaire, qui n'est pas une ancienne possession française, nous nous sommes trouvés face à une situation qui était extrêmement urgente. On pouvait imaginer qu'il se produirait tel ou tel mouvement au Zaire, mais enfin les autorités elles-mêmes nationales ne le savaient pas, puisqu'elles ne l'avaient pas prévu, les autorités locales, qui n'étaient pas françaises, ce sont des autorités minières belges, ne l'avaient pas prévu, les événements ont commencé un dimanche et les massacres ont commencé le jeudi. La question qui s'est posée à moi était de savoir si je devais prendre les dispositions nécessaires et la décision de faire interrompre le massacre. J'ai donc pris, avec le ministre de la défense, le chef d'Etat-Major des Armées, la décision de faire partir un régiment entier de parachutistes et de le faire sauter à une distance éloignée de plusieurs milliers de kilomètres de la France sur un terrain que nous ne connaissions pas et nous n'avions aucun moyen de les récupérer si les choses tournaient de façon difficile. Maintenant, en effet, tout le monde dit : il était bien de le faire, mais personne ne m'a soutenu ! J'ai relu encore les déclarations qui ont été faites dans la journée du vendredi où j'étais à l'Elysée. J. BOISSONNAT : Il vous reste une minute 30, monsieur GISCARD D'ESTAING. Valéry GISCARD D'ESTAING : Est-ce qu'il y a encore un autre sujet ? J. BOISSONNAT : Oui. Valéry GISCARD D'ESTAING : Quant au Centrafrique, effectivement, le régime centrafricain donnait prise à beaucoup de critiques, les événements dont vous parlez, de 1972, je n'étais pas Président de la République, la question qui se posait était de savoir si nous pouvions intervenir plus directement dans les affaires du Centrafrique qui était voisin du Tchad, Tchad qui lui-même était en-état de grande crise politique et militaire, comme vous le savez, et qui nous amenait à une attitude, en effet, dont on peut juger qu'elle aurait pu être différente, à condition de prendre le risque d'abandonner le Centrafrique. Finalement, ce que nous avons pu faire, c'est obtenir le départ du chef d'Etat par les centrafricains eux-mêmes et l'instauration d'un régime qui vient de tenir des élections et qui commence à conduire une vie démocratique dans ce pays. J. BOISSONNAT : Une question, monsieur MITTERRAND, concernant le problème militaire. François Mitterand : Sur le même sujet, je voudrais quand même faire observer qu'avec l'affaire du Centrafrique, l'affaire du Tchad, il y avait nos relations avec la Libye. Songez que pendant qu'on soutenait le Gouvernement, une fraction du Tchad, que certains de nos soldats étaient exposés dans leur vie, on continuait d'armer la Libye ! Il y a eu un double jeu là qui, je crois, nous a fait perdre beaucoup d'autorité dans l'ensemble des pays d'Afrique ; aujourd'hui, après l'affaire du Centrafrique et l'affaire de la Libye plus l'affaire du Tchad, le poids moral et politique de la France a diminué, je le regrette. Valéry GISCARD D'ESTAING : Sur ce point, vous vous trompez tout à fait, le poids politique et moral de la France est au contraire très élevé en Afrique, j'en ai reçu les témoignages de la quasi totalité des chefs d'Etats africains, en ce moment simplement je n'ai pas voulu en faire état dans cette campagne, c'eût été déplacé, et, en ce qui concerne la Libye, vous savez très bien que nos livraisons d'armes ont été interrompues dès le début des événements d'intervention militaire libyenne au Tchad. François Mitterand : On n'a pas vendu.. Pas vous naturellement.. des tonnes d'engins Matra, des fusées, en décembre, à la Libye ? Valéry GISCARD D'ESTAING : A ma connaissance, non. François Mitterand : Très bien. J. BOISSONNAT : Un dernier mot sur les problèmes militaires, monsieur MITTERRAND, si vous deviez être en charge des responsabilités de Président de la République, seriez-vous favorable ou non à la construction d'une bombe à neutrons, c'est-à-dire cet armement nucléaire de moyenne portée, qui agit sur des troupes ennemies sans détruire les territoires dans lesquels elle est utilisée ? M. COTTA : Réponse en une minute. François Mitterand : C'est une bombe d'une portée assez réduite, qui s'inscrit dans une autre stratégie que la stratégie de dissuasion nucléaire, ce qu'on appelle la bataille de l'avant, elle implique que des discussions aient eu lieu entre les alliés et de ce point de vue je pense que la France, sous l'autorité de M. GISCARD D'ESTAING, n'était pas prête à cela. Il y a donc un problème qui se pose et je ne suis pas favorable à la construction de la bombe à neutrons. M. COTTA : C'est votre avis aussi ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Non, mon avis est tout à fait différent, la France doit pouvoir disposer de tous les moyens d'armement moderne pour faire face à tous les types de situations possibles, en particulier elle ne doit pas prendre de retard. Nous n'avons pas décidé la fabrication, mais nous avons pris les dispositions nécessaires pour être capables de la fabriquer si nous le décidons ainsi. François Mitterand : Nous nous rejoignons alors. J. BOISSONNAT : Vous êtes à égalité, à 10 secondes d'écart, monsieur MITTERRAND, il vous reste une minute, si vous voulez, par-rapport à M. GISCARD D'ESTAING ; si vous souhaitez sur ce point précis pour ne pas relancer le débat et ne pas obliger M. GISCARD D'ESTAING à vous écouter sans pouvoir vous répondre, dire un mot, vous le pouvez, nous vous demandons simplement de le faire de telle sorte que M. GISCARD D'ESTAING ne soit pas contraint à vous répondre. François Mitterand : Je suis tout prêt à passer une partie de mon modeste temps à M. GISCARD D'ESTAING pour qu'il me réponde à la question que je lui pose à propos d'Israël : pourquoi le gouvernement français a-t-il été à ce point hostile aux accords de Camp David, alors que c'était une marche vers la paix ? D'autre part, pourquoi est-il allé en Jordanie pour observer, ce qui était un symbole fâcheux, le territoire israélien d'un fortin de Jordanie ? Et maintenant, je lui donne le reste de mon temps s'il le souhaite pour pouvoir me répondre. M. COTTA : Je ne sais pas si c'est prévu par la commission de contrôle. J. BOISSONNAT : Si les deux intéressés sont d'accord, il vous reste 40 secondes, monsieur GISCARD D'ESTAING. Valéry GISCARD D'ESTAING : Non, on ne peut pas répondre en 40 secondes ! M. COTTA : Ce n'est pas nous, on vous donnerait volontiers. François Mitterand : Je pense que la commission de contrôle acceptera le consentement mutuel des deux candidats. Valéry GISCARD D'ESTAING : Sur la question d'Israël, monsieur MITTERRAND, vous avez prononcé une phrase que je n'ai jamais prononcée, j'en ai le texte sous les yeux, c'est l'expression Etat palestinien. Je connais le sens et la portée des mots dans cette affaire du Proche-Orient, je n'ai jamais proncé le mot d'Etat palestinien, j'ai parlé d'autodétermination du peuple palestinien, avec, ensuite, développement politique, je n'ai jamais parlé d'Etat. Or, vous avez parlé de rapports entre Etat d'Israël et Etat palestinien. D'autre part, la photo qui a été présentée me représentant regardant Israël avec des jumelles, vous savez où elle a été prise ? Vous ne savez pas ? François Mitterand : Je ne m'y suis pas intéressé. Valéry GISCARD D'ESTAING : C'est intéressant, à l'hippodrome de Longchamp où j'étais au Prix de l'Arc de Triomphe ! François Mitterand : Mais est-ce que vous étiez là ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Je suis allé en Jordanie, tout le monde le sait, et j'ai demandé au contraire qu'il n'y ait aucune présence journalistique, car j'allais visiter les installations agricoles du fleuve Jourdain et quand j'ai vu qu'il était question d'installations militaires, j'ai dit : je refuse de voir les installations militaires. La photo qui a été montrée est une photo prise à l'hippodrome de Longchamp, je le dis aux Français pour qu'ils soient éclairés sur un certain nombre de procédés ! Quant à la question de Camp David, j'ai reçu récemment le président SADATE qui m'a écrit à son départ : je reconnais que c'est vous qui aviez raison sur le point suivant, c'est que ce qui est important pour le Proche-Orient, c'est d'arriver à une paix globale. Il n'y aura de sécurité pour Israel, et bien entendu nous ne ferons jamais rien qui mette en danger la sécurité d'Israel, que s'il y a une paix globale ; or, dans le dispositif de Camp David, il y avait des dispositions intéressant, vous vous en souvenez, l'autonomie de la Cisjordanie, dont j'ai dit que vous n'aboutiriez jamais à les mettre au point. C'est tout ce que j'ai dit. Or, il y a un an que ces discussions auraient pu être adoptées, elles ne le sont pas encore à l'heure actuelle. S'il y a un progrès d'ici la fin de l'année pour aboutir à la conclusion de ce processus, j'ai indiqué récemment à mes visiteurs israéliens que nous accueillerions positivement la conclusion de cette disposition. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat entre Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand, les candidats discutent de la politique étrangère de la France. Le présentateur pose la question de ce que les candidats proposent comme sanction sur l'Union Soviétique dans le cas où ils participent à une guerre en dehors de leur territoire. François Mitterrand accuse Valéry Giscard d'Estaing d'avoir soutenu l'invasion de l'Afghanistan en acceptant une visite à Varsovie peu de temps après. Il accuse également Valéry Giscard d'Estaing d'avoir souhaité endommager la paix en qualifiant le peuple afghan de rebelle. François Mitterrand souhaite trouver un accord avec la Russie dans la fermeté, tandis que Valéry Giscard d'Estaing cherche un règlement pacifique de la situation. Les candidats discutent également de la politique africaine de la France, avec François Mitterrand critiquant la manière dont l'État français a traité le président du Zaire, tandis que Valéry Giscard d'Estaing se félicite de l'amélioration de la situation en Afrique de l'Ouest et affirme avoir réussi à instaurer un régime démocratique en Centrafrique. La question de la création de bombes à neutrons est également abordée, avec François Mitterrand étant contre et Valéry Giscard d'Estaing étant pour. Le débat se termine avec une question de François Mitterrand demandant à Valéry Giscard d'Estaing d'expliquer ses positions sur les accords du camp David et sa visite d'un fortin en Jordanie, à laquelle Valéry Giscard d'Estaing répond qu'il n'est pas allé dans des installations militaires en Jordanie et qu'il estime que la seule manière pour Israël d'avoir la paix est la paix globale, ce qui n'était pas possible avec les accords du camp David. ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Miterrand discutent de la politique étrangère de la France. Le présentateur débute en parlant de L'afghanistan, et demande quelles sanctions les différents candidats imposeraient à l'URSS. François Mitterand débute en expliquant qu'il a condamné le voyage de Valéry Giscard D'Estaing à varsovie, qui cautionnait les actes des l'urss en afghanistan. Valéry Giscard D'Estaing répond qu'il est allé rencontrer Brejnev pour discuter de l'invasion, car Brejnev n'aurait pas eu les bonnes informations. Il continue en demandant à François Mitterand pourquoi il n'a jamais voté pour l'augmentation du budget de défense. François Mitterand répond qu'il est hostile à l'ensemble des dispositions budgétaire prise par le gouvernement. La présentatrice pose la question des interventions française en Afrique, en citant les situationos au Tchad et au Zaire. François Miterrand estime que la france a déstabilisé le Zaire, et qu'il a déjà dénoncé la situation en centrafrique. Valéry Giscard D'Estaing répond que la situation africaine est différente de la situation européenne, et qu'il estime avoir réussi à gérer la crise au Zaire. Il justifie par la suite la situation en centrafrique en expliquant qu'il n'était pas encore président. François Mitterand déplore la réduction du poids moral et politique de la France en Afrique, que Valéry Giscard D'Estaing estime être très élevée. Le présentateur demande ensuite aux candidats leur point de vue sur la construction d'une bombe à neutron. François Miterrand est contre, estimant qu'il faut une discussion préalable avec les alliés avant de le faire. Valéry Giscard D'estaing est pour. Finalement, François Mitterand demande à Valéry Giscard D'Estaing pourquoi il était contre les accords du camp david en israel. Valéry Giscard D'Estaing répond qu'il estime que ces dispositions n'étaient pas au point",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, MITTERRAND et GISCARD D'ESTAING discutent de la politique étrangère de la France. MITTERRAND pense qu’il faut être plus ferme avec la Russie, même s’il désire trouver un accord avec elle. GISCARD D'ESTAING défend sa visite à Varsovie et critique son adversaire qui n’a pas voté de crédits supplémentaires pour la défense. MITTERRAND pense que la France aurait pu agir plus vite dans le sauvetage des Français au Zaïr et estime avoir donné l’alerte très tôt sur les crimes en Centrafrique. GISCARD D'ESTAING pense qu’il n’était pas possible d’agir plus rapidement au Zaïr et défend son action en Centrafrique qui a permis le départ du chef d’état et la tenue d’élections. MITTERRAND ne soutient pas la fabrication d’une bombe à neutron. GISCARD D'ESTAING souhaite que la France ait le potentiel de la construire. GISCARD D'ESTAING défend l’autodétermination du peuple palestinien et entend possiblement accepter les accords de Camp David si des progrès sont faits dans la négociation. ",
7
  "Extractive_1": "P2 : Vous avez eu, directement ou indirectement, une grande controverse à propos de la rencontre que M. GISCARD D'ESTAING a eue à Varsovie avec M. Brejnev. Vous apprécierez s'il convient que vous reveniez sur cette querelle, mais il y a une question, me semble-t-il, que les Français se posent : dans l'hypothèse où l'Union soviétique serait amenée à intervenir de nouveau dans un pays extérieur à elle-même,ce fut le cas en Afghanistan, ce pourrait être éventuellement le cas en Europe orientale ou ailleurs,quelles sont les sanctions que vous souhaiteriez voir prendre pour répliquer à une telle intervention et la croyez-vous possible, voire probable ? FM : Je pense que peu de temps après l'invasion de l'Afghanistan, c'était un geste qui cautionnait un acte contraire au droit des gens, au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et que tout acte de ce genre est naturellement dommageable pour la paix. FM : Comme une controverse s'est engagée à ce sujet, je voudrais faire deux remarques pour bien montrer que telle était l'intention de M. GISCARD D'ESTAING en se rendant à Varsovie de faire autre chose que ce qu'il a dit. Dans une conférence de presse, parlant du peuple afghan qui se bat pour sa liberté, il a dit : les rebelles. FM : Moi, je suis très partisan, naturellement, d'un accord avec la Russie, mais dans la fermeté et non sous une certaine forme de soumission au fait accompli. VGE : Et, c'est ma réponse à votre question, je crois que nous ne devons pas agir, quand on est un homme d'Etat, uniquement comme un prophète qui prévoit les événements, mais comme quelqu'un qui façonne les événements ; concernant les relations avec l'Union soviétique, nous devons tenter de les maintenir, dans toute la mesure du possible, dans le chemin du règlement pacifique des situations, à-partir d'une situation de force. VGE : Et alors, monsieur MITTERRAND, ne me parlez pas de faiblesse alors que vous n'avez pas voté un centime de crédits militaires depuis 1958 et que donc toute la force française s'est faite, alors que vous étiez parlementaire, sans un seul vote de votre part ! VGE : Revenons à la défense et à ma question : M. MITTERRAND n'a pas voté un centime de crédits pour la défense de la France. FM : Je vais répondre d'un mot à cette affaire. Je suis dans l'opposition et je suis hostile à l'ensemble des dispositions budgétaires qui sont prises par les gouvernements que je combats, et bien entendu, à l'intérieur de ces dispositions, est-ce que M. GISCARD D'ESTAING voudrait dire que les socialistes seraient de mauvais Français, qui ne veulent pas défendre leur pays ? P1 : Tout à fait, bien sûr, mais après,c'est une question qui s'adresse à vous deux, sept ans, monsieur GISCARD D'ESTAING, n'avez-vous pas l'impression d'avoir, en ce qui concerne la politique africaine, réussi au Zaire, mais échoué au Tchad et au Centrafrique ? FM : Ce que je pense, c'est que la façon dont le Gouvernement français s'est comporté à l'égard du président MOBUTU responsable de ce pays, qui se trouvait affronté à une grave crise de caractère séparatiste, il faut le dire, avec une large province, en-raison de conditions ethniques bien connues des spécialistes, le Shaba a indiscutablement provoqué de très graves difficultés avec la population intéressée du Shaba qui a considéré que la France se comportait en adversaire et, à-partir de là, cette colère s'est retournée dans une large part contre nos compatriotes et le Gouvernement a bien fait, à-partir de là, d'aller les sauver. FM : Je suis intervenu en 1972 à l'Assemblée nationale, pour interpeller, comme on dit, le gouvernement de l'époque, le ministre des affaires étrangères était M. Maurice SCHUMANN, pour faire état des terribles choses qui se passaient dans ce pays sous l'autorité de celui qui était à l'époque le Président BOKASSA. FM : 14 parlementaires français de droite, de gauche, après moi, au-cours de ces dernières années, sont intervenus de la même façon, c'est-à-dire ont alerté les responsables des pouvoirs publics, et c'est ce que je reproche essentiellement au Président de la République et au gouvernement, c'est de ne pas avoir tenu compte de ces avertissements et d'avoir continué de considérer ce régime comme supportable, disons, au-delà de ce que l'on peut admettre dans les relations d'Etat à Etat, même avec des dictatures, et je reconnais que c'est un problème moral difficile, mais il y a un point limite qui indiscutablement, à mes yeux, a été dépassé. VGE : Dans toute l'Afrique de l'Ouest, la situation a évolué de façon positive et même nous avons pu renouer des relations avec des Etats avec lesquels nous les avions interrompues, je pense par exemple à la Guinée, au Benin. VGE : J'ai donc pris, avec le ministre de la défense, le chef d'Etat-Major des Armées, la décision de faire partir un régiment entier de parachutistes et de le faire sauter à une distance éloignée de plusieurs milliers de kilomètres de la France sur un terrain que nous ne connaissions pas et nous n'avions aucun moyen de les récupérer si les choses tournaient de façon difficile. VGE : Quant au Centrafrique, effectivement, le régime centrafricain donnait prise à beaucoup de critiques, les événements dont vous parlez, de 1972, je n'étais pas Président de la République, la question qui se posait était de savoir si nous pouvions intervenir plus directement dans les affaires du Centrafrique qui était voisin du Tchad, Tchad qui lui-même était en-état de grande crise politique et militaire, comme vous le savez, et qui nous amenait à une attitude, en effet, dont on peut juger qu'elle aurait pu être différente, à condition de prendre le risque d'abandonner le Centrafrique. VGE : Finalement, ce que nous avons pu faire, c'est obtenir le départ du chef d'Etat par les centrafricains eux-mêmes et l'instauration d'un régime qui vient de tenir des élections et qui commence à conduire une vie démocratique dans ce pays. FM : Il y a eu un double jeu là qui, je crois, nous a fait perdre beaucoup d'autorité dans l'ensemble des pays d'Afrique ; aujourd'hui, après l'affaire du Centrafrique et l'affaire de la Libye plus l'affaire du Tchad, le poids moral et politique de la France a diminué, je le regrette. P2 : Un dernier mot sur les problèmes militaires, monsieur MITTERRAND, si vous deviez être en charge des responsabilités de Président de la République, seriez-vous favorable ou non à la construction d'une bombe à neutrons, c'est-à-dire cet armement nucléaire de moyenne portée, qui agit sur des troupes ennemies sans détruire les territoires dans lesquels elle est utilisée ? FM : Il y a donc un problème qui se pose et je ne suis pas favorable à la construction de la bombe à neutrons. VGE : Non, mon avis est tout à fait différent, la France doit pouvoir disposer de tous les moyens d'armement moderne pour faire face à tous les types de situations possibles, en particulier elle ne doit pas prendre de retard. FM : Je suis tout prêt à passer une partie de mon modeste temps à M. GISCARD D'ESTAING pour qu'il me réponde à la question que je lui pose à propos d'Israël : pourquoi le gouvernement français a-t-il été à ce point hostile aux accords de Camp David, alors que c'était une marche vers la paix ? FM : D'autre part, pourquoi est-il allé en Jordanie pour observer, ce qui était un symbole fâcheux, le territoire israélien d'un fortin de Jordanie ? VGE : Sur la question d'Israël, monsieur MITTERRAND, vous avez prononcé une phrase que je n'ai jamais prononcée, j'en ai le texte sous les yeux, c'est l'expression Etat palestinien. VGE : Je suis allé en Jordanie, tout le monde le sait, et j'ai demandé au contraire qu'il n'y ait aucune présence journalistique, car j'allais visiter les installations agricoles du fleuve Jourdain et quand j'ai vu qu'il était question d'installations militaires, j'ai dit : je refuse de voir les installations militaires. VGE : Il n'y aura de sécurité pour Israel, et bien entendu nous ne ferons jamais rien qui mette en danger la sécurité d'Israel, que s'il y a une paix globale ; or, dans le dispositif de Camp David, il y avait des dispositions intéressant, vous vous en souvenez, l'autonomie de la Cisjordanie, dont j'ai dit que vous n'aboutiriez jamais à les mettre au point.",
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  "Extractive_2": "FM : J'ai, en effet, condamné le voyage de M. GISCARD D'ESTAING à Varsovie, dans les conditions où ce voyage s'est produit, parce qu'il est tout à fait normal que le Président de la République rencontre qui il veut, si cela sert les intérêts de la France. Moi, je suis très partisan, naturellement, d'un accord avec la Russie, mais dans la fermeté et non sous une certaine forme de soumission au fait accompli. VGE : Et ce que je suis allé dire à M. BREJNEV, c'est que les évaluations, ou les conséquences qui lui avaient été décrites, concernant l'entrée des forces soviétiques en Afghanistan, étaient inexactes. Revenons à la défense et à ma question : M. MITTERRAND n'a pas voté un centime de crédits pour la défense de la France. FM : L'affaire du Zaire, vous voulez dire Kolwesi, l'intervention de sauvetage à l'égard des Français qui se trouvaient à Kolwesi ? Seulement, cela faisait déjà très longtemps que l'on était informé des menaces qui pouvaient peser sur cette population .. bref, on aurait pu rapatrier plus tôt si on y avait pensé. Pour ce qui concerne le Centrafrique, je pense. Je suis intervenu en 1972 à l'Assemblée nationale, pour interpeller, comme on dit, le gouvernement de l'époque, le ministre des affaires étrangères était M. Maurice SCHUMANN, pour faire état des terribles choses qui se passaient dans ce pays sous l'autorité de celui qui était à l'époque le Président BOKASSA... des crimes de toutes sortes. VGE : On pouvait imaginer qu'il se produirait tel ou tel mouvement au Zaire, mais enfin les autorités elles-mêmes nationales ne le savaient pas, puisqu'elles ne l'avaient pas prévu, les autorités locales, qui n'étaient pas françaises, ce sont des autorités minières belges, ne l'avaient pas prévu, les événements ont commencé un dimanche et les massacres ont commencé le jeudi. Finalement, ce que nous avons pu faire, c'est obtenir le départ du chef d'Etat par les centrafricains eux-mêmes et l'instauration d'un régime qui vient de tenir des élections et qui commence à conduire une vie démocratique dans ce pays. FM : Il y a donc un problème qui se pose et je ne suis pas favorable à la construction de la bombe à neutrons. VGE : Nous n'avons pas décidé la fabrication, mais nous avons pris les dispositions nécessaires pour être capables de la fabriquer si nous le décidons ainsi… FM : Je suis tout prêt à passer une partie de mon modeste temps à M. GISCARD D'ESTAING pour qu'il me réponde à la question que je lui pose à propos d'Israël : pourquoi le gouvernement français a-t-il été à ce point hostile aux accords de Camp David, alors que c'était une marche vers la paix ? VGE : Je connais le sens et la portée des mots dans cette affaire du Proche-Orient, je n'ai jamais proncé le mot d'Etat palestinien, j'ai parlé d'autodétermination du peuple palestinien, avec, ensuite, développement politique, je n'ai jamais parlé d'Etat. Quant à la question de Camp David, j'ai reçu récemment le président SADATE qui m'a écrit à son départ : je reconnais que c'est vous qui aviez raison sur le point suivant, c'est que ce qui est important pour le Proche-Orient, c'est d'arriver à une paix globale. S'il y a un progrès d'ici la fin de l'année pour aboutir à la conclusion de ce processus, j'ai indiqué récemment à mes visiteurs israéliens que nous accueillerions positivement la conclusion de cette disposition. ",
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  "Transcript": "J. BOISSONNAT : Je crois qu'il faut aborder les questions des relations est,ouest. Valéry GISCARD D'ESTAING : Et les problèmes de défense. J. BOISSONNAT : Et les problèmes de défense, bien entendu. Vous avez eu, directement ou indirectement, une grande controverse à propos de la rencontre que M. GISCARD D'ESTAING a eue à Varsovie avec M. Brejnev. Vous apprécierez s'il convient que vous reveniez sur cette querelle, mais il y a une question, me semble-t-il, que les Français se posent : dans l'hypothèse où l'Union soviétique serait amenée à intervenir de nouveau dans un pays extérieur à elle-même,ce fut le cas en Afghanistan, ce pourrait être éventuellement le cas en Europe orientale ou ailleurs,quelles sont les sanctions que vous souhaiteriez voir prendre pour répliquer à une telle intervention et la croyez-vous possible, voire probable ? Monsieur MITTERRAND ? François Mitterand : J'ai déjà un peu de retard sur M. GISCARD D'ESTAING ; vous allez l'accroître, si c'est moi qui commence ? M. COTTA: Répondez vite. François Mitterand : J'ai, en effet, condamné le voyage de M. GISCARD D'ESTAING à Varsovie, dans les conditions où ce voyage s'est produit, parce qu'il est tout à fait normal que le Président de la République rencontre qui il veut, si cela sert les intérêts de la France. Je pense que peu de temps après l'invasion de l'Afghanistan, c'était un geste qui cautionnait un acte contraire au droit des gens, au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et que tout acte de ce genre est naturellement dommageable pour la paix. Comme une controverse s'est engagée à ce sujet, je voudrais faire deux remarques pour bien montrer que telle était l'intention de M. GISCARD D'ESTAING en se rendant à Varsovie de faire autre chose que ce qu'il a dit. Dans une conférence de presse, parlant du peuple afghan qui se bat pour sa liberté, il a dit : les rebelles. Et le 1er mai de l'année suivante, en 1980, l'ambassadeur de France était le seul ambassadeur des pays occidentaux à se trouver au défilé de la Place Rouge. Moi, je suis très partisan, naturellement, d'un accord avec la Russie, mais dans la fermeté et non sous une certaine forme de soumission au fait accompli. Voilà ce que je veux dire. Valéry GISCARD D'ESTAING : Vous savez que je n'ai pas accepté les propos désobligeants tenus par M. François MITTERRAND vis-à-vis du Président de la République française lorsqu'il a commenté de façon sarcastique la rencontre de Varsovie à la télévision. Je ne rappellerai pas les termes que vous avez employés, vous ne le souhaitez pas. Lorsqu'on doit juger un acte, il faut en connaître le déroulement. Je vous rappellerai d'abord ce qu'a été la déclaration, elle mérite lecture, du parti socialiste après les événements d'Afghanistan. Le 2 janvier 1980, après qu'il y ait déjà eu les déclarations publiques des pays occidentaux, le parti socialste a dit ceci : \"A la suite de l'invasion de l'Afghanistan par les troupes soviétiques, le bureau exécutif du parti socialiste déclare : \"Le parti socialiste condamne cette intervention comme il a condamné les interventions américaines en Asie du Sud et en Amérique latine, ou les interventions du Gouvernement français en Afrique\". Voilà la position qui a été prise sur l'Afghanistan. Si je suis allé à Varsovie, j'y suis allé au printemps, je n'y suis pas allé dans les semaines qui ont suivi l'entrée des troupes soviétiques en Afghanistan, c'est parce que j'ai échangé dans l'intervalle plusieurs messages avec le président BREJNEV et que la lecture de ces messages,que je ne peux pas rendre publics,faisait apparaître, ce que vous connaîtrez le moment venu, si vous accédez à nos archives, bien entendu, faisait apparaître qu'il y avait eu de grandes hésitations dans la direction soviétique, un débat et même un doute, sur la décision d'intervenir en Afghanistan, et je me suis donc dit : il y a des éléments qui doivent être portés à la connaissance des plus hautes autorités soviétiques directement, au cas où des situations similaires viendraient à se reproduire. Et ce que je suis allé dire à M. BREJNEV, c'est que les évaluations, ou les conséquences qui lui avaient été décrites, concernant l'entrée des forces soviétiques en Afghanistan, étaient inexactes. On lui avait dit sans doute que c'était une opération qui durerait quelques semaines, qu'il n'y aurait pas de résistance du peuple afghan, et que donc il n'y aurait pas de conséquences importantes sur les relations internationales. Je suis venu lui dire que c'était le contraire, et je lui indiquais également que, comme nous le disons dans notre communiqué franco,allemand,et vous répudiez peut-être la partie française, mais le Chancelier SCHMIDT avait signé avec moi ce document le 5 février 1980, tout nouveau manquement à la détente entraînerait les conséquences les plus graves dans les relations est, ouest. Et, c'est ma réponse à votre question, je crois que nous ne devons pas agir, quand on est un homme d'Etat, uniquement comme un prophète qui prévoit les événements, mais comme quelqu'un qui façonne les événements ; concernant les relations avec l'Union soviétique, nous devons tenter de les maintenir, dans toute la mesure du possible, dans le chemin du règlement pacifique des situations, à-partir d'une situation de force. Et alors, monsieur MITTERRAND, ne me parlez pas de faiblesse alors que vous n'avez pas voté un centime de crédits militaires depuis 1958 et que donc toute la force française s'est faite, alors que vous étiez parlementaire, sans un seul vote de votre part ! C'est donc nous qui avons eu la responsabilité de la puissance et de la force militaire de la France dans l'intervalle. Mais, j'avais à dire des choses importantes à M. BREJNEV. S'il y avait eu un président des Etats-Unis capable de mener, à cette époque, un dialogue de haut niveau, il eut été utile qu'il le fasse de son côté. Je note qu'on a critiqué ma rencontre à Varsovie, mais qu'on n'a pas critiqué le voyage du Chancelier SCHMIDT à Moscou du mois de juin ; je serais curieux de savoir pourquoi ! Et non plus le voyage de M. GENSCHER à Moscou, qui vient de se produire il y a quelques semaines ! François Mitterand : Vous connaissez cette déclaration de M. CHIRAC, le 9 mars 1980 ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Je vous en prie. François Mitterand : \"L'invasion de l'Afghanistan ? C'est une honte de s'être tu dans cette circonstance...\" et il parlait de vous. Donc, je ne suis pas le seul à avoir éprouvé un sentiment de malaise au moment de votre visite à Varsovie. C'est tout ce que je voulais dire. M. COTTA : Je voulais vous poser une double question, puisque vous avez abordé par un biais, la politique africaine. Valéry GISCARD D'ESTAING : Revenons à la défense et à ma question : M. MITTERRAND n'a pas voté un centime de crédits pour la défense de la France. J'ai vérifié tous les votes. François Mitterand : Je vais répondre d'un mot à cette affaire. Je suis dans l'opposition et je suis hostile à l'ensemble des dispositions budgétaires qui sont prises par les gouvernements que je combats, et bien entendu, à l'intérieur de ces dispositions, est-ce que M. GISCARD D'ESTAING voudrait dire que les socialistes seraient de mauvais Français, qui ne veulent pas défendre leur pays ?... Comme il ne veut pas dire ça, c'était donc une parole inutile ! Valéry GISCARD D'ESTAING : Non, non, ce n'est pas une parole inutile. Vous êtes allé beaucoup plus loin, vous avez voté des textes législatifs pendant cette période. J'ai là, sous les yeux, la liste des textes que vous avez votés lorsqu'ils étaient conformes aux vues du Parti socialiste et, notamment, certains projets de loi qui ont été présentés du temps de mon septennat, mais lorsqu'il s'est agi de la défense, nous n'avez jamais voté un crédit de dépense et vous avez voté contre toutes les lois de programmes relatives à la défense ; ces lois de programme étaient présentées en dehors de la discussion budgétaire, et donc on pouvait très bien imaginer, soit votre parti, soit vous-même, conscient du très grand enjeu du problème de la sécurité de la France, émettra un vote non partisan sur les lois de programme militaire. Vous êtes allé plus loin, d'ailleurs, car vous avez accompagné vos votes d'explications, et ces explications étaient contraires à notre effort de dissuasion atomique, notamment le 24 janvier 1963, à l'Assemblée nationale, quand nous engagions ce grand programme. M. COTTA : Je voudrais donc parler de la politique. Valéry GISCARD D'ESTAING : C'est très important ! M. COTTA : Tout à fait, bien sûr, mais après,c'est une question qui s'adresse à vous deux, sept ans, monsieur GISCARD D'ESTAING, n'avez-vous pas l'impression d'avoir, en ce qui concerne la politique africaine, réussi au Zaire, mais échoué au Tchad et au Centrafrique ? Pourquoi et à cause de quoi ? Et vous, monsieur MITTERRAND, êtes vous sûr qu'on puisse négocier en Afrique autrement qu'avec des hommes dont certains, effectivement, sont des dictateurs à nos yeux ? Qui répond le premier ? Monsieur MITTERRAND, vous êtes un tout petit peu en retard. François Mitterand : L'affaire du Zaire, vous voulez dire Kolwesi, l'intervention de sauvetage à l'égard des Français qui se trouvaient à Kolwesi ? Ce que je pense, c'est que la façon dont le Gouvernement français s'est comporté à l'égard du président MOBUTU responsable de ce pays, qui se trouvait affronté à une grave crise de caractère séparatiste, il faut le dire, avec une large province, en-raison de conditions ethniques bien connues des spécialistes, le Shaba a indiscutablement provoqué de très graves difficultés avec la population intéressée du Shaba qui a considéré que la France se comportait en adversaire et, à-partir de là, cette colère s'est retournée dans une large part contre nos compatriotes et le Gouvernement a bien fait, à-partir de là, d'aller les sauver. Seulement, cela faisait déjà très longtemps que l'on était informé des menaces qui pouvaient peser sur cette population. Bref, on aurait pu rapatrier plus tôt si on y avait pensé. Pour ce qui concerne le Centrafrique, je pense. J. BOISSONNAT : Je vous demanderai simplement de vous presser un petit peu, parce que nous approchons de la limite 50 à laquelle vous devrez conclure. François Mitterand : Je suis intervenu en 1972 à l'Assemblée nationale, pour interpeller, comme on dit, le gouvernement de l'époque, le ministre des affaires étrangères était M. Maurice SCHUMANN, pour faire état des terribles choses qui se passaient dans ce pays sous l'autorité de celui qui était à l'époque le Président BOKASSA... des crimes de toutes sortes. 14 parlementaires français de droite, de gauche, après moi, au-cours de ces dernières années, sont intervenus de la même façon, c'est-à-dire ont alerté les responsables des pouvoirs publics, et c'est ce que je reproche essentiellement au Président de la République et au gouvernement, c'est de ne pas avoir tenu compte de ces avertissements et d'avoir continué de considérer ce régime comme supportable, disons, au-delà de ce que l'on peut admettre dans les relations d'Etat à Etat, même avec des dictatures, et je reconnais que c'est un problème moral difficile, mais il y a un point limite qui indiscutablement, à mes yeux, a été dépassé... Valéry GISCARD D'ESTAING : L'Afrique, ce n'est pas l'Europe, ce n'est pas la France, c'est un continent très important pour nous, c'est un continent qui a des problèmes politiques et sociaux qui sont différents des nôtres et, donc, il ne faut pas juger collectivement les situations dans les différents Etats africains comme vous le faisiez. M. COTTA : Il faut les distinguer. Valéry GISCARD D'ESTAING : Dans toute l'Afrique de l'Ouest, la situation a évolué de façon positive et même nous avons pu renouer des relations avec des Etats avec lesquels nous les avions interrompues, je pense par exemple à la Guinée, au Benin. Donc, il y a incontestablement un développement de nos relations et une consolidation des liens politiques avec toute cette partie de l'Afrique. Au Zaire, qui n'est pas une ancienne possession française, nous nous sommes trouvés face à une situation qui était extrêmement urgente. On pouvait imaginer qu'il se produirait tel ou tel mouvement au Zaire, mais enfin les autorités elles-mêmes nationales ne le savaient pas, puisqu'elles ne l'avaient pas prévu, les autorités locales, qui n'étaient pas françaises, ce sont des autorités minières belges, ne l'avaient pas prévu, les événements ont commencé un dimanche et les massacres ont commencé le jeudi. La question qui s'est posée à moi était de savoir si je devais prendre les dispositions nécessaires et la décision de faire interrompre le massacre. J'ai donc pris, avec le ministre de la défense, le chef d'Etat-Major des Armées, la décision de faire partir un régiment entier de parachutistes et de le faire sauter à une distance éloignée de plusieurs milliers de kilomètres de la France sur un terrain que nous ne connaissions pas et nous n'avions aucun moyen de les récupérer si les choses tournaient de façon difficile. Maintenant, en effet, tout le monde dit : il était bien de le faire, mais personne ne m'a soutenu ! J'ai relu encore les déclarations qui ont été faites dans la journée du vendredi où j'étais à l'Elysée. J. BOISSONNAT : Il vous reste une minute 30, monsieur GISCARD D'ESTAING. Valéry GISCARD D'ESTAING : Est-ce qu'il y a encore un autre sujet ? J. BOISSONNAT : Oui. Valéry GISCARD D'ESTAING : Quant au Centrafrique, effectivement, le régime centrafricain donnait prise à beaucoup de critiques, les événements dont vous parlez, de 1972, je n'étais pas Président de la République, la question qui se posait était de savoir si nous pouvions intervenir plus directement dans les affaires du Centrafrique qui était voisin du Tchad, Tchad qui lui-même était en-état de grande crise politique et militaire, comme vous le savez, et qui nous amenait à une attitude, en effet, dont on peut juger qu'elle aurait pu être différente, à condition de prendre le risque d'abandonner le Centrafrique. Finalement, ce que nous avons pu faire, c'est obtenir le départ du chef d'Etat par les centrafricains eux-mêmes et l'instauration d'un régime qui vient de tenir des élections et qui commence à conduire une vie démocratique dans ce pays. J. BOISSONNAT : Une question, monsieur MITTERRAND, concernant le problème militaire. François Mitterand : Sur le même sujet, je voudrais quand même faire observer qu'avec l'affaire du Centrafrique, l'affaire du Tchad, il y avait nos relations avec la Libye. Songez que pendant qu'on soutenait le Gouvernement, une fraction du Tchad, que certains de nos soldats étaient exposés dans leur vie, on continuait d'armer la Libye ! Il y a eu un double jeu là qui, je crois, nous a fait perdre beaucoup d'autorité dans l'ensemble des pays d'Afrique ; aujourd'hui, après l'affaire du Centrafrique et l'affaire de la Libye plus l'affaire du Tchad, le poids moral et politique de la France a diminué, je le regrette. Valéry GISCARD D'ESTAING : Sur ce point, vous vous trompez tout à fait, le poids politique et moral de la France est au contraire très élevé en Afrique, j'en ai reçu les témoignages de la quasi totalité des chefs d'Etats africains, en ce moment simplement je n'ai pas voulu en faire état dans cette campagne, c'eût été déplacé, et, en ce qui concerne la Libye, vous savez très bien que nos livraisons d'armes ont été interrompues dès le début des événements d'intervention militaire libyenne au Tchad. François Mitterand : On n'a pas vendu.. Pas vous naturellement.. des tonnes d'engins Matra, des fusées, en décembre, à la Libye ? Valéry GISCARD D'ESTAING : A ma connaissance, non. François Mitterand : Très bien. J. BOISSONNAT : Un dernier mot sur les problèmes militaires, monsieur MITTERRAND, si vous deviez être en charge des responsabilités de Président de la République, seriez-vous favorable ou non à la construction d'une bombe à neutrons, c'est-à-dire cet armement nucléaire de moyenne portée, qui agit sur des troupes ennemies sans détruire les territoires dans lesquels elle est utilisée ? M. COTTA : Réponse en une minute. François Mitterand : C'est une bombe d'une portée assez réduite, qui s'inscrit dans une autre stratégie que la stratégie de dissuasion nucléaire, ce qu'on appelle la bataille de l'avant, elle implique que des discussions aient eu lieu entre les alliés et de ce point de vue je pense que la France, sous l'autorité de M. GISCARD D'ESTAING, n'était pas prête à cela. Il y a donc un problème qui se pose et je ne suis pas favorable à la construction de la bombe à neutrons. M. COTTA : C'est votre avis aussi ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Non, mon avis est tout à fait différent, la France doit pouvoir disposer de tous les moyens d'armement moderne pour faire face à tous les types de situations possibles, en particulier elle ne doit pas prendre de retard. Nous n'avons pas décidé la fabrication, mais nous avons pris les dispositions nécessaires pour être capables de la fabriquer si nous le décidons ainsi. François Mitterand : Nous nous rejoignons alors. J. BOISSONNAT : Vous êtes à égalité, à 10 secondes d'écart, monsieur MITTERRAND, il vous reste une minute, si vous voulez, par-rapport à M. GISCARD D'ESTAING ; si vous souhaitez sur ce point précis pour ne pas relancer le débat et ne pas obliger M. GISCARD D'ESTAING à vous écouter sans pouvoir vous répondre, dire un mot, vous le pouvez, nous vous demandons simplement de le faire de telle sorte que M. GISCARD D'ESTAING ne soit pas contraint à vous répondre. François Mitterand : Je suis tout prêt à passer une partie de mon modeste temps à M. GISCARD D'ESTAING pour qu'il me réponde à la question que je lui pose à propos d'Israël : pourquoi le gouvernement français a-t-il été à ce point hostile aux accords de Camp David, alors que c'était une marche vers la paix ? D'autre part, pourquoi est-il allé en Jordanie pour observer, ce qui était un symbole fâcheux, le territoire israélien d'un fortin de Jordanie ? Et maintenant, je lui donne le reste de mon temps s'il le souhaite pour pouvoir me répondre. M. COTTA : Je ne sais pas si c'est prévu par la commission de contrôle. J. BOISSONNAT : Si les deux intéressés sont d'accord, il vous reste 40 secondes, monsieur GISCARD D'ESTAING. Valéry GISCARD D'ESTAING : Non, on ne peut pas répondre en 40 secondes ! M. COTTA : Ce n'est pas nous, on vous donnerait volontiers. François Mitterand : Je pense que la commission de contrôle acceptera le consentement mutuel des deux candidats. Valéry GISCARD D'ESTAING : Sur la question d'Israël, monsieur MITTERRAND, vous avez prononcé une phrase que je n'ai jamais prononcée, j'en ai le texte sous les yeux, c'est l'expression Etat palestinien. Je connais le sens et la portée des mots dans cette affaire du Proche-Orient, je n'ai jamais proncé le mot d'Etat palestinien, j'ai parlé d'autodétermination du peuple palestinien, avec, ensuite, développement politique, je n'ai jamais parlé d'Etat. Or, vous avez parlé de rapports entre Etat d'Israël et Etat palestinien. D'autre part, la photo qui a été présentée me représentant regardant Israël avec des jumelles, vous savez où elle a été prise ? Vous ne savez pas ? François Mitterand : Je ne m'y suis pas intéressé. Valéry GISCARD D'ESTAING : C'est intéressant, à l'hippodrome de Longchamp où j'étais au Prix de l'Arc de Triomphe ! François Mitterand : Mais est-ce que vous étiez là ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Je suis allé en Jordanie, tout le monde le sait, et j'ai demandé au contraire qu'il n'y ait aucune présence journalistique, car j'allais visiter les installations agricoles du fleuve Jourdain et quand j'ai vu qu'il était question d'installations militaires, j'ai dit : je refuse de voir les installations militaires. La photo qui a été montrée est une photo prise à l'hippodrome de Longchamp, je le dis aux Français pour qu'ils soient éclairés sur un certain nombre de procédés ! Quant à la question de Camp David, j'ai reçu récemment le président SADATE qui m'a écrit à son départ : je reconnais que c'est vous qui aviez raison sur le point suivant, c'est que ce qui est important pour le Proche-Orient, c'est d'arriver à une paix globale. Il n'y aura de sécurité pour Israel, et bien entendu nous ne ferons jamais rien qui mette en danger la sécurité d'Israel, que s'il y a une paix globale ; or, dans le dispositif de Camp David, il y avait des dispositions intéressant, vous vous en souvenez, l'autonomie de la Cisjordanie, dont j'ai dit que vous n'aboutiriez jamais à les mettre au point. C'est tout ce que j'ai dit. Or, il y a un an que ces discussions auraient pu être adoptées, elles ne le sont pas encore à l'heure actuelle. S'il y a un progrès d'ici la fin de l'année pour aboutir à la conclusion de ce processus, j'ai indiqué récemment à mes visiteurs israéliens que nous accueillerions positivement la conclusion de cette disposition. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat entre Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterrand, les candidats discutent de la politique étrangère de la France. Le présentateur pose la question de ce que les candidats proposent comme sanction sur l'Union Soviétique dans le cas où ils participeraient à une guerre en dehors de leur territoire. François Mitterrand accuse Valéry Giscard D'Estaing d'avoir soutenu l'invasion de l'Afghanistan en acceptant une visite à Varsovie peu de temps après. Il accuse également Valéry Giscard D'Estaing d'avoir souhaité endommager la paix en qualifiant le peuple afghan de rebelle. François Mitterrand souhaite trouver un accord avec la Russie dans la fermeté, tandis que Valéry Giscard D'Estaing cherche un règlement pacifique de la situation. Les candidats discutent également de la politique africaine de la France, avec François Mitterrand critiquant la manière dont l'État français a traité le président du Zaire, tandis que Valéry Giscard D'Estaing se félicite de l'amélioration de la situation en Afrique de l'Ouest et affirme avoir réussi à instaurer un régime démocratique en Centrafrique. La question de la création de bombes à neutrons est également abordée, avec François Mitterrand étant contre et Valéry Giscard D'Estaing étant pour. Le débat se termine avec une question de François Mitterrand demandant à Valéry Giscard D'Estaing d'expliquer ses positions sur les accords du camp David et sa visite d'un fortin en Jordanie, à laquelle Valéry Giscard D'Estaing répond qu'il n'est pas allé dans des installations militaires en Jordanie et qu'il estime que la seule manière pour Israël d'avoir la paix est la paix globale, ce qui n'était pas possible avec les accords du camp David.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterrand discutent de la politique étrangère de la France. Le présentateur débute en parlant de L'Afghanistan, et demande quelles sanctions les différents candidats imposeraient à l'URSS. François Mitterrand débute en expliquant qu'il a condamné le voyage de Valéry Giscard D'Estaing à Varsovie, qui cautionnait les actes de l'URSS en Afghanistan. Valéry Giscard D'Estaing répond qu'il est allé rencontrer Brejnev pour discuter de l'invasion, car Brejnev n'aurait pas eu les bonnes informations. Il continue en demandant à François Mitterrand pourquoi il n'a jamais voté pour l'augmentation du budget de défense. François Mitterrand répond qu'il est hostile à l'ensemble des dispositions budgétaire prises par le gouvernement. La présentatrice pose la question des interventions française en Afrique, en citant les situations au Tchad et au Zaire. François Mitterrand estime que la France a déstabilisé le Zaire, et qu'il a déjà dénoncé la situation en centrafrique. Valéry Giscard D'Estaing répond que la situation africaine est différente de la situation européenne, et qu'il estime avoir réussi à gérer la crise au Zaire. Il justifie par la suite la situation en centrafrique en expliquant qu'il n'était pas encore président. François Mitterrand déplore la réduction du poids moral et politique de la France en Afrique, que Valéry Giscard D'Estaing estime être très élevée. Le présentateur demande ensuite aux candidats leur point de vue sur la construction d'une bombe à neutrons. François Mitterrand est contre, estimant qu'il faut une discussion préalable avec les alliés avant de le faire. Valéry Giscard D'Estaing est pour. Finalement, François Mitterrand demande à Valéry Giscard D'Estaing pourquoi il était contre les accords du camp David en Israël. Valéry Giscard D'Estaing répond qu'il estime que ces dispositions n'étaient pas au point.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing discutent de la politique étrangère de la France. François Mitterrand pense qu’il faut être plus ferme avec la Russie, même s’il désire trouver un accord avec elle. Valéry Giscard D'Estaing défend sa visite à Varsovie et critique son adversaire qui n’a pas voté de crédits supplémentaires pour la défense. François Mitterrand pense que la France aurait pu agir plus vite dans le sauvetage des Français au Zaïr et estime avoir donné l’alerte très tôt sur les crimes en Centrafrique. Valéry Giscard D'Estaing pense qu’il n’était pas possible d’agir plus rapidement au Zaïr et défend son action en Centrafrique qui a permis le départ du chef d’état et la tenue d’élections. François Mitterrand ne soutient pas la fabrication d’une bombe à neutrons. Valéry Giscard D'Estaing souhaite que la France ait le potentiel de la construire. Valéry Giscard D'Estaing défend l’autodétermination du peuple palestinien et entend possiblement accepter les accords de Camp David si des progrès sont faits dans la négociation.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : Vous avez eu, directement ou indirectement, une grande controverse à propos de la rencontre que M. GISCARD D'ESTAING a eue à Varsovie avec M. Brejnev. Vous apprécierez s'il convient que vous reveniez sur cette querelle, mais il y a une question, me semble-t-il, que les Français se posent : dans l'hypothèse où l'Union soviétique serait amenée à intervenir de nouveau dans un pays extérieur à elle-même,ce fut le cas en Afghanistan, ce pourrait être éventuellement le cas en Europe orientale ou ailleurs,quelles sont les sanctions que vous souhaiteriez voir prendre pour répliquer à une telle intervention et la croyez-vous possible, voire probable ? FM : Je pense que peu de temps après l'invasion de l'Afghanistan, c'était un geste qui cautionnait un acte contraire au droit des gens, au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et que tout acte de ce genre est naturellement dommageable pour la paix. FM : Comme une controverse s'est engagée à ce sujet, je voudrais faire deux remarques pour bien montrer que telle était l'intention de M. GISCARD D'ESTAING en se rendant à Varsovie de faire autre chose que ce qu'il a dit. Dans une conférence de presse, parlant du peuple afghan qui se bat pour sa liberté, il a dit : les rebelles. FM : Moi, je suis très partisan, naturellement, d'un accord avec la Russie, mais dans la fermeté et non sous une certaine forme de soumission au fait accompli. VGE : Et, c'est ma réponse à votre question, je crois que nous ne devons pas agir, quand on est un homme d'Etat, uniquement comme un prophète qui prévoit les événements, mais comme quelqu'un qui façonne les événements ; concernant les relations avec l'Union soviétique, nous devons tenter de les maintenir, dans toute la mesure du possible, dans le chemin du règlement pacifique des situations, à-partir d'une situation de force. VGE : Et alors, monsieur MITTERRAND, ne me parlez pas de faiblesse alors que vous n'avez pas voté un centime de crédits militaires depuis 1958 et que donc toute la force française s'est faite, alors que vous étiez parlementaire, sans un seul vote de votre part ! VGE : Revenons à la défense et à ma question : M. MITTERRAND n'a pas voté un centime de crédits pour la défense de la France. FM : Je vais répondre d'un mot à cette affaire. Je suis dans l'opposition et je suis hostile à l'ensemble des dispositions budgétaires qui sont prises par les gouvernements que je combats, et bien entendu, à l'intérieur de ces dispositions, est-ce que M. GISCARD D'ESTAING voudrait dire que les socialistes seraient de mauvais Français, qui ne veulent pas défendre leur pays ? P1 : Tout à fait, bien sûr, mais après,c'est une question qui s'adresse à vous deux, sept ans, monsieur GISCARD D'ESTAING, n'avez-vous pas l'impression d'avoir, en ce qui concerne la politique africaine, réussi au Zaire, mais échoué au Tchad et au Centrafrique ? FM : Ce que je pense, c'est que la façon dont le Gouvernement français s'est comporté à l'égard du président MOBUTU responsable de ce pays, qui se trouvait affronté à une grave crise de caractère séparatiste, il faut le dire, avec une large province, en-raison de conditions ethniques bien connues des spécialistes, le Shaba a indiscutablement provoqué de très graves difficultés avec la population intéressée du Shaba qui a considéré que la France se comportait en adversaire et, à-partir de là, cette colère s'est retournée dans une large part contre nos compatriotes et le Gouvernement a bien fait, à-partir de là, d'aller les sauver. FM : Je suis intervenu en 1972 à l'Assemblée nationale, pour interpeller, comme on dit, le gouvernement de l'époque, le ministre des affaires étrangères était M. Maurice SCHUMANN, pour faire état des terribles choses qui se passaient dans ce pays sous l'autorité de celui qui était à l'époque le Président BOKASSA. FM : 14 parlementaires français de droite, de gauche, après moi, au-cours de ces dernières années, sont intervenus de la même façon, c'est-à-dire ont alerté les responsables des pouvoirs publics, et c'est ce que je reproche essentiellement au Président de la République et au gouvernement, c'est de ne pas avoir tenu compte de ces avertissements et d'avoir continué de considérer ce régime comme supportable, disons, au-delà de ce que l'on peut admettre dans les relations d'Etat à Etat, même avec des dictatures, et je reconnais que c'est un problème moral difficile, mais il y a un point limite qui indiscutablement, à mes yeux, a été dépassé. VGE : Dans toute l'Afrique de l'Ouest, la situation a évolué de façon positive et même nous avons pu renouer des relations avec des Etats avec lesquels nous les avions interrompues, je pense par exemple à la Guinée, au Benin. VGE : J'ai donc pris, avec le ministre de la défense, le chef d'Etat-Major des Armées, la décision de faire partir un régiment entier de parachutistes et de le faire sauter à une distance éloignée de plusieurs milliers de kilomètres de la France sur un terrain que nous ne connaissions pas et nous n'avions aucun moyen de les récupérer si les choses tournaient de façon difficile. VGE : Quant au Centrafrique, effectivement, le régime centrafricain donnait prise à beaucoup de critiques, les événements dont vous parlez, de 1972, je n'étais pas Président de la République, la question qui se posait était de savoir si nous pouvions intervenir plus directement dans les affaires du Centrafrique qui était voisin du Tchad, Tchad qui lui-même était en-état de grande crise politique et militaire, comme vous le savez, et qui nous amenait à une attitude, en effet, dont on peut juger qu'elle aurait pu être différente, à condition de prendre le risque d'abandonner le Centrafrique. VGE : Finalement, ce que nous avons pu faire, c'est obtenir le départ du chef d'Etat par les centrafricains eux-mêmes et l'instauration d'un régime qui vient de tenir des élections et qui commence à conduire une vie démocratique dans ce pays. FM : Il y a eu un double jeu là qui, je crois, nous a fait perdre beaucoup d'autorité dans l'ensemble des pays d'Afrique ; aujourd'hui, après l'affaire du Centrafrique et l'affaire de la Libye plus l'affaire du Tchad, le poids moral et politique de la France a diminué, je le regrette. P2 : Un dernier mot sur les problèmes militaires, monsieur MITTERRAND, si vous deviez être en charge des responsabilités de Président de la République, seriez-vous favorable ou non à la construction d'une bombe à neutrons, c'est-à-dire cet armement nucléaire de moyenne portée, qui agit sur des troupes ennemies sans détruire les territoires dans lesquels elle est utilisée ? FM : Il y a donc un problème qui se pose et je ne suis pas favorable à la construction de la bombe à neutrons. VGE : Non, mon avis est tout à fait différent, la France doit pouvoir disposer de tous les moyens d'armement moderne pour faire face à tous les types de situations possibles, en particulier elle ne doit pas prendre de retard. FM : Je suis tout prêt à passer une partie de mon modeste temps à M. GISCARD D'ESTAING pour qu'il me réponde à la question que je lui pose à propos d'Israël : pourquoi le gouvernement français a-t-il été à ce point hostile aux accords de Camp David, alors que c'était une marche vers la paix ? FM : D'autre part, pourquoi est-il allé en Jordanie pour observer, ce qui était un symbole fâcheux, le territoire israélien d'un fortin de Jordanie ? VGE : Sur la question d'Israël, monsieur MITTERRAND, vous avez prononcé une phrase que je n'ai jamais prononcée, j'en ai le texte sous les yeux, c'est l'expression Etat palestinien. VGE : Je suis allé en Jordanie, tout le monde le sait, et j'ai demandé au contraire qu'il n'y ait aucune présence journalistique, car j'allais visiter les installations agricoles du fleuve Jourdain et quand j'ai vu qu'il était question d'installations militaires, j'ai dit : je refuse de voir les installations militaires. VGE : Il n'y aura de sécurité pour Israel, et bien entendu nous ne ferons jamais rien qui mette en danger la sécurité d'Israel, que s'il y a une paix globale ; or, dans le dispositif de Camp David, il y avait des dispositions intéressant, vous vous en souvenez, l'autonomie de la Cisjordanie, dont j'ai dit que vous n'aboutiriez jamais à les mettre au point.",
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  "Extractive_2": "FM : J'ai, en effet, condamné le voyage de M. GISCARD D'ESTAING à Varsovie, dans les conditions où ce voyage s'est produit, parce qu'il est tout à fait normal que le Président de la République rencontre qui il veut, si cela sert les intérêts de la France. Moi, je suis très partisan, naturellement, d'un accord avec la Russie, mais dans la fermeté et non sous une certaine forme de soumission au fait accompli. VGE : Et ce que je suis allé dire à M. BREJNEV, c'est que les évaluations, ou les conséquences qui lui avaient été décrites, concernant l'entrée des forces soviétiques en Afghanistan, étaient inexactes. Revenons à la défense et à ma question : M. MITTERRAND n'a pas voté un centime de crédits pour la défense de la France. FM : L'affaire du Zaire, vous voulez dire Kolwesi, l'intervention de sauvetage à l'égard des Français qui se trouvaient à Kolwesi ? Seulement, cela faisait déjà très longtemps que l'on était informé des menaces qui pouvaient peser sur cette population .. bref, on aurait pu rapatrier plus tôt si on y avait pensé. Pour ce qui concerne le Centrafrique, je pense. Je suis intervenu en 1972 à l'Assemblée nationale, pour interpeller, comme on dit, le gouvernement de l'époque, le ministre des affaires étrangères était M. Maurice SCHUMANN, pour faire état des terribles choses qui se passaient dans ce pays sous l'autorité de celui qui était à l'époque le Président BOKASSA... des crimes de toutes sortes. VGE : On pouvait imaginer qu'il se produirait tel ou tel mouvement au Zaire, mais enfin les autorités elles-mêmes nationales ne le savaient pas, puisqu'elles ne l'avaient pas prévu, les autorités locales, qui n'étaient pas françaises, ce sont des autorités minières belges, ne l'avaient pas prévu, les événements ont commencé un dimanche et les massacres ont commencé le jeudi. Finalement, ce que nous avons pu faire, c'est obtenir le départ du chef d'Etat par les centrafricains eux-mêmes et l'instauration d'un régime qui vient de tenir des élections et qui commence à conduire une vie démocratique dans ce pays. FM : Il y a donc un problème qui se pose et je ne suis pas favorable à la construction de la bombe à neutrons. VGE : Nous n'avons pas décidé la fabrication, mais nous avons pris les dispositions nécessaires pour être capables de la fabriquer si nous le décidons ainsi… FM : Je suis tout prêt à passer une partie de mon modeste temps à M. GISCARD D'ESTAING pour qu'il me réponde à la question que je lui pose à propos d'Israël : pourquoi le gouvernement français a-t-il été à ce point hostile aux accords de Camp David, alors que c'était une marche vers la paix ? VGE : Je connais le sens et la portée des mots dans cette affaire du Proche-Orient, je n'ai jamais proncé le mot d'Etat palestinien, j'ai parlé d'autodétermination du peuple palestinien, avec, ensuite, développement politique, je n'ai jamais parlé d'Etat. Quant à la question de Camp David, j'ai reçu récemment le président SADATE qui m'a écrit à son départ : je reconnais que c'est vous qui aviez raison sur le point suivant, c'est que ce qui est important pour le Proche-Orient, c'est d'arriver à une paix globale. S'il y a un progrès d'ici la fin de l'année pour aboutir à la conclusion de ce processus, j'ai indiqué récemment à mes visiteurs israéliens que nous accueillerions positivement la conclusion de cette disposition. ",
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Laurence FERRARI : Y compris sur l'essence ? François HOLLANDE : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. Aujourd'hui, il y a une TVA qui s'applique au prix de l'essence, ce qui fait que chaque fois que le prix de l'essence augmente, l'État gagne par la TVA des recettes supplémentaires, ça ne sera plus le cas. Laurence FERRARI : Nicolas Sarkozy, vos solutions ? François HOLLANDE : Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile. Laurence FERRARI : Vos solutions pour le pouvoir d'achat ? Nicolas SARKOZY : D'abord un mot sur les syndicats en Allemagne. D'abord il ne viendrait à l'idée de personne en Allemagne que les syndicats appellent à voter pour un candidat. Personne. Il n'y a qu'en France, cette année où l'on voit ça. Quand les syndicats font de la politique, ils ne peuvent pas défendre les syndiqués. François HOLLANDE : Ce n'est pas vrai parce qu'en Allemagne les syndicats sont très liés au parti social-démocrate, vous devriez le savoir. Nicolas SARKOZY : Ce qui a permis d'ailleurs aux syndicats d'être favorables à la règle d'or que vous contestez. Deuxième élément sur le chômage partiel : savez-vous combien nous avons financé d'heures de chômage partiel en France ? 180 millions. Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel. Les Français doivent le savoir quand le carnet de commandes dans l'Entreprise diminue, au lieu de mettre la personne au chômage, l'État prend à sa charge, avec les syndicats d'ailleurs, le temps de formation quand la personne ne va pas à l'usine ou au bureau parce qu'il n'y a pas de travail. Monsieur Hollande vient de dire que nous avons été en retard et que nous n'avons rien fait. 180 millions d'heures payées, c'est plus d'un milliard d'euros. Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires. 9 millions de salariés ont touché des heures supplémentaires malgré la crise l'année dernière. C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus. 53 % des ouvriers ont touché ces heures supplémentaires. Pourquoi vouloir les supprimer ? Parce que quand vous dites : on va donner un coup de pouce au SMIC, combien de personnes touchent le SMIC ? Moins de 15 %. Pourquoi oublier les 85 % qui ne touchent pas le SMIC ? Et vous allez augmenter le Smic donc vous allez éloigner de l'emploi et de l'entreprise des gens qui ont déjà tant de mal à s'y intégrer. Les heures supplémentaires ont augmenté le pouvoir d'achat, l'une des mesures de Monsieur Hollande, c'est de supprimer cela. On se demande pourquoi. Enfin, les deux dernières mesures : tarifs gaz et électricité. Voilà maintenant qu'on va payer son électricité et son gaz en fonction de son revenu. François HOLLANDE : Non, en fonction de sa consommation. Ce n'est pas tout à fait la même chose. Nicolas SARKOZY : Je n'ai pas compris. François HOLLANDE : En fonction de sa consommation. Nicolas SARKOZY : C'est-à-dire ? Ça va fonctionner comment cette affaire ? François HOLLANDE : Plus vous consommez, plus le tarif s'élève. Nicolas SARKOZY : Ah bon, parce que dans votre projet, c'était sûr ? François HOLLANDE : Non, jamais mais, si vous voulez que je vous passe le projet, je vous le donnerai. Nicolas SARKOZY : Je serais très heureux parce qu'il y a plusieurs projets et vous changez plusieurs fois de position. François HOLLANDE : Non. Il n'y en a qu'un et il est à votre disposition. Moi je ne connais pas le vôtre mais, moi, le mien est à votre disposition. Nicolas SARKOZY : Ça veut donc dire que cette mesure va s'appliquer aussi pour les entreprises et les industries. François HOLLANDE : Non. Il ne s'agit que des ménages. Nicolas SARKOZY : Ah bon. Ça ne s'appliquera pas pour les entreprises. C'est-à-dire que lorsqu'une entreprise consommera davantage parce qu'elle aura besoin d'industries, elle restera avec le même niveau. Et qu'une famille nombreuse qui a un appartement plus grand ou une maison payera plus cher. C'est-à-dire qu'on n'aura pas le même tarif pour les entreprises. François HOLLANDE : Cela se formulera par personne. Quant aux entreprises, vous savez très bien qu'elles ont des tarifs particuliers. Nicolas SARKOZY : Il y aura donc une règle pour les particuliers, une règle pour les entreprises. François HOLLANDE : C'est bien ce qui se passe aujourd'hui. Nicolas SARKOZY : Plus le particulier consommera et plus ça sera cher. Lorsque l'entreprise consommera davantage, ça ne sera pas le même cas. Un mot sur l'essence, le blocage des prix. Là, on est vraiment stupéfié. Le blocage des prix : mais vous allez bloquer quoi comme prix ? Vous n'allez pas bloquer le prix du baril de brent que vous allez acheter à l'Arabie Saoudite, aux pays producteurs. François HOLLANDE : Personne ne l'imagine. Ne faites pas là-dessus de digression. Ce n'est pas le prix d'achat du pétrole que nous allons bloquer. C'est le prix de la distribution du carburant raffiné. Nicolas SARKOZY : Je veux en venir là. Vous êtes donc bien d'accord : l'Etat va continuer à acheter du baril de brent? François HOLLANDE : Ce n'est pas l'Etat qui achète. Nicolas SARKOZY : Les entreprises vont continuer à acheter du baril de brent? François HOLLANDE : Ce n'est pas pareil. Nicolas SARKOZY : A des prix sans arrêt plus élevés. Vous allez décider administrativement de bloquer les prix, comme si la France était au sommet du monde. Qui va payer ? Qui va payer ? C'est le contribuable. Il n'y a que deux poches Monsieur Hollande, il n'y en a pas trois : la poche du contribuable, la poche du consommateur. David PUJADAS : Votre réponse François Hollande. Nicolas SARKOZY : Juste un mot pour terminer sur ce point : Deux centimes de moins sur le litre d'essence, c'est un milliard d'euros de déficit en plus. Est-ce que ça vaut la peine ? Est-ce qu'il ne vaut pas mieux mettre en œuvre la politique que le gouvernement a voulu mettre en œuvre pour aider les gens à acheter des voitures moins consommatrices d'essence, pour faire des économies d'énergie ? Enfin, quand le prix de l'essence augmente, les gens essayent de consommer moins. Ça ne ramène donc pas plus au Trésor public. Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations. Vous faites comment ? Laurence FERRARI : Votre réponse Monsieur Hollande. Assez courte. David PUJADAS : Puis on passe précisément aux déficits. François HOLLANDE : Là encore, c'est la méthode que vous utilisez. Augmenter toutes les prestations ? Vous ai-je parlé de ça ? Nicolas SARKOZY : Oui. François HOLLANDE : J'ai parlé de l'allocation de rentrée scolaire. Ce n'est pas toutes les prestations. Vous en conviendrez. Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable. Après on s'étonne qu'il y ait des votes de colère. Parce que c'est très difficile de se déplacer autrement que par son automobile pour aller à son travail. Vous dites que vous êtes impuissant et que vous ajouterez un peu plus de concurrence. Nicolas SARKOZY : Ce n'est pas blessant de dire ça Monsieur Hollande. François HOLLANDE : Ne m'interrompez pas. Je ne le fais pas. Nicolas SARKOZY : Ce n'est pas blessant. David PUJADAS : Allez-y François Hollande. Nicolas SARKOZY : Ce n'est pas blessant. François HOLLANDE : Sur la TIPP flottante, vous dites que ça va coûter à l'Etat. Non. Ça ne coûtera pas à l'Etat puisque l'Etat reçoit par la TVA une recette supplémentaire. Je veux redistribuer ce que l'Etat récupère sur ces taxes. Enfin, le blocage de trois mois. Ce n'est pas une solution durable mais nous devons y voir clair sur les mécanismes de distribution. Est-il normal qu'un distributeur stocke les carburants raffinés à un certain prix, celui auquel il l'a acheté à un moment sur le marché, puis le vende au prix le plus élevé trois mois après ? Non, ce n'est pas normal. Nous mettrons donc au clair les mécanismes de la distribution. C'est n'est pas le contribuable qui paiera ; c'est le distributeur qui aura à supporter ce qui aura été son opacité pendant trop longtemps. David PUJADAS : Messieurs, cela fait 50 minutes que l'émission a commencé. Est-ce que l'on parle des comptes publics et des déficits ? Nicolas SARKOZY : Juste un mot pour terminer là-dessus. Je mets de côté la remarque sur les puissants. La meilleure économie d'énergie, c'est l'économie d'énergie. Laisser à penser aux Français que le prix du pétrole et le prix du gaz va pouvoir diminuer que l'on va pouvoir bloquer les prix : il n'y a pas un pays au monde qui réagit comme ça. Naturellement, c'est le contribuable qui payera. Naturellement, c'est le contribuable qui payera cette démagogie. Je répète une question : grâce au nucléaire, nous payons l'électricité et le chauffage 35 % moins cher. En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ? François HOLLANDE : Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat. Ne me faites pas ce procès. David PUJADAS : Pour la clarté du débat, on va s'arrêter là. On parle des comptes publics. On est dans l'économie. On va essayer de faire les choses dans l'ordre. Nicolas SARKOZY : Juste une remarque de bon sens. Les prix des énergies fossiles augmentent mais, les Français doivent le savoir, vont continuer à augmenter. David PUJADAS : La dette et les comptes publics. Nicolas SARKOZY : Ce n'est donc pas le moment de démanteler ce qui est notre atout, l'industrie nucléaire. François HOLLANDE : Juste un mot. On parlera du nucléaire autant qu'il sera nécessaire. Le prix du gaz a augmenté de 60 % pour les consommateurs. Nicolas SARKOZY : Bien sûr, c'est un prix mondial. François HOLLANDE : Non. Ce n'est pas un prix mondial. C'est un prix qui est fixé sur un contrat de long terme, vous le savez très bien. Nicolas SARKOZY : C'est un prix mondial. François HOLLANDE : L'électricité a augmenté de 20 % et il est prévu qu'elle augmente encore de 30 % dans la loi que vous avez fait voter, la loi NOME. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent du pouvoir d'achat. François Hollande explique qu'il souhaite indexer le SMIC sur la croissance, et baisser les dépenses contraintes. François hollande explique vouloir instaurer un forfait de base pour que les consommateurs paient le même prix sur un volume de leur consommation, et qu'il y ait une progressivité au dela. François Hollande souhaite mettre en place la TIPP flottante sur le prix des carburants afin que l'état ne gagne pas d'argent sur la hausse des prix. François Hollande souhaite aussi augmenter l'allocation de rentrée scolaire. Nicolas Sarkozy explique que la france a déjà payé les heures de chômage pareil, et que les heures supplémentaires sont la meilleur manière d'augmenter le pouvoir d'achat, alors que François Hollande souhaite les supprimer. Nicolas Sarkozy critique l'augmentation du SMIC, qui n'aiderait pas la majeure partie des gens. Nicolas Sarkozy explique qu'il est impossible de bloquer le prix de l'essence que l'on achète ailleurs, et que tous blocage sera payé par le contribuable. Nicolas Sarkozy explique que la baisse du prix du carburant est trop coûteuse, et qu'il est mieux d'encourager les français à acheter des voitures qui consomment moins. Nicolas Sarkozy critique aussi le coût des réformes de françois hollande. François Hollande explique qu'il est obligatoire d'aider les français qui vivent dans des départements ruraux avec le prix des carburants, et que la TIPP flottante ne coûtera rien à l'état. Nicolas Sarkozy critique aussi le souhaite de fermeture des centrales nucléaires de François Hollande, qui est la meilleure manière d'économiser sur l'énergie. François Hollande explique ne vouloir fermer qu'une seule centrale sur son quinquennat ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent de leur mesures pour améliorer le pouvoir d'achat. François Hollande débute en expliquant qu'il souhaite lier les salaires à la croissance, en indexant le smic sur la croissance. Il souhaite baisser les dépenses contraintes, en établissant un prix constant sur l'électricité, le gaz et l'eau jusqu'à un certain volume, et en l'augmentant après ce volume. François Hollande propose aussi le blocage des prix de l'essence pendant trois mois, ainsi qu'un instauration de la TIPP flottante, pour que l'état ne gagne pas sur l'augmentation des prix des carburants. François Hollande souhaite aussi augmenter l'allcation de rentrée scolaire de vingt cinq pour cent. Nicolas Sarkozy répond en expliquant que les heures supplémentaires sont la meilleure méthode d'augmenter le pouvoir d'achat, et demande à François Hollande pourquoi il souohaite les supprimer. Nicolas Sarkozy explique ensuite que l'augmentation du smic ne concerne que quinze pour cent des personnes. Nicolas Sarkozy demande ensuite si les tarif pour le gaz et l'électricité sera augmenté pour les entreprises par rapport à leur consommation. François Hollande explique que non. Nicolas Sarkozy explique qu'il est impossible de bloquer les prix de l'essence sans faire payer le contribuable. Nicolas Sarkozy explique qu'il faut faire une politique qui encourage les gens à utiliser des voitures moins consommatrice, et critique François Hollande, qui souhaite réduire les déficit, augmenter l'allocation scolaire, et subventionner l'essence. François Hollande se défend en expliquant que la TIPP ne coûte rien, et que le blocage ne sera pas durable. Nicolas Sarkozy continue en expliquant que le nucléaire permet d'acheter l'électricité trentr cinq pour cent moins cher, et qu'il ne faut pas l'arrêter. François Hollande explique qu'il ne souhaite fermer qu'une centrale sur son quinquennat.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Sarkozy et Hollande discutent de la question du pouvoir d’achat. Hollande souhaite ajuster le SMIC sur la croissance. Concernant les prix de l’électricité, du gaz et de l’eau, il souhaite les bloquer pour les ménages jusqu’à ce que leur consommation atteigne un certain seuil. Il désire également bloquer les prix de l’essence et rendre la TIPP flottante de sorte que l’État ne pourra pas gagner de l’argent sur le carburant. Il augmentera également de 25 % l’allocation de rentrée scolaire. Sarkozy commence par attaquer les syndicats ; ces derniers ne devraient pas se mêler de politique. Il défend ensuite son bilan, avec 180 millions d’heures de chômage partiel financés et le mise en place de sa mesure sur les heures supplémentaires, laquelle a aidé les Français à hauteur de 500 euros en moyenne. Il critique l’augmentation du SMIC voulue par son rival, car cela éloignera des chômeurs de l’emploi. Sur les prix de l’électricité, il explique qu’avec la mesure souhaitée par Hollande, les Français seront taxés s’ils consomment trop, ce qui n’est pas le cas des entreprises. Bref, pour lui, Hollande promet de nombreuses aides et exemptions, ce qui est contradictoire avec la réduction des déficits. Hollande lui répond : il n’appelle pas à augmenter toutes les prestations contrairement à ce que son rival peut affirmer ; sur les carburants, il s’agit d’aider les Français des départements ruraux, pour qui la hausse est particulièrement difficile. Plus globalement, il entend redistribuer le fruit des taxes aux Français. Devant la hausse du prix de l’énergie, Sarkozy critique la volonté de Hollande de démanteler l’industrie nucléaire. Or, Hollande ne veut fermer qu’une centrale durant le prochain quinquennat. Il attaque alors la loi NOME, votée par Sarkozy, qui a entraîné une hausse des prix de l’électricité. Pour redonner du pouvoir d’achat aux Français, Hollande propose des hausses de salaire et des blocages de prix sur l’énergie ; Cependant, Sarkozy pense que toutes ces mesures ne sont pas tenables dans le cadre de la réduction des déficit. ",
7
  "Extractive_1": "P2 : Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ? FH : Et donc, le SMIC sera indexé non seulement sur les prix mais sur une part de la croissance. FH : Deuxièmement, je considère qu'aujourd'hui, il y a une part de dépenses contraintes très élevée. FH : Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif. FH : Et c'est ensuite en fonction de leur propre consommation qu'ils paieraient un tarif supérieur, donc une progressivité. FH : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. FH : Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile. NS : Deuxième élément sur le chômage partiel : savez-vous combien nous avons financé d'heures de chômage partiel en France ? NS : Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel. NS : Les Français doivent le savoir quand le carnet de commandes dans l'Entreprise diminue, au lieu de mettre la personne au chômage, l'État prend à sa charge, avec les syndicats d'ailleurs, le temps de formation quand la personne ne va pas à l'usine ou au bureau parce qu'il n'y a pas de travail. NS : Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires. NS : C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus. NS : Parce que quand vous dites : on va donner un coup de pouce au SMIC, combien de personnes touchent le SMIC ? NS : Moins de 15 %. NS : Pourquoi oublier les 85 % qui ne touchent pas le SMIC ? NS : Voilà maintenant qu'on va payer son électricité et son gaz en fonction de son revenu FH : Non, en fonction de sa consommation. NS : Un mot sur l'essence, le blocage des prix. NS : Vous n'allez pas bloquer le prix du baril de brent que vous allez acheter à l'Arabie Saoudite, aux pays producteurs. FH : C'est le prix de la distribution du carburant raffiné. NS : Juste un mot pour terminer sur ce point : Deux centimes de moins sur le litre d'essence, c'est un milliard d'euros de déficit en plus. NS : Est-ce que ça vaut la peine ? NS : Est-ce qu'il ne vaut pas mieux mettre en œuvre la politique que le gouvernement a voulu mettre en œuvre pour aider les gens à acheter des voitures moins consommatrices d'essence, pour faire des économies d'énergie ? NS : Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations. FH : Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable. FH : Ça ne coûtera pas à l'Etat puisque l'Etat reçoit par la TVA une recette supplémentaire. NS : Laisser à penser aux Français que le prix du pétrole et le prix du gaz va pouvoir diminuer que l'on va pouvoir bloquer les prix : il n'y a pas un pays au monde qui réagit comme ça. NS : Je répète une question : grâce au nucléaire, nous payons l'électricité et le chauffage 35 % moins cher. NS : En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ? FH : Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat. ",
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  "Extractive_2": "David PUJADAS : Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ? François HOLLANDE : Chaque fois que la croissance s'élèvera, le SMIC sera réajusté. François HOLLANDE : Nos concitoyens vivent avec des prix de l'électricité, du gaz, de l'eau, qui ont considérablement augmenté. François HOLLANDE : Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif. François HOLLANDE : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. François HOLLANDE : Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile. Nicolas SARKOZY : Quand les syndicats font de la politique, ils ne peuvent pas défendre les syndiqués. Nicolas SARKOZY : Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel. Nicolas SARKOZY : Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires. Nicolas SARKOZY : C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus. Nicolas SARKOZY : Et vous allez augmenter le Smic donc vous allez éloigner de l'emploi et de l'entreprise des gens qui ont déjà tant de mal à s'y intégrer. Nicolas SARKOZY : Plus le particulier consommera et plus ça sera cher. Nicolas SARKOZY : Lorsque l'entreprise consommera davantage, ça ne sera pas le même cas. Nicolas SARKOZY : Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations. François HOLLANDE : Ce n'est pas toutes les prestations. François HOLLANDE : Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable. François HOLLANDE : Je veux redistribuer ce que l'Etat récupère sur ces taxes. Nicolas SARKOZY : En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ? François HOLLANDE : Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat. François HOLLANDE : L'électricité a augmenté de 20 % et il est prévu qu'elle augmente encore de 30 % dans la loi que vous avez fait voter, la loi NOME.",
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- "text": "Nicolas Sarkozy explique que la baisse du prix du carburant est trop coûteuse, et qu'il est mieux d'encourager les français à acheter des voitures qui consomment moins."
 
149
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152
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153
- "text": "Juste un mot pour terminer sur ce point : Deux centimes de moins sur le litre d'essence, c'est un milliard d'euros de déficit en plus, est-ce que ça vaut la peine ?"
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- "speaker": "NS",
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- "text": "Est-ce qu'il ne vaut pas mieux mettre en œuvre la politique que le gouvernement a voulu mettre en œuvre pour aider les gens à acheter des voitures moins consommatrices d'essence, pour faire des économies d'énergie ?"
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159
- ]
160
- },
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- "text": "Nicolas Sarkozy critique aussi le coût des réformes de françois hollande."
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- "text": "Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations."
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- "speaker": "FH",
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252
- "text": "Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif."
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- ]
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- },
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- {
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- "text": "Il désire également bloquer les prix de l’essence et rendre la TIPP flottante de sorte que l’État ne pourra pas gagner de l’argent sur le carburant."
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- "speaker": "François HOLLANDE",
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- "text": "Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants."
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- "text": "Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile."
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- "speaker": "Nicolas SARKOZY",
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- "text": "Et vous allez augmenter le Smic donc vous allez éloigner de l'emploi et de l'entreprise des gens qui ont déjà tant de mal à s'y intégrer."
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- "text": "Sur les prix de l’électricité, il explique qu’avec la mesure souhaitée par Hollande, les Français seront taxés s’ils consomment trop, ce qui n’est pas le cas des entreprises."
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- "speaker": "François HOLLANDE",
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- "text": "Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable."
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- ]
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  "Transcript": "David PUJADAS : Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ? François HOLLANDE : Mes propositions en termes de pouvoir d'achat ? J'y arrive. C'est d'abord de faire en sorte que les salaires puissent être liés à la croissance. Et donc, le SMIC sera indexé non seulement sur les prix mais sur une part de la croissance. Chaque fois que la croissance s'élèvera, le SMIC sera réajusté. Le coup de pouce sur le SMIC sera donc fonction de la croissance. Deuxièmement, je considère qu'aujourd'hui, il y a une part de dépenses contraintes très élevée. Nos concitoyens vivent avec des prix de l'électricité, du gaz, de l'eau, qui ont considérablement augmenté. Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif. Et c'est ensuite en fonction de leur propre consommation qu'ils paieraient un tarif supérieur, donc une progressivité. Laurence FERRARI : Y compris sur l'essence ? François HOLLANDE : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. Aujourd'hui, il y a une TVA qui s'applique au prix de l'essence, ce qui fait que chaque fois que le prix de l'essence augmente, l'État gagne par la TVA des recettes supplémentaires, ça ne sera plus le cas. Laurence FERRARI : Nicolas Sarkozy, vos solutions ? François HOLLANDE : Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile. Laurence FERRARI : Vos solutions pour le pouvoir d'achat ? Nicolas SARKOZY : D'abord un mot sur les syndicats en Allemagne. D'abord il ne viendrait à l'idée de personne en Allemagne que les syndicats appellent à voter pour un candidat. Personne. Il n'y a qu'en France, cette année où l'on voit ça. Quand les syndicats font de la politique, ils ne peuvent pas défendre les syndiqués. François HOLLANDE : Ce n'est pas vrai parce qu'en Allemagne les syndicats sont très liés au parti social-démocrate, vous devriez le savoir. Nicolas SARKOZY : Ce qui a permis d'ailleurs aux syndicats d'être favorables à la règle d'or que vous contestez. Deuxième élément sur le chômage partiel : savez-vous combien nous avons financé d'heures de chômage partiel en France ? 180 millions. Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel. Les Français doivent le savoir quand le carnet de commandes dans l'Entreprise diminue, au lieu de mettre la personne au chômage, l'État prend à sa charge, avec les syndicats d'ailleurs, le temps de formation quand la personne ne va pas à l'usine ou au bureau parce qu'il n'y a pas de travail. Monsieur Hollande vient de dire que nous avons été en retard et que nous n'avons rien fait. 180 millions d'heures payées, c'est plus d'un milliard d'euros. Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires. 9 millions de salariés ont touché des heures supplémentaires malgré la crise l'année dernière. C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus. 53 % des ouvriers ont touché ces heures supplémentaires. Pourquoi vouloir les supprimer ? Parce que quand vous dites : on va donner un coup de pouce au SMIC, combien de personnes touchent le SMIC ? Moins de 15 %. Pourquoi oublier les 85 % qui ne touchent pas le SMIC ? Et vous allez augmenter le Smic donc vous allez éloigner de l'emploi et de l'entreprise des gens qui ont déjà tant de mal à s'y intégrer. Les heures supplémentaires ont augmenté le pouvoir d'achat, l'une des mesures de Monsieur Hollande, c'est de supprimer cela. On se demande pourquoi. Enfin, les deux dernières mesures : tarifs gaz et électricité. Voilà maintenant qu'on va payer son électricité et son gaz en fonction de son revenu. François HOLLANDE : Non, en fonction de sa consommation. Ce n'est pas tout à fait la même chose. Nicolas SARKOZY : Je n'ai pas compris. François HOLLANDE : En fonction de sa consommation. Nicolas SARKOZY : C'est-à-dire ? Ça va fonctionner comment cette affaire ? François HOLLANDE : Plus vous consommez, plus le tarif s'élève. Nicolas SARKOZY : Ah bon, parce que dans votre projet, c'était sûr ? François HOLLANDE : Non, jamais mais, si vous voulez que je vous passe le projet, je vous le donnerai. Nicolas SARKOZY : Je serais très heureux parce qu'il y a plusieurs projets et vous changez plusieurs fois de position. François HOLLANDE : Non. Il n'y en a qu'un et il est à votre disposition. Moi je ne connais pas le vôtre mais, moi, le mien est à votre disposition. Nicolas SARKOZY : Ça veut donc dire que cette mesure va s'appliquer aussi pour les entreprises et les industries. François HOLLANDE : Non. Il ne s'agit que des ménages. Nicolas SARKOZY : Ah bon. Ça ne s'appliquera pas pour les entreprises. C'est-à-dire que lorsqu'une entreprise consommera davantage parce qu'elle aura besoin d'industries, elle restera avec le même niveau. Et qu'une famille nombreuse qui a un appartement plus grand ou une maison payera plus cher. C'est-à-dire qu'on n'aura pas le même tarif pour les entreprises. François HOLLANDE : Cela se formulera par personne. Quant aux entreprises, vous savez très bien qu'elles ont des tarifs particuliers. Nicolas SARKOZY : Il y aura donc une règle pour les particuliers, une règle pour les entreprises. François HOLLANDE : C'est bien ce qui se passe aujourd'hui. Nicolas SARKOZY : Plus le particulier consommera et plus ça sera cher. Lorsque l'entreprise consommera davantage, ça ne sera pas le même cas. Un mot sur l'essence, le blocage des prix. Là, on est vraiment stupéfié. Le blocage des prix : mais vous allez bloquer quoi comme prix ? Vous n'allez pas bloquer le prix du baril de brent que vous allez acheter à l'Arabie Saoudite, aux pays producteurs. François HOLLANDE : Personne ne l'imagine. Ne faites pas là-dessus de digression. Ce n'est pas le prix d'achat du pétrole que nous allons bloquer. C'est le prix de la distribution du carburant raffiné. Nicolas SARKOZY : Je veux en venir là. Vous êtes donc bien d'accord : l'Etat va continuer à acheter du baril de brent? François HOLLANDE : Ce n'est pas l'Etat qui achète. Nicolas SARKOZY : Les entreprises vont continuer à acheter du baril de brent? François HOLLANDE : Ce n'est pas pareil. Nicolas SARKOZY : A des prix sans arrêt plus élevés. Vous allez décider administrativement de bloquer les prix, comme si la France était au sommet du monde. Qui va payer ? Qui va payer ? C'est le contribuable. Il n'y a que deux poches Monsieur Hollande, il n'y en a pas trois : la poche du contribuable, la poche du consommateur. David PUJADAS : Votre réponse François Hollande. Nicolas SARKOZY : Juste un mot pour terminer sur ce point : Deux centimes de moins sur le litre d'essence, c'est un milliard d'euros de déficit en plus. Est-ce que ça vaut la peine ? Est-ce qu'il ne vaut pas mieux mettre en œuvre la politique que le gouvernement a voulu mettre en œuvre pour aider les gens à acheter des voitures moins consommatrices d'essence, pour faire des économies d'énergie ? Enfin, quand le prix de l'essence augmente, les gens essayent de consommer moins. Ça ne ramène donc pas plus au Trésor public. Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations. Vous faites comment ? Laurence FERRARI : Votre réponse Monsieur Hollande. Assez courte. David PUJADAS : Puis on passe précisément aux déficits. François HOLLANDE : Là encore, c'est la méthode que vous utilisez. Augmenter toutes les prestations ? Vous ai-je parlé de ça ? Nicolas SARKOZY : Oui. François HOLLANDE : J'ai parlé de l'allocation de rentrée scolaire. Ce n'est pas toutes les prestations. Vous en conviendrez. Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable. Après on s'étonne qu'il y ait des votes de colère. Parce que c'est très difficile de se déplacer autrement que par son automobile pour aller à son travail. Vous dites que vous êtes impuissant et que vous ajouterez un peu plus de concurrence. Nicolas SARKOZY : Ce n'est pas blessant de dire ça Monsieur Hollande. François HOLLANDE : Ne m'interrompez pas. Je ne le fais pas. Nicolas SARKOZY : Ce n'est pas blessant. David PUJADAS : Allez-y François Hollande. Nicolas SARKOZY : Ce n'est pas blessant. François HOLLANDE : Sur la TIPP flottante, vous dites que ça va coûter à l'Etat. Non. Ça ne coûtera pas à l'Etat puisque l'Etat reçoit par la TVA une recette supplémentaire. Je veux redistribuer ce que l'Etat récupère sur ces taxes. Enfin, le blocage de trois mois. Ce n'est pas une solution durable mais nous devons y voir clair sur les mécanismes de distribution. Est-il normal qu'un distributeur stocke les carburants raffinés à un certain prix, celui auquel il l'a acheté à un moment sur le marché, puis le vende au prix le plus élevé trois mois après ? Non, ce n'est pas normal. Nous mettrons donc au clair les mécanismes de la distribution. C'est n'est pas le contribuable qui paiera ; c'est le distributeur qui aura à supporter ce qui aura été son opacité pendant trop longtemps. David PUJADAS : Messieurs, cela fait 50 minutes que l'émission a commencé. Est-ce que l'on parle des comptes publics et des déficits ? Nicolas SARKOZY : Juste un mot pour terminer là-dessus. Je mets de côté la remarque sur les puissants. La meilleure économie d'énergie, c'est l'économie d'énergie. Laisser à penser aux Français que le prix du pétrole et le prix du gaz va pouvoir diminuer que l'on va pouvoir bloquer les prix : il n'y a pas un pays au monde qui réagit comme ça. Naturellement, c'est le contribuable qui payera. Naturellement, c'est le contribuable qui payera cette démagogie. Je répète une question : grâce au nucléaire, nous payons l'électricité et le chauffage 35 % moins cher. En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ? François HOLLANDE : Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat. Ne me faites pas ce procès. David PUJADAS : Pour la clarté du débat, on va s'arrêter là. On parle des comptes publics. On est dans l'économie. On va essayer de faire les choses dans l'ordre. Nicolas SARKOZY : Juste une remarque de bon sens. Les prix des énergies fossiles augmentent mais, les Français doivent le savoir, vont continuer à augmenter. David PUJADAS : La dette et les comptes publics. Nicolas SARKOZY : Ce n'est donc pas le moment de démanteler ce qui est notre atout, l'industrie nucléaire. François HOLLANDE : Juste un mot. On parlera du nucléaire autant qu'il sera nécessaire. Le prix du gaz a augmenté de 60 % pour les consommateurs. Nicolas SARKOZY : Bien sûr, c'est un prix mondial. François HOLLANDE : Non. Ce n'est pas un prix mondial. C'est un prix qui est fixé sur un contrat de long terme, vous le savez très bien. Nicolas SARKOZY : C'est un prix mondial. François HOLLANDE : L'électricité a augmenté de 20 % et il est prévu qu'elle augmente encore de 30 % dans la loi que vous avez fait voter, la loi NOME. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent du pouvoir d'achat. François Hollande explique qu'il souhaite indexer le SMIC sur la croissance, et baisser les dépenses contraintes. François Hollande explique vouloir instaurer un forfait de base pour que les consommateurs paient le même prix sur un volume de leur consommation, et qu'il y ait une progressivité au delà. François Hollande souhaite mettre en place la TIPP flottante sur le prix des carburants afin que l'état ne gagne pas d'argent sur la hausse des prix. François Hollande souhaite aussi augmenter l'allocation de rentrée scolaire. Nicolas Sarkozy explique que la France a déjà payé les heures de chômage pareil, et que les heures supplémentaires sont la meilleure manière d'augmenter le pouvoir d'achat, alors que François Hollande souhaite les supprimer. Nicolas Sarkozy critique l'augmentation du SMIC, qui n'aiderait pas la majeure partie des gens. Nicolas Sarkozy explique qu'il est impossible de bloquer le prix de l'essence que l'on achète ailleurs, et que tous blocage sera payé par le contribuable. Nicolas Sarkozy explique que la baisse du prix du carburant est trop coûteuse, et qu'il est mieux d'encourager les Français à acheter des voitures qui consomment moins. Nicolas Sarkozy critique aussi le coût des réformes de François Hollande. François Hollande explique qu'il est obligatoire d'aider les Français qui vivent dans des départements ruraux avec le prix des carburants, et que la TIPP flottante ne coûtera rien à l'état. Nicolas Sarkozy critique aussi le souhaite de fermeture des centrales nucléaires de François Hollande, qui est la meilleure manière d'économiser sur l'énergie. François Hollande explique ne vouloir fermer qu'une seule centrale sur son quinquennat.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent de leurs mesures pour améliorer le pouvoir d'achat. François Hollande débute en expliquant qu'il souhaite lier les salaires à la croissance, en indexant le SMIC sur la croissance. Il souhaite baisser les dépenses contraintes, en établissant un prix constant sur l'électricité, le gaz et l'eau jusqu'à un certain volume, et en l'augmentant après ce volume. François Hollande propose aussi le blocage des prix de l'essence pendant trois mois, ainsi qu'une instauration de la TIPP flottante, pour que l'état ne gagne pas sur l'augmentation des prix des carburants. François Hollande souhaite aussi augmenter l'allocation de rentrée scolaire de vingt cinq pour cent. Nicolas Sarkozy répond en expliquant que les heures supplémentaires sont la meilleure méthode d'augmenter le pouvoir d'achat, et demande à François Hollande pourquoi il souhaite les supprimer. Nicolas Sarkozy explique ensuite que l'augmentation du SMIC ne concerne que quinze pour cent des personnes. Nicolas Sarkozy demande ensuite si les tarifs pour le gaz et l'électricité sera augmenté pour les entreprises par rapport à leur consommation. François Hollande explique que non. Nicolas Sarkozy explique qu'il est impossible de bloquer les prix de l'essence sans faire payer le contribuable. Nicolas Sarkozy explique qu'il faut faire une politique qui encourage les gens à utiliser des voitures moins consommatrice, et critique François Hollande, qui souhaite réduire les déficits, augmenter l'allocation scolaire, et subventionner l'essence. François Hollande se défend en expliquant que la TIPP ne coûte rien, et que le blocage ne sera pas durable. Nicolas Sarkozy continue en expliquant que le nucléaire permet d'acheter l'électricité trente cinq pour cent moins cher, et qu'il ne faut pas l'arrêter. François Hollande explique qu'il ne souhaite fermer qu'une centrale sur son quinquennat.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et François Hollande discutent de la question du pouvoir d’achat. François Hollande souhaite ajuster le SMIC sur la croissance. Concernant les prix de l’électricité, du gaz et de l’eau, il souhaite les bloquer pour les ménages jusqu’à ce que leur consommation atteigne un certain seuil. Il désire également bloquer les prix de l’essence et rendre la TIPP flottante de sorte que l’État ne pourra pas gagner de l’argent sur le carburant. Il augmentera également de 25 % l’allocation de rentrée scolaire. Nicolas Sarkozy commence par attaquer les syndicats ; ces derniers ne devraient pas se mêler de politique. Il défend ensuite son bilan, avec 180 millions d’heures de chômage partiel financés et la mise en place de sa mesure sur les heures supplémentaires, laquelle a aidé les Français à hauteur de 500 euros en moyenne. Il critique l’augmentation du SMIC voulue par son rival, car cela éloignera des chômeurs de l’emploi. Sur les prix de l’électricité, il explique qu’avec la mesure souhaitée par Hollande, les Français seront taxés s’ils consomment trop, ce qui n’est pas le cas des entreprises. Bref, pour lui, François Hollande promet de nombreuses aides et exemptions, ce qui est contradictoire avec la réduction des déficits. François Hollande lui répond : il n’appelle pas à augmenter toutes les prestations contrairement à ce que son rival peut affirmer ; sur les carburants, il s’agit d’aider les Français des départements ruraux, pour qui la hausse est particulièrement difficile. Plus globalement, il entend redistribuer le fruit des taxes aux Français. Devant la hausse du prix de l’énergie, Nicolas Sarkozy critique la volonté de François Hollande de démanteler l’industrie nucléaire. Or, François Hollande ne veut fermer qu’une centrale durant le prochain quinquennat. Il attaque alors la loi NOME, votée par Sarkozy, qui a entraîné une hausse des prix de l’électricité. Pour redonner du pouvoir d’achat aux Français, François Hollande propose des hausses de salaire et des blocages de prix sur l’énergie ; cependant, Nicolas Sarkozy pense que toutes ces mesures ne sont pas tenables dans le cadre de la réduction des déficits.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ? FH : Et donc, le SMIC sera indexé non seulement sur les prix mais sur une part de la croissance. FH : Deuxièmement, je considère qu'aujourd'hui, il y a une part de dépenses contraintes très élevée. FH : Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif. FH : Et c'est ensuite en fonction de leur propre consommation qu'ils paieraient un tarif supérieur, donc une progressivité. FH : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. FH : Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile. NS : Deuxième élément sur le chômage partiel : savez-vous combien nous avons financé d'heures de chômage partiel en France ? NS : Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel. NS : Les Français doivent le savoir quand le carnet de commandes dans l'Entreprise diminue, au lieu de mettre la personne au chômage, l'État prend à sa charge, avec les syndicats d'ailleurs, le temps de formation quand la personne ne va pas à l'usine ou au bureau parce qu'il n'y a pas de travail. NS : Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires. NS : C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus. NS : Parce que quand vous dites : on va donner un coup de pouce au SMIC, combien de personnes touchent le SMIC ? NS : Moins de 15 %. NS : Pourquoi oublier les 85 % qui ne touchent pas le SMIC ? NS : Voilà maintenant qu'on va payer son électricité et son gaz en fonction de son revenu FH : Non, en fonction de sa consommation. NS : Un mot sur l'essence, le blocage des prix. NS : Vous n'allez pas bloquer le prix du baril de brent que vous allez acheter à l'Arabie Saoudite, aux pays producteurs. FH : C'est le prix de la distribution du carburant raffiné. NS : Juste un mot pour terminer sur ce point : Deux centimes de moins sur le litre d'essence, c'est un milliard d'euros de déficit en plus. NS : Est-ce que ça vaut la peine ? NS : Est-ce qu'il ne vaut pas mieux mettre en œuvre la politique que le gouvernement a voulu mettre en œuvre pour aider les gens à acheter des voitures moins consommatrices d'essence, pour faire des économies d'énergie ? NS : Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations. FH : Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable. FH : Ça ne coûtera pas à l'Etat puisque l'Etat reçoit par la TVA une recette supplémentaire. NS : Laisser à penser aux Français que le prix du pétrole et le prix du gaz va pouvoir diminuer que l'on va pouvoir bloquer les prix : il n'y a pas un pays au monde qui réagit comme ça. NS : Je répète une question : grâce au nucléaire, nous payons l'électricité et le chauffage 35 % moins cher. NS : En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ? FH : Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat. ",
8
  "Extractive_2": "David PUJADAS : Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ? François HOLLANDE : Chaque fois que la croissance s'élèvera, le SMIC sera réajusté. François HOLLANDE : Nos concitoyens vivent avec des prix de l'électricité, du gaz, de l'eau, qui ont considérablement augmenté. François HOLLANDE : Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif. François HOLLANDE : Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants. François HOLLANDE : Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile. Nicolas SARKOZY : Quand les syndicats font de la politique, ils ne peuvent pas défendre les syndiqués. Nicolas SARKOZY : Nous avons financé 180 millions d'heures de chômage partiel. Nicolas SARKOZY : Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires. Nicolas SARKOZY : C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus. Nicolas SARKOZY : Et vous allez augmenter le Smic donc vous allez éloigner de l'emploi et de l'entreprise des gens qui ont déjà tant de mal à s'y intégrer. Nicolas SARKOZY : Plus le particulier consommera et plus ça sera cher. Nicolas SARKOZY : Lorsque l'entreprise consommera davantage, ça ne sera pas le même cas. Nicolas SARKOZY : Comment allez-vous faire pour réduire les déficits d'un côté, augmenter l'allocation de rentrée scolaire, subventionner le prix de l'essence, augmenter toutes les prestations. François HOLLANDE : Ce n'est pas toutes les prestations. François HOLLANDE : Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable. François HOLLANDE : Je veux redistribuer ce que l'Etat récupère sur ces taxes. Nicolas SARKOZY : En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ? François HOLLANDE : Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat. François HOLLANDE : L'électricité a augmenté de 20 % et il est prévu qu'elle augmente encore de 30 % dans la loi que vous avez fait voter, la loi NOME.",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent du pouvoir d'achat."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P2",
17
+ "text": "Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ?"
18
+ }
19
+ ]
 
 
 
20
  },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "François Hollande explique qu'il souhaite indexer le SMIC sur la croissance, et baisser les dépenses contraintes."
 
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "François Hollande",
28
+ "text": "Et donc, le SMIC sera indexé non seulement sur les prix mais sur une part de la croissance."
29
+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "François Hollande",
32
+ "text": "Deuxièmement, je considère qu'aujourd'hui, il y a une part de dépenses contraintes très élevée."
33
+ }
34
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35
  },
36
+ {
37
+ "abstractive": {
38
+ "text": "François Hollande explique vouloir instaurer un forfait de base pour que les consommateurs paient le même prix sur un volume de leur consommation, et qu'il y ait une progressivité au delà."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39
  },
40
+ "extractive": [
41
+ {
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+ "speaker": "François Hollande",
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+ "text": "Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif."
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+ },
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+ "text": "Et c'est ensuite en fonction de leur propre consommation qu'ils paieraient un tarif supérieur, donc une progressivité."
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+ "text": "François Hollande souhaite mettre en place la TIPP flottante sur le prix des carburants afin que l'état ne gagne pas d'argent sur la hausse des prix."
 
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+ ]
 
 
 
61
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+ "text": "François Hollande souhaite aussi augmenter l'allocation de rentrée scolaire."
 
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+ "text": "Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile."
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71
+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Nicolas Sarkozy explique que la France a déjà payé les heures de chômage pareil, et que les heures supplémentaires sont la meilleure manière d'augmenter le pouvoir d'achat, alors que François Hollande souhaite les supprimer."
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+ "text": "Deuxième élément sur le chômage partiel : savez-vous combien nous avons financé d'heures de chômage partiel en France ?"
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+ "text": "Les Français doivent le savoir quand le carnet de commandes dans l'Entreprise diminue, au lieu de mettre la personne au chômage, l'État prend à sa charge, avec les syndicats d'ailleurs, le temps de formation quand la personne ne va pas à l'usine ou au bureau parce qu'il n'y a pas de travail."
89
+ },
90
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91
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
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+ "text": "Le pouvoir d'achat, la première chose que nous avons faite, ce sont les heures supplémentaires."
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95
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+ "text": "C'est presque 500 euros en moyenne de pouvoir d'achat en plus puisqu'ils ne paient pas d'impôts dessus et que les entreprises ne paient pas de charges dessus."
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101
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111
+ "text": "Moins de 15 %, pourquoi oublier les 85 % qui ne touchent pas le SMIC ?"
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115
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116
+ "abstractive": {
117
+ "text": "Nicolas Sarkozy explique qu'il est impossible de bloquer le prix de l'essence que l'on achète ailleurs, et que tous blocage sera payé par le contribuable."
118
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119
+ "extractive": [
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121
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
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+ "text": "Voilà maintenant qu'on va payer son électricité et son gaz en fonction de son revenu"
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+ },
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125
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+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
134
+ "text": "Vous n'allez pas bloquer le prix du baril de brent que vous allez acheter à l'Arabie Saoudite, aux pays producteurs."
135
+ },
136
+ {
137
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157
+ "text": "Est-ce qu'il ne vaut pas mieux mettre en œuvre la politique que le gouvernement a voulu mettre en œuvre pour aider les gens à acheter des voitures moins consommatrices d'essence, pour faire des économies d'énergie ?"
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+ "text": "Nicolas Sarkozy critique aussi le coût des réformes de François Hollande."
 
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+ "text": "François Hollande explique qu'il est obligatoire d'aider les Français qui vivent dans des départements ruraux avec le prix des carburants, et que la TIPP flottante ne coûtera rien à l'état."
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+ "text": "Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable."
180
+ },
181
+ {
182
+ "speaker": "François Hollande",
183
+ "text": "Ça ne coûtera pas à l'Etat puisque l'Etat reçoit par la TVA une recette supplémentaire."
184
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185
+ ]
186
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187
+ {
188
+ "abstractive": {
189
+ "text": "Nicolas Sarkozy critique aussi le souhaite de fermeture des centrales nucléaires de François Hollande, qui est la meilleure manière d'économiser sur l'énergie."
 
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192
+ {
193
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
194
+ "text": "Laisser à penser aux Français que le prix du pétrole et le prix du gaz va pouvoir diminuer que l'on va pouvoir bloquer les prix : il n'y a pas un pays au monde qui réagit comme ça."
195
+ },
196
+ {
197
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
198
+ "text": "Je répète une question : grâce au nucléaire, nous payons l'électricité et le chauffage 35 % moins cher."
199
+ },
200
+ {
201
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
202
+ "text": "En conscience, d'après vous, est-ce que c'est vraiment le moment, alors que le prix du pétrole explose, que le prix du gaz explose, est-ce vraiment le moment de vouloir démanteler l'industrie nucléaire, de vouloir fermer la moitié des réacteurs nucléaires ?"
203
+ }
204
+ ]
205
  },
206
+ {
207
+ "abstractive": {
208
+ "text": "François Hollande explique ne vouloir fermer qu'une seule centrale sur son quinquennat."
 
209
  },
210
+ "extractive": [
211
+ {
212
+ "speaker": "François Hollande",
213
+ "text": "Je ne fermerai qu'une seule centrale sur le prochain quinquennat"
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+ }
215
+ ]
216
+ }
217
+ ],
218
+ "Community_2": [
219
+ {
220
+ "abstractive": {
221
+ "text": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et François Hollande discutent de la question du pouvoir d’achat."
222
  },
223
+ "extractive": [
224
+ {
225
+ "speaker": "David Pujadas",
226
+ "text": "Pour le pouvoir d’achat maintenant, quelles sont vos mesures à vous, François Hollande ?"
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+ }
228
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
229
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230
+ {
231
+ "abstractive": {
232
+ "text": "François Hollande souhaite ajuster le SMIC sur la croissance."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
233
  },
234
+ "extractive": [
235
+ {
236
+ "speaker": "François Hollande",
237
+ "text": "Chaque fois que la croissance s'élèvera, le SMIC sera réajusté."
238
+ }
239
+ ]
 
 
 
240
  },
241
+ {
242
+ "abstractive": {
243
+ "text": "Concernant les prix de l’électricité, du gaz et de l’eau, il souhaite les bloquer pour les ménages jusqu’à ce que leur consommation atteigne un certain seuil."
244
+ },
245
+ "extractive": [
246
+ {
247
+ "speaker": "François Hollande",
248
+ "text": "Nos concitoyens vivent avec des prix de l'électricité, du gaz, de l'eau, qui ont considérablement augmenté."
249
+ },
250
+ {
251
+ "speaker": "François Hollande",
252
+ "text": "Et donc j'instaurerai un forfait de base qui fera que les consommateurs, jusqu'à un certain volume de leur consommation, paieront le même tarif."
253
+ }
254
+ ]
255
  },
256
+ {
257
+ "abstractive": {
258
+ "text": "Il désire également bloquer les prix de l’essence et rendre la TIPP flottante de sorte que l’État ne pourra pas gagner de l’argent sur le carburant."
259
+ },
260
+ "extractive": [
261
+ {
262
+ "speaker": "François Hollande",
263
+ "text": "Sur l'essence, j'ai dit qu'il y aurait un blocage pendant trois mois du prix de l'essence et l'instauration de la TIPP flottante, c'est-à-dire que l'État ne pourra pas gagner un seul centime d'euro sur le prix des carburants."
264
+ }
265
+ ]
266
  },
267
+ {
268
+ "abstractive": {
269
+ "text": "Il augmentera également de 25 % l’allocation de rentrée scolaire."
270
+ },
271
+ "extractive": [
272
+ {
273
+ "speaker": "François Hollande",
274
+ "text": "Enfin, j'augmenterai de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès cet été parce que je considère que les familles doivent être soutenues dans ce moment particulièrement difficile."
275
+ }
276
+ ]
277
  },
278
+ {
279
+ "abstractive": {
280
+ "text": "Nicolas Sarkozy commence par attaquer les syndicats ; ces derniers ne devraient pas se mêler de politique."
 
281
  },
282
+ "extractive": [
283
+ {
284
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
285
+ "text": "Quand les syndicats font de la politique, ils ne peuvent pas défendre les syndiqués."
286
+ }
287
+ ]
288
+ },
289
+ {
290
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291
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+ "text": "Sur les prix de l’électricité, il explique qu’avec la mesure souhaitée par Hollande, les Français seront taxés s’ils consomment trop, ce qui n’est pas le cas des entreprises."
 
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+ "text": "Deuxièmement, sur les carburants, vous dites que vous ne pouvez rien et vous laissez les Français vivre avec ces prix des carburants, qui font que, dans des départements ruraux, pour ceux qui vont à leur travail, c'est devenu un prélèvement insupportable."
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Or, François Hollande ne veut fermer qu’une centrale durant le prochain quinquennat."
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+ "speaker": "François Hollande",
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  "Transcript": "Laurence FERRARI : Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ? nous allons poser la question à Nicolas Sarkozy qui est en retard sur le temps de parole. Non seulement en termes d'exploitation de centrales mais aussi de solution d'avenir pour les énergies ? Nicolas SARKOZY : Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus. C'est un atout français. Il y a 58 réacteurs. Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands. 30 des 58 réacteurs ont été ouverts sous la présidence de François Mitterrand. Personne n'a jamais remis cela en cause. Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité. d'où vient le problème ? Le problème vient de la négociation entre les Socialistes et les Verts qui voient rouge dès qu'on leur parle de nucléaire. Et il a fallu leur donner des gages. Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires. Par un tour de magie, ces 24 sont tombés sur la centrale de Fessenheim. On se demande pourquoi: la centrale de Fessenheim a une trentaine ou une quarantaine d'années. Elle vient d'être contrôlée par l'ASN, l'Autorité de Sécurité Nucléaire, qui est totalement indépendante et qui fait référence dans le monde entier. Pourquoi sacrifier le nucléaire pour un accord politique misérable ? Car il n'y a aucune raison de fermer le nucléaire en France. Depuis que le nucléaire existe, nous n'avons jamais connu un accident grave. Quand il y a eu l'affaire de Fukushima, nous avons décidé d'auditer la totalité de nos centrales pour voir quelles conclusions nous devions tirer de cela. Mettre à bas le nucléaire parce que Madame Joly fait 2,3 % des voix, c'est un choix gravissime. Nous n'avons pas de pétrole, nous n'avons pas de gaz, nous avons le nucléaire. Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables. Depuis que je suis président de la République, nous sommes passés de 10,5 % d'énergies renouvelables dans notre paquet énergétique à 13 %. Nous avons multiplié par quatre notre puissance éolienne et par cent notre puissance voltaïque. Il nous faut le nucléaire et il nous faut le renouvelable. Les deux ensemble, parce que nous n'avons pas de pétrole, parce que nous n'avons pas de gaz et parce que nous n'avons pas d'énergies fossiles. David PUJADAS : Réponse de François Hollande. François HOLLANDE : Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé. Cela nous a longtemps protégés. Nous sommes à 75 % de source nucléaire pour la production d'électricité. Le deuxième pays derrière nous est l'Ukraine, puis viennent des pays comme le Japon qui sont à 30 %, ou qui était à 30 % après que se soit produite la catastrophe de Fukushima qui a marqué un certain nombre d'esprits. Vous aviez dit que vous y étiez allé, vous n'y êtes jamais allé mais qu'importe ; cela a tout de même porté un certain nombre de conséquences sur les esprits de nos concitoyens. J'ai donc considéré que nous devions avoir un objectif de long terme, c'est-à-dire garder le nucléaire comme source principale de production de l'électricité mais réduire sa part à mesure que les énergies renouvelables allaient être stimulées et relevées : 50 % de production d'électricité de source nucléaire à l'horizon 2025. Nous sommes à 75 %. Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées. Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat. Cela a totalement déstructuré cette industrie et nous avons perdu de nombreux emplois. Il faut savoir que l'Allemagne a 230 000 emplois dans les énergies renouvelables et nous, seulement 50 000. Il y aura donc une réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité. Quelles seront les conséquences pour le prochain quinquennat ? Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim. On me dit : pourquoi Fessenheim ? Vous le dites souvent, vous faites un certain nombre de plaisanteries là-dessus par rapport à Fukushima. Une centrale : c'est la plus vieille de France. Elle se trouve en plus sur une zone sismique, à côté du canal d'Alsace. Tout autour, les mobilisations sont très fortes pour sa fermeture. Je comprends parfaitement la position des travailleurs de Fessenheim, qui veulent garder cette centrale. Tous les emplois seront préservés puisqu'il y aura une réutilisation de tous ces travailleurs par rapport à d'autres activités qui leur seront proposées sur place et notamment à l'Institut de démantèlement des centrales nucléaires. Il y a 400 centrales qu'il va falloir fermer à l'échelle du monde et nous devons être les meilleurs dans cette activité. Je lis une motion qui a été faite pour la fermeture de Fessenheim du groupe UMP, Nouveau Centre, du Conseil municipal de Strasbourg et il y en a plein comme ça. Ce n'est donc pas un problème Gauche-Droite. Votre propre porte-parole de campagne ? puisque vous avez cité le mien ? Madame Kosciusko-Morizet, disait qu'il était possible de fermer Fessenheim, que cela était prévu mais qu'elle n'avait pu y décider le Gouvernement. Ce que je dis : une seule centrale fermera durant le prochain quinquennat. Par ailleurs, je ne suis pas lié sur cette question avec les Verts puisque sur cette partie du nucléaire, dans l'accord qui avait été passé, je ne l'ai pas reconnu. Nicolas SARKOZY : Ce n'est pas Michel Sapin qui l'a signé pour vous ? François HOLLANDE : Ce n'est pas Michel Sapin qui l'a signé, c'est Martine Aubry qui a signé ce point. j'ai dit que dans mon projet présidentiel, je ne retiendrai qu'une seule centrale pour le prochain quinquennat. Nicolas SARKOZY : Je ne comprends pas : soit le nucléaire est dangereux, soit il ne l'est pas. Si le nucléaire est dangereux, il faut le fermer. Il ne faut pas fermer simplement Fessenheim, parce que Fessenheim avec trente ans d'âge est plus sûr que Fessenheim quand elle a été inaugurée. Pourquoi ? Parce que l'Autorité indépendante, dès qu'il y a un accident dans le monde applique la règle de précaution, tire les conséquences de cet accident pour augmenter la sécurité. Pour vous, seul Fessenheim est dangereux. Il se trouve que l'ASN vient de terminer l'examen décennal et post-Fukushima de Fessenheim. Que dit l'Autorité indépendante qui s'impose à nous ? Elle dit : « Fessenheim ne pose aucun problème, voici les travaux qu'il faut faire ». Fessenheim peut continuer : pourquoi voulez-vous la fermer ? Pour faire plaisir à Madame Joly. Ce n'est pas la seule qui ait trente ans ! François HOLLANDE : Madame Joly n'a rien demandé là-dessus. Je veux la mettre hors de cause. Je veux la fermer pour deux raisons : la première est que c'est la centrale la plus ancienne. Une centrale était prévue normalement pour trente ans. Par ailleurs, je vais ajouter un autre argument. Nous sommes obligés de faire des travaux sur les vieilles centrales. Et à mesure qu'elles sont prolongées, il faut faire des investissements. Et donc le choix qui va se faire pour les prochaines années, et qui engagera toute la collectivité nationale, c'est est-ce que nous faisons des travaux sur les vieilles centrales pour les prolonger ou est-ce que nous investissons davantage pour les énergies renouvelables ? Et c'est le rôle d'Areva, c'est le rôle d'EDF. Vous avez affaibli considérablement Areva, et donc il nous faudra remettre un certain nombre de moyens dans Areva pour que nous ayons à la fois du nucléaire, plus sûr encore ? parce que nous devons donner cette garantie ? et des énergies renouvelables. Laurence FERRARI : Il nous reste deux grands chapitres à aborder. David PUJADAS : Une brève réponse de Nicolas Sarkozy et on arrête le débat sur le nucléaire. Nicolas SARKOZY : Juste un mot. Les centrales nucléaires en Suisse, qui ne sont pas connus pour être des gens qui aiment le risque, ont 60 ans. Donc le problème n'est pas l'âge. c'est l'Autorité de sécurité qui doit dire si on peut continuer ou si on ne peut pas continuer. François HOLLANDE : On peut continuer uniquement avec des investissements de plus en plus importants. c'est cela qu'elle dit. Nicolas SARKOZY : Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable. François HOLLANDE : Nous aurons pendant mon quinquennat et le nucléaire et le renouvelable, puisqu'il n'y aura qu'une centrale qui fermera. Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ? chantier qui est quand même extrêmement lourd, qui a connu un certain nombre de vicissitudes, mais j'ai considéré, parce que je suis attaché au progrès technologique, que ce nouveau réacteur de troisième réaction devait être David PUJADAS : Vous avez de l'avance, François Hollande. Nicolas Sarkozy, un mot ? Et on tourne la page. Nicolas SARKOZY : Je veux juste dire un mot. Vous inventez la règle des 30 ans sur Fessenheim. Quelle est l'histoire que nous avons ? François HOLLANDE : Des 40 ans, parce que c'est 40 ans. Nicolas SARKOZY : Quelle est l'histoire que nous avons vue ? Il n'y avait aucun problème entre la Gauche et la Droite. Cela faisait consensus sur le nucléaire. Pourquoi ? Parce que vous imaginiez la nécessité d'un accord législatif entre les Verts. François HOLLANDE : Non. Parce qu'il s'est passé Fukushima d'une part et que les énergies renouvelables doivent être développées dans notre pays. Nicolas SARKOZY : Vous avez vendu? François HOLLANDE : Je n'ai rien vendu du tout et je n'accepte pas ce vocabulaire. Nicolas SARKOZY : Vous avez vendu les ouvriers de Fessenheim et du nucléaire sur le thème d'un accord méprisable, politicien. François HOLLANDE : Non, puisque cet accord n'est pas celui que j'ai moi-même intégré dans mon projet. Nicolas SARKOZY : Ce n'est pas vous, donc cela ne vous engage pas. François HOLLANDE : Donc ne laissez pas penser qu'il y ait là de ma part quelque concession que ce soit à une organisation politique. Cela ne m’engage pas. David PUJADAS : Nicolas Sarkozy vous répond. Nicolas SARKOZY : Depuis que je suis président de la République, j'avais pris l'engagement « un euro dans le nucléaire, un euro dans le renouvelable ». François HOLLANDE : Cela n'a pas été fait. Nicolas SARKOZY : Mais enfin, c'est exactement ce qui a été fait : la puissance voltaïque multipliée par 100. Mais enfin vous considérez quand même que la cinquième puissance du monde ne va pas fonctionner uniquement avec le voltaïque et l'éolien. François HOLLANDE : Ai-je dit cela ? Nicolas SARKOZY : Vous comprenez ? François HOLLANDE : Je maintiens l'industrie nucléaire, et à 50 %. Ne caricaturez pas les positions, ce n'est pas la peine. Nicolas SARKOZY : Mais, Monsieur Hollande, vous ramenez le nucléaire de 75 à 50 %. Vous le réduisez. François HOLLANDE : En 2025 Nicolas SARKOZY : Mais oui, mais quand un président de la République prend une décision, elle s'impose aux autres qui le suivent. Il faut au contraire le développer. François HOLLANDE : c'est ce que je fais avec l'EPR. Nicolas SARKOZY : Vous imagez l'engagement que je prends au nom de la France d'avoir dans le paquet énergétique français 23 % d'énergies renouvelables en 2020. c'est un engagement considérable. La vérité est là, elle vous gêne. François HOLLANDE : Ce n'est pas vrai. Nicolas SARKOZY : Le nucléaire ne pose aucun problème de sécurité en France. François HOLLANDE : Ce n'est pas vrai. David PUJADAS : Laissez terminer Nicolas Sarkozy et on tourne la page. On est en retard. Nicolas SARKOZY : Nous avons le nucléaire le plus sûr du monde, reconnu comme tel. A Fukushima, cela n'a pas été un problème nucléaire, cela a été un problème de tsunami qui a cassé les pompes de refroidissement. Dans la centrale, qui est pourtant une vieille centrale à Fukushima, le moteur s'est parfaitement arrêté. c'est un problème de tsunami. Et je ne pense pas qu'aux frontières du Rhin il y ait un problème de tsunami. En vérité, c'est un accord politicien. François HOLLANDE : Pour vous, ce n'est pas un problème ! Une zone sismique, ce n'est pas un problème. Vous ne pensez pas que tous les élus autour se mobilisent parce que c'est un sujet ? David PUJADAS : On a compris vos divergences, Messieurs. François HOLLANDE : Nicolas Sarkozy, franchement. Soyez pour le tout nucléaire, vous avez parfaitement le droit. Certains sont pour la sortie du nucléaire, ils en ont parfaitement le droit. Moi je suis pour une position équilibrée, parce que je crois que c'est la plus intelligente. David PUJADAS : s'il vous plaît, on ne va pas repartir là-dessus. Nicolas SARKOZY : Non, Monsieur Hollande. Vous avez pris un accord. Dans ce cas-là, il faut fermer toutes les centrales nucléaires. François HOLLANDE : Mais non, je vous dis qu'il vaut mieux une position intelligente qu'une position dogmatique. Nicolas SARKOZY : Je peux terminer ? Dans ce cas-là, il faut fermer toutes les centrales nucléaires qui sont proches d'une zone sismique, puisque toutes nos centrales nucléaires sont construites. François HOLLANDE : Pas toutes. Nicolas SARKOZY : Pour éviter. François HOLLANDE : Citez-moi une autre centrale qui soit dans une zone sismique. Je n'en connais pas d'autre. Je n'en connais pas d'autre. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande, quant à l'EPR, c'est moi qui l'ai signé. Mais l'énergie nucléaire, plus nous travaillons, plus nous investissons, plus elle est solide, stable et sûre. David PUJADAS : Ce sera le mot de la fin là-dessus. Nicolas SARKOZY : Quel message envoyer à l'industrie nucléaire dans le monde ? il y a 300 projets de construction de centrales en ce moment ? que de dire, Monsieur Hollande dit « ma première décision, ce sera de fermer une centrale nucléaire ». François HOLLANDE : La plus vieille. David PUJADAS : Laurence, on enchaîne, s'il vous plaît. François HOLLANDE : Ma décision c'est de fermer la plus vieille centrale et de continuer la plus moderne. c'est ce qui est quand même la meilleure des situations pour exporter des nouvelles centrales. Nicolas SARKOZY : Mais non. François HOLLANDE : Celles qui ont un saut technologique. David PUJADAS : Nous avons compris vos divergences. François HOLLANDE : Ne me laissez pas dans la situation où je serais, moi, en train de défendre une industrie nucléaire? David PUJADAS : On enchaîne sur la vie politique, ça vous intéresse aussi. François HOLLANDE : j'ai une grande confiance pour l'industrie nucléaire mais elle doit être portée sur les réacteurs de nouvelle génération et pas sur les vieilles centrales. David PUJADAS : On ne va pas vous laisser les clés Messieurs. Nicolas SARKOZY : C'est extrêmement important d'en terminer par là. Il y a une autorité indépendante de sûreté nucléaire, il me semble que le devoir de Président de la République, c'est d'écouter ce que cette autorité a à dire. François HOLLANDE : Je l'ai fait : elle dit qu'il faudra faire des travaux très importants dans les vieilles centrales. David PUJADAS : On y va sur la vie publique. Laurence FERRARI : On fait un petit point sur les temps de parole? Nicolas SARKOZY : Juste un mot pour terminer. l'autorité s'est prononcée sur toutes les centrales à la demande du gouvernement. François HOLLANDE : Avec des demandes d'investissements très importantes. Nicolas SARKOZY : c'est une folie de fermer une centrale de 30 ans d'âge ! François HOLLANDE : Elle aura 40 ans d'âge. 40 ans d'âge. Nicolas SARKOZY : Alors qu'elle peut continuer pour les dix années qui viennent, aux dires même de l'Autorité de sûreté nucléaire. François HOLLANDE : Nous ne sommes pas d'accord. Vous voulez garder une centrale. Je veux en fermer une autre. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent de leur plan pour le nucléaire. Nicols Sarkozy débute en expliquant que le nucléaire est un atout français, qui permet à la france de payer l'électricité trente cinq pour cent moins cher que les allemands. Nicolas Sarkozy explique que le nucléaire a créé 240 mille emplois, et que François Hollande souhaite fermer la centrale de Fessenheim. François Hollande répond en expliquant que la France dépend trop du pétrole et du nucléaire. François Hollande souhaite baisser de 75% a 50% l'utilisation du nucléaire dans la part énergétique française, et explique qu'il souhaite fermer Fessenheim qui est la centrale la plus vieille de france, et qui est construite sur une zone sismique. François Hollande souhaite améliorer la part d'énergie renouvelable. François Hollande explique que l'argent à dépenser pour rénover les vieilles centrales est mieux utiliser pour les énergies renouvelables, mais qu'il continuera le chantier de l'EPR. Nicolas Sarkozy explique que si les centrales sont dangereuse, ils faut les fermer, ce à quoi François Hollande répond qu'il ne souhaite fermer Fessenheim que car c'est la centrale la plus ancienne, et que la rénover coûterait trop cher Il explique qu'il faut huit mille éoliennes pour remplacer Fessenheim, et que la france a besoin des deux. Nicolas Sarkozy explique que le nucléaire français est reconnu comme le plus sûr du monde, et qu'il faut écouter les autorités sur la question ",
5
- "Abstractive_2": "Ce débat entre François Hollande et Nicolas Sarkozy porte sur le nucléaire. Selon Nicolas Sarkozy, le nucléaire est une force de la france qui a toujours fait consensus, et qui permet à la France d'avoir une électricité moins chère. Le nucléaire représente 240 000 emplois, et il critique le choix de François Hollande de vouloir faire baisser la portion du nucléaire dans la production énergétique en voulant fermer des réacteurs. Selon Nicolas Sarkozy, il faut à la fois le nucléaire et le renouvelable car la france n'a pas de gaz ou de pétrole, et il explique avoir augmenté la part des énergies renouvelables pendant son mandat. François Hollande explique que la France est dépendante à l'égard du pétrole et du nucléaire, et souhaite baisser la part du nucléaire dans la production énergétique à 50% d'ici 2025. Il souhaite développer les énergies renouvelables, et accuse Nicolas Sarkozy de ne pas avoir fait assez pour cela. Il explique qu'il souhaite fermer une seule centrale, celle de Fessenheim, qui est tropo dangereuse. Selon Nicolas Sarkozy, si Fessenheim est dangereuse, il faut fermer tous les réacteurs. Pour lui, le nucléaire Français est le plus sûr du monde. François Hollande termine en expliquant continuer d'investir dans l'innovation nucléaire à travers le projet des EPR.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat Sarkozy et Hollande discutent de la filière nucléaire française. Sarkozy explique que cette question a jusque là fait consensus, et ce depuis le Général De Gaulle. Elle permet à la France d’avoir une électricité 35 % moins cher qu’en Allemagne, vectrice d’emplois. Il s’indigne que son adversaire veuille réduire la part du nucléaire de 75 à 50 % ; il n’y a jamais eu d’accidents graves, et cela n’empêche en rien de développer parallèlement les énergies renouvelables. Pour Hollande la France est à la fois dépendante au nucléaire, et au pétrole. Il accuse Sarkozy de n’avoir pas favorisé la filière photovoltaïque et explique ne vouloir fermer dans le quinquennat qu’une seule centrale, à savoir celle de Fessenheim, plus vieille centrale nucléaire de France, située du reste en zone sismique, ce qui est dangereux. Avec les 400 centrales à fermer à terme dans le monde, la France doit pouvoir maîtriser les technologies de démantèlement. Pour Sarkozy, il n’y a aucune raison de fermer Fessenheim ; une autorité indépendante l’a jugé dépourvue du moindre problème et ne propose que quelques travaux à effectuer. Hollande répond toutefois que plus les centrales vieillissent, plus les investissements nécessaires deviennent conséquents ; il n’est donc pas souhaitable de prolonger leur durée de vie. Or, Sarkozy souligne que les centrales suisse ont 60 ans déjà. Par ailleurs, pour remplacer Fessenheim, il faudrait 8000 éoliennes ; il est évident pour lui qu’il faut développer en même temps le nucléaire et le renouvelable. Hollande se défend toutefois ; il a accepté de prolonger le chantier de l’EPR. Toutefois, Sarkozy l’attaque derechef sur Fessenheim : en fermant la centrale, Hollande n’aurait en fait chercher qu’à remplir sa part du marché dans le cadre d’un accord politicien, ce qu’Hollande nie ; cet accord n’est pas dans son programme. Sarkozy martèle que le nucléaire est sans risque, ce que conteste Hollande. Pour illustrer son propos, Sarkozy explique que le problème de Fukushima vient du tsunami, non de la centrale en elle-même. Hollande termine en se disant favorable au nucléaire en soi ; simplement, il faut que cette énergie passe par une nouvelle génération de réacteurs. En somme, les deux candidats défendent la filière nucléaire, mais Hollande souhaite en réduire la part, en commençant par fermer la centrale de Fessenheim.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ? NS : Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus. NS : C'est un atout français. NS : Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands. NS : Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité. NS : Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires. NS : Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables. NS : Depuis que je suis président de la République, nous sommes passés de 10,5 % d'énergies renouvelables dans notre paquet énergétique à 13 %. NS : Les deux ensemble, parce que nous n'avons pas de pétrole, parce que nous n'avons pas de gaz et parce que nous n'avons pas d'énergies fossiles. FH : Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé. FH : J'ai donc considéré que nous devions avoir un objectif de long terme, c'est-à-dire garder le nucléaire comme source principale de production de l'électricité mais réduire sa part à mesure que les énergies renouvelables allaient être stimulées et relevées : 50 % de production d'électricité de source nucléaire à l'horizon 2025. FH : Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées. FH : Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat. FH : Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim. NS : Je ne comprends pas : soit le nucléaire est dangereux, soit il ne l'est pas. NS : Si le nucléaire est dangereux, il faut le fermer. FH : Je veux la fermer pour deux raisons : la première est que c'est la centrale la plus ancienne. FH : Vous avez affaibli considérablement Areva, et donc il nous faudra remettre un certain nombre de moyens dans Areva pour que nous ayons à la fois du nucléaire, plus sûr encore ? NS : Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable. FH : Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ? NS : Nous avons le nucléaire le plus sûr du monde, reconnu comme tel. NS : C'est extrêmement important d'en terminer par là. Il y a une autorité indépendante de sûreté nucléaire, il me semble que le devoir de Président de la République, c'est d'écouter ce que cette autorité a à dire. ",
8
  "Extractive_2": "Laurence FERRARI : Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ? Nicolas SARKOZY : Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus. Nicolas SARKOZY : Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands. Nicolas SARKOZY : Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires. Nicolas SARKOZY : Depuis que le nucléaire existe, nous n'avons jamais connu un accident grave. Nicolas SARKOZY : Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables. François HOLLANDE : Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé. François HOLLANDE : Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées. François HOLLANDE : Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat. François HOLLANDE : Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim. François HOLLANDE : Une centrale : c'est la plus vieille de France. François HOLLANDE : Elle se trouve en plus sur une zone sismique, à côté du canal d'Alsace. François HOLLANDE : Il y a 400 centrales qu'il va falloir fermer à l'échelle du monde et nous devons être les meilleurs dans cette activité. Nicolas SARKOZY : Que dit l'Autorité indépendante qui s'impose à nous ? Nicolas SARKOZY : Elle dit : « Fessenheim ne pose aucun problème, voici les travaux qu'il faut faire ». François HOLLANDE : Et à mesure qu'elles sont prolongées, il faut faire des investissements. Nicolas SARKOZY : Les centrales nucléaires en Suisse, qui ne sont pas connus pour être des gens qui aiment le risque, ont 60 ans. Nicolas SARKOZY : Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable. François HOLLANDE : Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ? Nicolas SARKOZY : Vous avez vendu les ouvriers de Fessenheim et du nucléaire sur le thème d'un accord méprisable, politicien. François HOLLANDE : Non, puisque cet accord n'est pas celui que j'ai moi-même intégré dans mon projet. Nicolas SARKOZY : Le nucléaire ne pose aucun problème de sécurité en France. François HOLLANDE : Ce n'est pas vrai. Nicolas SARKOZY : Dans la centrale, qui est pourtant une vieille centrale à Fukushima, le moteur s'est parfaitement arrêté. Nicolas SARKOZY : c'est un problème de tsunami. François HOLLANDE : j'ai une grande confiance pour l'industrie nucléaire mais elle doit être portée sur les réacteurs de nouvelle génération et pas sur les vieilles centrales. ",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent de leur plan pour le nucléaire."
13
- },
14
- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P1",
17
- "text": "Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ?"
18
- }
19
- ]
20
- },
21
- {
22
- "abstractive": {
23
- "text": "Nicols Sarkozy débute en expliquant que le nucléaire est un atout français, qui permet à la france de payer l'électricité trente cinq pour cent moins cher que les allemands."
24
- },
25
- "extractive": [
26
- {
27
- "speaker": "NS",
28
- "text": "Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus, c'est un atout français, il y a 58 réacteurs."
29
  },
30
- {
31
- "speaker": "NS",
32
- "text": "Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands."
33
- }
34
- ]
35
- },
36
- {
37
- "abstractive": {
38
- "text": "Nicolas Sarkozy explique que le nucléaire a créé 240 mille emplois, et que François Hollande souhaite fermer la centrale de Fessenheim."
39
  },
40
- "extractive": [
41
- {
42
- "speaker": "NS",
43
- "text": "Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité."
44
- },
45
- {
46
- "speaker": "NS",
47
- "text": "Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires."
48
  },
49
- {
50
- "speaker": "NS",
51
- "text": "Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables."
52
- }
53
- ]
54
- },
55
- {
56
- "abstractive": {
57
- "text": "Il explique qu'il faut huit mille éoliennes pour remplacer Fessenheim, et que la france a besoin des deux."
 
58
  },
59
- "extractive": [
60
- {
61
- "speaker": "NS",
62
- "text": "Depuis que je suis président de la République, nous sommes passés de 10,5 % d'énergies renouvelables dans notre paquet énergétique à 13 %."
63
  },
64
- {
65
- "speaker": "NS",
66
- "text": "Les deux ensemble, parce que nous n'avons pas de pétrole, parce que nous n'avons pas de gaz et parce que nous n'avons pas d'énergies fossiles."
67
- },
68
- {
69
- "speaker": "NS",
70
- "text": "Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable."
71
- }
72
- ]
73
- },
74
- {
75
- "abstractive": {
76
- "text": "François Hollande répond en expliquant que la France dépend trop du pétrole et du nucléaire."
77
- },
78
- "extractive": [
79
- {
80
- "speaker": "FH",
81
- "text": "Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé."
82
- }
83
- ]
84
- },
85
- {
86
- "abstractive": {
87
- "text": "François Hollande souhaite baisser de 75% a 50% l'utilisation du nucléaire dans la part énergétique française, et explique qu'il souhaite fermer Fessenheim qui est la centrale la plus vieille de france, et qui est construite sur une zone sismique."
88
- },
89
- "extractive": [
90
- {
91
- "speaker": "FH",
92
- "text": "J'ai donc considéré que nous devions avoir un objectif de long terme, c'est-à-dire garder le nucléaire comme source principale de production de l'électricité mais réduire sa part à mesure que les énergies renouvelables allaient être stimulées et relevées : 50 % de production d'électricité de source nucléaire à l'horizon 2025."
93
- }
94
- ]
95
- },
96
- {
97
- "abstractive": {
98
- "text": "François Hollande souhaite améliorer la part d'énergie renouvelable."
99
  },
100
- "extractive": [
101
- {
102
- "speaker": "FH",
103
- "text": "Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées."
104
- }
105
- ]
106
- },
107
- {
108
- "abstractive": {
109
- "text": "François Hollande explique que l'argent à dépenser pour rénover les vieilles centrales est mieux utiliser pour les énergies renouvelables, mais qu'il continuera le chantier de l'EPR."
110
- },
111
- "extractive": [
112
- {
113
- "speaker": "FH",
114
- "text": "Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat."
115
- },
116
- {
117
- "speaker": "FH",
118
- "text": "Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim."
119
  },
120
- {
121
- "speaker": "FH",
122
- "text": "Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ?"
123
- }
124
- ]
125
- },
126
- {
127
- "abstractive": {
128
- "text": "Nicolas Sarkozy explique que si les centrales sont dangereuse, ils faut les fermer, ce à quoi François Hollande répond qu'il ne souhaite fermer Fessenheim que car c'est la centrale la plus ancienne, et que la rénover coûterait trop cher"
 
 
 
 
 
129
  },
130
- "extractive": [
131
- {
132
- "speaker": "NS",
133
- "text": "Je ne comprends pas : soit le nucléaire est dangereux, soit il ne l'est pas."
134
- },
135
- {
136
- "speaker": "NS",
137
- "text": "Si le nucléaire est dangereux, il faut le fermer."
138
  },
139
- {
140
- "speaker": "FH",
141
- "text": "Je veux la fermer pour deux raisons : la première est que c'est la centrale la plus ancienne."
142
- },
143
- {
144
- "speaker": "FH",
145
- "text": "Vous avez affaibli considérablement Areva, et donc il nous faudra remettre un certain nombre de moyens dans Areva pour que nous ayons à la fois du nucléaire, plus sûr encore ?"
146
- }
147
- ]
148
- },
149
- {
150
- "abstractive": {
151
- "text": "Nicolas Sarkozy explique que le nucléaire français est reconnu comme le plus sûr du monde, et qu'il faut écouter les autorités sur la question"
152
  },
153
- "extractive": [
154
- {
155
- "speaker": "NS",
156
- "text": "Nous avons le nucléaire le plus sûr du monde, reconnu comme tel."
157
  },
158
- {
159
- "speaker": "NS",
160
- "text": "C'est extrêmement important d'en terminer par là. Il y a une autorité indépendante de sûreté nucléaire, il me semble que le devoir de Président de la République, c'est d'écouter ce que cette autorité a à dire"
161
- }
162
- ]
163
- }
164
- ],
165
- "Community_2" : [
166
- {
167
- "abstractive": {
168
- "text": "Dans ce débat Sarkozy et Hollande discutent de la filière nucléaire française."
169
  },
170
- "extractive": [
171
- {
172
- "speaker": "Laurence FERRARI",
173
- "text": "Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ?"
174
- }
175
- ]
176
- },
177
- {
178
- "abstractive": {
179
- "text": "Sarkozy explique que cette question a jusque là fait consensus, et ce depuis le Général De Gaulle."
180
  },
181
- "extractive": [
182
- {
183
- "speaker": "Nicolas SARKOZY",
184
- "text": "Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus."
185
- }
186
- ]
187
- },
188
- {
189
- "abstractive": {
190
- "text": "Elle permet à la France d’avoir une électricité 35 % moins cher qu’en Allemagne, vectrice d’emplois."
 
 
 
 
 
 
 
 
191
  },
192
- "extractive": [
193
- {
194
- "speaker": "Nicolas SARKOZY",
195
- "text": "Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands."
196
  },
197
- {
198
- "speaker": "Nicolas SARKOZY",
199
- "text": "Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité."
200
- }
201
- ]
202
- },
203
- {
204
- "abstractive": {
205
- "text": "Il s’indigne que son adversaire veuille réduire la part du nucléaire de 75 à 50 % ; il n’y a jamais eu d’accidents graves, et cela n’empêche en rien de développer parallèlement les énergies renouvelables."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
206
  },
207
- "extractive": [
208
- {
209
- "speaker": "Nicolas SARKOZY",
210
- "text": "Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires."
211
  },
212
- {
213
- "speaker": "Nicolas SARKOZY",
214
- "text": "Depuis que le nucléaire existe, nous n'avons jamais connu un accident grave."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
215
  },
216
- {
217
- "speaker": "Nicolas SARKOZY",
218
- "text": "Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables."
219
- }
220
- ]
221
- },
222
- {
223
- "abstractive": {
224
- "text": "Pour Hollande la France est à la fois dépendante au nucléaire, et au pétrole."
225
  },
226
- "extractive": [
227
- {
228
- "speaker": "François HOLLANDE",
229
- "text": "Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé."
230
- }
231
- ]
232
- },
233
- {
234
- "abstractive": {
235
- "text": "Il accuse Sarkozy de n’avoir pas favorisé la filière photovoltaïque et explique ne vouloir fermer dans le quinquennat qu’une seule centrale, à savoir celle de Fessenheim, plus vieille centrale nucléaire de France, située du reste en zone sismique, ce qui est dangereux."
236
  },
237
- "extractive": [
238
- {
239
- "speaker": "François HOLLANDE",
240
- "text": "Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées."
241
  },
242
- {
243
- "speaker": "François HOLLANDE",
244
- "text": "Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
245
  },
246
- {
247
- "speaker": "François HOLLANDE",
248
- "text": "Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
249
  },
250
- {
251
- "speaker": "François HOLLANDE",
252
- "text": "Une centrale : c'est la plus vieille de France."
 
 
 
 
 
 
 
253
  },
254
- {
255
- "speaker": "François HOLLANDE",
256
- "text": "Elle se trouve en plus sur une zone sismique, à côté du canal d'Alsace."
257
- }
258
- ]
259
- },
260
- {
261
- "abstractive": {
262
- "text": "Avec les 400 centrales à fermer à terme dans le monde, la France doit pouvoir maîtriser les technologies de démantèlement."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
263
  },
264
- "extractive": [
265
- {
266
- "speaker": "François HOLLANDE",
267
- "text": "Il y a 400 centrales qu'il va falloir fermer à l'échelle du monde et nous devons être les meilleurs dans cette activité."
268
- }
269
- ]
270
- },
271
- {
272
- "abstractive": {
273
- "text": "Pour Sarkozy, il n’y a aucune raison de fermer Fessenheim ; une autorité indépendante l’a jugé dépourvue du moindre problème et ne propose que quelques travaux à effectuer."
274
  },
275
- "extractive": [
276
- {
277
- "speaker": "Nicolas SARKOZY",
278
- "text": "Que dit l'Autorité indépendante qui s'impose à nous ?"
279
  },
280
- {
281
- "speaker": "Nicolas SARKOZY",
282
- "text": "Elle dit : « Fessenheim ne pose aucun problème, voici les travaux qu'il faut faire »."
283
- }
284
- ]
285
- },
286
- {
287
- "abstractive": {
288
- "text": "Hollande répond toutefois que plus les centrales vieillissent, plus les investissements nécessaires deviennent conséquents ; il n’est donc pas souhaitable de prolonger leur durée de vie."
 
289
  },
290
- "extractive": [
291
- {
292
- "speaker": "François HOLLANDE",
293
- "text": "Et à mesure qu'elles sont prolongées, il faut faire des investissements."
294
- }
295
- ]
296
- },
297
- {
298
- "abstractive": {
299
- "text": "Or, Sarkozy souligne que les centrales suisse ont 60 ans déjà."
300
  },
301
- "extractive": [
302
- {
303
- "speaker": "Nicoals SARKOZY",
304
- "text": "Les centrales nucléaires en Suisse, qui ne sont pas connus pour être des gens qui aiment le risque, ont 60 ans."
305
- }
306
- ]
307
- },
308
- {
309
- "abstractive": {
310
- "text": "Par ailleurs, pour remplacer Fessenheim, il faudrait 8000 éoliennes ; il est évident pour lui qu’il faut développer en même temps le nucléaire et le renouvelable."
311
  },
312
- "extractive": [
313
- {
314
- "speaker": "Nicolas SARKOZY",
315
- "text": "Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable."
316
- }
317
- ]
318
- },
319
- {
320
- "abstractive": {
321
- "text": "Hollande se défend toutefois ; il a accepté de prolonger le chantier de l’EPR."
322
  },
323
- "extractive": [
324
- {
325
- "speaker": "François HOLLANDE",
326
- "text": "Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ?"
327
- }
328
- ]
329
- },
330
- {
331
- "abstractive": {
332
- "text": "Toutefois, Sarkozy l’attaque derechef sur Fessenheim : en fermant la centrale, Hollande n’aurait en fait chercher qu’à remplir sa part du marché dans le cadre d’un accord politicien, ce qu’Hollande nie ; cet accord n’est pas dans son programme."
333
  },
334
- "extractive": [
335
- {
336
- "speaker": "Nicolas SARKOZY",
337
- "text": "Vous avez vendu les ouvriers de Fessenheim et du nucléaire sur le thème d'un accord méprisable, politicien."
338
  },
339
- {
340
- "speaker": "François HOLLANDE",
341
- "text": "Non, puisque cet accord n'est pas celui que j'ai moi-même intégré dans mon projet."
342
- }
343
- ]
344
- },
345
- {
346
- "abstractive": {
347
- "text": "Sarkozy martèle que le nucléaire est sans risque, ce que conteste Hollande."
 
348
  },
349
- "extractive": [
350
- {
351
- "speaker": "Nicolas SARKOZY",
352
- "text": "Le nucléaire ne pose aucun problème de sécurité en France."
353
  },
354
- {
355
- "speaker": "François HOLLANDE",
356
- "text": "Ce n'est pas vrai."
357
- }
358
- ]
359
- },
360
- {
361
- "abstractive": {
362
- "text": "Pour illustrer son propos, Sarkozy explique que le problème de Fukushima vient du tsunami, non de la centrale en elle-même."
 
363
  },
364
- "extractive": [
365
- {
366
- "speaker": "Nicolas SARKOZY",
367
- "text": "Dans la centrale, qui est pourtant une vieille centrale à Fukushima, le moteur s'est parfaitement arrêté."
368
  },
369
- {
370
- "speaker": "Nicolas SARKOZY",
371
- "text": "c'est un problème de tsunami."
372
- }
373
- ]
374
- },
375
- {
376
- "abstractive": {
377
- "text": "Hollande termine en se disant favorable au nucléaire en soi ; simplement, il faut que cette énergie passe par une nouvelle génération de réacteurs."
 
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  "Transcript": "Laurence FERRARI : Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ? nous allons poser la question à Nicolas Sarkozy qui est en retard sur le temps de parole. Non seulement en termes d'exploitation de centrales mais aussi de solution d'avenir pour les énergies ? Nicolas SARKOZY : Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus. C'est un atout français. Il y a 58 réacteurs. Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands. 30 des 58 réacteurs ont été ouverts sous la présidence de François Mitterrand. Personne n'a jamais remis cela en cause. Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité. d'où vient le problème ? Le problème vient de la négociation entre les Socialistes et les Verts qui voient rouge dès qu'on leur parle de nucléaire. Et il a fallu leur donner des gages. Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires. Par un tour de magie, ces 24 sont tombés sur la centrale de Fessenheim. On se demande pourquoi: la centrale de Fessenheim a une trentaine ou une quarantaine d'années. Elle vient d'être contrôlée par l'ASN, l'Autorité de Sécurité Nucléaire, qui est totalement indépendante et qui fait référence dans le monde entier. Pourquoi sacrifier le nucléaire pour un accord politique misérable ? Car il n'y a aucune raison de fermer le nucléaire en France. Depuis que le nucléaire existe, nous n'avons jamais connu un accident grave. Quand il y a eu l'affaire de Fukushima, nous avons décidé d'auditer la totalité de nos centrales pour voir quelles conclusions nous devions tirer de cela. Mettre à bas le nucléaire parce que Madame Joly fait 2,3 % des voix, c'est un choix gravissime. Nous n'avons pas de pétrole, nous n'avons pas de gaz, nous avons le nucléaire. Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables. Depuis que je suis président de la République, nous sommes passés de 10,5 % d'énergies renouvelables dans notre paquet énergétique à 13 %. Nous avons multiplié par quatre notre puissance éolienne et par cent notre puissance voltaïque. Il nous faut le nucléaire et il nous faut le renouvelable. Les deux ensemble, parce que nous n'avons pas de pétrole, parce que nous n'avons pas de gaz et parce que nous n'avons pas d'énergies fossiles. David PUJADAS : Réponse de François Hollande. François HOLLANDE : Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé. Cela nous a longtemps protégés. Nous sommes à 75 % de source nucléaire pour la production d'électricité. Le deuxième pays derrière nous est l'Ukraine, puis viennent des pays comme le Japon qui sont à 30 %, ou qui était à 30 % après que se soit produite la catastrophe de Fukushima qui a marqué un certain nombre d'esprits. Vous aviez dit que vous y étiez allé, vous n'y êtes jamais allé mais qu'importe ; cela a tout de même porté un certain nombre de conséquences sur les esprits de nos concitoyens. J'ai donc considéré que nous devions avoir un objectif de long terme, c'est-à-dire garder le nucléaire comme source principale de production de l'électricité mais réduire sa part à mesure que les énergies renouvelables allaient être stimulées et relevées : 50 % de production d'électricité de source nucléaire à l'horizon 2025. Nous sommes à 75 %. Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées. Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat. Cela a totalement déstructuré cette industrie et nous avons perdu de nombreux emplois. Il faut savoir que l'Allemagne a 230 000 emplois dans les énergies renouvelables et nous, seulement 50 000. Il y aura donc une réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité. Quelles seront les conséquences pour le prochain quinquennat ? Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim. On me dit : pourquoi Fessenheim ? Vous le dites souvent, vous faites un certain nombre de plaisanteries là-dessus par rapport à Fukushima. Une centrale : c'est la plus vieille de France. Elle se trouve en plus sur une zone sismique, à côté du canal d'Alsace. Tout autour, les mobilisations sont très fortes pour sa fermeture. Je comprends parfaitement la position des travailleurs de Fessenheim, qui veulent garder cette centrale. Tous les emplois seront préservés puisqu'il y aura une réutilisation de tous ces travailleurs par rapport à d'autres activités qui leur seront proposées sur place et notamment à l'Institut de démantèlement des centrales nucléaires. Il y a 400 centrales qu'il va falloir fermer à l'échelle du monde et nous devons être les meilleurs dans cette activité. Je lis une motion qui a été faite pour la fermeture de Fessenheim du groupe UMP, Nouveau Centre, du Conseil municipal de Strasbourg et il y en a plein comme ça. Ce n'est donc pas un problème Gauche-Droite. Votre propre porte-parole de campagne ? puisque vous avez cité le mien ? Madame Kosciusko-Morizet, disait qu'il était possible de fermer Fessenheim, que cela était prévu mais qu'elle n'avait pu y décider le Gouvernement. Ce que je dis : une seule centrale fermera durant le prochain quinquennat. Par ailleurs, je ne suis pas lié sur cette question avec les Verts puisque sur cette partie du nucléaire, dans l'accord qui avait été passé, je ne l'ai pas reconnu. Nicolas SARKOZY : Ce n'est pas Michel Sapin qui l'a signé pour vous ? François HOLLANDE : Ce n'est pas Michel Sapin qui l'a signé, c'est Martine Aubry qui a signé ce point. j'ai dit que dans mon projet présidentiel, je ne retiendrai qu'une seule centrale pour le prochain quinquennat. Nicolas SARKOZY : Je ne comprends pas : soit le nucléaire est dangereux, soit il ne l'est pas. Si le nucléaire est dangereux, il faut le fermer. Il ne faut pas fermer simplement Fessenheim, parce que Fessenheim avec trente ans d'âge est plus sûr que Fessenheim quand elle a été inaugurée. Pourquoi ? Parce que l'Autorité indépendante, dès qu'il y a un accident dans le monde applique la règle de précaution, tire les conséquences de cet accident pour augmenter la sécurité. Pour vous, seul Fessenheim est dangereux. Il se trouve que l'ASN vient de terminer l'examen décennal et post-Fukushima de Fessenheim. Que dit l'Autorité indépendante qui s'impose à nous ? Elle dit : « Fessenheim ne pose aucun problème, voici les travaux qu'il faut faire ». Fessenheim peut continuer : pourquoi voulez-vous la fermer ? Pour faire plaisir à Madame Joly. Ce n'est pas la seule qui ait trente ans ! François HOLLANDE : Madame Joly n'a rien demandé là-dessus. Je veux la mettre hors de cause. Je veux la fermer pour deux raisons : la première est que c'est la centrale la plus ancienne. Une centrale était prévue normalement pour trente ans. Par ailleurs, je vais ajouter un autre argument. Nous sommes obligés de faire des travaux sur les vieilles centrales. Et à mesure qu'elles sont prolongées, il faut faire des investissements. Et donc le choix qui va se faire pour les prochaines années, et qui engagera toute la collectivité nationale, c'est est-ce que nous faisons des travaux sur les vieilles centrales pour les prolonger ou est-ce que nous investissons davantage pour les énergies renouvelables ? Et c'est le rôle d'Areva, c'est le rôle d'EDF. Vous avez affaibli considérablement Areva, et donc il nous faudra remettre un certain nombre de moyens dans Areva pour que nous ayons à la fois du nucléaire, plus sûr encore ? parce que nous devons donner cette garantie ? et des énergies renouvelables. Laurence FERRARI : Il nous reste deux grands chapitres à aborder. David PUJADAS : Une brève réponse de Nicolas Sarkozy et on arrête le débat sur le nucléaire. Nicolas SARKOZY : Juste un mot. Les centrales nucléaires en Suisse, qui ne sont pas connus pour être des gens qui aiment le risque, ont 60 ans. Donc le problème n'est pas l'âge. c'est l'Autorité de sécurité qui doit dire si on peut continuer ou si on ne peut pas continuer. François HOLLANDE : On peut continuer uniquement avec des investissements de plus en plus importants. c'est cela qu'elle dit. Nicolas SARKOZY : Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable. François HOLLANDE : Nous aurons pendant mon quinquennat et le nucléaire et le renouvelable, puisqu'il n'y aura qu'une centrale qui fermera. Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ? chantier qui est quand même extrêmement lourd, qui a connu un certain nombre de vicissitudes, mais j'ai considéré, parce que je suis attaché au progrès technologique, que ce nouveau réacteur de troisième réaction devait être David PUJADAS : Vous avez de l'avance, François Hollande. Nicolas Sarkozy, un mot ? Et on tourne la page. Nicolas SARKOZY : Je veux juste dire un mot. Vous inventez la règle des 30 ans sur Fessenheim. Quelle est l'histoire que nous avons ? François HOLLANDE : Des 40 ans, parce que c'est 40 ans. Nicolas SARKOZY : Quelle est l'histoire que nous avons vue ? Il n'y avait aucun problème entre la Gauche et la Droite. Cela faisait consensus sur le nucléaire. Pourquoi ? Parce que vous imaginiez la nécessité d'un accord législatif entre les Verts. François HOLLANDE : Non. Parce qu'il s'est passé Fukushima d'une part et que les énergies renouvelables doivent être développées dans notre pays. Nicolas SARKOZY : Vous avez vendu? François HOLLANDE : Je n'ai rien vendu du tout et je n'accepte pas ce vocabulaire. Nicolas SARKOZY : Vous avez vendu les ouvriers de Fessenheim et du nucléaire sur le thème d'un accord méprisable, politicien. François HOLLANDE : Non, puisque cet accord n'est pas celui que j'ai moi-même intégré dans mon projet. Nicolas SARKOZY : Ce n'est pas vous, donc cela ne vous engage pas. François HOLLANDE : Donc ne laissez pas penser qu'il y ait là de ma part quelque concession que ce soit à une organisation politique. Cela ne m’engage pas. David PUJADAS : Nicolas Sarkozy vous répond. Nicolas SARKOZY : Depuis que je suis président de la République, j'avais pris l'engagement « un euro dans le nucléaire, un euro dans le renouvelable ». François HOLLANDE : Cela n'a pas été fait. Nicolas SARKOZY : Mais enfin, c'est exactement ce qui a été fait : la puissance voltaïque multipliée par 100. Mais enfin vous considérez quand même que la cinquième puissance du monde ne va pas fonctionner uniquement avec le voltaïque et l'éolien. François HOLLANDE : Ai-je dit cela ? Nicolas SARKOZY : Vous comprenez ? François HOLLANDE : Je maintiens l'industrie nucléaire, et à 50 %. Ne caricaturez pas les positions, ce n'est pas la peine. Nicolas SARKOZY : Mais, Monsieur Hollande, vous ramenez le nucléaire de 75 à 50 %. Vous le réduisez. François HOLLANDE : En 2025 Nicolas SARKOZY : Mais oui, mais quand un président de la République prend une décision, elle s'impose aux autres qui le suivent. Il faut au contraire le développer. François HOLLANDE : c'est ce que je fais avec l'EPR. Nicolas SARKOZY : Vous imagez l'engagement que je prends au nom de la France d'avoir dans le paquet énergétique français 23 % d'énergies renouvelables en 2020. c'est un engagement considérable. La vérité est là, elle vous gêne. François HOLLANDE : Ce n'est pas vrai. Nicolas SARKOZY : Le nucléaire ne pose aucun problème de sécurité en France. François HOLLANDE : Ce n'est pas vrai. David PUJADAS : Laissez terminer Nicolas Sarkozy et on tourne la page. On est en retard. Nicolas SARKOZY : Nous avons le nucléaire le plus sûr du monde, reconnu comme tel. A Fukushima, cela n'a pas été un problème nucléaire, cela a été un problème de tsunami qui a cassé les pompes de refroidissement. Dans la centrale, qui est pourtant une vieille centrale à Fukushima, le moteur s'est parfaitement arrêté. c'est un problème de tsunami. Et je ne pense pas qu'aux frontières du Rhin il y ait un problème de tsunami. En vérité, c'est un accord politicien. François HOLLANDE : Pour vous, ce n'est pas un problème ! Une zone sismique, ce n'est pas un problème. Vous ne pensez pas que tous les élus autour se mobilisent parce que c'est un sujet ? David PUJADAS : On a compris vos divergences, Messieurs. François HOLLANDE : Nicolas Sarkozy, franchement. Soyez pour le tout nucléaire, vous avez parfaitement le droit. Certains sont pour la sortie du nucléaire, ils en ont parfaitement le droit. Moi je suis pour une position équilibrée, parce que je crois que c'est la plus intelligente. David PUJADAS : s'il vous plaît, on ne va pas repartir là-dessus. Nicolas SARKOZY : Non, Monsieur Hollande. Vous avez pris un accord. Dans ce cas-là, il faut fermer toutes les centrales nucléaires. François HOLLANDE : Mais non, je vous dis qu'il vaut mieux une position intelligente qu'une position dogmatique. Nicolas SARKOZY : Je peux terminer ? Dans ce cas-là, il faut fermer toutes les centrales nucléaires qui sont proches d'une zone sismique, puisque toutes nos centrales nucléaires sont construites. François HOLLANDE : Pas toutes. Nicolas SARKOZY : Pour éviter. François HOLLANDE : Citez-moi une autre centrale qui soit dans une zone sismique. Je n'en connais pas d'autre. Je n'en connais pas d'autre. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande, quant à l'EPR, c'est moi qui l'ai signé. Mais l'énergie nucléaire, plus nous travaillons, plus nous investissons, plus elle est solide, stable et sûre. David PUJADAS : Ce sera le mot de la fin là-dessus. Nicolas SARKOZY : Quel message envoyer à l'industrie nucléaire dans le monde ? il y a 300 projets de construction de centrales en ce moment ? que de dire, Monsieur Hollande dit « ma première décision, ce sera de fermer une centrale nucléaire ». François HOLLANDE : La plus vieille. David PUJADAS : Laurence, on enchaîne, s'il vous plaît. François HOLLANDE : Ma décision c'est de fermer la plus vieille centrale et de continuer la plus moderne. c'est ce qui est quand même la meilleure des situations pour exporter des nouvelles centrales. Nicolas SARKOZY : Mais non. François HOLLANDE : Celles qui ont un saut technologique. David PUJADAS : Nous avons compris vos divergences. François HOLLANDE : Ne me laissez pas dans la situation où je serais, moi, en train de défendre une industrie nucléaire? David PUJADAS : On enchaîne sur la vie politique, ça vous intéresse aussi. François HOLLANDE : j'ai une grande confiance pour l'industrie nucléaire mais elle doit être portée sur les réacteurs de nouvelle génération et pas sur les vieilles centrales. David PUJADAS : On ne va pas vous laisser les clés Messieurs. Nicolas SARKOZY : C'est extrêmement important d'en terminer par là. Il y a une autorité indépendante de sûreté nucléaire, il me semble que le devoir de Président de la République, c'est d'écouter ce que cette autorité a à dire. François HOLLANDE : Je l'ai fait : elle dit qu'il faudra faire des travaux très importants dans les vieilles centrales. David PUJADAS : On y va sur la vie publique. Laurence FERRARI : On fait un petit point sur les temps de parole? Nicolas SARKOZY : Juste un mot pour terminer. l'autorité s'est prononcée sur toutes les centrales à la demande du gouvernement. François HOLLANDE : Avec des demandes d'investissements très importantes. Nicolas SARKOZY : c'est une folie de fermer une centrale de 30 ans d'âge ! François HOLLANDE : Elle aura 40 ans d'âge. 40 ans d'âge. Nicolas SARKOZY : Alors qu'elle peut continuer pour les dix années qui viennent, aux dires même de l'Autorité de sûreté nucléaire. François HOLLANDE : Nous ne sommes pas d'accord. Vous voulez garder une centrale. Je veux en fermer une autre. ",
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+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, François Hollande et Nicolas Sarkozy discutent de leur plan pour le nucléaire. Nicolas Sarkozy débute en expliquant que le nucléaire est un atout français, qui permet à la France de payer l'électricité trente cinq pour cent moins cher que les Allemands. Nicolas Sarkozy explique que le nucléaire a créé 240 mille emplois, et que François Hollande souhaite fermer la centrale de Fessenheim. François Hollande répond en expliquant que la France dépend trop du pétrole et du nucléaire. François Hollande souhaite baisser de 75% à 50% l'utilisation du nucléaire dans la part énergétique française, et explique qu'il souhaite fermer Fessenheim qui est la centrale la plus vieille de France, et qui est construite sur une zone sismique. François Hollande souhaite améliorer la part d'énergie renouvelable. François Hollande explique que l'argent à dépenser pour rénover les vieilles centrales est mieux utiliser pour les énergies renouvelables, mais qu'il continuera le chantier de l'EPR. Nicolas Sarkozy explique que si les centrales sont dangereuses, il faut les fermer, ce à quoi François Hollande répond qu'il ne souhaite fermer Fessenheim que car c'est la centrale la plus ancienne, et que la rénover coûterait trop cher. Il explique qu'il faut huit mille éoliennes pour remplacer Fessenheim, et que la France a besoin des deux. Nicolas Sarkozy explique que le nucléaire Français est reconnu comme le plus sûr du monde, et qu'il faut écouter les autorités sur la question.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Ce débat entre François Hollande et Nicolas Sarkozy porte sur le nucléaire. Selon Nicolas Sarkozy, le nucléaire est une force de la France qui a toujours fait consensus, et qui permet à la France d'avoir une électricité moins chère. Le nucléaire représente 240 000 emplois, et il critique le choix de François Hollande de vouloir faire baisser la portion du nucléaire dans la production énergétique en voulant fermer des réacteurs. Selon Nicolas Sarkozy, il faut à la fois le nucléaire et le renouvelable car la France n'a pas de gaz ou de pétrole, et il explique avoir augmenté la part des énergies renouvelables pendant son mandat. François Hollande explique que la France est dépendante à l'égard du pétrole et du nucléaire, et souhaite baisser la part du nucléaire dans la production énergétique à 50% d'ici 2025. Il souhaite développer les énergies renouvelables, et accuse Nicolas Sarkozy de ne pas avoir fait assez pour cela. Il explique qu'il souhaite fermer une seule centrale, celle de Fessenheim, qui est trop dangereuse. Selon Nicolas Sarkozy, si Fessenheim est dangereuse, il faut fermer tous les réacteurs. Pour lui, le nucléaire Français est le plus sûr du monde. François Hollande termine en expliquant continuer d'investir dans l'innovation nucléaire à travers le projet des EPR.\n",
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+ "Abstractive_3": "Dans ce débat Nicolas Sarkozy et François Hollande discutent de la filière nucléaire française. Nicolas Sarkozy explique que cette question a jusque-là fait consensus, et ce depuis le Général De Gaulle. Elle permet à la France d’avoir une électricité 35 % moins cher qu’en Allemagne, vectrice d’emplois. Il s’indigne que son adversaire veuille réduire la part du nucléaire de 75 à 50 % ; il n’y a jamais eu d’accidents graves, et cela n’empêche en rien de développer parallèlement les énergies renouvelables. Pour François Hollande la France est à la fois dépendante au nucléaire, et au pétrole. Il accuse Nicolas Sarkozy de n’avoir pas favorisé la filière photovoltaïque et explique ne vouloir fermer dans le quinquennat qu’une seule centrale, à savoir celle de Fessenheim, plus vieille centrale nucléaire de France, située du reste en zone sismique, ce qui est dangereux. Avec les 400 centrales à fermer à terme dans le monde, la France doit pouvoir maîtriser les technologies de démantèlement. Pour Sarkozy, il n’y a aucune raison de fermer Fessenheim ; une autorité indépendante l’a jugé dépourvue du moindre problème et ne propose que quelques travaux à effectuer. François Hollande répond toutefois que plus les centrales vieillissent, plus les investissements nécessaires deviennent conséquents ; il n’est donc pas souhaitable de prolonger leur durée de vie. Or, Nicolas Sarkozy souligne que les centrales suisses ont 60 ans déjà. Par ailleurs, pour remplacer Fessenheim, il faudrait 8000 éoliennes ; il est évident pour lui qu’il faut développer en même temps le nucléaire et le renouvelable. François Hollande se défend toutefois ; il a accepté de prolonger le chantier de l’EPR. Toutefois, Nicolas Sarkozy l’attaque derechef sur Fessenheim : en fermant la centrale, François Hollande n’aurait en fait cherché qu’à remplir sa part du marché dans le cadre d’un accord politicien, ce qu’François Hollande nie ; cet accord n’est pas dans son programme. Nicolas Sarkozy martèle que le nucléaire est sans risque, ce que conteste Hollande. Pour illustrer son propos, Nicolas Sarkozy explique que le problème de Fukushima vient du tsunami, non de la centrale en elle-même. François Hollande termine en se disant favorable au nucléaire en soi ; simplement, il faut que cette énergie passe par une nouvelle génération de réacteurs. En somme, les deux candidats défendent la filière nucléaire, mais François Hollande souhaite en réduire la part, en commençant par fermer la centrale de Fessenheim.\n",
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  "Extractive_1": "P1 : Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ? NS : Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus. NS : C'est un atout français. NS : Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands. NS : Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité. NS : Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires. NS : Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables. NS : Depuis que je suis président de la République, nous sommes passés de 10,5 % d'énergies renouvelables dans notre paquet énergétique à 13 %. NS : Les deux ensemble, parce que nous n'avons pas de pétrole, parce que nous n'avons pas de gaz et parce que nous n'avons pas d'énergies fossiles. FH : Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé. FH : J'ai donc considéré que nous devions avoir un objectif de long terme, c'est-à-dire garder le nucléaire comme source principale de production de l'électricité mais réduire sa part à mesure que les énergies renouvelables allaient être stimulées et relevées : 50 % de production d'électricité de source nucléaire à l'horizon 2025. FH : Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées. FH : Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat. FH : Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim. NS : Je ne comprends pas : soit le nucléaire est dangereux, soit il ne l'est pas. NS : Si le nucléaire est dangereux, il faut le fermer. FH : Je veux la fermer pour deux raisons : la première est que c'est la centrale la plus ancienne. FH : Vous avez affaibli considérablement Areva, et donc il nous faudra remettre un certain nombre de moyens dans Areva pour que nous ayons à la fois du nucléaire, plus sûr encore ? NS : Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable. FH : Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ? NS : Nous avons le nucléaire le plus sûr du monde, reconnu comme tel. NS : C'est extrêmement important d'en terminer par là. Il y a une autorité indépendante de sûreté nucléaire, il me semble que le devoir de Président de la République, c'est d'écouter ce que cette autorité a à dire. ",
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  "Extractive_2": "Laurence FERRARI : Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ? Nicolas SARKOZY : Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus. Nicolas SARKOZY : Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands. Nicolas SARKOZY : Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité. Nicolas SARKOZY : Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires. Nicolas SARKOZY : Depuis que le nucléaire existe, nous n'avons jamais connu un accident grave. Nicolas SARKOZY : Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables. François HOLLANDE : Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé. François HOLLANDE : Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées. François HOLLANDE : Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat. François HOLLANDE : Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim. François HOLLANDE : Une centrale : c'est la plus vieille de France. François HOLLANDE : Elle se trouve en plus sur une zone sismique, à côté du canal d'Alsace. François HOLLANDE : Il y a 400 centrales qu'il va falloir fermer à l'échelle du monde et nous devons être les meilleurs dans cette activité. Nicolas SARKOZY : Que dit l'Autorité indépendante qui s'impose à nous ? Nicolas SARKOZY : Elle dit : « Fessenheim ne pose aucun problème, voici les travaux qu'il faut faire ». François HOLLANDE : Et à mesure qu'elles sont prolongées, il faut faire des investissements. Nicolas SARKOZY : Les centrales nucléaires en Suisse, qui ne sont pas connus pour être des gens qui aiment le risque, ont 60 ans. Nicolas SARKOZY : Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable. François HOLLANDE : Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ? Nicolas SARKOZY : Vous avez vendu les ouvriers de Fessenheim et du nucléaire sur le thème d'un accord méprisable, politicien. François HOLLANDE : Non, puisque cet accord n'est pas celui que j'ai moi-même intégré dans mon projet. Nicolas SARKOZY : Le nucléaire ne pose aucun problème de sécurité en France. François HOLLANDE : Ce n'est pas vrai. Nicolas SARKOZY : Dans la centrale, qui est pourtant une vieille centrale à Fukushima, le moteur s'est parfaitement arrêté. Nicolas SARKOZY : c'est un problème de tsunami. François HOLLANDE : j'ai une grande confiance pour l'industrie nucléaire mais elle doit être portée sur les réacteurs de nouvelle génération et pas sur les vieilles centrales. ",
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77
  },
78
+ "extractive": [
79
+ {
80
+ "speaker": "François Hollande",
81
+ "text": "Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé."
82
+ }
83
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
84
  },
85
+ {
86
+ "abstractive": {
87
+ "text": "François Hollande souhaite baisser de 75% à 50% l'utilisation du nucléaire dans la part énergétique française, et explique qu'il souhaite fermer Fessenheim qui est la centrale la plus vieille de France, et qui est construite sur une zone sismique."
 
88
  },
89
+ "extractive": [
90
+ {
91
+ "speaker": "François Hollande",
92
+ "text": "J'ai donc considéré que nous devions avoir un objectif de long terme, c'est-à-dire garder le nucléaire comme source principale de production de l'électricité mais réduire sa part à mesure que les énergies renouvelables allaient être stimulées et relevées : 50 % de production d'électricité de source nucléaire à l'horizon 2025."
93
+ }
94
+ ]
 
 
 
 
 
95
  },
96
+ {
97
+ "abstractive": {
98
+ "text": "François Hollande souhaite améliorer la part d'énergie renouvelable."
99
+ },
100
+ "extractive": [
101
+ {
102
+ "speaker": "François Hollande",
103
+ "text": "Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées."
104
+ }
105
+ ]
106
  },
107
+ {
108
+ "abstractive": {
109
+ "text": "François Hollande explique que l'argent à dépenser pour rénover les vieilles centrales est mieux utiliser pour les énergies renouvelables, mais qu'il continuera le chantier de l'EPR."
110
+ },
111
+ "extractive": [
112
+ {
113
+ "speaker": "François Hollande",
114
+ "text": "Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat."
115
+ },
116
+ {
117
+ "speaker": "François Hollande",
118
+ "text": "Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim."
119
+ },
120
+ {
121
+ "speaker": "François Hollande",
122
+ "text": "Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ?"
123
+ }
124
+ ]
125
  },
126
+ {
127
+ "abstractive": {
128
+ "text": "Nicolas Sarkozy explique que si les centrales sont dangereuses, il faut les fermer, ce à quoi François Hollande répond qu'il ne souhaite fermer Fessenheim que car c'est la centrale la plus ancienne, et que la rénover coûterait trop cher."
 
129
  },
130
+ "extractive": [
131
+ {
132
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
133
+ "text": "Je ne comprends pas : soit le nucléaire est dangereux, soit il ne l'est pas."
134
+ },
135
+ {
136
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
137
+ "text": "Si le nucléaire est dangereux, il faut le fermer."
138
+ },
139
+ {
140
+ "speaker": "François Hollande",
141
+ "text": "Je veux la fermer pour deux raisons : la première est que c'est la centrale la plus ancienne."
142
+ },
143
+ {
144
+ "speaker": "François Hollande",
145
+ "text": "Vous avez affaibli considérablement Areva, et donc il nous faudra remettre un certain nombre de moyens dans Areva pour que nous ayons à la fois du nucléaire, plus sûr encore ?"
146
+ }
147
+ ]
148
  },
149
+ {
150
+ "abstractive": {
151
+ "text": "Nicolas Sarkozy explique que le nucléaire Français est reconnu comme le plus sûr du monde, et qu'il faut écouter les autorités sur la question."
 
152
  },
153
+ "extractive": [
154
+ {
155
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
156
+ "text": "Nous avons le nucléaire le plus sûr du monde, reconnu comme tel."
157
+ },
158
+ {
159
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
160
+ "text": "C'est extrêmement important d'en terminer par là. Il y a une autorité indépendante de sûreté nucléaire, il me semble que le devoir de Président de la République, c'est d'écouter ce que cette autorité a à dire"
161
+ }
162
+ ]
163
+ }
164
+ ],
165
+ "Community_2": [
166
+ {
167
+ "abstractive": {
168
+ "text": "Dans ce débat Nicolas Sarkozy et François Hollande discutent de la filière nucléaire française."
169
  },
170
+ "extractive": [
171
+ {
172
+ "speaker": "Laurence Ferrari",
173
+ "text": "Quelle est votre philosophie en termes de nucléaire ?"
174
+ }
175
+ ]
 
 
 
176
  },
177
+ {
178
+ "abstractive": {
179
+ "text": "Nicolas Sarkozy explique que cette question a jusque-là fait consensus, et ce depuis le Général De Gaulle."
180
+ },
181
+ "extractive": [
182
+ {
183
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
184
+ "text": "Le nucléaire, depuis le Général De Gaulle, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, fait l'objet d'un consensus."
185
+ }
186
+ ]
187
  },
188
+ {
189
+ "abstractive": {
190
+ "text": "Elle permet à la France d’avoir une électricité 35 % moins cher qu’en Allemagne, vectrice d’emplois."
 
191
  },
192
+ "extractive": [
193
+ {
194
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
195
+ "text": "Nous avons une électricité moins chère de 35 % que nos partenaires allemands."
196
+ },
197
+ {
198
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
199
+ "text": "Ce sont 240 000 emplois, c'est un avantage considérable pour notre industrie et pour nos compatriotes qui se chauffent à l'électricité ou qui ont besoin de l'électricité."
200
+ }
201
+ ]
202
+ },
203
+ {
204
+ "abstractive": {
205
+ "text": "Il s’indigne que son adversaire veuille réduire la part du nucléaire de 75 à 50 % ; il n’y a jamais eu d’accidents graves, et cela n’empêche en rien de développer parallèlement les énergies renouvelables."
206
  },
207
+ "extractive": [
208
+ {
209
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
210
+ "text": "Monsieur Hollande propose de revenir de 75 à 50 % de la production nucléaire, c'est-à-dire de fermer 24 réacteurs nucléaires."
211
+ },
212
+ {
213
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
214
+ "text": "Depuis que le nucléaire existe, nous n'avons jamais connu un accident grave."
215
+ },
216
+ {
217
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
218
+ "text": "Enfin, le nucléaire ne nous empêche pas de développer les énergies renouvelables."
219
+ }
220
+ ]
221
+ },
222
+ {
223
+ "abstractive": {
224
+ "text": "Pour François Hollande la France est à la fois dépendante au nucléaire, et au pétrole."
225
  },
226
+ "extractive": [
227
+ {
228
+ "speaker": "François Hollande",
229
+ "text": "Nous avons en France une double dépendance : une dépendance à l'égard du pétrole, nous en avons parlé, et une dépendance du nucléaire, qui se situe à un niveau très élevé."
230
+ }
231
+ ]
232
+ },
233
+ {
234
+ "abstractive": {
235
+ "text": "Il accuse Nicolas Sarkozy de n’avoir pas favorisé la filière photovoltaïque et explique ne vouloir fermer dans le quinquennat qu’une seule centrale, à savoir celle de Fessenheim, plus vieille centrale nucléaire de France, située du reste en zone sismique, ce qui est dangereux."
236
  },
237
+ "extractive": [
238
+ {
239
+ "speaker": "François Hollande",
240
+ "text": "Je ferai donc l'effort pour que les énergies renouvelables soient considérablement développées."
241
+ },
242
+ {
243
+ "speaker": "François Hollande",
244
+ "text": "Vous dites que vous avez favorisé le solaire, c'est faux puisqu'il y a eu l'arrêt de tout ce qui était incitation au photovoltaïque et notamment les prix de rachat."
245
+ },
246
+ {
247
+ "speaker": "François Hollande",
248
+ "text": "Moi, je ne suis candidat que pour les cinq prochaines années : une seule centrale fermera, Fessenheim."
249
+ },
250
+ {
251
+ "speaker": "François Hollande",
252
+ "text": "Une centrale : c'est la plus vieille de France."
253
+ },
254
+ {
255
+ "speaker": "François Hollande",
256
+ "text": "Elle se trouve en plus sur une zone sismique, à côté du canal d'Alsace."
257
+ }
258
+ ]
259
  },
260
+ {
261
+ "abstractive": {
262
+ "text": "Avec les 400 centrales à fermer à terme dans le monde, la France doit pouvoir maîtriser les technologies de démantèlement."
263
+ },
264
+ "extractive": [
265
+ {
266
+ "speaker": "François Hollande",
267
+ "text": "Il y a 400 centrales qu'il va falloir fermer à l'échelle du monde et nous devons être les meilleurs dans cette activité."
268
+ }
269
+ ]
270
  },
271
+ {
272
+ "abstractive": {
273
+ "text": "Pour Sarkozy, il n’y a aucune raison de fermer Fessenheim ; une autorité indépendante l’a jugé dépourvue du moindre problème et ne propose que quelques travaux à effectuer."
 
274
  },
275
+ "extractive": [
276
+ {
277
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
278
+ "text": "Que dit l'Autorité indépendante qui s'impose à nous ?"
279
+ },
280
+ {
281
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
282
+ "text": "Elle dit : « Fessenheim ne pose aucun problème, voici les travaux qu'il faut faire »."
283
+ }
284
+ ]
285
  },
286
+ {
287
+ "abstractive": {
288
+ "text": "François Hollande répond toutefois que plus les centrales vieillissent, plus les investissements nécessaires deviennent conséquents ; il n’est donc pas souhaitable de prolonger leur durée de vie."
289
+ },
290
+ "extractive": [
291
+ {
292
+ "speaker": "François Hollande",
293
+ "text": "Et à mesure qu'elles sont prolongées, il faut faire des investissements."
294
+ }
295
+ ]
296
  },
297
+ {
298
+ "abstractive": {
299
+ "text": "Or, Nicolas Sarkozy souligne que les centrales suisses ont 60 ans déjà."
300
+ },
301
+ "extractive": [
302
+ {
303
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
304
+ "text": "Les centrales nucléaires en Suisse, qui ne sont pas connus pour être des gens qui aiment le risque, ont 60 ans."
305
+ }
306
+ ]
307
  },
308
+ {
309
+ "abstractive": {
310
+ "text": "Par ailleurs, pour remplacer Fessenheim, il faudrait 8000 éoliennes ; il est évident pour lui qu’il faut développer en même temps le nucléaire et le renouvelable."
311
+ },
312
+ "extractive": [
313
+ {
314
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
315
+ "text": "Et deuxièmement, fermer Fessenheim, ce sont 8 000 éoliennes en Alsace pour remplacer Fessenheim, il ne nous faut pas le nucléaire ou le renouvelable, il nous faut le nucléaire et le renouvelable."
316
+ }
317
+ ]
318
  },
319
+ {
320
+ "abstractive": {
321
+ "text": "François Hollande se défend toutefois ; il a accepté de prolonger le chantier de l’EPR."
322
+ },
323
+ "extractive": [
324
+ {
325
+ "speaker": "François Hollande",
326
+ "text": "Par ailleurs, vous savez que j'ai accepté, et ce n'était pas facile, j'ai accepté de prolonger le chantier de l'EPR ?"
327
+ }
328
+ ]
329
  },
330
+ {
331
+ "abstractive": {
332
+ "text": "Toutefois, Nicolas Sarkozy l’attaque derechef sur Fessenheim : en fermant la centrale, François Hollande n’aurait en fait cherché qu’à remplir sa part du marché dans le cadre d’un accord politicien, ce qu’François Hollande nie ; cet accord n’est pas dans son programme."
 
333
  },
334
+ "extractive": [
335
+ {
336
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
337
+ "text": "Vous avez vendu les ouvriers de Fessenheim et du nucléaire sur le thème d'un accord méprisable, politicien."
338
+ },
339
+ {
340
+ "speaker": "François Hollande",
341
+ "text": "Non, puisque cet accord n'est pas celui que j'ai moi-même intégré dans mon projet."
342
+ }
343
+ ]
344
  },
345
+ {
346
+ "abstractive": {
347
+ "text": "Nicolas Sarkozy martèle que le nucléaire est sans risque, ce que conteste Hollande."
 
348
  },
349
+ "extractive": [
350
+ {
351
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
352
+ "text": "Le nucléaire ne pose aucun problème de sécurité en France."
353
+ },
354
+ {
355
+ "speaker": "François Hollande",
356
+ "text": "Ce n'est pas vrai."
357
+ }
358
+ ]
359
  },
360
+ {
361
+ "abstractive": {
362
+ "text": "Pour illustrer son propos, Nicolas Sarkozy explique que le problème de Fukushima vient du tsunami, non de la centrale en elle-même."
 
363
  },
364
+ "extractive": [
365
+ {
366
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
367
+ "text": "Dans la centrale, qui est pourtant une vieille centrale à Fukushima, le moteur s'est parfaitement arrêté."
368
+ },
369
+ {
370
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
371
+ "text": "c'est un problème de tsunami."
372
+ }
373
+ ]
374
  },
375
+ {
376
+ "abstractive": {
377
+ "text": "François Hollande termine en se disant favorable au nucléaire en soi ; simplement, il faut que cette énergie passe par une nouvelle génération de réacteurs."
378
+ },
379
+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "François Hollande",
382
+ "text": "j'ai une grande confiance pour l'industrie nucléaire mais elle doit être portée sur les réacteurs de nouvelle génération et pas sur les vieilles centrales"
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+ ]
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test/Macron_Lepen_1--Partie_1_5_Retraite.json CHANGED
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  {
2
  "id": 84,
3
  "Transcript": "P2 : On va avancer maintenant. Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ? MLP : Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà. C’’est très clair. EM : Et quand ? MLP : Soixante ans quand ils ont quarante annuités. EM : Mais dès votre élection si vous êtes élue ? MLP : Non je m’’engage à ce que ce soit le cas d’’ici la fin du quinquennat. Pour une raison simple… EM : Ça a changé. MLP : Non, non, ça n’’a pas changé Monsieur Macron. EM : Parce que c’’était dans les deux mois il y a quelques semaines, mais bon, ça a dû changer. MLP : Dans les deux mois ? EM : Oui, vous avez dit dès que je suis élue et là vous avez tout d’’un coup changé. MLP : Bon, Monsieur Macron, excusez-moi mais vous parlez de vos projets mais pas des miens. Parce que manifestement vous les connaissez mal. EM : Alors inspirez-vous de ce précepte pour vous-même, Madame Le Pen. MLP : Moi je vais vous dire très clairement, le plus vite sera le mieux. Parce que l’’idée qu’’on demande toujours des sacrifices aux Français en toutes circonstances, en leur expliquant et en les culpabilisant, c’’est votre grande spécialité. Si notre régime de retraite ne fonctionne pas c’’est à cause d’’eux, c’’est parce qu’’ils ne travaillent pas assez longtemps, c’’est parce qu’’ils ne travaillent pas assez. Y’a toujours un phénomène de culpabilisation des Français en toutes circonstances. D’’ailleurs, si ils sont au chômage, Monsieur Macron, vous leur dites : c’’est de votre faute, c’’est parce que vous n’’acceptez pas les offres qui vous sont faites. Et c’’est la raison pour laquelle vous voulez supprimer, en réalité limiter l’’indemnisation du chômage. En expliquant qu’’on leur fera deux offres, on ne sait pas où, on ne sait pas de quoi, ça se trouve à deux cents kilomètres ou à trois cents kilomètres. EM : Vous parlez de votre projet, c'est ça ? Pas celui de l’’autre. MLP : Et si au bout de deux fois ils disent non et bien, ils n’’auront plus d’’indemnisation chômage. Bien moi cette culpabilisation des Français je ne la supporte plus. Les Français n’’ont aucune raison de culpabiliser. EM : Vous avez raison, vous avez totalement raison mais ils ont le droit qu’’on ne les prenne pas pour des imbéciles non plus. MLP : On peut terminer ou ? EM : Oui, allez-y mais parlez de votre projet comme vous le disiez. Là, vous ne parlez pas de votre projet sur les retraites. MLP : On peut ? Merci. Voilà donc si le régime de retraite aujourd’'hui est en grande difficulté ce n’’est pas de la faute des Français, c’’est de votre faute. C’’est la faute du système qui vous soutient, Monsieur Macron. C’’est celui qui a été au pouvoir depuis des années et des années, qui a mis en place un modèle économique, qui a entraîné un chômage de masse car le seul moyen et un très bon moyen de sauver le système de retraite c’’est de retrouver la voie de l’’emploi. La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État. Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui. Faut donc rompre contre ce modèle-là, mettre en place des prévisions contre la mondialisation, se réarmer face à la mondialisation. Ainsi, avec notre tissu économique TPE/PME, retrouver la voie de l’’emploi, faire baisser le chômage et sauver ce système de retraite par répartition auquel nous sommes si attachés. Votre proposition je la connais, elle consiste à faire un régime unique. Ça fait très longtemps que c’’est dans les cahiers des ultralibéraux ce régime unique, parce qu’’en fait ça sera la baisse généralisée. EM : Ah bon ? MLP : Bah oui, bien entendu. EM : D’’accord. MLP : Notamment ça sera la fin des complémentaires, c'est-à-dire que les privés, les cadres vont évidemment beaucoup souffrir de cette mesure. C’’est évidemment la retraite à points, on l’’avait trouvé chez M. Fillon aussi. Décidément vous avez des points communs lorsqu’’il s’’agit de mettre des mesures ultralibérales comme celle-là. P2 : Avec votre réforme à vous, Emmanuel Macron, donc globalisation des systèmes comme l'a dit Marine Le Pen, on partira à la retraite à quel âge ? EM : Alors d’’abord, Mme Le Pen propose de partir à soixante ans, donc elle proposait naguère qu’’on puisse le faire dès son élection, maintenant elle a reporté la chose, ça coûte trente milliards. MLP : Non, dix-sept. EM : Ça coûte trente milliards, c’’est infinançable. C’’est ce qui avait été fait au début des années quatre-vingts par François Mitterrand et à une époque où l’’espérance de vie était de dix ans inférieure à celle d’’aujourd’hui. Donc à la fin des fins vous savez qu'il n y a pas de financement magique. Les retraites, moi je propose de garder un système par répartition. Ce sont les actifs qui payent les retraites des retraités donc quand on fait une mesure comme Mme Le Pen, soit on va augmenter les cotisations, soit on va baisser les pensions. Mais on ne peut pas expliquer aux gens : on va vous payer, pour tout le monde, la retraite à soixante ans. Y compris pour des gens qui sont derrière un bureau, qui n’’ont pas de pénibilité forcément comme les autres, qui ont commencé à vingt-cinq, vingt-huit ans, parce qu’’on commence plus tard la carrière, vous leur dites à soixante ans. Très bien c'’est très généreux, c’'est tout à fait louable mais vous n’’expliquez pas comment vous le financez. Et, dans toutes les hypothèses qu’’il y a, évidemment que la baisse du chômage est prise en compte, mais vous n’’avez pas expliqué comment la baisse du chômage est prise en compte. On l’’a vu tout à l’’heure, vous ne proposez rien. Donc moi je le dis simplement la réforme des retraites de Mme Le Pen c’’est ou l’’augmentation des cotisations ou la baisse des pensions. Moi ce que je propose c’’est de garder un système mais d’’avoir un système juste. Je ne propose pas du tout de toucher au complémentaire ou autre, donc ne mentez pas aux gens. MLP : Non mais le régime unique c’’est ça, c’’était déjà la disparition des complémentaires. EM : Non, c’’était déjà un régime, sur la base, qu’’il soit le même pour tout le monde. Il y a trente-sept régimes de base, qui sont différents. Ça n’’est plus acceptable et nos concitoyens ne le comprennent plus, ne l’’acceptent plus. Un artisan, un commerçant, il ne comprend plus. Un agriculteur qui est à la MSA, il n'accepte plus aujourd'’hui d'avoir le système général à côté de lui ? D'avoir les régimes spéciaux qui sont beaucoup plus avantageux. P2 : Et l'âge de départ sera le même pour tous ? EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien. Et, toutes celles et ceux qui sont à cinq ans du départ, je ne change rien pour eux. P2 : Et après ? EM : Je mets en place un système qui prendra progressivement en charge tous les droits qui sont maintenus et chacun ensuite cotisera une nouvelle année dans le système et le système aura un pilotage qui sera pris chaque année où on décide de manière responsable. Parce qu’’il n’’y a pas de finance magique, soit à augmenter les cotisations ou à décaler l’’âge. MLP : C’’est le triangle des Bermudes du Medef ça. EM : Non, ça sera décidé chaque année. Le Medef comme M. Fillon n’’était pas du tout sous cette forme. MLP : D’’ailleurs Mme Parisot va, peut-être, être votre Premier ministre en fait. Vous avez dit que ce serait peut-être une femme. EM : Non, mais j’’ai une annonce à vous faire : non. MLP : Alors Mme Taubira peut-être ? EM : Non plus ! Mais allez y, faites tous vos fantasmes peut-être. P1 : C’’est certainement pas la question la plus passionnante de la soirée. EM : Non mais c’’est les questions qui intéressent Mme Le Pen. MLP : Mais ce sont des questions absolument passionnantes de savoir qui sera le Premier ministre. C’’est très important de savoir. P1 : Madame Le Pen, on nous accuse de pas parler de fond, de temps en temps, et là un sujet qui préoccupe les Français. MLP : C’’est très important le Premier ministre. EM : Donc sur la retraite on reste sur un système de répartition qui est plus juste et plus transparent et qui est, lui, financé contrairement aux autres.",
4
- "Abstractive_1": "Emmanuel Macron et Marine Le Pen débattent de la question des retraites en France. Marine le Pen souhaite mettre en place le départ à la retraite à soixante ans avec quarante annuités, et accuse Emmanuel Macron d'être la raison pour laquelle le régime des retraite est en grande difficulté, car il a entraîné un chômage de masse. Marine Le Pen explique que sa réforme coûte 17 milliards et que la baisse du chômage de trois points en rapporte 25. Emmanuel Macron accuse Marine Le Pen d'avoir changé le calendrier de sa réforme. Emmanuel Macron souhaite garder un système par répartition, sans changer l'âge de départ ou le niveau de cotisations, mais en créant un régime unique. Emmanuel Macron explique que Marine le Pen ne peut pas financer son projet sans augmenter les cotisations ou baisser les pensions.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Marine Le pen et Emmanuel Macron parle de leur projet pour les retraites. Marine Le pen souhaite baisser l'age de départ à la retraite à 60 ans, un projet qui coute 30 milliards, infinançable selon Emmanuel Macron sans augmenter les cotisations ou baisser les pensions. Emmanuel Macron ne souhaite pas changer les cotisations ou l'âge de départ, il souhaite mettre en place un régime unique.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Le Pen et Macron discutent de la question des retraites. Le Pen est favorable à la retraite à soixante ans pour ceux ayant cotisé quarante ans. Elle pense qu’on ne peut demander davantage de sacrifices aux Français. Elle fustige alors son adversaire qui tenterait de culpabiliser les citoyens en toutes circonstances, en particulier les sans-emplois avec ses mesures visant à limiter l’indemnisation du chômage. Macron trouve le propos de Le Pen ridicule et ironise sur sa diatribe, estimant qu’elle prend les Français pour des imbéciles. Le Pen continue en expliquant qu’une baisse du chômage de trois points suffirait amplement à financer le système ; Il s’agit donc pour elle de lutter contre l’ultralibéralisme défendu par son adversaire en redynamisant le tissu économique du pays. Elle termine en critiquant le régime de retraite unique. Macron trouve ces propos mensongers. A son avis, la réforme de Le Pen coûterait trente milliards ; on ne pourrait la financer. Il estime par ailleurs que le nombre de régimes est trop élevé (37 différents), ce qui rend illisible le système pour les Français. Pour ce quinquennat, Macron ne veut changer ni l’âge de départ, ni le niveau de cotisation. Ensuite, le système pourra être ajusté chaque année de manière responsable pour que le régime par répartition soit en permanence financé. Globalement, Macron appelle à plus de flexibilité pour les retraites, là où Marine défend le système classique de retraite à soixante ans, financé par la croissance. ",
7
  "Extractive_1": "P2 : Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ? MLP : Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà. MLP : Voilà donc si le régime de retraite aujourd’'hui est en grande difficulté ce n’’est pas de la faute des Français, c’’est de votre faute. MLP : C’’est celui qui a été au pouvoir depuis des années et des années, qui a mis en place un modèle économique, qui a entraîné un chômage de masse car le seul moyen et un très bon moyen de sauver le système de retraite c’’est de retrouver la voie de l’’emploi. MLP : La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État. MLP : Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui. EM : Alors d’’abord, Mme Le Pen propose de partir à soixante ans, donc elle proposait naguère qu’’on puisse le faire dès son élection, maintenant elle a reporté la chose, ça coûte trente milliards. EM : Les retraites, moi je propose de garder un système par répartition. EM : Ce sont les actifs qui payent les retraites des retraités donc quand on fait une mesure comme Mme Le Pen, soit on va augmenter les cotisations, soit on va baisser les pensions. EM : Et, dans toutes les hypothèses qu’’il y a, évidemment que la baisse du chômage est prise en compte, mais vous n’’avez pas expliqué comment la baisse du chômage est prise en compte. MLP : Non mais le régime unique c’’est ça, c’’était déjà la disparition des complémentaires. EM : Non, c’’était déjà un régime, sur la base, qu’’il soit le même pour tout le monde. EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien. ",
8
  "Extractive_2": "P2 : Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ? MLP : Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà. MLP : Parce que l’’idée qu’’on demande toujours des sacrifices aux Français en toutes circonstances, en leur expliquant et en les culpabilisant, c’’est votre grande spécialité. MLP : Et c’’est la raison pour laquelle vous voulez supprimer, en réalité limiter l’’indemnisation du chômage. EM : Vous avez raison, vous avez totalement raison mais ils ont le droit qu’’on ne les prenne pas pour des imbéciles non plus. MLP : La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État. MLP : Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui. MLP : Ainsi, avec notre tissu économique TPE/PME, retrouver la voie de l’’emploi, faire baisser le chômage et sauver ce système de retraite par répartition auquel nous sommes si attachés. MLP : Votre proposition je la connais, elle consiste à faire un régime unique. EM : Ça coûte trente milliards, c’’est infinançable. EM : Donc moi je le dis simplement la réforme des retraites de Mme Le Pen c’’est ou l’’augmentation des cotisations ou la baisse des pensions. EM : Il y a trente-sept régimes de base, qui sont différents. EM : Un artisan, un commerçant, il ne comprend plus. EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien. EM : Je mets en place un système qui prendra progressivement en charge tous les droits qui sont maintenus et chacun ensuite cotisera une nouvelle année dans le système et le système aura un pilotage qui sera pris chaque année où on décide de manière responsable. EM : Donc sur la retraite on reste sur un système de répartition qui est plus juste et plus transparent et qui est, lui, financé contrairement aux autres.",
9
  "Community_1": [
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Emmanuel Macron et Marine Le Pen débattent de la question des retraites en France."
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- "speaker": "P2",
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- "text": "Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ?"
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- }
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- ]
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- },
21
- {
22
- "abstractive": {
23
- "text": "Marine le Pen souhaite mettre en place le départ à la retraite à soixante ans avec quarante annuités, et accuse Emmanuel Macron d'être la raison pour laquelle le régime des retraite est en grande difficulté, car il a entraîné un chômage de masse."
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- },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "MLP",
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- "text": "Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà."
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- "speaker": "MLP",
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- "text": "Voilà donc si le régime de retraite aujourd’'hui est en grande difficulté ce n’’est pas de la faute des Français, c’’est de votre faute."
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- }
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- "abstractive": {
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- "text": "Marine Le Pen explique que sa réforme coûte 17 milliards et que la baisse du chômage de trois points en rapporte 25."
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- {
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- "speaker": "MLP",
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- "text": "C’’est celui qui a été au pouvoir depuis des années et des années, qui a mis en place un modèle économique, qui a entraîné un chômage de masse car le seul moyen et un très bon moyen de sauver le système de retraite c’’est de retrouver la voie de l’’emploi."
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- },
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- {
46
- "speaker": "MLP",
47
- "text": "La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État."
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- },
49
- {
50
- "speaker": "MLP",
51
- "text": "Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui."
52
- }
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- ]
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- },
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- {
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- "text": "Emmanuel Macron accuse Marine Le Pen d'avoir changé le calendrier de sa réforme."
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- "speaker": "EM",
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- "text": "Alors d’’abord, Mme Le Pen propose de partir à soixante ans, donc elle proposait naguère qu’’on puisse le faire dès son élection, maintenant elle a reporté la chose, ça coûte trente milliards."
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- }
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- ]
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- },
66
- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Emmanuel Macron souhaite garder un système par répartition, sans changer l'âge de départ ou le niveau de cotisations, mais en créant un régime unique."
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- "text": "Les retraites, moi je propose de garder un système par répartition."
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- "text": "Ce sont les actifs qui payent les retraites des retraités donc quand on fait une mesure comme Mme Le Pen, soit on va augmenter les cotisations, soit on va baisser les pensions."
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- "speaker": "EM",
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- "text": "Et, dans toutes les hypothèses qu’’il y a, évidemment que la baisse du chômage est prise en compte, mais vous n’’avez pas expliqué comment la baisse du chômage est prise en compte."
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- "text": "Non mais le régime unique c’’est ça, c’’était déjà la disparition des complémentaires."
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- "text": "Elle fustige alors son adversaire qui tenterait de culpabiliser les citoyens en toutes circonstances, en particulier les sans-emplois avec ses mesures visant à limiter l’indemnisation du chômage."
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- "text": "Ainsi, avec notre tissu économique TPE/PME, retrouver la voie de l’’emploi, faire baisser le chômage et sauver ce système de retraite par répartition auquel nous sommes si attachés."
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  "Transcript": "P2 : On va avancer maintenant. Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ? MLP : Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà. C’’est très clair. EM : Et quand ? MLP : Soixante ans quand ils ont quarante annuités. EM : Mais dès votre élection si vous êtes élue ? MLP : Non je m’’engage à ce que ce soit le cas d’’ici la fin du quinquennat. Pour une raison simple… EM : Ça a changé. MLP : Non, non, ça n’’a pas changé Monsieur Macron. EM : Parce que c’’était dans les deux mois il y a quelques semaines, mais bon, ça a dû changer. MLP : Dans les deux mois ? EM : Oui, vous avez dit dès que je suis élue et là vous avez tout d’’un coup changé. MLP : Bon, Monsieur Macron, excusez-moi mais vous parlez de vos projets mais pas des miens. Parce que manifestement vous les connaissez mal. EM : Alors inspirez-vous de ce précepte pour vous-même, Madame Le Pen. MLP : Moi je vais vous dire très clairement, le plus vite sera le mieux. Parce que l’’idée qu’’on demande toujours des sacrifices aux Français en toutes circonstances, en leur expliquant et en les culpabilisant, c’’est votre grande spécialité. Si notre régime de retraite ne fonctionne pas c’’est à cause d’’eux, c’’est parce qu’’ils ne travaillent pas assez longtemps, c’’est parce qu’’ils ne travaillent pas assez. Y’a toujours un phénomène de culpabilisation des Français en toutes circonstances. D’’ailleurs, si ils sont au chômage, Monsieur Macron, vous leur dites : c’’est de votre faute, c’’est parce que vous n’’acceptez pas les offres qui vous sont faites. Et c’’est la raison pour laquelle vous voulez supprimer, en réalité limiter l’’indemnisation du chômage. En expliquant qu’’on leur fera deux offres, on ne sait pas où, on ne sait pas de quoi, ça se trouve à deux cents kilomètres ou à trois cents kilomètres. EM : Vous parlez de votre projet, c'est ça ? Pas celui de l’’autre. MLP : Et si au bout de deux fois ils disent non et bien, ils n’’auront plus d’’indemnisation chômage. Bien moi cette culpabilisation des Français je ne la supporte plus. Les Français n’’ont aucune raison de culpabiliser. EM : Vous avez raison, vous avez totalement raison mais ils ont le droit qu’’on ne les prenne pas pour des imbéciles non plus. MLP : On peut terminer ou ? EM : Oui, allez-y mais parlez de votre projet comme vous le disiez. Là, vous ne parlez pas de votre projet sur les retraites. MLP : On peut ? Merci. Voilà donc si le régime de retraite aujourd’'hui est en grande difficulté ce n’’est pas de la faute des Français, c’’est de votre faute. C’’est la faute du système qui vous soutient, Monsieur Macron. C’’est celui qui a été au pouvoir depuis des années et des années, qui a mis en place un modèle économique, qui a entraîné un chômage de masse car le seul moyen et un très bon moyen de sauver le système de retraite c’’est de retrouver la voie de l’’emploi. La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État. Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui. Faut donc rompre contre ce modèle-là, mettre en place des prévisions contre la mondialisation, se réarmer face à la mondialisation. Ainsi, avec notre tissu économique TPE/PME, retrouver la voie de l’’emploi, faire baisser le chômage et sauver ce système de retraite par répartition auquel nous sommes si attachés. Votre proposition je la connais, elle consiste à faire un régime unique. Ça fait très longtemps que c’’est dans les cahiers des ultralibéraux ce régime unique, parce qu’’en fait ça sera la baisse généralisée. EM : Ah bon ? MLP : Bah oui, bien entendu. EM : D’’accord. MLP : Notamment ça sera la fin des complémentaires, c'est-à-dire que les privés, les cadres vont évidemment beaucoup souffrir de cette mesure. C’’est évidemment la retraite à points, on l’’avait trouvé chez M. Fillon aussi. Décidément vous avez des points communs lorsqu’’il s’’agit de mettre des mesures ultralibérales comme celle-là. P2 : Avec votre réforme à vous, Emmanuel Macron, donc globalisation des systèmes comme l'a dit Marine Le Pen, on partira à la retraite à quel âge ? EM : Alors d’’abord, Mme Le Pen propose de partir à soixante ans, donc elle proposait naguère qu’’on puisse le faire dès son élection, maintenant elle a reporté la chose, ça coûte trente milliards. MLP : Non, dix-sept. EM : Ça coûte trente milliards, c’’est infinançable. C’’est ce qui avait été fait au début des années quatre-vingts par François Mitterrand et à une époque où l’’espérance de vie était de dix ans inférieure à celle d’’aujourd’hui. Donc à la fin des fins vous savez qu'il n y a pas de financement magique. Les retraites, moi je propose de garder un système par répartition. Ce sont les actifs qui payent les retraites des retraités donc quand on fait une mesure comme Mme Le Pen, soit on va augmenter les cotisations, soit on va baisser les pensions. Mais on ne peut pas expliquer aux gens : on va vous payer, pour tout le monde, la retraite à soixante ans. Y compris pour des gens qui sont derrière un bureau, qui n’’ont pas de pénibilité forcément comme les autres, qui ont commencé à vingt-cinq, vingt-huit ans, parce qu’’on commence plus tard la carrière, vous leur dites à soixante ans. Très bien c'’est très généreux, c’'est tout à fait louable mais vous n’’expliquez pas comment vous le financez. Et, dans toutes les hypothèses qu’’il y a, évidemment que la baisse du chômage est prise en compte, mais vous n’’avez pas expliqué comment la baisse du chômage est prise en compte. On l’’a vu tout à l’’heure, vous ne proposez rien. Donc moi je le dis simplement la réforme des retraites de Mme Le Pen c’’est ou l’’augmentation des cotisations ou la baisse des pensions. Moi ce que je propose c’’est de garder un système mais d’’avoir un système juste. Je ne propose pas du tout de toucher au complémentaire ou autre, donc ne mentez pas aux gens. MLP : Non mais le régime unique c’’est ça, c’’était déjà la disparition des complémentaires. EM : Non, c’’était déjà un régime, sur la base, qu’’il soit le même pour tout le monde. Il y a trente-sept régimes de base, qui sont différents. Ça n’’est plus acceptable et nos concitoyens ne le comprennent plus, ne l’’acceptent plus. Un artisan, un commerçant, il ne comprend plus. Un agriculteur qui est à la MSA, il n'accepte plus aujourd'’hui d'avoir le système général à côté de lui ? D'avoir les régimes spéciaux qui sont beaucoup plus avantageux. P2 : Et l'âge de départ sera le même pour tous ? EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien. Et, toutes celles et ceux qui sont à cinq ans du départ, je ne change rien pour eux. P2 : Et après ? EM : Je mets en place un système qui prendra progressivement en charge tous les droits qui sont maintenus et chacun ensuite cotisera une nouvelle année dans le système et le système aura un pilotage qui sera pris chaque année où on décide de manière responsable. Parce qu’’il n’’y a pas de finance magique, soit à augmenter les cotisations ou à décaler l’’âge. MLP : C’’est le triangle des Bermudes du Medef ça. EM : Non, ça sera décidé chaque année. Le Medef comme M. Fillon n’’était pas du tout sous cette forme. MLP : D’’ailleurs Mme Parisot va, peut-être, être votre Premier ministre en fait. Vous avez dit que ce serait peut-être une femme. EM : Non, mais j’’ai une annonce à vous faire : non. MLP : Alors Mme Taubira peut-être ? EM : Non plus ! Mais allez y, faites tous vos fantasmes peut-être. P1 : C’’est certainement pas la question la plus passionnante de la soirée. EM : Non mais c’’est les questions qui intéressent Mme Le Pen. MLP : Mais ce sont des questions absolument passionnantes de savoir qui sera le Premier ministre. C’’est très important de savoir. P1 : Madame Le Pen, on nous accuse de pas parler de fond, de temps en temps, et là un sujet qui préoccupe les Français. MLP : C’’est très important le Premier ministre. EM : Donc sur la retraite on reste sur un système de répartition qui est plus juste et plus transparent et qui est, lui, financé contrairement aux autres.",
4
+ "Abstractive_1": "Emmanuel Macron et Marine Le Pen débattent de la question des retraites en France. Marine Le Pen souhaite mettre en place le départ à la retraite à soixante ans avec quarante annuités, et accuse Emmanuel Macron d'être la raison pour laquelle le régime des retraites est en grande difficulté, car il a entraîné un chômage de masse. Marine Le Pen explique que sa réforme coûte 17 milliards et que la baisse du chômage de trois points en rapporte 25. Emmanuel Macron accuse Marine Le Pen d'avoir changé le calendrier de sa réforme. Emmanuel Macron souhaite garder un système par répartition, sans changer l'âge de départ ou le niveau de cotisations, mais en créant un régime unique. Emmanuel Macron explique que Marine Le Pen ne peut pas financer son projet sans augmenter les cotisations ou baisser les pensions.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Marine Le Pen et Emmanuel Macron parle de leur projet pour les retraites. Marine Le Pen souhaite baisser l'âge de départ à la retraite à 60 ans, un projet qui coûte 30 milliards, infinançable selon Emmanuel Macron sans augmenter les cotisations ou baisser les pensions. Emmanuel Macron ne souhaite pas changer les cotisations ou l'âge de départ, il souhaite mettre en place un régime unique.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Marine Le Pen et Emmanuel Macron discutent de la question des retraites. Marine Le Pen est favorable à la retraite à soixante ans pour ceux ayant cotisé quarante ans. Elle pense qu’on ne peut demander davantage de sacrifices aux Français. Elle fustige alors son adversaire qui tenterait de culpabiliser les citoyens en toutes circonstances, en particulier les sans-emplois avec ses mesures visant à limiter l’indemnisation du chômage. Emmanuel Macron trouve le propos de Marine Le Pen ridicule et ironise sur sa diatribe, estimant qu’elle prend les Français pour des imbéciles. Marine Le Pen continue en expliquant qu’une baisse du chômage de trois points suffirait amplement à financer le système ; Il s’agit donc pour elle de lutter contre l’ultralibéralisme défendu par son adversaire en redynamisant le tissu économique du pays. Elle termine en critiquant le régime de retraite unique. Emmanuel Macron trouve ces propos mensongers. À son avis, la réforme de Marine Le Pen coûterait trente milliards ; on ne pourrait la financer. Il estime par ailleurs que le nombre de régimes est trop élevé (37 différents), ce qui rend illisible le système pour les Français. Pour ce quinquennat, Emmanuel Macron ne veut changer ni l’âge de départ, ni le niveau de cotisation. Ensuite, le système pourra être ajusté chaque année de manière responsable pour que le régime par répartition soit en permanence financé. Globalement, Emmanuel Macron appelle à plus de flexibilité pour les retraites, là où Marine défend le système classique de retraite à soixante ans, financé par la croissance.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ? MLP : Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà. MLP : Voilà donc si le régime de retraite aujourd’'hui est en grande difficulté ce n’’est pas de la faute des Français, c’’est de votre faute. MLP : C’’est celui qui a été au pouvoir depuis des années et des années, qui a mis en place un modèle économique, qui a entraîné un chômage de masse car le seul moyen et un très bon moyen de sauver le système de retraite c’’est de retrouver la voie de l’’emploi. MLP : La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État. MLP : Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui. EM : Alors d’’abord, Mme Le Pen propose de partir à soixante ans, donc elle proposait naguère qu’’on puisse le faire dès son élection, maintenant elle a reporté la chose, ça coûte trente milliards. EM : Les retraites, moi je propose de garder un système par répartition. EM : Ce sont les actifs qui payent les retraites des retraités donc quand on fait une mesure comme Mme Le Pen, soit on va augmenter les cotisations, soit on va baisser les pensions. EM : Et, dans toutes les hypothèses qu’’il y a, évidemment que la baisse du chômage est prise en compte, mais vous n’’avez pas expliqué comment la baisse du chômage est prise en compte. MLP : Non mais le régime unique c’’est ça, c’’était déjà la disparition des complémentaires. EM : Non, c’’était déjà un régime, sur la base, qu’’il soit le même pour tout le monde. EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien. ",
8
  "Extractive_2": "P2 : Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ? MLP : Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà. MLP : Parce que l’’idée qu’’on demande toujours des sacrifices aux Français en toutes circonstances, en leur expliquant et en les culpabilisant, c’’est votre grande spécialité. MLP : Et c’’est la raison pour laquelle vous voulez supprimer, en réalité limiter l’’indemnisation du chômage. EM : Vous avez raison, vous avez totalement raison mais ils ont le droit qu’’on ne les prenne pas pour des imbéciles non plus. MLP : La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État. MLP : Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui. MLP : Ainsi, avec notre tissu économique TPE/PME, retrouver la voie de l’’emploi, faire baisser le chômage et sauver ce système de retraite par répartition auquel nous sommes si attachés. MLP : Votre proposition je la connais, elle consiste à faire un régime unique. EM : Ça coûte trente milliards, c’’est infinançable. EM : Donc moi je le dis simplement la réforme des retraites de Mme Le Pen c’’est ou l’’augmentation des cotisations ou la baisse des pensions. EM : Il y a trente-sept régimes de base, qui sont différents. EM : Un artisan, un commerçant, il ne comprend plus. EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien. EM : Je mets en place un système qui prendra progressivement en charge tous les droits qui sont maintenus et chacun ensuite cotisera une nouvelle année dans le système et le système aura un pilotage qui sera pris chaque année où on décide de manière responsable. EM : Donc sur la retraite on reste sur un système de répartition qui est plus juste et plus transparent et qui est, lui, financé contrairement aux autres.",
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  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
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+ "text": "Emmanuel Macron et Marine Le Pen débattent de la question des retraites en France."
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+ },
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+ "speaker": "P2",
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+ "text": "Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ?"
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+ }
19
+ ]
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+ },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Marine Le Pen souhaite mettre en place le départ à la retraite à soixante ans avec quarante annuités, et accuse Emmanuel Macron d'être la raison pour laquelle le régime des retraites est en grande difficulté, car il a entraîné un chômage de masse."
24
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
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+ "text": "Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà."
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+ },
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+ {
31
+ "speaker": "Marine Le Pen",
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+ "text": "Voilà donc si le régime de retraite aujourd’'hui est en grande difficulté ce n’’est pas de la faute des Français, c’’est de votre faute."
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+ }
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
38
+ "text": "Marine Le Pen explique que sa réforme coûte 17 milliards et que la baisse du chômage de trois points en rapporte 25."
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
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+ "text": "C’’est celui qui a été au pouvoir depuis des années et des années, qui a mis en place un modèle économique, qui a entraîné un chômage de masse car le seul moyen et un très bon moyen de sauver le système de retraite c’’est de retrouver la voie de l’’emploi."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
47
+ "text": "La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État."
48
+ },
49
+ {
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
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+ "text": "Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui."
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+ }
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Emmanuel Macron accuse Marine Le Pen d'avoir changé le calendrier de sa réforme."
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+ },
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+ "speaker": "Emmanuel Macron",
62
+ "text": "Alors d’’abord, Mme Le Pen propose de partir à soixante ans, donc elle proposait naguère qu’’on puisse le faire dès son élection, maintenant elle a reporté la chose, ça coûte trente milliards."
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+ }
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Emmanuel Macron souhaite garder un système par répartition, sans changer l'âge de départ ou le niveau de cotisations, mais en créant un régime unique."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ "text": "Les retraites, moi je propose de garder un système par répartition."
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+ "speaker": "Emmanuel Macron",
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+ "text": "Ce sont les actifs qui payent les retraites des retraités donc quand on fait une mesure comme Mme Le Pen, soit on va augmenter les cotisations, soit on va baisser les pensions."
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+ {
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+ "speaker": "Emmanuel Macron",
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+ "text": "Et, dans toutes les hypothèses qu’’il y a, évidemment que la baisse du chômage est prise en compte, mais vous n’’avez pas expliqué comment la baisse du chômage est prise en compte."
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+ },
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
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+ "text": "Non mais le régime unique c’’est ça, c’’était déjà la disparition des complémentaires."
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+ "text": "Dans ce débat, Marine Le Pen et Emmanuel Macron discutent de la question des retraites."
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+ },
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+ ]
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Elle fustige alors son adversaire qui tenterait de culpabiliser les citoyens en toutes circonstances, en particulier les sans-emplois avec ses mesures visant à limiter l’indemnisation du chômage."
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  "Transcript": "P1 : Très bien, à propos de sécurité, terroriste, c’’est quand même un sujet qui préoccupe énormément les Français. La France a été touchée par de nombreux attentats. Il y a eu deux lois sur le terrorisme et le renseignement qui ont été adoptées. Nous vivons encore aujourd’’hui sous le régime de l’’État d’’urgence, je voulais savoir qu’’elles sont vos propositions Marine Le Pen, dans le contexte actuel. Très concrètement. MLP : La sécurité et le terrorisme c’’est une problématique absolument majeure. Totalement absente de votre projet, aucune proposition qui tienne la route. C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. Contre le terrorisme il faut d’’abord retrouver nos frontières nationales, tout de suite, immédiatement. Et ça, ça sera quelque chose que je ferai immédiatement après mon arrivée au pouvoir. Il faut que l’’on expulse tout de suite les fichés S étrangers qui sont sur notre territoire. Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. Je sais que vous êtes contre cela mais vous êtes pour toutes les propositions laxistes et contre toutes celles qui font preuve de fermeté EM : Vous me laisserez expliquer mon projet Madame Le Pen, parlez plutôt du votre. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Ça va leur faire peur, pour ce qui se font sauter, ça va les terroriser. Non la déchéance, qui est un débat qui a déjà eu lieu, le président de la République a voulu le faire, ça ne règle rien au sujet. Mais c’’est tout, continuez. Quelqu’’un qui se fait sauter, puisqu’’aujourd'’hui les terroristes que nous devons combattre et que j’’éradiquerai ce sont des gens qui se suicident dans les attentats. On l’’a vu. MLP : Donc vous attendez l’’attentat vous ? Bien moi je n’’attends pas l’’attentat. EM : Mais je n’’attends pas l’’attentat. Simplement quelqu’’un qui est dans cette disposition d’’esprit, la déchéance de nationalité brandie par Mme Le Pen vous pensez que ça le fait trembler ? Faut aller beaucoup plus au cœoeur, beaucoup plus au fond, être beaucoup plus concret. MLP : Monsieur, pas de leçons sur ce sujet-là. EM : Non pas de leçons en effet. MLP : Donc avant, avant qu’’ils aient commis l’’attentat Monsieur, avant. Donc déchéance de nationalité, expulsion immédiate. Voilà, déjà tous ceux-là ils ne sont plus sur le territoire et donc nos policiers et gendarmes peuvent continuer à surveiller un nombre qui soit limité de personne. Parce qu’’arriver, quand même, à laisser sur le territoire, Monsieur Macron, onze milles fichés S pour fondamentalisme islamiste…, Onze mille ! Et ça c’’est aussi le bilan de votre gouvernement, c’’est une véritable honte. Le lendemain de l’’attentat, vous avez dit, je ne vais pas inventer, quand même, un programme dans la nuit contre le terrorisme, c'est-à-dire que vous vous présentez à l'’élection présidentielle et vous n’’avez même pas un programme constitué, sérieux, cohérent. EM : Mais Madame, je l’’ai. Mais je ne vais pas tomber dans le piège des sauts de cabri… MLP : Vous pouvez me laisser terminer ? EM : Mais non, parce que constamment vous êtes dans le rôle de victime. MLP : Vous êtes très énervé. Laissez-moi parler, regardez j’’ai du retard sur vous. EM : Je ne suis pas du tout énervé, Madame Le Pen. Je sais et vous allez le rattraper. MLP : Alors laissez-moi parler. EM : Mais parlez de votre projet et ne dites pas de bêtises sur le mien. J’’ai un projet mais simplement je ne réagis pas aux évènements comme vous. MLP : Non, vous n’’avez pas de projet. Non seulement vous n’’avez pas de projet mais en plus vous avez une complaisance pour le fondamentalisme islamiste. C’’est ça peut-être le problème de fond. P1 : Alors développez vos propositions et après c’’est à M. Macron. EM : Il n’’y en a pas vous voyez bien ? MLP : C’’est bon ? Aller buvez un peu ça va aller mieux. EM : Mais allez-y, Madame Le Pen et soyez respectueuse comme je le suis avec vous. MLP : Non, non, non parce que vous me coupez la parole toutes les dix secondes à peu près. Je vous sens un peu agacé. Je pense qu’’il faut s’’attaquer à la racine du mal, la racine du mal c’'est le développement exponentiel du fondamentaliste islamiste sur notre territoire. Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. L'UOIF c’’est l’’Union des Organisations Islamiques de France. Non c’est l’’Union des Organisation Islamistes de France car en réalité c'’est une association islamiste qui défend le fondamentalisme islamiste, qui soutient M. Macron, qui a invité à chacun de ses congrès, vous entendez à chacun de ses congrès, des gens qui sont venus exprimer leur haine des Juifs, leur haine des homosexuels, leur haine des mécréants et qui tiennent systématiquement des discours de haine. M. Hani Ramadan qui justifie la lapidation des femmes, il vous a soutenu aussi. EM : Mais ne dites pas de bêtises et parlez de votre projet. MLP : Non, non, Monsieur Macron, c’’est important que les Français sachent. EM : Bien, je vais vous répondre. P1 : Alors poursuivez sur votre projet, il va vous répondre. MLP : Et, lorsqu’’on vous a dit Mais vous acceptez le soutient de l’’UOIF ? vous avez dit Oui ça ne me pose pas de problème. Donc tous les gens qu’’ils ont reçus dans leurs congrès et qui tiennent des propos qui sont de véritables appels au meurtre, n’ont pas l’’air de vous déranger. Et bien, ça je pense que c’’est très révélateur et extrêmement problématique. Donc il faut s’’attaquer à l’’intégralité de ces associations qui sont en réalité les faux-nez du salafisme, les faux-nez des frères musulmans. Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? Le Qatar, l’’Arabie saoudite. À l’’époque vous avez maintenu des exonérations fiscales pour les investissements des pays en France. Vous avez, je crois, votre gouvernement a accordé une récompense républicaine, dernièrement, à l’’un de ses responsables. Il faut éradiquer l’’idéologie du fondamentalisme islamique dans notre pays et vous ne le ferez pas. Vous ne le ferez pas parce que vous êtes soumis à eux, Monsieur Macron. Parce qu’’ils vous tiennent. Voilà c’’est aussi simple que cela. C’’est malheureux à dire, c’’est terrifiant parce que ça peut avoir des conséquences extrêmement lourdes sur les Français. Mais on l’’a vu avec l’’affaire Saou, clairement vous avez été mis devant le chantage. Soit vous gardiez M. Saou, qui est un radical islamiste, soit l’’UOIF appelait à vous faire battre. Vous avez préféré conserver ce soutient plutôt que de prendre le risque d’’exprimer votre condamnation la plus formelle de ces dérives. Qui sont des dérives extrêmement lourdes, qui font des morts sur notre territoire, qui ont commis des attentats multiples contre lesquels aujourd’’hui rien de sérieux n’’a été fait parce que les lois, soit disant pour la sécurité, les lois renseignements… P1 : Qui n’’ont pas été votées par vos députés à l’’Assemblée. MLP : Et pour cause, je l’’assume totalement, c’’est du bidon total, il s’’agissait de surveiller tout le monde, pour ne pas avoir à surveiller ceux que nous savons, puisqu’’ils sont fichés S, qu’’ils représentent un danger. Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. Alors il faut que les peines soient prononcées, il faut que les peines prononcées soient appliquées. Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. Puis pour libérer un nombre de places tout de suite il faut passer des accords bilatéraux avec les pays d’’où sont issus les étrangers qui sont incarcérés dans notre pays, pour qu’’ils aillent faire leur peine dans leur pays d’’origine. Voilà un plan avec la mise en œoeuvre du gouvernement qui est un plan absolument complet pour lutter en même temps contre la délinquance et le terrorisme. Étant entendu que, ça ne vous a pas échappé, les deux en réalité sont aujourd’’hui systématiquement liés, c’’est ce qu’’on appelle l’’hybridation. P1 : Alors à vous de répondre Emmanuel Macron. EM : Le terrorisme, et la menace terroriste, c’’est la priorité des prochaines années, la priorité. Je veux être Président de la République française, donc je veux être chef des armées, et en charge de cette sécurité. Donc ça sera ma priorité. Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. Mais là tous les professionnels vous le disent, ce sont des fichiers de renseignement, si vous croisez un djihadiste vous pouvez être fiché S, donc tous les mettre en prison ou tous les mettre hors des frontières n’’aurait pas de sens. Au demeurant je rappelle qu’il n’y a qu’’un quart des terroristes, depuis 2012… MLP : Pas de sens ? EM : Non, la mesure générale non, puisqu’’elle ne permettrait pas d’’avoir une vraie réponse en matière de renseignement, ce qui est la priorité. MLP : Donc vous préférez les garder ? P1 : Madame Le Pen, il ne vous a pas interrompu. Laissez-le dérouler son propos. MLP : Non mais j’’essaie de comprendre. EM : Donc je dis, depuis le début des attentats, un quart était fiché S, un quart. Donc la clef c’’est d’’améliorer le renseignement, de le renforcer. Tous ceux qui sont identifiés, il faut renforcer en effet les choses, et pour certains les expulser. Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. Je veux reconstituer les forces de renseignement, le renseignement territorial a été démantelé, il faut aller beaucoup plus loin sur le territoire. On l’’a encore vu à la Réunion l’’autre jour, tous nos territoires sont touchés par la menace terroriste. Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. Il y a des pays, nombreux, trop nombreux malheureusement, qui ne sont pas dans Schengen et qui ont été frappés de la même façon que nous par les attentats et par le terrorisme. D’’ailleurs, j’’ai une nouvelle pour vous, depuis novembre 2015, Schengen le permet, nous avons rétabli des contrôles aux frontières pour lutter contre les terroristes. Ce qui a permis l’’interpellation de plus de soixante-dix mille personnes. Donc ce que vous proposez, comme d’’habitude, c’’est de la poudre de perlimpinpin. Mais derrière, la clef, c’’est d’’aller sur le terrain identifier toutes celles et ceux qui constituent une menace. Les terroristes ils ne passent pas la frontière tous les jours en se signalant. Ils sont dans les aéroports, dans nos gares, ils circulent, ils sont sur internet, ils ont des réseaux. C’’est le renseignement et c’’est la coopération entre les différents États, c’’est pour cela que nous avons besoin d’’une plus grande coopération entre les États membres de l’’Union européenne. Il y a eu des avancées ces derniers temps, ce qu’’on appelle le PNR. Pouvoir, sur des fichiers, contrôler justement les potentiels terroristes qui circulent de l’’un à l’’autre et on l'a vu, qui prennent l’’avion. MLP : Il n’’y en a pas qui prennent l'avion Monsieur. EM : Il n 'y en a pas, il n’’y en a pas, il y en a beaucoup plus qui passent les frontières en se signalant Madame Le Pen. Vous avez voté contre au Parlement européen. MLP : Bah puisque ça sert à rien. EM : Mais bien sûr que ça ne sert à rien. Allez y répétez le ! Parce qu’’il y’a pas eu d’’attentats dans les aéroports ? Y a pas eu de tentative d’’attentats dans les aéroports ? Vous en avez vu beaucoup, vous, à la frontière ? MLP : Vous ne prenez pas l’’avion vous et manifestement vous avez empêché… EM : Madame Le Pen, vous avez été contre toutes les réformes que l’Union européenne a portées pour lutter contre le terrorisme. Toutes ! Mais vous ne proposez rien à côté de ça. MLP : C’’est nul, ça sert à rien. EM : Le rétablissement aux frontières on va mettre quoi ? Des gardes à chaque frontière ? MLP : Des douaniers. EM : Mais, êtes-vous sérieuse ? MLP : Oui, je suis très sérieuse. Très. EM : On va mettre des douaniers qui vont lutter contre les terroristes ? MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Oui moi je connais des douaniers, ce sont des fonctionnaires remarquables, remarquables. Mais ils ne sont pas formés pour lutter contre les terroristes, ça n’’est pas leur coeur de métier. MLP : Mais ils ne vont pas lutter contre les terroristes, ils vont les arrêter. EM : Mais ils ne vont pas les arrêter parce que les terroristes ils fonctionnent par internet, parce qu’’ils vont prendre d’’autres moyens. Mais c’’est tellement irréaliste. P2 : Alors j’’ai une question sur ce sujet. MLP : Alors moi j’’ai une question pour M. Macron, moi. Monsieur Macron vous avez dit : la France a une part de responsabilité dans le terreau du djihadisme vous pouvez expliquer votre pensée ? EM : Non, je vais d’’abord démanteler les bêtises que vous avez dites tout à l’’heure, sur l’’UOIF . P2 : Rapidement parce qu’’après il y a… EM : Oui mais ce sont des assertions. Donc voilà, moi j’’ai un projet sérieux qui n’’est pas du saut de cabri. Et moi j’’ai toujours pris mes responsabilités contrairement à Mme Le Pen qui, elle, fait de la lutte contre le terrorisme sur les plateaux mais qui est payée par le contribuable pour être députée européenne. Il est vrai qu’’elle y va très peu, à chaque fois qu’’il y a des réformes importantes dans ce sens-là, elle ne les vote pas. P1 : Sur L’UOIF mr Macron. Faite gaffe, vous êtes en avance. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire. Je ne connais pas les dirigeants de l’’UOIF, je ne les ai jamais rencontrés. Et, à ma connaissance, le dernier parti politique qui a eu maille à partir avec eux et qui les a fait participer à des colloques, c’’est le Front National avec M. Aliot. Donc balayez devant chez vous mais ne venez pas me chercher là-dessus. Ces gens-là je ne les connais pas, je n’’ai pas de relation avec eux. MLP : Bah si, ils vous soutiennent et vous avez dit que vous acceptiez ce soutien. EM : Mais, Madame Le Pen, soit ils ne respectent pas les lois de la République dans ces cas-là portez plainte contre eux, portez plainte contre eux, faites le. Demain, moi si je suis élu président de la République, j'interdirai, je démantèlerai, de manière impitoyable toutes les associations. MLP : Mais pas pour l’’instant ? EM : Je ne suis pas président de la République, Madame. MLP : Non mais pour l’’instant vous acceptez leur soutien comme candidat. EM : Madame Le Pen, est-ce qu’’ils font des choses contraires aux lois de la République ? MLP : Sacré cynisme quand même. EM : Non, ce cynisme c’’est le vôtre. Parce qu’’allez chercher dans vos archives, ça n’’est pas chez moi. MLP : Alors Ratib Nabulsi du congrès de l'’UOIF du nord en 2016 dit L’’homosexualité conduit à la destruction de l’’homosexuel c'’est pour cette raison, mes chers frères, que le châtiment de l’’homosexualité est la peine de mort. EM : Mais c’’est formidable de vous voir défendre les Homosexuels. MLP : M. Hassan Iquioussen, fondateur des Jeunes Musulmans de France, intervenant au congrès de l’’UOIF de 2017, donc vous voyez je ne suis même pas retournée très loin, a qualifié les Juifs d’’avares et d’’usuriers ou d’’être le top de la trahison et de la félonie dans une conférence révélée par le journal de l’’Humanité. C’’est ces gens-là dont vous acceptez le soutien ? Et vous dites j’’attendrai d’’être président de la République, j’’espère que vous ne le serez jamais président de la République. EM : Madame Le Pen, d’’abord ce débat a un mérite formidable, c’’est de pouvoir vous entendre tenir des propos de compassion avec les Homosexuels et les Juifs de ce pays. Je trouve ça formidable et je m’’en félicite parce que, pour ma part, je les ai toujours protégés. MLP : Protégés en soutenant l’’UOIF ? EM : Je ne soutiens pas l’’UOIF. MLP : En soutenant le fondamentaliste islamiste ? J’’espère que vous plaisantez Monsieur, ne plaisantez pas avec ça. EM : Je ne plaisante pas justement. Ne mentez pas, je ne soutiens pas l’’UOIF. Mais je vous dis et je vous redis, je démantèlerai toutes les associations qui invitent à la violence, à la haine, à la division et qui font le jeu des djihadistes. C’’est dans mon projet et dans mon programme. Donc je le ferai. MLP : Mais vous avez accepté le soutien de l’’UOIF. EM : L’’UOIF c’’est chez vous quelle va faire des réunions publiques ce n’’est pas chez moi, Madame Le Pen. MLP : Et, vous avez dit dans une émission : j’’accepte le soutien de l’’UOIF. Voilà, c’’est tout, c’’est tout. EM : Si il y a des cadres qui font des transactions avec Daesh, ce que Médiapart a encore révélé aujourd’’hui… Qui a fait une transition entre Lafarge et Daesh ? Mais c’’est vous, ce sont vos responsabilités. MLP : La France a une part de responsabilité dans le terreau du djihadisme qu’’est-ce que ça veut dire ?",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Marine Le pen et Emmanuel Macron débattent de leur mesures pour combattre le terrorisme et l'immigration. Marine le pen explique vouloir combattre le terrorisme et le fondamentalisme islamiste en expulsant tous les fichés S étrangers et en déchéant leur nationalité et en les renvoyants dans leur pays d'origine. Emmanuel Macron explique que la déchéance de la nationalité ne vas pas empêcher le terrorisme. Marine Le Pen justifie que si ils sont bannis du territoire, les policiers auront plus de ressources pour surveiller un nombre limité de personnes, et explique qu'Emmanuel Macron n'a pas de programmes contre l'immigration. Marine Le Pen souhaite fermer les mosquées salafistes, arrêter les financements de l'étrangers, et améliorer le système judiciaire. Marine Le Pen souhaite aussi créer quarante mille places de prisons, ainsi que renvoyer les prisonniers étrangers faire leur peines dans leur pays. Marine le Pen attaque aussi Emmanuel Macron pour ses soutiens de l'UOIF. Emmanuel Macron explique que la lutte contre le terrorisme est la priorité des prochaines années, pour cela, il souhaite mettre des moyens dans les systèmes de renseignements, notamment territorial. Emmanuel Macron souhaite améliorer le renseignement cyber, ainsi que créer une taskforce qui coordonera les services de renseignement. Emmanuel Macron explique que la fermeture des frontières ne sert à rien, et que c'est la coopération entre les états européens qui aidera le plus. Marine le pen explique qu'elle mettra des douaniers aux frontières qui combattront le terrorisme. Emmanuel Macron finit en expliquant que si l'UOIF mène des activités illégales, il l'interdira",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Marine Le pen et Emmanuel Macron débattent de leur mesures pour combattre le terrorisme. Marine le pen propose d'expulser tous les fichés S qui ont un lien avec l'islamisme, ainsi que la déchéance de nationalité et le renvoie dans le pays d'origine des déchus. Elle propose aussi d'attaquer le problème à la source avec la fermeture des mosquées salafiste et la création de 40 000 places de prison. Emmanuel Macron débat de l'utilité de la déchéance de la nationalité pour des gens radicalisés qui se suicident pour leurs idées. Il propose une étude chirurgicale des fichés S qu'il souhaite laisser sur le territoire pour la pluspart afin d'aider les services de renseignement, la création de 15 000 place de prison, ainsi que la création d'une taskforce auprès du président qui travaille en ligne et sur place pour endiguer le terrorisme. Pour finir, Marine le pen attaque Emmanuel Macron pour ses soutiens de l'UOIF, soutien qu'il dénigre.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Macron et Le Pen discutent de la question du terrorisme en France. Selon Le Pen, son adversaire refuse de mener la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme islamique. Elle appelle de son côté à expulser tous les étrangers ayant des lien avec le terrorisme du territoire français ; pour les binationaux, elle est en faveur de la déchéance de nationalité. Or, Macron estime ces mesures inutiles dans la mesure où cela ne ralentira pas les attentas suicides. Le Pen le trouve trop attentiste ; elle désire la fermeture des mosquées salafistes, l’expulsion des prédicateurs radicaux et critique fermement l’UOIF (Union des organisations islamiques de France). Elle trouve Macron particulièrement complaisant avec ces derniers, doutant ainsi de sa fermeté. Le Pen critique également le financement des mosquées par des pays étrangers (Quatar, Arabie Saoudite). Enfin, elle souhaite combattre le laxisme judiciaire pour mettre fin à l’insécurité sur tout le territoire ; elle ouvrira ainsi quarante mille places de prison. Dans un second temps, c’est au tour de Macron de déployer son programme sur la question. Il veut renforcer les moyens de la police, ainsi que ceux du renseignement. S’il est d’accord pour durcir les privations de liberté à l’égard des fichés S, il trouve les propositions de Le Pen trop générales et donc inefficaces. Il souhaite donc déployer des mesures ciblées en renforçant la surveillance en ligne et en augmentant la présence du renseignement sur la totalité du territoire national. Pour cela, il établira une force spéciale pour coordonner la surveillance nationale. Macron critique ensuite la fermeture des frontières proposée par Le Pen ; il ironise en lui expliquant que Schengen, qu’elle déteste, le fait déjà, sans résultat. Le Pen répond en proposant le recrutement de douaniers supplémentaires. Sur l’UOIF, Macron se dit favorable à une interdiction si leurs activités sont illégales. Selon lui, c’est le RN qui serait complaisant avec cette organisation. Le Pen lui rétorque qu’il a accepté leur soutien. Elle mentionne alors les propos homophobes et antisémites de plusieurs invités de l’UOIF. Macron répond sur le ton de la plaisanterie, feignant la surprise de la voir compatissante avec les minorités juives et homosexuelles. Redevenant sérieux, il affirme ne pas soutenir l’UOIF.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Très bien, à propos de sécurité, terroriste, c’’est quand même un sujet qui préoccupe énormément les Français. P1 : Nous vivons encore aujourd’’hui sous le régime de l’’État d’’urgence, je voulais savoir qu’’elles sont vos propositions Marine Le Pen, dans le contexte actuel. MLP : C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. MLP : Il faut que l’’on expulse tout de suite les fichés S étrangers qui sont sur notre territoire. MLP : Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Non la déchéance, qui est un débat qui a déjà eu lieu, le président de la République a voulu le faire, ça ne règle rien au sujet. EM : Simplement quelqu’’un qui est dans cette disposition d’’esprit, la déchéance de nationalité brandie par Mme Le Pen vous pensez que ça le fait trembler ? MLP : Voilà, déjà tous ceux-là ils ne sont plus sur le territoire et donc nos policiers et gendarmes peuvent continuer à surveiller un nombre qui soit limité de personne. MLP : Le lendemain de l’’attentat, vous avez dit, je ne vais pas inventer, quand même, un programme dans la nuit contre le terrorisme, c'est-à-dire que vous vous présentez à l'’élection présidentielle et vous n’’avez même pas un programme constitué, sérieux, cohérent. MLP : Je pense qu’’il faut s’’attaquer à la racine du mal, la racine du mal c’'est le développement exponentiel du fondamentaliste islamiste sur notre territoire. MLP : Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. MLP : Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? MLP : Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. MLP : Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. MLP : Puis pour libérer un nombre de places tout de suite il faut passer des accords bilatéraux avec les pays d’’où sont issus les étrangers qui sont incarcérés dans notre pays, pour qu’’ils aillent faire leur peine dans leur pays d’’origine. EM : Le terrorisme, et la menace terroriste, c’’est la priorité des prochaines années, la priorité. EM : Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. EM : Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. EM : Mais là tous les professionnels vous le disent, ce sont des fichiers de renseignement, si vous croisez un djihadiste vous pouvez être fiché S, donc tous les mettre en prison ou tous les mettre hors des frontières n’’aurait pas de sens. EM : Donc la clef c’’est d’’améliorer le renseignement, de le renforcer. EM : Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. EM : Je veux reconstituer les forces de renseignement, le renseignement territorial a été démantelé, il faut aller beaucoup plus loin sur le territoire. EM : Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. EM : Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. EM : Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. EM : C’’est le renseignement et c’’est la coopération entre les différents États, c’’est pour cela que nous avons besoin d’’une plus grande coopération entre les États membres de l’’Union européenne. MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire.",
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  "Extractive_2": "MLP : C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. MLP : Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Quelqu’’un qui se fait sauter, puisqu’’aujourd'’hui les terroristes que nous devons combattre et que j’’éradiquerai ce sont des gens qui se suicident dans les attentats. MLP : Donc vous attendez l’’attentat vous ? EM : Faut aller beaucoup plus au cœoeur, beaucoup plus au fond, être beaucoup plus concret. MLP : Donc déchéance de nationalité, expulsion immédiate. MLP : Parce qu’’arriver, quand même, à laisser sur le territoire, Monsieur Macron, onze milles fichés S pour fondamentalisme islamiste…, Onze mille ! MLP : Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. L'UOIF c’’est l’’Union des Organisations Islamiques de France. MLP : Donc tous les gens qu’’ils ont reçus dans leurs congrès et qui tiennent des propos qui sont de véritables appels au meurtre, n’ont pas l’’air de vous déranger. MLP : Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? MLP : Le Qatar, l’’Arabie saoudite. MLP : Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. MLP : Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. EM : Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. EM : Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. EM : Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. EM : Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. EM : Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. EM : Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. EM : D’’ailleurs, j’’ai une nouvelle pour vous, depuis novembre 2015, Schengen le permet, nous avons rétabli des contrôles aux frontières pour lutter contre les terroristes. MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Et moi j’’ai toujours pris mes responsabilités contrairement à Mme Le Pen qui, elle, fait de la lutte contre le terrorisme sur les plateaux mais qui est payée par le contribuable pour être députée européenne. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire. EM : Et, à ma connaissance, le dernier parti politique qui a eu maille à partir avec eux et qui les a fait participer à des colloques, c’’est le Front National avec M. Aliot. MLP : Bah si, ils vous soutiennent et vous avez dit que vous acceptiez ce soutien. EM : Demain, moi si je suis élu président de la République, j'interdirai, je démantèlerai, de manière impitoyable toutes les associations. MLP : Non mais pour l’’instant vous acceptez leur soutien comme candidat. MLP : Alors Ratib Nabulsi du congrès de l'’UOIF du nord en 2016 dit L’’homosexualité conduit à la destruction de l’’homosexuel c'’est pour cette raison, mes chers frères, que le châtiment de l’’homosexualité est la peine de mort. MLP : M. Hassan Iquioussen, fondateur des Jeunes Musulmans de France, intervenant au congrès de l’’UOIF de 2017, donc vous voyez je ne suis même pas retournée très loin, a qualifié les Juifs d’’avares et d’’usuriers ou d’’être le top de la trahison et de la félonie dans une conférence révélée par le journal de l’’Humanité. EM : Madame Le Pen, d’’abord ce débat a un mérite formidable, c’’est de pouvoir vous entendre tenir des propos de compassion avec les Homosexuels et les Juifs de ce pays. EM : Ne mentez pas, je ne soutiens pas l’’UOIF. ",
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- "text": "Le terrorisme, et la menace terroriste, c’’est la priorité des prochaines années, la priorité."
131
- },
132
- {
133
- "speaker": "EM",
134
- "text": "Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent."
135
  },
136
- {
137
- "speaker": "EM",
138
- "text": "Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes."
139
- },
140
- {
141
- "speaker": "EM",
142
- "text": "Mais tous les professionnels vous le disent, ce sont des fichiers de renseignement, si vous croisez un djihadiste vous pouvez être fiché S, donc tous les mettre en prison ou tous les mettre hors des frontières n’’aurait pas de sens."
143
- }
144
- ]
145
- },
146
- {
147
- "abstractive": {
148
- "text": "Emmanuel Macron souhaite améliorer le renseignement cyber, ainsi que créer une taskforce qui coordonera les services de renseignement."
 
149
  },
150
- "extractive": [
151
- {
152
- "speaker": "EM",
153
- "text": "Donc la clef c’’est d’’améliorer le renseignement, de le renforcer."
154
- },
155
- {
156
- "speaker": "EM",
157
- "text": "Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler."
158
  },
159
- {
160
- "speaker": "EM",
161
- "text": "Je veux reconstituer les forces de renseignement, le renseignement territorial a été démantelé, il faut aller beaucoup plus loin sur le territoire."
162
- },
163
- {
164
- "speaker": "EM",
165
- "text": "Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet."
166
- },
167
- {
168
- "speaker": "EM",
169
- "text": "Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles."
170
- }
171
- ]
172
- },
173
- {
174
- "abstractive": {
175
- "text": "Emmanuel Macron explique que la fermeture des frontières ne sert à rien, et que c'est la coopération entre les états européens qui aidera le plus."
176
  },
177
- "extractive": [
178
- {
179
- "speaker": "EM",
180
- "text": "Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien."
181
  },
182
- {
183
- "speaker": "EM",
184
- "text": "C’’est le renseignement et c’’est la coopération entre les différents États, c’’est pour cela que nous avons besoin d’’une plus grande coopération entre les États membres de l’’Union européenne."
185
- }
186
- ]
187
- },
188
- {
189
- "abstractive": {
190
- "text": "Marine le pen explique qu'elle mettra des douaniers aux frontières qui combattront le terrorisme."
191
- },
192
- "extractive": [
193
- {
194
- "speaker": "MLP",
195
- "text": "On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports."
196
- }
197
- ]
198
- },
199
- {
200
- "abstractive": {
201
- "text": "Emmanuel Macron finit en expliquant que si l'UOIF mène des activités illégales, il l'interdir"
202
  },
203
- "extractive": [
204
- {
205
- "speaker": "EM",
206
- "text": "Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire"
207
- }
208
- ]
209
- }
210
- ],
211
- "Community_2" : [
212
- {
213
- "abstractive": {
214
- "text": "Selon Le Pen, son adversaire refuse de mener la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme islamique."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
215
  },
216
- "extractive": [
217
- {
218
- "speaker": "MLP",
219
- "text": "C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi."
220
  },
221
- {
222
- "speaker": "MLP",
223
- "text": "Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale."
224
- }
225
- ]
226
- },
227
- {
228
- "abstractive": {
229
- "text": "Elle appelle de son côté à expulser tous les étrangers ayant des lien avec le terrorisme du territoire français ; pour les binationaux, elle est en faveur de la déchéance de nationalité."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
230
  },
231
- "extractive": [
232
- {
233
- "speaker": "MLP",
234
- "text": "Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays."
235
- }
236
- ]
237
- },
238
- {
239
- "abstractive": {
240
- "text": "Or, Macron estime ces mesures inutiles dans la mesure où cela ne ralentira pas les attentas suicides."
 
 
 
 
241
  },
242
- "extractive": [
243
- {
244
- "speaker": "EM",
245
- "text": "Quelqu’’un qui se fait sauter, puisqu’’aujourd'’hui les terroristes que nous devons combattre et que j’’éradiquerai ce sont des gens qui se suicident dans les attentats."
246
- }
247
- ]
248
- },
249
- {
250
- "abstractive": {
251
- "text": "Le Pen le trouve trop attentiste ; elle désire la fermeture des mosquées salafistes, l’expulsion des prédicateurs radicaux et critique fermement l’UOIF (Union des organisations islamiques de France)."
252
  },
253
- "extractive": [
254
- {
255
- "speaker": "MLP",
256
- "text": "Donc vous attendez l’’attentat vous ?"
257
  },
258
- {
259
- "speaker": "EM",
260
- "text": "Faut aller beaucoup plus au cœoeur, beaucoup plus au fond, être beaucoup plus concret."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
261
  },
262
- {
263
- "speaker": "MLP",
264
- "text": "Donc déchéance de nationalité, expulsion immédiate."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
265
  },
266
- {
267
- "speaker": "MLP",
268
- "text": "Parce qu’’arriver, quand même, à laisser sur le territoire, Monsieur Macron, onze milles fichés S pour fondamentalisme islamiste…, Onze mille !"
269
- }
270
- ]
271
- },
272
- {
273
- "abstractive": {
274
- "text": "Le Pen critique également le financement des mosquées par des pays étrangers (Quatar, Arabie Saoudite)."
275
  },
276
- "extractive": [
277
- {
278
- "speaker": "MLP",
279
- "text": "Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. L'UOIF c’’est l’’Union des Organisations Islamiques de France."
280
  },
281
- {
282
- "speaker": "MLP",
283
- "text": "Donc tous les gens qu’’ils ont reçus dans leurs congrès et qui tiennent des propos qui sont de véritables appels au meurtre, n’ont pas l’’air de vous déranger."
 
 
 
 
 
 
 
284
  },
285
- {
286
- "speaker": "MLP",
287
- "text": "Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ?"
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
288
  },
289
- {
290
- "speaker": "MLP",
291
- "text": "Le Qatar, l’’Arabie saoudite."
292
- }
293
- ]
294
- },
295
- {
296
- "abstractive": {
297
- "text": "Enfin, elle souhaite combattre le laxisme judiciaire pour mettre fin à l’insécurité sur tout le territoire ; elle ouvrira ainsi quarante mille places de prison."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
298
  },
299
- "extractive": [
300
- {
301
- "speaker": "MLP",
302
- "text": "Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes."
303
  },
304
- {
305
- "speaker": "MLP",
306
- "text": "Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron."
307
- }
308
- ]
309
- },
310
- {
311
- "abstractive": {
312
- "text": "Il veut renforcer les moyens de la police, ainsi que ceux du renseignement."
 
313
  },
314
- "extractive": [
315
- {
316
- "speaker": "EM",
317
- "text": "Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent."
318
- }
319
- ]
320
- },
321
- {
322
- "abstractive": {
323
- "text": "S’il est d’accord pour durcir les privations de liberté à l’égard des fichés S, il trouve les propositions de Le Pen trop générales et donc inefficaces."
324
  },
325
- "extractive": [
326
- {
327
- "speaker": "EM",
328
- "text": "Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes."
329
  },
330
- {
331
- "speaker": "EM",
332
- "text": "Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler."
333
- }
334
- ]
335
- },
336
- {
337
- "abstractive": {
338
- "text": "Il souhaite donc déployer des mesures ciblées en renforçant la surveillance en ligne et en augmentant la présence du renseignement sur la totalité du territoire national."
 
339
  },
340
- "extractive": [
341
- {
342
- "speaker": "EM",
343
- "text": "Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet."
344
- }
345
- ]
346
- },
347
- {
348
- "abstractive": {
349
- "text": "Pour cela, il établira une force spéciale pour coordonner la surveillance nationale."
350
  },
351
- "extractive": [
352
- {
353
- "speaker": "EM",
354
- "text": "Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles."
355
- }
356
- ]
357
- },
358
- {
359
- "abstractive": {
360
- "text": "Macron critique ensuite la fermeture des frontières proposée par Le Pen ; il ironise en lui expliquant que Schengen, qu’elle déteste, le fait déjà, sans résultat."
361
  },
362
- "extractive": [
363
- {
364
- "speaker": "EM",
365
- "text": "Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien."
366
  },
367
- {
368
- "speaker": "EM",
369
- "text": "D’’ailleurs, j’’ai une nouvelle pour vous, depuis novembre 2015, Schengen le permet, nous avons rétabli des contrôles aux frontières pour lutter contre les terroristes."
370
- }
371
- ]
372
- },
373
- {
374
- "abstractive": {
375
- "text": "Le Pen répond en proposant le recrutement de douaniers supplémentaires."
 
376
  },
377
- "extractive": [
378
- {
379
- "speaker": "MLP",
380
- "text": "On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports."
381
- }
382
- ]
383
- },
384
- {
385
- "abstractive": {
386
- "text": "Sur l’UOIF, Macron se dit favorable à une interdiction si leurs activités sont illégales."
387
  },
388
- "extractive": [
389
- {
390
- "speaker": "EM",
391
- "text": "Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire."
392
- }
393
- ]
394
- },
395
- {
396
- "abstractive": {
397
- "text": "Selon lui, c’est le RN qui serait complaisant avec cette organisation."
398
  },
399
- "extractive": [
400
- {
401
- "speaker": "EM",
402
- "text": "Et, à ma connaissance, le dernier parti politique qui a eu maille à partir avec eux et qui les a fait participer à des colloques, c’’est le Front National avec M. Aliot."
403
- }
404
- ]
405
- },
406
- {
407
- "abstractive": {
408
- "text": "Le Pen lui rétorque qu’il a accepté leur soutien."
409
  },
410
- "extractive": [
411
- {
412
- "speaker": "MLP",
413
- "text": "Bah si, ils vous soutiennent et vous avez dit que vous acceptiez ce soutien."
414
  },
415
- {
416
- "speaker": "MLP",
417
- "text": "Non mais pour l’’instant vous acceptez leur soutien comme candidat."
418
- }
419
- ]
420
- },
421
- {
422
- "abstractive": {
423
- "text": "Elle mentionne alors les propos homophobes et antisémites de plusieurs invités de l’UOIF."
 
424
  },
425
- "extractive": [
426
- {
427
- "speaker": "MLP",
428
- "text": "Alors Ratib Nabulsi du congrès de l'’UOIF du nord en 2016 dit L’’homosexualité conduit à la destruction de l’’homosexuel c'’est pour cette raison, mes chers frères, que le châtiment de l’’homosexualité est la peine de mort."
429
  },
430
- {
431
- "speaker": "MLP",
432
- "text": "M. Hassan Iquioussen, fondateur des Jeunes Musulmans de France, intervenant au congrès de l’’UOIF de 2017, donc vous voyez je ne suis même pas retournée très loin, a qualifié les Juifs d’’avares et d’’usuriers ou d’’être le top de la trahison et de la félonie dans une conférence révélée par le journal de l’’Humanité."
433
- }
434
- ]
435
- },
436
- {
437
- "abstractive": {
438
- "text": "Macron répond sur le ton de la plaisanterie, feignant la surprise de la voir compatissante avec les minorités juives et homosexuelles."
 
439
  },
440
- "extractive": [
441
- {
442
- "speaker": "EM",
443
- "text": "Madame Le Pen, d’’abord ce débat a un mérite formidable, c’’est de pouvoir vous entendre tenir des propos de compassion avec les Homosexuels et les Juifs de ce pays."
444
- }
445
- ]
446
- },
447
- {
448
- "abstractive": {
449
- "text": "Redevenant sérieux, il affirme ne pas soutenir l’UOIF"
450
  },
451
- "extractive": [
452
- {
453
- "speaker": "EM",
454
- "text": "Ne mentez pas, je ne soutiens pas l’’UOIF."
455
- }
456
- ]
457
- }
458
- ]
459
- }
 
 
 
 
 
1
  {
2
  "id": 103,
3
  "Transcript": "P1 : Très bien, à propos de sécurité, terroriste, c’’est quand même un sujet qui préoccupe énormément les Français. La France a été touchée par de nombreux attentats. Il y a eu deux lois sur le terrorisme et le renseignement qui ont été adoptées. Nous vivons encore aujourd’’hui sous le régime de l’’État d’’urgence, je voulais savoir qu’’elles sont vos propositions Marine Le Pen, dans le contexte actuel. Très concrètement. MLP : La sécurité et le terrorisme c’’est une problématique absolument majeure. Totalement absente de votre projet, aucune proposition qui tienne la route. C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. Contre le terrorisme il faut d’’abord retrouver nos frontières nationales, tout de suite, immédiatement. Et ça, ça sera quelque chose que je ferai immédiatement après mon arrivée au pouvoir. Il faut que l’’on expulse tout de suite les fichés S étrangers qui sont sur notre territoire. Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. Je sais que vous êtes contre cela mais vous êtes pour toutes les propositions laxistes et contre toutes celles qui font preuve de fermeté EM : Vous me laisserez expliquer mon projet Madame Le Pen, parlez plutôt du votre. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Ça va leur faire peur, pour ce qui se font sauter, ça va les terroriser. Non la déchéance, qui est un débat qui a déjà eu lieu, le président de la République a voulu le faire, ça ne règle rien au sujet. Mais c’’est tout, continuez. Quelqu’’un qui se fait sauter, puisqu’’aujourd'’hui les terroristes que nous devons combattre et que j’’éradiquerai ce sont des gens qui se suicident dans les attentats. On l’’a vu. MLP : Donc vous attendez l’’attentat vous ? Bien moi je n’’attends pas l’’attentat. EM : Mais je n’’attends pas l’’attentat. Simplement quelqu’’un qui est dans cette disposition d’’esprit, la déchéance de nationalité brandie par Mme Le Pen vous pensez que ça le fait trembler ? Faut aller beaucoup plus au cœoeur, beaucoup plus au fond, être beaucoup plus concret. MLP : Monsieur, pas de leçons sur ce sujet-là. EM : Non pas de leçons en effet. MLP : Donc avant, avant qu’’ils aient commis l’’attentat Monsieur, avant. Donc déchéance de nationalité, expulsion immédiate. Voilà, déjà tous ceux-là ils ne sont plus sur le territoire et donc nos policiers et gendarmes peuvent continuer à surveiller un nombre qui soit limité de personne. Parce qu’’arriver, quand même, à laisser sur le territoire, Monsieur Macron, onze milles fichés S pour fondamentalisme islamiste…, Onze mille ! Et ça c’’est aussi le bilan de votre gouvernement, c’’est une véritable honte. Le lendemain de l’’attentat, vous avez dit, je ne vais pas inventer, quand même, un programme dans la nuit contre le terrorisme, c'est-à-dire que vous vous présentez à l'’élection présidentielle et vous n’’avez même pas un programme constitué, sérieux, cohérent. EM : Mais Madame, je l’’ai. Mais je ne vais pas tomber dans le piège des sauts de cabri… MLP : Vous pouvez me laisser terminer ? EM : Mais non, parce que constamment vous êtes dans le rôle de victime. MLP : Vous êtes très énervé. Laissez-moi parler, regardez j’’ai du retard sur vous. EM : Je ne suis pas du tout énervé, Madame Le Pen. Je sais et vous allez le rattraper. MLP : Alors laissez-moi parler. EM : Mais parlez de votre projet et ne dites pas de bêtises sur le mien. J’’ai un projet mais simplement je ne réagis pas aux évènements comme vous. MLP : Non, vous n’’avez pas de projet. Non seulement vous n’’avez pas de projet mais en plus vous avez une complaisance pour le fondamentalisme islamiste. C’’est ça peut-être le problème de fond. P1 : Alors développez vos propositions et après c’’est à M. Macron. EM : Il n’’y en a pas vous voyez bien ? MLP : C’’est bon ? Aller buvez un peu ça va aller mieux. EM : Mais allez-y, Madame Le Pen et soyez respectueuse comme je le suis avec vous. MLP : Non, non, non parce que vous me coupez la parole toutes les dix secondes à peu près. Je vous sens un peu agacé. Je pense qu’’il faut s’’attaquer à la racine du mal, la racine du mal c’'est le développement exponentiel du fondamentaliste islamiste sur notre territoire. Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. L'UOIF c’’est l’’Union des Organisations Islamiques de France. Non c’est l’’Union des Organisation Islamistes de France car en réalité c'’est une association islamiste qui défend le fondamentalisme islamiste, qui soutient M. Macron, qui a invité à chacun de ses congrès, vous entendez à chacun de ses congrès, des gens qui sont venus exprimer leur haine des Juifs, leur haine des homosexuels, leur haine des mécréants et qui tiennent systématiquement des discours de haine. M. Hani Ramadan qui justifie la lapidation des femmes, il vous a soutenu aussi. EM : Mais ne dites pas de bêtises et parlez de votre projet. MLP : Non, non, Monsieur Macron, c’’est important que les Français sachent. EM : Bien, je vais vous répondre. P1 : Alors poursuivez sur votre projet, il va vous répondre. MLP : Et, lorsqu’’on vous a dit Mais vous acceptez le soutient de l’’UOIF ? vous avez dit Oui ça ne me pose pas de problème. Donc tous les gens qu’’ils ont reçus dans leurs congrès et qui tiennent des propos qui sont de véritables appels au meurtre, n’ont pas l’’air de vous déranger. Et bien, ça je pense que c’’est très révélateur et extrêmement problématique. Donc il faut s’’attaquer à l’’intégralité de ces associations qui sont en réalité les faux-nez du salafisme, les faux-nez des frères musulmans. Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? Le Qatar, l’’Arabie saoudite. À l’’époque vous avez maintenu des exonérations fiscales pour les investissements des pays en France. Vous avez, je crois, votre gouvernement a accordé une récompense républicaine, dernièrement, à l’’un de ses responsables. Il faut éradiquer l’’idéologie du fondamentalisme islamique dans notre pays et vous ne le ferez pas. Vous ne le ferez pas parce que vous êtes soumis à eux, Monsieur Macron. Parce qu’’ils vous tiennent. Voilà c’’est aussi simple que cela. C’’est malheureux à dire, c’’est terrifiant parce que ça peut avoir des conséquences extrêmement lourdes sur les Français. Mais on l’’a vu avec l’’affaire Saou, clairement vous avez été mis devant le chantage. Soit vous gardiez M. Saou, qui est un radical islamiste, soit l’’UOIF appelait à vous faire battre. Vous avez préféré conserver ce soutient plutôt que de prendre le risque d’’exprimer votre condamnation la plus formelle de ces dérives. Qui sont des dérives extrêmement lourdes, qui font des morts sur notre territoire, qui ont commis des attentats multiples contre lesquels aujourd’’hui rien de sérieux n’’a été fait parce que les lois, soit disant pour la sécurité, les lois renseignements… P1 : Qui n’’ont pas été votées par vos députés à l’’Assemblée. MLP : Et pour cause, je l’’assume totalement, c’’est du bidon total, il s’’agissait de surveiller tout le monde, pour ne pas avoir à surveiller ceux que nous savons, puisqu’’ils sont fichés S, qu’’ils représentent un danger. Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. Alors il faut que les peines soient prononcées, il faut que les peines prononcées soient appliquées. Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. Puis pour libérer un nombre de places tout de suite il faut passer des accords bilatéraux avec les pays d’’où sont issus les étrangers qui sont incarcérés dans notre pays, pour qu’’ils aillent faire leur peine dans leur pays d’’origine. Voilà un plan avec la mise en œoeuvre du gouvernement qui est un plan absolument complet pour lutter en même temps contre la délinquance et le terrorisme. Étant entendu que, ça ne vous a pas échappé, les deux en réalité sont aujourd’’hui systématiquement liés, c’’est ce qu’’on appelle l’’hybridation. P1 : Alors à vous de répondre Emmanuel Macron. EM : Le terrorisme, et la menace terroriste, c’’est la priorité des prochaines années, la priorité. Je veux être Président de la République française, donc je veux être chef des armées, et en charge de cette sécurité. Donc ça sera ma priorité. Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. Mais là tous les professionnels vous le disent, ce sont des fichiers de renseignement, si vous croisez un djihadiste vous pouvez être fiché S, donc tous les mettre en prison ou tous les mettre hors des frontières n’’aurait pas de sens. Au demeurant je rappelle qu’il n’y a qu’’un quart des terroristes, depuis 2012… MLP : Pas de sens ? EM : Non, la mesure générale non, puisqu’’elle ne permettrait pas d’’avoir une vraie réponse en matière de renseignement, ce qui est la priorité. MLP : Donc vous préférez les garder ? P1 : Madame Le Pen, il ne vous a pas interrompu. Laissez-le dérouler son propos. MLP : Non mais j’’essaie de comprendre. EM : Donc je dis, depuis le début des attentats, un quart était fiché S, un quart. Donc la clef c’’est d’’améliorer le renseignement, de le renforcer. Tous ceux qui sont identifiés, il faut renforcer en effet les choses, et pour certains les expulser. Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. Je veux reconstituer les forces de renseignement, le renseignement territorial a été démantelé, il faut aller beaucoup plus loin sur le territoire. On l’’a encore vu à la Réunion l’’autre jour, tous nos territoires sont touchés par la menace terroriste. Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. Il y a des pays, nombreux, trop nombreux malheureusement, qui ne sont pas dans Schengen et qui ont été frappés de la même façon que nous par les attentats et par le terrorisme. D’’ailleurs, j’’ai une nouvelle pour vous, depuis novembre 2015, Schengen le permet, nous avons rétabli des contrôles aux frontières pour lutter contre les terroristes. Ce qui a permis l’’interpellation de plus de soixante-dix mille personnes. Donc ce que vous proposez, comme d’’habitude, c’’est de la poudre de perlimpinpin. Mais derrière, la clef, c’’est d’’aller sur le terrain identifier toutes celles et ceux qui constituent une menace. Les terroristes ils ne passent pas la frontière tous les jours en se signalant. Ils sont dans les aéroports, dans nos gares, ils circulent, ils sont sur internet, ils ont des réseaux. C’’est le renseignement et c’’est la coopération entre les différents États, c’’est pour cela que nous avons besoin d’’une plus grande coopération entre les États membres de l’’Union européenne. Il y a eu des avancées ces derniers temps, ce qu’’on appelle le PNR. Pouvoir, sur des fichiers, contrôler justement les potentiels terroristes qui circulent de l’’un à l’’autre et on l'a vu, qui prennent l’’avion. MLP : Il n’’y en a pas qui prennent l'avion Monsieur. EM : Il n 'y en a pas, il n’’y en a pas, il y en a beaucoup plus qui passent les frontières en se signalant Madame Le Pen. Vous avez voté contre au Parlement européen. MLP : Bah puisque ça sert à rien. EM : Mais bien sûr que ça ne sert à rien. Allez y répétez le ! Parce qu’’il y’a pas eu d’’attentats dans les aéroports ? Y a pas eu de tentative d’’attentats dans les aéroports ? Vous en avez vu beaucoup, vous, à la frontière ? MLP : Vous ne prenez pas l’’avion vous et manifestement vous avez empêché… EM : Madame Le Pen, vous avez été contre toutes les réformes que l’Union européenne a portées pour lutter contre le terrorisme. Toutes ! Mais vous ne proposez rien à côté de ça. MLP : C’’est nul, ça sert à rien. EM : Le rétablissement aux frontières on va mettre quoi ? Des gardes à chaque frontière ? MLP : Des douaniers. EM : Mais, êtes-vous sérieuse ? MLP : Oui, je suis très sérieuse. Très. EM : On va mettre des douaniers qui vont lutter contre les terroristes ? MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Oui moi je connais des douaniers, ce sont des fonctionnaires remarquables, remarquables. Mais ils ne sont pas formés pour lutter contre les terroristes, ça n’’est pas leur coeur de métier. MLP : Mais ils ne vont pas lutter contre les terroristes, ils vont les arrêter. EM : Mais ils ne vont pas les arrêter parce que les terroristes ils fonctionnent par internet, parce qu’’ils vont prendre d’’autres moyens. Mais c’’est tellement irréaliste. P2 : Alors j’’ai une question sur ce sujet. MLP : Alors moi j’’ai une question pour M. Macron, moi. Monsieur Macron vous avez dit : la France a une part de responsabilité dans le terreau du djihadisme vous pouvez expliquer votre pensée ? EM : Non, je vais d’’abord démanteler les bêtises que vous avez dites tout à l’’heure, sur l’’UOIF . P2 : Rapidement parce qu’’après il y a… EM : Oui mais ce sont des assertions. Donc voilà, moi j’’ai un projet sérieux qui n’’est pas du saut de cabri. Et moi j’’ai toujours pris mes responsabilités contrairement à Mme Le Pen qui, elle, fait de la lutte contre le terrorisme sur les plateaux mais qui est payée par le contribuable pour être députée européenne. Il est vrai qu’’elle y va très peu, à chaque fois qu’’il y a des réformes importantes dans ce sens-là, elle ne les vote pas. P1 : Sur L’UOIF mr Macron. Faite gaffe, vous êtes en avance. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire. Je ne connais pas les dirigeants de l’’UOIF, je ne les ai jamais rencontrés. Et, à ma connaissance, le dernier parti politique qui a eu maille à partir avec eux et qui les a fait participer à des colloques, c’’est le Front National avec M. Aliot. Donc balayez devant chez vous mais ne venez pas me chercher là-dessus. Ces gens-là je ne les connais pas, je n’’ai pas de relation avec eux. MLP : Bah si, ils vous soutiennent et vous avez dit que vous acceptiez ce soutien. EM : Mais, Madame Le Pen, soit ils ne respectent pas les lois de la République dans ces cas-là portez plainte contre eux, portez plainte contre eux, faites le. Demain, moi si je suis élu président de la République, j'interdirai, je démantèlerai, de manière impitoyable toutes les associations. MLP : Mais pas pour l’’instant ? EM : Je ne suis pas président de la République, Madame. MLP : Non mais pour l’’instant vous acceptez leur soutien comme candidat. EM : Madame Le Pen, est-ce qu’’ils font des choses contraires aux lois de la République ? MLP : Sacré cynisme quand même. EM : Non, ce cynisme c’’est le vôtre. Parce qu’’allez chercher dans vos archives, ça n’’est pas chez moi. MLP : Alors Ratib Nabulsi du congrès de l'’UOIF du nord en 2016 dit L’’homosexualité conduit à la destruction de l’’homosexuel c'’est pour cette raison, mes chers frères, que le châtiment de l’’homosexualité est la peine de mort. EM : Mais c’’est formidable de vous voir défendre les Homosexuels. MLP : M. Hassan Iquioussen, fondateur des Jeunes Musulmans de France, intervenant au congrès de l’’UOIF de 2017, donc vous voyez je ne suis même pas retournée très loin, a qualifié les Juifs d’’avares et d’’usuriers ou d’’être le top de la trahison et de la félonie dans une conférence révélée par le journal de l’’Humanité. C’’est ces gens-là dont vous acceptez le soutien ? Et vous dites j’’attendrai d’’être président de la République, j’’espère que vous ne le serez jamais président de la République. EM : Madame Le Pen, d’’abord ce débat a un mérite formidable, c’’est de pouvoir vous entendre tenir des propos de compassion avec les Homosexuels et les Juifs de ce pays. Je trouve ça formidable et je m’’en félicite parce que, pour ma part, je les ai toujours protégés. MLP : Protégés en soutenant l’’UOIF ? EM : Je ne soutiens pas l’’UOIF. MLP : En soutenant le fondamentaliste islamiste ? J’’espère que vous plaisantez Monsieur, ne plaisantez pas avec ça. EM : Je ne plaisante pas justement. Ne mentez pas, je ne soutiens pas l’’UOIF. Mais je vous dis et je vous redis, je démantèlerai toutes les associations qui invitent à la violence, à la haine, à la division et qui font le jeu des djihadistes. C’’est dans mon projet et dans mon programme. Donc je le ferai. MLP : Mais vous avez accepté le soutien de l’’UOIF. EM : L’’UOIF c’’est chez vous quelle va faire des réunions publiques ce n’’est pas chez moi, Madame Le Pen. MLP : Et, vous avez dit dans une émission : j’’accepte le soutien de l’’UOIF. Voilà, c’’est tout, c’’est tout. EM : Si il y a des cadres qui font des transactions avec Daesh, ce que Médiapart a encore révélé aujourd’’hui… Qui a fait une transition entre Lafarge et Daesh ? Mais c’’est vous, ce sont vos responsabilités. MLP : La France a une part de responsabilité dans le terreau du djihadisme qu’’est-ce que ça veut dire ?",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Marine Le Pen et Emmanuel Macron débattent de leurs mesures pour combattre le terrorisme et l'immigration. Marine Le Pen explique vouloir combattre le terrorisme et le fondamentalisme islamiste en expulsant tous les fichés S étrangers et en déchéant leur nationalité et en les renvoyant dans leur pays d'origine. Emmanuel Macron explique que la déchéance de la nationalité ne va pas empêcher le terrorisme. Marine Le Pen justifie que si ils sont bannis du territoire, les policiers auront plus de ressources pour surveiller un nombre limité de personnes, et explique qu'Emmanuel Macron n'a pas de programmes contre l'immigration. Marine Le Pen souhaite fermer les mosquées salafistes, arrêter les financements de l'étrangers, et améliorer le système judiciaire. Marine Le Pen souhaite aussi créer quarante mille places de prisons, ainsi que renvoyer les prisonniers étrangers faire leur peines dans leur pays. Marine Le Pen attaque aussi Emmanuel Macron pour ses soutiens de l'UOIF. Emmanuel Macron explique que la lutte contre le terrorisme est la priorité des prochaines années, pour cela, il souhaite mettre des moyens dans les systèmes de renseignements, notamment territorial. Emmanuel Macron souhaite améliorer le renseignement cyber, ainsi que créer une taskforce qui coordonnera les services de renseignements. Emmanuel Macron explique que la fermeture des frontières ne sert à rien, et que c'est la coopération entre les états européens qui aidera le plus. Marine Le Pen explique qu'elle mettra des douaniers aux frontières qui combattront le terrorisme. Emmanuel Macron finit en expliquant que si l'UOIF mène des activités illégales, il l'interdira.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Marine Le Pen et Emmanuel Macron débattent de leurs mesures pour combattre le terrorisme. Marine Le Pen propose d'expulser tous les fichés S qui ont un lien avec l'islamisme, ainsi que la déchéance de nationalité et le renvoie dans le pays d'origine des déchus. Elle propose aussi d'attaquer le problème à la source avec la fermeture des mosquées salafiste et la création de 40 000 places de prison. Emmanuel Macron débat de l'utilité de la déchéance de la nationalité pour des gens radicalisés qui se suicident pour leurs idées. Il propose une étude chirurgicale des fichés S qu'il souhaite laisser sur le territoire pour la plupart afin d'aider les services de renseignement, la création de 15 000 place de prison, ainsi que la création d'une task force auprès du président qui travaille en ligne et sur place pour endiguer le terrorisme. Pour finir, Marine Le Pen attaque Emmanuel Macron pour ses soutiens de l'UOIF, soutien qu'il dénigre.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de la question du terrorisme en France. Selon Le Pen, son adversaire refuse de mener la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme islamique. Elle appelle de son côté à expulser tous les étrangers ayant des liens avec le terrorisme du territoire français ; pour les binationaux, elle est en faveur de la déchéance de nationalité. Or, Emmanuel Macron estime ces mesures inutiles dans la mesure où cela ne ralentira pas les attentas suicides. Marine Le Pen le trouve trop attentiste ; elle désire la fermeture des mosquées salafistes, l’expulsion des prédicateurs radicaux et critique fermement l’UOIF (Union des organisations islamiques de France). Elle trouve Emmanuel Macron particulièrement complaisant avec ces derniers, doutant ainsi de sa fermeté. Marine Le Pen critique également le financement des mosquées par des pays étrangers (Qatar, Arabie Saoudite). Enfin, elle souhaite combattre le laxisme judiciaire pour mettre fin à l’insécurité sur tout le territoire ; elle ouvrira ainsi quarante mille places de prison. Dans un second temps, c’est au tour de Emmanuel Macron de déployer son programme sur la question. Il veut renforcer les moyens de la police, ainsi que ceux du renseignement. S’il est d’accord pour durcir les privations de liberté à l’égard des fichés S, il trouve les propositions de Marine Le Pen trop générales et donc inefficaces. Il souhaite donc déployer des mesures ciblées en renforçant la surveillance en ligne et en augmentant la présence du renseignement sur la totalité du territoire national. Pour cela, il établira une force spéciale pour coordonner la surveillance nationale. Emmanuel Macron critique ensuite la fermeture des frontières proposée par Le Pen ; il ironise en lui expliquant que Schengen, qu’elle déteste, le fait déjà, sans résultat. Marine Le Pen répond en proposant le recrutement de douaniers supplémentaires. Sur l’UOIF, Emmanuel Macron se dit favorable à une interdiction si leurs activités sont illégales. Selon lui, c’est le RN qui serait complaisant avec cette organisation. Marine Le Pen lui rétorque qu’il a accepté leur soutien. Elle mentionne alors les propos homophobes et antisémites de plusieurs invités de l’UOIF. Emmanuel Macron répond sur le ton de la plaisanterie, feignant la surprise de la voir compatissante avec les minorités juives et homosexuelles. Redevenant sérieux, il affirme ne pas soutenir l’UOIF.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Très bien, à propos de sécurité, terroriste, c’’est quand même un sujet qui préoccupe énormément les Français. P1 : Nous vivons encore aujourd’’hui sous le régime de l’’État d’’urgence, je voulais savoir qu’’elles sont vos propositions Marine Le Pen, dans le contexte actuel. MLP : C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. MLP : Il faut que l’’on expulse tout de suite les fichés S étrangers qui sont sur notre territoire. MLP : Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Non la déchéance, qui est un débat qui a déjà eu lieu, le président de la République a voulu le faire, ça ne règle rien au sujet. EM : Simplement quelqu’’un qui est dans cette disposition d’’esprit, la déchéance de nationalité brandie par Mme Le Pen vous pensez que ça le fait trembler ? MLP : Voilà, déjà tous ceux-là ils ne sont plus sur le territoire et donc nos policiers et gendarmes peuvent continuer à surveiller un nombre qui soit limité de personne. MLP : Le lendemain de l’’attentat, vous avez dit, je ne vais pas inventer, quand même, un programme dans la nuit contre le terrorisme, c'est-à-dire que vous vous présentez à l'’élection présidentielle et vous n’’avez même pas un programme constitué, sérieux, cohérent. MLP : Je pense qu’’il faut s’’attaquer à la racine du mal, la racine du mal c’'est le développement exponentiel du fondamentaliste islamiste sur notre territoire. MLP : Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. MLP : Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? MLP : Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. MLP : Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. MLP : Puis pour libérer un nombre de places tout de suite il faut passer des accords bilatéraux avec les pays d’’où sont issus les étrangers qui sont incarcérés dans notre pays, pour qu’’ils aillent faire leur peine dans leur pays d’’origine. EM : Le terrorisme, et la menace terroriste, c’’est la priorité des prochaines années, la priorité. EM : Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. EM : Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. EM : Mais là tous les professionnels vous le disent, ce sont des fichiers de renseignement, si vous croisez un djihadiste vous pouvez être fiché S, donc tous les mettre en prison ou tous les mettre hors des frontières n’’aurait pas de sens. EM : Donc la clef c’’est d’’améliorer le renseignement, de le renforcer. EM : Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. EM : Je veux reconstituer les forces de renseignement, le renseignement territorial a été démantelé, il faut aller beaucoup plus loin sur le territoire. EM : Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. EM : Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. EM : Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. EM : C’’est le renseignement et c’’est la coopération entre les différents États, c’’est pour cela que nous avons besoin d’’une plus grande coopération entre les États membres de l’’Union européenne. MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire.",
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  "Extractive_2": "MLP : C’'est à dire que la sécurité physique de nos compatriotes et la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme Islamiste, vous ne voulez pas la mener, vous ne voulez pas la mener, Monsieur Macron, moi je sais pourquoi. MLP : Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale. MLP : Et, déchus de leur nationalité ils seront également renvoyés dans leur pays. EM : Quelqu’’un qui se fait sauter, puisqu’’aujourd'’hui les terroristes que nous devons combattre et que j’’éradiquerai ce sont des gens qui se suicident dans les attentats. MLP : Donc vous attendez l’’attentat vous ? EM : Faut aller beaucoup plus au cœoeur, beaucoup plus au fond, être beaucoup plus concret. MLP : Donc déchéance de nationalité, expulsion immédiate. MLP : Parce qu’’arriver, quand même, à laisser sur le territoire, Monsieur Macron, onze milles fichés S pour fondamentalisme islamiste…, Onze mille ! MLP : Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. L'UOIF c’’est l’’Union des Organisations Islamiques de France. MLP : Donc tous les gens qu’’ils ont reçus dans leurs congrès et qui tiennent des propos qui sont de véritables appels au meurtre, n’ont pas l’’air de vous déranger. MLP : Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ? MLP : Le Qatar, l’’Arabie saoudite. MLP : Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes. MLP : Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron. EM : Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent. EM : Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes. EM : Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler. EM : Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet. EM : Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles. EM : Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien. EM : D’’ailleurs, j’’ai une nouvelle pour vous, depuis novembre 2015, Schengen le permet, nous avons rétabli des contrôles aux frontières pour lutter contre les terroristes. MLP : On va mettre des douaniers qui vont surveiller nos frontières et qui vont surveiller nos aéroports. EM : Et moi j’’ai toujours pris mes responsabilités contrairement à Mme Le Pen qui, elle, fait de la lutte contre le terrorisme sur les plateaux mais qui est payée par le contribuable pour être députée européenne. EM : Sur l’’UOIF c’’est simple, si l’’UOIF prononce, invite, mène des activités qui sont contraires aux lois de la République, je la ferai interdire. EM : Et, à ma connaissance, le dernier parti politique qui a eu maille à partir avec eux et qui les a fait participer à des colloques, c’’est le Front National avec M. Aliot. MLP : Bah si, ils vous soutiennent et vous avez dit que vous acceptiez ce soutien. EM : Demain, moi si je suis élu président de la République, j'interdirai, je démantèlerai, de manière impitoyable toutes les associations. MLP : Non mais pour l’’instant vous acceptez leur soutien comme candidat. MLP : Alors Ratib Nabulsi du congrès de l'’UOIF du nord en 2016 dit L’’homosexualité conduit à la destruction de l’’homosexuel c'’est pour cette raison, mes chers frères, que le châtiment de l’’homosexualité est la peine de mort. MLP : M. Hassan Iquioussen, fondateur des Jeunes Musulmans de France, intervenant au congrès de l’’UOIF de 2017, donc vous voyez je ne suis même pas retournée très loin, a qualifié les Juifs d’’avares et d’’usuriers ou d’’être le top de la trahison et de la félonie dans une conférence révélée par le journal de l’’Humanité. EM : Madame Le Pen, d’’abord ce débat a un mérite formidable, c’’est de pouvoir vous entendre tenir des propos de compassion avec les Homosexuels et les Juifs de ce pays. EM : Ne mentez pas, je ne soutiens pas l’’UOIF. ",
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+ "text": "Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF."
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
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+ "text": "Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes."
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+ "text": "Marine Le Pen souhaite aussi créer quarante mille places de prisons, ainsi que renvoyer les prisonniers étrangers faire leur peines dans leur pays."
 
 
 
 
 
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+ "text": "Emmanuel Macron explique que la lutte contre le terrorisme est la priorité des prochaines années, pour cela, il souhaite mettre des moyens dans les systèmes de renseignements, notamment territorial."
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+ "text": "Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes."
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142
+ "text": "Mais là tous les professionnels vous le disent, ce sont des fichiers de renseignement, si vous croisez un djihadiste vous pouvez être fiché S, donc tous les mettre en prison ou tous les mettre hors des frontières n’’aurait pas de sens."
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+ }
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+ "text": "Emmanuel Macron souhaite améliorer le renseignement cyber, ainsi que créer une taskforce qui coordonnera les services de renseignements."
 
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+ "text": "Donc la clef c’’est d’’améliorer le renseignement, de le renforcer."
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+ },
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157
+ "text": "Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler."
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+ },
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+ "text": "Je veux reconstituer les forces de renseignement, le renseignement territorial a été démantelé, il faut aller beaucoup plus loin sur le territoire."
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+ },
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+ {
164
+ "speaker": "Emmanuel Macron",
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+ "text": "Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Emmanuel Macron",
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+ "text": "Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles."
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+ }
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+ ]
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Emmanuel Macron explique que la fermeture des frontières ne sert à rien, et que c'est la coopération entre les états européens qui aidera le plus."
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+ "text": "Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien."
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+ "speaker": "Emmanuel Macron",
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+ "text": "C’’est le renseignement et c’’est la coopération entre les différents États, c’’est pour cela que nous avons besoin d’’une plus grande coopération entre les États membres de l’’Union européenne."
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+ "text": "Marine Le Pen explique qu'elle mettra des douaniers aux frontières qui combattront le terrorisme."
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+ "text": "Tous ceux qui étrangers ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors, tous ceux qui sont double nationaux on mettra en œoeuvre la déchéance nationale."
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+ "text": "Elle appelle de son côté à expulser tous les étrangers ayant des liens avec le terrorisme du territoire français ; pour les binationaux, elle est en faveur de la déchéance de nationalité."
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+ "text": "Marine Le Pen le trouve trop attentiste ; elle désire la fermeture des mosquées salafistes, l’expulsion des prédicateurs radicaux et critique fermement l’UOIF (Union des organisations islamiques de France)."
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+ {
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
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+ "text": "Donc vous attendez l’’attentat vous ?"
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
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+ "text": "Donc déchéance de nationalité, expulsion immédiate."
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+ },
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+ {
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Marine Le Pen critique également le financement des mosquées par des pays étrangers (Qatar, Arabie Saoudite)."
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
279
+ "text": "Il faut évidemment fermer les mosquées salafistes, il faut expulser les prêcheurs de haine, il faut aussi s’’attaquer aux associations, qui vous soutiennent Monsieur Macron, comme l’’UOIF. L'UOIF c’’est l’’Union des Organisations Islamiques de France."
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+ },
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
283
+ "text": "Donc tous les gens qu’’ils ont reçus dans leurs congrès et qui tiennent des propos qui sont de véritables appels au meurtre, n’ont pas l’’air de vous déranger."
284
+ },
285
+ {
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
287
+ "text": "Il faut arrêter les financements étrangers de la part de pays que M. Macron connaît bien, n’’est-ce pas ?"
288
+ },
289
+ {
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
291
+ "text": "Le Qatar, l’’Arabie saoudite."
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+ }
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+ ]
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  },
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+ {
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+ "text": "Enfin, elle souhaite combattre le laxisme judiciaire pour mettre fin à l’insécurité sur tout le territoire ; elle ouvrira ainsi quarante mille places de prison."
 
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+ "text": "Puis au-delà de ça, pardon, il y a le laxisme judiciaire qui fait que l’’explosion de l’’insécurité, que j’’appelle quotidienne, est aujourd’’hui un poids insupportable, non seulement dans les villes mais également dans les campagnes."
303
+ },
304
+ {
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
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+ "text": "Il faut créer, non pas quinze mille, mais quarante mille places de prisons, Monsieur Macron."
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+ ]
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+ "text": "Il veut renforcer les moyens de la police, ainsi que ceux du renseignement."
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+ },
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+ "text": "Cela suppose de renforcer les moyens de police et d’’avoir une action, en effet, avant que les attentats interviennent."
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+ "text": "S’il est d’accord pour durcir les privations de liberté à l’égard des fichés S, il trouve les propositions de Marine Le Pen trop générales et donc inefficaces."
 
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+ "speaker": "Emmanuel Macron",
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+ "text": "Donc, sur les fichés S, ce sont des fichiers de renseignement, en la matière je suis pour renforcer les mesures, y compris les mesures qui peuvent être privatives de liberté sur les fichés S liés à des activités djihadistes."
329
+ },
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+ {
331
+ "speaker": "Emmanuel Macron",
332
+ "text": "Mais je suis sur une mesure beaucoup plus chirurgicale et pas une mesure générale, comme Mme Le Pen, qui ne permettrait pas à nos forces de police de travailler."
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+ }
334
+ ]
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  },
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+ {
337
+ "abstractive": {
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+ "text": "Il souhaite donc déployer des mesures ciblées en renforçant la surveillance en ligne et en augmentant la présence du renseignement sur la totalité du territoire national."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ "speaker": "Emmanuel Macron",
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+ "text": "Donc l’’effort de renseignement doit être fait sur nos territoires et partout, avec un lien renforcé sur le renseignement cyber, c'est-à-dire sur internet."
344
+ }
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+ ]
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+ "text": "Pour cela, il établira une force spéciale pour coordonner la surveillance nationale."
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+ },
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+ "text": "Et pour coordonner cela au mieux, pour prévenir plutôt que guérir, je créerai, une «taskforce» une cellule auprès du président de la République, et pas une agence comme vous le proposez, auprès du Premier ministre, qui coordonnera les services de renseignement, c’’est la mère des batailles."
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+ }
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+ ]
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+ "text": "Emmanuel Macron critique ensuite la fermeture des frontières proposée par Le Pen ; il ironise en lui expliquant que Schengen, qu’elle déteste, le fait déjà, sans résultat."
 
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+ {
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+ "speaker": "Emmanuel Macron",
365
+ "text": "Ensuite la fermeture des frontières et le reste ça ne sert à rien."
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+ },
367
+ {
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+ "speaker": "Emmanuel Macron",
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+ "text": "D’’ailleurs, j’’ai une nouvelle pour vous, depuis novembre 2015, Schengen le permet, nous avons rétabli des contrôles aux frontières pour lutter contre les terroristes."
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+ }
371
+ ]
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+ {
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+ "text": "Marine Le Pen répond en proposant le recrutement de douaniers supplémentaires."
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+ },
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+ "text": "Marine Le Pen lui rétorque qu’il a accepté leur soutien."
 
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+ "text": "Bah si, ils vous soutiennent et vous avez dit que vous acceptiez ce soutien."
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+ "text": "Non mais pour l’’instant vous acceptez leur soutien comme candidat."
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+ "text": "Elle mentionne alors les propos homophobes et antisémites de plusieurs invités de l’UOIF."
 
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
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+ "text": "M. Hassan Iquioussen, fondateur des Jeunes Musulmans de France, intervenant au congrès de l’’UOIF de 2017, donc vous voyez je ne suis même pas retournée très loin, a qualifié les Juifs d’’avares et d’’usuriers ou d’’être le top de la trahison et de la félonie dans une conférence révélée par le journal de l’’Humanité."
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+ "speaker": "Emmanuel Macron",
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  "id": 62,
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  "Transcript": "P1 : Bon, on va enchaîner. Marine Le Pen, non pas qu'on veuille vous couper la parole mais vous avez tous deux souhaité que le débat ne dure pas quatre heures, qu'il soit dans une limite de deux heures à deux heures et demi. Et, on va vous poser la question suivante, je vais vous demander une réponse assez brève concernant les institutions, leur fonctionnement, la République, etc. Est-ce que vous considérez qu'il faut baisser le nombre de parlementaires, et, que pensez-vous à propos du cumul des mandats, pensez-vous à les limiter et de quelle façon ? Emmanuel Macron, s'il vous plaît, vous êtes légèrement en retard. Une réponse, s'il vous plaît, brève pour qu'on puisse avancer encore. EM : Oui, aux deux questions, je suis favorable à une baisse du nombre de parlementaires. P1 : Combien ? EM : Les baisser d'environ un tiers à l'Assemblée comme au Sénat. Je souhaite d'ailleurs pouvoir mener cette réforme d'une manière rapide, dans un premier temps du quinquennat. P1 : Par ordonnance ? EM : Non, il faut une réforme qui a des contraintes constitutionnelles comme vous le savez et je n'exclus pas d'aller devant le peuple s'il y avait un blocage des Assemblées. P2 : Un référendum donc. EM : Donc, je souhaite réduire d'un tiers le nombre de parlementaires. Je souhaite également une dose de proportionnelle pour les élections, y compris les élections parlementaires, ce ne sera pas possible pour celles qui arrivent par définition mais je souhaite que les choses soient claires au moment de cette élection pour la suite. Parce que je pense que ça permet de représenter toutes les forces. P1 : Sur le cumul ? EM : Sur le cumul des mandats je suis évidemment favorable au maintien de la loi qui a été votée durant ce quinquennat qui empêche le cumul de plusieurs mandats concomitants et je veux ajouter à cela un non-cumul des mandats dans le temps limité à trois mandats. P1 : Madame Le Pen ? MLP : Vous allez l'appliquer à ceux que vous allez investir là ? EM : Je vais l'appliquer à tous Madame Le Pen. Donc sur l'application à mes candidats vous allez voir comment ça va se passer parce que, on va même faire quelque chose qui va beaucoup vous embarrasser, c'est que, non seulement j'aurai la moitié de candidats nouveaux mais aucun n'aura un casier judiciaire ni une peine d'inéligibilité. MLP : Ça existe chez nous depuis vingt ans, Monsieur. EM : Non Madame Le Pen, parce que regardez-vous. MLP : Vous croyez que vous avez inventé l'eau chaude ? EM : Non mais le parti des affaires ce n'est pas le mien, c'est le vôtre. Le parti qui ne va pas devant les juges, c'est le vôtre, pas le mien. MLP : Le parti des affaires c'est le mien ? Faites attention à ce que vous dites Monsieur Macron. EM : C'est la réalité Madame Le Pen MLP : J'espère qu'on n'apprendra rien dans les quelques jours ou quelques semaines. EM : Oh, vous savez beaucoup ont bien cherché, y compris vos amis, beaucoup ont dit du mal- MLP : C'est bon, je peux parler ? EM : C'est bon, allez-y, Madame Le Pen. MLP : Personne n'a compris les explications que vous avez données sur votre patrimoine, en l'occurrence. EM : Le fisc et les autorités l'ont compris. Ils n'ont pas compris le vôtre et l'ont envoyé au juge. MLP : Le président de la Haute Autorité, qui est un ami de M. Hollande qui, comme par hasard, a appelé à voter pour lui en 2012. Mais il y a là, encore, une pétition qui circule de professeurs d'universités et d'avocats qui vous demandent des explications sur quinze points. Ils ne comprennent pas comment vous avez réussi à dépenser un smic par jour. EM : C'est faux, c'est une fois encore un mensonge. La différence qu'il y a entre vous et moi, c'est que vous êtes, vous, sous le coup d'une procédure judiciaire. Que la Haute Autorité qui a regardé mon dossier, qui a vu qu'il n'y avait pas de problème. MLP : Présidé par l'ami de M. Hollande ? EM : Mais qui est indépendante, ce sont nos institutions. Quand les juges ne vous arrangent pas vous dites qu'ils ne sont pas honnêtes. L'institution judiciaire, elle est forte dans notre pays. MLP : D'accord, d'accord. EM : Mais oui, Madame Le Pen, ne plaisantez pas avec ça. MLP : J'espère qu'on n'apprendra pas que vous avez un compte offshore aux Bahamas ou je ne sais pas, j'en sais rien moi. EM : Non Madame Le Pen, ça c'est des diffamations. Vous on sait, en tout cas que vous avez un patrimoine qui est sous-évalué et vous on sait en tout cas que vous êtes sous le coup d'une procédure judiciaire. Ça n'est pas mon cas. C'est la grande différence qu'il y a entre vous et moi. Vous, vous avez des affaires, moi je n'en ai pas, Madame Le Pen. P2 : Madame Le Pen, votre réponse sur. MLP : C'est probablement pour ça que ça a été fait. EM : Vous savez y a une chose qui nous différencie. MLP : Vous ne cessez de me couper la parole Monsieur Macron ! EM : Vous savez y a une chose qui nous différencie c'est que demain, Madame Le Pen, l'un ou l'autre d'entre nous devra être le garant de nos institutions. Vous avez menacé les fonctionnaires, vous dites, en permanence du mal des juges, dès qu'ils ne vous arrangent pas, vous êtes, par ces propos, pas digne d'êtres, demain, garante des institutions parce que vous les menacez. C'est cela votre problème et ce problème on l'a depuis le début. MLP : Monsieur Macron, votre problème à vous c'est que vous êtes en conflit d'intérêt permanent et moi, figurez-vous, je serai la meilleure garante des institutions parce que je les connais bien. J'ai été avocat pendant un certain nombre d'années, figurez-vous, et je connais très bien comment fonctionne la justice. Je connais très bien la manière dont, parfois, des fonctionnaires, on leur demande des choses qui ne sont pas admissibles et on leur demande des choses qu'ils sont obligés de faire. C'est malheureux et c'est de ça dont je veux les protéger, c'est de l'influence du pouvoir politique sur leur indépendance et sur la manière dont ils respectent la loi, voyez-vous. EM : Vous êtes indignes à l'égard de nos juges. MLP : Non, je connais très, très bien tout ce qui se passe et comment ça se passe, croyez-moi. Un jour, je vous expliquerai, vous viendrez me voir, je vous dirai exactement comment ça se passe. EM : Mais Madame Le Pen, n'ayez pas d'arrogance MLP : Moi je suis pour le référendum d'initiative populaire EM : N'ayez pas cette arrogance. MLP : Je voudrais juste pouvoir parler et vous m'empêchez de parler depuis dix minutes. EM : Madame Le Pen, je n'irai pas vous voir pour obtenir quelques leçons que ce soit et nos concitoyens ne viendront pas non plus. MLP : Ça fait dix minutes que vous m'empêchez de parler. P1 : Il a deux minutes de retard par rapport à vous, Madame Le Pen. EM : Vous venez encore de montrer à quel point vous êtes indigne en insinuant que nos juges ne sont pas indépendants. Je le regrette, Madame Le Pen, la France mérite mieux que vous. MLP : Nos juges ? Ah, nos juges sont indépendants, globalement les juges sont tout à fait indépendants. Les juges du syndicat de la magistrature, ce qui ont épinglé des responsables politiques et des parents de victimes sur un mur des cons, ceux-là, non Monsieur, ils sont politisés. EM : Je ne parle pas d'un syndicat, je parle d'un magistrat. MLP : Mais moi je vous en parle Monsieur. Il y a des magistrats qui sont politisés, cette situation est inadmissible mais ça vous arrange parce qu'ils sont politisés de votre côté. Et ça c'est absolument malheureux. EM : Mais, Madame Le Pen, n'ajoutez pas à votre indignité personnelle celle de nos institutions de grâce. MLP : Mais oui, c'est ça, soumettez-vous Monsieur. EM : Je ne me soumets à personne. MLP : Vous êtes à plat ventre, en permanence devant l'Allemagne, devant le syndicat de la magistrature, devant l'UOIF, devant les communautaristes, devant les puissances d'argent, devant les banques, à plat ventre. Le candidat à plat ventre. EM : Mais Madame Le Pen, moi je suis debout mais pour être debout je n'ai pas besoin de salir. Vous en permanence vous salissez les étrangers, vous salissez les juges, comme on vient de le voir, vous salissez les uns et les autres. Madame Le Pen, notre pays n'a pas besoin de ça, il a besoin d'apaisement et d'efficacité. Je le regrette. MLP : Les uns et les autres ? Vous voulez dire les ouvrières de Gad que vous avez traité d'illettrées ? Vous voulez dire les chômeurs que vous avez envoyés acheter un costard ? Vous voulez dire les habitants du Nord que vous avez traité d'alcooliques ? EM : J'en viens du Nord. MLP : Vous voulez dire les Rapatriés que vous avez traité de criminels ? EM : Les ouvriers de Gad je suis allé leur parler, je suis allé les voir. Tout ça c'est ce que vous faites circuler sur internet. MLP : Et d'ailleurs les neuf millions d'électeurs, les miens et ceux de Nicolas Dupont-Aignan, que vous avez tenté de salir pendant tout ce second tour. Ça commence à faire du monde, Monsieur Macron, ça en fait des millions de Français. EM : Mais Madame Le Pen, les Françaises et les Français qui ont voté pour vous comme pour M. Dupont-Aignan, je les ai toujours respectés, je n'ai jamais fait de leçons de morale. Mais je les connais aussi, j'en ai dans ma ville, dans ma région- MLP : Vous les avez injuriés. C'est eux dont vous disiez : Regardez, ils sont là, ils sont dans les campagnes, dans les villes, ils sont sur les réseaux sociaux-» Des envahisseurs ! EM : Je parlais du parti de l'extrême droite, celui que vous dirigez, le parti de l'extrême droite qui dit des mensonges sur les réseaux sociaux, qui pousse à la haine, qui moleste des journalistes, qui prodigue partout un traitement- la grande brutalité. MLP : Qui moleste les journalistes ? C'est un mensonge. EM : Mais oui, Madame Le Pen, qui est venu à plusieurs reprises devant mes rassemblements publics menacer et frapper. Je l'ai vécu, Madame Le Pen, c'est la vérité. Donc c'est le parti du Front National, votre parti, qui est un parti d'extrême droite qui ne ressemble pas à notre pays qui ne ressemble pas à notre France. Mais tous vos électeurs je les respecte et je vous le dis, je les respecte parce qu'ils sont en colère, parce qu'ils sont en désarroi. Je les connais, je viens d'une ville qui a aussi voté pour vous. Mais ils ne méritent pas votre colère, vous n'apportez pas de réponse. Leur colère vous l'attisez, vous la manipulez. Mais Madame Le Pen, c'est tout ce que je dis. MLP : On comprend plus rien là. EM : Oui, vous ne voulez pas comprendre. Vous ne voulez pas comprendre parce que vous ne proposez pas, c'est tout ce que je sais. Ils méritent mieux que ça. MLP : Ok, c'est bon là ?",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine le pen discutent des institutions. Emmanuel Macron explique qu'il faut baisser le nombre de parlementaire, et qu'il faut limiter les cumuls de mandats. Emmanuel Macron souhaite baisser d'environs un tiers les effectifs de l'assemblée et du sénat. Emmanuel Macron explique que si les réformes sont bloquées, il fera un référendum. Emmanuel Macron souhaite mettre en place la proportionnelle pour les élections parlementaires, et souhaite limiter les cumuls de mandas. Marine Le Pen explique être pour le référendum d'initiative populaire.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de la réforme institutionnelle. Emmanuel Macron exprime son soutien à la réduction d'environ un tiers du nombre de parlementaires à la fois à l'Assemblée et au Sénat, ainsi qu'à la limitation des cumuls de mandats. Il souhaite également mettre en place un système de représentation proportionnelle pour les élections, mais reconnait que cela ne sera pas possible pour les élections à venir. En cas de blocage des réformes, Emmanuel Macron prévoit de tenir un référendum. Marine Le Pen exprime son soutien à l'initiative populaire de référendum. ",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Macron et Le Pen s’invectivent après une courte discussion sur les institutions. Macron souhaite en effet diminuer d’un tiers le nombre de sénateurs et de députés. Il désire également une dose de proportionnelles aux élections. Il se dit favorable à la loi empêchant le cumul des mandats et veut d’ailleurs l’étendre en interdisant de faire plus de trois mandats. Le Pen et Macron s’attaquent ensuite personnellement. Macron reproche à son adversaire les affaires de son parti ; Le Pen pose la question du patrimoine de Macron, qui serait flou. Elle sous-entend qu’il pourrait avoir un compte offshore au Bahamas, ce que l’intéressé nie. Macron continue en rappelant les menaces permanentes du FN à l’égard des juges et des fonctionnaires. Mais Marine affirme au contraire bien connaître les fonctionnaire ; elle explique cependant que les juges peuvent être orientés idéologiquement, en faveur de Macron et à son détriment. Elle précise également son attachement au référendum d’initiative populaire. Le Pen termine en accusant son adversaire d’être faible face à l’Allemagne, aux syndicats et aux islamistes. Pour Macron, le FN pousse lui à la haine et au mensonge ; il distingue cependant le parti de ses électeurs, qu’il respecte.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Est-ce que vous considérez qu'il faut baisser le nombre de parlementaires, et, que pensez-vous à propos du cumul des mandats, pensez-vous à les limiter et de quelle façon ? EM : Oui, aux deux questions, je suis favorable à une baisse du nombre de parlementaires. EM : Les baisser d'environ un tiers à l'Assemblée comme au Sénat. EM : Non, il faut une réforme qui a des contraintes constitutionnelles comme vous le savez et je n'exclus pas d'aller devant le peuple s'il y avait un blocage des Assemblées. EM : Je souhaite également une dose de proportionnelle pour les élections, y compris les élections parlementaires, ce ne sera pas possible pour celles qui arrivent par définition mais je souhaite que les choses soient claires au moment de cette élection pour la suite. EM : Sur le cumul des mandats je suis évidemment favorable au maintien de la loi qui a été votée durant ce quinquennat qui empêche le cumul de plusieurs mandats concomitants et je veux ajouter à cela un non-cumul des mandats dans le temps limité à trois mandats. MLP : Moi je suis pour le référendum d'initiative populaire ",
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  "Extractive_2": "P1 : Est-ce que vous considérez qu'il faut baisser le nombre de parlementaires, et, que pensez-vous à propos du cumul des mandats, pensez-vous à les limiter et de quelle façon ? EM : Oui, aux deux questions, je suis favorable à une baisse du nombre de parlementaires. EM : Les baisser d'environ un tiers à l'Assemblée comme au Sénat. EM : Je souhaite également une dose de proportionnelle pour les élections, y compris les élections parlementaires, ce ne sera pas possible pour celles qui arrivent par définition mais je souhaite que les choses soient claires au moment de cette élection pour la suite. EM : Sur le cumul des mandats je suis évidemment favorable au maintien de la loi qui a été votée durant ce quinquennat qui empêche le cumul de plusieurs mandats concomitants et je veux ajouter à cela un non-cumul des mandats dans le temps limité à trois mandats. EM : Non mais le parti des affaires ce n'est pas le mien, c'est le vôtre. MLP : Personne n'a compris les explications que vous avez données sur votre patrimoine, en l'occurrence. MLP : J'espère qu'on n'apprendra pas que vous avez un compte offshore aux Bahamas ou je ne sais pas, j'en sais rien moi. EM : Vous avez menacé les fonctionnaires, vous dites, en permanence du mal des juges, dès qu'ils ne vous arrangent pas, vous êtes, par ces propos, pas digne d'êtres, demain, garante des institutions parce que vous les menacez. MLP : Je connais très bien la manière dont, parfois, des fonctionnaires, on leur demande des choses qui ne sont pas admissibles et on leur demande des choses qu'ils sont obligés de faire. MLP : Moi je suis pour le référendum d'initiative populaire MLP : Il y a des magistrats qui sont politisés, cette situation est inadmissible mais ça vous arrange parce qu'ils sont politisés de votre côté. MLP : Vous êtes à plat ventre, en permanence devant l'Allemagne, devant le syndicat de la magistrature, devant l'UOIF, devant les communautaristes, devant les puissances d'argent, devant les banques, à plat ventre. EM : Je parlais du parti de l'extrême droite, celui que vous dirigez, le parti de l'extrême droite qui dit des mensonges sur les réseaux sociaux, qui pousse à la haine, qui moleste des journalistes, qui prodigue partout un traitement- la grande brutalité. EM : Mais tous vos électeurs je les respecte et je vous le dis, je les respecte parce qu'ils sont en colère, parce qu'ils sont en désarroi. ",
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P1 : Par ordonnance ? EM : Non, il faut une réforme qui a des contraintes constitutionnelles comme vous le savez et je n'exclus pas d'aller devant le peuple s'il y avait un blocage des Assemblées. P2 : Un référendum donc. EM : Donc, je souhaite réduire d'un tiers le nombre de parlementaires. Je souhaite également une dose de proportionnelle pour les élections, y compris les élections parlementaires, ce ne sera pas possible pour celles qui arrivent par définition mais je souhaite que les choses soient claires au moment de cette élection pour la suite. Parce que je pense que ça permet de représenter toutes les forces. P1 : Sur le cumul ? EM : Sur le cumul des mandats je suis évidemment favorable au maintien de la loi qui a été votée durant ce quinquennat qui empêche le cumul de plusieurs mandats concomitants et je veux ajouter à cela un non-cumul des mandats dans le temps limité à trois mandats. P1 : Madame Le Pen ? MLP : Vous allez l'appliquer à ceux que vous allez investir là ? EM : Je vais l'appliquer à tous Madame Le Pen. Donc sur l'application à mes candidats vous allez voir comment ça va se passer parce que, on va même faire quelque chose qui va beaucoup vous embarrasser, c'est que, non seulement j'aurai la moitié de candidats nouveaux mais aucun n'aura un casier judiciaire ni une peine d'inéligibilité. MLP : Ça existe chez nous depuis vingt ans, Monsieur. EM : Non Madame Le Pen, parce que regardez-vous. MLP : Vous croyez que vous avez inventé l'eau chaude ? EM : Non mais le parti des affaires ce n'est pas le mien, c'est le vôtre. Le parti qui ne va pas devant les juges, c'est le vôtre, pas le mien. MLP : Le parti des affaires c'est le mien ? Faites attention à ce que vous dites Monsieur Macron. EM : C'est la réalité Madame Le Pen MLP : J'espère qu'on n'apprendra rien dans les quelques jours ou quelques semaines. EM : Oh, vous savez beaucoup ont bien cherché, y compris vos amis, beaucoup ont dit du mal- MLP : C'est bon, je peux parler ? EM : C'est bon, allez-y, Madame Le Pen. MLP : Personne n'a compris les explications que vous avez données sur votre patrimoine, en l'occurrence. EM : Le fisc et les autorités l'ont compris. Ils n'ont pas compris le vôtre et l'ont envoyé au juge. MLP : Le président de la Haute Autorité, qui est un ami de M. Hollande qui, comme par hasard, a appelé à voter pour lui en 2012. Mais il y a là, encore, une pétition qui circule de professeurs d'universités et d'avocats qui vous demandent des explications sur quinze points. Ils ne comprennent pas comment vous avez réussi à dépenser un smic par jour. EM : C'est faux, c'est une fois encore un mensonge. La différence qu'il y a entre vous et moi, c'est que vous êtes, vous, sous le coup d'une procédure judiciaire. Que la Haute Autorité qui a regardé mon dossier, qui a vu qu'il n'y avait pas de problème. MLP : Présidé par l'ami de M. Hollande ? EM : Mais qui est indépendante, ce sont nos institutions. Quand les juges ne vous arrangent pas vous dites qu'ils ne sont pas honnêtes. L'institution judiciaire, elle est forte dans notre pays. MLP : D'accord, d'accord. EM : Mais oui, Madame Le Pen, ne plaisantez pas avec ça. MLP : J'espère qu'on n'apprendra pas que vous avez un compte offshore aux Bahamas ou je ne sais pas, j'en sais rien moi. EM : Non Madame Le Pen, ça c'est des diffamations. Vous on sait, en tout cas que vous avez un patrimoine qui est sous-évalué et vous on sait en tout cas que vous êtes sous le coup d'une procédure judiciaire. Ça n'est pas mon cas. C'est la grande différence qu'il y a entre vous et moi. Vous, vous avez des affaires, moi je n'en ai pas, Madame Le Pen. P2 : Madame Le Pen, votre réponse sur. MLP : C'est probablement pour ça que ça a été fait. EM : Vous savez y a une chose qui nous différencie. MLP : Vous ne cessez de me couper la parole Monsieur Macron ! EM : Vous savez y a une chose qui nous différencie c'est que demain, Madame Le Pen, l'un ou l'autre d'entre nous devra être le garant de nos institutions. Vous avez menacé les fonctionnaires, vous dites, en permanence du mal des juges, dès qu'ils ne vous arrangent pas, vous êtes, par ces propos, pas digne d'êtres, demain, garante des institutions parce que vous les menacez. C'est cela votre problème et ce problème on l'a depuis le début. MLP : Monsieur Macron, votre problème à vous c'est que vous êtes en conflit d'intérêt permanent et moi, figurez-vous, je serai la meilleure garante des institutions parce que je les connais bien. J'ai été avocat pendant un certain nombre d'années, figurez-vous, et je connais très bien comment fonctionne la justice. Je connais très bien la manière dont, parfois, des fonctionnaires, on leur demande des choses qui ne sont pas admissibles et on leur demande des choses qu'ils sont obligés de faire. C'est malheureux et c'est de ça dont je veux les protéger, c'est de l'influence du pouvoir politique sur leur indépendance et sur la manière dont ils respectent la loi, voyez-vous. EM : Vous êtes indignes à l'égard de nos juges. MLP : Non, je connais très, très bien tout ce qui se passe et comment ça se passe, croyez-moi. Un jour, je vous expliquerai, vous viendrez me voir, je vous dirai exactement comment ça se passe. EM : Mais Madame Le Pen, n'ayez pas d'arrogance MLP : Moi je suis pour le référendum d'initiative populaire EM : N'ayez pas cette arrogance. MLP : Je voudrais juste pouvoir parler et vous m'empêchez de parler depuis dix minutes. EM : Madame Le Pen, je n'irai pas vous voir pour obtenir quelques leçons que ce soit et nos concitoyens ne viendront pas non plus. MLP : Ça fait dix minutes que vous m'empêchez de parler. P1 : Il a deux minutes de retard par rapport à vous, Madame Le Pen. EM : Vous venez encore de montrer à quel point vous êtes indigne en insinuant que nos juges ne sont pas indépendants. Je le regrette, Madame Le Pen, la France mérite mieux que vous. MLP : Nos juges ? Ah, nos juges sont indépendants, globalement les juges sont tout à fait indépendants. Les juges du syndicat de la magistrature, ce qui ont épinglé des responsables politiques et des parents de victimes sur un mur des cons, ceux-là, non Monsieur, ils sont politisés. EM : Je ne parle pas d'un syndicat, je parle d'un magistrat. MLP : Mais moi je vous en parle Monsieur. Il y a des magistrats qui sont politisés, cette situation est inadmissible mais ça vous arrange parce qu'ils sont politisés de votre côté. Et ça c'est absolument malheureux. EM : Mais, Madame Le Pen, n'ajoutez pas à votre indignité personnelle celle de nos institutions de grâce. MLP : Mais oui, c'est ça, soumettez-vous Monsieur. EM : Je ne me soumets à personne. MLP : Vous êtes à plat ventre, en permanence devant l'Allemagne, devant le syndicat de la magistrature, devant l'UOIF, devant les communautaristes, devant les puissances d'argent, devant les banques, à plat ventre. Le candidat à plat ventre. EM : Mais Madame Le Pen, moi je suis debout mais pour être debout je n'ai pas besoin de salir. Vous en permanence vous salissez les étrangers, vous salissez les juges, comme on vient de le voir, vous salissez les uns et les autres. Madame Le Pen, notre pays n'a pas besoin de ça, il a besoin d'apaisement et d'efficacité. Je le regrette. MLP : Les uns et les autres ? Vous voulez dire les ouvrières de Gad que vous avez traité d'illettrées ? Vous voulez dire les chômeurs que vous avez envoyés acheter un costard ? Vous voulez dire les habitants du Nord que vous avez traité d'alcooliques ? EM : J'en viens du Nord. MLP : Vous voulez dire les Rapatriés que vous avez traité de criminels ? EM : Les ouvriers de Gad je suis allé leur parler, je suis allé les voir. Tout ça c'est ce que vous faites circuler sur internet. MLP : Et d'ailleurs les neuf millions d'électeurs, les miens et ceux de Nicolas Dupont-Aignan, que vous avez tenté de salir pendant tout ce second tour. Ça commence à faire du monde, Monsieur Macron, ça en fait des millions de Français. EM : Mais Madame Le Pen, les Françaises et les Français qui ont voté pour vous comme pour M. Dupont-Aignan, je les ai toujours respectés, je n'ai jamais fait de leçons de morale. Mais je les connais aussi, j'en ai dans ma ville, dans ma région- MLP : Vous les avez injuriés. C'est eux dont vous disiez : Regardez, ils sont là, ils sont dans les campagnes, dans les villes, ils sont sur les réseaux sociaux-» Des envahisseurs ! EM : Je parlais du parti de l'extrême droite, celui que vous dirigez, le parti de l'extrême droite qui dit des mensonges sur les réseaux sociaux, qui pousse à la haine, qui moleste des journalistes, qui prodigue partout un traitement- la grande brutalité. MLP : Qui moleste les journalistes ? C'est un mensonge. EM : Mais oui, Madame Le Pen, qui est venu à plusieurs reprises devant mes rassemblements publics menacer et frapper. Je l'ai vécu, Madame Le Pen, c'est la vérité. Donc c'est le parti du Front National, votre parti, qui est un parti d'extrême droite qui ne ressemble pas à notre pays qui ne ressemble pas à notre France. Mais tous vos électeurs je les respecte et je vous le dis, je les respecte parce qu'ils sont en colère, parce qu'ils sont en désarroi. Je les connais, je viens d'une ville qui a aussi voté pour vous. Mais ils ne méritent pas votre colère, vous n'apportez pas de réponse. Leur colère vous l'attisez, vous la manipulez. Mais Madame Le Pen, c'est tout ce que je dis. MLP : On comprend plus rien là. EM : Oui, vous ne voulez pas comprendre. Vous ne voulez pas comprendre parce que vous ne proposez pas, c'est tout ce que je sais. Ils méritent mieux que ça. MLP : Ok, c'est bon là ?",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent des institutions. Emmanuel Macron explique qu'il faut baisser le nombre de parlementaires, et qu'il faut limiter les cumuls de mandats. Emmanuel Macron souhaite baisser d'environ un tiers les effectifs de l'assemblée et du sénat. Emmanuel Macron explique que si les réformes sont bloquées, il fera un référendum. Emmanuel Macron souhaite mettre en place la proportionnelle pour les élections parlementaires, et souhaite limiter les cumuls de mandats. Marine Le Pen explique être pour le référendum d'initiative populaire.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de la réforme institutionnelle. Emmanuel Macron exprime son soutien à la réduction d'environ un tiers du nombre de parlementaires à la fois à l'Assemblée et au Sénat, ainsi qu'à la limitation des cumuls de mandats. Il souhaite également mettre en place un système de représentation proportionnelle pour les élections, mais reconnait que cela ne sera pas possible pour les élections à venir. En cas de blocage des réformes, Emmanuel Macron prévoit de tenir un référendum. Marine Le Pen exprime son soutien à l'initiative populaire de référendum.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’invectivent après une courte discussion sur les institutions. Emmanuel Macron souhaite en effet diminuer d’un tiers le nombre de sénateurs et de députés. Il désire également une dose de proportionnelles aux élections. Il se dit favorable à la loi empêchant le cumul des mandats et veut d’ailleurs l’étendre en interdisant de faire plus de trois mandats. Marine Le Pen et Emmanuel Macron s’attaquent ensuite personnellement. Emmanuel Macron reproche à son adversaire les affaires de son parti ; Marine Le Pen pose la question du patrimoine de Macron, qui serait flou. Elle sous-entend qu’il pourrait avoir un compte offshore au Bahamas, ce que l’intéressé nie. Emmanuel Macron continue en rappelant les menaces permanentes du FN à l’égard des juges et des fonctionnaires. Mais Marine affirme au contraire bien connaître les fonctionnaires ; elle explique cependant que les juges peuvent être orientés idéologiquement, en faveur de Emmanuel Macron et à son détriment. Elle précise également son attachement au référendum d’initiative populaire. Marine Le Pen termine en accusant son adversaire d’être faible face à l’Allemagne, aux syndicats et aux islamistes. Pour Macron, le FN pousse lui à la haine et au mensonge ; il distingue cependant le parti de ses électeurs, qu’il respecte.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Est-ce que vous considérez qu'il faut baisser le nombre de parlementaires, et, que pensez-vous à propos du cumul des mandats, pensez-vous à les limiter et de quelle façon ? EM : Oui, aux deux questions, je suis favorable à une baisse du nombre de parlementaires. EM : Les baisser d'environ un tiers à l'Assemblée comme au Sénat. EM : Non, il faut une réforme qui a des contraintes constitutionnelles comme vous le savez et je n'exclus pas d'aller devant le peuple s'il y avait un blocage des Assemblées. EM : Je souhaite également une dose de proportionnelle pour les élections, y compris les élections parlementaires, ce ne sera pas possible pour celles qui arrivent par définition mais je souhaite que les choses soient claires au moment de cette élection pour la suite. EM : Sur le cumul des mandats je suis évidemment favorable au maintien de la loi qui a été votée durant ce quinquennat qui empêche le cumul de plusieurs mandats concomitants et je veux ajouter à cela un non-cumul des mandats dans le temps limité à trois mandats. MLP : Moi je suis pour le référendum d'initiative populaire ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Est-ce que vous considérez qu'il faut baisser le nombre de parlementaires, et, que pensez-vous à propos du cumul des mandats, pensez-vous à les limiter et de quelle façon ? EM : Oui, aux deux questions, je suis favorable à une baisse du nombre de parlementaires. EM : Les baisser d'environ un tiers à l'Assemblée comme au Sénat. EM : Je souhaite également une dose de proportionnelle pour les élections, y compris les élections parlementaires, ce ne sera pas possible pour celles qui arrivent par définition mais je souhaite que les choses soient claires au moment de cette élection pour la suite. EM : Sur le cumul des mandats je suis évidemment favorable au maintien de la loi qui a été votée durant ce quinquennat qui empêche le cumul de plusieurs mandats concomitants et je veux ajouter à cela un non-cumul des mandats dans le temps limité à trois mandats. EM : Non mais le parti des affaires ce n'est pas le mien, c'est le vôtre. MLP : Personne n'a compris les explications que vous avez données sur votre patrimoine, en l'occurrence. MLP : J'espère qu'on n'apprendra pas que vous avez un compte offshore aux Bahamas ou je ne sais pas, j'en sais rien moi. EM : Vous avez menacé les fonctionnaires, vous dites, en permanence du mal des juges, dès qu'ils ne vous arrangent pas, vous êtes, par ces propos, pas digne d'êtres, demain, garante des institutions parce que vous les menacez. MLP : Je connais très bien la manière dont, parfois, des fonctionnaires, on leur demande des choses qui ne sont pas admissibles et on leur demande des choses qu'ils sont obligés de faire. MLP : Moi je suis pour le référendum d'initiative populaire MLP : Il y a des magistrats qui sont politisés, cette situation est inadmissible mais ça vous arrange parce qu'ils sont politisés de votre côté. MLP : Vous êtes à plat ventre, en permanence devant l'Allemagne, devant le syndicat de la magistrature, devant l'UOIF, devant les communautaristes, devant les puissances d'argent, devant les banques, à plat ventre. EM : Je parlais du parti de l'extrême droite, celui que vous dirigez, le parti de l'extrême droite qui dit des mensonges sur les réseaux sociaux, qui pousse à la haine, qui moleste des journalistes, qui prodigue partout un traitement- la grande brutalité. EM : Mais tous vos électeurs je les respecte et je vous le dis, je les respecte parce qu'ils sont en colère, parce qu'ils sont en désarroi. ",
9
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  "Transcript": "GILLES BOULEAU : Emmanuel Macron, Marine Le Pen, vous avez prononcé tout à l'heure, le mot de référendum, que vous vouliez organiser, ça nous emmène à notre dernier thème, il est très important c'est celui des institutions et de la gouvernance, la France connaît, ce n'est pas nouveau, mais ce phénomène s'est semble-t-il aggravé, une vraie crise de défiance, de confiance à l'égard des élus, de la politique et même des institutions. Vous deux, ces derniers jours, ces 10 jours, avez prononcé des mots comme référendum, septennat, proportionnelle. Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EMMANUEL MACRON : Alors, d'abord, nous venons de vivre un quinquennat un peu particulier, je le dis parce que quasiment la moitié du quinquennat s'est faite sous crise profonde, la pandémie en particulier, et donc j'entends les reproches qui sont fait en disant vous n'avez pas fait de référendum sous ce quinquennat, je noterai que plusieurs de mes prédécesseurs n'ont pas fait de référendum sous leur premier mandat, parfois ils en ont fait dans le second, c'était difficile alors même qu'on se posait la question de maintenir des élections locales, d'aller faire des référendums. Néanmoins, je pense que c'est un élément important qui est dans notre Constitution voulu par le général De Gaulle, donc j'y suis attaché, c'est à la main du président. Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. Sur des réformes importantes, je pense que le référendum doit pouvoir être une option. Par contre, je vais ici le dire très clairement, être élu par le peuple souverain ne donne pas le droit de changer sa Constitution sans respecter celle-ci, parce que la Constitution est le cadre même de notre élection, parce que je pense que ce que vous proposez n'est pas constitutionnel ce qui est à mes yeux un problème. LEA SALAME : Alors. EMMANUEL MACRON : La deuxième chose, c'est qu'il nous faut rénover la vie démocratique, vous avez parfaitement raison, et donc j'ai échoué durant ce quinquennat à faire la révision constitutionnelle que je voulais faire, je n'ai pas eu d'accord. Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. Mais je veux pouvoir avoir une commission transpartisane où toutes les forces politiques puissent proposer quelque chose, avec une présidence, et exprimer justement leur sensibilité sur les voies et moyens d'améliorer les institutions. La 2ème chose, c'est que je pense que nos compatriotes veulent un changement de pratique, c'est ça qui m'a frappé, du grand débat aux conventions citoyennes, j'ai essayé plusieurs choses durant ce quinquennat et on voit bien, on parle d'élections, de référendum et en même temps on parle souvent de faible participation. Nos compatriotes veulent être acteurs des changements qui les touchent, ils ne veulent plus que ça vienne de circulaires de Paris, ils ont plus de bon sens que ces circulaires, à juste titre, c'est comme ça qu'ils le voient. Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. LEA SALAME : Emmanuel Macron, vous avez 4 minutes d'avance, Marine Le Pen, de retard, la même question qui vous est posée pour lutter face à cette crise démocratique, face à cette fatigue démocratique, est ce que vous allez faire la proportionnelle ? le référendum et le septennat ? MARINE LE PEN : En gros, c'est les grands débats. La commission transpartisane. Vous êtes à deux doigts de nous inventer l'Assemblée nationale. EMMANUEL MACRON : Celle que vous voulez fouler des pieds, en changeant la Constitution sans elle. MARINE LE PEN : C'est un espace dans lequel il y a des élus de différents partis politiques qui discutent entre eux et accessoirement qui votent, ça s'appelle l'Assemblée nationale, vous devriez l'utiliser plus souvent, vous voyez parce que. EMMANUEL MACRON : Elle a été consultée à chaque fois, elle a votée même MARINE LE PEN : Non, parce que vous l'avez mis de côté pendant 5 ans. Bon bref. EMMANUEL MACRON : Elle a été consultée à chaque fois MARINE LE PEN : Moi ce que je souhaite c'est une renaissance démocratique. EMMANUEL MACRON : Ce que vous faites, c'est de ne pas la respecter. MARINE LE PEN : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. Je souhaite que 500 000 Français puissent soit soumettre au vote des Français l'abrogation d'une loi, soit puissent soumettre au vote des Français un projet de loi, je crois à ce référendum d'initiative citoyenne. Les gilets jaunes vous l'ont dit, ils aspiraient à de la démocratie, ils n'ont pas été entendu, ni sur la proportionnelle que vous n'avez pas souhaité mettre en œuvre et je n'ai toujours pas compris pourquoi car en réalité, c'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot sur ce sujet de la proportionnelle, vous auriez donc parfaitement pu faire passer cette proportionnelle, vous avez fait le choix de ne pas le faire. Moi je crois que le plus gros problème à l'issue de ce quinquennat c'est la désunion, la division que vous avez créé au sein du peuple français. Le sentiment de mépris qu'ils ont, le sentiment de ne pas être écoutés, de ne pas être entendus, de ne pas être consultés, et accessoirement quand ils disent quelque chose, vous les avez quand même maltraités avec des mots, qui étaient violents à leur égard, il faut le dire, violents. ça a créé, vraiment, une division très forte. Donc il faut recoudre la France, recoudre la démocratie française, et moi je suis pour la renaissance démocratique par ce référendum d'initiative citoyenne et par la proportionnelle. C'est comme ça que l'union nationale va revenir, quand tout le monde aura le sentiment d'être respecté, quand chaque voix comptera et quand, à l'Assemblée nationale, chaque Français qui aura voté, aura un représentant y compris minoritaire. Parce que, il ne s'agit pas encore une fois de décider qui est à l'Assemblée nationale, les courants minoritaires doivent pouvoir être représentés à l'Assemblée nationale. Mais je souhaite également et je le dis, faire une révision constitutionnelle, parce que dans mon référendum d'initiative, dans mon référendum sur l'immigration, il y a une révision constitutionnelle, il y a un certain nombre de choses qui rentrent dans la constitution. Et je passerai par l'article 11, je le dis très clairement, comme le général De Gaulle l'a fait en 62, comme il l'a défendu après 62, la loi suprême du peuple. EMMANUEL MACRON : Laquelle ne prévoit pas de toucher à la Constitution. MARINE LE PEN : Mais écoutez, le souverain c'est le peuple, c'est dans notre Constitution, le seul souverain c'est le peuple. Ce n'est pas le Conseil constitutionnel, ce n'est pas ce qu'il y a marqué, d'accord ? EMMANUEL MACRON : Non, c'est la Constitution, Mme Le Pen MARINE LE PEN : Non, le seul souverain c'est le peuple, comme la Constitution et la loi suprême du peuple, seul le peuple peut la changer, c'est ça la réalité. Et donc comment changer la Constitution ? faire changer la Constitution par le peuple ? si ce n'est pas par référendum ? surtout quand l'Assemblée nationale et le Sénat ne sont pas représentatifs du peuple français. Donc, soyons raisonnable, aimons la démocratie. EMMANUEL MACRON : Donc, vous venez vous-même. MARINE LE PEN : Aimons la volonté, encore une fois directement exprimée. EMMANUEL MACRON : De proposer une formule qui éradique le rôle de l'Assemblée nationale MARINE LE PEN : Mais pas du tout. EMMANUEL MACRON : Je dis ça, parce que, le RIC, c'est permettre une initiative sans limitation de champs de venir court-circuiter les représentants du peuple. Vous proposez de ne pas respecter la Constitution française. MARINE LE PEN : quoi ? EMMANUEL MACRON : c'est exactement ce que vous proposez là, cad de la changer, sans passer par l'Assemblée nationale . je dis parce que l'hommage à l'Assemblée nationale était sans doute un mensonge. GILLES BOULEAU : M. Emmanuel Macron, vous avez près de 2 minutes d'avance sur Marine Le Pen MARINE LE PEN : Mais M. Emmanuel Macron, pardon de vous dire que, encore une fois, le peuple est souverain, c'est à lui directement de pouvoir changer la constitution, c'est à lui directement de le faire. Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum. Donc le général de Gaulle l'a fait. Et d'ailleurs si ce n'était pas égal, nous serions tous les deux en train de discuter de rien puisque l'élection présidentielle serait illégale depuis 1962 donc évidemment c'est légal mais c'est surtout démocratique, et il faut retrouver le sens de la démocratie dans notre pays, il faut d'ailleurs, moi je me. Je me ressource à notre Constitution française, la République laïque, démocratique, indivisible, sociale, le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. C'est ce que je souhaite faire, c'est la renaissance démocratique que je veux offrir aux Français. LEA SALAME : Bien Emmanuel Macron et Marine Le Pen, Marine Le Pen vous avez quelques secondes de retard, on vous donnera la parole. MARINE LE PEN : Je vous en fais cadeau.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent des institutions. Emmanuel Macron débute en expliquant que la moitié de son mandat a été effectué pendant la crise du covid, et qu'il était impossible de faire des référendum. Il explique qu'il n'a pas pu changer la constitution. Emmanuel Macron est pour la proportionelle aux legislatives, il explique aussi souhaiter un changement de la pratique du pouvoir, avec des référendums sur les grands chantiers. Marine Le Pen explique qu'elle souhaite une renaissance démocratique, avec une assemblée nationale qui a plus de pouvoir. Elle souhaite mettre en place de référendum d'initiative citoyenne, pour que cinq cent mille français puissent souomettre un projet de loi. ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent des institutions. Emmanuel Macron explique être attaché au référendum, qu'il organiserait si il fallait changer l'organisation de l'europe. Emmanuel Macron explique qu'il faut rénover la vie démocratique en faisant une révision constitutionnelle en demandant à toutes les forces de l'assemblée de la créer. Emmanuel Macron explique qu'il ne faut pas trop de référendum alors que la participation aux élections est faible, et souhaite mettre en place des orientations politique qui pourront être déclinées par régions. Marine le pen explique vouloir mettre en place le référendum d'initiative citoyenne, qui permettrait aux français de proposer l'abrogation de loi ou la création de nouvelles lois. Marine le pen souhaite aussi avoir une assemblée nationale plus représentative. Emmanuel Macron explique que le RIC court circuite l'assemblée nationale. Marine le pen explique que le RIC est soutenu par la constitution",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, EMMANUEL MACRON et MARINE LE PEN discutent de la question des institutions de la République. Après avoir rappelé qu’un changement d’organisation en Europe donnerait lieu à un référendum, EMMANUEL MACRON explique que l’élection présidentielle ne donne pas le droit de changer la constitution, car il s’agit du cadre même de l’élection. A titre personnel, il se dit néanmoins favorable à l’introduction une part de proportionnelle à l’assemblée nationale. Plus globalement, il souhaite changer sa méthode de gouvernance en collaborant davantage avec les autres partis pour engager les grands chantiers sur l’école et la santé. MARINE LE PEN se moque de cette idée, dans la mesure où elle semble se substituer à l’assemblée. Elle appelle de son côté à un renouveau démocratique en s’appuyant sur le référendum d’initiative citoyenne ; elle estime également qu’EMMANUEL MACRON aurai très bien pu instaurer une dose de proportionnelle pendant son premier quinquennat. Elle défend en outre une révision constitutionnelle dans le cadre de son référendum sur l’immigration. Pour EMMANUEL MACRON, les mesures de son adversaires contreviennent à la constitution. Selon MARINE LE PEN toutefois, le seul souverain étant le peuple, il est possible de réformer la constitution via référendum. Deux visions s’affrontent donc ici : celle d’EMMANUEL MACRON, qui souhaite rester dans le cadre de la constitution et borner l’utilisation des référendums aux traités internationaux, et celle de MARINE LE PEN, qui appelle à davantage de référendums, et désire utiliser cet outil pour changer la constitution.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EM : Néanmoins, je pense que c'est un élément important qui est dans notre Constitution voulu par le général De Gaulle, donc j'y suis attaché, c'est à la main du président. EM : Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. EM : La deuxième chose, c'est qu'il nous faut rénover la vie démocratique, vous avez parfaitement raison, et donc j'ai échoué durant ce quinquennat à faire la révision constitutionnelle que je voulais faire, je n'ai pas eu d'accord. EM : Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. EM : La 2ème chose, c'est que je pense que nos compatriotes veulent un changement de pratique, c'est ça qui m'a frappé, du grand débat aux conventions citoyennes, j'ai essayé plusieurs choses durant ce quinquennat et on voit bien, on parle d'élections, de référendum et en même temps on parle souvent de faible participation. EM : Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. MLP : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. MLP : Je souhaite que 500 000 Français puissent soit soumettre au vote des Français l'abrogation d'une loi, soit puissent soumettre au vote des Français un projet de loi, je crois à ce référendum d'initiative citoyenne. MLP : C'est comme ça que l'union nationale va revenir, quand tout le monde aura le sentiment d'être respecté, quand chaque voix comptera et quand, à l'Assemblée nationale, chaque Français qui aura voté, aura un représentant y compris minoritaire. MLP : Parce que, il ne s'agit pas encore une fois de décider qui est à l'Assemblée nationale, les courants minoritaires doivent pouvoir être représentés à l'Assemblée nationale. EM : Je dis ça, parce que, le RIC, c'est permettre une initiative sans limitation de champs de venir court-circuiter les représentants du peuple. MLP : Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum.",
8
  "Extractive_2": "GILLES BOULEAU : Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EMMANUEL MACRON : Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. EMMANUEL MACRON : Par contre, je vais ici le dire très clairement, être élu par le peuple souverain ne donne pas le droit de changer sa Constitution sans respecter celle-ci, parce que la Constitution est le cadre même de notre élection, parce que je pense que ce que vous proposez n'est pas constitutionnel ce qui est à mes yeux un problème. EMMANUEL MACRON : Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. EMMANUEL MACRON : Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. MARINE LE PEN : Vous êtes à deux doigts de nous inventer l'Assemblée nationale. MARINE LE PEN : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. MARINE LE PEN : Les gilets jaunes vous l'ont dit, ils aspiraient à de la démocratie, ils n'ont pas été entendu, ni sur la proportionnelle que vous n'avez pas souhaité mettre en œuvre et je n'ai toujours pas compris pourquoi car en réalité, c'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot sur ce sujet de la proportionnelle, vous auriez donc parfaitement pu faire passer cette proportionnelle, vous avez fait le choix de ne pas le faire. MARINE LE PEN : Mais je souhaite également et je le dis, faire une révision constitutionnelle, parce que dans mon référendum d'initiative, dans mon référendum sur l'immigration, il y a une révision constitutionnelle, il y a un certain nombre de choses qui rentrent dans la constitution. EMMANUEL MACRON : Vous proposez de ne pas respecter la Constitution française. MARINE LE PEN : Non, le seul souverain c'est le peuple, comme la Constitution et la loi suprême du peuple, seul le peuple peut la changer, c'est ça la réalité. MARINE LE PEN : Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum. ",
9
  "Community_1": [
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- {
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  },
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- {
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- "speaker": "EM",
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- "text": "Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets."
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- ]
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- },
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- "abstractive": {
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- "text": "Après avoir rappelé qu’un changement d’organisation en Europe donnerait lieu à un référendum, EMMANUEL MACRON explique que l’élection présidentielle ne donne pas le droit de changer la constitution, car il s’agit du cadre même de l’élection."
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- },
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- "text": "Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne."
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181
- {
182
- "speaker": "MARINE LE PEN",
183
- "text": "Les gilets jaunes vous l'ont dit, ils aspiraient à de la démocratie, ils n'ont pas été entendu, ni sur la proportionnelle que vous n'avez pas souhaité mettre en œuvre et je n'ai toujours pas compris pourquoi car en réalité, c'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot sur ce sujet de la proportionnelle, vous auriez donc parfaitement pu faire passer cette proportionnelle, vous avez fait le choix de ne pas le faire."
184
  },
185
- {
186
- "speaker": "MARINE LE PEN",
187
- "text": "Mais je souhaite également et je le dis, faire une révision constitutionnelle, parce que dans mon référendum d'initiative, dans mon référendum sur l'immigration, il y a une révision constitutionnelle, il y a un certain nombre de choses qui rentrent dans la constitution."
188
- }
189
- ]
190
- },
191
- {
192
- "abstractive": {
193
- "text": "Pour EMMANUEL MACRON, les mesures de son adversaires contreviennent à la constitution."
 
194
  },
195
- "extractive": [
196
- {
197
- "speaker": "EMMANUEL MACRON",
198
- "text": "Vous proposez de ne pas respecter la Constitution française."
199
- }
200
- ]
201
- },
202
- {
203
- "abstractive": {
204
- "text": "Selon MARINE LE PEN toutefois, le seul souverain étant le peuple, il est possible de réformer la constitution via référendum."
205
  },
206
- "extractive": [
207
- {
208
- "speaker": "MARINE LE PEN",
209
- "text": "Non, le seul souverain c'est le peuple, comme la Constitution et la loi suprême du peuple, seul le peuple peut la changer, c'est ça la réalité."
210
  },
211
- {
212
- "speaker": "MARINE LE PEN",
213
- "text": "Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum."
214
- }
215
- ]
216
- }
217
- ]
218
- }
 
 
 
 
 
 
1
  {
2
  "id": 1,
3
  "Transcript": "GILLES BOULEAU : Emmanuel Macron, Marine Le Pen, vous avez prononcé tout à l'heure, le mot de référendum, que vous vouliez organiser, ça nous emmène à notre dernier thème, il est très important c'est celui des institutions et de la gouvernance, la France connaît, ce n'est pas nouveau, mais ce phénomène s'est semble-t-il aggravé, une vraie crise de défiance, de confiance à l'égard des élus, de la politique et même des institutions. Vous deux, ces derniers jours, ces 10 jours, avez prononcé des mots comme référendum, septennat, proportionnelle. Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EMMANUEL MACRON : Alors, d'abord, nous venons de vivre un quinquennat un peu particulier, je le dis parce que quasiment la moitié du quinquennat s'est faite sous crise profonde, la pandémie en particulier, et donc j'entends les reproches qui sont fait en disant vous n'avez pas fait de référendum sous ce quinquennat, je noterai que plusieurs de mes prédécesseurs n'ont pas fait de référendum sous leur premier mandat, parfois ils en ont fait dans le second, c'était difficile alors même qu'on se posait la question de maintenir des élections locales, d'aller faire des référendums. Néanmoins, je pense que c'est un élément important qui est dans notre Constitution voulu par le général De Gaulle, donc j'y suis attaché, c'est à la main du président. Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. Sur des réformes importantes, je pense que le référendum doit pouvoir être une option. Par contre, je vais ici le dire très clairement, être élu par le peuple souverain ne donne pas le droit de changer sa Constitution sans respecter celle-ci, parce que la Constitution est le cadre même de notre élection, parce que je pense que ce que vous proposez n'est pas constitutionnel ce qui est à mes yeux un problème. LEA SALAME : Alors. EMMANUEL MACRON : La deuxième chose, c'est qu'il nous faut rénover la vie démocratique, vous avez parfaitement raison, et donc j'ai échoué durant ce quinquennat à faire la révision constitutionnelle que je voulais faire, je n'ai pas eu d'accord. Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. Mais je veux pouvoir avoir une commission transpartisane où toutes les forces politiques puissent proposer quelque chose, avec une présidence, et exprimer justement leur sensibilité sur les voies et moyens d'améliorer les institutions. La 2ème chose, c'est que je pense que nos compatriotes veulent un changement de pratique, c'est ça qui m'a frappé, du grand débat aux conventions citoyennes, j'ai essayé plusieurs choses durant ce quinquennat et on voit bien, on parle d'élections, de référendum et en même temps on parle souvent de faible participation. Nos compatriotes veulent être acteurs des changements qui les touchent, ils ne veulent plus que ça vienne de circulaires de Paris, ils ont plus de bon sens que ces circulaires, à juste titre, c'est comme ça qu'ils le voient. Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. LEA SALAME : Emmanuel Macron, vous avez 4 minutes d'avance, Marine Le Pen, de retard, la même question qui vous est posée pour lutter face à cette crise démocratique, face à cette fatigue démocratique, est ce que vous allez faire la proportionnelle ? le référendum et le septennat ? MARINE LE PEN : En gros, c'est les grands débats. La commission transpartisane. Vous êtes à deux doigts de nous inventer l'Assemblée nationale. EMMANUEL MACRON : Celle que vous voulez fouler des pieds, en changeant la Constitution sans elle. MARINE LE PEN : C'est un espace dans lequel il y a des élus de différents partis politiques qui discutent entre eux et accessoirement qui votent, ça s'appelle l'Assemblée nationale, vous devriez l'utiliser plus souvent, vous voyez parce que. EMMANUEL MACRON : Elle a été consultée à chaque fois, elle a votée même MARINE LE PEN : Non, parce que vous l'avez mis de côté pendant 5 ans. Bon bref. EMMANUEL MACRON : Elle a été consultée à chaque fois MARINE LE PEN : Moi ce que je souhaite c'est une renaissance démocratique. EMMANUEL MACRON : Ce que vous faites, c'est de ne pas la respecter. MARINE LE PEN : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. Je souhaite que 500 000 Français puissent soit soumettre au vote des Français l'abrogation d'une loi, soit puissent soumettre au vote des Français un projet de loi, je crois à ce référendum d'initiative citoyenne. Les gilets jaunes vous l'ont dit, ils aspiraient à de la démocratie, ils n'ont pas été entendu, ni sur la proportionnelle que vous n'avez pas souhaité mettre en œuvre et je n'ai toujours pas compris pourquoi car en réalité, c'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot sur ce sujet de la proportionnelle, vous auriez donc parfaitement pu faire passer cette proportionnelle, vous avez fait le choix de ne pas le faire. Moi je crois que le plus gros problème à l'issue de ce quinquennat c'est la désunion, la division que vous avez créé au sein du peuple français. Le sentiment de mépris qu'ils ont, le sentiment de ne pas être écoutés, de ne pas être entendus, de ne pas être consultés, et accessoirement quand ils disent quelque chose, vous les avez quand même maltraités avec des mots, qui étaient violents à leur égard, il faut le dire, violents. ça a créé, vraiment, une division très forte. Donc il faut recoudre la France, recoudre la démocratie française, et moi je suis pour la renaissance démocratique par ce référendum d'initiative citoyenne et par la proportionnelle. C'est comme ça que l'union nationale va revenir, quand tout le monde aura le sentiment d'être respecté, quand chaque voix comptera et quand, à l'Assemblée nationale, chaque Français qui aura voté, aura un représentant y compris minoritaire. Parce que, il ne s'agit pas encore une fois de décider qui est à l'Assemblée nationale, les courants minoritaires doivent pouvoir être représentés à l'Assemblée nationale. Mais je souhaite également et je le dis, faire une révision constitutionnelle, parce que dans mon référendum d'initiative, dans mon référendum sur l'immigration, il y a une révision constitutionnelle, il y a un certain nombre de choses qui rentrent dans la constitution. Et je passerai par l'article 11, je le dis très clairement, comme le général De Gaulle l'a fait en 62, comme il l'a défendu après 62, la loi suprême du peuple. EMMANUEL MACRON : Laquelle ne prévoit pas de toucher à la Constitution. MARINE LE PEN : Mais écoutez, le souverain c'est le peuple, c'est dans notre Constitution, le seul souverain c'est le peuple. Ce n'est pas le Conseil constitutionnel, ce n'est pas ce qu'il y a marqué, d'accord ? EMMANUEL MACRON : Non, c'est la Constitution, Mme Le Pen MARINE LE PEN : Non, le seul souverain c'est le peuple, comme la Constitution et la loi suprême du peuple, seul le peuple peut la changer, c'est ça la réalité. Et donc comment changer la Constitution ? faire changer la Constitution par le peuple ? si ce n'est pas par référendum ? surtout quand l'Assemblée nationale et le Sénat ne sont pas représentatifs du peuple français. Donc, soyons raisonnable, aimons la démocratie. EMMANUEL MACRON : Donc, vous venez vous-même. MARINE LE PEN : Aimons la volonté, encore une fois directement exprimée. EMMANUEL MACRON : De proposer une formule qui éradique le rôle de l'Assemblée nationale MARINE LE PEN : Mais pas du tout. EMMANUEL MACRON : Je dis ça, parce que, le RIC, c'est permettre une initiative sans limitation de champs de venir court-circuiter les représentants du peuple. Vous proposez de ne pas respecter la Constitution française. MARINE LE PEN : quoi ? EMMANUEL MACRON : c'est exactement ce que vous proposez là, cad de la changer, sans passer par l'Assemblée nationale . je dis parce que l'hommage à l'Assemblée nationale était sans doute un mensonge. GILLES BOULEAU : M. Emmanuel Macron, vous avez près de 2 minutes d'avance sur Marine Le Pen MARINE LE PEN : Mais M. Emmanuel Macron, pardon de vous dire que, encore une fois, le peuple est souverain, c'est à lui directement de pouvoir changer la constitution, c'est à lui directement de le faire. Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum. Donc le général de Gaulle l'a fait. Et d'ailleurs si ce n'était pas égal, nous serions tous les deux en train de discuter de rien puisque l'élection présidentielle serait illégale depuis 1962 donc évidemment c'est légal mais c'est surtout démocratique, et il faut retrouver le sens de la démocratie dans notre pays, il faut d'ailleurs, moi je me. Je me ressource à notre Constitution française, la République laïque, démocratique, indivisible, sociale, le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. C'est ce que je souhaite faire, c'est la renaissance démocratique que je veux offrir aux Français. LEA SALAME : Bien Emmanuel Macron et Marine Le Pen, Marine Le Pen vous avez quelques secondes de retard, on vous donnera la parole. MARINE LE PEN : Je vous en fais cadeau.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent des institutions. Emmanuel Macron débute en expliquant que la moitié de son mandat a été effectué pendant la crise du covid, et qu'il était impossible de faire des référendums. Il explique qu'il n'a pas pu changer la constitution. Emmanuel Macron est pour la proportionnelle aux législatives, il explique aussi souhaiter un changement de la pratique du pouvoir, avec des référendums sur les grands chantiers. Marine Le Pen explique qu'elle souhaite une renaissance démocratique, avec une assemblée nationale qui a plus de pouvoir. Elle souhaite mettre en place de référendum d'initiative citoyenne, pour que cinq cent mille Français puissent soumettre un projet de loi.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent des institutions. Emmanuel Macron explique être attaché au référendum, qu'il organiserait s'il fallait changer l'organisation de l'Europe. Emmanuel Macron explique qu'il faut rénover la vie démocratique en faisant une révision constitutionnelle en demandant à toutes les forces de l'assemblée de la créer. Emmanuel Macron explique qu'il ne faut pas trop de référendums alors que la participation aux élections est faible, et souhaite mettre en place des orientations politiques qui pourront être déclinées par régions. Marine Le Pen explique vouloir mettre en place le référendum d'initiative citoyenne, qui permettrait aux Français de proposer l'abrogation de loi ou la création de nouvelles lois. Marine Le Pen souhaite aussi avoir une assemblée nationale plus représentative. Emmanuel Macron explique que le RIC court-circuite l'Assemblée nationale. Marine Le Pen explique que le RIC est soutenu par la constitution.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de la question des institutions de la République. Après avoir rappelé qu’un changement d’organisation en Europe donnerait lieu à un référendum, Emmanuel Macron explique que l’élection présidentielle ne donne pas le droit de changer la constitution, car il s’agit du cadre même de l’élection. À titre personnel, il se dit néanmoins favorable à l’introduction une part de proportionnelle à l'Assemblée nationale. Plus globalement, il souhaite changer sa méthode de gouvernance en collaborant davantage avec les autres partis pour engager les grands chantiers sur l’école et la santé. Marine Le Pen se moque de cette idée, dans la mesure où elle semble se substituer à l’assemblée. Elle appelle de son côté à un renouveau démocratique en s’appuyant sur le référendum d’initiative citoyenne ; elle estime également qu’Emmanuel Macron aurait très bien pu instaurer une dose de proportionnelle pendant son premier quinquennat. Elle défend en outre une révision constitutionnelle dans le cadre de son référendum sur l’immigration. Pour EMMANUEL MACRON, les mesures de son adversaire contreviennent à la constitution. Selon Marine Le Pen toutefois, le seul souverain étant le peuple, il est possible de réformer la constitution via référendum. Deux visions s’affrontent donc ici : celle d’EMMANUEL MACRON, qui souhaite rester dans le cadre de la constitution et borner l’utilisation des référendums aux traités internationaux, et celle de MARINE LE PEN, qui appelle à davantage de référendums, et désire utiliser cet outil pour changer la constitution.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EM : Néanmoins, je pense que c'est un élément important qui est dans notre Constitution voulu par le général De Gaulle, donc j'y suis attaché, c'est à la main du président. EM : Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. EM : La deuxième chose, c'est qu'il nous faut rénover la vie démocratique, vous avez parfaitement raison, et donc j'ai échoué durant ce quinquennat à faire la révision constitutionnelle que je voulais faire, je n'ai pas eu d'accord. EM : Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. EM : La 2ème chose, c'est que je pense que nos compatriotes veulent un changement de pratique, c'est ça qui m'a frappé, du grand débat aux conventions citoyennes, j'ai essayé plusieurs choses durant ce quinquennat et on voit bien, on parle d'élections, de référendum et en même temps on parle souvent de faible participation. EM : Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. MLP : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. MLP : Je souhaite que 500 000 Français puissent soit soumettre au vote des Français l'abrogation d'une loi, soit puissent soumettre au vote des Français un projet de loi, je crois à ce référendum d'initiative citoyenne. MLP : C'est comme ça que l'union nationale va revenir, quand tout le monde aura le sentiment d'être respecté, quand chaque voix comptera et quand, à l'Assemblée nationale, chaque Français qui aura voté, aura un représentant y compris minoritaire. MLP : Parce que, il ne s'agit pas encore une fois de décider qui est à l'Assemblée nationale, les courants minoritaires doivent pouvoir être représentés à l'Assemblée nationale. EM : Je dis ça, parce que, le RIC, c'est permettre une initiative sans limitation de champs de venir court-circuiter les représentants du peuple. MLP : Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum.",
8
  "Extractive_2": "GILLES BOULEAU : Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ? EMMANUEL MACRON : Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue. EMMANUEL MACRON : Par contre, je vais ici le dire très clairement, être élu par le peuple souverain ne donne pas le droit de changer sa Constitution sans respecter celle-ci, parce que la Constitution est le cadre même de notre élection, parce que je pense que ce que vous proposez n'est pas constitutionnel ce qui est à mes yeux un problème. EMMANUEL MACRON : Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions. EMMANUEL MACRON : Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets. MARINE LE PEN : Vous êtes à deux doigts de nous inventer l'Assemblée nationale. MARINE LE PEN : Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne. MARINE LE PEN : Les gilets jaunes vous l'ont dit, ils aspiraient à de la démocratie, ils n'ont pas été entendu, ni sur la proportionnelle que vous n'avez pas souhaité mettre en œuvre et je n'ai toujours pas compris pourquoi car en réalité, c'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot sur ce sujet de la proportionnelle, vous auriez donc parfaitement pu faire passer cette proportionnelle, vous avez fait le choix de ne pas le faire. MARINE LE PEN : Mais je souhaite également et je le dis, faire une révision constitutionnelle, parce que dans mon référendum d'initiative, dans mon référendum sur l'immigration, il y a une révision constitutionnelle, il y a un certain nombre de choses qui rentrent dans la constitution. EMMANUEL MACRON : Vous proposez de ne pas respecter la Constitution française. MARINE LE PEN : Non, le seul souverain c'est le peuple, comme la Constitution et la loi suprême du peuple, seul le peuple peut la changer, c'est ça la réalité. MARINE LE PEN : Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent des institutions."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "P1",
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+ "text": "Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ?"
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+ ]
 
 
 
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Emmanuel Macron débute en expliquant que la moitié de son mandat a été effectué pendant la crise du covid, et qu'il était impossible de faire des référendums."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Emmanuel Macron",
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+ },
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+ }
34
+ ]
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+ {
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+ "text": "Il explique qu'il n'a pas pu changer la constitution."
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+ },
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+ }
45
+ ]
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47
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Emmanuel Macron est pour la proportionnelle aux législatives, il explique aussi souhaiter un changement de la pratique du pouvoir, avec des référendums sur les grands chantiers."
 
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55
+ },
56
+ {
57
+ "speaker": "Emmanuel Macron",
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+ "text": "La 2ème chose, c'est que je pense que nos compatriotes veulent un changement de pratique, c'est ça qui m'a frappé, du grand débat aux conventions citoyennes, j'ai essayé plusieurs choses durant ce quinquennat et on voit bien, on parle d'élections, de référendum et en même temps on parle souvent de faible participation."
59
+ },
60
+ {
61
+ "speaker": "Emmanuel Macron",
62
+ "text": "Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets."
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+ }
64
+ ]
65
+ },
66
+ {
67
+ "abstractive": {
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+ "text": "Marine Le Pen explique qu'elle souhaite une renaissance démocratique, avec une assemblée nationale qui a plus de pouvoir."
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+ "text": "Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne."
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+ ]
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+ },
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+ {
78
+ "abstractive": {
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+ "text": "Elle souhaite mettre en place de référendum d'initiative citoyenne, pour que cinq cent mille Français puissent soumettre un projet de loi."
80
  },
81
+ "extractive": [
82
+ {
83
+ "speaker": "Marine Le Pen",
84
+ "text": "Je souhaite que 500 000 Français puissent soit soumettre au vote des Français l'abrogation d'une loi, soit puissent soumettre au vote des Français un projet de loi, je crois à ce référendum d'initiative citoyenne."
85
+ },
86
+ {
87
+ "speaker": "Marine Le Pen",
88
+ "text": "C'est comme ça que l'union nationale va revenir, quand tout le monde aura le sentiment d'être respecté, quand chaque voix comptera et quand, à l'Assemblée nationale, chaque Français qui aura voté, aura un représentant y compris minoritaire."
89
+ },
90
+ {
91
+ "speaker": "Marine Le Pen",
92
+ "text": "Parce que, il ne s'agit pas encore une fois de décider qui est à l'Assemblée nationale, les courants minoritaires doivent pouvoir être représentés à l'Assemblée nationale."
93
+ },
94
+ {
95
+ "speaker": "Emmanuel Macron",
96
+ "text": "Je dis ça, parce que, le RIC, c'est permettre une initiative sans limitation de champs de venir court-circuiter les représentants du peuple."
97
+ },
98
+ {
99
+ "speaker": "Marine Le Pen",
100
+ "text": "Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum"
101
+ }
102
+ ]
103
+ }
104
+ ],
105
+ "Community_2": [
106
+ {
107
+ "abstractive": {
108
+ "text": "Dans ce débat, Emmanuel Macron et Marine Le Pen discutent de la question des institutions de la République."
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+ "extractive": [
111
+ {
112
+ "speaker": "Gilles Bouleau",
113
+ "text": "Emmanuel Macron, si vous êtes réélu, allez-vous avoir recours fréquemment ou plus fréquemment au référendum, allez-vous instaurer la proportionnelle et amener le septennat ?"
114
+ }
115
+ ]
 
 
 
 
 
116
  },
117
+ {
118
+ "abstractive": {
119
+ "text": "Après avoir rappelé qu’un changement d’organisation en Europe donnerait lieu à un référendum, Emmanuel Macron explique que l’élection présidentielle ne donne pas le droit de changer la constitution, car il s’agit du cadre même de l’élection."
120
+ },
121
+ "extractive": [
122
+ {
123
+ "speaker": "Emmanuel Macron",
124
+ "text": "Et si nous étions amenés à changer notre organisation, en Europe, parce qu'elle sera à refonder après la guerre, c'est évident, le référendum pour moi sera l'option retenue."
125
+ }
126
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
127
  },
128
+ {
129
+ "abstractive": {
130
+ "text": "À titre personnel, il se dit néanmoins favorable à l’introduction une part de proportionnelle à l'Assemblée nationale."
 
131
  },
132
+ "extractive": [
133
+ {
134
+ "speaker": "Emmanuel Macron",
135
+ "text": "Par contre, je vais ici le dire très clairement, être élu par le peuple souverain ne donne pas le droit de changer sa Constitution sans respecter celle-ci, parce que la Constitution est le cadre même de notre élection, parce que je pense que ce que vous proposez n'est pas constitutionnel ce qui est à mes yeux un problème."
136
+ },
137
+ {
138
+ "speaker": "Emmanuel Macron",
139
+ "text": "Ce que je veux faire c'est dès le début, là, mettre toutes les forces politiques y compris celles qui ne sont pas assez représentées à l'Assemblée, parce que l'Assemblée qui sera élue dans quelques semaines ne sera pas élue à la proportionnelle, puisque je n'ai pas réussi à faire ce changement, je veux, j'y suis favorable pour ma part à titre personnel, on pourra peut-être y revenir, et nous avons discuté et je pense que là-dessus nous avons les mêmes opinions."
140
+ }
141
+ ]
142
  },
143
+ {
144
+ "abstractive": {
145
+ "text": "Plus globalement, il souhaite changer sa méthode de gouvernance en collaborant davantage avec les autres partis pour engager les grands chantiers sur l’école et la santé."
146
+ },
147
+ "extractive": [
148
+ {
149
+ "speaker": "Emmanuel Macron",
150
+ "text": "Et donc ce que je veux pouvoir faire c'est une autre méthode de la pratique du pouvoir, c'est avec vous et qui en particulier sur le chantier de l'école ou de la santé va conduire à fixer au niveau de la nation, des grandes orientations, mais à assumer d'avoir des conférences de partis pour agir et qui vont prendre des décisions qui sont ainsi mises en œuvre sous la houlette de nos préfets."
151
+ }
152
+ ]
153
  },
154
+ {
155
+ "abstractive": {
156
+ "text": "Marine Le Pen se moque de cette idée, dans la mesure où elle semble se substituer à l’assemblée."
157
+ },
158
+ "extractive": [
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+ {
160
+ "speaker": "Marine Le Pen",
161
+ "text": "Vous êtes à deux doigts de nous inventer l'Assemblée nationale."
162
+ }
163
+ ]
164
  },
165
+ {
166
+ "abstractive": {
167
+ "text": "Elle appelle de son côté à un renouveau démocratique en s’appuyant sur le référendum d’initiative citoyenne ; elle estime également qu’Emmanuel Macron aurait très bien pu instaurer une dose de proportionnelle pendant son premier quinquennat."
168
+ },
169
+ "extractive": [
170
+ {
171
+ "speaker": "Marine Le Pen",
172
+ "text": "Une renaissance démocratique avec une Assemblée nationale qui ai plus de pouvoir mais surtout avec la mise en œuvre effectivement du référendum d'initiative citoyenne."
173
+ }
174
+ ]
175
  },
176
+ {
177
+ "abstractive": {
178
+ "text": "Elle défend en outre une révision constitutionnelle dans le cadre de son référendum sur l’immigration."
 
179
  },
180
+ "extractive": [
181
+ {
182
+ "speaker": "Marine Le Pen",
183
+ "text": "Les gilets jaunes vous l'ont dit, ils aspiraient à de la démocratie, ils n'ont pas été entendu, ni sur la proportionnelle que vous n'avez pas souhaité mettre en œuvre et je n'ai toujours pas compris pourquoi car en réalité, c'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot sur ce sujet de la proportionnelle, vous auriez donc parfaitement pu faire passer cette proportionnelle, vous avez fait le choix de ne pas le faire."
184
+ },
185
+ {
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
187
+ "text": "Mais je souhaite également et je le dis, faire une révision constitutionnelle, parce que dans mon référendum d'initiative, dans mon référendum sur l'immigration, il y a une révision constitutionnelle, il y a un certain nombre de choses qui rentrent dans la constitution."
188
+ }
189
+ ]
190
  },
191
+ {
192
+ "abstractive": {
193
+ "text": "Pour EMMANUEL MACRON, les mesures de son adversaire contreviennent à la constitution."
194
+ },
195
+ "extractive": [
196
+ {
197
+ "speaker": "Emmanuel Macron",
198
+ "text": "Vous proposez de ne pas respecter la Constitution française."
199
+ }
200
+ ]
201
  },
202
+ {
203
+ "abstractive": {
204
+ "text": "Selon Marine Le Pen toutefois, le seul souverain étant le peuple, il est possible de réformer la constitution via référendum."
 
205
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206
+ "extractive": [
207
+ {
208
+ "speaker": "Marine Le Pen",
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+ "text": "Non, le seul souverain c'est le peuple, comme la Constitution et la loi suprême du peuple, seul le peuple peut la changer, c'est ça la réalité."
210
+ },
211
+ {
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+ "speaker": "Marine Le Pen",
213
+ "text": "Et je vous rappelle quand même que dans notre constitution, il est indiqué que la souveraineté appartient au peuple, qui l'exerce par la voix de ses représentants, et par le référendum."
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+ }
215
+ ]
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+ }
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+ ]
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+ }
test/Melenchon_Guaino--Partie_4_Sixieme_Republique.json CHANGED
@@ -1,237 +1,237 @@
1
  {
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  "id": 113,
3
  "Transcript": "P1 : On va parler de la 6e République, celle que vous appelez de vos vœux. La sixième république c’est une vieille rengaine en fait. HG : Si vous me permettez juste une seconde. Ce mot de république il faudrait juste qu’on fasse un autre débat, il est essentiel car il exprime une volonté d'émancipation et il est le grand sujet. Alors Jean-Luc Mélenchon apportera un contenu qui sera pas toujours le même que celui que j’apporterais, mais quand même il y a il y a un socle commun, y a le programme du Conseil National de la Résistance, y a l'école de la République, il y a pas d’indifférence d'ailleurs aux problèmes religieux. Moi, je me souviens d'un discours de Jules Ferry, je m'en souviens parce que j'ai fait un jour un discours sur le transfert des archives protestante. Ce qui est important, c'est que, je reviens à Jules Ferry, Jules Ferry disait quand il a inauguré la Faculté de Théologie protestante de Paris l'État et l’église étaient pas encore séparés. Il disait, on peut pas faire plus laïque, il disait que l’état républicains ne pouvait pas se désintéresser de la formation des religieux, des pasteurs, ça concerne la République. D'ailleurs dans la République, un ministre, le ministre de l’intérieur est aussi un ministre des Cultes. Il y a un dialogue de la République nécessaire avec les religions, nécessaire avec les églises, et on a le vrai on a vrai sujet aujourd'hui, que que nous ne savons pas résoudre pour l'instant, il va bien falloir que nous le fassions. En particulier sur la création d'un d'un d'un véritable islam de France, sur la formation des imams. Tout ça et ce sont des questions que l'on ne peut pas éluder si on veut que la république. JLM : Je peux pas vous laisser dire ça, on va pas faire des écoles du curés quand même. C’est pas à nous de gérer les séminaires. La République a un fondement objectif avant tout. Il n’y a qu’un seul écosystème compatible avec la vie humaine, par conséquent tous les êtres humains sont semblables et il y a un intérêt général humain. C'est la raison pour laquelle il faut en débattre. Non pas en pensant à soi, mais à ce qui est bon pour tous. Voilà la République. La République est à cet endroit-là, elle ne se mêle pas de religion et d’anti religion. Elle dit qu'est-ce qui est bon pour tous, et ce qui est bon pour tous c'est que l'Église soit séparée de l’état. P1 : On va aller voir des gens qui réfléchissent à ce qui est bon pour tous. Nous sommes allés dans un village de la drôme où les habitants ont pris le pouvoir pour éviter d'avoir la construction d'une grande surface, et puis on peut dire qu'ils se sont pris au jeu. A Saillant, les habitants ont mis en place une démocratie participative, où tous les projets de la ville sont soumis à un vote d’un conseil formés de beaucoup d’habitants. Alors, est-ce une belle expérience, ou le signe de la défaite des politiques à nous représenter ? HG : La démocratie représentative, elle a ses limites mais la démocratie participative aussi. évidemment quand les gens s'intéressent à la chose publique, quand ils veulent y participer, c'est très bien, mais toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon. On a essayé la République des Soviets, on c’est rendu compte que le pouvoir venir encore plus du haut que dans le régime précédent. Voilà oui c'est intéressant. Oui, c'est intéressant. Je trouve que c'est réconfortant de voir des gens s’engager dans une action citoyenne, de devenir des citoyens à part entière. Mais l'idée que la politique va disparaître au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire que l'on donne des des mandats et qui sont chargés de prendre des décisions, qui sont souvent extrêmement difficiles à prendre. La politique, elle est en partie liée avec le tragique, c'est-à-dire avec avec cette zone grise entre entre le bien et le mal, où où il faut quand même décider, où il faut trancher, où la réponse est écrite nulle part à l'avance, c'est ça la politique, et vous ne pouvez pas vous en passer. Une société ne peut pas se passer de la politique, une civilisation ne peut pas se passer de la politique, il y en a toujours. Pour le meilleur ou pour le pire. P1 : Vous ça vous séduit cette prise en main comme ça des citoyens Jean luc mélenchon ? JLM : Mais ça c’est de la politique. Quand ils disent on veut payer ça pas ça. P1 : C’est un peu l’idée de votre constituante ? JLM : Si quelqu’un décide on veut pas mettre une piscine on veut faire les petits projets, on devrait avoir le droit. C’est un modèle, une source d’inspiration. Qu'est-ce qu'on doit retenir ? On pourrait prendre quelques aspects qui sont frappants. Le premier c'est les citoyens décident. La représentation c’est présenter re, mais on présente les gens, donc le moyen pour un représentant de faire honnêtement son travail, c’est de rendre compte de de consulter avant, il représente, il n'a pas été élu roi des habitants de ce pays comme le croit François Hollande. Il y a pas de Monarque présidentiel, ça existe pas. Deuxième élément que vous voyez. Regardez comme c'est frappant dans cette affaire. Les gens disent, ah bah on est moins rapide, mais ce qu’ils ne savent pas les gens, c'est qu'on est très rapide pour prendre des décisions, mais qu'ensuite pour les citoyens alors là, faut faire vite. Mais quand il s'agit du marché, alors là les consultations, les commission d'appel d'offres, 5 ans pour construire un lycée. Quand il s'agit de l'argent et ceux qui vont le ramasser, là, on a tout le temps qu'il faut. Par contre quand il s'agit de prendre une décision, il n'y a pas de temps. Donc il faut ralentir la vie. Il faut que les gens se rendent maîtres du temps. Le temps est un objet, une matière première politique. Et maintenant vous posiez une question, je veux vous dire, oui, il faut que la vieille politique disparaisse, et sans doute moi avec. Parce que c'est fini tout ça, nous sommes à une autre époque. Les gens sont en état de contrôler, de voir, nous avons les réseaux sociaux, nous avons mille manières d'accéder au contenus des dossiers.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jean luc mélenchon et Henri Guaino discutent des institutions de la République. Henri Guaino débute en expliquant que la république doit être laïque et dois aussi s'intéresser à la formation des religieux. Jean Luc Mélenchon explique que ce n'est pas la place de l'état que de gérer les séminaires. Jean Luc Mélenchon explique que la république doit servir l'intérêt général humain. Le présentateur demande ensuite l'avis des participants sur la démocratie participative. Henri Guaino pense que la politique représentative est irremplaceable, car elle tranche sur des sujets moralement difficile. Jean Luc Mélenchon explique que la démocratie participative est le futur, et qu'elle doit remplacer éventuellement le système en place.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jean luc mélenchon et Henri Guaino discutent des institutions de la République. Pour Henri Guaino, le concept de la république est large, et n'a pas le même contenu pour lui que pour Jean Luc Mélenchon. Pour lui, la république a un socle commun, le conseil national de la résistance, l'école de la république, et l'indifférence aux problèmes religieux, des concepts rappelés par Jules Ferry. Il doit cependant toujours y avoir un dialogue de la république avec les religion. Pour Jean Luc Mélenchon, il n'est pas à la république de gérer les séminaires. Il explique qu'il n'y a qu'un seul écosystème compatible avec la vie humaine, et que la séparation de l'église et de l'état est bon pour tous. Sur la démocratie participative, Henri Guaino soulève ses limites. Pour lui, toutes les décisions ne peuvent pas être prise de cette façon, et que la politique traditionnelle ne va pas disparaître, car il y a des décisionos qui sont très difficiles à prendre, où il faut savoir trancher. Jean luc mélenchon explique que les citoyens sont ceux qui doivent décider, afin d'avoir une démocratie vraiment représentative. Pour lui, il est maintenant possible aux gens de contrôler et de s'informer pour pouvoir décider.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Guaino et Mélenchon discutent de la question de la République. Guaino estime que lui et Mélenchon sont d’accord sur le socle de l’école républicaine et du programme du Conseil National de la Résistance. Selon lui, la République doit maintenir un dialogue avec les Religions ; il appelle à la création d’un Islam de France. Mélenchon est en désaccord car la République ne doit pas se mêler de religion. La laïcité exige une neutralité parfaite. Le présentateur mentionne ensuite un village où s’exerce la démocratie participative dans les prises de décision. Guaino se réjouit que les citoyens s’engagent dans l’action publique mais il estime que toutes les décisions ne peuvent être prises ainsi ; en effet, la politique ne peut se passer de mandataires sur lesquels s’exerce la pression de choix difficiles. Pour Mélenchon, l’engagement citoyen dans la prise de décision correspond pleinement au sens de la politique. Selon lui, les représentants doivent rendre des comptes et consulter leur administrés. Ils pensent également qu’il faut laisser du temps aux citoyens pour trancher, maintenant que ceux-ci sont en états de s’informer grâce aux réseaux sociaux.",
7
  "Extractive_1": "P1 : On va parler de la 6e République, celle que vous appelez de vos vœux. HG : Ce mot de république il faudrait juste qu’on fasse un autre débat, il est essentiel car il exprime une volonté d'émancipation et il est le grand sujet. HG : Alors Jean-Luc Mélenchon apportera un contenu qui sera pas toujours le même que celui que j’apporterais, mais quand même il y a il y a un socle commun, y a le programme du Conseil National de la Résistance, y a l'école de la République, il y a pas d’indifférence d'ailleurs aux problèmes religieux. HG : Ce qui est important, c'est que, je reviens à Jules Ferry, Jules Ferry disait quand il a inauguré la Faculté de Théologie protestante de Paris l'État et l’église étaient pas encore séparés. HG : Il disait, on peut pas faire plus laïque, il disait que l’état républicains ne pouvait pas se désintéresser de la formation des religieux, des pasteurs, ça concerne la République. HG : Il y a un dialogue de la République nécessaire avec les religions, nécessaire avec les églises, et on a le vrai on a vrai sujet aujourd'hui, que que nous ne savons pas résoudre pour l'instant, il va bien falloir que nous le fassions. JLM : C’est pas à nous de gérer les séminaires. JLM : Il n’y a qu’un seul écosystème compatible avec la vie humaine, par conséquent tous les êtres humains sont semblables et il y a un intérêt général humain. JLM : Elle dit qu'est-ce qui est bon pour tous, et ce qui est bon pour tous c'est que l'Église soit séparée de l’état. P1 : A Saillant, les habitants ont mis en place une démocratie participative, où tous les projets de la ville sont soumis à un vote d’un conseil formés de beaucoup d’habitants. P1 : Alors, est-ce une belle expérience, ou le signe de la défaite des politiques à nous représenter ? HG : La démocratie représentative, elle a ses limites mais la démocratie participative aussi. HG : évidemment quand les gens s'intéressent à la chose publique, quand ils veulent y participer, c'est très bien, mais toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon. HG : Mais l'idée que la politique va disparaître au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire que l'on donne des des mandats et qui sont chargés de prendre des décisions, qui sont souvent extrêmement difficiles à prendre. HG : La politique, elle est en partie liée avec le tragique, c'est-à-dire avec avec cette zone grise entre entre le bien et le mal, où où il faut quand même décider, où il faut trancher, où la réponse est écrite nulle part à l'avance, c'est ça la politique, et vous ne pouvez pas vous en passer. JLM : Le premier c'est les citoyens décident. JLM : La représentation c’est présenter re, mais on présente les gens, donc le moyen pour un représentant de faire honnêtement son travail, c’est de rendre compte de de consulter avant, il représente, il n'a pas été élu roi des habitants de ce pays comme le croit François Hollande. JLM : Les gens sont en état de contrôler, de voir, nous avons les réseaux sociaux, nous avons mille manières d'accéder au contenus des dossiers. ",
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  "Extractive_2": "HG : Alors Jean-Luc Mélenchon apportera un contenu qui sera pas toujours le même que celui que j’apporterais, mais quand même il y a il y a un socle commun, y a le programme du Conseil National de la Résistance, y a l'école de la République, il y a pas d’indifférence d'ailleurs aux problèmes religieux. HG : Il y a un dialogue de la République nécessaire avec les religions, nécessaire avec les églises, et on a le vrai on a vrai sujet aujourd'hui, que que nous ne savons pas résoudre pour l'instant, il va bien falloir que nous le fassions. HG : En particulier sur la création d'un d'un d'un véritable islam de France, sur la formation des imams. JLM : Je peux pas vous laisser dire ça, on va pas faire des écoles du curés quand même. JLM : La République est à cet endroit-là, elle ne se mêle pas de religion et d’anti religion. P1 : A Saillant, les habitants ont mis en place une démocratie participative, où tous les projets de la ville sont soumis à un vote d’un conseil formés de beaucoup d’habitants. HG : évidemment quand les gens s'intéressent à la chose publique, quand ils veulent y participer, c'est très bien, mais toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon. HG : Mais l'idée que la politique va disparaître au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire que l'on donne des des mandats et qui sont chargés de prendre des décisions, qui sont souvent extrêmement difficiles à prendre. JLM : La représentation c’est présenter re, mais on présente les gens, donc le moyen pour un représentant de faire honnêtement son travail, c’est de rendre compte de de consulter avant, il représente, il n'a pas été élu roi des habitants de ce pays comme le croit François Hollande. JLM : Les gens sont en état de contrôler, de voir, nous avons les réseaux sociaux, nous avons mille manières d'accéder au contenus des dossiers.",
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- "Community_1" : [
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- "text": "La République est à cet endroit-là, elle ne se mêle pas de religion et d’anti religion."
178
- }
179
- ]
180
- },
181
- {
182
- "abstractive": {
183
- "text": "Le présentateur mentionne ensuite un village où s’exerce la démocratie participative dans les prises de décision."
184
- },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "P1",
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- "text": "A Saillant, les habitants ont mis en place une démocratie participative, où tous les projets de la ville sont soumis à un vote d’un conseil formés de beaucoup d’habitants."
189
- }
190
- ]
191
- },
192
- {
193
- "abstractive": {
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- "text": "Guaino se réjouit que les citoyens s’engagent dans l’action publique mais il estime que toutes les décisions ne peuvent être prises ainsi ; en effet, la politique ne peut se passer de mandataires sur lesquels s’exerce la pression de choix difficiles."
195
- },
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- "extractive": [
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- {
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- "text": "évidemment quand les gens s'intéressent à la chose publique, quand ils veulent y participer, c'est très bien, mais toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon."
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- },
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- {
204
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205
- "text": "Pour Mélenchon, l’engagement citoyen dans la prise de décision correspond pleinement au sens de la politique."
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- },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "HG",
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- "text": "Mais l'idée que la politique va disparaître au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire que l'on donne des des mandats et qui sont chargés de prendre des décisions, qui sont souvent extrêmement difficiles à prendre."
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- }
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- ]
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- },
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- {
215
- "abstractive": {
216
- "text": "Selon lui, les représentants doivent rendre des comptes et consulter leur administrés."
217
- },
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- "speaker": "JLM",
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- "text": "La représentation c’est présenter re, mais on présente les gens, donc le moyen pour un représentant de faire honnêtement son travail, c’est de rendre compte de de consulter avant, il représente, il n'a pas été élu roi des habitants de ce pays comme le croit François Hollande."
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- }
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- ]
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- "abstractive": {
227
- "text": "Ils pensent également qu’il faut laisser du temps aux citoyens pour trancher, maintenant que ceux-ci sont en états de s’informer grâce aux réseaux sociaux"
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- "text": "Les gens sont en état de contrôler, de voir, nous avons les réseaux sociaux, nous avons mille manières d'accéder au contenus des dossiers"
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- ]
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- }
 
1
  {
2
  "id": 113,
3
  "Transcript": "P1 : On va parler de la 6e République, celle que vous appelez de vos vœux. La sixième république c’est une vieille rengaine en fait. HG : Si vous me permettez juste une seconde. Ce mot de république il faudrait juste qu’on fasse un autre débat, il est essentiel car il exprime une volonté d'émancipation et il est le grand sujet. Alors Jean-Luc Mélenchon apportera un contenu qui sera pas toujours le même que celui que j’apporterais, mais quand même il y a il y a un socle commun, y a le programme du Conseil National de la Résistance, y a l'école de la République, il y a pas d’indifférence d'ailleurs aux problèmes religieux. Moi, je me souviens d'un discours de Jules Ferry, je m'en souviens parce que j'ai fait un jour un discours sur le transfert des archives protestante. Ce qui est important, c'est que, je reviens à Jules Ferry, Jules Ferry disait quand il a inauguré la Faculté de Théologie protestante de Paris l'État et l’église étaient pas encore séparés. Il disait, on peut pas faire plus laïque, il disait que l’état républicains ne pouvait pas se désintéresser de la formation des religieux, des pasteurs, ça concerne la République. D'ailleurs dans la République, un ministre, le ministre de l’intérieur est aussi un ministre des Cultes. Il y a un dialogue de la République nécessaire avec les religions, nécessaire avec les églises, et on a le vrai on a vrai sujet aujourd'hui, que que nous ne savons pas résoudre pour l'instant, il va bien falloir que nous le fassions. En particulier sur la création d'un d'un d'un véritable islam de France, sur la formation des imams. Tout ça et ce sont des questions que l'on ne peut pas éluder si on veut que la république. JLM : Je peux pas vous laisser dire ça, on va pas faire des écoles du curés quand même. C’est pas à nous de gérer les séminaires. La République a un fondement objectif avant tout. Il n’y a qu’un seul écosystème compatible avec la vie humaine, par conséquent tous les êtres humains sont semblables et il y a un intérêt général humain. C'est la raison pour laquelle il faut en débattre. Non pas en pensant à soi, mais à ce qui est bon pour tous. Voilà la République. La République est à cet endroit-là, elle ne se mêle pas de religion et d’anti religion. Elle dit qu'est-ce qui est bon pour tous, et ce qui est bon pour tous c'est que l'Église soit séparée de l’état. P1 : On va aller voir des gens qui réfléchissent à ce qui est bon pour tous. Nous sommes allés dans un village de la drôme où les habitants ont pris le pouvoir pour éviter d'avoir la construction d'une grande surface, et puis on peut dire qu'ils se sont pris au jeu. A Saillant, les habitants ont mis en place une démocratie participative, où tous les projets de la ville sont soumis à un vote d’un conseil formés de beaucoup d’habitants. Alors, est-ce une belle expérience, ou le signe de la défaite des politiques à nous représenter ? HG : La démocratie représentative, elle a ses limites mais la démocratie participative aussi. évidemment quand les gens s'intéressent à la chose publique, quand ils veulent y participer, c'est très bien, mais toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon. On a essayé la République des Soviets, on c’est rendu compte que le pouvoir venir encore plus du haut que dans le régime précédent. Voilà oui c'est intéressant. Oui, c'est intéressant. Je trouve que c'est réconfortant de voir des gens s’engager dans une action citoyenne, de devenir des citoyens à part entière. Mais l'idée que la politique va disparaître au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire que l'on donne des des mandats et qui sont chargés de prendre des décisions, qui sont souvent extrêmement difficiles à prendre. La politique, elle est en partie liée avec le tragique, c'est-à-dire avec avec cette zone grise entre entre le bien et le mal, où où il faut quand même décider, où il faut trancher, où la réponse est écrite nulle part à l'avance, c'est ça la politique, et vous ne pouvez pas vous en passer. Une société ne peut pas se passer de la politique, une civilisation ne peut pas se passer de la politique, il y en a toujours. Pour le meilleur ou pour le pire. P1 : Vous ça vous séduit cette prise en main comme ça des citoyens Jean luc mélenchon ? JLM : Mais ça c’est de la politique. Quand ils disent on veut payer ça pas ça. P1 : C’est un peu l’idée de votre constituante ? JLM : Si quelqu’un décide on veut pas mettre une piscine on veut faire les petits projets, on devrait avoir le droit. C’est un modèle, une source d’inspiration. Qu'est-ce qu'on doit retenir ? On pourrait prendre quelques aspects qui sont frappants. Le premier c'est les citoyens décident. La représentation c’est présenter re, mais on présente les gens, donc le moyen pour un représentant de faire honnêtement son travail, c’est de rendre compte de de consulter avant, il représente, il n'a pas été élu roi des habitants de ce pays comme le croit François Hollande. Il y a pas de Monarque présidentiel, ça existe pas. Deuxième élément que vous voyez. Regardez comme c'est frappant dans cette affaire. Les gens disent, ah bah on est moins rapide, mais ce qu’ils ne savent pas les gens, c'est qu'on est très rapide pour prendre des décisions, mais qu'ensuite pour les citoyens alors là, faut faire vite. Mais quand il s'agit du marché, alors là les consultations, les commission d'appel d'offres, 5 ans pour construire un lycée. Quand il s'agit de l'argent et ceux qui vont le ramasser, là, on a tout le temps qu'il faut. Par contre quand il s'agit de prendre une décision, il n'y a pas de temps. Donc il faut ralentir la vie. Il faut que les gens se rendent maîtres du temps. Le temps est un objet, une matière première politique. Et maintenant vous posiez une question, je veux vous dire, oui, il faut que la vieille politique disparaisse, et sans doute moi avec. Parce que c'est fini tout ça, nous sommes à une autre époque. Les gens sont en état de contrôler, de voir, nous avons les réseaux sociaux, nous avons mille manières d'accéder au contenus des dossiers.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Henri Guaino discutent des institutions de la République. Henri Guaino débute en expliquant que la république doit être laïque et doit aussi s'intéresser à la formation des religieux. Jean Luc Mélenchon explique que ce n'est pas la place de l'état que de gérer les séminaires. Jean Luc Mélenchon explique que la république doit servir l'intérêt général humain. Le présentateur demande ensuite l'avis des participants sur la démocratie participative. Henri Guaino pense que la politique représentative est irremplaçable, car elle tranche sur des sujets moralement difficiles. Jean Luc Mélenchon explique que la démocratie participative est le futur, et qu'elle doit remplacer éventuellement le système en place.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Henri Guaino discutent des institutions de la République. Pour Henri Guaino, le concept de la république est large, et n'a pas le même contenu pour lui que pour Jean Luc Mélenchon. Pour lui, la république a un socle commun, le conseil national de la résistance, l'école de la république, et l'indifférence aux problèmes religieux, des concepts rappelés par Jules Ferry. Il doit cependant toujours y avoir un dialogue de la république avec les religions. Pour Jean Luc Mélenchon, il n'est pas à la république de gérer les séminaires. Il explique qu'il n'y a qu'un seul écosystème compatible avec la vie humaine, et que la séparation de l'église et de l'état est bon pour tous. Sur la démocratie participative, Henri Guaino soulève ses limites. Pour lui, toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon, et que la politique traditionnelle ne va pas disparaître, car il y a des décisions qui sont très difficiles à prendre, où il faut savoir trancher. Jean Luc Mélenchon explique que les citoyens sont ceux qui doivent décider, afin d'avoir une démocratie vraiment représentative. Pour lui, il est maintenant possible aux gens de contrôler et de s'informer pour pouvoir décider.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Henri Guaino et Jean Luc Mélenchon discutent de la question de la République. Henri Guaino estime que lui et Jean Luc Mélenchon sont d’accord sur le socle de l’école républicaine et du programme du Conseil National de la Résistance. Selon lui, la République doit maintenir un dialogue avec les Religions ; il appelle à la création d’un Islam de France. Jean Luc Mélenchon est en désaccord car la République ne doit pas se mêler de religion. La laïcité exige une neutralité parfaite. Le présentateur mentionne ensuite un village où s’exerce la démocratie participative dans les prises de décision. Henri Guaino se réjouit que les citoyens s’engagent dans l’action publique mais il estime que toutes les décisions ne peuvent être prises ainsi ; en effet, la politique ne peut se passer de mandataires sur lesquels s’exerce la pression de choix difficiles. Pour Mélenchon, l’engagement citoyen dans la prise de décision correspond pleinement au sens de la politique. Selon lui, les représentants doivent rendre des comptes et consulter leurs administrés. Ils pensent également qu’il faut laisser du temps aux citoyens pour trancher, maintenant que ceux-ci sont en état de s’informer grâce aux réseaux sociaux.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : On va parler de la 6e République, celle que vous appelez de vos vœux. HG : Ce mot de république il faudrait juste qu’on fasse un autre débat, il est essentiel car il exprime une volonté d'émancipation et il est le grand sujet. HG : Alors Jean-Luc Mélenchon apportera un contenu qui sera pas toujours le même que celui que j’apporterais, mais quand même il y a il y a un socle commun, y a le programme du Conseil National de la Résistance, y a l'école de la République, il y a pas d’indifférence d'ailleurs aux problèmes religieux. HG : Ce qui est important, c'est que, je reviens à Jules Ferry, Jules Ferry disait quand il a inauguré la Faculté de Théologie protestante de Paris l'État et l’église étaient pas encore séparés. HG : Il disait, on peut pas faire plus laïque, il disait que l’état républicains ne pouvait pas se désintéresser de la formation des religieux, des pasteurs, ça concerne la République. HG : Il y a un dialogue de la République nécessaire avec les religions, nécessaire avec les églises, et on a le vrai on a vrai sujet aujourd'hui, que que nous ne savons pas résoudre pour l'instant, il va bien falloir que nous le fassions. JLM : C’est pas à nous de gérer les séminaires. JLM : Il n’y a qu’un seul écosystème compatible avec la vie humaine, par conséquent tous les êtres humains sont semblables et il y a un intérêt général humain. JLM : Elle dit qu'est-ce qui est bon pour tous, et ce qui est bon pour tous c'est que l'Église soit séparée de l’état. P1 : A Saillant, les habitants ont mis en place une démocratie participative, où tous les projets de la ville sont soumis à un vote d’un conseil formés de beaucoup d’habitants. P1 : Alors, est-ce une belle expérience, ou le signe de la défaite des politiques à nous représenter ? HG : La démocratie représentative, elle a ses limites mais la démocratie participative aussi. HG : évidemment quand les gens s'intéressent à la chose publique, quand ils veulent y participer, c'est très bien, mais toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon. HG : Mais l'idée que la politique va disparaître au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire que l'on donne des des mandats et qui sont chargés de prendre des décisions, qui sont souvent extrêmement difficiles à prendre. HG : La politique, elle est en partie liée avec le tragique, c'est-à-dire avec avec cette zone grise entre entre le bien et le mal, où où il faut quand même décider, où il faut trancher, où la réponse est écrite nulle part à l'avance, c'est ça la politique, et vous ne pouvez pas vous en passer. JLM : Le premier c'est les citoyens décident. JLM : La représentation c’est présenter re, mais on présente les gens, donc le moyen pour un représentant de faire honnêtement son travail, c’est de rendre compte de de consulter avant, il représente, il n'a pas été élu roi des habitants de ce pays comme le croit François Hollande. JLM : Les gens sont en état de contrôler, de voir, nous avons les réseaux sociaux, nous avons mille manières d'accéder au contenus des dossiers. ",
8
  "Extractive_2": "HG : Alors Jean-Luc Mélenchon apportera un contenu qui sera pas toujours le même que celui que j’apporterais, mais quand même il y a il y a un socle commun, y a le programme du Conseil National de la Résistance, y a l'école de la République, il y a pas d’indifférence d'ailleurs aux problèmes religieux. HG : Il y a un dialogue de la République nécessaire avec les religions, nécessaire avec les églises, et on a le vrai on a vrai sujet aujourd'hui, que que nous ne savons pas résoudre pour l'instant, il va bien falloir que nous le fassions. HG : En particulier sur la création d'un d'un d'un véritable islam de France, sur la formation des imams. JLM : Je peux pas vous laisser dire ça, on va pas faire des écoles du curés quand même. JLM : La République est à cet endroit-là, elle ne se mêle pas de religion et d’anti religion. P1 : A Saillant, les habitants ont mis en place une démocratie participative, où tous les projets de la ville sont soumis à un vote d’un conseil formés de beaucoup d’habitants. HG : évidemment quand les gens s'intéressent à la chose publique, quand ils veulent y participer, c'est très bien, mais toutes les décisions ne peuvent pas être prises de cette façon. HG : Mais l'idée que la politique va disparaître au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire que l'on donne des des mandats et qui sont chargés de prendre des décisions, qui sont souvent extrêmement difficiles à prendre. JLM : La représentation c’est présenter re, mais on présente les gens, donc le moyen pour un représentant de faire honnêtement son travail, c’est de rendre compte de de consulter avant, il représente, il n'a pas été élu roi des habitants de ce pays comme le croit François Hollande. JLM : Les gens sont en état de contrôler, de voir, nous avons les réseaux sociaux, nous avons mille manières d'accéder au contenus des dossiers.",
9
+ "Community_1": [
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  "Transcript": "P1 : Je vous propose de parler du nucléaire. P2 : Il faut qu'on soit d'accord, de répondre à nos questions et de nous écouter. Et je vous promets que les échanges vont être très intéressants et vous allez tout pouvoir dire mais nous sommes obligés de faire des choix et nous les avons faits en conscience. Donc, c'est peut être aussi à vous de nous écouter et de nous laisser diriger les débats. Merci beaucoup. P1 : Le nucléaire rejoint l'environnement parce que la priorité de l'environnement, c'est le réchauffement climatique. Avec le sommet de Glasgow, on sait qu'il va falloir électrifier notre vie. Moins de ressources fossiles, plus d'électricité propre pour produire l'électricité propre. Beaucoup plus d'électricité. Le nucléaire, vous êtes tous pour le nucléaire. Sauf que les experts disent ça ne suffira pas. Les epr, ça ne suffira pas. Donc, il faudra aussi des éoliennes. Je connais votre attachement au développement du nucléaire xavier Bertrand, vous l'avez rappelé tout à l'heure. Mais sur les éoliennes, on a l'impression que vous dites niet, plus d'éoliennes. Comment on fait pour arriver à produire assez d'électricité, sachant que le nucléaire, même si on le redéveloppe, ne suffira pas sans éoliennes, alors que vous dites ras le bol, plus une seule éolienne en France ce soir. XB : Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50. Je mets un terme à cette décroissance du nucléaire dans notre pays. Aujourd'hui, on est à 72 de part du nucléaire. Je n'ai pas l'intention de descendre à 50 pour cent. C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR. P1 : Mais il faudra dix ans, il faudra dix ans pour les construire et d'ici là qu'est ce qu'on fait? XB : Et en attendant, je vais demander leur avis à l'Autorité de sûreté nucléaire. Il n'y a pas un pays au monde qui vérifie autant la sécurité des installations des centrales nucléaires, et qui repousse la durée d'exploitation de ses centrales nucléaires plus que nous. Je crois au nucléaire, je vous l'ai dit tout à l'heure et en plus, on a besoin des deux nouvelles énergies décarbonées. Après, on voit aussi qu'on va passer aux véhicules électriques d'ailleurs entre parenthèses si la France accepte qu'en 2035, y ait plus de véhicules thermiques essence, ça va être un massacre pour l'emploi. P2 : Donc vous êtes contre ? XB : Parce que vous nous avez parlé, vous nous avez parlé tout à l'heure du succès industriel de M. Macron. Ça fait le lien avec le nucléaire avec succès. Allez demander à Belfort, ce qui se passe aujourd'hui avec General Electric, parce que là, le gouvernement, le président de la République, doit taper sur la table parce que Génération General Electric est en train de rompre les discussions avec EDF pour reprendre l'activité. Ce sont des gens qui symbolisent l'industrie. Valérie Pécresse parlait notamment de Flins. Allez demander à rhodèse. Donc sur toutes ces questions là. On va passer aux véhicules électriques, il va nous falloir des bornes, allez, on est à quarante mille bornes aujourd'hui, bornes électriques, elles fonctionnent pas toutes, d'ailleurs, on va passer à 500 000, vous croyez que c'est avec ces satanées éoliennes qu'on va réussir justement? P1 : Il ne faut pas oublier le nucléaire et les éoliennes. XB : Il faut beaucoup moins d'énergies renouvelables et davantage de nucléaire. P1 : Est ce que vous dites stop totalement aux éoliennes. Vous dites stop totalement aux éoliennes, plus de nouvelles éoliennes ? XB : Vous connaissez beaucoup, vous, des promoteurs de l'éolien qui ont leur maison de campagne au pied d'une éolienne? Vous en connaissez beaucoup ? Parce qu'en plus, la France, c'est des paysages. Ça fait partie de ce qu'est notre grand pays et on est en train de massacrer des paysages par des promoteurs qui vont justement voir des mairies où il n'y a pas beaucoup de ressources en leur disant attendez, on va vous donner de l'argent. P1 : Alors là dessus, il y a un clivage. P2 : Valérie Pécresse. XB : Je mettrai un terme à ce développement anarchique de l'éolien. C'est clair ce que je sais pertinemment qu'il faudra aller plus loin. Je ne descendrai pas la part du nucléaire. P2 : On a bien compris. XB : Je ne permettrais pas en plus qu'au niveau européen, on nous fasse la leçon. Parce que nos amis allemands avec qui beaucoup, pour qui j'ai beaucoup de respect. Il n'est pas question qu'ils nous disent non à nos investissements dans le nucléaire alors qu'eux nous ont pas demandé notre avis quand il a fallu rouvrir les centrales à charbon. P2 : Valérie Pécresse, vous est ce que vous êtes favorable aux éoliennes? Est ce qu'elles doivent pouvoir se poursuivre puisqu'on a besoin de renouvelables? Et sur ce principe? En amont, Xavier Bertrand a évoqué 2035, la fin de la production de voitures thermiques, pas la fin de la circulation des voitures thermiques. Soyons clairs. Donc, est ce que vous êtes contre cette date? Vous pensez qu'on n'y arrivera pas, qu'il faut la reporter ? Et puis, est ce que du coup, pour avoir plus d'énergie, il faut ne pas se passer des éoliennes? VP : Je crois que nous avons P2 : Assez rapidement si'l vous plait, VP : Je crois que nous avons devant nous un défi, un défi climatique qui est colossal. Le dérèglement climatique. Il est maintenant dans tous les territoires de France, que ce soit avec des sécheresses, que ce soit avec des inondations, que ce soit avec des pluies torrentielles. Donc, les Français le vivent au quotidien, donc pour lutter contre le dérèglement climatique, il y a un seul, une seule priorité écologique, celle du mandat, c'est zéro carbone 2050. Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible. Et aujourd'hui, Emmanuel Macron veut fermer 12 centrales. C'est pas responsable. Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire. Sur le renouvelable, il n'y a pas que les éoliennes. P2 : Ah mais Je suis d'accord. VP : Toutes les énergies. On va devoir avoir au moins 40% d'électricité en plus. Peut être même 50% ou 60% parce que tous nos usages de l'électricité vont augmenter. Donc, il faut continuer tout le solaire, il faut continuer la méthanisation des déchets des agriculteurs, il faut aller vers l'hydrogène et il faudra faire de l'éolien. Mais moi aussi, je suis très sensible. P1 : Donc il faudra faire de l'éolien. il y a une divergence de sensibilité. VP : On a le droit d'avoir des divergences. P2 : Bah évidemment VP : Il faudra faire de l'éolien, mais moi, je le dis avec l'assentiment des populations parce que je suis sensible à deux choses à la fois à la préservation de nos zones de pêche et à la préservation de nos paysages. Mais il y a des endroits où, il y a des territoires de France dans lesquels on peut mettre encore de l'éolien et aussi de l'éolien en mer avec l'accord des populations et uniquement avec cet accord. P1 : Philippe Juvin Il y a des endroits en France où on peut mettre encore de l'éolien ? PJ : Non, mais l'objectif, c'est quoi? 2050 neutralité carbone. C'est à dire qu'on va produire du carbone, mais pas plus que la nature est capable de l'éliminer. Comment fait on? C'est le rapport de RTE qui le dit très bien. La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui. P1 : Là dessus, vous êtes tous d'accord. PJ : Donc, comment fait on des centrales nucléaires, des EPR ? Il faut augmenter cela, mais en même temps, ça ne suffira pas. Ce n'est pas possible techniquement d'arriver. Pas possible techniquement d'arriver à 50% en 2050 avec que le nucléaire. Il faut donc du renouvelable. Pour les éoliennes, nous sommes très en retard sur les éoliennes en mer. Je vous rappelle qu'il y a un parc en face de Saint-Nazaire qui est toujours pas en fonction alors que l'Allemagne est très devant. P1 : Mais vous souhaitez que ça se poursuive ? PJ : Je propose qu'il y en ait. Je propose d'abord, comme je vous l'ai dit, je veux 50% de renouvelables en 2050, on y arrive par l'éolien en mer. Un grand plan sur les 20 prochaines années d'éoliennes en mer. Pendant ce temps. XB : Bah voyons P1 : Bah voyons dit Xavier Bertrand. Mais attendez vous à pâtir du scandale de l'éolien en mer? P2 : Philippe Juvin. On va parler d'immigration dans quelques instants, il faut qu'on aille plus vite. PJ : Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus. Moi, je ne veux pas ajouter d'éoliennes terrestres dans les 20 ans qui viennent. Moratoire sur les éoliennes terrestres, mais on met la pression sur les éoliennes en mer et ainsi on n'y arrivera. L'objectif, c'est 50/50 en 2050. P1 : Michel Barnier Assez rapidement, s'il vous plaît, vous vous dites faut investir dans les renouvelables, mais pas l'éolien. Vous disez, vous, plus aucune éolienne en France. MB : Ruth Elkrief, David Pujadas, je trouve vous faites une fixation sur les éoliennes. Ça fait 15 minutes que vous ne parlez que de ça, comme si c'était le seul sujet. Moi, je sais, P1 : Mais c'est un sujet, le nucléaire est un sujet où vous êtes tous d'accord. L'éolien est un sujet de division. MB : Vous faites une fixation, une sorte d'obsession. P1 : non c'est pas une fixation. MB : Vous faites une sorte d'obsession. P1 : On vous dit il faut des renouvelables, et du nucléaire. MB : Vous ne parlez que de cela, il n'y a pas que ça. Nous parlons du changement climatique dont Valérie a parlé. P1 : mais là dessus, il y a consensus.. On est tous d'accord . MB : C'est un changement qui va tout bouleverser, on aura plus de mal pour cultiver, pêcher, construire, nous transporter, voyager. Il faut s'y préparer. Moi, je ne laisserai pas ce sujet du changement climatique au vert, surtout au vert d'aujourd'hui, ni à d'autres. Notre famille politique doit s'en occuper, et pas d'une manière punitive et idéologique. Donc, pas d'éolien s'il n'y a pas d'accord local. J'ai vu à Saint-Brieuc. Moi aussi, très tôt, les dégâts que fait potentiellement un parc d'éoliennes en mer sur la biodiversité marine. On a vu les dégâts sur les paysages. Pas d'éoliennes s'il n'y a pas d'accord des collectivités pour les mettres en places. P1 : Il faut arrêter Saint-Brieuc ? MB : Il faut arrêter Saint-Brieux. Il faut arrêter ca. Ça ne va pas commencer. Il faut arrêter. C'est un désastre. Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire. J'ai créé en Savoie, il y a une vingtaine d'années, l'Institut national du solaire. Ils m'ont expliqué des choses passionnantes sur les transformations qui vont être possible pour les routes, pour la protection des vignes, des arbres, des arbres fruitiers. Ils m'ont même dit une chose que je peux dire à nos téléspectateurs sur ces théories, si on équipait 5% de la surface du désert en panneaux photovoltaïques, on peut génerer toute l'énergie électrique dans le monde a besoin, donc il y a du potentiel. Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas. Donc nous continuerons et nous améliorerons, notamment pour les familles les plus modestes, les économies d'énergies et le traitement sonore des logements. Ecoutez ce sujet de l'écologie il est fondamental. P1 : mais tout le monde est d'accord. MB : Oui et donc. Et donc, pour atteindre l'objectif d'une France décarbonée, première puissance européenne décarbonée, nous avons besoin du nucléaire que ce soit 6 ou 8 centrales, peut être 10 et relancer le programme Astrid que monsieur Macron a arrêté, et ne pas fermer des centrales qui peuvent fonctionner. P2 : Merci Michel Marnier MB : L'objectif du changement climatique et de la décarbonisation de notre économie sans le nucléaire? P2 : Eric Ciotti, on a cherché et on attend de vous de voir quelle est votre vision écologique et notamment sur l'énergie. Si vous nous dites le nucléaire, on a compris. EC : ça vous intéresse pas, donc ? P2 : Pas du tout. EC : Pourtant c'est la réponse. P1 : Non, mais vous y êtes très favorable aussi. P2 : Mais est ce que c'est la seule chose? Est ce que, comment vous le développez? Est ce que c'est la seule manière? Est c'est votre seul programme en matière de lutte contre le réchauffement climatique et d'électrification et de changement d'énergie? EC : Aujourd'hui, il y a beaucoup de peurs qui traversent le pays. On en reparlera dans quelques instants. Mais il y a surtout chez les jeunes, cette peur climatique qui est de dire : Est ce que mes enfants, mes petits enfants pourront encore vivre sur cette planète? Donc on a un devoir de réponse. Une fois que je dis ça, je veux quand même rappeler que la France est un des pays les plus vertueux en Europe et les plus vertueux au monde en matière d'émissions de gaz à effet de serre. Pourquoi et grâce à qui? Grâce à la vision du général de Gaulle. Et j'ai la faiblesse de dire de notre famille politique qui a porté cette grande filière. Emmanuel Macron est de ceux qui ont contribué à la déstabiliser. Moi, la réponse est dans le progrès, elle est dans la science. Il n'y a pas qu'une réponse, mais je partage totalement ce qu'a dit Xavier à l'instant. Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs. Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique. Je suis comme Michel de l'un des deux départements unis par l'histoire, la Savoie et les Alpes maritimes, dans nos montagnes, on a eu l'énergie hydraulique. Elle est aujourd'hui déstabilisée par des règles de concurrence européennes totalement stupides, où on va obliger de privatiser nos barrages. Il faut de l'énergie hydraulique. C'est 10% de l'électricité. On produit grâce à ces deux filières le nucléaire, l'hydroélectricité, une électricité propre. Il faut poursuivre. Je crois au progrès de la science par la croissance, pas aux lubies de ces écologistes, Michel le rappelait, qui sont des gens d'extrême gauche qui refusent les sapins de Noël, qui refusent le Tour de France, qui nous décrivent une vie terrifiante. Mais où est l'émission de gaz à effet de serre quand on refuse de planter un sapin à Noël sincèrement. P2 : merci, merci beaucoup à tous. On va passer à un autre thème. Vous avez vu votre temps à peu près, vous avez à gérer votre temps. PJ : Une minute, je finis. P2 : Très rapidement parce qu'on a plus de temps sur ces questions. PJ : Un dernier point c'est le financement qui ne doit évidemment pas reposer sur les classes moyennes et les entreprises. C'est ce qui risque d'arriver. J'ai une proposition. C'est que, comme vous le savez, le marché des émissions carbone. Il est prévu que 25% des recettes du marché des émissions carbone aillent aux PME et aux classes moyennes, moi je suis pour la proposition de Jean Tirole, le prix Nobel d'économie, qui dit que c'est tout à fait insuffisant. Je suis d'accord avec lui. Il faut que cent pour cent des recettes du marché carbone aillent aux PME et aillent aux classes moyenne, sinon, la transition écologique ne pourra pas se faire dans des conditions satisfaisantes pour le pouvoir d'achat. Nous en parlions il y a cinq minutes. XB : Pouvoir d'achat, j'ai un peu de temps ? P2 : Non, l'immigration. Non, non, non, non, non. Pardonnez moi XB : C'est mon temps. J'en aurai moins ensuite, je l'assume. P2 : D'accord XB : Sur la question du pouvoir d'achat. P1 : Mais on en a parlé de ça Xavier Bertrand. XB : Pour mettre un terme à ce racket fiscal sur l'énergie, le pouvoir d'achat, c'est ce qui rentre, j'ai fait mes propositions, mais c'est aussi ce qui sort. Et aujourd'hui, on voit, entre les craintes sur l'alimentation, le logement qui coûte de plus en plus cher, les transports. Et ce n'est pas l'indemnité élection. Les 100 euros, qu'on ait une voiture ou pas, c'est panique à bord au gouvernement. Vous vous rappelez que monsieur Macron avait dit à sa majorité : soyez fiers d'être des amateurs. Ils en font la preuve tous les jours, tous les jours. Moi, je veux mettre un terme à ce racket fiscal où aujourd'hui, quand l'énergie augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent et alors que le portefeuille des Français, lui, se vidait. Donc, je veux mettre un terme à cette TVA qu'il y a sur les taxes et qui fait que quand le prix augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent. Je ne demande pas aux président de la république d'aller faire son plein. P2 : Non mais on arrête la on passe à la suite XB : mais en fait, on le fait connaître. Mais on sait que je n'aime pas parler P2 : On passe à la suite XB : C'est mon temps de parole P2 : On se fait entendre par là parce que j'avais prévu de vous poser une question pour démarrer. Alors comment je fais maintenant? XB : Vous ferez. P2 : Ah ben oui, mais c'est embêtant. XB : Vous savez, vous savez faire, je vous fais confiance. P2 : Non non non, mais vous arrêtez je saurais pas le faire. P1 : Sur ce point, je termine sur le pouvoir d'achat P2 : Non, on conduit un débat. Non, on conduit un débat XB : Le pouvoir d'achat c'est important. ",
4
- "Abstractive_1": "L'environnement est le sujet de ce débat, spécifiquement le nucléaire et les éoliennes. Xavier Bertrand souhaite revenir sur les PPE et créer une dizaine de centrales nucléaires. Il souhaite aussi la supression des éoliennes, qui ruinent les paysages. Valérie Pécresse est pour une alliance entre les éoliennes et le nucléaire. Elle parle de différentes sources renouvelables. Philippe Juvin veut arriver a 50% de création d'énergie nucléaire et 50% de création d'énergie renouvelables, notemment avec le déplacement des éoliennes dans le milieu marin. Xavier Bertrand parlant du souci des éoliens marins qui blessent la faune marine. Michel Barnier est pour une utilisation d'hydroélectrique et du solaire en plus du nucléaire. Eric Ciotti veut se concentrer sur le nucléaire et l'hydraulique.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, les candidats à la présidence de LR discutent de l'environnement. Le présentateur demande aux candidats comment créer assez d'électricité sans éolien. Xavier Bertrand explique vouloir revenir sur la PPE qui force la france à avoir une part de nucléaire à 50% d'ici 2035, et souhaite construire six réacteurs et dix EPR. Selon lui, arrêter les voitures thermiques seront un massacre pour l'emploi, et il n'y a pas les infrastructure pour les bornes électriques. Il souhaite déconstruire les éoliennes qui ruinent les paysages. Valérie Pécresse explique que pour arriver au zéro carbone d'ici 2050, il faut à la fois le nucléaire et le renouvelable. Elle propose la construction de 6 EPR, ainsi que d'améliorer le solaire, la méthanisation, la filière hydrogène, et l'éolien. Pierre Juvin souhaite continuer sur l'éolien, avec l'éolien en mer, qui remplacera les éoliennes terrestres. Michel Barnier explique qu'il souhaite travailler sur d'autres ressources renouvelables que l'éolien, comme le solaire. Il souhaite aussi faire des économies d'énergies en rénovant les logements, et il souhaite créer des centrales nucléaires et relancer le programme Astrid. Eric ciotti souhaite relancer les EPR, travailler sur l'hydrogène et l'hydraulique. Pierre Juvin explique qu'il compte financer la transition écologique avec la taxe carbone. Xavier Bertrand souhaite supprimer la TVA sur les taxes des énergies.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, les candidats discutent de la question de l’énergie. Tous sont d’accord pour continuer avec l’énergie nucléaire en construisant de nouveaux réacteurs de type EPR. Bien qu’il faille 10 ans pour construire des EPR rappelle Pujadas, Bertrand se refuse à construire de nouvelles éoliennes, lesquelles détruisent les paysages. Pécresse est en désaccord et propose un mix entre nucléaire et éoliennes ; ces dernières devront être construites avec l’accord des populations concernées. Comme Pécresse, Juvin rappelle l’objectif de la neutralité carbone en 2050. Il appelle à faire 50 % d’éoliennes et 50 % de nucléaire, ce qui nécessitera quand même de construire de nouveaux réacteurs. Il souhaite se concentrer sur les éoliennes maritimes et non sur les terrestres. Barnier est d’accord pour la construction d’éoliennes si il y a accord local. Néanmoins, il rappelle que d’autres alternatives existent, comme le solaire ; il mentionne également l’importance de l’hydroélectricité et la nécessité de relancer le programme Astrid. Ciotti, en plus d’exiger la construction des EPR, mentionne l’importance de développer l’hydrogène. Juvin propose ensuite de redistribuer les recettes du marché carbone aux PME et aux classes moyennes. Bertrand termine en appelant à supprimer la TVA sur les taxes concernant l’essence.",
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  "Extractive_1": "P1 : Comment on fait pour arriver à produire assez d'électricité, sachant que le nucléaire, même si on le redéveloppe, ne suffira pas sans éoliennes, alors que vous dites ras le bol, plus une seule éolienne en France ce soir. XB : Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50. XB : C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR. XB : Après, on voit aussi qu'on va passer aux véhicules électriques d'ailleurs entre parenthèses si la France accepte qu'en 2035, y ait plus de véhicules thermiques essence, ça va être un massacre pour l'emploi. XB : On va passer aux véhicules électriques, il va nous falloir des bornes, allez, on est à quarante mille bornes aujourd'hui, bornes électriques, elles fonctionnent pas toutes, d'ailleurs, on va passer à 500 000, vous croyez que c'est avec ces satanées éoliennes qu'on va réussir justement? XB : Ça fait partie de ce qu'est notre grand pays et on est en train de massacrer des paysages par des promoteurs qui vont justement voir des mairies où il n'y a pas beaucoup de ressources en leur disant attendez, on va vous donner de l'argent. VP : Donc, les Français le vivent au quotidien, donc pour lutter contre le dérèglement climatique, il y a un seul, une seule priorité écologique, celle du mandat, c'est zéro carbone 2050. VP : Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible. VP : Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire. VP : Donc, il faut continuer tout le solaire, il faut continuer la méthanisation des déchets des agriculteurs, il faut aller vers l'hydrogène et il faudra faire de l'éolien. PJ : La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui. PJ : Je propose d'abord, comme je vous l'ai dit, je veux 50% de renouvelables en 2050, on y arrive par l'éolien en mer. PJ : Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus. P2 : Michel Barnier Assez rapidement, s'il vous plaît, vous vous dites faut investir dans les renouvelables, mais pas l'éolien. MB : Donc, pas d'éolien s'il n'y a pas d'accord local. MB : Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire. MB : Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas. MB : Donc nous continuerons et nous améliorerons, notamment pour les familles les plus modestes, les économies d'énergies et le traitement sonore des logements. MB : Et donc, pour atteindre l'objectif d'une France décarbonée, première puissance européenne décarbonée, nous avons besoin du nucléaire que ce soit 6 ou 8 centrales, peut être 10 et relancer le programme Astrid que monsieur Macron a arrêté, et ne pas fermer des centrales qui peuvent fonctionner. EC : Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs. EC : Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique. EC : Il faut de l'énergie hydraulique. PJ : Un dernier point c'est le financement qui ne doit évidemment pas reposer sur les classes moyennes et les entreprises. PJ : Il est prévu que 25% des recettes du marché des émissions carbone aillent aux PME et aux classes moyennes, moi je suis pour la proposition de Jean Tirole, le prix Nobel d'économie, qui dit que c'est tout à fait insuffisant. PJ : Il faut que cent pour cent des recettes du marché carbone aillent aux PME et aillent aux classes moyenne, sinon, la transition écologique ne pourra pas se faire dans des conditions satisfaisantes pour le pouvoir d'achat. XB : Donc, je veux mettre un terme à cette TVA qu'il y a sur les taxes et qui fait que quand le prix augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent.",
8
  "Extractive_2": "XB : Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50. XB : C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR. DP : Mais il faudra dix ans, il faudra dix ans pour les construire et d'ici là qu'est ce qu'on fait? XB : Il n'y a pas un pays au monde qui vérifie autant la sécurité des installations des centrales nucléaires, et qui repousse la durée d'exploitation de ses centrales nucléaires plus que nous. XB : Je mettrai un terme à ce développement anarchique de l'éolien. VP : Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible. VP : Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire. VP : Mais il y a des endroits où, il y a des territoires de France dans lesquels on peut mettre encore de l'éolien et aussi de l'éolien en mer avec l'accord des populations et uniquement avec cet accord. PJ : 2050 neutralité carbone. PJ : La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui. PJ : Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus. MB : Donc, pas d'éolien s'il n'y a pas d'accord local. MB : Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire. MB : Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas. MB : Et donc, pour atteindre l'objectif d'une France décarbonée, première puissance européenne décarbonée, nous avons besoin du nucléaire que ce soit 6 ou 8 centrales, peut être 10 et relancer le programme Astrid que monsieur Macron a arrêté, et ne pas fermer des centrales qui peuvent fonctionner. EC : Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs. EC : Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique. EC : Il faut de l'énergie hydraulique. PJ : Il faut que cent pour cent des recettes du marché carbone aillent aux PME et aillent aux classes moyenne, sinon, la transition écologique ne pourra pas se faire dans des conditions satisfaisantes pour le pouvoir d'achat. XB : Donc, je veux mettre un terme à cette TVA qu'il y a sur les taxes et qui fait que quand le prix augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent. ",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "L'environnement est le sujet de ce débat, spécifiquement le nucléaire et les éoliennes."
13
- },
14
- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P1",
17
- "text": "Comment on fait pour arriver à produire assez d'électricité, sachant que le nucléaire, même si on le redéveloppe, ne suffira pas sans éoliennes, alors que vous dites ras le bol, plus une seule éolienne en France ce soir."
18
- }
19
- ]
20
- },
21
- {
22
- "abstractive": {
23
- "text": "Xavier Bertrand souhaite revenir sur les PPE et créer une dizaine de centrales nucléaires."
24
- },
25
- "extractive": [
26
- {
27
- "speaker": "XB",
28
- "text": "Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50."
29
  },
30
- {
31
- "speaker": "XB",
32
- "text": "C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR."
33
- }
34
- ]
35
- },
36
- {
37
- "abstractive": {
38
- "text": "Il souhaite aussi la supression des éoliennes, qui ruinent les paysages."
39
  },
40
- "extractive": [
41
- {
42
- "speaker": "XB",
43
- "text": "On va passer aux véhicules électriques, il va nous falloir des bornes, allez, on est à quarante mille bornes aujourd'hui, bornes électriques, elles fonctionnent pas toutes, d'ailleurs, on va passer à 500 000, vous croyez que c'est avec ces satanées éoliennes qu'on va réussir justement?"
44
  },
45
- {
46
- "speaker": "XB",
47
- "text": "Ça fait partie de ce qu'est notre grand pays et on est en train de massacrer des paysages par des promoteurs qui vont justement voir des mairies où il n'y a pas beaucoup de ressources en leur disant attendez, on va vous donner de l'argent."
48
- }
49
- ]
50
- },
51
- {
52
- "abstractive": {
53
- "text": "Valérie Pécresse est pour une alliance entre les éoliennes et le nucléaire."
 
54
  },
55
- "extractive": [
56
- {
57
- "speaker": "VP",
58
- "text": "Donc, les Français le vivent au quotidien, donc pour lutter contre le dérèglement climatique, il y a un seul, une seule priorité écologique, celle du mandat, c'est zéro carbone 2050."
59
  },
60
- {
61
- "speaker": "VP",
62
- "text": "Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible."
63
- },
64
- {
65
- "speaker": "VP",
66
- "text": "Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire."
67
- }
68
- ]
69
- },
70
- {
71
- "abstractive": {
72
- "text": "Elle parle de différentes sources renouvelables."
73
- },
74
- "extractive": [
75
- {
76
- "speaker": "VP",
77
- "text": "Donc, il faut continuer tout le solaire, il faut continuer la méthanisation des déchets des agriculteurs, il faut aller vers l'hydrogène et il faudra faire de l'éolien."
78
- }
79
- ]
80
- },
81
- {
82
- "abstractive": {
83
- "text": "Philippe Juvin veut arriver a 50% de création d'énergie nucléaire et 50% de création d'énergie renouvelables, notemment avec le déplacement des éoliennes dans le milieu marin."
84
  },
85
- "extractive": [
86
- {
87
- "speaker": "PJ",
88
- "text": "La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui."
89
  },
90
- {
91
- "speaker": "PJ",
92
- "text": "Je propose d'abord, comme je vous l'ai dit, je veux 50% de renouvelables en 2050, on y arrive par l'éolien en mer."
93
- },
94
- {
95
- "speaker": "PJ",
96
- "text": "Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus."
97
- }
98
- ]
99
- },
100
- {
101
- "abstractive": {
102
- "text": "Michel Barnier est pour une utilisation d'hydroélectrique et du solaire en plus du nucléaire."
 
103
  },
104
- "extractive": [
105
- {
106
- "speaker": "MB",
107
- "text": "Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire."
108
- },
109
- {
110
- "speaker": "MB",
111
- "text": "Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas."
112
  },
113
- {
114
- "speaker": "MB",
115
- "text": "Donc nous continuerons et nous améliorerons, notamment pour les familles les plus modestes, les économies d'énergies et le traitement sonore des logements."
116
- }
117
- ]
118
- },
119
- {
120
- "abstractive": {
121
- "text": "Eric Ciotti veut se concentrer sur le nucléaire et l'hydraulique"
122
  },
123
- "extractive": [
124
- {
125
- "speaker": "EC",
126
- "text": "Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs."
127
  },
128
- {
129
- "speaker": "EC",
130
- "text": "Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique."
131
- },
132
- {
133
- "speaker": "EC",
134
- "text": "Il faut de l'énergie hydraulique."
135
- }
136
- ]
137
- }
138
- ],
139
- "Community_2" : [
140
- {
141
- "abstractive": {
142
- "text": "Tous sont d’accord pour continuer avec l’énergie nucléaire en construisant de nouveaux réacteurs de type EPR."
143
- },
144
- "extractive": [
145
- {
146
- "speaker": "XB",
147
- "text": "C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR."
148
- }
149
- ]
150
- },
151
- {
152
- "abstractive": {
153
- "text": "Bien qu’il faille 10 ans pour construire des EPR rappelle Pujadas, Bertrand se refuse à construire de nouvelles éoliennes, lesquelles détruisent les paysages."
154
  },
155
- "extractive": [
156
- {
157
- "speaker": "DP",
158
- "text": "Mais il faudra dix ans, il faudra dix ans pour les construire et d'ici là qu'est ce qu'on fait?"
159
  },
160
- {
161
- "speaker": "XB",
162
- "text": "Je mettrai un terme à ce développement anarchique de l'éolien."
163
- }
164
- ]
165
- },
166
- {
167
- "abstractive": {
168
- "text": "Comme Pécresse, Juvin rappelle l’objectif de la neutralité carbone en 2050."
 
 
 
 
 
169
  },
170
- "extractive": [
171
- {
172
- "speaker": "VP",
173
- "text": "Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible."
174
  },
175
- {
176
- "speaker": "VP",
177
- "text": "Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
178
  },
179
- {
180
- "speaker": "PJ",
181
- "text": "2050 neutralité carbone."
182
- }
183
- ]
184
- },
185
- {
186
- "abstractive": {
187
- "text": "Pécresse est en désaccord et propose un mix entre nucléaire et éoliennes ; ces dernières devront être construites avec l’accord des populations concernées."
188
  },
189
- "extractive": [
190
- {
191
- "speaker": "VP",
192
- "text": "Mais il y a des endroits où, il y a des territoires de France dans lesquels on peut mettre encore de l'éolien et aussi de l'éolien en mer avec l'accord des populations et uniquement avec cet accord."
193
- }
194
- ]
195
- },
196
- {
197
- "abstractive": {
198
- "text": "Il appelle à faire 50 % d’éoliennes et 50 % de nucléaire, ce qui nécessitera quand même de construire de nouveaux réacteurs."
 
 
 
 
199
  },
200
- "extractive": [
201
- {
202
- "speaker": "PJ",
203
- "text": "La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui."
204
- }
205
- ]
206
- },
207
- {
208
- "abstractive": {
209
- "text": "Il souhaite se concentrer sur les éoliennes maritimes et non sur les terrestres."
 
 
 
 
 
 
 
 
210
  },
211
- "extractive": [
212
- {
213
- "speaker": "PJ",
214
- "text": "Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus."
215
- }
216
- ]
217
- },
218
- {
219
- "abstractive": {
220
- "text": "Barnier est d’accord pour la construction d’éoliennes si il y a accord local."
221
  },
222
- "extractive": [
223
- {
224
- "speaker": "MB",
225
- "text": "Donc, pas d'éolien s'il n'y a pas d'accord local."
226
- }
227
- ]
228
- },
229
- {
230
- "abstractive": {
231
- "text": "Néanmoins, il rappelle que d’autres alternatives existent, comme le solaire ; il mentionne également l’importance de l’hydroélectricité et la nécessité de relancer le programme Astrid."
232
  },
233
- "extractive": [
234
- {
235
- "speaker": "MB",
236
- "text": "Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire."
237
  },
238
- {
239
- "speaker": "MB",
240
- "text": "Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas."
 
 
 
 
 
 
 
241
  },
242
- {
243
- "speaker": "MB",
244
- "text": "Et donc, pour atteindre l'objectif d'une France décarbonée, première puissance européenne décarbonée, nous avons besoin du nucléaire que ce soit 6 ou 8 centrales, peut être 10 et relancer le programme Astrid que monsieur Macron a arrêté, et ne pas fermer des centrales qui peuvent fonctionner."
245
- }
246
- ]
247
- },
248
- {
249
- "abstractive": {
250
- "text": "Ciotti, en plus d’exiger la construction des EPR, mentionne l’importance de développer l’hydrogène."
251
  },
252
- "extractive": [
253
- {
254
- "speaker": "EC",
255
- "text": "Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs."
256
  },
257
- {
258
- "speaker": "EC",
259
- "text": "Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
260
  },
261
- {
262
- "speaker": "EC",
263
- "text": "Il faut de l'énergie hydraulique."
264
- }
265
- ]
266
- },
267
- {
268
- "abstractive": {
269
- "text": "Juvin propose ensuite de redistribuer les recettes du marché carbone aux PME et aux classes moyennes."
 
 
 
 
 
270
  },
271
- "extractive": [
272
- {
273
- "speaker": "PJ",
274
- "text": "Il faut que cent pour cent des recettes du marché carbone aillent aux PME et aillent aux classes moyenne, sinon, la transition écologique ne pourra pas se faire dans des conditions satisfaisantes pour le pouvoir d'achat."
275
- }
276
- ]
277
- },
278
- {
279
- "abstractive": {
280
- "text": "Bertrand termine en appelant à supprimer la TVA sur les taxes concernant l’essence"
281
  },
282
- "extractive": [
283
- {
284
- "speaker": "XB",
285
- "text": "Donc, je veux mettre un terme à cette TVA qu'il y a sur les taxes et qui fait que quand le prix augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent."
286
- }
287
- ]
288
- }
289
- ]
290
- }
 
 
 
 
 
1
  {
2
  "id": 135,
3
  "Transcript": "P1 : Je vous propose de parler du nucléaire. P2 : Il faut qu'on soit d'accord, de répondre à nos questions et de nous écouter. Et je vous promets que les échanges vont être très intéressants et vous allez tout pouvoir dire mais nous sommes obligés de faire des choix et nous les avons faits en conscience. Donc, c'est peut être aussi à vous de nous écouter et de nous laisser diriger les débats. Merci beaucoup. P1 : Le nucléaire rejoint l'environnement parce que la priorité de l'environnement, c'est le réchauffement climatique. Avec le sommet de Glasgow, on sait qu'il va falloir électrifier notre vie. Moins de ressources fossiles, plus d'électricité propre pour produire l'électricité propre. Beaucoup plus d'électricité. Le nucléaire, vous êtes tous pour le nucléaire. Sauf que les experts disent ça ne suffira pas. Les epr, ça ne suffira pas. Donc, il faudra aussi des éoliennes. Je connais votre attachement au développement du nucléaire xavier Bertrand, vous l'avez rappelé tout à l'heure. Mais sur les éoliennes, on a l'impression que vous dites niet, plus d'éoliennes. Comment on fait pour arriver à produire assez d'électricité, sachant que le nucléaire, même si on le redéveloppe, ne suffira pas sans éoliennes, alors que vous dites ras le bol, plus une seule éolienne en France ce soir. XB : Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50. Je mets un terme à cette décroissance du nucléaire dans notre pays. Aujourd'hui, on est à 72 de part du nucléaire. Je n'ai pas l'intention de descendre à 50 pour cent. C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR. P1 : Mais il faudra dix ans, il faudra dix ans pour les construire et d'ici là qu'est ce qu'on fait? XB : Et en attendant, je vais demander leur avis à l'Autorité de sûreté nucléaire. Il n'y a pas un pays au monde qui vérifie autant la sécurité des installations des centrales nucléaires, et qui repousse la durée d'exploitation de ses centrales nucléaires plus que nous. Je crois au nucléaire, je vous l'ai dit tout à l'heure et en plus, on a besoin des deux nouvelles énergies décarbonées. Après, on voit aussi qu'on va passer aux véhicules électriques d'ailleurs entre parenthèses si la France accepte qu'en 2035, y ait plus de véhicules thermiques essence, ça va être un massacre pour l'emploi. P2 : Donc vous êtes contre ? XB : Parce que vous nous avez parlé, vous nous avez parlé tout à l'heure du succès industriel de M. Macron. Ça fait le lien avec le nucléaire avec succès. Allez demander à Belfort, ce qui se passe aujourd'hui avec General Electric, parce que là, le gouvernement, le président de la République, doit taper sur la table parce que Génération General Electric est en train de rompre les discussions avec EDF pour reprendre l'activité. Ce sont des gens qui symbolisent l'industrie. Valérie Pécresse parlait notamment de Flins. Allez demander à rhodèse. Donc sur toutes ces questions là. On va passer aux véhicules électriques, il va nous falloir des bornes, allez, on est à quarante mille bornes aujourd'hui, bornes électriques, elles fonctionnent pas toutes, d'ailleurs, on va passer à 500 000, vous croyez que c'est avec ces satanées éoliennes qu'on va réussir justement? P1 : Il ne faut pas oublier le nucléaire et les éoliennes. XB : Il faut beaucoup moins d'énergies renouvelables et davantage de nucléaire. P1 : Est ce que vous dites stop totalement aux éoliennes. Vous dites stop totalement aux éoliennes, plus de nouvelles éoliennes ? XB : Vous connaissez beaucoup, vous, des promoteurs de l'éolien qui ont leur maison de campagne au pied d'une éolienne? Vous en connaissez beaucoup ? Parce qu'en plus, la France, c'est des paysages. Ça fait partie de ce qu'est notre grand pays et on est en train de massacrer des paysages par des promoteurs qui vont justement voir des mairies où il n'y a pas beaucoup de ressources en leur disant attendez, on va vous donner de l'argent. P1 : Alors là dessus, il y a un clivage. P2 : Valérie Pécresse. XB : Je mettrai un terme à ce développement anarchique de l'éolien. C'est clair ce que je sais pertinemment qu'il faudra aller plus loin. Je ne descendrai pas la part du nucléaire. P2 : On a bien compris. XB : Je ne permettrais pas en plus qu'au niveau européen, on nous fasse la leçon. Parce que nos amis allemands avec qui beaucoup, pour qui j'ai beaucoup de respect. Il n'est pas question qu'ils nous disent non à nos investissements dans le nucléaire alors qu'eux nous ont pas demandé notre avis quand il a fallu rouvrir les centrales à charbon. P2 : Valérie Pécresse, vous est ce que vous êtes favorable aux éoliennes? Est ce qu'elles doivent pouvoir se poursuivre puisqu'on a besoin de renouvelables? Et sur ce principe? En amont, Xavier Bertrand a évoqué 2035, la fin de la production de voitures thermiques, pas la fin de la circulation des voitures thermiques. Soyons clairs. Donc, est ce que vous êtes contre cette date? Vous pensez qu'on n'y arrivera pas, qu'il faut la reporter ? Et puis, est ce que du coup, pour avoir plus d'énergie, il faut ne pas se passer des éoliennes? VP : Je crois que nous avons P2 : Assez rapidement si'l vous plait, VP : Je crois que nous avons devant nous un défi, un défi climatique qui est colossal. Le dérèglement climatique. Il est maintenant dans tous les territoires de France, que ce soit avec des sécheresses, que ce soit avec des inondations, que ce soit avec des pluies torrentielles. Donc, les Français le vivent au quotidien, donc pour lutter contre le dérèglement climatique, il y a un seul, une seule priorité écologique, celle du mandat, c'est zéro carbone 2050. Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible. Et aujourd'hui, Emmanuel Macron veut fermer 12 centrales. C'est pas responsable. Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire. Sur le renouvelable, il n'y a pas que les éoliennes. P2 : Ah mais Je suis d'accord. VP : Toutes les énergies. On va devoir avoir au moins 40% d'électricité en plus. Peut être même 50% ou 60% parce que tous nos usages de l'électricité vont augmenter. Donc, il faut continuer tout le solaire, il faut continuer la méthanisation des déchets des agriculteurs, il faut aller vers l'hydrogène et il faudra faire de l'éolien. Mais moi aussi, je suis très sensible. P1 : Donc il faudra faire de l'éolien. il y a une divergence de sensibilité. VP : On a le droit d'avoir des divergences. P2 : Bah évidemment VP : Il faudra faire de l'éolien, mais moi, je le dis avec l'assentiment des populations parce que je suis sensible à deux choses à la fois à la préservation de nos zones de pêche et à la préservation de nos paysages. Mais il y a des endroits où, il y a des territoires de France dans lesquels on peut mettre encore de l'éolien et aussi de l'éolien en mer avec l'accord des populations et uniquement avec cet accord. P1 : Philippe Juvin Il y a des endroits en France où on peut mettre encore de l'éolien ? PJ : Non, mais l'objectif, c'est quoi? 2050 neutralité carbone. C'est à dire qu'on va produire du carbone, mais pas plus que la nature est capable de l'éliminer. Comment fait on? C'est le rapport de RTE qui le dit très bien. La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui. P1 : Là dessus, vous êtes tous d'accord. PJ : Donc, comment fait on des centrales nucléaires, des EPR ? Il faut augmenter cela, mais en même temps, ça ne suffira pas. Ce n'est pas possible techniquement d'arriver. Pas possible techniquement d'arriver à 50% en 2050 avec que le nucléaire. Il faut donc du renouvelable. Pour les éoliennes, nous sommes très en retard sur les éoliennes en mer. Je vous rappelle qu'il y a un parc en face de Saint-Nazaire qui est toujours pas en fonction alors que l'Allemagne est très devant. P1 : Mais vous souhaitez que ça se poursuive ? PJ : Je propose qu'il y en ait. Je propose d'abord, comme je vous l'ai dit, je veux 50% de renouvelables en 2050, on y arrive par l'éolien en mer. Un grand plan sur les 20 prochaines années d'éoliennes en mer. Pendant ce temps. XB : Bah voyons P1 : Bah voyons dit Xavier Bertrand. Mais attendez vous à pâtir du scandale de l'éolien en mer? P2 : Philippe Juvin. On va parler d'immigration dans quelques instants, il faut qu'on aille plus vite. PJ : Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus. Moi, je ne veux pas ajouter d'éoliennes terrestres dans les 20 ans qui viennent. Moratoire sur les éoliennes terrestres, mais on met la pression sur les éoliennes en mer et ainsi on n'y arrivera. L'objectif, c'est 50/50 en 2050. P1 : Michel Barnier Assez rapidement, s'il vous plaît, vous vous dites faut investir dans les renouvelables, mais pas l'éolien. Vous disez, vous, plus aucune éolienne en France. MB : Ruth Elkrief, David Pujadas, je trouve vous faites une fixation sur les éoliennes. Ça fait 15 minutes que vous ne parlez que de ça, comme si c'était le seul sujet. Moi, je sais, P1 : Mais c'est un sujet, le nucléaire est un sujet où vous êtes tous d'accord. L'éolien est un sujet de division. MB : Vous faites une fixation, une sorte d'obsession. P1 : non c'est pas une fixation. MB : Vous faites une sorte d'obsession. P1 : On vous dit il faut des renouvelables, et du nucléaire. MB : Vous ne parlez que de cela, il n'y a pas que ça. Nous parlons du changement climatique dont Valérie a parlé. P1 : mais là dessus, il y a consensus.. On est tous d'accord . MB : C'est un changement qui va tout bouleverser, on aura plus de mal pour cultiver, pêcher, construire, nous transporter, voyager. Il faut s'y préparer. Moi, je ne laisserai pas ce sujet du changement climatique au vert, surtout au vert d'aujourd'hui, ni à d'autres. Notre famille politique doit s'en occuper, et pas d'une manière punitive et idéologique. Donc, pas d'éolien s'il n'y a pas d'accord local. J'ai vu à Saint-Brieuc. Moi aussi, très tôt, les dégâts que fait potentiellement un parc d'éoliennes en mer sur la biodiversité marine. On a vu les dégâts sur les paysages. Pas d'éoliennes s'il n'y a pas d'accord des collectivités pour les mettres en places. P1 : Il faut arrêter Saint-Brieuc ? MB : Il faut arrêter Saint-Brieux. Il faut arrêter ca. Ça ne va pas commencer. Il faut arrêter. C'est un désastre. Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire. J'ai créé en Savoie, il y a une vingtaine d'années, l'Institut national du solaire. Ils m'ont expliqué des choses passionnantes sur les transformations qui vont être possible pour les routes, pour la protection des vignes, des arbres, des arbres fruitiers. Ils m'ont même dit une chose que je peux dire à nos téléspectateurs sur ces théories, si on équipait 5% de la surface du désert en panneaux photovoltaïques, on peut génerer toute l'énergie électrique dans le monde a besoin, donc il y a du potentiel. Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas. Donc nous continuerons et nous améliorerons, notamment pour les familles les plus modestes, les économies d'énergies et le traitement sonore des logements. Ecoutez ce sujet de l'écologie il est fondamental. P1 : mais tout le monde est d'accord. MB : Oui et donc. Et donc, pour atteindre l'objectif d'une France décarbonée, première puissance européenne décarbonée, nous avons besoin du nucléaire que ce soit 6 ou 8 centrales, peut être 10 et relancer le programme Astrid que monsieur Macron a arrêté, et ne pas fermer des centrales qui peuvent fonctionner. P2 : Merci Michel Marnier MB : L'objectif du changement climatique et de la décarbonisation de notre économie sans le nucléaire? P2 : Eric Ciotti, on a cherché et on attend de vous de voir quelle est votre vision écologique et notamment sur l'énergie. Si vous nous dites le nucléaire, on a compris. EC : ça vous intéresse pas, donc ? P2 : Pas du tout. EC : Pourtant c'est la réponse. P1 : Non, mais vous y êtes très favorable aussi. P2 : Mais est ce que c'est la seule chose? Est ce que, comment vous le développez? Est ce que c'est la seule manière? Est c'est votre seul programme en matière de lutte contre le réchauffement climatique et d'électrification et de changement d'énergie? EC : Aujourd'hui, il y a beaucoup de peurs qui traversent le pays. On en reparlera dans quelques instants. Mais il y a surtout chez les jeunes, cette peur climatique qui est de dire : Est ce que mes enfants, mes petits enfants pourront encore vivre sur cette planète? Donc on a un devoir de réponse. Une fois que je dis ça, je veux quand même rappeler que la France est un des pays les plus vertueux en Europe et les plus vertueux au monde en matière d'émissions de gaz à effet de serre. Pourquoi et grâce à qui? Grâce à la vision du général de Gaulle. Et j'ai la faiblesse de dire de notre famille politique qui a porté cette grande filière. Emmanuel Macron est de ceux qui ont contribué à la déstabiliser. Moi, la réponse est dans le progrès, elle est dans la science. Il n'y a pas qu'une réponse, mais je partage totalement ce qu'a dit Xavier à l'instant. Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs. Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique. Je suis comme Michel de l'un des deux départements unis par l'histoire, la Savoie et les Alpes maritimes, dans nos montagnes, on a eu l'énergie hydraulique. Elle est aujourd'hui déstabilisée par des règles de concurrence européennes totalement stupides, où on va obliger de privatiser nos barrages. Il faut de l'énergie hydraulique. C'est 10% de l'électricité. On produit grâce à ces deux filières le nucléaire, l'hydroélectricité, une électricité propre. Il faut poursuivre. Je crois au progrès de la science par la croissance, pas aux lubies de ces écologistes, Michel le rappelait, qui sont des gens d'extrême gauche qui refusent les sapins de Noël, qui refusent le Tour de France, qui nous décrivent une vie terrifiante. Mais où est l'émission de gaz à effet de serre quand on refuse de planter un sapin à Noël sincèrement. P2 : merci, merci beaucoup à tous. On va passer à un autre thème. Vous avez vu votre temps à peu près, vous avez à gérer votre temps. PJ : Une minute, je finis. P2 : Très rapidement parce qu'on a plus de temps sur ces questions. PJ : Un dernier point c'est le financement qui ne doit évidemment pas reposer sur les classes moyennes et les entreprises. C'est ce qui risque d'arriver. J'ai une proposition. C'est que, comme vous le savez, le marché des émissions carbone. Il est prévu que 25% des recettes du marché des émissions carbone aillent aux PME et aux classes moyennes, moi je suis pour la proposition de Jean Tirole, le prix Nobel d'économie, qui dit que c'est tout à fait insuffisant. Je suis d'accord avec lui. Il faut que cent pour cent des recettes du marché carbone aillent aux PME et aillent aux classes moyenne, sinon, la transition écologique ne pourra pas se faire dans des conditions satisfaisantes pour le pouvoir d'achat. Nous en parlions il y a cinq minutes. XB : Pouvoir d'achat, j'ai un peu de temps ? P2 : Non, l'immigration. Non, non, non, non, non. Pardonnez moi XB : C'est mon temps. J'en aurai moins ensuite, je l'assume. P2 : D'accord XB : Sur la question du pouvoir d'achat. P1 : Mais on en a parlé de ça Xavier Bertrand. XB : Pour mettre un terme à ce racket fiscal sur l'énergie, le pouvoir d'achat, c'est ce qui rentre, j'ai fait mes propositions, mais c'est aussi ce qui sort. Et aujourd'hui, on voit, entre les craintes sur l'alimentation, le logement qui coûte de plus en plus cher, les transports. Et ce n'est pas l'indemnité élection. Les 100 euros, qu'on ait une voiture ou pas, c'est panique à bord au gouvernement. Vous vous rappelez que monsieur Macron avait dit à sa majorité : soyez fiers d'être des amateurs. Ils en font la preuve tous les jours, tous les jours. Moi, je veux mettre un terme à ce racket fiscal où aujourd'hui, quand l'énergie augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent et alors que le portefeuille des Français, lui, se vidait. Donc, je veux mettre un terme à cette TVA qu'il y a sur les taxes et qui fait que quand le prix augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent. Je ne demande pas aux président de la république d'aller faire son plein. P2 : Non mais on arrête la on passe à la suite XB : mais en fait, on le fait connaître. Mais on sait que je n'aime pas parler P2 : On passe à la suite XB : C'est mon temps de parole P2 : On se fait entendre par là parce que j'avais prévu de vous poser une question pour démarrer. Alors comment je fais maintenant? XB : Vous ferez. P2 : Ah ben oui, mais c'est embêtant. XB : Vous savez, vous savez faire, je vous fais confiance. P2 : Non non non, mais vous arrêtez je saurais pas le faire. P1 : Sur ce point, je termine sur le pouvoir d'achat P2 : Non, on conduit un débat. Non, on conduit un débat XB : Le pouvoir d'achat c'est important. ",
4
+ "Abstractive_1": "L'environnement est le sujet de ce débat, spécifiquement le nucléaire et les éoliennes. Xavier Bertrand souhaite revenir sur les PPE et créer une dizaine de centrales nucléaires. Il souhaite aussi la suppression des éoliennes, qui ruinent les paysages. Valérie Pécresse est pour une alliance entre les éoliennes et le nucléaire. Elle parle de différentes sources renouvelables. Philippe Juvin veut arriver à 50% de création d'énergie nucléaire et 50% de création d'énergies renouvelables, notamment avec le déplacement des éoliennes dans le milieu marin. Xavier Bertrand parlant du souci des éoliens marins qui blessent la faune marine. Michel Barnier est pour une utilisation d'hydroélectrique et du solaire en plus du nucléaire. Eric Ciotti veut se concentrer sur le nucléaire et l'hydraulique.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, les candidats à la présidence de LR discutent de l'environnement. Le présentateur demande aux candidats comment créer assez d'électricité sans éolien. Xavier Bertrand explique vouloir revenir sur la PPE qui force la France à avoir une part de nucléaire à 50% d'ici 2035, et souhaite construire six réacteurs et dix EPR. Selon lui, arrêter les voitures thermiques sera un massacre pour l'emploi, et il n'y a pas les infrastructures pour les bornes électriques. Il souhaite déconstruire les éoliennes qui ruinent les paysages. Valérie Pécresse explique que pour arriver au zéro carbone d'ici 2050, il faut à la fois le nucléaire et le renouvelable. Elle propose la construction de 6 EPR, ainsi que d'améliorer le solaire, la méthanisation, la filière hydrogène, et l'éolien. Philippe Juvin souhaite continuer sur l'éolien, avec l'éolien en mer, qui remplacera les éoliennes terrestres. Michel Barnier explique qu'il souhaite travailler sur d'autres ressources renouvelables que l'éolien, comme le solaire. Il souhaite aussi faire des économies d'énergie en rénovant les logements, et il souhaite créer des centrales nucléaires et relancer le programme Astrid. Eric Ciotti souhaite relancer les EPR, travailler sur l'hydrogène et l'hydraulique. Philippe Juvin explique qu'il compte financer la transition écologique avec la taxe carbone. Xavier Bertrand souhaite supprimer la TVA sur les taxes des énergies.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, les candidats discutent de la question de l’énergie. Tous sont d’accord pour continuer avec l’énergie nucléaire en construisant de nouveaux réacteurs de type EPR. Bien qu’il faille 10 ans pour construire des EPR rappelle Pujadas, Xavier Bertrand se refuse à construire de nouvelles éoliennes, lesquelles détruisent les paysages. Valérie Pécresse est en désaccord et propose un mix entre nucléaire et éoliennes ; ces dernières devront être construites avec l’accord des populations concernées. Comme Pécresse, Philippe Juvin rappelle l’objectif de la neutralité carbone en 2050. Il appelle à faire 50 % d’éoliennes et 50 % de nucléaire, ce qui nécessitera quand même de construire de nouveaux réacteurs. Il souhaite se concentrer sur les éoliennes maritimes et non sur les terrestres. Michel Barnier est d’accord pour la construction d’éoliennes s'il y a accord local. Néanmoins, il rappelle que d’autres alternatives existent, comme le solaire ; il mentionne également l’importance de l’hydroélectricité et la nécessité de relancer le programme Astrid. Ciotti, en plus d’exiger la construction des EPR, mentionne l’importance de développer l’hydrogène. Philippe Juvin propose ensuite de redistribuer les recettes du marché carbone aux PME et aux classes moyennes. Xavier Bertrand termine en appelant à supprimer la TVA sur les taxes concernant l’essence.\n",
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  "Extractive_1": "P1 : Comment on fait pour arriver à produire assez d'électricité, sachant que le nucléaire, même si on le redéveloppe, ne suffira pas sans éoliennes, alors que vous dites ras le bol, plus une seule éolienne en France ce soir. XB : Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50. XB : C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR. XB : Après, on voit aussi qu'on va passer aux véhicules électriques d'ailleurs entre parenthèses si la France accepte qu'en 2035, y ait plus de véhicules thermiques essence, ça va être un massacre pour l'emploi. XB : On va passer aux véhicules électriques, il va nous falloir des bornes, allez, on est à quarante mille bornes aujourd'hui, bornes électriques, elles fonctionnent pas toutes, d'ailleurs, on va passer à 500 000, vous croyez que c'est avec ces satanées éoliennes qu'on va réussir justement? XB : Ça fait partie de ce qu'est notre grand pays et on est en train de massacrer des paysages par des promoteurs qui vont justement voir des mairies où il n'y a pas beaucoup de ressources en leur disant attendez, on va vous donner de l'argent. VP : Donc, les Français le vivent au quotidien, donc pour lutter contre le dérèglement climatique, il y a un seul, une seule priorité écologique, celle du mandat, c'est zéro carbone 2050. VP : Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible. VP : Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire. VP : Donc, il faut continuer tout le solaire, il faut continuer la méthanisation des déchets des agriculteurs, il faut aller vers l'hydrogène et il faudra faire de l'éolien. PJ : La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui. PJ : Je propose d'abord, comme je vous l'ai dit, je veux 50% de renouvelables en 2050, on y arrive par l'éolien en mer. PJ : Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus. P2 : Michel Barnier Assez rapidement, s'il vous plaît, vous vous dites faut investir dans les renouvelables, mais pas l'éolien. MB : Donc, pas d'éolien s'il n'y a pas d'accord local. MB : Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire. MB : Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas. MB : Donc nous continuerons et nous améliorerons, notamment pour les familles les plus modestes, les économies d'énergies et le traitement sonore des logements. MB : Et donc, pour atteindre l'objectif d'une France décarbonée, première puissance européenne décarbonée, nous avons besoin du nucléaire que ce soit 6 ou 8 centrales, peut être 10 et relancer le programme Astrid que monsieur Macron a arrêté, et ne pas fermer des centrales qui peuvent fonctionner. EC : Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs. EC : Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique. EC : Il faut de l'énergie hydraulique. PJ : Un dernier point c'est le financement qui ne doit évidemment pas reposer sur les classes moyennes et les entreprises. PJ : Il est prévu que 25% des recettes du marché des émissions carbone aillent aux PME et aux classes moyennes, moi je suis pour la proposition de Jean Tirole, le prix Nobel d'économie, qui dit que c'est tout à fait insuffisant. PJ : Il faut que cent pour cent des recettes du marché carbone aillent aux PME et aillent aux classes moyenne, sinon, la transition écologique ne pourra pas se faire dans des conditions satisfaisantes pour le pouvoir d'achat. XB : Donc, je veux mettre un terme à cette TVA qu'il y a sur les taxes et qui fait que quand le prix augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent.",
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  "Extractive_2": "XB : Je vous l'ai dit tout à l'heure dans mon introduction pour bien comprendre, moi, je reviendrai sur la PPE, cette loi programmation de l'énergie qui veut amener en 2035 la part du nucléaire à 50. XB : C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR. DP : Mais il faudra dix ans, il faudra dix ans pour les construire et d'ici là qu'est ce qu'on fait? XB : Il n'y a pas un pays au monde qui vérifie autant la sécurité des installations des centrales nucléaires, et qui repousse la durée d'exploitation de ses centrales nucléaires plus que nous. XB : Je mettrai un terme à ce développement anarchique de l'éolien. VP : Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible. VP : Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire. VP : Mais il y a des endroits où, il y a des territoires de France dans lesquels on peut mettre encore de l'éolien et aussi de l'éolien en mer avec l'accord des populations et uniquement avec cet accord. PJ : 2050 neutralité carbone. PJ : La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui. PJ : Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus. MB : Donc, pas d'éolien s'il n'y a pas d'accord local. MB : Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire. MB : Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas. MB : Et donc, pour atteindre l'objectif d'une France décarbonée, première puissance européenne décarbonée, nous avons besoin du nucléaire que ce soit 6 ou 8 centrales, peut être 10 et relancer le programme Astrid que monsieur Macron a arrêté, et ne pas fermer des centrales qui peuvent fonctionner. EC : Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs. EC : Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique. EC : Il faut de l'énergie hydraulique. PJ : Il faut que cent pour cent des recettes du marché carbone aillent aux PME et aillent aux classes moyenne, sinon, la transition écologique ne pourra pas se faire dans des conditions satisfaisantes pour le pouvoir d'achat. XB : Donc, je veux mettre un terme à cette TVA qu'il y a sur les taxes et qui fait que quand le prix augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent. ",
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+ "speaker": "Xavier Bertrand",
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+ "text": "Ça fait partie de ce qu'est notre grand pays et on est en train de massacrer des paysages par des promoteurs qui vont justement voir des mairies où il n'y a pas beaucoup de ressources en leur disant attendez, on va vous donner de l'argent."
48
+ }
49
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50
  },
51
+ {
52
+ "abstractive": {
53
+ "text": "Valérie Pécresse est pour une alliance entre les éoliennes et le nucléaire."
 
54
  },
55
+ "extractive": [
56
+ {
57
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
58
+ "text": "Donc, les Français le vivent au quotidien, donc pour lutter contre le dérèglement climatique, il y a un seul, une seule priorité écologique, celle du mandat, c'est zéro carbone 2050."
59
+ },
60
+ {
61
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
62
+ "text": "Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible."
63
+ },
64
+ {
65
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
66
+ "text": "Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire."
67
+ }
68
+ ]
69
  },
70
+ {
71
+ "abstractive": {
72
+ "text": "Elle parle de différentes sources renouvelables."
 
 
 
 
 
73
  },
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+ "extractive": [
75
+ {
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+ "speaker": "Valérie Pécresse",
77
+ "text": "Donc, il faut continuer tout le solaire, il faut continuer la méthanisation des déchets des agriculteurs, il faut aller vers l'hydrogène et il faudra faire de l'éolien."
78
+ }
79
+ ]
 
 
 
80
  },
81
+ {
82
+ "abstractive": {
83
+ "text": "Philippe Juvin veut arriver à 50% de création d'énergie nucléaire et 50% de création d'énergies renouvelables, notamment avec le déplacement des éoliennes dans le milieu marin."
 
84
  },
85
+ "extractive": [
86
+ {
87
+ "speaker": "Philippe Juvin",
88
+ "text": "La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui."
89
+ },
90
+ {
91
+ "speaker": "Philippe Juvin",
92
+ "text": "Je propose d'abord, comme je vous l'ai dit, je veux 50% de renouvelables en 2050, on y arrive par l'éolien en mer."
93
+ },
94
+ {
95
+ "speaker": "Philippe Juvin",
96
+ "text": "Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus."
97
+ }
98
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
99
  },
100
+ {
101
+ "abstractive": {
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+ "text": "Michel Barnier est pour une utilisation d'hydroélectrique et du solaire en plus du nucléaire."
 
103
  },
104
+ "extractive": [
105
+ {
106
+ "speaker": "Michel Barnier",
107
+ "text": "Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire."
108
+ },
109
+ {
110
+ "speaker": "Michel Barnier",
111
+ "text": "Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas."
112
+ },
113
+ {
114
+ "speaker": "Michel Barnier",
115
+ "text": "Donc nous continuerons et nous améliorerons, notamment pour les familles les plus modestes, les économies d'énergies et le traitement sonore des logements."
116
+ }
117
+ ]
118
  },
119
+ {
120
+ "abstractive": {
121
+ "text": "Eric Ciotti veut se concentrer sur le nucléaire et l'hydraulique."
 
122
  },
123
+ "extractive": [
124
+ {
125
+ "speaker": "Eric Ciotti",
126
+ "text": "Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs."
127
+ },
128
+ {
129
+ "speaker": "Eric Ciotti",
130
+ "text": "Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique."
131
+ },
132
+ {
133
+ "speaker": "Eric Ciotti",
134
+ "text": "Il faut de l'énergie hydraulique."
135
+ }
136
+ ]
137
+ }
138
+ ],
139
+ "Community_2": [
140
+ {
141
+ "abstractive": {
142
+ "text": "Tous sont d’accord pour continuer avec l’énergie nucléaire en construisant de nouveaux réacteurs de type EPR."
143
  },
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+ "extractive": [
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+ {
146
+ "speaker": "Xavier Bertrand",
147
+ "text": "C'est la raison pour laquelle je décide le lancement de la construction de six réacteurs, et que je demande 10 EPR."
148
+ }
149
+ ]
 
 
 
150
  },
151
+ {
152
+ "abstractive": {
153
+ "text": "Bien qu’il faille 10 ans pour construire des EPR rappelle Pujadas, Xavier Bertrand se refuse à construire de nouvelles éoliennes, lesquelles détruisent les paysages."
154
+ },
155
+ "extractive": [
156
+ {
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+ "speaker": "David Pujadas",
158
+ "text": "Mais il faudra dix ans, il faudra dix ans pour les construire et d'ici là qu'est ce qu'on fait?"
159
+ },
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+ {
161
+ "speaker": "Xavier Bertrand",
162
+ "text": "Je mettrai un terme à ce développement anarchique de l'éolien."
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+ }
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+ ]
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166
+ {
167
+ "abstractive": {
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+ "text": "Comme Pécresse, Philippe Juvin rappelle l’objectif de la neutralité carbone en 2050."
169
+ },
170
+ "extractive": [
171
+ {
172
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
173
+ "text": "Et pour atteindre le zéro carbone 2050, il faut marcher sur deux pieds, il faut, effectivement, les énergies renouvelables et le nucléaire, donc les éoliennes et le nucléaire, parce qu'on n'arrivera pas à se passer du nucléaire pour atteindre cet objectif zéro carbone, ce n'est pas possible."
174
+ },
175
+ {
176
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
177
+ "text": "Moi, je ne propose pas dix EPR comme Xavier Bertrand, j'en propose 6, mais je me suis rendu à Flamanville pour réaffirmer mon attachement à cette filière industrielle française qu'on ne peut pas laisser sacrifier parce qu'Emmanuel Macron a laissé les Allemands défendre leurs centrales au gaz contre le nucléaire."
178
+ },
179
+ {
180
+ "speaker": "Philippe Juvin",
181
+ "text": "2050 neutralité carbone."
182
+ }
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+ ]
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  },
185
+ {
186
+ "abstractive": {
187
+ "text": "Valérie Pécresse est en désaccord et propose un mix entre nucléaire et éoliennes ; ces dernières devront être construites avec l’accord des populations concernées."
188
+ },
189
+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Valérie Pécresse",
192
+ "text": "Mais il y a des endroits où, il y a des territoires de France dans lesquels on peut mettre encore de l'éolien et aussi de l'éolien en mer avec l'accord des populations et uniquement avec cet accord."
193
+ }
194
+ ]
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  },
196
+ {
197
+ "abstractive": {
198
+ "text": "Il appelle à faire 50 % d’éoliennes et 50 % de nucléaire, ce qui nécessitera quand même de construire de nouveaux réacteurs."
199
+ },
200
+ "extractive": [
201
+ {
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+ "speaker": "Philippe Juvin",
203
+ "text": "La meilleure manière d'y arriver, et la moins coûteuse, c'est de faire 50 pour cent d'éolien, de renouvelable, et 50 de nucléaire, mais pour faire 50 de nucléaire, il faut en fait en faire plus qu'aujourd'hui."
204
+ }
205
+ ]
206
  },
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+ {
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+ "abstractive": {
209
+ "text": "Il souhaite se concentrer sur les éoliennes maritimes et non sur les terrestres."
 
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  },
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+ "extractive": [
212
+ {
213
+ "speaker": "Philippe Juvin",
214
+ "text": "Pendant les 20 ans qui viennent, on met la pression sur l'éolien en mer, dans 20 ans, les éoliennes terrestres seront arrivées en fin de vie, on les démonte et on en monte plus."
215
+ }
216
+ ]
217
+ },
218
+ {
219
+ "abstractive": {
220
+ "text": "Michel Barnier est d’accord pour la construction d’éoliennes s'il y a accord local."
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Michel Barnier",
225
+ "text": "Donc, pas d'éolien s'il n'y a pas d'accord local."
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+ }
227
+ ]
 
 
 
228
  },
229
+ {
230
+ "abstractive": {
231
+ "text": "Néanmoins, il rappelle que d’autres alternatives existent, comme le solaire ; il mentionne également l’importance de l’hydroélectricité et la nécessité de relancer le programme Astrid."
 
232
  },
233
+ "extractive": [
234
+ {
235
+ "speaker": "Michel Barnier",
236
+ "text": "Maintenant, il n'y a pas que l'éolien, il y a d'autres énergies qui sont très importantes, le solaire."
237
+ },
238
+ {
239
+ "speaker": "Michel Barnier",
240
+ "text": "Et l'autre potentiel que je me permets de vous signaler, et comme personne n'en a parlé, c'est les économies d'énergie, le KW qui coûte le moins cher et le baril de pétrole qui pollue le moins, c'est celui qu'on ne consomme pas."
241
+ },
242
+ {
243
+ "speaker": "Michel Barnier",
244
+ "text": "Et donc, pour atteindre l'objectif d'une France décarbonée, première puissance européenne décarbonée, nous avons besoin du nucléaire que ce soit 6 ou 8 centrales, peut être 10 et relancer le programme Astrid que monsieur Macron a arrêté, et ne pas fermer des centrales qui peuvent fonctionner."
245
+ }
246
+ ]
247
+ },
248
+ {
249
+ "abstractive": {
250
+ "text": "Ciotti, en plus d’exiger la construction des EPR, mentionne l’importance de développer l’hydrogène."
251
  },
252
+ "extractive": [
253
+ {
254
+ "speaker": "Eric Ciotti",
255
+ "text": "Bien sûr qu'il faut lancer ses six EPR que propose EDF et s'ils opèrent, c'est plus de réacteurs."
256
+ },
257
+ {
258
+ "speaker": "Eric Ciotti",
259
+ "text": "Je crois aussi en l'hydrogène, je crois au mix énergétique."
260
+ },
261
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262
+ "speaker": "Eric Ciotti",
263
+ "text": "Il faut de l'énergie hydraulique."
264
+ }
265
+ ]
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  },
267
+ {
268
+ "abstractive": {
269
+ "text": "Philippe Juvin propose ensuite de redistribuer les recettes du marché carbone aux PME et aux classes moyennes."
270
+ },
271
+ "extractive": [
272
+ {
273
+ "speaker": "Philippe Juvin",
274
+ "text": "Il faut que cent pour cent des recettes du marché carbone aillent aux PME et aillent aux classes moyenne, sinon, la transition écologique ne pourra pas se faire dans des conditions satisfaisantes pour le pouvoir d'achat."
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+ }
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+ ]
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  },
278
+ {
279
+ "abstractive": {
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+ "text": "Xavier Bertrand termine en appelant à supprimer la TVA sur les taxes concernant l’essence."
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Xavier Bertrand",
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+ "text": "Donc, je veux mettre un terme à cette TVA qu'il y a sur les taxes et qui fait que quand le prix augmente, ce sont les caisses de l'Etat qui se remplissent."
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  "Transcript": "P1 : Vous avez tous les trois évoqué une dimension importante, c'est l'état de nos finances publiques. Le FMI a appelé la France à commencer à assainir ses dépenses à partir de l'année 2023. On va essayer encore une fois d'être très concrets. Tout le monde dit toujours qu'on va réduire les dépenses. Quelles dépenses faut-il réduire Eric Ciotti ? EC : Je vais vous surprendre. Je veux commencer par baisser les impôts. Nous sommes le pays au monde, avec le Danemark, qui paie le plus d'impôts. On va jouer la Coupe du monde dans quelques jours. Chaque année, on gagne la Coupe du monde des impôts. C'est insupportable parce que ça pèse sur ceux qui travaillent ou ont travaillé, les salariés, les retraités. Vous savez que chaque Français paie en moyenne jusqu'au 9 août. Tout ce qu'il gagne, c'est pour l'Etat. C'est le jour de libération fiscale. P2 : On a les moyens ? EC : On a les moyens, et Il faut commencer par là. Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. Il faut arrêter le poids de l'impôt sur le revenu sur quelques dizaines de pourcents de Français. Il faut que l'assommoir fiscal soit relevé, qu'on n'arrive plus aujourd'hui dans cette situation où des Français travaillent uniquement pour l'Etat. On a toujours dit l'inverse, on ne l'a jamais fait. Commençons par baisser les impôts plutôt que de distribuer des chèques sans provision. Ça coûtera moins, quelquefois, peut-être autant, mais ça sera vertueux parce que ça donnera une immense accélération à la création d'emplois, de richesse et de croissance. Et ensuite, ou parallèlement, je ne dis pas en même temps, je l'ai banni de mon vocabulaire. On supprime les 437 agences de l'Etat. On supprime aujourd'hui l'administration qui ne sert à rien. Regardons l'éducation, l'hôpital. En gros, 1,2 million d'agents, à peine 700 000 enseignants, à peine 700 000 soignants. Une vaste réforme de l'Etat. On casse le millefeuille territorial aussi. Je veux que les Républicains soient le parti de la baisse des impôts. Si ce sont eux, mes impôts baisseront et on en est sûrs. P2 : Aurélien Pradier? AP : Nous voulons être un parti responsable. Nous voulons dire la vérité aux Français. On ne peut pas seulement leur dire la vérité en les punissant sur les retraites. Il faut aussi faire les efforts budgétaires nécessaires. Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. Oui, c'est la partie la plus difficile, mais c'est celle qui redonnera aussi un peu de panache. P1 : C’est donc un désaccord avec Eric Ciotti ? AP : Ce n’est pas un désaccord, c'est un désaccord de méthode, mais on va faire les choses dans l'ordre. Je vais commencer comme président des républicains, à proposer un plan de bataille pour baisser les dépenses, et Eric proposera un plan de bataille pour baisser les impôts. P2 : Et comment vous allez le daire ? AP : D'abord, il nous faut un peu de méthode. Aujourd'hui, on parle de tout et n'importe quoi. Il y a une dette saine, qui nous permet de faire fonctionner nos écoles, qui nous permettra de redresser notre hôpital. Je veux que nous cloisonnions les dettes. La dette saine, qui permet l'investissement, de la dette qui n'est pas saine. Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. Aujourd’hui cette dette là, elle remet en cause ce qu'il y a de plus essentiel, notre souveraineté. Cette souveraineté la, nous allons la perdre sur notre modèle social, mais aussi à l'égard de tous les autres pays du monde. Voilà pourquoi je veux que demain, nous soyons le parti de la baisse de la dépense pour être le meilleur parti de la baisse des impôts. P1 : Vous êtes en avance Aurélien Pradier, on va laisser la parole à Bruno Retailleau. Est-ce que c'est vous qui faites la synthèse ? BR : Je pourrais, parce qu'il faut baisser des impôts. Au passage, je pense qu'il y a un point dont on n'a pas parlé sur les retraites, c'est la politique familiale, qui a été détruite d'abord par François Hollande et la destruction a été accélérée par Emmanuel Macron. Je pense qu'un des premiers points qu'il faudrait réhausser, c'est le quotient familial pour aider les familles. On ne fera pas une vraie réforme des retraites en s' exonérant d'une politique familiale. P1 : Sur la question des impôts, qu'est-ce que vous baissez? BR : Il faut être sérieux. On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. Je pense qu'il faut qu'on soit sérieux. On va atteindre le chiffre astronomique de 3 000 milliards d'euros de dettes, avec des taux d'intérêt négatifs, mais qui deviennent positifs, et avec un énorme problème. En France, on est champion du monde de la dépense publique, et pour autant, nos services publics fonctionnent mal. L'hôpital, la santé, la sécurité. P2 : Qu'est-ce que vous faites? BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. On sort, on essaie de simplifier. Pas par le haut, avec des hauts fonctionnaires des ministres, par le bas, dans chaque département, avec un plan de ce que j’appelle le désherbage, d'une mauvaise herbe normative. Ensuite, la débureaucratisation. Un exemple, l'hôpital. L'hôpital français, vous avez 34 % de postes administratifs. En Allemagne, 25 %. La différence, c'est 127 000 postes administratifs de plus dans l'hôpital français. Ca n'est pas possible. Je pense qu'il faut revoir l'Etat, il faut revoir la gestion aussi, non seulement de l'Etat, mais du personnel de l'Etat. Je pense que le statut devrait être réservé à quelques fonctions, emplois régaliens, mais que, la plupart du temps, on devrait généraliser ce qu'on appelle le contrat, parce que ça organise une souplesse dans la gestion humaine et ça permet d'avoir aussi des gens mieux payés. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. La droite, c'est pas le père fouettard. La droite, elle doit redonner de l'espérance. Et l'espérance, aujourd'hui, pour ceux qui travaillent, c'est de vivre du fruit de leur travail, de pouvoir le transmettre à leurs enfants. Quand vous voulez transmettre un patrimoine et que l'Etat vient vous en prélever jusqu'à 45 %, cet impôt sur la mort, c'est d'une injustice absolue. Et puis, en plus, c'est pas simplement irresponsable. C'est vertueux. On l'a vu aux Etats-Unis. C'est un économiste, Arthur Laffer, qui avait montré que l'impôt tue l'impôt. Plus l'impôt est élevé, moins la croissance est élevée. Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois. Et donc, il y aura globalement plus de recettes. Ça ne veut pas dire, ne me faites pas dire ce que j'ai pas dit, qu'il ne faut pas lutter contre la fraude sociale, faire diminuer nos dépenses, rationaliser l'État, faire du CERFA l'ennemi de toute politique rationnelle. P1 : Les formulaires administratifs, c’est ce que vous voulez dire. EC : Il faut le faire, mais ayons le courage de donner un signe de confiance à ceux qui travaillent et qui en peuvent plus, de suer le burnous tous les jours pour payer la gamme. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié discutent des réductions des dépenses. Eric Ciotti explique qu'il faut baisser les impôts, notamment l'impôt sur la succession et les surtaxes sur les carburants. Eric Ciotti souhaite aussi baisser l'impôt sur le revenu. Eric Ciotti explique que baisser les impôts plutôt que distribuer des chèques créera un cercle vertueux. Pour réduire les dépenses, Eric Ciotti souhaite supprimer des postes de l'administration superflus. Aurélien Pradié explique qu'il faut mettre en place un examen annuel des projets de finance de la sécurité sociale, de la nation et de la gestion de la dette afin de savoir quelles dépenses peuvent être économisées. Bruno Retailleau souhaite débureaucratiser et simplifier les systèmes CERFA.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Aurélien Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau abordent les sujets de réductions des dépenses et de baisses d'impôts. Eric Ciotti propose de réduire les impôts en supprimant certains comme l'impôt sur la succession, les taxes sur les carburants et en réduisant l'impôt sur le revenu. Il considère que cela aurait un impact bénéfique sur l'emploi, la richesse et la croissance. Il souhaite également supprimer des postes administratifs inutiles pour réduire les dépenses. Aurélien Pradié, pour sa part, prône la responsabilité et la transparence en mettant en place un examen annuel des projets de finances pour identifier les dépenses qui peuvent être économisées. Bruno Retailleau souhaite lui aussi réduire les dépenses en se débarrassant des procédures administratives lourdes et en simplifiant les systèmes CERFA.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Pradié, Ciotti et Retailleau débattent de la baisse des dépenses publics. Ciotti commence paradoxalement par souligner la nécessité de diminuer les impôts. Il souhaite notamment supprimer l’impôt sur l’héritage, une partie des taxes sur les carburants, diminuer l’impôt sur le revenu et supprimer plusieurs agences de l’État. Cependant, Pradié explique qu’il faut d’abord s’attaquer à la baisse des dépenses publiques, c’est pourquoi il propose de mettre en place chaque année un projet de loi de gestion de la dette. Retailleau souhaite de son côté commencer par rehausser le quotient familial. Comme Pradié, Retailleau pense qu’il faut en premier lieu diminuer les dépenses de l’État. Il entend donc supprimer des agences de l’État, lutter contre la bureaucratisation, les tâches administratives sans valeur ajoutées et les formulaires et procédure inutiles ; beaucoup de temps de travail sera ainsi gagné. Ciotti termine la discutions en mentionnant le poids des prélèvements obligataires en France, supérieurs à la moyenne européenne de 5 % ; les diminuer permettra d’avoir de la croissance et de l’emploi. Sa démarche est donc inverse à celle de ses adversaires.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Quelles dépenses faut-il réduire Eric Ciotti ? EC : Je veux commencer par baisser les impôts. EC : Nous sommes le pays au monde, avec le Danemark, qui paie le plus d'impôts. EC : Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. EC : Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. EC : Il faut arrêter le poids de l'impôt sur le revenu sur quelques dizaines de pourcents de Français. EC : Commençons par baisser les impôts plutôt que de distribuer des chèques sans provision. EC : On supprime aujourd'hui l'administration qui ne sert à rien. AP : Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. AP : Je vais commencer comme président des républicains, à proposer un plan de bataille pour baisser les dépenses, et Eric proposera un plan de bataille pour baisser les impôts. AP : Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. BR : On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. BR : En France, on est champion du monde de la dépense publique, et pour autant, nos services publics fonctionnent mal. BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. BR : On sort, on essaie de simplifier. BR : Pas par le haut, avec des hauts fonctionnaires des ministres, par le bas, dans chaque département, avec un plan de ce que j’appelle le désherbage, d'une mauvaise herbe normative. BR : Ensuite, la débureaucratisation. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. EC : Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois. ",
8
  "Extractive_2": "EC : Je veux commencer par baisser les impôts. EC : Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. EC : Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. EC : Ça coûtera moins, quelquefois, peut-être autant, mais ça sera vertueux parce que ça donnera une immense accélération à la création d'emplois, de richesse et de croissance. EC : On supprime les 437 agences de l'Etat. AP : Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. AP : Ce n’est pas un désaccord, c'est un désaccord de méthode, mais on va faire les choses dans l'ordre. AP : Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. BR : Je pense qu'un des premiers points qu'il faudrait réhausser, c'est le quotient familial pour aider les familles. BR : On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. EC : Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois.",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié discutent des réductions des dépenses."
13
- },
14
- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P1",
17
- "text": "Tout le monde dit toujours qu'on va réduire les dépenses, quelles dépenses faut-il réduire Eric Ciotti ?"
18
- }
19
- ]
20
- },
21
- {
22
- "abstractive": {
23
- "text": "Eric Ciotti explique qu'il faut baisser les impôts, notamment l'impôt sur la succession et les surtaxes sur les carburants."
24
- },
25
- "extractive": [
26
- {
27
- "speaker": "EC",
28
- "text": "Je veux commencer par baisser les impôts, nous sommes le pays au monde, avec le Danemark, qui paie le plus d'impôts."
29
- },
30
- {
31
- "speaker": "EC",
32
- "text": "Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice."
33
- },
34
- {
35
- "speaker": "EC",
36
- "text": "Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants."
37
- },
38
- {
39
- "speaker": "EC",
40
- "text": "Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne."
41
  },
42
- {
43
- "speaker": "EC",
44
- "text": "Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois"
45
- }
46
- ]
47
- },
48
- {
49
- "abstractive": {
50
- "text": "Eric Ciotti souhaite aussi baisser l'impôt sur le revenu."
51
  },
52
- "extractive": [
53
- {
54
- "speaker": "EC",
55
- "text": "Il faut arrêter le poids de l'impôt sur le revenu sur quelques dizaines de pourcents de Français."
56
- }
57
- ]
58
- },
59
- {
60
- "abstractive": {
61
- "text": "Eric Ciotti explique que baisser les impôts plutôt que distribuer des chèques créera un cercle vertueux."
62
- },
63
- "extractive": [
64
- {
65
- "speaker": "EC",
66
- "text": "Commençons par baisser les impôts plutôt que de distribuer des chèques sans provision."
67
- }
68
- ]
69
- },
70
- {
71
- "abstractive": {
72
- "text": "Pour réduire les dépenses, Eric Ciotti souhaite supprimer des postes de l'administration superflus."
73
- },
74
- "extractive": [
75
- {
76
- "speaker": "EC",
77
- "text": "On supprime aujourd'hui l'administration qui ne sert à rien."
78
- }
79
- ]
80
- },
81
- {
82
- "abstractive": {
83
- "text": "Aurélien Pradié explique qu'il faut mettre en place un examen annuel des projets de finance de la sécurité sociale, de la nation et de la gestion de la dette afin de savoir quelles dépenses peuvent être économisées."
84
- },
85
- "extractive": [
86
- {
87
- "speaker": "AP",
88
- "text": "Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique."
89
  },
90
- {
91
- "speaker": "AP",
92
- "text": "Je vais commencer comme président des républicains, à proposer un plan de bataille pour baisser les dépenses, et Eric proposera un plan de bataille pour baisser les impôts."
93
- },
94
- {
95
- "speaker": "AP",
96
- "text": "Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette."
97
- }
98
- ]
99
- },
100
- {
101
- "abstractive": {
102
- "text": "Bruno Retailleau souhaite débureaucratiser et simplifier les systèmes CERFA"
 
 
 
 
 
 
 
 
 
103
  },
104
- "extractive": [
105
- {
106
- "speaker": "BR",
107
- "text": "En France, on est champion du monde de la dépense publique, et pour autant, nos services publics fonctionnent mal."
108
- },
109
- {
110
- "speaker": "BR",
111
- "text": "D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA."
112
  },
113
- {
114
- "speaker": "BR",
115
- "text": "On sort, on essaie de simplifie, pas par le haut, avec des hauts fonctionnaires des ministres, par le bas, dans chaque département, avec un plan de ce que j’appelle le désherbage, d'une mauvaise herbe normative."
 
 
 
 
 
 
 
116
  },
117
- {
118
- "speaker": "BR",
119
- "text": "Ensuite, la débureaucratisation."
120
- }
121
- ]
122
- }
123
- ],
124
- "Community_2" : [
125
- {
126
- "abstractive": {
127
- "text": "Ciotti commence paradoxalement par souligner la nécessité de diminuer les impôts."
128
  },
129
- "extractive": [
130
- {
131
- "speaker": "EC",
132
- "text": "Je veux commencer par baisser les impôts."
133
- }
134
- ]
135
- },
136
- {
137
- "abstractive": {
138
- "text": "Il souhaite notamment supprimer l’impôt sur l’héritage, une partie des taxes sur les carburants, diminuer l’impôt sur le revenu et supprimer plusieurs agences de l’État."
139
  },
140
- "extractive": [
141
- {
142
- "speaker": "EC",
143
- "text": "Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice."
144
  },
145
- {
146
- "speaker": "EC",
147
- "text": "Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
148
  },
149
- {
150
- "speaker": "EC",
151
- "text": "Ça coûtera moins, quelquefois, peut-être autant, mais ça sera vertueux parce que ça donnera une immense accélération à la création d'emplois, de richesse et de croissance."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
152
  },
153
- {
154
- "speaker": "EC",
155
- "text": "On supprime les 437 agences de l'Etat."
156
- }
157
- ]
158
- },
159
- {
160
- "abstractive": {
161
- "text": "Cependant, Pradié explique qu’il faut d’abord s’attaquer à la baisse des dépenses publiques, c’est pourquoi il propose de mettre en place chaque année un projet de loi de gestion de la dette."
162
  },
163
- "extractive": [
164
- {
165
- "speaker": "AP",
166
- "text": "Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique."
167
  },
168
- {
169
- "speaker": "AP",
170
- "text": "Ce n’est pas un désaccord, c'est un désaccord de méthode, mais on va faire les choses dans l'ordre."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
171
  },
172
- {
173
- "speaker": "AP",
174
- "text": "Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette."
175
- }
176
- ]
177
- },
178
- {
179
- "abstractive": {
180
- "text": "Retailleau souhaite de son côté commencer par rehausser le quotient familial."
 
 
 
 
 
181
  },
182
- "extractive": [
183
- {
184
- "speaker": "BR",
185
- "text": "Je pense qu'un des premiers points qu'il faudrait réhausser, c'est le quotient familial pour aider les familles."
186
- }
187
- ]
188
- },
189
- {
190
- "abstractive": {
191
- "text": "Comme Pradié, Retailleau pense qu’il faut en premier lieu diminuer les dépenses de l’État."
192
  },
193
- "extractive": [
194
- {
195
- "speaker": "BR",
196
- "text": "On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat."
197
- }
198
- ]
199
- },
200
- {
201
- "abstractive": {
202
- "text": "Il entend donc supprimer des agences de l’État, lutter contre la bureaucratisation, les tâches administratives sans valeur ajoutées et les formulaires et procédure inutiles ; beaucoup de temps de travail sera ainsi gagné."
203
  },
204
- "extractive": [
205
- {
206
- "speaker": "BR",
207
- "text": "D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA."
208
- }
209
- ]
210
- },
211
- {
212
- "abstractive": {
213
- "text": "Ciotti termine la discutions en mentionnant le poids des prélèvements obligataires en France, supérieurs à la moyenne européenne de 5 % ; les diminuer permettra d’avoir de la croissance et de l’emploi."
214
  },
215
- "extractive": [
216
- {
217
- "speaker": "EC",
218
- "text": "Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne."
219
- }
220
- ]
221
- },
222
- {
223
- "abstractive": {
224
- "text": "Sa démarche est donc inverse à celle de ses adversaires"
225
  },
226
- "extractive": [
227
- {
228
- "speaker": "EC",
229
- "text": "Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois"
230
- }
231
- ]
232
- }
233
- ]
234
- }
 
 
 
 
 
1
  {
2
  "id": 74,
3
  "Transcript": "P1 : Vous avez tous les trois évoqué une dimension importante, c'est l'état de nos finances publiques. Le FMI a appelé la France à commencer à assainir ses dépenses à partir de l'année 2023. On va essayer encore une fois d'être très concrets. Tout le monde dit toujours qu'on va réduire les dépenses. Quelles dépenses faut-il réduire Eric Ciotti ? EC : Je vais vous surprendre. Je veux commencer par baisser les impôts. Nous sommes le pays au monde, avec le Danemark, qui paie le plus d'impôts. On va jouer la Coupe du monde dans quelques jours. Chaque année, on gagne la Coupe du monde des impôts. C'est insupportable parce que ça pèse sur ceux qui travaillent ou ont travaillé, les salariés, les retraités. Vous savez que chaque Français paie en moyenne jusqu'au 9 août. Tout ce qu'il gagne, c'est pour l'Etat. C'est le jour de libération fiscale. P2 : On a les moyens ? EC : On a les moyens, et Il faut commencer par là. Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. Il faut arrêter le poids de l'impôt sur le revenu sur quelques dizaines de pourcents de Français. Il faut que l'assommoir fiscal soit relevé, qu'on n'arrive plus aujourd'hui dans cette situation où des Français travaillent uniquement pour l'Etat. On a toujours dit l'inverse, on ne l'a jamais fait. Commençons par baisser les impôts plutôt que de distribuer des chèques sans provision. Ça coûtera moins, quelquefois, peut-être autant, mais ça sera vertueux parce que ça donnera une immense accélération à la création d'emplois, de richesse et de croissance. Et ensuite, ou parallèlement, je ne dis pas en même temps, je l'ai banni de mon vocabulaire. On supprime les 437 agences de l'Etat. On supprime aujourd'hui l'administration qui ne sert à rien. Regardons l'éducation, l'hôpital. En gros, 1,2 million d'agents, à peine 700 000 enseignants, à peine 700 000 soignants. Une vaste réforme de l'Etat. On casse le millefeuille territorial aussi. Je veux que les Républicains soient le parti de la baisse des impôts. Si ce sont eux, mes impôts baisseront et on en est sûrs. P2 : Aurélien Pradier? AP : Nous voulons être un parti responsable. Nous voulons dire la vérité aux Français. On ne peut pas seulement leur dire la vérité en les punissant sur les retraites. Il faut aussi faire les efforts budgétaires nécessaires. Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. Oui, c'est la partie la plus difficile, mais c'est celle qui redonnera aussi un peu de panache. P1 : C’est donc un désaccord avec Eric Ciotti ? AP : Ce n’est pas un désaccord, c'est un désaccord de méthode, mais on va faire les choses dans l'ordre. Je vais commencer comme président des républicains, à proposer un plan de bataille pour baisser les dépenses, et Eric proposera un plan de bataille pour baisser les impôts. P2 : Et comment vous allez le daire ? AP : D'abord, il nous faut un peu de méthode. Aujourd'hui, on parle de tout et n'importe quoi. Il y a une dette saine, qui nous permet de faire fonctionner nos écoles, qui nous permettra de redresser notre hôpital. Je veux que nous cloisonnions les dettes. La dette saine, qui permet l'investissement, de la dette qui n'est pas saine. Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. Aujourd’hui cette dette là, elle remet en cause ce qu'il y a de plus essentiel, notre souveraineté. Cette souveraineté la, nous allons la perdre sur notre modèle social, mais aussi à l'égard de tous les autres pays du monde. Voilà pourquoi je veux que demain, nous soyons le parti de la baisse de la dépense pour être le meilleur parti de la baisse des impôts. P1 : Vous êtes en avance Aurélien Pradier, on va laisser la parole à Bruno Retailleau. Est-ce que c'est vous qui faites la synthèse ? BR : Je pourrais, parce qu'il faut baisser des impôts. Au passage, je pense qu'il y a un point dont on n'a pas parlé sur les retraites, c'est la politique familiale, qui a été détruite d'abord par François Hollande et la destruction a été accélérée par Emmanuel Macron. Je pense qu'un des premiers points qu'il faudrait réhausser, c'est le quotient familial pour aider les familles. On ne fera pas une vraie réforme des retraites en s' exonérant d'une politique familiale. P1 : Sur la question des impôts, qu'est-ce que vous baissez? BR : Il faut être sérieux. On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. Je pense qu'il faut qu'on soit sérieux. On va atteindre le chiffre astronomique de 3 000 milliards d'euros de dettes, avec des taux d'intérêt négatifs, mais qui deviennent positifs, et avec un énorme problème. En France, on est champion du monde de la dépense publique, et pour autant, nos services publics fonctionnent mal. L'hôpital, la santé, la sécurité. P2 : Qu'est-ce que vous faites? BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. On sort, on essaie de simplifier. Pas par le haut, avec des hauts fonctionnaires des ministres, par le bas, dans chaque département, avec un plan de ce que j’appelle le désherbage, d'une mauvaise herbe normative. Ensuite, la débureaucratisation. Un exemple, l'hôpital. L'hôpital français, vous avez 34 % de postes administratifs. En Allemagne, 25 %. La différence, c'est 127 000 postes administratifs de plus dans l'hôpital français. Ca n'est pas possible. Je pense qu'il faut revoir l'Etat, il faut revoir la gestion aussi, non seulement de l'Etat, mais du personnel de l'Etat. Je pense que le statut devrait être réservé à quelques fonctions, emplois régaliens, mais que, la plupart du temps, on devrait généraliser ce qu'on appelle le contrat, parce que ça organise une souplesse dans la gestion humaine et ça permet d'avoir aussi des gens mieux payés. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. La droite, c'est pas le père fouettard. La droite, elle doit redonner de l'espérance. Et l'espérance, aujourd'hui, pour ceux qui travaillent, c'est de vivre du fruit de leur travail, de pouvoir le transmettre à leurs enfants. Quand vous voulez transmettre un patrimoine et que l'Etat vient vous en prélever jusqu'à 45 %, cet impôt sur la mort, c'est d'une injustice absolue. Et puis, en plus, c'est pas simplement irresponsable. C'est vertueux. On l'a vu aux Etats-Unis. C'est un économiste, Arthur Laffer, qui avait montré que l'impôt tue l'impôt. Plus l'impôt est élevé, moins la croissance est élevée. Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois. Et donc, il y aura globalement plus de recettes. Ça ne veut pas dire, ne me faites pas dire ce que j'ai pas dit, qu'il ne faut pas lutter contre la fraude sociale, faire diminuer nos dépenses, rationaliser l'État, faire du CERFA l'ennemi de toute politique rationnelle. P1 : Les formulaires administratifs, c’est ce que vous voulez dire. EC : Il faut le faire, mais ayons le courage de donner un signe de confiance à ceux qui travaillent et qui en peuvent plus, de suer le burnous tous les jours pour payer la gamme. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié discutent des réductions des dépenses. Eric Ciotti explique qu'il faut baisser les impôts, notamment l'impôt sur la succession et les surtaxes sur les carburants. Eric Ciotti souhaite aussi baisser l'impôt sur le revenu. Eric Ciotti explique que baisser les impôts plutôt que distribuer des chèques créera un cercle vertueux. Pour réduire les dépenses, Eric Ciotti souhaite supprimer des postes de l'administration superflus. Aurélien Pradié explique qu'il faut mettre en place un examen annuel des projets de finance de la sécurité sociale, de la nation et de la gestion de la dette afin de savoir quelles dépenses peuvent être économisées. Bruno Retailleau souhaite débureaucratiser et simplifier les systèmes CERFA.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Aurélien Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau abordent les sujets de réductions des dépenses et de baisses d'impôts. Eric Ciotti propose de réduire les impôts en supprimant certains comme l'impôt sur la succession, les taxes sur les carburants et en réduisant l'impôt sur le revenu. Il considère que cela aurait un impact bénéfique sur l'emploi, la richesse et la croissance. Il souhaite également supprimer des postes administratifs inutiles pour réduire les dépenses. Aurélien Pradié, pour sa part, prône la responsabilité et la transparence en mettant en place un examen annuel des projets de finances pour identifier les dépenses qui peuvent être économisées. Bruno Retailleau souhaite lui aussi réduire les dépenses en se débarrassant des procédures administratives lourdes et en simplifiant les systèmes CERFA.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau débattent de la baisse des dépenses publiques. Eric Ciotti commence paradoxalement par souligner la nécessité de diminuer les impôts. Il souhaite notamment supprimer l’impôt sur l’héritage, une partie des taxes sur les carburants, diminuer l’impôt sur le revenu et supprimer plusieurs agences de l’État. Cependant, Aurélien Pradié explique qu’il faut d’abord s’attaquer à la baisse des dépenses publiques, c’est pourquoi il propose de mettre en place chaque année un projet de loi de gestion de la dette. Bruno Retailleau souhaite de son côté commencer par rehausser le quotient familial. Comme Pradié, Bruno Retailleau pense qu’il faut en premier lieu diminuer les dépenses de l’État. Il entend donc supprimer des agences de l’État, lutter contre la bureaucratisation, les tâches administratives sans valeur ajoutées et les formulaires et procédures inutiles ; beaucoup de temps de travail sera ainsi gagné. Eric Ciotti termine la discutions en mentionnant le poids des prélèvements obligataires en France, supérieurs à la moyenne européenne de 5 % ; les diminuer permettra d’avoir de la croissance et de l’emploi. Sa démarche est donc inverse à celle de ses adversaires.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Quelles dépenses faut-il réduire Eric Ciotti ? EC : Je veux commencer par baisser les impôts. EC : Nous sommes le pays au monde, avec le Danemark, qui paie le plus d'impôts. EC : Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. EC : Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. EC : Il faut arrêter le poids de l'impôt sur le revenu sur quelques dizaines de pourcents de Français. EC : Commençons par baisser les impôts plutôt que de distribuer des chèques sans provision. EC : On supprime aujourd'hui l'administration qui ne sert à rien. AP : Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. AP : Je vais commencer comme président des républicains, à proposer un plan de bataille pour baisser les dépenses, et Eric proposera un plan de bataille pour baisser les impôts. AP : Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. BR : On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. BR : En France, on est champion du monde de la dépense publique, et pour autant, nos services publics fonctionnent mal. BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. BR : On sort, on essaie de simplifier. BR : Pas par le haut, avec des hauts fonctionnaires des ministres, par le bas, dans chaque département, avec un plan de ce que j’appelle le désherbage, d'une mauvaise herbe normative. BR : Ensuite, la débureaucratisation. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. EC : Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois. ",
8
  "Extractive_2": "EC : Je veux commencer par baisser les impôts. EC : Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. EC : Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. EC : Ça coûtera moins, quelquefois, peut-être autant, mais ça sera vertueux parce que ça donnera une immense accélération à la création d'emplois, de richesse et de croissance. EC : On supprime les 437 agences de l'Etat. AP : Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. AP : Ce n’est pas un désaccord, c'est un désaccord de méthode, mais on va faire les choses dans l'ordre. AP : Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. BR : Je pense qu'un des premiers points qu'il faudrait réhausser, c'est le quotient familial pour aider les familles. BR : On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. EC : Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois.",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié discutent des réductions des dépenses."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Tout le monde dit toujours qu'on va réduire les dépenses, quelles dépenses faut-il réduire Eric Ciotti ?"
18
+ }
19
+ ]
 
 
 
20
  },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Eric Ciotti explique qu'il faut baisser les impôts, notamment l'impôt sur la succession et les surtaxes sur les carburants."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
24
  },
25
+ "extractive": [
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+ {
27
+ "speaker": "Eric Ciotti",
28
+ "text": "Je veux commencer par baisser les impôts, nous sommes le pays au monde, avec le Danemark, qui paie le plus d'impôts."
29
+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "Eric Ciotti",
32
+ "text": "Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice."
33
+ },
34
+ {
35
+ "speaker": "Eric Ciotti",
36
+ "text": "Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants."
37
+ },
38
+ {
39
+ "speaker": "Eric Ciotti",
40
+ "text": "Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne."
41
+ },
42
+ {
43
+ "speaker": "Eric Ciotti",
44
+ "text": "Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois"
45
+ }
46
+ ]
47
  },
48
+ {
49
+ "abstractive": {
50
+ "text": "Eric Ciotti souhaite aussi baisser l'impôt sur le revenu."
 
 
 
 
 
51
  },
52
+ "extractive": [
53
+ {
54
+ "speaker": "Eric Ciotti",
55
+ "text": "Il faut arrêter le poids de l'impôt sur le revenu sur quelques dizaines de pourcents de Français."
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+ }
57
+ ]
58
+ },
59
+ {
60
+ "abstractive": {
61
+ "text": "Eric Ciotti explique que baisser les impôts plutôt que distribuer des chèques créera un cercle vertueux."
62
  },
63
+ "extractive": [
64
+ {
65
+ "speaker": "Eric Ciotti",
66
+ "text": "Commençons par baisser les impôts plutôt que de distribuer des chèques sans provision."
67
+ }
68
+ ]
 
 
 
 
 
69
  },
70
+ {
71
+ "abstractive": {
72
+ "text": "Pour réduire les dépenses, Eric Ciotti souhaite supprimer des postes de l'administration superflus."
73
+ },
74
+ "extractive": [
75
+ {
76
+ "speaker": "Eric Ciotti",
77
+ "text": "On supprime aujourd'hui l'administration qui ne sert à rien."
78
+ }
79
+ ]
80
  },
81
+ {
82
+ "abstractive": {
83
+ "text": "Aurélien Pradié explique qu'il faut mettre en place un examen annuel des projets de finance de la sécurité sociale, de la nation et de la gestion de la dette afin de savoir quelles dépenses peuvent être économisées."
 
84
  },
85
+ "extractive": [
86
+ {
87
+ "speaker": "Aurélien Pradié",
88
+ "text": "Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique."
89
+ },
90
+ {
91
+ "speaker": "Aurélien Pradié",
92
+ "text": "Je vais commencer comme président des républicains, à proposer un plan de bataille pour baisser les dépenses, et Eric proposera un plan de bataille pour baisser les impôts."
93
+ },
94
+ {
95
+ "speaker": "Aurélien Pradié",
96
+ "text": "Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette."
97
+ }
98
+ ]
99
+ },
100
+ {
101
+ "abstractive": {
102
+ "text": "Bruno Retailleau souhaite débureaucratiser et simplifier les systèmes CERFA."
103
  },
104
+ "extractive": [
105
+ {
106
+ "speaker": "Bruno Retailleau",
107
+ "text": "En France, on est champion du monde de la dépense publique, et pour autant, nos services publics fonctionnent mal."
108
+ },
109
+ {
110
+ "speaker": "Bruno Retailleau",
111
+ "text": "D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA."
112
+ },
113
+ {
114
+ "speaker": "Bruno Retailleau",
115
+ "text": "On sort, on essaie de simplifie, pas par le haut, avec des hauts fonctionnaires des ministres, par le bas, dans chaque département, avec un plan de ce que j’appelle le désherbage, d'une mauvaise herbe normative."
116
+ },
117
+ {
118
+ "speaker": "Bruno Retailleau",
119
+ "text": "Ensuite, la débureaucratisation."
120
+ }
121
+ ]
122
+ }
123
+ ],
124
+ "Community_2": [
125
+ {
126
+ "abstractive": {
127
+ "text": "Eric Ciotti commence paradoxalement par souligner la nécessité de diminuer les impôts."
128
  },
129
+ "extractive": [
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+ {
131
+ "speaker": "Eric Ciotti",
132
+ "text": "Je veux commencer par baisser les impôts."
133
+ }
134
+ ]
 
 
 
135
  },
136
+ {
137
+ "abstractive": {
138
+ "text": "Il souhaite notamment supprimer l’impôt sur l’héritage, une partie des taxes sur les carburants, diminuer l’impôt sur le revenu et supprimer plusieurs agences de l’État."
 
139
  },
140
+ "extractive": [
141
+ {
142
+ "speaker": "Eric Ciotti",
143
+ "text": "Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice."
144
+ },
145
+ {
146
+ "speaker": "Eric Ciotti",
147
+ "text": "Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants."
148
+ },
149
+ {
150
+ "speaker": "Eric Ciotti",
151
+ "text": "Ça coûtera moins, quelquefois, peut-être autant, mais ça sera vertueux parce que ça donnera une immense accélération à la création d'emplois, de richesse et de croissance."
152
+ },
153
+ {
154
+ "speaker": "Eric Ciotti",
155
+ "text": "On supprime les 437 agences de l'Etat."
156
+ }
157
+ ]
158
+ },
159
+ {
160
+ "abstractive": {
161
+ "text": "Cependant, Aurélien Pradié explique qu’il faut d’abord s’attaquer à la baisse des dépenses publiques, c’est pourquoi il propose de mettre en place chaque année un projet de loi de gestion de la dette."
162
  },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Aurélien Pradié",
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+ "text": "Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique."
167
+ },
168
+ {
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+ "speaker": "Aurélien Pradié",
170
+ "text": "Ce n’est pas un désaccord, c'est un désaccord de méthode, mais on va faire les choses dans l'ordre."
171
+ },
172
+ {
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+ "speaker": "Aurélien Pradié",
174
+ "text": "Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette."
175
+ }
176
+ ]
177
  },
178
+ {
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+ "abstractive": {
180
+ "text": "Bruno Retailleau souhaite de son côté commencer par rehausser le quotient familial."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Bruno Retailleau",
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+ "text": "Je pense qu'un des premiers points qu'il faudrait réhausser, c'est le quotient familial pour aider les familles."
186
+ }
187
+ ]
188
  },
189
+ {
190
+ "abstractive": {
191
+ "text": "Comme Pradié, Bruno Retailleau pense qu’il faut en premier lieu diminuer les dépenses de l’État."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ "speaker": "Bruno Retailleau",
196
+ "text": "On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat."
197
+ }
198
+ ]
199
  },
200
+ {
201
+ "abstractive": {
202
+ "text": "Il entend donc supprimer des agences de l’État, lutter contre la bureaucratisation, les tâches administratives sans valeur ajoutées et les formulaires et procédures inutiles ; beaucoup de temps de travail sera ainsi gagné."
203
+ },
204
+ "extractive": [
205
+ {
206
+ "speaker": "Bruno Retailleau",
207
+ "text": "D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA."
208
+ }
209
+ ]
210
  },
211
+ {
212
+ "abstractive": {
213
+ "text": "Eric Ciotti termine la discutions en mentionnant le poids des prélèvements obligataires en France, supérieurs à la moyenne européenne de 5 % ; les diminuer permettra d’avoir de la croissance et de l’emploi."
214
+ },
215
+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Eric Ciotti",
218
+ "text": "Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne."
219
+ }
220
+ ]
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  },
222
+ {
223
+ "abstractive": {
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+ "text": "Sa démarche est donc inverse à celle de ses adversaires."
225
+ },
226
+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Eric Ciotti",
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+ "text": "Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois"
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test/Primaire_LR_2--Partie_8_L_Ecologie.json CHANGED
@@ -1,268 +1,268 @@
1
  {
2
  "id": 96,
3
  "Transcript": "P1 : Venons à l'écologie parcequ’il y a une dimension très importante. On viendra à ce que vous évoquez dans une minute. D'abord, la dimension énergie. Il y a les prix, qu'on vient d'évoquer ensemble. Il y a aussi la manière dont on produit notre énergie. C'est notre souveraineté qui est en cause. Vous êtes tous pour relancer le nucléaire, même si vous avez quelques nuances. En revanche il y a un point sur lequel j’aimerai que l’on s’attarde un instant, c'est le cas des énergies renouvelables et des éoliennes. Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires. Eric Ciotti, est-ce que ce texte, comme Bruno Retailleau au Sénat, vous le voterez à l'Assemblée ? EC : Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs. Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes. Je fais des réunions tous les soirs, chaque soir, j'ai une question. Il y a de la colère là-dessus. On est en train de massacrer nos paysages. Vous savez, une centrale nucléaire. J’étais à Civeaux, jeudi dernier, à côté de Poitiers. Deux réacteurs, 5 % de la production électrique française. Ces deux réacteurs, ça représente 1400 éoliennes. On est fous, aujourd'hui, dans ce qu'on fait. On détruit nos paysages. Il faut des gardes fous. Il faut être réaliste. La seule énergie décarbonée, c'est le nucléaire. La seule énergie qui ne pollue pas les sols, qui ne va pas acheter des composants en Chine.  P2 : C'est 7 à 10 ans pour faire de nouveaux EPR. Vous en voulez 7, 10 ? C'est très bien. C'est très bien, C'est votre volonté. EC : Pour faire 1 400 éoliennes, il faut combien de temps?  P2 : Il faut deux ans.  EC : Pareil. On les fera pas dans les deux ans. On va massacrer nos territoires. C'est une énergie intermittente, qui n'est pas pilotable. C’est à dire en janvier, quand on nous annonce le blackout, on est sous le coup de coupure d'électricité en janvier. S'il n'y a pas de vent, on fait quoi ? On coupe 4 heures au lieu de 2 heures.  P2 : S'il n'y a ni vent ni nucléaire, qu'est-ce qu'on fait? EC : Qui a détruit le nucléaire si ce n’est monsieur hollande et monsieur macron ? Toujours le même couple. C'est pour ça que je vous dis 11 ans au pouvoir. Il faut arrêter vite.  P2 : Monsieur Retailleau, vous répondez, puisque Eric Ciotti a dit qu'il regrette votre vote.  BR : Couple infernal. Bien sûr, vendredi, RTE nous a annoncé qu'on aura des coupures, très certainement, au mois de janvier. C'est un bond en arrière de 45. C'est dû au Waterloo Energetique. P2 : Qu'est-ce que vous répondez sur le vote de la loi sur les énergies renouvelables? Vous l'avez adopté au sénat, vous avez aidé le gouvernement à lel faire. Vous regrettez ou pas ? BR : Je vous ai entendu. Qu'est-ce qu'on a fait au Sénat ? Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes. C'est tout ce qu'on a pu faire, car il fallait qu'on ait une majorité. Je regrette, mais 150 sénateurs, à peine, ça ne fait pas la marque quand on est 348. Deuxième chose, nous avons porté un amendement pour interdire l'éolien flottant. Je sais ce que c'est. Dans ma région, nous avons la première expérimentation depuis 2018 d'une éolienne flottante. On a porté l'amendement pour dire qu'il n'y avait pas d'éolien avant 40 km, parce que ça ne se voit pas. Et on a été battu par la gauche et par nos amis centristes. Et enfin, on a heureusement pu obtenir. EC : Voilà pourquoi il vaut mieux être à droite que centriste. BR : On a voté, mon cher Eric. Je me suis opposé. Tu regarderas les votes, les choses ont été claires. Et enfin, on a obtenu qu'on puisse s'écarter à 10 km des éoliennes dès lors qu'il y a un site naturel remarquable ou un monument historique avec, en plus, l’avis conforme de l'architecte des bâtiments. P2 : Vous dites, on a mis des gadres fous. Je peux juste compléter un peu en un mot. On parle de l'énergie, on parle des énergies renouvelables. Mais sur l'écologie en général, si vous refusez les énergies renouvelables, vous dites, on va discuter. Vous apportez quoi sur l'écologie? Vous apportez quoi sur l'écologie?  AP : Je vais tâcher de mettre fin au couple infernal et vous proposer une autre alternative. Sur l'éolien, les choses sont claires. Le Sénat n'aurait pas dû céder. Vous n'auriez pas dû les sénateurs les républicains, négocier avec le gouvernement ce point d'accord parce qu'il est très insuffisant. Nous devons mettre un stop immédiat au développement de l'éolien. C'est un nonsense économique, environnementale et énergétique. P1 : Pas d'éolien du tout. AP : Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée. Je veux trouver une alternative. Nous sommes d'accord sur la relance de la filière nucléaire. Il faudra quelques années pour le faire, vous avez raison Ruth Elkrief. Mais Commençons dès maintenant. Commençons à relancer les programmes de recherche, notamment astrid, qui permettent de trouver une alternative. On parle d'un autre sujet. Ce sujet, c'est l'eau. Nous n'en parlons pas et c'est la question environnementale la plus centrale. L'eau avec nos barrages hydroélectriques. Nous sommes aujourd'hui dans un pays dans lequel nous avions un champion, et ces champions, c'étaient nos barrages hydroélectriques. P1 : Mais on est pas au maximum de la capacité hydraulique de la france ? AP : Nous sommes très loin du maximum et pour une raison très simple que je vais vous expliquer. P2 : Il y a la sécheresse aussi. AP : Pas seulement la sécheresse. Depuis quelques années, l'Union européenne souhaite que nous mettions en concurrence nos barrages. Je souhaite que nous nous y opposions de toutes nos forces. Je souhaite que nous reprenions la main sur nos barrages. Que nous réinvestissions sur ces barrages. Je souhaite qu'on fasse de l'eau une question absolument essentielle. La droite ne peut pas se contenter de balayer d'un revers de la main la question environnementale. On doit la traiter, relevons le défi de l'accès à l'eau potable. Nous gaspillons entre 20 et 40 % de l'eau potable dans notre pays. Le défi du retraitement des eaux usées dans notre pays. Il faut que la droite, demain, soit aussi celle qui ait des propositions en matière environnementale, non à l’éolien, oui aux barrages hydroélectriques.  BR : J'ai écrit, il y a 18 mois, un livre dont le titre est le suivant. C'était prémonitoire. Aurons-nous encore de la lumière en hiver?  P1 : Vous venez de signer une tribune où vous dénoncez l'éco-totalitarisme.  BR : Absolument. C'était pour dénoncer les écolos dingo, les écolos gauchistes. Ça n'est pas raisonnable de refuser les énergies renouvelables. La structure, la colonne vertébrale, c'est le nucléaire. Et l'éolien, vous le ferez à l'Assemblée, j'espère. Un droit de veto sur l'éolien terrestre pour les mers, c'est ce qu'il faut obtenir. Et deux, les 40 km pour l'éolien en mer.  AP : Comptez sur nous pour obtenir plus loin que votre vote. BR : Il ne faut pas seulement écrire, il faut faire ce que tu viens de dire. La réutilisation des eaux usées, nous le faisons en Vendée. Je l'ai lancé il y a une dizaine d'années. Ça s'appelle le projet Jourdain. Et c'est justement sur le littoral Vendéen. Juste derrière la station de traitement des eaux usées, des sables d’olonnes. Sur la Vendée, j'ai fait un plan, parce qu'on avait un problème d'eau potable. Aujourd'hui, la Vendée est un des tout premiers départements où on consomme par habitant le moins de mètres cubes d'eau potable. Je ne me contente pas d'écrire des livres. J'ai sur un certain nombre de ces sujets un certain nombre d'expériences. Et pour terminer, le sénateur, qui a inscrit dans le Code civil le principe du préjudice écologique ? Pas un écologiste. C'est moi qui l'ai inscrit dans le Code civil, après la marée noire de l'Erika que j'ai vécue en Vendée.  P2 : Vous dites la droite peut-être écologique? Parce qu'on entend beaucoup justement la dénonciation du terrorisme anti-écologique, du terrorisme écologique, etc. On ne sait pas ce que vous apportez dans ce domaine. En un mot. EC : Il faut apporter l'inverse. Nous devons être les anti-Madame Rousseau. Madame Rousseau, quand je la vois, c'est au secours. L'interdiction du barbeque. Parce que ça, c'est l'écologie punitive, c'est l'obscurantisme, c'est le retour en arrière, c'est la décroissance, c'est une société terrifiante, dictatoriale. L'écologie de droite, c'est la science. C'est le progrès. C'est la croissance. Il faut avoir le courage de dire que, vous dites tout à l'heure, il faut 8 ans pour l'énergie nucléaire. Mais on a 26 réacteurs à l'arrêt aujourd'hui. 26. P1 : On n'a aucun doute que vous êtes pour le nucléaire Eric Ciotti. EC : On doit pouvoir les réactiver dans les jours, dans les semaines qui viennent. Ça doit être une priorité nationale. On avait un atout considérable. Deuxième pays au monde en termes de nombre de réacteurs, 73 aux Etats-Unis. On en avait 58 en France.  P1 : Et personne ne le conteste sur ce plateau.  EC : Oui, mais c'est capital. Je crois au défi climatique à relever pour les générations à venir. Mes filles, elles me disent qu'est-ce que tu fais pour la planète à l'Assemblée? Cette question, elle tarode la jeunesse. Mais notre responsabilité, c'est d'y répondre intelligemment et pas d'y répondre avec le fouet, avec la sanction, avec cette vision du monde qui est glaçante, tellement elle est inquiétante.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat Aurélien Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau discutent de l'écologie et des énergies renouvelables. Le présentateur explique que le sénat a voté des procédures d'accélération d'installation d'éoliennes. Eric Ciotti explique qu'il est contre les éoliennes, qui est une énergie intermittente, et préfère le nucléaire. Bruno Retailleau explique qu'il est contre les éoliennes, mais à permis au sénat de donner un droit de véto aux maires de communes sur l'installation des éoliennes. Bruno Retailleau explique qu'il n'a pas pu forcer le sénat à voter un déplacement des éoliennes marine à 40km de la côte. Aurélien Pradié affirme que la france doit relancer le nucléaire et démonter l'éolien. Aurélien Pradié explique vouloir investir dans l'énergie hydroélectrique, qui est un fleuron Français.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié discutent de l'écologie. Après un vote du sénat pour l'accélération de l'installation d'éoliennes sur terre et en outre mer, Eric Ciotti explique être contre l'éolienne, qui est une énergie intermittente. A la place, il souhaite développer le nucléaire davantage. Bruno Retailleau déplore l'impossibilité du sénat à convaincre l'obligation d'une distance de 40km des côtes pour les éoliennes maritimes. Il se félicite cependant d'avoir réussi à donner le droit de véto aux maires. Aurélien Pradier quant à lui souhaite faire démonter l'éolien et investir massivement dans les barrages hydroélectriques, qu'il estime être un fleuron français.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Retailleau, Pradié et Ciotti discutent de la question de l’énergie. Ciotti fustige le vote du sénat accélérant l’installation des éoliennes et des panneaux solaires et auquel a participé Retailleau. Il rappelle que les éoliennes enlaidissent les paysages, sont intermittentes et produisent beaucoup moins d’éléctricité que le nucléaire ; du reste, les projets futurs devraient mettre plus de temps que prévu à être achevés. Attaqué, Retailleau justifie son vote au sénat : l’action des Républicain a permis de donner la possibilité aux maires d’interdire les éoliennes et d’éviter qu’on ne les construise proche d’un lieu remarquable. Il explique également qu’un amendement visant à interdire les éoliennes flottantes a été déposé. Comme Ciotti, Pradié regrette le vote de sa famille au sénat ; les éoliennes ne sont clairement pas la solution selon lui, à tel point qu’il souhaite déjà réfléchir à leur démantèlement. Il propose de relancer la filière nucléaire, y compris au niveau des programmes de recherche (relance du projet Astrid). Il entend investir dans les barrages et la gestion de l’eau en guise d’énergie alternative. Retailleau se défend des critiques en rappelant que les énergies renouvelables sont nécessaires, même si le nucléaire doit rester au centre de la politique énergétique du pays. Ciotti pense que l’écologie passe par la science et défend également le nucléaire, critiquant l’écologie punitive et regrettant l’arrêt de la moitié du parc nucléaire. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Vous êtes tous pour relancer le nucléaire, même si vous avez quelques nuances. P1 : Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires. P1 : Eric Ciotti, est-ce que ce texte, comme Bruno Retailleau au Sénat, vous le voterez à l'Assemblée ? EC : Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs. EC : Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes. EC : La seule énergie décarbonée, c'est le nucléaire. EC : Pour faire 1 400 éoliennes, il faut combien de temps?  EC : C'est une énergie intermittente, qui n'est pas pilotable. BR : Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes. BR : Deuxième chose, nous avons porté un amendement pour interdire l'éolien flottant. BR : On a porté l'amendement pour dire qu'il n'y avait pas d'éolien avant 40 km, parce que ça ne se voit pas. P2 : Vous apportez quoi sur l'écologie? AP : Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée. AP : Nous sommes d'accord sur la relance de la filière nucléaire. AP : Commençons à relancer les programmes de recherche, notamment astrid, qui permettent de trouver une alternative. AP : Nous sommes aujourd'hui dans un pays dans lequel nous avions un champion, et ces champions, c'étaient nos barrages hydroélectriques. AP : Depuis quelques années, l'Union européenne souhaite que nous mettions en concurrence nos barrages. AP : Je souhaite que nous reprenions la main sur nos barrages. AP : Il faut que la droite, demain, soit aussi celle qui ait des propositions en matière environnementale, non à l’éolien, oui aux barrages hydroélectriques.  ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires. EC : Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs. EC : Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes. EC : On est en train de massacrer nos paysages. EC : On les fera pas dans les deux ans. EC : C'est une énergie intermittente, qui n'est pas pilotable. BR : Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes. BR : Deuxième chose, nous avons porté un amendement pour interdire l'éolien flottant. BR : Et enfin, on a obtenu qu'on puisse s'écarter à 10 km des éoliennes dès lors qu'il y a un site naturel remarquable ou un monument historique avec, en plus, l’avis conforme de l'architecte des bâtiments. AP : Vous n'auriez pas dû les sénateurs les républicains, négocier avec le gouvernement ce point d'accord parce qu'il est très insuffisant. AP : Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée. AP : Commençons à relancer les programmes de recherche, notamment astrid, qui permettent de trouver une alternative. AP : Je souhaite que nous reprenions la main sur nos barrages. BR : Ça n'est pas raisonnable de refuser les énergies renouvelables. EC : L'écologie de droite, c'est la science. EC : Mais on a 26 réacteurs à l'arrêt aujourd'hui. ",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat Aurélien Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau discutent de l'écologie et des énergies renouvelables."
13
- },
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- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P1",
17
- "text": "Vous êtes tous pour relancer le nucléaire, même si vous avez quelques nuances."
18
  },
19
- {
20
- "speaker": "P2",
21
- "text": "Vous apportez quoi sur l'écologie?"
22
- }
23
- ]
24
- },
25
- {
26
- "abstractive": {
27
- "text": "Le présentateur explique que le sénat a voté des procédures d'accélération d'installation d'éoliennes."
28
- },
29
- "extractive": [
30
- {
31
- "speaker": "P1",
32
- "text": "Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires."
33
- }
34
- ]
35
- },
36
- {
37
- "abstractive": {
38
- "text": "Eric Ciotti explique qu'il est contre les éoliennes, qui est une énergie intermittente, et préfère le nucléaire."
39
  },
40
- "extractive": [
41
- {
42
- "speaker": "P1",
43
- "text": "Eric Ciotti, est-ce que ce texte, comme Bruno Retailleau au Sénat, vous le voterez à l'Assemblée ?"
44
- },
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- {
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- "speaker": "EC",
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- "text": "Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs."
48
- },
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- {
50
- "speaker": "EC",
51
- "text": "Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes."
52
  },
53
- {
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- "speaker": "EC",
55
- "text": "La seule énergie décarbonée, c'est le nucléaire."
56
- },
57
- {
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- "speaker": "EC",
59
- "text": "Pour faire 1 400 éoliennes, il faut combien de temps?"
60
- },
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- {
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- "speaker": "EC",
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- "text": "C'est une énergie intermittente, qui n'est pas pilotable."
64
- }
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- ]
66
- },
67
- {
68
- "abstractive": {
69
- "text": "Bruno Retailleau explique qu'il est contre les éoliennes, mais à permis au sénat de donner un droit de véto aux maires de communes sur l'installation des éoliennes."
70
  },
71
- "extractive": [
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- {
73
- "speaker": "BR",
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- "text": "Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes."
75
- }
76
- ]
77
- },
78
- {
79
- "abstractive": {
80
- "text": "Bruno Retailleau explique qu'il n'a pas pu forcer le sénat à voter un déplacement des éoliennes marine à 40km de la côte."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
81
  },
82
- "extractive": [
83
- {
84
- "speaker": "BR",
85
- "text": "Deuxième chose, nous avons porté un amendement pour interdire l'éolien flottant."
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  },
87
- {
88
- "speaker": "BR",
89
- "text": "On a porté l'amendement pour dire qu'il n'y avait pas d'éolien avant 40 km, parce que ça ne se voit pas."
90
- }
91
- ]
92
- },
93
- {
94
- "abstractive": {
95
- "text": "Aurélien Pradié affirme que la france doit relancer le nucléaire et démonter l'éolien."
96
  },
97
- "extractive": [
98
- {
99
- "speaker": "AP",
100
- "text": "Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée."
101
  },
102
- {
103
- "speaker": "AP",
104
- "text": "Nous sommes d'accord sur la relance de la filière nucléaire."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
105
  },
106
- {
107
- "speaker": "AP",
108
- "text": "Commençons à relancer les programmes de recherche, notamment astrid, qui permettent de trouver une alternative."
109
- }
110
- ]
111
- },
112
- {
113
- "abstractive": {
114
- "text": "Aurélien Pradié explique vouloir investir dans l'énergie hydroélectrique, qui est un fleuron Français"
 
 
 
 
 
115
  },
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- "extractive": [
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- {
118
- "speaker": "AP",
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- "text": "Nous sommes aujourd'hui dans un pays dans lequel nous avions un champion, et ces champions, c'étaient nos barrages hydroélectriques."
120
  },
121
- {
122
- "speaker": "AP",
123
- "text": "Depuis quelques années, l'Union européenne souhaite que nous mettions en concurrence nos barrages."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
124
  },
125
- {
126
- "speaker": "AP",
127
- "text": "Je souhaite que nous reprenions la main sur nos barrages."
128
- }
129
- ]
130
- }
131
- ],
132
- "Community_2" : [
133
- {
134
- "abstractive": {
135
- "text": "Dans ce débat, Retailleau, Pradié et Ciotti discutent de la question de l’énergie."
136
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- "extractive": [
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- "speaker": "P1",
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- "text": "Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires."
141
- }
142
- ]
143
- },
144
- {
145
- "abstractive": {
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- "text": "Ciotti fustige le vote du sénat accélérant l’installation des éoliennes et des panneaux solaires et auquel a participé Retailleau."
147
- },
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- "speaker": "EC",
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- "text": "Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs."
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155
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- "abstractive": {
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- "text": "Il rappelle que les éoliennes enlaidissent les paysages, sont intermittentes et produisent beaucoup moins d’éléctricité que le nucléaire ; du reste, les projets futurs devraient mettre plus de temps que prévu à être achevés."
158
- },
159
- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "EC",
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- "text": "Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes."
163
  },
164
- {
165
- "speaker": "EC",
166
- "text": "On est en train de massacrer nos paysages."
167
- },
168
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- "speaker": "EC",
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- "text": "On les fera pas dans les deux ans."
 
 
 
171
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172
- {
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- "speaker": "EC",
174
- "text": "C'est une énergie intermittente, qui n'est pas pilotable."
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- ]
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178
- {
179
- "abstractive": {
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- "text": "Attaqué, Retailleau justifie son vote au sénat : l’action des Républicain a permis de donner la possibilité aux maires d’interdire les éoliennes et d’éviter qu’on ne les construise proche d’un lieu remarquable."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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- "speaker": "BR",
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- "text": "Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes."
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- "speaker": "BR",
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- "text": "Et enfin, on a obtenu qu'on puisse s'écarter à 10 km des éoliennes dès lors qu'il y a un site naturel remarquable ou un monument historique avec, en plus, l’avis conforme de l'architecte des bâtiments."
190
- }
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- ]
192
- },
193
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- "abstractive": {
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- "speaker": "BR",
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- "text": "Deuxième chose, nous avons porté un amendement pour interdire l'éolien flottant."
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202
- ]
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- },
204
- {
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- "abstractive": {
206
- "text": "Comme Ciotti, Pradié regrette le vote de sa famille au sénat ; les éoliennes ne sont clairement pas la solution selon lui, à tel point qu’il souhaite déjà réfléchir à leur démantèlement."
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  },
208
- "extractive": [
209
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- "speaker": "AP",
211
- "text": "Vous n'auriez pas dû les sénateurs les républicains, négocier avec le gouvernement ce point d'accord parce qu'il est très insuffisant."
212
- }
213
- ]
214
- },
215
- {
216
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217
- "text": "Il propose de relancer la filière nucléaire, y compris au niveau des programmes de recherche (relance du projet Astrid)."
218
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "AP",
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- "text": "Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée."
223
  },
224
- {
225
- "speaker": "AP",
226
- "text": "Commençons à relancer les programmes de recherche, notamment astrid, qui permettent de trouver une alternative."
227
- }
228
- ]
229
- },
230
- {
231
- "abstractive": {
232
- "text": "Il entend investir dans les barrages et la gestion de l’eau en guise d’énergie alternative."
 
233
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241
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- "abstractive": {
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- "speaker": "BR",
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250
- ]
251
- },
252
- {
253
- "abstractive": {
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- "text": "Ciotti pense que l’écologie passe par la science et défend également le nucléaire, critiquant l’écologie punitive et regrettant l’arrêt de la moitié du parc nucléaire."
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  "Transcript": "P1 : Venons à l'écologie parcequ’il y a une dimension très importante. On viendra à ce que vous évoquez dans une minute. D'abord, la dimension énergie. Il y a les prix, qu'on vient d'évoquer ensemble. Il y a aussi la manière dont on produit notre énergie. C'est notre souveraineté qui est en cause. Vous êtes tous pour relancer le nucléaire, même si vous avez quelques nuances. En revanche il y a un point sur lequel j’aimerai que l’on s’attarde un instant, c'est le cas des énergies renouvelables et des éoliennes. Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires. Eric Ciotti, est-ce que ce texte, comme Bruno Retailleau au Sénat, vous le voterez à l'Assemblée ? EC : Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs. Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes. Je fais des réunions tous les soirs, chaque soir, j'ai une question. Il y a de la colère là-dessus. On est en train de massacrer nos paysages. Vous savez, une centrale nucléaire. J’étais à Civeaux, jeudi dernier, à côté de Poitiers. Deux réacteurs, 5 % de la production électrique française. Ces deux réacteurs, ça représente 1400 éoliennes. On est fous, aujourd'hui, dans ce qu'on fait. On détruit nos paysages. Il faut des gardes fous. Il faut être réaliste. La seule énergie décarbonée, c'est le nucléaire. La seule énergie qui ne pollue pas les sols, qui ne va pas acheter des composants en Chine.  P2 : C'est 7 à 10 ans pour faire de nouveaux EPR. Vous en voulez 7, 10 ? C'est très bien. C'est très bien, C'est votre volonté. EC : Pour faire 1 400 éoliennes, il faut combien de temps?  P2 : Il faut deux ans.  EC : Pareil. On les fera pas dans les deux ans. On va massacrer nos territoires. C'est une énergie intermittente, qui n'est pas pilotable. C’est à dire en janvier, quand on nous annonce le blackout, on est sous le coup de coupure d'électricité en janvier. S'il n'y a pas de vent, on fait quoi ? On coupe 4 heures au lieu de 2 heures.  P2 : S'il n'y a ni vent ni nucléaire, qu'est-ce qu'on fait? EC : Qui a détruit le nucléaire si ce n’est monsieur hollande et monsieur macron ? Toujours le même couple. C'est pour ça que je vous dis 11 ans au pouvoir. Il faut arrêter vite.  P2 : Monsieur Retailleau, vous répondez, puisque Eric Ciotti a dit qu'il regrette votre vote.  BR : Couple infernal. Bien sûr, vendredi, RTE nous a annoncé qu'on aura des coupures, très certainement, au mois de janvier. C'est un bond en arrière de 45. C'est dû au Waterloo Energetique. P2 : Qu'est-ce que vous répondez sur le vote de la loi sur les énergies renouvelables? Vous l'avez adopté au sénat, vous avez aidé le gouvernement à lel faire. Vous regrettez ou pas ? BR : Je vous ai entendu. Qu'est-ce qu'on a fait au Sénat ? Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes. C'est tout ce qu'on a pu faire, car il fallait qu'on ait une majorité. Je regrette, mais 150 sénateurs, à peine, ça ne fait pas la marque quand on est 348. Deuxième chose, nous avons porté un amendement pour interdire l'éolien flottant. Je sais ce que c'est. Dans ma région, nous avons la première expérimentation depuis 2018 d'une éolienne flottante. On a porté l'amendement pour dire qu'il n'y avait pas d'éolien avant 40 km, parce que ça ne se voit pas. Et on a été battu par la gauche et par nos amis centristes. Et enfin, on a heureusement pu obtenir. EC : Voilà pourquoi il vaut mieux être à droite que centriste. BR : On a voté, mon cher Eric. Je me suis opposé. Tu regarderas les votes, les choses ont été claires. Et enfin, on a obtenu qu'on puisse s'écarter à 10 km des éoliennes dès lors qu'il y a un site naturel remarquable ou un monument historique avec, en plus, l’avis conforme de l'architecte des bâtiments. P2 : Vous dites, on a mis des gadres fous. Je peux juste compléter un peu en un mot. On parle de l'énergie, on parle des énergies renouvelables. Mais sur l'écologie en général, si vous refusez les énergies renouvelables, vous dites, on va discuter. Vous apportez quoi sur l'écologie? Vous apportez quoi sur l'écologie?  AP : Je vais tâcher de mettre fin au couple infernal et vous proposer une autre alternative. Sur l'éolien, les choses sont claires. Le Sénat n'aurait pas dû céder. Vous n'auriez pas dû les sénateurs les républicains, négocier avec le gouvernement ce point d'accord parce qu'il est très insuffisant. Nous devons mettre un stop immédiat au développement de l'éolien. C'est un nonsense économique, environnementale et énergétique. P1 : Pas d'éolien du tout. AP : Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée. Je veux trouver une alternative. Nous sommes d'accord sur la relance de la filière nucléaire. Il faudra quelques années pour le faire, vous avez raison Ruth Elkrief. Mais Commençons dès maintenant. Commençons à relancer les programmes de recherche, notamment astrid, qui permettent de trouver une alternative. On parle d'un autre sujet. Ce sujet, c'est l'eau. Nous n'en parlons pas et c'est la question environnementale la plus centrale. L'eau avec nos barrages hydroélectriques. Nous sommes aujourd'hui dans un pays dans lequel nous avions un champion, et ces champions, c'étaient nos barrages hydroélectriques. P1 : Mais on est pas au maximum de la capacité hydraulique de la france ? AP : Nous sommes très loin du maximum et pour une raison très simple que je vais vous expliquer. P2 : Il y a la sécheresse aussi. AP : Pas seulement la sécheresse. Depuis quelques années, l'Union européenne souhaite que nous mettions en concurrence nos barrages. Je souhaite que nous nous y opposions de toutes nos forces. Je souhaite que nous reprenions la main sur nos barrages. Que nous réinvestissions sur ces barrages. Je souhaite qu'on fasse de l'eau une question absolument essentielle. La droite ne peut pas se contenter de balayer d'un revers de la main la question environnementale. On doit la traiter, relevons le défi de l'accès à l'eau potable. Nous gaspillons entre 20 et 40 % de l'eau potable dans notre pays. Le défi du retraitement des eaux usées dans notre pays. Il faut que la droite, demain, soit aussi celle qui ait des propositions en matière environnementale, non à l’éolien, oui aux barrages hydroélectriques.  BR : J'ai écrit, il y a 18 mois, un livre dont le titre est le suivant. C'était prémonitoire. Aurons-nous encore de la lumière en hiver?  P1 : Vous venez de signer une tribune où vous dénoncez l'éco-totalitarisme.  BR : Absolument. C'était pour dénoncer les écolos dingo, les écolos gauchistes. Ça n'est pas raisonnable de refuser les énergies renouvelables. La structure, la colonne vertébrale, c'est le nucléaire. Et l'éolien, vous le ferez à l'Assemblée, j'espère. Un droit de veto sur l'éolien terrestre pour les mers, c'est ce qu'il faut obtenir. Et deux, les 40 km pour l'éolien en mer.  AP : Comptez sur nous pour obtenir plus loin que votre vote. BR : Il ne faut pas seulement écrire, il faut faire ce que tu viens de dire. La réutilisation des eaux usées, nous le faisons en Vendée. Je l'ai lancé il y a une dizaine d'années. Ça s'appelle le projet Jourdain. Et c'est justement sur le littoral Vendéen. Juste derrière la station de traitement des eaux usées, des sables d’olonnes. Sur la Vendée, j'ai fait un plan, parce qu'on avait un problème d'eau potable. Aujourd'hui, la Vendée est un des tout premiers départements où on consomme par habitant le moins de mètres cubes d'eau potable. Je ne me contente pas d'écrire des livres. J'ai sur un certain nombre de ces sujets un certain nombre d'expériences. Et pour terminer, le sénateur, qui a inscrit dans le Code civil le principe du préjudice écologique ? Pas un écologiste. C'est moi qui l'ai inscrit dans le Code civil, après la marée noire de l'Erika que j'ai vécue en Vendée.  P2 : Vous dites la droite peut-être écologique? Parce qu'on entend beaucoup justement la dénonciation du terrorisme anti-écologique, du terrorisme écologique, etc. On ne sait pas ce que vous apportez dans ce domaine. En un mot. EC : Il faut apporter l'inverse. Nous devons être les anti-Madame Rousseau. Madame Rousseau, quand je la vois, c'est au secours. L'interdiction du barbeque. Parce que ça, c'est l'écologie punitive, c'est l'obscurantisme, c'est le retour en arrière, c'est la décroissance, c'est une société terrifiante, dictatoriale. L'écologie de droite, c'est la science. C'est le progrès. C'est la croissance. Il faut avoir le courage de dire que, vous dites tout à l'heure, il faut 8 ans pour l'énergie nucléaire. Mais on a 26 réacteurs à l'arrêt aujourd'hui. 26. P1 : On n'a aucun doute que vous êtes pour le nucléaire Eric Ciotti. EC : On doit pouvoir les réactiver dans les jours, dans les semaines qui viennent. Ça doit être une priorité nationale. On avait un atout considérable. Deuxième pays au monde en termes de nombre de réacteurs, 73 aux Etats-Unis. On en avait 58 en France.  P1 : Et personne ne le conteste sur ce plateau.  EC : Oui, mais c'est capital. Je crois au défi climatique à relever pour les générations à venir. Mes filles, elles me disent qu'est-ce que tu fais pour la planète à l'Assemblée? Cette question, elle tarode la jeunesse. Mais notre responsabilité, c'est d'y répondre intelligemment et pas d'y répondre avec le fouet, avec la sanction, avec cette vision du monde qui est glaçante, tellement elle est inquiétante.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat Aurélien Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau discutent de l'écologie et des énergies renouvelables. Le présentateur explique que le sénat a voté des procédures d'accélération d'installation d'éoliennes. Eric Ciotti explique qu'il est contre les éoliennes, qui est une énergie intermittente, et préfère le nucléaire. Bruno Retailleau explique qu'il est contre les éoliennes, mais à permis au sénat de donner un droit de veto aux maires de communes sur l'installation des éoliennes. Bruno Retailleau explique qu'il n'a pas pu forcer le sénat à voter un déplacement des éoliennes marines à 40km de la côte. Aurélien Pradié affirme que la France doit relancer le nucléaire et démonter l'éolien. Aurélien Pradié explique vouloir investir dans l'énergie hydroélectrique, qui est un fleuron français.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié discutent de l'écologie. Après un vote du sénat pour l'accélération de l'installation d'éoliennes sur terre et en outre mer, Eric Ciotti explique être contre l'éolienne, qui est une énergie intermittente. À la place, il souhaite développer le nucléaire davantage. Bruno Retailleau déplore l'impossibilité du sénat à convaincre l'obligation d'une distance de 40km des côtes pour les éoliennes maritimes. Il se félicite cependant d'avoir réussi à donner le droit de veto aux maires. Aurélien Pradié quant à lui souhaite faire démonter l'éolien et investir massivement dans les barrages hydroélectriques, qu'il estime être un fleuron français.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Retailleau, Aurélien Pradié et Eric Ciotti discutent de la question de l’énergie. Eric Ciotti fustige le vote du sénat accélérant l’installation des éoliennes et des panneaux solaires et auquel a participé Retailleau. Il rappelle que les éoliennes enlaidissent les paysages, sont intermittentes et produisent beaucoup moins d’électricité que le nucléaire ; du reste, les projets futurs devraient mettre plus de temps que prévu à être achevés. Attaqué, Bruno Retailleau justifie son vote au sénat : l’action des Républicain a permis de donner la possibilité aux maires d’interdire les éoliennes et d’éviter qu’on ne les construise proche d’un lieu remarquable. Il explique également qu’un amendement visant à interdire les éoliennes flottantes a été déposé. Comme Ciotti, Aurélien Pradié regrette le vote de sa famille au sénat ; les éoliennes ne sont clairement pas la solution selon lui, à tel point qu’il souhaite déjà réfléchir à leur démantèlement. Il propose de relancer la filière nucléaire, y compris au niveau des programmes de recherche (relance du projet Astrid). Il entend investir dans les barrages et la gestion de l’eau en guise d’énergie alternative. Bruno Retailleau se défend des critiques en rappelant que les énergies renouvelables sont nécessaires, même si le nucléaire doit rester au centre de la politique énergétique du pays. Eric Ciotti pense que l’écologie passe par la science et défend également le nucléaire, critiquant l’écologie punitive et regrettant l’arrêt de la moitié du parc nucléaire.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Vous êtes tous pour relancer le nucléaire, même si vous avez quelques nuances. P1 : Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires. P1 : Eric Ciotti, est-ce que ce texte, comme Bruno Retailleau au Sénat, vous le voterez à l'Assemblée ? EC : Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs. EC : Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes. EC : La seule énergie décarbonée, c'est le nucléaire. EC : Pour faire 1 400 éoliennes, il faut combien de temps?  EC : C'est une énergie intermittente, qui n'est pas pilotable. BR : Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes. BR : Deuxième chose, nous avons porté un amendement pour interdire l'éolien flottant. BR : On a porté l'amendement pour dire qu'il n'y avait pas d'éolien avant 40 km, parce que ça ne se voit pas. P2 : Vous apportez quoi sur l'écologie? AP : Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée. AP : Nous sommes d'accord sur la relance de la filière nucléaire. AP : Commençons à relancer les programmes de recherche, notamment astrid, qui permettent de trouver une alternative. AP : Nous sommes aujourd'hui dans un pays dans lequel nous avions un champion, et ces champions, c'étaient nos barrages hydroélectriques. AP : Depuis quelques années, l'Union européenne souhaite que nous mettions en concurrence nos barrages. AP : Je souhaite que nous reprenions la main sur nos barrages. AP : Il faut que la droite, demain, soit aussi celle qui ait des propositions en matière environnementale, non à l’éolien, oui aux barrages hydroélectriques.  ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Le Sénat, il y a quelques jours, avec le vote de Bruno Retailleau, a adopté un texte de loi qui permet d'accélérer certaines procédures, par exemple, d'installation d'éoliennes et de panneaux solaires. EC : Non, je ne le voterai pas, et je regrette le vote des sénateurs. EC : Je le dis, car il y avait deux mesures qu'on réclamait, c'était un droit de veto des maires et qu'on n'installe aucune éolienne en mer à 40 km des côtes. EC : On est en train de massacrer nos paysages. EC : On les fera pas dans les deux ans. EC : C'est une énergie intermittente, qui n'est pas pilotable. BR : Un, on a donné la possibilité au maire, dans des documents d'urbanisme, d'interdire des éoliennes. BR : Deuxième chose, nous avons porté un amendement pour interdire l'éolien flottant. BR : Et enfin, on a obtenu qu'on puisse s'écarter à 10 km des éoliennes dès lors qu'il y a un site naturel remarquable ou un monument historique avec, en plus, l’avis conforme de l'architecte des bâtiments. AP : Vous n'auriez pas dû les sénateurs les républicains, négocier avec le gouvernement ce point d'accord parce qu'il est très insuffisant. AP : Nous, je ne souhaite plus que nous allions dans cette course en avant de l'éolien et je souhaite même qu'on réfléchisse au démontage de nos éoliennes parce que cette énergie transitoire aura besoin d'être démontée. AP : Commençons à relancer les programmes de recherche, notamment astrid, qui permettent de trouver une alternative. AP : Je souhaite que nous reprenions la main sur nos barrages. BR : Ça n'est pas raisonnable de refuser les énergies renouvelables. EC : L'écologie de droite, c'est la science. EC : Mais on a 26 réacteurs à l'arrêt aujourd'hui. ",
9
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+ "text": "Dans ce débat Aurélien Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau discutent de l'écologie et des énergies renouvelables."
 
 
 
 
 
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+ "text": "Le présentateur explique que le sénat a voté des procédures d'accélération d'installation d'éoliennes."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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3
  "Transcript": "P1 : je vous propose de passer au thème suivant qui concerne l'économie et l'emploi. Ce qui nous a frappé quand on regarde vos programmes respectifs, ou ce qui était le programme de François Bayrou, c'est que vous même Ségolène Royal à villepinte, vous avez après avoir parlé à ceux que vous aviez rencontré lors des débats participatifs, vous avez dit je veux vous parler de la dette, le poids de la dette, la question de la dette est une question insupportable, insoutenable. Et vous François Bayrou dans votre programme vous disiez la lutte contre la dette est la priorité des priorités. Après on a le sentiment que vous ne traitiez pas exactement de la même manière, cette chose là. Et vous même François Bayrou l'autre jour dans votre conférence de presse vous avez attaqué, je mets ça entre guillemets c'est pas comme ça vous l'avez dit, mais l'étatisme en gros du pacte présidentiel d'intervention de l'état sur bien des points dans le domaine économique. Est-ce que vous avez, si ça vous va je vais me tourner vers vous en premier et puis ensuite naturellement vous répondrez, est-ce que vous avez le sentiment que le pacte présidentiel présenté par Ségolène Royal est marqué par un dogme idéologique économique ou pas ? FB : En effet si on voulait schématiser le débat, on a des accords, on a des convergences du point de vue institutionnel de l'évolution de la démocratie française. Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond. Je veux dire rapidement pourquoi. D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards. Au même niveau. L'addition de ces promesses je dois ajouter que c'est vrai Nicolas Sarkozy a proposé en plus une baisse des prélèvements obligatoires, ce qui déséquilibre encore plus les plateaux de la balance, je pense qu'il le dit et qu'il le fera pas, évidemment. Mais ces deux sommes de dépenses, plus de 60 milliards d'euros, c'est à dire un déséquilibre considérable, supplémentaire à porter à nos dépenses publiques, je pense que cela est un mauvais choix. Et que d'ailleurs ça ne sera pas soutenable comme on dit en écologie. Et donc sur ce point je suis en désaccord. Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine. Parce que ça n'a jamais marché et ça ne peut pas marcher notamment dans une économie ouverte comme la nôtre. Ce qu'il faut c'est rendre la France capable d'être créative, d'être compétitive d'être ce que l'Allemagne a réussi à faire en quelques années après la politique de Schreder et d'Angela Merkel, un pays qui se développe et créé, et est plus fort que les autres. Ce n'est pas en distribuant de l'argent qu'on n'a pas qu'on va rendre au notre pays plus fort que les autres, voilà mon désaccord sur ce point, c'est un des chapitres où nous sommes en désaccord. P2 : Ségolène Royal ? SR : D'abord je constate avec satisfaction que nous venons d'acter déjà des convergence sur la réforme des institutions, sur l'état impartial, sur une certaine visions de l'Europe et en particulier sur le dernier point qui a été évoqué, pour moi les pays situés le plus à l'est de l'Europe ne sont pas des ennemis, bien au contraire, et j'ai même avancé souvent l'idée d'un plan marchal pour que ces pays accélèrent leurs rattrapages comme l'ont fait effectivement l'Espagne et le Portugal pour le bienfait de toute l'Europe. C'est aussi un aspect économique c'est pour ça que je tenais à apporter ces précisions. Sur la question sur la question économique nous avons des désaccords et mon objectif ici n'avait pas de chercher à convaincre François Bayrou puisque le pacte présidentiel que j'ai proposé sera mis en application si les Français me confient cette responsabilité. P1 : pardon quand j'ai posé la question à François Bayrou je lui ait demandé : est-ce qu'il y a un dogme idéologique dans le programme du pacte présidentiel. Alors quelle est votre réponse à ça à cet aspect là très précisément des choses ? SR : mais vous savez je ne suis pas une femme de dogme. Je suis libre, j'ai travaillé ce pacte, pourquoi je parle d’un pacte ? Parce que je l'ai travaillé avec les Français au cours d'une campagne participative. Je les ai écoutés, c'est mon expérience d'élue de longue date, je suis élue d'une circonscription rural, je suis présidente de région donc je suis attelée à la question du chômage, et je gère l'aide aux entreprises et les aides à la formation professionnelle. Donc je suis au contact du tissu économique et social du pays, et c'est ce qui m'a conduit d'ailleurs en effet comme vous l'avez rappelé à commencer la présentation du pacte présidentiel. Pacte parce que c'est un contrat que je noue avec les Français. Ils l'on fait avec moi c'est à eux que je rendrai des comptes, et nous avancerons ensemble pour mettre en place ce pacte, pour l'améliorer pour l'orienter pour l'adapter à la façon dont les différentes décisions politiques vont agir et rétroagir dans le pays, dans une écoute permanente et dans un aller-retour permanent, avec en plus le débat parlementaire démocratisé dont nous parlions tout à l'heure, mais je ne lâcherai pas le dialogue direct avec le pays au cours de mes 5 années de mandat si je suis élue. Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers. Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson. Eriksson a supprimé plus de 10 000 emplois sans un seul jour de grève et a fini par reconquérir ses emplois, et parce que les suédois ont mis en place comme les Danois la sécurité sociale professionnelle que François Bayrou appelle étatique, mais moi je considère que c'est en consolidant ces services publics fondamentaux que l'on sécurise à la fois les salariés, et les entreprises. C'est le nouveau pacte économique que je veux nouer avec les entreprises. FB : Une réflexion puisque ce que je mets en cause vous avez au début dit on va faire ça avec les partenaires sociaux. Pourquoi cette affaire de sécurité sociale professionnelle, ou flexi sécurité, je sais pas comment ça s'appelle. Pourquoi voulez-le faire faire par l'État ? Faites-le faire par les partenaires sociaux, chacun d'entre eux a dit, nous avons progressé dans cette voie. Très bien. Qu'est-ce que vous allez aller mêler l'État à cela. Il a déjà tellement de choses à faire qu'il n'arrive pas à faire, et c'est cette approche que j'ai critiquée. Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société. C'est fini. Je vous assure du, enfin c'est en tout cas ma vision, c'est faire rêver les gens que de leur laisser imaginer que l'État va faire les choses à leur place, il n'y arrivera plus. Il a été endetté, il n'a plus un sous, il faut le réformer il faut faire vivre la société française en face de l'État comme une autre légitimité. Et je me demande sur ce point, le projet je ne dis pas vous, parce que je sais pas ce que vous en pensez exactement, mais le projet en tout cas c'est quelque chose qui à mon sens est régressif de ce point de vue là. P1 : Ségolène Royal, répondez et ensuite j'ai une question précise à vous poser sur l'emploi. SR : Mais je ne sais pas si vous avez bien lu ce projet ou si vos collaborateurs vous on fait de mauvaise blagues. FB : Non mais je l'ai lu, je suis allé pêcher sur votre site, et il y a marqué textuellement : sécurité sociale professionnelle garantie par l'État. SR : Mais ce n'est pas la même chose. FB : Et donc je dis, laissez faire, laissez faire les partenaires sociaux, c'est eux qui devraient être en situation de responsabilité. SR : Mais vous êtes un excellent défenseur du pacte présidentiel ! FB : Formidable, si vous n'avez que des défenseurs comme moi je vous conseille de vous inquiéter. SR : Contrairement à ce que vous dites, même si je comprends bien que politiquement ça soit toujours agréable de rejeter la gauche vers l'étatisme. Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle. D'ailleurs je l'ai dit tout à l'heure plus aucune réforme du code du travail ne se fera sans une négociation préalable des partenaires sociaux. Moi je fais respirer la société française. Je fais confiance aux syndicats, aux associations, à la société civile, aux élus de proximité. Et vous ne verrez dans le pacte présidentiel aucune déclaration aucun écrit, aucune affirmation selon laquelle c'est l'état qui fait tout cela au contraire. FB : Je peux en citer deux. SR : Au contraire. Finissons quand même sur la question de l'économie parce que c'est quand même très important. Ce n'est pas l'état qui va faire la sécurité sociale professionnelle. Ce sont les partenaires sociaux d'ailleurs pourquoi ? Parce qu'il faut recycler les fonds du chômage, et ça ce sont les partenaires sociaux qui en décident. Il faut recycler les fonds de la formation professionnelle et ça ce sont les régions qui en décident puisque ce sont elles qui gèrent les fonds de la formation professionnelle, et c'est si vrai que dans la région que je préside, j'ai expérimenté la sécurité sociale professionnelle dans une entreprise automobile qui a supprim�� 900 emplois, et ça n'a rien coûté. Parce que c'est en faisant des économies sur des dépenses mal orientées que l'on cible sur des dépenses mieux orientées, et en particulier comme je viens de le dire, il vaut mieux faire de la sécurité sociale professionnelle, c'est à dire payer des salariés qui gardent leur dignité au travail leur contrat de travail, plutôt que de les faire basculer dans le trou du chômage et donc ça veut dire qu'avec P1 : Madame Royal. SR : C'est très important. P1 : Je ne conteste pas du tout l'importance de ce que vous voulez simplement, on a un très gros décalage de temps de parole. SR : Parce que le pacte présidentiel n'est pas un pacte étatique, bien au contraire. Et c'est ça sa grande modernité. C'est à dire que toutes les réformes économiques et sociales sont faites en partenariat, sont faites sous forme de contrat. Il y a le nouveau contrat. Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas. C'est terminé, les aides économiques aux entreprises iront à celles qui en ont besoin, c'est à dire les entreprises qui grandissent qui ont à ce moment la besoin d'un investissement, les entreprises qui ont besoin d'innover. Et le pacte présidentiel ne coûte pas 60 milliards mais 35 et ce sont des dépenses actives. C'est à dire que je considère, je termine juste cette phrase, que toutes les dépenses publiques qui sont proposées dans ce pacte rapportent davantage qu'elles ne coûtent. Parce que ce sont des dépenses actives dans la formation, dans l'éducation dans l'innovation. Et ce sont ces dépenses dans le développement écologique, et ce sont ces investissements qui vont créer les emplois de demain. Voilà la nouvelle croissance durable, que j'appelle de mes vœux et que je réussirai à faire, et j'espère que j'aurai aussi une large majorité pour le faire, même si nous sommes en désaccord sur la façon de voir les choses, mais vous voyez bien qu'en discutant les rapprochements ne sont pas impossibles. P1 : Madame Royal, sur une autre chaine de télévision Nicolas Sarkozy à qui on demandait quelle est la qualité de Ségolène Royals il a répondu la pugnacité. En tout cas quand vous avez la parole, vous êtes très pugnace, car on arrive pas à vous la reprendre SR : C'est parce que je crois à ce que je dis et que je construis cela avec les Français. FB : J'accepte volontiers que Ségolène Royal puisse parler quelques minutes de plus, on n'est pas dans l'égalité. Je veux illustrer ce que j'ai dit. On a identifié tous les deux dans la campagne un problème qui se pose à beaucoup de Français et de jeunes Français, et de Français avec des situations moins florissantes. C'est le problème des cautions et des pots de garantie qu'il faut perpétuellement chercher quand on est un jeune homme ou une jeune fille, auprès de qui, sa famille n'a pas d'argent, c'est trois mois qu'il faut donner, c'est lourd. On a apporté deux réponses différentes qui illustrent me semble-t-il assez bien l'approche. Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution. Et vous voyez toujours l'état, un service public. Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire. Exactement comme l'assurance automobile. C'est comme si on avait dit on va faire un service public de l'assurance automobile, c'est pas à l'état de faire ça. Vous pouvez parfaitement demander à des assurances ou à des mutuelles de dire, on va proposer que les cautions et dépôts de garantie soient pris en charge. J'ai fait calculer ça, ça fait de l'ordre de 5 à 6 euros par mois sur un loyer, et vous n'avez pas besoin d'alourdir l'état, au contraire vous l'allez l’alléger. P1 : François Bayrou il faut qu'on avance parce qu'il y a quand même des thèmes qu’on doit traiter. Elle a dit c'est pas l'état. SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté. FB : Les régions et l'état c'est pareil. SG : Non, les régions apportent simplement une garantie. FB : C’est la puissance publique. Ne donnez pas tout à la puissance publique SG : Mais pas du tout. P1 : Sur l'emploi, tout de même, moi j'aimerais savoir sur les 35 heures. SG : Il faut bien un partenariat entre propriétaires locataires. Et ce que les régions réussissent à faire lorsqu'elles prennent en charge les cautions des jeunes qui n'arrivent pas à se loger parce que les jeunes, les propriétaires ont peur de les accepter. Les jeunes n'arrivent pas à se loger, même ceux qui ne sont pas jeunes parce que la précarité du travail empêche les locataires de se loger et donc qu'on fait certaines régions elles ont simplement apporté une garantie d'assurance sur les cautions qui sont versées, et donc font l'avance, garantie à ce propriétaire qu'en cas de difficulté. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de l'économie française. François Bayrou commence en expliquant que le programme de Ségolène Royal coûte trop cher. François Bayrou explique que donner de l'argent aux français ne relance pas la machine économique. Ségolène Royal explique que son programme économique a été crée au contact des français. Ségolène Royal explique qu'il faut de la compétitivité économique et sociale. François Bayrou explique que le programme dépend trop de l'état. Ségolène Royal explique que ses projets comme la sécurité sociale professionnelle ne seront pas financés par l'état. Ségolène Royal explique qu'elle souhaite cibler les financements aux entreprises qui en ont le plus besoin, et explique que ses dépenses sont créatrice de richesse.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent du futur de l'économie française. Selon François Bayrou, les dettes de l'états forcent une politique d'austérité qui est incompatible avec les dépenses sociales de Ségolène royal. Ségolène Royal justifie ses dépenses par la relance de l'économie qui en résulte, notamment à travers l'investissement dans la recherche, et la consommation des ménages. Selon Ségolène Royal, l'état ne joue qu'une petite partie dans les dépenses prévues.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de l’économie. Le présentateur commence par rappeler que les débatteurs sont tous deux préoccupés par le poids de la dette. Toutefois, Bayrou est en désaccord avec l’orientation générale du programme économique de Royal en raison de ses dépenses excessives (60 milliards). Il pense également que la redistribution à outrance ne permet pas la relance et n’est donc pas souhaitable. Après avoir rappeler ses convergences avec Bayrou sur l’Europe et les institutions, Royal explique qu’elle a élaboré ses propositions avec les Français dans le cadre d’une campagne participative. Elle entend concentrer ses efforts sur la compétitivité économique et sociale, avec notamment une sécurité sociale professionnelle. Mais pour Bayrou, la sécurité sociale professionnelle renforcerait le rôle d’un État déjà trop présent dans la vie économique du pays, sans pour autant être efficace. Il faudrait selon lui accorder plus de place aux partenaires sociaux. Ségolène précise alors que son programme repose justement sur la mise en avant des syndicats et de la société civile. Elle ajoute que son programme compte en réalité 35 milliards de dépenses (et non 60), lesquels créeront des emplois grâce à la formation et à l’innovation. Bayrou n’est pas convaincu et prend en exemple les cautions locatives pour expliquer la différence entre les deux programmes : Royal veut que l’État se porte garants, alors que lui souhaite supprimer les cautions et mettre en place un système d’assurance (Étatisme contre responsabilité individuelle).",
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  "Extractive_1": "P1 : Ce qui nous a frappé quand on regarde vos programmes respectifs, ou ce qui était le programme de François Bayrou, c'est que vous même Ségolène Royal à villepinte, vous avez après avoir parlé à ceux que vous aviez rencontré lors des débats participatifs, vous avez dit je veux vous parler de la dette, le poids de la dette, la question de la dette est une question insupportable, insoutenable. P1 : Et vous François Bayrou dans votre programme vous disiez la lutte contre la dette est la priorité des priorités. FB : Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond. FB : D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards. FB : Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine. SR : Parce que je l'ai travaillé avec les Français au cours d'une campagne participative. SR : Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers. SR : Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson. FB : Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société. FB : Et donc je dis, laissez faire, laissez faire les partenaires sociaux, c'est eux qui devraient être en situation de responsabilité. SR : Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle. SR : Je fais confiance aux syndicats, aux associations, à la société civile, aux élus de proximité. SR : Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas. SR : Et le pacte présidentiel ne coûte pas 60 milliards mais 35 et ce sont des dépenses actives. FB : Je veux illustrer ce que j'ai dit. FB : Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution. FB : Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire. SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté. ",
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  "Extractive_2": "P1 : Est-ce que vous avez, si ça vous va je vais me tourner vers vous en premier et puis ensuite naturellement vous répondrez, est-ce que vous avez le sentiment que le pacte présidentiel présenté par Ségolène Royal est marqué par un dogme idéologique économique ou pas ? FB : Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond. FB : D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards. FB : Mais ces deux sommes de dépenses, plus de 60 milliards d'euros, c'est à dire un déséquilibre considérable, supplémentaire à porter à nos dépenses publiques, je pense que cela est un mauvais choix. FB : Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine. SR : Je les ai écoutés, c'est mon expérience d'élue de longue date, je suis élue d'une circonscription rural, je suis présidente de région donc je suis attelée à la question du chômage, et je gère l'aide aux entreprises et les aides à la formation professionnelle. SR : Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers. SR : Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson. FB : Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société. FB : Il a été endetté, il n'a plus un sous, il faut le réformer il faut faire vivre la société française en face de l'État comme une autre légitimité. SR : Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle. SR : Parce qu'il faut recycler les fonds du chômage, et ça ce sont les partenaires sociaux qui en décident. SR : Il faut recycler les fonds de la formation professionnelle et ça ce sont les régions qui en décident puisque ce sont elles qui gèrent les fonds de la formation professionnelle, et c'est si vrai que dans la région que je préside, j'ai expérimenté la sécurité sociale professionnelle dans une entreprise automobile qui a supprimé 900 emplois, et ça n'a rien coûté. SR : Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas. SR : C'est terminé, les aides économiques aux entreprises iront à celles qui en ont besoin, c'est à dire les entreprises qui grandissent qui ont à ce moment la besoin d'un investissement, les entreprises qui ont besoin d'innover. SR : C'est à dire que je considère, je termine juste cette phrase, que toutes les dépenses publiques qui sont proposées dans ce pacte rapportent davantage qu'elles ne coûtent. FB : C'est le problème des cautions et des pots de garantie qu'il faut perpétuellement chercher quand on est un jeune homme ou une jeune fille, auprès de qui, sa famille n'a pas d'argent, c'est trois mois qu'il faut donner, c'est lourd. FB : Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution. FB : Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire. SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté. FB : Les régions et l'état c'est pareil.",
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- "speaker": "SR",
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- "text": "Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas."
127
  },
128
- {
129
- "speaker": "SR",
130
- "text": "Et le pacte présidentiel ne coûte pas 60 milliards mais 35 et ce sont des dépenses actives."
131
- }
132
- ]
133
- }
134
- ],
135
- "Community_2" : [
136
- {
137
- "abstractive": {
138
- "text": "Le présentateur commence par rappeler que les débatteurs sont tous deux préoccupés par le poids de la dette."
139
  },
140
- "extractive": [
141
- {
142
- "speaker": "P1",
143
- "text": "Est-ce que vous avez, si ça vous va je vais me tourner vers vous en premier et puis ensuite naturellement vous répondrez, est-ce que vous avez le sentiment que le pacte présidentiel présenté par Ségolène Royal est marqué par un dogme idéologique économique ou pas ?"
144
- }
145
- ]
146
- },
147
- {
148
- "abstractive": {
149
- "text": "Toutefois, Bayrou est en désaccord avec l’orientation générale du programme économique de Royal en raison de ses dépenses excessives (60 milliards)."
 
 
 
 
150
  },
151
- "extractive": [
152
- {
153
- "speaker": "FB",
154
- "text": "Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond."
155
  },
156
- {
157
- "speaker": "FB",
158
- "text": "D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
159
  },
160
- {
161
- "speaker": "FB",
162
- "text": "Mais ces deux sommes de dépenses, plus de 60 milliards d'euros, c'est à dire un déséquilibre considérable, supplémentaire à porter à nos dépenses publiques, je pense que cela est un mauvais choix."
163
- }
164
- ]
165
- },
166
- {
167
- "abstractive": {
168
- "text": "Il pense également que la redistribution à outrance ne permet pas la relance et n’est donc pas souhaitable."
169
- },
170
- "extractive": [
171
- {
172
- "speaker": "FB",
173
- "text": "Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine."
174
- }
175
- ]
176
- },
177
- {
178
- "abstractive": {
179
- "text": "Après avoir rappeler ses convergences avec Bayrou sur l’Europe et les institutions, Royal explique qu’elle a élaboré ses propositions avec les Français dans le cadre d’une campagne participative."
180
  },
181
- "extractive": [
182
- {
183
- "speaker": "SR",
184
- "text": "Je les ai écoutés, c'est mon expérience d'élue de longue date, je suis élue d'une circonscription rural, je suis présidente de région donc je suis attelée à la question du chômage, et je gère l'aide aux entreprises et les aides à la formation professionnelle."
185
- }
186
- ]
187
- },
188
- {
189
- "abstractive": {
190
- "text": "Elle entend concentrer ses efforts sur la compétitivité économique et sociale, avec notamment une sécurité sociale professionnelle."
191
- },
192
- "extractive": [
193
- {
194
- "speaker": "SR",
195
- "text": "Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers."
196
  },
197
- {
198
- "speaker": "SR",
199
- "text": "Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson."
200
- }
201
- ]
202
- },
203
- {
204
- "abstractive": {
205
- "text": "Mais pour Bayrou, la sécurité sociale professionnelle renforcerait le rôle d’un État déjà trop présent dans la vie économique du pays, sans pour autant être efficace."
206
- },
207
- "extractive": [
208
- {
209
- "speaker": "FB",
210
- "text": "Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société."
211
- }
212
- ]
213
- },
214
- {
215
- "abstractive": {
216
- "text": "Il faudrait selon lui accorder plus de place aux partenaires sociaux."
217
  },
218
- "extractive": [
219
- {
220
- "speaker": "FB",
221
- "text": "Il a été endetté, il n'a plus un sous, il faut le réformer il faut faire vivre la société française en face de l'État comme une autre légitimité."
222
- }
223
- ]
224
- },
225
- {
226
- "abstractive": {
227
- "text": "Ségolène précise alors que son programme repose justement sur la mise en avant des syndicats et de la société civile."
228
- },
229
- "extractive": [
230
- {
231
- "speaker": "SR",
232
- "text": "Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle."
233
  },
234
- {
235
- "speaker": "SR",
236
- "text": "Parce qu'il faut recycler les fonds du chômage, et ça ce sont les partenaires sociaux qui en décident."
237
- }
238
- ]
239
- },
240
- {
241
- "abstractive": {
242
- "text": "Elle ajoute que son programme compte en réalité 35 milliards de dépenses (et non 60), lesquels créeront des emplois grâce à la formation et à l’innovation."
243
  },
244
- "extractive": [
245
- {
246
- "speaker": "SR",
247
- "text": "Il faut recycler les fonds de la formation professionnelle et ça ce sont les régions qui en décident puisque ce sont elles qui gèrent les fonds de la formation professionnelle, et c'est si vrai que dans la région que je préside, j'ai expérimenté la sécurité sociale professionnelle dans une entreprise automobile qui a supprimé 900 emplois, et ça n'a rien coûté."
248
  },
249
- {
250
- "speaker": "SR",
251
- "text": "Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas."
 
 
 
 
 
 
 
252
  },
253
- {
254
- "speaker": "SR",
255
- "text": "C'est terminé, les aides économiques aux entreprises iront à celles qui en ont besoin, c'est à dire les entreprises qui grandissent qui ont à ce moment la besoin d'un investissement, les entreprises qui ont besoin d'innover."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
256
  },
257
- {
258
- "speaker": "SR",
259
- "text": "C'est à dire que je considère, je termine juste cette phrase, que toutes les dépenses publiques qui sont proposées dans ce pacte rapportent davantage qu'elles ne coûtent."
260
- }
261
- ]
262
- },
263
- {
264
- "abstractive": {
265
- "text": "Bayrou n’est pas convaincu et prend en exemple les cautions locatives pour expliquer la différence entre les deux programmes : Royal veut que l’État se porte garants, alors que lui souhaite supprimer les cautions et mettre en place un système d’assurance (Étatisme contre responsabilité individuelle)"
266
  },
267
- "extractive": [
268
- {
269
- "speaker": "FB",
270
- "text": "C'est le problème des cautions et des pots de garantie qu'il faut perpétuellement chercher quand on est un jeune homme ou une jeune fille, auprès de qui, sa famille n'a pas d'argent, c'est trois mois qu'il faut donner, c'est lourd."
271
  },
272
- {
273
- "speaker": "FB",
274
- "text": "Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution."
 
 
 
 
 
 
 
275
  },
276
- {
277
- "speaker": "FB",
278
- "text": "Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
279
  },
280
- {
281
- "speaker": "SG",
282
- "text": "C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
283
  },
284
- {
285
- "speaker": "FB",
286
- "text": "Les régions et l'état c'est pareil"
287
- }
288
- ]
289
- }
290
- ]
291
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1
  {
2
  "id": 21,
3
  "Transcript": "P1 : je vous propose de passer au thème suivant qui concerne l'économie et l'emploi. Ce qui nous a frappé quand on regarde vos programmes respectifs, ou ce qui était le programme de François Bayrou, c'est que vous même Ségolène Royal à villepinte, vous avez après avoir parlé à ceux que vous aviez rencontré lors des débats participatifs, vous avez dit je veux vous parler de la dette, le poids de la dette, la question de la dette est une question insupportable, insoutenable. Et vous François Bayrou dans votre programme vous disiez la lutte contre la dette est la priorité des priorités. Après on a le sentiment que vous ne traitiez pas exactement de la même manière, cette chose là. Et vous même François Bayrou l'autre jour dans votre conférence de presse vous avez attaqué, je mets ça entre guillemets c'est pas comme ça vous l'avez dit, mais l'étatisme en gros du pacte présidentiel d'intervention de l'état sur bien des points dans le domaine économique. Est-ce que vous avez, si ça vous va je vais me tourner vers vous en premier et puis ensuite naturellement vous répondrez, est-ce que vous avez le sentiment que le pacte présidentiel présenté par Ségolène Royal est marqué par un dogme idéologique économique ou pas ? FB : En effet si on voulait schématiser le débat, on a des accords, on a des convergences du point de vue institutionnel de l'évolution de la démocratie française. Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond. Je veux dire rapidement pourquoi. D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards. Au même niveau. L'addition de ces promesses je dois ajouter que c'est vrai Nicolas Sarkozy a proposé en plus une baisse des prélèvements obligatoires, ce qui déséquilibre encore plus les plateaux de la balance, je pense qu'il le dit et qu'il le fera pas, évidemment. Mais ces deux sommes de dépenses, plus de 60 milliards d'euros, c'est à dire un déséquilibre considérable, supplémentaire à porter à nos dépenses publiques, je pense que cela est un mauvais choix. Et que d'ailleurs ça ne sera pas soutenable comme on dit en écologie. Et donc sur ce point je suis en désaccord. Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine. Parce que ça n'a jamais marché et ça ne peut pas marcher notamment dans une économie ouverte comme la nôtre. Ce qu'il faut c'est rendre la France capable d'être créative, d'être compétitive d'être ce que l'Allemagne a réussi à faire en quelques années après la politique de Schreder et d'Angela Merkel, un pays qui se développe et créé, et est plus fort que les autres. Ce n'est pas en distribuant de l'argent qu'on n'a pas qu'on va rendre au notre pays plus fort que les autres, voilà mon désaccord sur ce point, c'est un des chapitres où nous sommes en désaccord. P2 : Ségolène Royal ? SR : D'abord je constate avec satisfaction que nous venons d'acter déjà des convergence sur la réforme des institutions, sur l'état impartial, sur une certaine visions de l'Europe et en particulier sur le dernier point qui a été évoqué, pour moi les pays situés le plus à l'est de l'Europe ne sont pas des ennemis, bien au contraire, et j'ai même avancé souvent l'idée d'un plan marchal pour que ces pays accélèrent leurs rattrapages comme l'ont fait effectivement l'Espagne et le Portugal pour le bienfait de toute l'Europe. C'est aussi un aspect économique c'est pour ça que je tenais à apporter ces précisions. Sur la question sur la question économique nous avons des désaccords et mon objectif ici n'avait pas de chercher à convaincre François Bayrou puisque le pacte présidentiel que j'ai proposé sera mis en application si les Français me confient cette responsabilité. P1 : pardon quand j'ai posé la question à François Bayrou je lui ait demandé : est-ce qu'il y a un dogme idéologique dans le programme du pacte présidentiel. Alors quelle est votre réponse à ça à cet aspect là très précisément des choses ? SR : mais vous savez je ne suis pas une femme de dogme. Je suis libre, j'ai travaillé ce pacte, pourquoi je parle d’un pacte ? Parce que je l'ai travaillé avec les Français au cours d'une campagne participative. Je les ai écoutés, c'est mon expérience d'élue de longue date, je suis élue d'une circonscription rural, je suis présidente de région donc je suis attelée à la question du chômage, et je gère l'aide aux entreprises et les aides à la formation professionnelle. Donc je suis au contact du tissu économique et social du pays, et c'est ce qui m'a conduit d'ailleurs en effet comme vous l'avez rappelé à commencer la présentation du pacte présidentiel. Pacte parce que c'est un contrat que je noue avec les Français. Ils l'on fait avec moi c'est à eux que je rendrai des comptes, et nous avancerons ensemble pour mettre en place ce pacte, pour l'améliorer pour l'orienter pour l'adapter à la façon dont les différentes décisions politiques vont agir et rétroagir dans le pays, dans une écoute permanente et dans un aller-retour permanent, avec en plus le débat parlementaire démocratisé dont nous parlions tout à l'heure, mais je ne lâcherai pas le dialogue direct avec le pays au cours de mes 5 années de mandat si je suis élue. Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers. Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson. Eriksson a supprimé plus de 10 000 emplois sans un seul jour de grève et a fini par reconquérir ses emplois, et parce que les suédois ont mis en place comme les Danois la sécurité sociale professionnelle que François Bayrou appelle étatique, mais moi je considère que c'est en consolidant ces services publics fondamentaux que l'on sécurise à la fois les salariés, et les entreprises. C'est le nouveau pacte économique que je veux nouer avec les entreprises. FB : Une réflexion puisque ce que je mets en cause vous avez au début dit on va faire ça avec les partenaires sociaux. Pourquoi cette affaire de sécurité sociale professionnelle, ou flexi sécurité, je sais pas comment ça s'appelle. Pourquoi voulez-le faire faire par l'État ? Faites-le faire par les partenaires sociaux, chacun d'entre eux a dit, nous avons progressé dans cette voie. Très bien. Qu'est-ce que vous allez aller mêler l'État à cela. Il a déjà tellement de choses à faire qu'il n'arrive pas à faire, et c'est cette approche que j'ai critiquée. Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société. C'est fini. Je vous assure du, enfin c'est en tout cas ma vision, c'est faire rêver les gens que de leur laisser imaginer que l'État va faire les choses à leur place, il n'y arrivera plus. Il a été endetté, il n'a plus un sous, il faut le réformer il faut faire vivre la société française en face de l'État comme une autre légitimité. Et je me demande sur ce point, le projet je ne dis pas vous, parce que je sais pas ce que vous en pensez exactement, mais le projet en tout cas c'est quelque chose qui à mon sens est régressif de ce point de vue là. P1 : Ségolène Royal, répondez et ensuite j'ai une question précise à vous poser sur l'emploi. SR : Mais je ne sais pas si vous avez bien lu ce projet ou si vos collaborateurs vous on fait de mauvaise blagues. FB : Non mais je l'ai lu, je suis allé pêcher sur votre site, et il y a marqué textuellement : sécurité sociale professionnelle garantie par l'État. SR : Mais ce n'est pas la même chose. FB : Et donc je dis, laissez faire, laissez faire les partenaires sociaux, c'est eux qui devraient être en situation de responsabilité. SR : Mais vous êtes un excellent défenseur du pacte présidentiel ! FB : Formidable, si vous n'avez que des défenseurs comme moi je vous conseille de vous inquiéter. SR : Contrairement à ce que vous dites, même si je comprends bien que politiquement ça soit toujours agréable de rejeter la gauche vers l'étatisme. Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle. D'ailleurs je l'ai dit tout à l'heure plus aucune réforme du code du travail ne se fera sans une négociation préalable des partenaires sociaux. Moi je fais respirer la société française. Je fais confiance aux syndicats, aux associations, à la société civile, aux élus de proximité. Et vous ne verrez dans le pacte présidentiel aucune déclaration aucun écrit, aucune affirmation selon laquelle c'est l'état qui fait tout cela au contraire. FB : Je peux en citer deux. SR : Au contraire. Finissons quand même sur la question de l'économie parce que c'est quand même très important. Ce n'est pas l'état qui va faire la sécurité sociale professionnelle. Ce sont les partenaires sociaux d'ailleurs pourquoi ? Parce qu'il faut recycler les fonds du chômage, et ça ce sont les partenaires sociaux qui en décident. Il faut recycler les fonds de la formation professionnelle et ça ce sont les régions qui en décident puisque ce sont elles qui gèrent les fonds de la formation professionnelle, et c'est si vrai que dans la région que je préside, j'ai expérimenté la sécurité sociale professionnelle dans une entreprise automobile qui a supprim�� 900 emplois, et ça n'a rien coûté. Parce que c'est en faisant des économies sur des dépenses mal orientées que l'on cible sur des dépenses mieux orientées, et en particulier comme je viens de le dire, il vaut mieux faire de la sécurité sociale professionnelle, c'est à dire payer des salariés qui gardent leur dignité au travail leur contrat de travail, plutôt que de les faire basculer dans le trou du chômage et donc ça veut dire qu'avec P1 : Madame Royal. SR : C'est très important. P1 : Je ne conteste pas du tout l'importance de ce que vous voulez simplement, on a un très gros décalage de temps de parole. SR : Parce que le pacte présidentiel n'est pas un pacte étatique, bien au contraire. Et c'est ça sa grande modernité. C'est à dire que toutes les réformes économiques et sociales sont faites en partenariat, sont faites sous forme de contrat. Il y a le nouveau contrat. Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas. C'est terminé, les aides économiques aux entreprises iront à celles qui en ont besoin, c'est à dire les entreprises qui grandissent qui ont à ce moment la besoin d'un investissement, les entreprises qui ont besoin d'innover. Et le pacte présidentiel ne coûte pas 60 milliards mais 35 et ce sont des dépenses actives. C'est à dire que je considère, je termine juste cette phrase, que toutes les dépenses publiques qui sont proposées dans ce pacte rapportent davantage qu'elles ne coûtent. Parce que ce sont des dépenses actives dans la formation, dans l'éducation dans l'innovation. Et ce sont ces dépenses dans le développement écologique, et ce sont ces investissements qui vont créer les emplois de demain. Voilà la nouvelle croissance durable, que j'appelle de mes vœux et que je réussirai à faire, et j'espère que j'aurai aussi une large majorité pour le faire, même si nous sommes en désaccord sur la façon de voir les choses, mais vous voyez bien qu'en discutant les rapprochements ne sont pas impossibles. P1 : Madame Royal, sur une autre chaine de télévision Nicolas Sarkozy à qui on demandait quelle est la qualité de Ségolène Royals il a répondu la pugnacité. En tout cas quand vous avez la parole, vous êtes très pugnace, car on arrive pas à vous la reprendre SR : C'est parce que je crois à ce que je dis et que je construis cela avec les Français. FB : J'accepte volontiers que Ségolène Royal puisse parler quelques minutes de plus, on n'est pas dans l'égalité. Je veux illustrer ce que j'ai dit. On a identifié tous les deux dans la campagne un problème qui se pose à beaucoup de Français et de jeunes Français, et de Français avec des situations moins florissantes. C'est le problème des cautions et des pots de garantie qu'il faut perpétuellement chercher quand on est un jeune homme ou une jeune fille, auprès de qui, sa famille n'a pas d'argent, c'est trois mois qu'il faut donner, c'est lourd. On a apporté deux réponses différentes qui illustrent me semble-t-il assez bien l'approche. Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution. Et vous voyez toujours l'état, un service public. Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire. Exactement comme l'assurance automobile. C'est comme si on avait dit on va faire un service public de l'assurance automobile, c'est pas à l'état de faire ça. Vous pouvez parfaitement demander à des assurances ou à des mutuelles de dire, on va proposer que les cautions et dépôts de garantie soient pris en charge. J'ai fait calculer ça, ça fait de l'ordre de 5 à 6 euros par mois sur un loyer, et vous n'avez pas besoin d'alourdir l'état, au contraire vous l'allez l’alléger. P1 : François Bayrou il faut qu'on avance parce qu'il y a quand même des thèmes qu’on doit traiter. Elle a dit c'est pas l'état. SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté. FB : Les régions et l'état c'est pareil. SG : Non, les régions apportent simplement une garantie. FB : C’est la puissance publique. Ne donnez pas tout à la puissance publique SG : Mais pas du tout. P1 : Sur l'emploi, tout de même, moi j'aimerais savoir sur les 35 heures. SG : Il faut bien un partenariat entre propriétaires locataires. Et ce que les régions réussissent à faire lorsqu'elles prennent en charge les cautions des jeunes qui n'arrivent pas à se loger parce que les jeunes, les propriétaires ont peur de les accepter. Les jeunes n'arrivent pas à se loger, même ceux qui ne sont pas jeunes parce que la précarité du travail empêche les locataires de se loger et donc qu'on fait certaines régions elles ont simplement apporté une garantie d'assurance sur les cautions qui sont versées, et donc font l'avance, garantie à ce propriétaire qu'en cas de difficulté. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de l'économie française. François Bayrou commence en expliquant que le programme de Ségolène Royal coûte trop cher. François Bayrou explique que donner de l'argent aux Français ne relance pas la machine économique. Ségolène Royal explique que son programme économique a été créé au contact des Français. Ségolène Royal explique qu'il faut de la compétitivité économique et sociale. François Bayrou explique que le programme dépend trop de l'état. Ségolène Royal explique que ses projets comme la sécurité sociale professionnelle ne seront pas financés par l'état. Ségolène Royal explique qu'elle souhaite cibler les financements aux entreprises qui en ont le plus besoin, et explique que ses dépenses sont créatrices de richesse.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent du futur de l'économie française. Selon François Bayrou, les dettes de l'état forcent une politique d'austérité qui est incompatible avec les dépenses sociales de Ségolène Royal. Ségolène Royal justifie ses dépenses par la relance de l'économie qui en résulte, notamment à travers l'investissement dans la recherche, et la consommation des ménages. Selon Ségolène Royal, l'état ne joue qu'une petite partie dans les dépenses prévues.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Ségolène Royal et François Bayrou discutent de l’économie. Le présentateur commence par rappeler que les débatteurs sont tous deux préoccupés par le poids de la dette. Toutefois, François Bayrou est en désaccord avec l’orientation générale du programme économique de Ségolène Royal en raison de ses dépenses excessives (60 milliards). Il pense également que la redistribution à outrance ne permet pas la relance et n’est donc pas souhaitable. Après avoir rappelé ses convergences avec François Bayrou sur l’Europe et les institutions, Ségolène Royal explique qu’elle a élaboré ses propositions avec les Français dans le cadre d’une campagne participative. Elle entend concentrer ses efforts sur la compétitivité économique et sociale, avec notamment une sécurité sociale professionnelle. Mais pour Bayrou, la sécurité sociale professionnelle renforcerait le rôle d’un État déjà trop présent dans la vie économique du pays, sans pour autant être efficace. Il faudrait selon lui accorder plus de place aux partenaires sociaux. Ségolène précise alors que son programme repose justement sur la mise en avant des syndicats et de la société civile. Elle ajoute que son programme compte en réalité 35 milliards de dépenses (et non 60), lesquels créeront des emplois grâce à la formation et à l’innovation. François Bayrou n’est pas convaincu et prend en exemple les cautions locatives pour expliquer la différence entre les deux programmes : Ségolène Royal veut que l’État se porte garants, alors que lui souhaite supprimer les cautions et mettre en place un système d’assurance (Étatisme contre responsabilité individuelle).\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Ce qui nous a frappé quand on regarde vos programmes respectifs, ou ce qui était le programme de François Bayrou, c'est que vous même Ségolène Royal à villepinte, vous avez après avoir parlé à ceux que vous aviez rencontré lors des débats participatifs, vous avez dit je veux vous parler de la dette, le poids de la dette, la question de la dette est une question insupportable, insoutenable. P1 : Et vous François Bayrou dans votre programme vous disiez la lutte contre la dette est la priorité des priorités. FB : Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond. FB : D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards. FB : Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine. SR : Parce que je l'ai travaillé avec les Français au cours d'une campagne participative. SR : Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers. SR : Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson. FB : Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société. FB : Et donc je dis, laissez faire, laissez faire les partenaires sociaux, c'est eux qui devraient être en situation de responsabilité. SR : Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle. SR : Je fais confiance aux syndicats, aux associations, à la société civile, aux élus de proximité. SR : Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas. SR : Et le pacte présidentiel ne coûte pas 60 milliards mais 35 et ce sont des dépenses actives. FB : Je veux illustrer ce que j'ai dit. FB : Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution. FB : Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire. SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté. ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Est-ce que vous avez, si ça vous va je vais me tourner vers vous en premier et puis ensuite naturellement vous répondrez, est-ce que vous avez le sentiment que le pacte présidentiel présenté par Ségolène Royal est marqué par un dogme idéologique économique ou pas ? FB : Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond. FB : D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards. FB : Mais ces deux sommes de dépenses, plus de 60 milliards d'euros, c'est à dire un déséquilibre considérable, supplémentaire à porter à nos dépenses publiques, je pense que cela est un mauvais choix. FB : Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine. SR : Je les ai écoutés, c'est mon expérience d'élue de longue date, je suis élue d'une circonscription rural, je suis présidente de région donc je suis attelée à la question du chômage, et je gère l'aide aux entreprises et les aides à la formation professionnelle. SR : Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers. SR : Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson. FB : Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société. FB : Il a été endetté, il n'a plus un sous, il faut le réformer il faut faire vivre la société française en face de l'État comme une autre légitimité. SR : Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle. SR : Parce qu'il faut recycler les fonds du chômage, et ça ce sont les partenaires sociaux qui en décident. SR : Il faut recycler les fonds de la formation professionnelle et ça ce sont les régions qui en décident puisque ce sont elles qui gèrent les fonds de la formation professionnelle, et c'est si vrai que dans la région que je préside, j'ai expérimenté la sécurité sociale professionnelle dans une entreprise automobile qui a supprimé 900 emplois, et ça n'a rien coûté. SR : Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas. SR : C'est terminé, les aides économiques aux entreprises iront à celles qui en ont besoin, c'est à dire les entreprises qui grandissent qui ont à ce moment la besoin d'un investissement, les entreprises qui ont besoin d'innover. SR : C'est à dire que je considère, je termine juste cette phrase, que toutes les dépenses publiques qui sont proposées dans ce pacte rapportent davantage qu'elles ne coûtent. FB : C'est le problème des cautions et des pots de garantie qu'il faut perpétuellement chercher quand on est un jeune homme ou une jeune fille, auprès de qui, sa famille n'a pas d'argent, c'est trois mois qu'il faut donner, c'est lourd. FB : Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution. FB : Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire. SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté. FB : Les régions et l'état c'est pareil.",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de l'économie française."
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Ce qui nous a frappé quand on regarde vos programmes respectifs, ou ce qui était le programme de François Bayrou, c'est que vous même Ségolène Royal à villepinte, vous avez après avoir parlé à ceux que vous aviez rencontré lors des débats participatifs, vous avez dit je veux vous parler de la dette, le poids de la dette, la question de la dette est une question insupportable, insoutenable."
18
+ },
19
+ {
20
+ "speaker": "P1",
21
+ "text": "Et vous François Bayrou dans votre programme vous disiez la lutte contre la dette est la priorité des priorités."
22
+ }
23
+ ]
24
  },
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+ {
26
+ "abstractive": {
27
+ "text": "François Bayrou commence en expliquant que le programme de Ségolène Royal coûte trop cher."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
28
  },
29
+ "extractive": [
30
+ {
31
+ "speaker": "François Bayrou",
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+ "text": "Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "François Bayrou",
36
+ "text": "D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards."
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+ },
38
+ {
39
+ "speaker": "François Bayrou",
40
+ "text": "Je veux illustrer ce que j'ai dit."
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+ },
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+ "speaker": "François Bayrou",
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+ "text": "Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution."
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+ },
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47
+ "speaker": "François Bayrou",
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+ "text": "Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire."
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+ ]
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "François Bayrou explique que donner de l'argent aux Français ne relance pas la machine économique."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "François Bayrou",
59
+ "text": "Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine."
60
+ }
61
+ ]
 
 
 
62
  },
63
+ {
64
+ "abstractive": {
65
+ "text": "Ségolène Royal explique que son programme économique a été créé au contact des Français."
 
66
  },
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+ "extractive": [
68
+ {
69
+ "speaker": "Ségolène Royal",
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+ "text": "Parce que je l'ai travaillé avec les Français au cours d'une campagne participative."
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+ }
72
+ ]
 
 
 
73
  },
74
+ {
75
+ "abstractive": {
76
+ "text": "Ségolène Royal explique qu'il faut de la compétitivité économique et sociale."
 
77
  },
78
+ "extractive": [
79
+ {
80
+ "speaker": "Ségolène Royal",
81
+ "text": "Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers."
82
+ },
83
+ {
84
+ "speaker": "Ségolène Royal",
85
+ "text": "Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson."
86
+ }
87
+ ]
88
  },
89
+ {
90
+ "abstractive": {
91
+ "text": "François Bayrou explique que le programme dépend trop de l'état."
 
92
  },
93
+ "extractive": [
94
+ {
95
+ "speaker": "François Bayrou",
96
+ "text": "Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société."
97
+ },
98
+ {
99
+ "speaker": "François Bayrou",
100
+ "text": "Et donc je dis, laissez faire, laissez faire les partenaires sociaux, c'est eux qui devraient être en situation de responsabilité."
101
+ }
102
+ ]
 
103
  },
104
+ {
105
+ "abstractive": {
106
+ "text": "Ségolène Royal explique que ses projets comme la sécurité sociale professionnelle ne seront pas financés par l'état."
107
+ },
108
+ "extractive": [
109
+ {
110
+ "speaker": "Ségolène Royal",
111
+ "text": "Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle."
112
+ },
113
+ {
114
+ "speaker": "Ségolène Royal",
115
+ "text": "Je fais confiance aux syndicats, aux associations, à la société civile, aux élus de proximité."
116
+ }
117
+ ]
118
  },
119
+ {
120
+ "abstractive": {
121
+ "text": "Ségolène Royal explique qu'elle souhaite cibler les financements aux entreprises qui en ont le plus besoin, et explique que ses dépenses sont créatrices de richesse."
 
122
  },
123
+ "extractive": [
124
+ {
125
+ "speaker": "Ségolène Royal",
126
+ "text": "Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas."
127
+ },
128
+ {
129
+ "speaker": "Ségolène Royal",
130
+ "text": "Et le pacte présidentiel ne coûte pas 60 milliards mais 35 et ce sont des dépenses actives."
131
+ }
132
+ ]
133
+ }
134
+ ],
135
+ "Community_2": [
136
+ {
137
+ "abstractive": {
138
+ "text": "Le présentateur commence par rappeler que les débatteurs sont tous deux préoccupés par le poids de la dette."
139
  },
140
+ "extractive": [
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+ {
142
+ "speaker": "P1",
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+ "text": "Est-ce que vous avez, si ça vous va je vais me tourner vers vous en premier et puis ensuite naturellement vous répondrez, est-ce que vous avez le sentiment que le pacte présidentiel présenté par Ségolène Royal est marqué par un dogme idéologique économique ou pas ?"
144
+ }
145
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
146
  },
147
+ {
148
+ "abstractive": {
149
+ "text": "Toutefois, François Bayrou est en désaccord avec l’orientation générale du programme économique de Ségolène Royal en raison de ses dépenses excessives (60 milliards)."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
150
  },
151
+ "extractive": [
152
+ {
153
+ "speaker": "François Bayrou",
154
+ "text": "Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond."
155
+ },
156
+ {
157
+ "speaker": "François Bayrou",
158
+ "text": "D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards."
159
+ },
160
+ {
161
+ "speaker": "François Bayrou",
162
+ "text": "Mais ces deux sommes de dépenses, plus de 60 milliards d'euros, c'est à dire un déséquilibre considérable, supplémentaire à porter à nos dépenses publiques, je pense que cela est un mauvais choix."
163
+ }
164
+ ]
 
 
 
 
 
 
165
  },
166
+ {
167
+ "abstractive": {
168
+ "text": "Il pense également que la redistribution à outrance ne permet pas la relance et n’est donc pas souhaitable."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
169
  },
170
+ "extractive": [
171
+ {
172
+ "speaker": "François Bayrou",
173
+ "text": "Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine."
174
+ }
175
+ ]
 
 
 
176
  },
177
+ {
178
+ "abstractive": {
179
+ "text": "Après avoir rappelé ses convergences avec François Bayrou sur l’Europe et les institutions, Ségolène Royal explique qu’elle a élaboré ses propositions avec les Français dans le cadre d’une campagne participative."
 
180
  },
181
+ "extractive": [
182
+ {
183
+ "speaker": "Ségolène Royal",
184
+ "text": "Je les ai écoutés, c'est mon expérience d'élue de longue date, je suis élue d'une circonscription rural, je suis présidente de région donc je suis attelée à la question du chômage, et je gère l'aide aux entreprises et les aides à la formation professionnelle."
185
+ }
186
+ ]
187
+ },
188
+ {
189
+ "abstractive": {
190
+ "text": "Elle entend concentrer ses efforts sur la compétitivité économique et sociale, avec notamment une sécurité sociale professionnelle."
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+ "text": "Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers."
196
+ },
197
+ {
198
+ "speaker": "Ségolène Royal",
199
+ "text": "Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson."
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+ }
201
+ ]
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+ },
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+ "text": "Mais pour Bayrou, la sécurité sociale professionnelle renforcerait le rôle d’un État déjà trop présent dans la vie économique du pays, sans pour autant être efficace."
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208
+ {
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+ "speaker": "François Bayrou",
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+ "text": "Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société."
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+ }
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+ ]
 
 
 
213
  },
214
+ {
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+ "abstractive": {
216
+ "text": "Il faudrait selon lui accorder plus de place aux partenaires sociaux."
 
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+ "text": "Il a été endetté, il n'a plus un sous, il faut le réformer il faut faire vivre la société française en face de l'État comme une autre légitimité."
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "text": "Ségolène précise alors que son programme repose justement sur la mise en avant des syndicats et de la société civile."
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+ },
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235
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+ "text": "Parce qu'il faut recycler les fonds du chômage, et ça ce sont les partenaires sociaux qui en décident."
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238
+ ]
239
+ },
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241
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242
+ "text": "Elle ajoute que son programme compte en réalité 35 milliards de dépenses (et non 60), lesquels créeront des emplois grâce à la formation et à l’innovation."
243
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244
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247
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252
+ },
253
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254
+ "speaker": "Ségolène Royal",
255
+ "text": "C'est terminé, les aides économiques aux entreprises iront à celles qui en ont besoin, c'est à dire les entreprises qui grandissent qui ont à ce moment la besoin d'un investissement, les entreprises qui ont besoin d'innover."
256
+ },
257
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258
+ "speaker": "Ségolène Royal",
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+ "text": "C'est à dire que je considère, je termine juste cette phrase, que toutes les dépenses publiques qui sont proposées dans ce pacte rapportent davantage qu'elles ne coûtent."
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+ ]
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+ },
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264
+ "abstractive": {
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+ "text": "François Bayrou n’est pas convaincu et prend en exemple les cautions locatives pour expliquer la différence entre les deux programmes : Ségolène Royal veut que l’État se porte garants, alors que lui souhaite supprimer les cautions et mettre en place un système d’assurance (Étatisme contre responsabilité individuelle)."
266
  },
267
+ "extractive": [
268
+ {
269
+ "speaker": "François Bayrou",
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+ "text": "C'est le problème des cautions et des pots de garantie qu'il faut perpétuellement chercher quand on est un jeune homme ou une jeune fille, auprès de qui, sa famille n'a pas d'argent, c'est trois mois qu'il faut donner, c'est lourd."
271
+ },
272
+ {
273
+ "speaker": "François Bayrou",
274
+ "text": "Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution."
275
+ },
276
+ {
277
+ "speaker": "François Bayrou",
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279
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3
  "Transcript": "P1 : Sur l'emploi, moi je voudrais savoir. Tout à l'heure vous disiez François Bayrou si tout le pouvoir n'avait pas été dévolu à ce moment-là au parti socialiste à 35 heures, ça se serait passé autrement. Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ? FB : Pour les points d'accords et de désaccord, il faudrait que je sache avec quelle Ségolène Royal je parle. parce qu'il y a eu une Ségolène Royal, une Ségolène Royal avec qui j'étais profondément en accord, c'est quand elle est entrée dans sa campagne interne, il y a ici des experts. Elle est entrée dans sa campagne interne, et elle a dit les 35 heures franchement c'est pas un exemple et ça s'est mal fait. Puis après elle a eu des difficultés avec l'intérieur du parti socialiste, ce que je comprend ça arrive, et elle a été elle a transformé son propos en : je veux une généralisation des 35 heures. C'est une très mauvaise idée à mes yeux. C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point. SR : Je crois qu'il n'y a nulle contradiction dans ce que j'ai dit. J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû être précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux. Deuxièmement, dans certaines entreprises ça s'est très bien passé, et dans d'autres ça a contribué à la dégradation des conditions de travail, puisque tout simplement certains patrons ont accéléré les cadences pour pouvoir améliorer la productivité horaire du travail par rapport à la diminution du temps de travail. Mais moi ce que je voudrais dire c'est de replacer cette réforme dans le mouvement de l'humanité. Qu'est-ce que c'est que le progrès de l'humanité ? C'est d'abord en effet que tout le monde est du travail et non pas seulement quelques-uns, donc l'objectif aussi de la répartition du travail reste un objectif très important, et c'est deuxièmement que les êtres humains est du temps libre pour s'occuper de leur famille pour se cultiver, pour se distraire, pour faire autre chose. 70% des salariés qui sont passés aux 35 heures déclarent que cela leur a permis d'avantage s'occuper de leurs enfants. Et bien moi je maintiens que c'est un progrès humain considérable, et que ceux qui comptent ces 35 heures travaillées, vraiment travaillées de façon très productive, c'est-à-dire qu'en effet que des salariés soient bien formés, bien considérés, bien payés, bien stabilisés dans leur travail. Plutôt que de travailler 39 heures avec des salariés démotivés. Donc ce qui est important ce n'est pas le dogme du chiffre des 35 heures, c'est comment on travaille, comment on se forme, comment l'organisation de l'entreprise s'améliore pour que sur ces 35 heures il y ait du gagnant en gagnant. C'est-à-dire que l'entreprise y gagne, et dans certaines entreprises, elles sont plus nombreuses qu'on ne le pense, et en particulier dans les PME, le passage aux 35 heures a conduit à une réorganisation du travail, à une réflexion collective sur l'opportunité des postes, et à la façon dont on parlait davantage ensemble, à la prise de parole par chacun des salariés sur la façon de mieux s'organiser dans son travail, et donc quand ce dialogue social dans l'entreprise a été utilisé pour améliorer l'état d'esprit dans l'entreprise, l'ambiance dans l'entreprise, l'organisation du travail dans l'entreprise, et bien le passage aux 35 heures a entraîné une amélioration de la compétitivité de l'entreprise. Et bien voilà le modèle social que je veux pour la France, du gagnant-gagnant, des nouveaux compromis sociaux, je sais que ça n'est pas un vocabulaire traditionnel de la gauche de dire il faut faire des compromis sociaux, mais je pense que la modernisation du pays elle est là. Elle est dans ce compromis social, elle est dans la réconciliation entre le progrès social des salariés et le progrès économique des entreprises. Et quand le MEDEF fait de ce dogme, ce dogme absolu, et dénonce les 35 heures comme la responsabilité de tous les maux, je dis que c'est un scandale. C'est un scandale parce que ça n'est pas vrai économiquement, ça n'est pas vrai socialement, et nous allons avancer sur la généralisation des 35 heures. Non pas au sens dogmatique, mais au sens où nous allons voir comment on peut faire en sorte que les conditions de travail s'améliorent dans l'entreprise, tout en améliorant la compétitivité de l'entreprise. Voilà la grande réconciliation économique et sociale que j'appelle de mes vœux. P1 : François Bayrou vous répondez rapidement, parce qu'on arrive à la fin du thème c'est un temps qu'on s'était impartis les uns avec les autres, et je voudrais qu’en deux mots vraiment, que vous parliez de la remise à place c'est ce qui a été annoncé par Ségolène Royal, de la loi Fillon sur les retraites avec notamment les régimes spéciaux, très vite et puis ensuite Ségolène Royal répond et on passe aux questions de la vie quotidienne. FB : Bon sur les 35 heures, j'ai observé que sur cette affaire-là, en réalité en dehors de la généralisation, les trois candidats principaux disaient à peu près la même chose. Nicolas Sarkozy disait quand je proposais qu'on fasse travailler ensemble des courants politiques différents, ce qui me paraît une nécessité pour l'avenir, Nicolas Sarkozy disait comment voulait-il que ce soit possible sur les 35 heures je suis contre, Ségolène Royal est pour. à la vérité, Nicolas Sarkozy n'a jamais proposé l'abrogation de la loi sur les 35 heures, jamais. Ségolène Royal non plus, même la première Ségolène Royal, je parle pas seulement de la deuxième, aucun des deux n'a proposé l'abrogation de la loi sur les 35 heures, moi non plus, bien que je sois contre la manière dont ça s'est fait, et même contre l'idée de fond, pourquoi? Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi. Et personne ne détruira cet équilibre. Ceux qui souhaitent de la souplesse, j'en suis, ont proposé de travailler sur les heures supplémentaires, cherchent des assouplissements. Personne n'a proposé l'abrogation de cette loi. Est-ce qu'elle peut être généralisée aux entreprises petites et moyennes? J'ai déjà dit ce que je pensais. Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin. Personne ne peut. Plus loin, chercher une nouvelle loi sur les retraites, qui fera que pour la France, le problème de l'allongement de la vie devienne soutenable. Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail. Comme on a un système par répartition ça veut dire que toute personne qui travaille un mois, elle travaille pour elle-même, un mois de salaire, et elle paie en même temps pour un mois de retraite. C'est des charges qui sont insupportables. Donc tout le monde devra s'attaquer à cette question. Il faudra y inclure les régimes spéciaux, oui. Il y a des inégalités qui sont trop lourdes. Par exemple on vit dans un pays honteux dans lequel les personnes qui ont travaillé le plus dur et qui ont l'espérance de vie la plus courte, celles qui vont, appelons les choses par leur nom, disparaître le plus tôt. Celles là sont celles qui partent le plus tard à la retraite. Et bien c'est une honte qu'un pays ne peut pas accepter. Et il faudra prendre en compte la pénibilité, ce qui veut dire qu'il faudra une augmentation du temps de travail. La France ne peut pas être le pays, maintenant je suis pas candidat au deuxième tour, c'est encore plus facile à dire pour moi, mais je l'ai dit dans tous les meetings. On peut pas être le pays dans lequel on travaille le moins d'heure dans l'année, et le moins d'année dans la vie. C'est impossible. Cela fait des charges trop lourdes sur les salariés. Et donc il faudra en effet une loi qui remette sur la table l'équilibre des régimes de retraite, mais ceux qui pensent qu'on va revenir sur la loi Fillon se trompent. P1 : Madame Royal, si vous pouvez faire pas trop long s'il vous plaît. SR : Nous reviendrons sur la loi Fillon. Et l'une des clés de la solution du problème des retraites, d'abord c'est la relance de la croissance. Parce qu'on sait bien que s'ils ont remet 3 millions de salariés des travailleurs au travail, on résout le problème de déficit des comptes sociaux. Et moi je me refuse à baisser les bras sur la question de la relance de la croissance, parce que tout est là, s'il y a plus de salariés au travail à ce moment-là il y a des cotisations qui entrent dans les caisses. Donc ne nous résoudrons pas à une situation constante. Deuxièmement la loi Fillon sera revue pourquoi en particulier parce qu'elle a créé une inégalité insupportable aux dépens des femmes en allongeant la durée de cotisation, elle a frappé les femmes qui se sont arrêtées pour élever leurs enfants, ou qui ont subi du chômage partiel, et on sait que les travailleurs pauvres, à 80% sont des travailleuses pauvres, qu'il y a la question de la pénibilité des tâches, là aussi qu'il faudra prendre en compte dans la durée de cotisation, et donc la loi Fillon a créé de nouvelles inégalités, et moi je ne suis pas d'accord avec ça. Donc nous remettrons à plat la loi Fillon, les partenaires sociaux en discuteront, c'est de leur responsabilité là. L'Etat garantira le bon déroulement de ces négociations, nous remettrons à plat l'ensemble des inégalités qui peuvent exister, mais vous savez il y des inégalités aussi beaucoup plus flagrantes dans le pays que celle-ci, mais elles seront regardées sans tabou et en tout état de cause. La première des priorités c'est de lutter contre le chômage, car la difficulté vient de là. Et donc moi j'ai l'intention de lier les deux. La relance de la croissance économique, donner du travail à tous et non pas quelques heures supplémentaires à quelques-uns, et régler l'ensemble des problèmes des inégalités qui se sont creusés avec la loi Fillon. J'ajoute que je releverai des petites pensions et les pensions de réversion parce que je crois que redonner du pouvoir d'achat à tous ceux qui gagnent le moins dans notre pays c'est aussi une façon de relancer la croissance économique, et aujourd'hui on voit de plus en plus de petits retraités, d'ailleurs des femmes pour la majeure partie d'entre elles, qui ne font plus qu'un repas par jour. C'est-à-dire qu'il y a une dégradation du pouvoir d'achat des petits retraités parce que l'indice des prix est très mal calculé, et je me suis engagée à réformer l'indice des prix pour que cela tienne bien en considération la réalité de la consommation des petits retraités, pour que les critères de revalorisation là aussi soient beaucoup plus justes qu'ils ne le sont aujourd'hui. FB : J'approuve cette idée, simplement là moi je vous proposerai, ou en tout cas je vous inciterais à aller plus loin. Vous avez dit on va augmenter de 5% les petites retraites et le minimum vieillesse. Ma mère gagne 600, enfin sa retraite c'est 641 euros par mois, donc une augmentation de 5% ça lui fait 1 euro par jour. Je trouve que pour ces petites retraites et ces minimum vieillesse il faut aller plus loin que cela. SR : C'est vrai que, c'est vrai qu'une augmentation de 5 pour cent,ça fait 30 euros par mois, mais vous savez que le pays est très endetté, donc je suis satisfaite de voir qu'il faut aller plus loin sur les dépenses sociales, j'y suis tout à fait prête. FB : Et bien sur ce point là, vous voyez. SR : Je suis d’accord, y compris sur le SMIC pour aller plus vite, pareil sur les petites retraites, mais nous devrons le faire en tenant compte de l'endettement du pays. FB : Pas du tout, ça n'est pas le pays qui paye, ça n'est pas l'endettement du pays, c'est pas l'état qui paye les retraites. Vous avez une confusion entre les deux. C'est, vous avez absolument besoin de faire une réforme du régime des retraites qui permette en même temps d'augmenter les petites retraites et le minimum vieillesse. SR : Ecoutez françois Bayrou, ne jouons pas sur les mots. Qui paye, ce sont les contribuables. L'argent vient des mêmes poches, que ce soit l'argent de l'état, l'argent des régimes sociaux, l'argent de la sécurité sociale, l'argent des retraites, c'est l'argent des français. FB : Sur ce point je serais plus dépensier que vous. SR : Et bien d'accord, nous dépensons ensemble là où c'est nécessaire, c'est parfait. FB : C'était dans mon programme. Vous pouvez pas considérer que passer de 640 à 670 ça vous satisfait. SR : Non, mais c’est la première chose à faire. FB : Vous ne devriez pas le faire. Il faut, il y a des situations qui sont des situations trop lourdes à porter. Vous en avez rencontré beaucoup, j'en ai rencontré beaucoup. Des personnes âgées qui vivent avec 700 euros par mois, et comment vous vous logez, et comment vous payez ? SR : Mais c'est pareil pour ceux qui sont au SMIC, pour ceux qui sont aux bas salaire qui ont un projet qui leur coûte cher. Et parce que je propose l’augmentation du SMIC, des bas salaires, des petites retraites, des pensions de réversions, et de l'âge, mais je suis heureuse de voir. Mais écoutez c'est l'argent public, c'est les déficits globaux des comptes sociaux et des comptes de l'État. FB : On est en désaccord sur ce point. SR : Non, non, non, on n'est pas en désaccord sur ce point. Je suis très satisfaite que vous puissiez enfin reconnaître qu'il y a des dépenses qui sont absolument nécessaires, et que ces dépenses-là nous devront les faire, et que si nous pouvons en faire plus et plus vite, vous savez quelles sont mes opinions dans ce domaine, eh bien nous les ferons plus rapidement et plus vite. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de l'emploi en france. François Bayrou explique être contre la généralisation des 35 heures, car les petites entreprises ne pourront pas y survivre. Ségolène Royal explique que la seconde loi sur les 35 heures a été mal faite, et aurait du être précédée d'une négociation avec les partenaires sociaux. Ségolène Royal explique que les 35 heures ont eu des résultats différents selon les entreprises, mais que le but est le partage du temps de travail, ainsi que la création de temps libre. Ségolène royal explique que les 35 heures posent le débat sur la place du travail, et qu'il faut du compromis social qui crée une réconciliation entre le progrès social des salariés et le progrès économique des entreprises. François Bayrou explique que des entreprises et des familles ont trouvé un équilibre avec les 35 heures, et souhaite avoir la possibilité de souplesse pour travailler des heures supplémentaires. François Bayrou explique que personne ne reviendra sur la loi Fillon, qui sont obligatoire pour sauver le système par répartition. François Bayrou nuance en expliquant qu'il faut tout de même y inclure les régimes spéciaux, mais qu'il est impossible d'être le pays qui travaille à la fois le moins d'heures dans l'années, et le moins d'années dans la vie. ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent des 35 heures ainsi que de l'âge de la retraite. François Bayrou est contre la généralisation des 35 heures aux PME qui seraient bouleversées par le choc venant avec la réorganisation du travail. Ségolène Royal de son côté explique que bien qu'elle déplore la manière dont a été mise en place la loi sur les 35 heures, elle voit ça comme un bien pour l'humanité. Selon Elle, de nombreuses entreprises ont bénéficié de la réorganisation dûe aux 35 heures. Pour la retraite, François Bayrou explique qu'il est impossible de baisser l'âge de la retraite dans un pays où les gens travaillent déjà peu, car les cotisations seraient trop hautes. Ségolène Royale est en désaccord avec François Bayrou, et explique que les cotisations n'ont pas besoin d'augmenter si le chômage baisse. Les deux candidats sont pour une augmentation des retraites.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Bayrou et Royal discutent de la question de l’emploi. Bayrou commence par se dire contre les 35 heures car cela va surtout pénaliser les petites entreprises. Pour Royal, la seconde loi de 35 heures a été mal faite dans la mesure où elle n’a pas été précédée de négociations. Cependant, elle rappelle que le but de la loi est d’obtenir une meilleure répartition du travail et de permettre aux Français d’avoir davantage de temps libre. Bayrou précise alors qu’il n’est pas favorable non plus à l’abrogation de cette loi car les entreprises comme les familles ont pu y trouver un équilibre de vie. Bayrou n’entend pas non plus revenir sur la loi Fillon concernant les retraites ; au contraire, selon lui, il faut aller plus loin car le nombre de retraités augmente par rapport au nombre d’actifs. Pour Royal, le financement des retraites doit avant tout passer par de la croissance économique. En outre, la loi Fillon a selon elle créé de nouvelles inégalités. Enfin, tous les deux s’accordent sur la nécessité de revaloriser les petites pensions. ",
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  "Extractive_1": "P1 : Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ? FB : Puis après elle a eu des difficultés avec l'intérieur du parti socialiste, ce que je comprend ça arrive, et elle a été elle a transformé son propos en : je veux une généralisation des 35 heures. FB : C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point. SR : J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû être précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux. SR : Deuxièmement, dans certaines entreprises ça s'est très bien passé, et dans d'autres ça a contribué à la dégradation des conditions de travail, puisque tout simplement certains patrons ont accéléré les cadences pour pouvoir améliorer la productivité horaire du travail par rapport à la diminution du temps de travail. SR : C'est d'abord en effet que tout le monde est du travail et non pas seulement quelques-uns, donc l'objectif aussi de la répartition du travail reste un objectif très important, et c'est deuxièmement que les êtres humains est du temps libre pour s'occuper de leur famille pour se cultiver, pour se distraire, pour faire autre chose. SR : Donc ce qui est important ce n'est pas le dogme du chiffre des 35 heures, c'est comment on travaille, comment on se forme, comment l'organisation de l'entreprise s'améliore pour que sur ces 35 heures il y ait du gagnant en gagnant. SR : Elle est dans ce compromis social, elle est dans la réconciliation entre le progrès social des salariés et le progrès économique des entreprises. FB : Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi. FB : Ceux qui souhaitent de la souplesse, j'en suis, ont proposé de travailler sur les heures supplémentaires, cherchent des assouplissements. FB : Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin. FB : Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail. FB : Il faudra y inclure les régimes spéciaux, oui. FB : On peut pas être le pays dans lequel on travaille le moins d'heure dans l'année, et le moins d'année dans la vie.",
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  "Extractive_2": "P1 : Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ? FB : C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point. SR : J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû ��tre précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux. SR : C'est d'abord en effet que tout le monde est du travail et non pas seulement quelques-uns, donc l'objectif aussi de la répartition du travail reste un objectif très important, et c'est deuxièmement que les êtres humains est du temps libre pour s'occuper de leur famille pour se cultiver, pour se distraire, pour faire autre chose. SR : Non pas au sens dogmatique, mais au sens où nous allons voir comment on peut faire en sorte que les conditions de travail s'améliorent dans l'entreprise, tout en améliorant la compétitivité de l'entreprise. FB : Ségolène Royal non plus, même la première Ségolène Royal, je parle pas seulement de la deuxième, aucun des deux n'a proposé l'abrogation de la loi sur les 35 heures, moi non plus, bien que je sois contre la manière dont ça s'est fait, et même contre l'idée de fond, pourquoi? FB : Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi. FB : Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin. FB : Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail. FB : Comme on a un système par répartition ça veut dire que toute personne qui travaille un mois, elle travaille pour elle-même, un mois de salaire, et elle paie en même temps pour un mois de retraite. FB : Et il faudra prendre en compte la pénibilité, ce qui veut dire qu'il faudra une augmentation du temps de travail. SR : Et l'une des clés de la solution du problème des retraites, d'abord c'est la relance de la croissance. SR : Deuxièmement la loi Fillon sera revue pourquoi en particulier parce qu'elle a créé une inégalité insupportable aux dépens des femmes en allongeant la durée de cotisation, elle a frappé les femmes qui se sont arrêtées pour élever leurs enfants, ou qui ont subi du chômage partiel, et on sait que les travailleurs pauvres, à 80% sont des travailleuses pauvres, qu'il y a la question de la pénibilité des tâches, là aussi qu'il faudra prendre en compte dans la durée de cotisation, et donc la loi Fillon a créé de nouvelles inégalités, et moi je ne suis pas d'accord avec ça. SR : J'ajoute que je releverai des petites pensions et les pensions de réversion parce que je crois que redonner du pouvoir d'achat à tous ceux qui gagnent le moins dans notre pays c'est aussi une façon de relancer la croissance économique, et aujourd'hui on voit de plus en plus de petits retraités, d'ailleurs des femmes pour la majeure partie d'entre elles, qui ne font plus qu'un repas par jour. FB : J'approuve cette idée, simplement là moi je vous proposerai, ou en tout cas je vous inciterais à aller plus loin. FB : C'est, vous avez absolument besoin de faire une réforme du régime des retraites qui permette en même temps d'augmenter les petites retraites et le minimum vieillesse.",
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- "text": "On peut pas être le pays dans lequel on travaille le moins d'heure dans l'année, et le moins d'année dans la vie"
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- "speaker": "FB",
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- "text": "C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point."
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- "abstractive": {
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- "text": "Pour Royal, la seconde loi de 35 heures a été mal faite dans la mesure où elle n’a pas été précédée de négociations."
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- "text": "J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû être précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux."
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- "text": "Cependant, elle rappelle que le but de la loi est d’obtenir une meilleure répartition du travail et de permettre aux Français d’avoir davantage de temps libre."
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- "speaker": "SR",
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- "text": "Non pas au sens dogmatique, mais au sens où nous allons voir comment on peut faire en sorte que les conditions de travail s'améliorent dans l'entreprise, tout en améliorant la compétitivité de l'entreprise."
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- "text": "Bayrou précise alors qu’il n’est pas favorable non plus à l’abrogation de cette loi car les entreprises comme les familles ont pu y trouver un équilibre de vie."
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- "text": "Ségolène Royal non plus, même la première Ségolène Royal, je parle pas seulement de la deuxième, aucun des deux n'a proposé l'abrogation de la loi sur les 35 heures, moi non plus, bien que je sois contre la manière dont ça s'est fait, et même contre l'idée de fond, pourquoi?"
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- "speaker": "FB",
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- "text": "Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi."
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- "text": "Bayrou n’entend pas non plus revenir sur la loi Fillon concernant les retraites ; au contraire, selon lui, il faut aller plus loin car le nombre de retraités augmente par rapport au nombre d’actifs."
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- "speaker": "FB",
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- "text": "Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin."
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- "speaker": "FB",
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- "text": "Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail."
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- },
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- "speaker": "FB",
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- "text": "Comme on a un système par répartition ça veut dire que toute personne qui travaille un mois, elle travaille pour elle-même, un mois de salaire, et elle paie en même temps pour un mois de retraite."
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- "text": "Et il faudra prendre en compte la pénibilité, ce qui veut dire qu'il faudra une augmentation du temps de travail."
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- "text": "Et l'une des clés de la solution du problème des retraites, d'abord c'est la relance de la croissance."
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- },
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- "abstractive": {
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- "text": "En outre, la loi Fillon a selon elle créé de nouvelles inégalités."
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- "text": "Deuxièmement la loi Fillon sera revue pourquoi en particulier parce qu'elle a créé une inégalité insupportable aux dépens des femmes en allongeant la durée de cotisation, elle a frappé les femmes qui se sont arrêtées pour élever leurs enfants, ou qui ont subi du chômage partiel, et on sait que les travailleurs pauvres, à 80% sont des travailleuses pauvres, qu'il y a la question de la pénibilité des tâches, là aussi qu'il faudra prendre en compte dans la durée de cotisation, et donc la loi Fillon a créé de nouvelles inégalités, et moi je ne suis pas d'accord avec ça."
229
- }
230
- ]
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- },
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Enfin, tous les deux s’accordent sur la nécessité de revaloriser les petites pensions."
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- "extractive": [
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- "speaker": "SR",
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- "text": "J'ajoute que je releverai des petites pensions et les pensions de réversion parce que je crois que redonner du pouvoir d'achat à tous ceux qui gagnent le moins dans notre pays c'est aussi une façon de relancer la croissance économique, et aujourd'hui on voit de plus en plus de petits retraités, d'ailleurs des femmes pour la majeure partie d'entre elles, qui ne font plus qu'un repas par jour."
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- "text": "J'approuve cette idée, simplement là moi je vous proposerai, ou en tout cas je vous inciterais à aller plus loin."
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- "speaker": "FB",
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- "text": "C'est, vous avez absolument besoin de faire une réforme du régime des retraites qui permette en même temps d'augmenter les petites retraites et le minimum vieillesse"
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  "Transcript": "P1 : Sur l'emploi, moi je voudrais savoir. Tout à l'heure vous disiez François Bayrou si tout le pouvoir n'avait pas été dévolu à ce moment-là au parti socialiste à 35 heures, ça se serait passé autrement. Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ? FB : Pour les points d'accords et de désaccord, il faudrait que je sache avec quelle Ségolène Royal je parle. parce qu'il y a eu une Ségolène Royal, une Ségolène Royal avec qui j'étais profondément en accord, c'est quand elle est entrée dans sa campagne interne, il y a ici des experts. Elle est entrée dans sa campagne interne, et elle a dit les 35 heures franchement c'est pas un exemple et ça s'est mal fait. Puis après elle a eu des difficultés avec l'intérieur du parti socialiste, ce que je comprend ça arrive, et elle a été elle a transformé son propos en : je veux une généralisation des 35 heures. C'est une très mauvaise idée à mes yeux. C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point. SR : Je crois qu'il n'y a nulle contradiction dans ce que j'ai dit. J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû être précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux. Deuxièmement, dans certaines entreprises ça s'est très bien passé, et dans d'autres ça a contribué à la dégradation des conditions de travail, puisque tout simplement certains patrons ont accéléré les cadences pour pouvoir améliorer la productivité horaire du travail par rapport à la diminution du temps de travail. Mais moi ce que je voudrais dire c'est de replacer cette réforme dans le mouvement de l'humanité. Qu'est-ce que c'est que le progrès de l'humanité ? C'est d'abord en effet que tout le monde est du travail et non pas seulement quelques-uns, donc l'objectif aussi de la répartition du travail reste un objectif très important, et c'est deuxièmement que les êtres humains est du temps libre pour s'occuper de leur famille pour se cultiver, pour se distraire, pour faire autre chose. 70% des salariés qui sont passés aux 35 heures déclarent que cela leur a permis d'avantage s'occuper de leurs enfants. Et bien moi je maintiens que c'est un progrès humain considérable, et que ceux qui comptent ces 35 heures travaillées, vraiment travaillées de façon très productive, c'est-à-dire qu'en effet que des salariés soient bien formés, bien considérés, bien payés, bien stabilisés dans leur travail. Plutôt que de travailler 39 heures avec des salariés démotivés. Donc ce qui est important ce n'est pas le dogme du chiffre des 35 heures, c'est comment on travaille, comment on se forme, comment l'organisation de l'entreprise s'améliore pour que sur ces 35 heures il y ait du gagnant en gagnant. C'est-à-dire que l'entreprise y gagne, et dans certaines entreprises, elles sont plus nombreuses qu'on ne le pense, et en particulier dans les PME, le passage aux 35 heures a conduit à une réorganisation du travail, à une réflexion collective sur l'opportunité des postes, et à la façon dont on parlait davantage ensemble, à la prise de parole par chacun des salariés sur la façon de mieux s'organiser dans son travail, et donc quand ce dialogue social dans l'entreprise a été utilisé pour améliorer l'état d'esprit dans l'entreprise, l'ambiance dans l'entreprise, l'organisation du travail dans l'entreprise, et bien le passage aux 35 heures a entraîné une amélioration de la compétitivité de l'entreprise. Et bien voilà le modèle social que je veux pour la France, du gagnant-gagnant, des nouveaux compromis sociaux, je sais que ça n'est pas un vocabulaire traditionnel de la gauche de dire il faut faire des compromis sociaux, mais je pense que la modernisation du pays elle est là. Elle est dans ce compromis social, elle est dans la réconciliation entre le progrès social des salariés et le progrès économique des entreprises. Et quand le MEDEF fait de ce dogme, ce dogme absolu, et dénonce les 35 heures comme la responsabilité de tous les maux, je dis que c'est un scandale. C'est un scandale parce que ça n'est pas vrai économiquement, ça n'est pas vrai socialement, et nous allons avancer sur la généralisation des 35 heures. Non pas au sens dogmatique, mais au sens où nous allons voir comment on peut faire en sorte que les conditions de travail s'améliorent dans l'entreprise, tout en améliorant la compétitivité de l'entreprise. Voilà la grande réconciliation économique et sociale que j'appelle de mes vœux. P1 : François Bayrou vous répondez rapidement, parce qu'on arrive à la fin du thème c'est un temps qu'on s'était impartis les uns avec les autres, et je voudrais qu’en deux mots vraiment, que vous parliez de la remise à place c'est ce qui a été annoncé par Ségolène Royal, de la loi Fillon sur les retraites avec notamment les régimes spéciaux, très vite et puis ensuite Ségolène Royal répond et on passe aux questions de la vie quotidienne. FB : Bon sur les 35 heures, j'ai observé que sur cette affaire-là, en réalité en dehors de la généralisation, les trois candidats principaux disaient à peu près la même chose. Nicolas Sarkozy disait quand je proposais qu'on fasse travailler ensemble des courants politiques différents, ce qui me paraît une nécessité pour l'avenir, Nicolas Sarkozy disait comment voulait-il que ce soit possible sur les 35 heures je suis contre, Ségolène Royal est pour. à la vérité, Nicolas Sarkozy n'a jamais proposé l'abrogation de la loi sur les 35 heures, jamais. Ségolène Royal non plus, même la première Ségolène Royal, je parle pas seulement de la deuxième, aucun des deux n'a proposé l'abrogation de la loi sur les 35 heures, moi non plus, bien que je sois contre la manière dont ça s'est fait, et même contre l'idée de fond, pourquoi? Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi. Et personne ne détruira cet équilibre. Ceux qui souhaitent de la souplesse, j'en suis, ont proposé de travailler sur les heures supplémentaires, cherchent des assouplissements. Personne n'a proposé l'abrogation de cette loi. Est-ce qu'elle peut être généralisée aux entreprises petites et moyennes? J'ai déjà dit ce que je pensais. Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin. Personne ne peut. Plus loin, chercher une nouvelle loi sur les retraites, qui fera que pour la France, le problème de l'allongement de la vie devienne soutenable. Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail. Comme on a un système par répartition ça veut dire que toute personne qui travaille un mois, elle travaille pour elle-même, un mois de salaire, et elle paie en même temps pour un mois de retraite. C'est des charges qui sont insupportables. Donc tout le monde devra s'attaquer à cette question. Il faudra y inclure les régimes spéciaux, oui. Il y a des inégalités qui sont trop lourdes. Par exemple on vit dans un pays honteux dans lequel les personnes qui ont travaillé le plus dur et qui ont l'espérance de vie la plus courte, celles qui vont, appelons les choses par leur nom, disparaître le plus tôt. Celles là sont celles qui partent le plus tard à la retraite. Et bien c'est une honte qu'un pays ne peut pas accepter. Et il faudra prendre en compte la pénibilité, ce qui veut dire qu'il faudra une augmentation du temps de travail. La France ne peut pas être le pays, maintenant je suis pas candidat au deuxième tour, c'est encore plus facile à dire pour moi, mais je l'ai dit dans tous les meetings. On peut pas être le pays dans lequel on travaille le moins d'heure dans l'année, et le moins d'année dans la vie. C'est impossible. Cela fait des charges trop lourdes sur les salariés. Et donc il faudra en effet une loi qui remette sur la table l'équilibre des régimes de retraite, mais ceux qui pensent qu'on va revenir sur la loi Fillon se trompent. P1 : Madame Royal, si vous pouvez faire pas trop long s'il vous plaît. SR : Nous reviendrons sur la loi Fillon. Et l'une des clés de la solution du problème des retraites, d'abord c'est la relance de la croissance. Parce qu'on sait bien que s'ils ont remet 3 millions de salariés des travailleurs au travail, on résout le problème de déficit des comptes sociaux. Et moi je me refuse à baisser les bras sur la question de la relance de la croissance, parce que tout est là, s'il y a plus de salariés au travail à ce moment-là il y a des cotisations qui entrent dans les caisses. Donc ne nous résoudrons pas à une situation constante. Deuxièmement la loi Fillon sera revue pourquoi en particulier parce qu'elle a créé une inégalité insupportable aux dépens des femmes en allongeant la durée de cotisation, elle a frappé les femmes qui se sont arrêtées pour élever leurs enfants, ou qui ont subi du chômage partiel, et on sait que les travailleurs pauvres, à 80% sont des travailleuses pauvres, qu'il y a la question de la pénibilité des tâches, là aussi qu'il faudra prendre en compte dans la durée de cotisation, et donc la loi Fillon a créé de nouvelles inégalités, et moi je ne suis pas d'accord avec ça. Donc nous remettrons à plat la loi Fillon, les partenaires sociaux en discuteront, c'est de leur responsabilité là. L'Etat garantira le bon déroulement de ces négociations, nous remettrons à plat l'ensemble des inégalités qui peuvent exister, mais vous savez il y des inégalités aussi beaucoup plus flagrantes dans le pays que celle-ci, mais elles seront regardées sans tabou et en tout état de cause. La première des priorités c'est de lutter contre le chômage, car la difficulté vient de là. Et donc moi j'ai l'intention de lier les deux. La relance de la croissance économique, donner du travail à tous et non pas quelques heures supplémentaires à quelques-uns, et régler l'ensemble des problèmes des inégalités qui se sont creusés avec la loi Fillon. J'ajoute que je releverai des petites pensions et les pensions de réversion parce que je crois que redonner du pouvoir d'achat à tous ceux qui gagnent le moins dans notre pays c'est aussi une façon de relancer la croissance économique, et aujourd'hui on voit de plus en plus de petits retraités, d'ailleurs des femmes pour la majeure partie d'entre elles, qui ne font plus qu'un repas par jour. C'est-à-dire qu'il y a une dégradation du pouvoir d'achat des petits retraités parce que l'indice des prix est très mal calculé, et je me suis engagée à réformer l'indice des prix pour que cela tienne bien en considération la réalité de la consommation des petits retraités, pour que les critères de revalorisation là aussi soient beaucoup plus justes qu'ils ne le sont aujourd'hui. FB : J'approuve cette idée, simplement là moi je vous proposerai, ou en tout cas je vous inciterais à aller plus loin. Vous avez dit on va augmenter de 5% les petites retraites et le minimum vieillesse. Ma mère gagne 600, enfin sa retraite c'est 641 euros par mois, donc une augmentation de 5% ça lui fait 1 euro par jour. Je trouve que pour ces petites retraites et ces minimum vieillesse il faut aller plus loin que cela. SR : C'est vrai que, c'est vrai qu'une augmentation de 5 pour cent,ça fait 30 euros par mois, mais vous savez que le pays est très endetté, donc je suis satisfaite de voir qu'il faut aller plus loin sur les dépenses sociales, j'y suis tout à fait prête. FB : Et bien sur ce point là, vous voyez. SR : Je suis d’accord, y compris sur le SMIC pour aller plus vite, pareil sur les petites retraites, mais nous devrons le faire en tenant compte de l'endettement du pays. FB : Pas du tout, ça n'est pas le pays qui paye, ça n'est pas l'endettement du pays, c'est pas l'état qui paye les retraites. Vous avez une confusion entre les deux. C'est, vous avez absolument besoin de faire une réforme du régime des retraites qui permette en même temps d'augmenter les petites retraites et le minimum vieillesse. SR : Ecoutez françois Bayrou, ne jouons pas sur les mots. Qui paye, ce sont les contribuables. L'argent vient des mêmes poches, que ce soit l'argent de l'état, l'argent des régimes sociaux, l'argent de la sécurité sociale, l'argent des retraites, c'est l'argent des français. FB : Sur ce point je serais plus dépensier que vous. SR : Et bien d'accord, nous dépensons ensemble là où c'est nécessaire, c'est parfait. FB : C'était dans mon programme. Vous pouvez pas considérer que passer de 640 à 670 ça vous satisfait. SR : Non, mais c’est la première chose à faire. FB : Vous ne devriez pas le faire. Il faut, il y a des situations qui sont des situations trop lourdes à porter. Vous en avez rencontré beaucoup, j'en ai rencontré beaucoup. Des personnes âgées qui vivent avec 700 euros par mois, et comment vous vous logez, et comment vous payez ? SR : Mais c'est pareil pour ceux qui sont au SMIC, pour ceux qui sont aux bas salaire qui ont un projet qui leur coûte cher. Et parce que je propose l’augmentation du SMIC, des bas salaires, des petites retraites, des pensions de réversions, et de l'âge, mais je suis heureuse de voir. Mais écoutez c'est l'argent public, c'est les déficits globaux des comptes sociaux et des comptes de l'État. FB : On est en désaccord sur ce point. SR : Non, non, non, on n'est pas en désaccord sur ce point. Je suis très satisfaite que vous puissiez enfin reconnaître qu'il y a des dépenses qui sont absolument nécessaires, et que ces dépenses-là nous devront les faire, et que si nous pouvons en faire plus et plus vite, vous savez quelles sont mes opinions dans ce domaine, eh bien nous les ferons plus rapidement et plus vite. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de l'emploi en France. François Bayrou explique être contre la généralisation des 35 heures, car les petites entreprises ne pourront pas y survivre. Ségolène Royal explique que la seconde loi sur les 35 heures a été mal faite, et aurait être précédée d'une négociation avec les partenaires sociaux. Ségolène Royal explique que les 35 heures ont eu des résultats différents selon les entreprises, mais que le but est le partage du temps de travail, ainsi que la création de temps libre. Ségolène Royal explique que les 35 heures posent le débat sur la place du travail, et qu'il faut du compromis social qui crée une réconciliation entre le progrès social des salariés et le progrès économique des entreprises. François Bayrou explique que des entreprises et des familles ont trouvé un équilibre avec les 35 heures, et souhaite avoir la possibilité de souplesse pour travailler des heures supplémentaires. François Bayrou explique que personne ne reviendra sur la loi Fillon, qui est obligatoire pour sauver le système par répartition. François Bayrou nuance en expliquant qu'il faut tout de même y inclure les régimes spéciaux, mais qu'il est impossible d'être le pays qui travaille à la fois le moins d'heures dans l'année, et le moins d'années dans la vie.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent des 35 heures ainsi que de l'âge de la retraite. François Bayrou est contre la généralisation des 35 heures aux PME qui seraient bouleversées par le choc venant avec la réorganisation du travail. Ségolène Royal de son côté explique que bien qu'elle déplore la manière dont a été mise en place la loi sur les 35 heures, elle voit ça comme un bien pour l'humanité. Selon elle, de nombreuses entreprises ont bénéficié de la réorganisation due aux 35 heures. Pour la retraite, François Bayrou explique qu'il est impossible de baisser l'âge de la retraite dans un pays où les gens travaillent déjà peu, car les cotisations seraient trop hautes. Ségolène Royal est en désaccord avec François Bayrou, et explique que les cotisations n'ont pas besoin d'augmenter si le chômage baisse. Les deux candidats sont pour une augmentation des retraites.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de la question de l’emploi. François Bayrou commence par se dire contre les 35 heures car cela va surtout pénaliser les petites entreprises. Pour Royal, la seconde loi de 35 heures a été mal faite dans la mesure où elle n’a pas été précédée de négociations. Cependant, elle rappelle que le but de la loi est d’obtenir une meilleure répartition du travail et de permettre aux Français d’avoir davantage de temps libre. François Bayrou précise alors qu’il n’est pas favorable non plus à l’abrogation de cette loi car les entreprises comme les familles ont pu y trouver un équilibre de vie. François Bayrou n’entend pas non plus revenir sur la loi Fillon concernant les retraites ; au contraire, selon lui, il faut aller plus loin car le nombre de retraités augmente par rapport au nombre d’actifs. Pour Royal, le financement des retraites doit avant tout passer par de la croissance économique. En outre, la loi Fillon a selon elle créée de nouvelles inégalités. Enfin, tous les deux s’accordent sur la nécessité de revaloriser les petites pensions.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ? FB : Puis après elle a eu des difficultés avec l'intérieur du parti socialiste, ce que je comprend ça arrive, et elle a été elle a transformé son propos en : je veux une généralisation des 35 heures. FB : C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point. SR : J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû être précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux. SR : Deuxièmement, dans certaines entreprises ça s'est très bien passé, et dans d'autres ça a contribué à la dégradation des conditions de travail, puisque tout simplement certains patrons ont accéléré les cadences pour pouvoir améliorer la productivité horaire du travail par rapport à la diminution du temps de travail. SR : C'est d'abord en effet que tout le monde est du travail et non pas seulement quelques-uns, donc l'objectif aussi de la répartition du travail reste un objectif très important, et c'est deuxièmement que les êtres humains est du temps libre pour s'occuper de leur famille pour se cultiver, pour se distraire, pour faire autre chose. SR : Donc ce qui est important ce n'est pas le dogme du chiffre des 35 heures, c'est comment on travaille, comment on se forme, comment l'organisation de l'entreprise s'améliore pour que sur ces 35 heures il y ait du gagnant en gagnant. SR : Elle est dans ce compromis social, elle est dans la réconciliation entre le progrès social des salariés et le progrès économique des entreprises. FB : Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi. FB : Ceux qui souhaitent de la souplesse, j'en suis, ont proposé de travailler sur les heures supplémentaires, cherchent des assouplissements. FB : Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin. FB : Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail. FB : Il faudra y inclure les régimes spéciaux, oui. FB : On peut pas être le pays dans lequel on travaille le moins d'heure dans l'année, et le moins d'année dans la vie.",
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  "Extractive_2": "P1 : Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ? FB : C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point. SR : J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû ��tre précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux. SR : C'est d'abord en effet que tout le monde est du travail et non pas seulement quelques-uns, donc l'objectif aussi de la répartition du travail reste un objectif très important, et c'est deuxièmement que les êtres humains est du temps libre pour s'occuper de leur famille pour se cultiver, pour se distraire, pour faire autre chose. SR : Non pas au sens dogmatique, mais au sens où nous allons voir comment on peut faire en sorte que les conditions de travail s'améliorent dans l'entreprise, tout en améliorant la compétitivité de l'entreprise. FB : Ségolène Royal non plus, même la première Ségolène Royal, je parle pas seulement de la deuxième, aucun des deux n'a proposé l'abrogation de la loi sur les 35 heures, moi non plus, bien que je sois contre la manière dont ça s'est fait, et même contre l'idée de fond, pourquoi? FB : Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi. FB : Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin. FB : Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail. FB : Comme on a un système par répartition ça veut dire que toute personne qui travaille un mois, elle travaille pour elle-même, un mois de salaire, et elle paie en même temps pour un mois de retraite. FB : Et il faudra prendre en compte la pénibilité, ce qui veut dire qu'il faudra une augmentation du temps de travail. SR : Et l'une des clés de la solution du problème des retraites, d'abord c'est la relance de la croissance. SR : Deuxièmement la loi Fillon sera revue pourquoi en particulier parce qu'elle a créé une inégalité insupportable aux dépens des femmes en allongeant la durée de cotisation, elle a frappé les femmes qui se sont arrêtées pour élever leurs enfants, ou qui ont subi du chômage partiel, et on sait que les travailleurs pauvres, à 80% sont des travailleuses pauvres, qu'il y a la question de la pénibilité des tâches, là aussi qu'il faudra prendre en compte dans la durée de cotisation, et donc la loi Fillon a créé de nouvelles inégalités, et moi je ne suis pas d'accord avec ça. SR : J'ajoute que je releverai des petites pensions et les pensions de réversion parce que je crois que redonner du pouvoir d'achat à tous ceux qui gagnent le moins dans notre pays c'est aussi une façon de relancer la croissance économique, et aujourd'hui on voit de plus en plus de petits retraités, d'ailleurs des femmes pour la majeure partie d'entre elles, qui ne font plus qu'un repas par jour. FB : J'approuve cette idée, simplement là moi je vous proposerai, ou en tout cas je vous inciterais à aller plus loin. FB : C'est, vous avez absolument besoin de faire une réforme du régime des retraites qui permette en même temps d'augmenter les petites retraites et le minimum vieillesse.",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de l'emploi en France."
13
+ },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ?"
18
+ }
19
+ ]
20
+ },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "François Bayrou explique être contre la généralisation des 35 heures, car les petites entreprises ne pourront pas y survivre."
24
+ },
25
+ "extractive": [
26
+ {
27
+ "speaker": "François Bayrou",
28
+ "text": "Puis après elle a eu des difficultés avec l'intérieur du parti socialiste, ce que je comprend ça arrive, et elle a été elle a transformé son propos en : je veux une généralisation des 35 heures."
29
+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "François Bayrou",
32
+ "text": "C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point."
33
+ }
34
+ ]
35
+ },
36
+ {
37
+ "abstractive": {
38
+ "text": "Ségolène Royal explique que la seconde loi sur les 35 heures a été mal faite, et aurait être précédée d'une négociation avec les partenaires sociaux."
39
+ },
40
+ "extractive": [
41
+ {
42
+ "speaker": "Ségolène Royal",
43
+ "text": "J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû être précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux."
44
+ }
45
+ ]
46
+ },
47
+ {
48
+ "abstractive": {
49
+ "text": "Ségolène Royal explique que les 35 heures ont eu des résultats différents selon les entreprises, mais que le but est le partage du temps de travail, ainsi que la création de temps libre."
50
+ },
51
+ "extractive": [
52
+ {
53
+ "speaker": "Ségolène Royal",
54
+ "text": "Deuxièmement, dans certaines entreprises ça s'est très bien passé, et dans d'autres ça a contribué à la dégradation des conditions de travail, puisque tout simplement certains patrons ont accéléré les cadences pour pouvoir améliorer la productivité horaire du travail par rapport à la diminution du temps de travail."
55
+ },
56
+ {
57
+ "speaker": "Ségolène Royal",
58
+ "text": "C'est d'abord en effet que tout le monde est du travail et non pas seulement quelques-uns, donc l'objectif aussi de la répartition du travail reste un objectif très important, et c'est deuxièmement que les êtres humains est du temps libre pour s'occuper de leur famille pour se cultiver, pour se distraire, pour faire autre chose."
59
+ }
60
+ ]
61
+ },
62
+ {
63
+ "abstractive": {
64
+ "text": "Ségolène Royal explique que les 35 heures posent le débat sur la place du travail, et qu'il faut du compromis social qui crée une réconciliation entre le progrès social des salariés et le progrès économique des entreprises."
65
+ },
66
+ "extractive": [
67
+ {
68
+ "speaker": "Ségolène Royal",
69
+ "text": "Donc ce qui est important ce n'est pas le dogme du chiffre des 35 heures, c'est comment on travaille, comment on se forme, comment l'organisation de l'entreprise s'améliore pour que sur ces 35 heures il y ait du gagnant en gagnant."
70
+ },
71
+ {
72
+ "speaker": "Ségolène Royal",
73
+ "text": "Elle est dans ce compromis social, elle est dans la réconciliation entre le progrès social des salariés et le progrès économique des entreprises."
74
+ }
75
+ ]
76
+ },
77
+ {
78
+ "abstractive": {
79
+ "text": "François Bayrou explique que des entreprises et des familles ont trouvé un équilibre avec les 35 heures, et souhaite avoir la possibilité de souplesse pour travailler des heures supplémentaires."
80
+ },
81
+ "extractive": [
82
+ {
83
+ "speaker": "François Bayrou",
84
+ "text": "Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi."
85
+ },
86
+ {
87
+ "speaker": "François Bayrou",
88
+ "text": "Ceux qui souhaitent de la souplesse, j'en suis, ont proposé de travailler sur les heures supplémentaires, cherchent des assouplissements."
89
+ }
90
+ ]
91
+ },
92
+ {
93
+ "abstractive": {
94
+ "text": "François Bayrou explique que personne ne reviendra sur la loi Fillon, qui est obligatoire pour sauver le système par répartition."
95
+ },
96
+ "extractive": [
97
+ {
98
+ "speaker": "François Bayrou",
99
+ "text": "Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin."
100
+ },
101
+ {
102
+ "speaker": "François Bayrou",
103
+ "text": "Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail."
104
+ }
105
+ ]
106
+ },
107
+ {
108
+ "abstractive": {
109
+ "text": "François Bayrou nuance en expliquant qu'il faut tout de même y inclure les régimes spéciaux, mais qu'il est impossible d'être le pays qui travaille à la fois le moins d'heures dans l'année, et le moins d'années dans la vie."
110
+ },
111
+ "extractive": [
112
+ {
113
+ "speaker": "François Bayrou",
114
+ "text": "Il faudra y inclure les régimes spéciaux, oui."
115
+ },
116
+ {
117
+ "speaker": "François Bayrou",
118
+ "text": "On peut pas être le pays dans lequel on travaille le moins d'heure dans l'année, et le moins d'année dans la vie"
119
+ }
120
+ ]
121
+ }
122
+ ],
123
+ "Community_2": [
124
+ {
125
+ "abstractive": {
126
+ "text": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de la question de l’emploi."
127
+ },
128
+ "extractive": [
129
+ {
130
+ "speaker": "P1",
131
+ "text": "Quels sont vos points d'accords et de désaccords sur les 35 heures François Bayrou ?"
132
+ }
133
+ ]
134
+ },
135
+ {
136
+ "abstractive": {
137
+ "text": "François Bayrou commence par se dire contre les 35 heures car cela va surtout pénaliser les petites entreprises."
138
+ },
139
+ "extractive": [
140
+ {
141
+ "speaker": "François Bayrou",
142
+ "text": "C'est une très mauvaise idée parce que les entreprises qui vont être ainsi concernées par les 35 heures, c'est les petites entreprises, les plus petites entreprises, et ces entreprises-là elles vont être bouleversées dans leur organisation et on va avoir le double choc, on a eu le choc 35 heures, et là je crains qu'on ait un deuxième choc, et je suis en désaccord sur ce point."
143
+ }
144
+ ]
145
+ },
146
+ {
147
+ "abstractive": {
148
+ "text": "Pour Royal, la seconde loi de 35 heures a été mal faite dans la mesure où elle n’a pas été précédée de négociations."
149
+ },
150
+ "extractive": [
151
+ {
152
+ "speaker": "Ségolène Royal",
153
+ "text": "J'ai affirmé en effet sans tabou que la seconde loi sur les 35 heures avait été mal faite, elle aurait dû être précédée d'ailleurs d'une discussion, d'une négociation entre partenaires sociaux, ce qui sera donc fait avec moi puisque désormais je le répète et c'est très important toutes les modifications du droit du travail seront d'abord précédées d'une négociation entre partenaires sociaux."
154
+ }
155
+ ]
156
+ },
157
+ {
158
+ "abstractive": {
159
+ "text": "Cependant, elle rappelle que le but de la loi est d’obtenir une meilleure répartition du travail et de permettre aux Français d’avoir davantage de temps libre."
160
+ },
161
+ "extractive": [
162
+ {
163
+ "speaker": "Ségolène Royal",
164
+ "text": "C'est d'abord en effet que tout le monde est du travail et non pas seulement quelques-uns, donc l'objectif aussi de la répartition du travail reste un objectif très important, et c'est deuxièmement que les êtres humains est du temps libre pour s'occuper de leur famille pour se cultiver, pour se distraire, pour faire autre chose."
165
+ },
166
+ {
167
+ "speaker": "Ségolène Royal",
168
+ "text": "Non pas au sens dogmatique, mais au sens où nous allons voir comment on peut faire en sorte que les conditions de travail s'améliorent dans l'entreprise, tout en améliorant la compétitivité de l'entreprise."
169
+ }
170
+ ]
171
+ },
172
+ {
173
+ "abstractive": {
174
+ "text": "François Bayrou précise alors qu’il n’est pas favorable non plus à l’abrogation de cette loi car les entreprises comme les familles ont pu y trouver un équilibre de vie."
175
+ },
176
+ "extractive": [
177
+ {
178
+ "speaker": "François Bayrou",
179
+ "text": "Ségolène Royal non plus, même la première Ségolène Royal, je parle pas seulement de la deuxième, aucun des deux n'a proposé l'abrogation de la loi sur les 35 heures, moi non plus, bien que je sois contre la manière dont ça s'est fait, et même contre l'idée de fond, pourquoi?"
180
+ },
181
+ {
182
+ "speaker": "François Bayrou",
183
+ "text": "Parce que comme vous l’avez dit à juste titre, il y a des entreprises qui ont trouvé, et des familles qui ont trouvé, un équilibre dans cette loi."
184
+ }
185
+ ]
186
+ },
187
+ {
188
+ "abstractive": {
189
+ "text": "François Bayrou n’entend pas non plus revenir sur la loi Fillon concernant les retraites ; au contraire, selon lui, il faut aller plus loin car le nombre de retraités augmente par rapport au nombre d’actifs."
190
+ },
191
+ "extractive": [
192
+ {
193
+ "speaker": "François Bayrou",
194
+ "text": "Sur les retraites, personne ne reviendra sur la loi Fillon sur les retraites en dépit des déclarations parce qu'il faudra aller plus loin."
195
+ },
196
+ {
197
+ "speaker": "François Bayrou",
198
+ "text": "Aucun responsable politique sérieux, aucun candidat à l'élection présidentielle, ne peut faire semblant d'ignorer que le nombre de personnes qui vont être à la retraite est tel, que bientôt ils vont dépasser ou atteindre en tout cas le nombre des personnes qui sont au travail."
199
+ },
200
+ {
201
+ "speaker": "François Bayrou",
202
+ "text": "Comme on a un système par répartition ça veut dire que toute personne qui travaille un mois, elle travaille pour elle-même, un mois de salaire, et elle paie en même temps pour un mois de retraite."
203
+ },
204
+ {
205
+ "speaker": "François Bayrou",
206
+ "text": "Et il faudra prendre en compte la pénibilité, ce qui veut dire qu'il faudra une augmentation du temps de travail."
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+ ]
209
+ },
210
+ {
211
+ "abstractive": {
212
+ "text": "Pour Royal, le financement des retraites doit avant tout passer par de la croissance économique."
213
+ },
214
+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Ségolène Royal",
217
+ "text": "Et l'une des clés de la solution du problème des retraites, d'abord c'est la relance de la croissance."
218
+ }
219
+ ]
220
+ },
221
+ {
222
+ "abstractive": {
223
+ "text": "En outre, la loi Fillon a selon elle créée de nouvelles inégalités."
224
+ },
225
+ "extractive": [
226
+ {
227
+ "speaker": "Ségolène Royal",
228
+ "text": "Deuxièmement la loi Fillon sera revue pourquoi en particulier parce qu'elle a créé une inégalité insupportable aux dépens des femmes en allongeant la durée de cotisation, elle a frappé les femmes qui se sont arrêtées pour élever leurs enfants, ou qui ont subi du chômage partiel, et on sait que les travailleurs pauvres, à 80% sont des travailleuses pauvres, qu'il y a la question de la pénibilité des tâches, là aussi qu'il faudra prendre en compte dans la durée de cotisation, et donc la loi Fillon a créé de nouvelles inégalités, et moi je ne suis pas d'accord avec ça."
229
+ }
230
+ ]
231
+ },
232
+ {
233
+ "abstractive": {
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+ "text": "Enfin, tous les deux s’accordent sur la nécessité de revaloriser les petites pensions."
235
+ },
236
+ "extractive": [
237
+ {
238
+ "speaker": "Ségolène Royal",
239
+ "text": "J'ajoute que je releverai des petites pensions et les pensions de réversion parce que je crois que redonner du pouvoir d'achat à tous ceux qui gagnent le moins dans notre pays c'est aussi une façon de relancer la croissance économique, et aujourd'hui on voit de plus en plus de petits retraités, d'ailleurs des femmes pour la majeure partie d'entre elles, qui ne font plus qu'un repas par jour."
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+ },
241
+ {
242
+ "speaker": "François Bayrou",
243
+ "text": "J'approuve cette idée, simplement là moi je vous proposerai, ou en tout cas je vous inciterais à aller plus loin."
244
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245
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+ "speaker": "François Bayrou",
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+ "text": "C'est, vous avez absolument besoin de faire une réforme du régime des retraites qui permette en même temps d'augmenter les petites retraites et le minimum vieillesse"
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test/Royale_Bayroux--Partie_7_Police.json CHANGED
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  "Transcript": "P1 : On va passer à autre chose. On pourrait y passer la journée entière tellement c'est passionnant, mais malheureusement il y a d'autres questions. Il y a quelques questions qui relèvent à des titres forts variés d'ailleurs de ce qu'on pourrait appeler la vie quotidienne. D'abord une question sur la police. Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ? Comment expliquez-vous ça, et comment y répondre ? Madame Royal si vous le permettez ? SR : Mais pourquoi généraliser une situation qui en effet c'est aggravé, puisque nous sommes passés l’année dernière de 8 000 policiers agressés à 12 000 cette année. Et donc je pense en effet que les policiers sont mis de plus en plus dans des situations extrêmement difficiles, qu'il y a d'une façon globale une montée des violences et des agressivités dans la société française qu'il faut absolument réussir à recalmer. Il faudrait moins d'arrogance de toute part, il faudrait que les jeunes aient le sentiment qu'il y a des droits et des devoirs qui sont applicables à tous. Il faut que le service public soit présent partout, il faut remettre du service public partout, il faut que les policiers soient présents partout. Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles. C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences. Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres. Les jeunes ont peur des policiers puisqu'ils se sauvent dès qu'ils voient un policier même lorsqu'ils n'ont rien à se reprocher, et les policiers ont peur d'aller dans certains quartiers, parce qu'ils ont peur de se faire agresser. On ne peut pas construire une république avec une fracture républicaine de ce type. Donc il y a là un chantier essentiel, et d'ailleurs il y a une proposition dans ce qu'a dit François Bayrou que je trouve bonne. C'est d'ouvrir les commissariats de police 24h sur 24. Effectivement je pense que les services publics moi j'ai avancé aussi l'idée de création de dispensaires de soins dans les quartiers, parce qu'on voit que ce service public de la santé n'existe plus dans les quartiers, je pense aussi que des dispensaires de soins doivent être ouvert 24h sur 24 en tout état de cause, mais bien sûr en partenariat avec les professions concernées. Ce n'est pas comme ça, moi tout de suite qui vais annoncer des décisions définitives, mais je pense qu'un dialogue avec les organisations professionnelles de toutes les professions liées au maintien du lien social; la justice, qui manque réellement de moyens et qui manque réellement de solutions pour les jeunes délinquants au premier acte de délinquance puisqu'aujourd'hui il n'y a aucune réponse. Hors un jeune qui n'est pas puni au premier acte de délinquance est un jeune qui est récidive, mais comme les centres n'ont pas été créés, comme on est très faible dans le domaine de l'organisation, de la réparation, ou du travail d'intérêt général, alors que cela pourrait donner du travail à des associations de quartiers dans le cadrement des jeunes qui auraient une réparation à l'égard de la victime, ou à l'égard du service public qui est agressé. Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école. Parce que tout se tient, lorsque des adultes à l'école et dans la familles, et dans les quartiers, avec les travailleurs sociaux des quartiers qui font un travail formidable, je tiens à le redire, les jeunes associations des quartiers que j'ai rencontrés au cour de cette campagne, je crois que vous les avez rencontrés aussi, comme Assez le feu , comme l'ensemble des associations qui encadrent les jeunes, les grands frères, les grandes soeurs. Le mouvement culturel dans les quartiers qui font un travail extraordinaire et qui aujourd’hui au cours de ces dernières années ont perdu beaucoup de moyens. Ca aussi ça affaiblit les quartiers. Donc il faut réapprendre à vivre ensemble, et surtout à travailler ensemble. P1 : François Bayrou, est-ce que vous regrettez comme Ségolène Royal la disparition de la police de proximité ? FB : Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision. Ma vision est en tout cas proche de celle-là. Vous avez posé une question, en disant pourquoi est-ce qu'il y a cet affrontement et cet antagonisme entre les policiers et ce qu'on appelle au sens large les jeunes. C'est une réalité. Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité. Bref, il y a cet antagonisme là, cette montée des tension, et cette montée des tension est très nuisible pour la France. Je vais vous dire, il n'y a aucune chance d'obtenir un pays en sécurité si on ne l'apaise pas. Deuxièmement, en effet il y a une erreur qui a été faite, une faute qui a été commise au travers du temps, et qui est, on a privé un certain nombre de quartiers de la présence de l'Etat et des services publics. l'Etat c'est désormais ce qui vient de l'extérieur sous forme d'opération coup de poing. Et quand c'est accompagné de caméras c'est encore pire. Et donc il y a cette montée. Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde. Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction. Pas qu'on cherche, qu'on impose des alternatives à la prison dès la première sanction. Je suis sur cette ligne qu'il faut trouver, alors des réparations, des travaux d'intérêt général, mais qu’en tout cas, si tu fais une bêtise, tu payes, tu payes par ton travail. Ce n'est pas le multirécidiviste qu'on rattrapera. Hélas, il est entré dans un engrenage pour longtemps, c'est le primo délinquant, celui qui pour la première fois a fait une grosse bêtise, il faut qu'il s'en souvienne, pardon de dire les choses aussi simplement. Et donc en effet tout le travail, des internats qu'on avait promis qu'on n'a pas construit, tout ça est nécessaire si on veut retrouver la confiance. P2 : Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ? FB : Le problème c'est que beaucoup de parents ne tiennent plus leurs enfants. Il faut les aider à les tenir parce qu'ils sont dans deux mondes tellement éloignés. Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas. P2 : Madame Royal, sur le rôle des parents ? SR : Oui, les parents sont responsables, bien sûr de l'éducation de leurs enfants. La difficulté, c'est que c'est plus difficile pour certains que pour d'autres. Il y a en particulier tout le problème des femmes seules, avec des adolescents, et je crois qu’il faut multiplier les services publics de médiation familiale, c'est à dire épauler les parents lorsqu'ils ont des difficultés, ce que j'appelle les écoles de parents dans les quartiers, pour que les médiateurs familiaux puissent intervenir, épauler les parents lorsqu'ils ont des difficultés, ça je crois que c'est très important. Il faut une articulation beaucoup plus forte entre les parents, ou le parent isolé, parce que beaucoup de femmes sont abandonnées avec leurs enfants, sont abandonnées par le père. Et souvent il manque le père structurant dans les familles, et donc il faut retrouver des repères structurants pour les enfants, et en particulier moi je crois beaucoup aux internats, aux mini-internats de proximité dans les quartiers, au regroupement aussi des femmes. FB : De proximité ou pas d'ailleurs, parce qu'il y a des enfants qu’ils faut enlever des quartiers aussi pour qu'ils échappent un peu à leur entourage. SR : Je pense qu'il faut jamais disqualifier les parents, il y a des parents qui sont en grande difficulté, parce qu'ils sont dépassés par les événements, parce qu'il y a des problèmes de chômage, de précarité, de logement qu'ils se sentent étrangers aussi au monde scolaire. Ils ne sont pas du tout de plein pied avec la réussite scolaire, qui ont du mal à aider leurs enfants lorsque les enfants reviennent de l'école, donc il y a une forme d'humiliation des parents par rapport à l'école. Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire. Malheureusement ce programme a été interrompu, mais en tout cas ce programme, il a fait ses preuves, parce que ce qui est important c'est la cohérence des adultes autour de l'enfant, c'est l'autorité juste, et quand les parents, les éducateurs, les enseignants, les policiers, les juges, disent la même chose et transmettent le même message à l'enfant, alors l'enfant est structuré. En revanche s'ils sent un désaccords, c'est-à-dire si les parents critiquent l'école, si l'école critique les parents, à ce moment-là il y a des interstices entre lesquels l'enfant se faufile, et du coup il n'y a plus de référents et il n'y a plus de structuration possible. Donc c'est ça qu'il faut reconstruire dans une cohérence où tout se tient. Et en aidant les familles les plus fragilisées. Alors il y a la suspension des allocations familiales, elles existent déjà, moi je ne suis pas pour la menace sur les familles parce que quand vous retirez les allocations familiales, ce sont les frères et sœurs, les autres qui ont moins à manger, ou qui auront un manque à vivre. En revanche, la mise sous tutelle des allocations familiales qui existent déjà dans la loi, qui est déjà appliquée sous le contrôle d'un travailleur social, qui va aider la famille et non pas l'enfoncer, mais pour être sûr que les allocations familiales bénéficient bien à l’enfant, et ne servent pas à faire autre chose. La je crois en effet que c'est tout à fait judicieux quand c'est nécessaire. Mais je suis davantage en des logiques de soutien, de responsabilisation parentale, de soutien au mères seule en particulier, et d'articulation beaucoup plus fort entre la famille et l'école. P1 : Vous êtes d'accord François Bayrou ? FB : Je suis d'accord. Vous voyez bien que ceux qui présentent la sanction comme le seul remède se trompent évidemment, surtout quand cette sanction intervient tard. Il faut de la sanction précoce quand il y a des bêtises, il faut de la prévention et il faut du soutien aux familles. Et tout ça forme un ensemble cohérent très difficile à mettre en place, parce que là on fait du, il faut et du il n’y as qu’a. Très difficile à mettre en place, très compliqué, qui demande un effort soutenu de très longues années, et c'est le type de sujet, sur lequel, pour moi, je suis sûr qu'on avancera pas s'il n'y a pas cette espèce d'entente possible qui dépasse de beaucoup majorité opposition, les oppositions politiques habituelles. Cela fait des décennies qu'on échoue sur ce sujet, on sera bien obligé de s'y mettre tous ensemble.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de la question policière et de son rapport avec la jeunesse. Royal rappelle que les policiers vivent une situation difficile mais qu’en face, de nombreux jeunes souffrent du manque de services publiques et de l’absence de considération. Elle fustige la fin de la police de proximité et souhaite établir un système équivalent (police de quartier) pour créer un vrai lien entre les populations et les forces de l’ordre. Elle est d’accord avec Bayrou pour ouvrir les commissariats en permanence, et souhaiterait étendre ce dispositif aux centres de soin. Royal pense également qu’il faut une sanction proportionnée dès le premier acte de délinquance. Bayrou est d’accord. Bien que les policiers soient exposés, il explique que de nombreux jeunes sont victimes de racisme. Il rejoint Royal sur la police de proximité et l’absence de services publics dans les quartiers. Bayrou, quoique hésitant, pense que sanctionner la famille des enfants délinquants pourrait être une solution. Royal pense que les parents sont responsables des vices de leurs enfants, mais estime qu’il faut avant tout pouvoir les accompagner. Elle propose donc des médiateurs familiaux et des internats pour aider à structurer des familles au sein desquelles bien souvent le père est absent. Royal ne souhaite pas sanctionner les familles, car cela les enfoncerait, mais elle salue la possibilité pour la justice de mettre sous tutelle les allocations afin d’être certain qu’elles bénéficient à l’enfant. ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Ségolène Royal et François Bayrou discutent de la position de la police en france. Les deux candidats s'accordent à dire qu'il y a une augmentation des crimes violents en france. Ségolène Royal estime qu'il faut augmenter la présence des services sociaux dans les quartiers défavorisés ainsi que la création d'une police de proximité. Les deux candidats s'accordent sur le fait qu'il faillent créer des mesures contre la récidive en forçant une peine pour les premiers crimes qui soit dissuasif. Par rapport au rôle des parents, les deux candidats se montrent dubitatif quant à la punition qui serait de supprimer sur les aides données aux familles, et expriment une volonté de créer d'avantages de services sociaux pour supporter les familles monoparentales.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de la question policière et de son rapport avec la jeunesse. Royal rappelle que les policiers vivent une situation difficile mais qu’en face, de nombreux jeunes souffrent du manque de services publiques et de l’absence de considération. Elle fustige la fin de la police de proximité et souhaite établir un système équivalent (police de quartier) pour créer un vrai lien entre les populations et les forces de l’ordre. Elle est d’accord avec Bayrou pour ouvrir les commissariats en permanence, et souhaiterait étendre ce dispositif aux centres de soin. Royal pense également qu’il faut une sanction proportionnée dès le premier acte de délinquance. Bayrou est d’accord. Bien que les policiers soient exposés, il explique que de nombreux jeunes sont victimes de racisme. Il rejoint Royal sur la police de proximité et l’absence de services publics dans les quartiers. Bayrou, quoique hésitant, pense que sanctionner la famille des enfants délinquants pourrait être une solution. Royal pense que les parents sont responsables des vices de leurs enfants, mais estime qu’il faut avant tout pouvoir les accompagner. Elle propose donc des médiateurs familiaux et des internats pour aider à structurer des familles au sein desquelles bien souvent le père est absent. Royal ne souhaite pas sanctionner les familles, car cela les enfoncerait, mais elle salue la possibilité pour la justice de mettre sous tutelle les allocations afin d’être certain qu’elles bénéficient à l’enfant. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ? SR : Et donc je pense en effet que les policiers sont mis de plus en plus dans des situations extrêmement difficiles, qu'il y a d'une façon globale une montée des violences et des agressivités dans la société française qu'il faut absolument réussir à recalmer. SR : Il faut que le service public soit présent partout, il faut remettre du service public partout, il faut que les policiers soient présents partout. SR : Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles. SR : C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences. SR : Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres. SR : Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école. FB : Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision. FB : Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité. FB : Deuxièmement, en effet il y a une erreur qui a été faite, une faute qui a été commise au travers du temps, et qui est, on a privé un certain nombre de quartiers de la présence de l'Etat et des services publics. FB : Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde. FB : Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction. P2 : Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ? FB : Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas. SR : Je pense qu'il faut jamais disqualifier les parents, il y a des parents qui sont en grande difficulté, parce qu'ils sont dépassés par les événements, parce qu'il y a des problèmes de chômage, de précarité, de logement qu'ils se sentent étrangers aussi au monde scolaire. SR : Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire. SR : Alors il y a la suspension des allocations familiales, elles existent déjà, moi je ne suis pas pour la menace sur les familles parce que quand vous retirez les allocations familiales, ce sont les frères et sœurs, les autres qui ont moins à manger, ou qui auront un manque à vivre. ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ? SR : Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles. SR : C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences. SR : Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres. SR : Donc il y a là un chantier essentiel, et d'ailleurs il y a une proposition dans ce qu'a dit François Bayrou que je trouve bonne. SR : C'est d'ouvrir les commissariats de police 24h sur 24. SR : Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école. FB : Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision. FB : Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité. FB : Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde. FB : Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction. P2 : Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ? FB : Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas. SR : Il faut une articulation beaucoup plus forte entre les parents, ou le parent isolé, parce que beaucoup de femmes sont abandonnées avec leurs enfants, sont abandonnées par le père. SR : Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire. SR : En revanche, la mise sous tutelle des allocations familiales qui existent déjà dans la loi, qui est déjà appliquée sous le contrôle d'un travailleur social, qui va aider la famille et non pas l'enfoncer, mais pour être sûr que les allocations familiales bénéficient bien à l’enfant, et ne servent pas à faire autre chose. SR : La je crois en effet que c'est tout à fait judicieux quand c'est nécessaire. FB : Je suis d'accord.",
9
  "Community_1": [
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- {
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- "text": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de la question policière et de son rapport avec la jeunesse."
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- "text": "Et donc je pense en effet que les policiers sont mis de plus en plus dans des situations extrêmement difficiles, qu'il y a d'une façon globale une montée des violences et des agressivités dans la société française qu'il faut absolument réussir à recalmer."
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- "text": "Elle fustige la fin de la police de proximité et souhaite établir un système équivalent (police de quartier) pour créer un vrai lien entre les populations et les forces de l’ordre."
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- "text": "Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres."
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- "text": "Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école."
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- "text": "Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité."
92
  },
93
- {
94
- "speaker": "FB",
95
- "text": "Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde."
96
- }
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107
- }
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- ]
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- },
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122
- }
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- ]
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- "text": "Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas."
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- ]
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- {
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- "text": "Royal ne souhaite pas sanctionner les familles, car cela les enfoncerait, mais elle salue la possibilité pour la justice de mettre sous tutelle les allocations afin d’être certain qu’elles bénéficient à l’enfant."
 
 
 
 
150
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- "text": "Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire."
155
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- "text": "Alors il y a la suspension des allocations familiales, elles existent déjà, moi je ne suis pas pour la menace sur les familles parce que quand vous retirez les allocations familiales, ce sont les frères et sœurs, les autres qui ont moins à manger, ou qui auront un manque à vivre."
159
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- "Community_2" : [
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- "text": "Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ?"
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- "text": " Royal rappelle que les policiers vivent une situation difficile mais qu’en face, de nombreux jeunes souffrent du manque de services publiques et de l’absence de considération."
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- "speaker": "SR",
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- "text": "Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles."
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- "abstractive": {
188
- "text": "Elle fustige la fin de la police de proximité et souhaite établir un système équivalent (police de quartier) pour créer un vrai lien entre les populations et les forces de l’ordre."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
189
  },
190
- "extractive": [
191
- {
192
- "speaker": "SR",
193
- "text": "C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences."
194
  },
195
- {
196
- "speaker": "SR",
197
- "text": "Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres."
198
- }
199
- ]
200
- },
201
- {
202
- "abstractive": {
203
- "text": "Elle est d’accord avec Bayrou pour ouvrir les commissariats en permanence, et souhaiterait étendre ce dispositif aux centres de soin."
204
  },
205
- "extractive": [
206
- {
207
- "speaker": "SR",
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- "text": "Donc il y a là un chantier essentiel, et d'ailleurs il y a une proposition dans ce qu'a dit François Bayrou que je trouve bonne."
209
  },
210
- {
211
- "speaker": "SR",
212
- "text": "C'est d'ouvrir les commissariats de police 24h sur 24."
213
- }
214
- ]
215
- },
216
- {
217
- "abstractive": {
218
- "text": "Royal pense également qu’il faut une sanction proportionnée dès le premier acte de délinquance."
 
219
  },
220
- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "SR",
223
- "text": "Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école."
224
- }
225
- ]
226
- },
227
- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Bayrou est d’accord."
 
 
 
 
230
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- "text": "Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision."
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- }
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- },
238
- {
239
- "abstractive": {
240
- "text": "Bien que les policiers soient exposés, il explique que de nombreux jeunes sont victimes de racisme."
241
  },
242
- "extractive": [
243
- {
244
- "speaker": "FB",
245
- "text": "Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité."
246
- }
247
- ]
248
- },
249
- {
250
- "abstractive": {
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- "text": "Il rejoint Royal sur la police de proximité et l’absence de services publics dans les quartiers."
252
  },
253
- "extractive": [
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- {
255
- "speaker": "FB",
256
- "text": "Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde."
257
  },
258
- {
259
- "speaker": "FB",
260
- "text": "Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction."
261
- }
262
- ]
263
- },
264
- {
265
- "abstractive": {
266
- "text": "Bayrou, quoique hésitant, pense que sanctionner la famille des enfants délinquants pourrait être une solution."
267
  },
268
- "extractive": [
269
- {
270
- "speaker": "P2",
271
- "text": "Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ?"
272
  },
273
- {
274
- "speaker": "FB",
275
- "text": "Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas."
276
- }
277
- ]
278
- },
279
- {
280
- "abstractive": {
281
- "text": "Royal pense que les parents sont responsables des vices de leurs enfants, mais estime qu’il faut avant tout pouvoir les accompagner."
 
282
  },
283
- "extractive": [
284
- {
285
- "speaker": "SR",
286
- "text": "Il faut une articulation beaucoup plus forte entre les parents, ou le parent isolé, parce que beaucoup de femmes sont abandonnées avec leurs enfants, sont abandonnées par le père."
287
- }
288
- ]
289
- },
290
- {
291
- "abstractive": {
292
- "text": "Elle propose donc des médiateurs familiaux et des internats pour aider à structurer des familles au sein desquelles bien souvent le père est absent."
 
 
 
 
293
  },
294
- "extractive": [
295
- {
296
- "speaker": "SR",
297
- "text": "Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire."
298
- }
299
- ]
300
- },
301
- {
302
- "abstractive": {
303
- "text": "Royal ne souhaite pas sanctionner les familles, car cela les enfoncerait, mais elle salue la possibilité pour la justice de mettre sous tutelle les allocations afin d’être certain qu’elles bénéficient à l’enfant."
304
  },
305
- "extractive": [
306
- {
307
- "speaker": "SR",
308
- "text": "En revanche, la mise sous tutelle des allocations familiales qui existent déjà dans la loi, qui est déjà appliquée sous le contrôle d'un travailleur social, qui va aider la famille et non pas l'enfoncer, mais pour être sûr que les allocations familiales bénéficient bien à l’enfant, et ne servent pas à faire autre chose."
309
  },
310
- {
311
- "speaker": "SR",
312
- "text": "La je crois en effet que c'est tout à fait judicieux quand c'est nécessaire."
 
 
 
 
 
 
 
313
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314
- {
315
- "speaker": "FB",
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- "text": "Je suis d'accord"
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- }
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  "Transcript": "P1 : On va passer à autre chose. On pourrait y passer la journée entière tellement c'est passionnant, mais malheureusement il y a d'autres questions. Il y a quelques questions qui relèvent à des titres forts variés d'ailleurs de ce qu'on pourrait appeler la vie quotidienne. D'abord une question sur la police. Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ? Comment expliquez-vous ça, et comment y répondre ? Madame Royal si vous le permettez ? SR : Mais pourquoi généraliser une situation qui en effet c'est aggravé, puisque nous sommes passés l’année dernière de 8 000 policiers agressés à 12 000 cette année. Et donc je pense en effet que les policiers sont mis de plus en plus dans des situations extrêmement difficiles, qu'il y a d'une façon globale une montée des violences et des agressivités dans la société française qu'il faut absolument réussir à recalmer. Il faudrait moins d'arrogance de toute part, il faudrait que les jeunes aient le sentiment qu'il y a des droits et des devoirs qui sont applicables à tous. Il faut que le service public soit présent partout, il faut remettre du service public partout, il faut que les policiers soient présents partout. Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles. C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences. Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres. Les jeunes ont peur des policiers puisqu'ils se sauvent dès qu'ils voient un policier même lorsqu'ils n'ont rien à se reprocher, et les policiers ont peur d'aller dans certains quartiers, parce qu'ils ont peur de se faire agresser. On ne peut pas construire une république avec une fracture républicaine de ce type. Donc il y a là un chantier essentiel, et d'ailleurs il y a une proposition dans ce qu'a dit François Bayrou que je trouve bonne. C'est d'ouvrir les commissariats de police 24h sur 24. Effectivement je pense que les services publics moi j'ai avancé aussi l'idée de création de dispensaires de soins dans les quartiers, parce qu'on voit que ce service public de la santé n'existe plus dans les quartiers, je pense aussi que des dispensaires de soins doivent être ouvert 24h sur 24 en tout état de cause, mais bien sûr en partenariat avec les professions concernées. Ce n'est pas comme ça, moi tout de suite qui vais annoncer des décisions définitives, mais je pense qu'un dialogue avec les organisations professionnelles de toutes les professions liées au maintien du lien social; la justice, qui manque réellement de moyens et qui manque réellement de solutions pour les jeunes délinquants au premier acte de délinquance puisqu'aujourd'hui il n'y a aucune réponse. Hors un jeune qui n'est pas puni au premier acte de délinquance est un jeune qui est récidive, mais comme les centres n'ont pas été créés, comme on est très faible dans le domaine de l'organisation, de la réparation, ou du travail d'intérêt général, alors que cela pourrait donner du travail à des associations de quartiers dans le cadrement des jeunes qui auraient une réparation à l'égard de la victime, ou à l'égard du service public qui est agressé. Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école. Parce que tout se tient, lorsque des adultes à l'école et dans la familles, et dans les quartiers, avec les travailleurs sociaux des quartiers qui font un travail formidable, je tiens à le redire, les jeunes associations des quartiers que j'ai rencontrés au cour de cette campagne, je crois que vous les avez rencontrés aussi, comme Assez le feu , comme l'ensemble des associations qui encadrent les jeunes, les grands frères, les grandes soeurs. Le mouvement culturel dans les quartiers qui font un travail extraordinaire et qui aujourd’hui au cours de ces dernières années ont perdu beaucoup de moyens. Ca aussi ça affaiblit les quartiers. Donc il faut réapprendre à vivre ensemble, et surtout à travailler ensemble. P1 : François Bayrou, est-ce que vous regrettez comme Ségolène Royal la disparition de la police de proximité ? FB : Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision. Ma vision est en tout cas proche de celle-là. Vous avez posé une question, en disant pourquoi est-ce qu'il y a cet affrontement et cet antagonisme entre les policiers et ce qu'on appelle au sens large les jeunes. C'est une réalité. Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité. Bref, il y a cet antagonisme là, cette montée des tension, et cette montée des tension est très nuisible pour la France. Je vais vous dire, il n'y a aucune chance d'obtenir un pays en sécurité si on ne l'apaise pas. Deuxièmement, en effet il y a une erreur qui a été faite, une faute qui a été commise au travers du temps, et qui est, on a privé un certain nombre de quartiers de la présence de l'Etat et des services publics. l'Etat c'est désormais ce qui vient de l'extérieur sous forme d'opération coup de poing. Et quand c'est accompagné de caméras c'est encore pire. Et donc il y a cette montée. Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde. Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction. Pas qu'on cherche, qu'on impose des alternatives à la prison dès la première sanction. Je suis sur cette ligne qu'il faut trouver, alors des réparations, des travaux d'intérêt général, mais qu’en tout cas, si tu fais une bêtise, tu payes, tu payes par ton travail. Ce n'est pas le multirécidiviste qu'on rattrapera. Hélas, il est entré dans un engrenage pour longtemps, c'est le primo délinquant, celui qui pour la première fois a fait une grosse bêtise, il faut qu'il s'en souvienne, pardon de dire les choses aussi simplement. Et donc en effet tout le travail, des internats qu'on avait promis qu'on n'a pas construit, tout ça est nécessaire si on veut retrouver la confiance. P2 : Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ? FB : Le problème c'est que beaucoup de parents ne tiennent plus leurs enfants. Il faut les aider à les tenir parce qu'ils sont dans deux mondes tellement éloignés. Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas. P2 : Madame Royal, sur le rôle des parents ? SR : Oui, les parents sont responsables, bien sûr de l'éducation de leurs enfants. La difficulté, c'est que c'est plus difficile pour certains que pour d'autres. Il y a en particulier tout le problème des femmes seules, avec des adolescents, et je crois qu’il faut multiplier les services publics de médiation familiale, c'est à dire épauler les parents lorsqu'ils ont des difficultés, ce que j'appelle les écoles de parents dans les quartiers, pour que les médiateurs familiaux puissent intervenir, épauler les parents lorsqu'ils ont des difficultés, ça je crois que c'est très important. Il faut une articulation beaucoup plus forte entre les parents, ou le parent isolé, parce que beaucoup de femmes sont abandonnées avec leurs enfants, sont abandonnées par le père. Et souvent il manque le père structurant dans les familles, et donc il faut retrouver des repères structurants pour les enfants, et en particulier moi je crois beaucoup aux internats, aux mini-internats de proximité dans les quartiers, au regroupement aussi des femmes. FB : De proximité ou pas d'ailleurs, parce qu'il y a des enfants qu’ils faut enlever des quartiers aussi pour qu'ils échappent un peu à leur entourage. SR : Je pense qu'il faut jamais disqualifier les parents, il y a des parents qui sont en grande difficulté, parce qu'ils sont dépassés par les événements, parce qu'il y a des problèmes de chômage, de précarité, de logement qu'ils se sentent étrangers aussi au monde scolaire. Ils ne sont pas du tout de plein pied avec la réussite scolaire, qui ont du mal à aider leurs enfants lorsque les enfants reviennent de l'école, donc il y a une forme d'humiliation des parents par rapport à l'école. Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire. Malheureusement ce programme a été interrompu, mais en tout cas ce programme, il a fait ses preuves, parce que ce qui est important c'est la cohérence des adultes autour de l'enfant, c'est l'autorité juste, et quand les parents, les éducateurs, les enseignants, les policiers, les juges, disent la même chose et transmettent le même message à l'enfant, alors l'enfant est structuré. En revanche s'ils sent un désaccords, c'est-à-dire si les parents critiquent l'école, si l'école critique les parents, à ce moment-là il y a des interstices entre lesquels l'enfant se faufile, et du coup il n'y a plus de référents et il n'y a plus de structuration possible. Donc c'est ça qu'il faut reconstruire dans une cohérence où tout se tient. Et en aidant les familles les plus fragilisées. Alors il y a la suspension des allocations familiales, elles existent déjà, moi je ne suis pas pour la menace sur les familles parce que quand vous retirez les allocations familiales, ce sont les frères et sœurs, les autres qui ont moins à manger, ou qui auront un manque à vivre. En revanche, la mise sous tutelle des allocations familiales qui existent déjà dans la loi, qui est déjà appliquée sous le contrôle d'un travailleur social, qui va aider la famille et non pas l'enfoncer, mais pour être sûr que les allocations familiales bénéficient bien à l’enfant, et ne servent pas à faire autre chose. La je crois en effet que c'est tout à fait judicieux quand c'est nécessaire. Mais je suis davantage en des logiques de soutien, de responsabilisation parentale, de soutien au mères seule en particulier, et d'articulation beaucoup plus fort entre la famille et l'école. P1 : Vous êtes d'accord François Bayrou ? FB : Je suis d'accord. Vous voyez bien que ceux qui présentent la sanction comme le seul remède se trompent évidemment, surtout quand cette sanction intervient tard. Il faut de la sanction précoce quand il y a des bêtises, il faut de la prévention et il faut du soutien aux familles. Et tout ça forme un ensemble cohérent très difficile à mettre en place, parce que là on fait du, il faut et du il n’y as qu’a. Très difficile à mettre en place, très compliqué, qui demande un effort soutenu de très longues années, et c'est le type de sujet, sur lequel, pour moi, je suis sûr qu'on avancera pas s'il n'y a pas cette espèce d'entente possible qui dépasse de beaucoup majorité opposition, les oppositions politiques habituelles. Cela fait des décennies qu'on échoue sur ce sujet, on sera bien obligé de s'y mettre tous ensemble.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Ségolène Royal et François Bayrou discutent de la question policière et de son rapport avec la jeunesse. Ségolène Royal rappelle que les policiers vivent une situation difficile mais qu’en face, de nombreux jeunes souffrent du manque de services publiques et de l’absence de considération. Elle fustige la fin de la police de proximité et souhaite établir un système équivalent (police de quartier) pour créer un vrai lien entre les populations et les forces de l’ordre. Elle est d’accord avec François Bayrou pour ouvrir les commissariats en permanence, et souhaiterait étendre ce dispositif aux centres de soin. Ségolène Royal pense également qu’il faut une sanction proportionnée dès le premier acte de délinquance. François Bayrou est d’accord. Bien que les policiers soient exposés, il explique que de nombreux jeunes sont victimes de racisme. Il rejoint Ségolène Royal sur la police de proximité et l’absence de services publics dans les quartiers. Bayrou, quoique hésitant, pense que sanctionner la famille des enfants délinquants pourrait être une solution. Ségolène Royal pense que les parents sont responsables des vices de leurs enfants, mais estime qu’il faut avant tout pouvoir les accompagner. Elle propose donc des médiateurs familiaux et des internats pour aider à structurer des familles au sein desquelles bien souvent le père est absent. Ségolène Royal ne souhaite pas sanctionner les familles, car cela les enfoncerait, mais elle salue la possibilité pour la justice de mettre sous tutelle les allocations afin d’être certain qu’elles bénéficient à l’enfant.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Ségolène Royal et François Bayrou discutent de la position de la police en France. Les deux candidats s'accordent à dire qu'il y a une augmentation des crimes violents en France. Ségolène Royal estime qu'il faut augmenter la présence des services sociaux dans les quartiers défavorisés ainsi que la création d'une police de proximité. Les deux candidats s'accordent sur le fait qu'il faillent créer des mesures contre la récidive en forçant une peine pour les premiers crimes qui soit dissuasive. Par rapport au rôle des parents, les deux candidats se montrent dubitatifs quant à la punition qui serait de supprimer sur les aides données aux familles, et expriment une volonté de créer d'avantages de services sociaux pour supporter les familles monoparentales.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Ségolène Royal et François Bayrou discutent de la question policière et de son rapport avec la jeunesse. Ségolène Royal rappelle que les policiers vivent une situation difficile mais qu’en face, de nombreux jeunes souffrent du manque de services publiques et de l’absence de considération. Elle fustige la fin de la police de proximité et souhaite établir un système équivalent (police de quartier) pour créer un vrai lien entre les populations et les forces de l’ordre. Elle est d’accord avec François Bayrou pour ouvrir les commissariats en permanence, et souhaiterait étendre ce dispositif aux centres de soin. Ségolène Royal pense également qu’il faut une sanction proportionnée dès le premier acte de délinquance. François Bayrou est d’accord. Bien que les policiers soient exposés, il explique que de nombreux jeunes sont victimes de racisme. Il rejoint Ségolène Royal sur la police de proximité et l’absence de services publics dans les quartiers. Bayrou, quoique hésitant, pense que sanctionner la famille des enfants délinquants pourrait être une solution. Ségolène Royal pense que les parents sont responsables des vices de leurs enfants, mais estime qu’il faut avant tout pouvoir les accompagner. Elle propose donc des médiateurs familiaux et des internats pour aider à structurer des familles au sein desquelles bien souvent le père est absent. Ségolène Royal ne souhaite pas sanctionner les familles, car cela les enfoncerait, mais elle salue la possibilité pour la justice de mettre sous tutelle les allocations afin d’être certain qu’elles bénéficient à l’enfant.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ? SR : Et donc je pense en effet que les policiers sont mis de plus en plus dans des situations extrêmement difficiles, qu'il y a d'une façon globale une montée des violences et des agressivités dans la société française qu'il faut absolument réussir à recalmer. SR : Il faut que le service public soit présent partout, il faut remettre du service public partout, il faut que les policiers soient présents partout. SR : Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles. SR : C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences. SR : Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres. SR : Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école. FB : Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision. FB : Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité. FB : Deuxièmement, en effet il y a une erreur qui a été faite, une faute qui a été commise au travers du temps, et qui est, on a privé un certain nombre de quartiers de la présence de l'Etat et des services publics. FB : Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde. FB : Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction. P2 : Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ? FB : Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas. SR : Je pense qu'il faut jamais disqualifier les parents, il y a des parents qui sont en grande difficulté, parce qu'ils sont dépassés par les événements, parce qu'il y a des problèmes de chômage, de précarité, de logement qu'ils se sentent étrangers aussi au monde scolaire. SR : Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire. SR : Alors il y a la suspension des allocations familiales, elles existent déjà, moi je ne suis pas pour la menace sur les familles parce que quand vous retirez les allocations familiales, ce sont les frères et sœurs, les autres qui ont moins à manger, ou qui auront un manque à vivre. ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ? SR : Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles. SR : C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences. SR : Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres. SR : Donc il y a là un chantier essentiel, et d'ailleurs il y a une proposition dans ce qu'a dit François Bayrou que je trouve bonne. SR : C'est d'ouvrir les commissariats de police 24h sur 24. SR : Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école. FB : Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision. FB : Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité. FB : Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde. FB : Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction. P2 : Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ? FB : Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas. SR : Il faut une articulation beaucoup plus forte entre les parents, ou le parent isolé, parce que beaucoup de femmes sont abandonnées avec leurs enfants, sont abandonnées par le père. SR : Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire. SR : En revanche, la mise sous tutelle des allocations familiales qui existent déjà dans la loi, qui est déjà appliquée sous le contrôle d'un travailleur social, qui va aider la famille et non pas l'enfoncer, mais pour être sûr que les allocations familiales bénéficient bien à l’enfant, et ne servent pas à faire autre chose. SR : La je crois en effet que c'est tout à fait judicieux quand c'est nécessaire. FB : Je suis d'accord.",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Ségolène Royal et François Bayrou discutent de la question policière et de son rapport avec la jeunesse."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ?"
18
+ }
19
+ ]
 
 
 
20
  },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Ségolène Royal rappelle que les policiers vivent une situation difficile mais qu’en face, de nombreux jeunes souffrent du manque de services publiques et de l’absence de considération."
 
24
  },
25
+ "extractive": [
26
+ {
27
+ "speaker": "Ségolène Royal",
28
+ "text": "Et donc je pense en effet que les policiers sont mis de plus en plus dans des situations extrêmement difficiles, qu'il y a d'une façon globale une montée des violences et des agressivités dans la société française qu'il faut absolument réussir à recalmer."
29
+ }
30
+ ]
 
 
 
31
  },
32
+ {
33
+ "abstractive": {
34
+ "text": "Elle fustige la fin de la police de proximité et souhaite établir un système équivalent (police de quartier) pour créer un vrai lien entre les populations et les forces de l’ordre."
35
+ },
36
+ "extractive": [
37
+ {
38
+ "speaker": "Ségolène Royal",
39
+ "text": "Il faut que le service public soit présent partout, il faut remettre du service public partout, il faut que les policiers soient présents partout."
40
+ },
41
+ {
42
+ "speaker": "Ségolène Royal",
43
+ "text": "Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles."
44
+ }
45
+ ]
46
  },
47
+ {
48
+ "abstractive": {
49
+ "text": "Elle est d’accord avec François Bayrou pour ouvrir les commissariats en permanence, et souhaiterait étendre ce dispositif aux centres de soin."
50
+ },
51
+ "extractive": [
52
+ {
53
+ "speaker": "Ségolène Royal",
54
+ "text": "C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences."
55
+ },
56
+ {
57
+ "speaker": "Ségolène Royal",
58
+ "text": "Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres."
59
+ }
60
+ ]
61
  },
62
+ {
63
+ "abstractive": {
64
+ "text": "Ségolène Royal pense également qu’il faut une sanction proportionnée dès le premier acte de délinquance."
 
65
  },
66
+ "extractive": [
67
+ {
68
+ "speaker": "Ségolène Royal",
69
+ "text": "Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école."
70
+ }
71
+ ]
 
 
 
72
  },
73
+ {
74
+ "abstractive": {
75
+ "text": "François Bayrou est d’accord."
76
+ },
77
+ "extractive": [
78
+ {
79
+ "speaker": "François Bayrou",
80
+ "text": "Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision."
81
+ }
82
+ ]
83
  },
84
+ {
85
+ "abstractive": {
86
+ "text": "Bien que les policiers soient exposés, il explique que de nombreux jeunes sont victimes de racisme."
 
87
  },
88
+ "extractive": [
89
+ {
90
+ "speaker": "François Bayrou",
91
+ "text": "Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité."
92
+ },
93
+ {
94
+ "speaker": "François Bayrou",
95
+ "text": "Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde."
96
+ }
97
+ ]
98
  },
99
+ {
100
+ "abstractive": {
101
+ "text": "Il rejoint Ségolène Royal sur la police de proximité et l’absence de services publics dans les quartiers."
102
+ },
103
+ "extractive": [
104
+ {
105
+ "speaker": "François Bayrou",
106
+ "text": "Deuxièmement, en effet il y a une erreur qui a été faite, une faute qui a été commise au travers du temps, et qui est, on a privé un certain nombre de quartiers de la présence de l'Etat et des services publics."
107
+ }
108
+ ]
109
  },
110
+ {
111
+ "abstractive": {
112
+ "text": "Bayrou, quoique hésitant, pense que sanctionner la famille des enfants délinquants pourrait être une solution."
113
+ },
114
+ "extractive": [
115
+ {
116
+ "speaker": "François Bayrou",
117
+ "text": "Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction."
118
+ },
119
+ {
120
+ "speaker": "P2",
121
+ "text": "Juste une question, parce que le temps passe, mais est-ce que les parents doivent être tenus pour responsables, y compris financièrement de ce que font leurs enfants lorsqu'ils dérapent ou versent même dans la délinquance ?"
122
+ }
123
+ ]
124
  },
125
+ {
126
+ "abstractive": {
127
+ "text": "Ségolène Royal pense que les parents sont responsables des vices de leurs enfants, mais estime qu’il faut avant tout pouvoir les accompagner."
 
128
  },
129
+ "extractive": [
130
+ {
131
+ "speaker": "François Bayrou",
132
+ "text": "Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas."
133
+ }
134
+ ]
 
 
 
 
 
135
  },
136
+ {
137
+ "abstractive": {
138
+ "text": "Elle propose donc des médiateurs familiaux et des internats pour aider à structurer des familles au sein desquelles bien souvent le père est absent."
139
+ },
140
+ "extractive": [
141
+ {
142
+ "speaker": "Ségolène Royal",
143
+ "text": "Je pense qu'il faut jamais disqualifier les parents, il y a des parents qui sont en grande difficulté, parce qu'ils sont dépassés par les événements, parce qu'il y a des problèmes de chômage, de précarité, de logement qu'ils se sentent étrangers aussi au monde scolaire."
144
+ }
145
+ ]
146
  },
147
+ {
148
+ "abstractive": {
149
+ "text": "Ségolène Royal ne souhaite pas sanctionner les familles, car cela les enfoncerait, mais elle salue la possibilité pour la justice de mettre sous tutelle les allocations afin d’être certain qu’elles bénéficient à l’enfant."
150
+ },
151
+ "extractive": [
152
+ {
153
+ "speaker": "Ségolène Royal",
154
+ "text": "Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire."
155
+ },
156
+ {
157
+ "speaker": "Ségolène Royal",
158
+ "text": "Alors il y a la suspension des allocations familiales, elles existent déjà, moi je ne suis pas pour la menace sur les familles parce que quand vous retirez les allocations familiales, ce sont les frères et sœurs, les autres qui ont moins à manger, ou qui auront un manque à vivre."
159
+ }
160
+ ]
161
+ }
162
+ ],
163
+ "Community_2": [
164
+ {
165
+ "abstractive": {
166
+ "text": "Dans ce débat, Ségolène Royal et François Bayrou discutent de la question policière et de son rapport avec la jeunesse."
167
+ },
168
+ "extractive": [
169
+ {
170
+ "speaker": "P1",
171
+ "text": "Comment expliquez vous que les policiers soient si souvent, et dans des lieux nombreux, pris à partie, et même parfois en intervention carrément attaquée ?"
172
+ }
173
+ ]
174
  },
175
+ {
176
+ "abstractive": {
177
+ "text": "Ségolène Royal rappelle que les policiers vivent une situation difficile mais qu’en face, de nombreux jeunes souffrent du manque de services publiques et de l’absence de considération."
 
178
  },
179
+ "extractive": [
180
+ {
181
+ "speaker": "Ségolène Royal",
182
+ "text": "Je pense aussi que peut-être une des raisons de cette montée de l'agressivité contre les services publics vient du fait que ces services publics ont été amenuisés dans les quartiers les plus difficiles."
183
+ }
184
+ ]
 
 
 
185
  },
186
+ {
187
+ "abstractive": {
188
+ "text": "Elle fustige la fin de la police de proximité et souhaite établir un système équivalent (police de quartier) pour créer un vrai lien entre les populations et les forces de l’ordre."
 
189
  },
190
+ "extractive": [
191
+ {
192
+ "speaker": "Ségolène Royal",
193
+ "text": "C'est la suppression de la police de proximité qui a été décidée, et je pense qu'elle a eu un effet direct sur la montée des violences."
194
+ },
195
+ {
196
+ "speaker": "Ségolène Royal",
197
+ "text": "Je veux moi, créer une police de quartier, c'est à dire une police qui soit en osmose avec la population, qui connaisse la population des quartiers, pour que les français cessent d'avoir peur les uns des autres."
198
+ }
199
+ ]
200
  },
201
+ {
202
+ "abstractive": {
203
+ "text": "Elle est d’accord avec François Bayrou pour ouvrir les commissariats en permanence, et souhaiterait étendre ce dispositif aux centres de soin."
204
+ },
205
+ "extractive": [
206
+ {
207
+ "speaker": "Ségolène Royal",
208
+ "text": "Donc il y a là un chantier essentiel, et d'ailleurs il y a une proposition dans ce qu'a dit François Bayrou que je trouve bonne."
209
+ },
210
+ {
211
+ "speaker": "Ségolène Royal",
212
+ "text": "C'est d'ouvrir les commissariats de police 24h sur 24."
213
+ }
214
+ ]
215
  },
216
+ {
217
+ "abstractive": {
218
+ "text": "Ségolène Royal pense également qu’il faut une sanction proportionnée dès le premier acte de délinquance."
219
+ },
220
+ "extractive": [
221
+ {
222
+ "speaker": "Ségolène Royal",
223
+ "text": "Par exemple le tout premier acte de transgression doit déboucher sur une sanction proportionnée, et donc je pense qu'il faut des états généraux des services publics pas seulement dans les quartiers, mais dans tout le pays, sur la question de la justice, de la police de proximité, de la santé de proximité, et bien évidemment de l'école."
224
+ }
225
+ ]
226
  },
227
+ {
228
+ "abstractive": {
229
+ "text": "François Bayrou est d’accord."
230
+ },
231
+ "extractive": [
232
+ {
233
+ "speaker": "François Bayrou",
234
+ "text": "Je suis pour l'essentiel d'accord avec cette vision."
235
+ }
236
+ ]
237
  },
238
+ {
239
+ "abstractive": {
240
+ "text": "Bien que les policiers soient exposés, il explique que de nombreux jeunes sont victimes de racisme."
 
241
  },
242
+ "extractive": [
243
+ {
244
+ "speaker": "François Bayrou",
245
+ "text": "Les policiers en souffrent, parce que les policiers sont exposés, personne ne le dit ou ne pense à eux, mais ils sont aussi exposés, les jeunes, en tout cas les jeunes qui sont de couleur, ou d'origine, ils ont le sentiment d'être ciblés, ils ont le sentiment que les contrôles d'identité se multiplient contre eux, et c'est pas un sentiment, c'est une réalité."
246
+ }
247
+ ]
 
 
 
248
  },
249
+ {
250
+ "abstractive": {
251
+ "text": "Il rejoint Ségolène Royal sur la police de proximité et l’absence de services publics dans les quartiers."
 
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255
+ "speaker": "François Bayrou",
256
+ "text": "Je suis pour que on reconstruise une police de proximité, ou de quartiers, moi je l'appelle fidélisé, qui soit au contact des gens qui puissent, des jeunes, qui puissent les connaître par leur prénom, savoir lesquels sont en train de faire des bêtises, les mettre en garde."
257
+ },
258
+ {
259
+ "speaker": "François Bayrou",
260
+ "text": "Il y a un gros travail de prévention à faire, et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à la prison dès la première sanction."
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+ }
262
+ ]
263
  },
264
+ {
265
+ "abstractive": {
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+ "text": "Bayrou, quoique hésitant, pense que sanctionner la famille des enfants délinquants pourrait être une solution."
267
+ },
268
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272
+ },
273
+ {
274
+ "speaker": "François Bayrou",
275
+ "text": "Alors si ça peut aider ce genre de sanctions, je suis un tout petit peu sceptique, je suis pas sûr que ça ait apporté beaucoup ce genre de sanctions, mais si ça peut aider, pourquoi pas."
276
+ }
277
+ ]
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  },
279
+ {
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281
+ "text": "Ségolène Royal pense que les parents sont responsables des vices de leurs enfants, mais estime qu’il faut avant tout pouvoir les accompagner."
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+ "text": "Il faut une articulation beaucoup plus forte entre les parents, ou le parent isolé, parce que beaucoup de femmes sont abandonnées avec leurs enfants, sont abandonnées par le père."
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288
+ ]
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290
+ {
291
+ "abstractive": {
292
+ "text": "Elle propose donc des médiateurs familiaux et des internats pour aider à structurer des familles au sein desquelles bien souvent le père est absent."
 
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295
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296
+ "speaker": "Ségolène Royal",
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+ "text": "Donc il ne faut pas les disqualifier par rapport à leurs enfants, et je pense que la bonne solution, c'est ce qui a fait ses preuves en tout cas, ce sont des internats de proximité ou les mamans se regrouppent pour élever collectivement leurs enfants en étant appuyés sur un travailleur social, ou sur un éducateur de la PJJ, ou ce sont les internats relais que j'avais mis en place lorsque j'étais ministre de l'enseignement scolaire."
298
+ }
299
+ ]
300
+ },
301
+ {
302
+ "abstractive": {
303
+ "text": "Ségolène Royal ne souhaite pas sanctionner les familles, car cela les enfoncerait, mais elle salue la possibilité pour la justice de mettre sous tutelle les allocations afin d’être certain qu’elles bénéficient à l’enfant."
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310
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311
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312
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  "Transcript": "P2 : François Bayrou, est-ce que Nicolas Sarkozy a raison de souhaiter un durcissement des conditions du regroupement familial en France pour les immigrés en disant qu'un immigré ne pourrait demain faire venir ses proches, sa famille que s'il a un salaire et un logement. FB : Le regroupement familial est déjà très difficile, et c'est une lourde chose. Je sais bien qu'on est populaires immédiatement en disant des choses de cet ordre, moi je m'y suis refusé tout au long de la campagne électorale. Donc je considère que quand on a un travail, quand on a un logement, comment imposer à quelqu'un de vivre toute sa vie sans sa famille. Donc je regarderai le texte si Nicolas Sarkozy est élu, et moi je ne veux pas en faire un de ces, un de ces sujets qui, comme ça, cible une partie une partie de ceux qui vivent sur notre sol. P2 : Est-ce que vous souhaitez une remise en cause de la politique énergétique de la France ? FB : Qu’est ce que vous voulez dire par la ? P2 : Est-ce que l'avenir de la France passe demain toujours par les centrales nucléaires ? FB : Je ne vois pas comment on peut remplir les objectifs qu'on a signé à Kyoto sans conserver notre outil de production d'électricité nucléaire. Franchement, ça me paraît impossible, je sais que vous avez fait des déclarations sur ce sujet, moi j'étais en désaccord avec ces déclarations. Qu'on dise, oui il faut une politique d'incitation forte aux énergies alternatives, et la France avec son outil industriel devrait se saisir de ce sujet des énergies alternatives pour en faire un secteur d'excellence, oui de ce point de vue là je le pense. Est-ce qu'on doit réfléchir à EPR, oui je suis d'accord je trouve que c'est pas normal que le gouvernement ait pris une décision comme ça in extremis en dernière minute, sans en réalité de véritable débats sur le sujet. Mais prétendre qu'on va sortir du nucléaire et remplir en même temps les objectifs de Kyoto, je n'y crois pas une seconde, je suis pour que la France conserve son outil de production nucléaire. P2 : Malgré la différence de temps, puis je me permettre de vous poser la même question madame. SR : Sur le nucléaire, mais il est évident qu'il faut augmenter la part des énergies renouvelables dans le nucléaire, c'est évident. C'est un enjeu aussi de développement économique et de création d'emplois dans ces domaines de l'énergie solaire, de l'énergie éolienne de la géothermie, des nouveaux matériaux, de la filière bois, c'est tout à fait essentiel. Ensuite il faut que les choix relatifs au nucléaire qui sont des choix financièrement extrêmement lourds soient débattus, donc le décret sur l’EPR sera suspendu, et nous reprendrons le débat énergétique en France pour que les citoyens soient bien au clair sur ce qu'il y a à décider. J'ajoute enfin que la question des déchets nucléaires n'est pas résolue, que par ailleurs nous serons confrontés dans un demi-siècle à la pénurie d’uranium, c'est à dire à la pénurie du combustible des centrales nucléaires, donc ce serait irresponsable de se lancer comme ça à l'aveuglette non seulement en France, mais à l'échelle de la planète sur une programmation de centrales nucléaires sans se poser cette question. Et donc c'est la raison pour laquelle le débat sur l'énergie ne sera pas confisqué par un certain nombre d'experts, mais sera lancé devant l'opinion publique. P2 : Juste une petite question pour terminer François Bayrou. Est-ce que vous souhaitez comme la suggérer madame Royal que chaque français, symboliquement et pratiquement puisse avoir demain un drapeau français chez lui et sache les couplets de la marseillaise ? Parce qu'après tout c'est une bonne idée. FB : La marseillaise, c'est dans le programme scolaire depuis, Jack lang est la. Il l'a confirmé, je l'ai inscrit dans les programmes scolaires, Jean-Pierre Chevènement l'avait inscrit dans les programmes scolaires avant nous. La marseillaise, tous ceux qui sont allés à l'école doivent la connaître. P2 : Et le drapeau ? FB : Est-ce que j'ai le même le même emballement pour le drapeau tricolore que Ségolène Royal, franchement il serait exagéré de le prétendre. Je trouve que, je pense que, vous savez, au fond, on a avec la France des liens de famille. C'est comme si on disait une loi en disant, tous les français doivent avoir la photo de leur mère dans leur salon et mettre un bouquet de fleurs devant. J'aime beaucoup ma mère, mais pour autant j'ai pas envie qu'on fasse une loi pour que tout le monde ou en tout cas, un décrèt. P2 : Il faut que le geste soit plus spontané ? FB : Chacun honore son pays comme il l'entend. P1 : Et le drapeau européen à côté ? FB : Non pitié, vous allez pas mettre deux drapeaux en plus dans chaque famille, les étagères des armoires n'y suffiront pas. Vous voyez, la France c'est pas un signe extérieur. La France c'est des valeurs, et c'est dedans, et chacun l'honore comme il veut. Il y a des gens qui adorent les drapeaux, j'ai des amis dans les Pyrénées ils mettent un drapeau dans leur propriété, tous les jours ils lèvent les couleurs. Cet ancien militaire ils adorent ça. Et puis d'autres sont plus retenus. Je n'en fais pas une affaire mécaniques. Mais des goûts et des couleurs, et des trois couleurs, ça ne se discute pas. P2 : Nous en sommes à la conclusion. SR : J'entends à l'instant, j'apprends que je voulais faire une loi sur le drapeau. Non, j'ai répondu sérieusement une question sérieuse. C'est à dire je ne vois pas au nom de quoi l'appropriation de l'emblème national serait réservée comme ce fut trop longtemps le cas pendant les campagnes électorales un seul parti extrême. Et lorsque l'on avait interrogé les français sur qu'est-ce qui fait France pour vous ? C'était très intéressant la réponse, ils n'ont pas cité les frontières, ils n'ont pas même cité la langue, ils ont cité deux symboles. Sans doute à cause du sport parce que lorsque un sportif emporte des hautes compétitions sportives. Tout le monde est fier de la france. Ils ont cité le drapeau et la sécurité sociale. Et moi je trouve que c'est une formidable définition de la France. Parce que c'est à la fois la France des solidarités, et puis la France de la fierté lorsqu'elle gagne des compétitions sportives. Et lorsqu'on m'a posé cette question, j’ai dit oui dans certains pays pourquoi pas, et d'ailleurs dans certaines écoles, le drapeau est confectionné dans les écoles, et ça permet justement d'apprendre aux jeunes ce qu'est la France et ce qu'est son identité. Et je vais vous dire, ce qui m'a surpris au cours de cette campagne, ce sont les jeunes des quartiers qui ont le plus souvent demandé à ce que soit chanté la Marseillaise à la fin des réunions publiques. Et j'ai trouvé ça formidable, parce que souvenez-vous de l'incident des sifflés dans un stade au moment de la Marseillaise, et moi j'ai trouvé cette revendication d'appartenance à la nation française qui pourtant fait encore tant de souffrances en termes de discrimination à l'égard de ces jeunes, et bien ce sursaut de fierté y compris lors du Parlement des banlieues où ce sont les jeunes eux même qui ont sorti les drapeaux et qui ont demandé la Marseillaise, ce que nous n'avions même pas imaginé, et bien j'ai ressenti vraiment une grande émotion, et j'ai senti que quelque chose était en train de bouger pour faire France et pour faire République.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Ségolène Royal et François Bayrou parlent du regroupement familial, de la politique énergétique française, et du role des symboles français. François Bayrou débute en expliquant qu'il n'est pas pour durcir les règles du regroupement familial. François Bayrou continue en expliquant qu'il est pour l'essor du nucléaire français, mais qu'il comprends qu'il faut des investissement dans les énergies renouvelables. Ségolène Royal s'accord et explique qu'il faut des investissements majeurs dans les énergies renouvelables. Ségolène Royal est pour la remise en cause des financements des grands projets nucléaires. Pour les symboles, François bayrou explique qu'il est pour l'apprentissage de la marseillaise. Ségolène Royal explique qu'elle souhaite que tous le monde puisse s'approprier les symboles nationaux.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent du regroupement familial, ainsi que de la politique énergétique française. François Bayrou explique être contre le durcissement du regroupement familial. Pour la politique énergétique, les deux candidats sont d'accord quant à l'importance du nucléaire, et s'accordent à dire qu'il faut des investissement dans les énergies renouvelables, bien que Ségolène Royal est pour le débat sur les financements des projets nucléaires. Les candidats finissent en discutant de l'importance des symboles français. François Bayrou explique qu'il est légitime que la marseillaise soit connue, et Ségolène Royal explique qu'elle souhaite que tous le monde puis s'approprier les symboles nationaux.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Bayrou discutent de la question du nucléaire et des symboles de la France. Après avoir expliqué qu’il ne souhaitait pas limiter le regroupement familial aux seuls migrants ayant un travail et un logement, Bayrou aborde la question du nucléaire. Il estime que le nucléaire est la seule énergie permettant à la France d’atteindre ses objectifs climatiques, cependant, Bayrou pense qu’il est possible de réfléchir à des énergies alternatives. Royal souhaite quant à elle suspendre le décret relatif à la construction de l’EPR et ajoute que le problème des déchets nucléaires et celui du manque de ressources d’uranium ne sont pas réglés. Sur la question des symboles, Bayrou pense que chaque élève doit connaître la Marseillaise mais qu’il n’est pas nécessaire selon lui d’afficher le drapeau tricolore chez soi, dans la mesure où chacun honore la France comme il le souhaite. Royal rappelle que les Français voient dans le drapeau tricolore et la sécurité sociale les fondements de la nation. Pour elle, les Français en sont fiers. Elle donne pour exemple des jeunes de banlieue chantant la Marseillaise spontanément. ",
7
  "Extractive_1": "P2 : François Bayrou, est-ce que Nicolas Sarkozy a raison de souhaiter un durcissement des conditions du regroupement familial en France pour les immigrés en disant qu'un immigré ne pourrait demain faire venir ses proches, sa famille que s'il a un salaire et un logement. FB : Donc je considère que quand on a un travail, quand on a un logement, comment imposer à quelqu'un de vivre toute sa vie sans sa famille. P2 : Est-ce que vous souhaitez une remise en cause de la politique énergétique de la France ? FB : Je ne vois pas comment on peut remplir les objectifs qu'on a signé à Kyoto sans conserver notre outil de production d'électricité nucléaire. FB : Qu'on dise, oui il faut une politique d'incitation forte aux énergies alternatives, et la France avec son outil industriel devrait se saisir de ce sujet des énergies alternatives pour en faire un secteur d'excellence, oui de ce point de vue là je le pense. SR : Sur le nucléaire, mais il est évident qu'il faut augmenter la part des énergies renouvelables dans le nucléaire, c'est évident. SR : Ensuite il faut que les choix relatifs au nucléaire qui sont des choix financièrement extrêmement lourds soient débattus, donc le décret sur l’EPR sera suspendu, et nous reprendrons le débat énergétique en France pour que les citoyens soient bien au clair sur ce qu'il y a à décider. SR : J'ajoute enfin que la question des déchets nucléaires n'est pas résolue, que par ailleurs nous serons confrontés dans un demi-siècle à la pénurie d’uranium, c'est à dire à la pénurie du combustible des centrales nucléaires, donc ce serait irresponsable de se lancer comme ça à l'aveuglette non seulement en France, mais à l'échelle de la planète sur une programmation de centrales nucléaires sans se poser cette question. P2 : Est-ce que vous souhaitez comme la suggérer madame Royal que chaque français, symboliquement et pratiquement puisse avoir demain un drapeau français chez lui et sache les couplets de la marseillaise ? FB : La marseillaise, tous ceux qui sont allés à l'école doivent la connaître. FB : Est-ce que j'ai le même le même emballement pour le drapeau tricolore que Ségolène Royal, franchement il serait exagéré de le prétendre. FB : C'est à dire je ne vois pas au nom de quoi l'appropriation de l'emblème national serait réservée comme ce fut trop longtemps le cas pendant les campagnes électorales un seul parti extrême. ",
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  "Extractive_2": "P2 : François Bayrou, est-ce que Nicolas Sarkozy a raison de souhaiter un durcissement des conditions du regroupement familial en France pour les immigrés en disant qu'un immigré ne pourrait demain faire venir ses proches, sa famille que s'il a un salaire et un logement. FB : Donc je considère que quand on a un travail, quand on a un logement, comment imposer à quelqu'un de vivre toute sa vie sans sa famille. FB : Je ne vois pas comment on peut remplir les objectifs qu'on a signé à Kyoto sans conserver notre outil de production d'électricité nucléaire. FB : Qu'on dise, oui il faut une politique d'incitation forte aux énergies alternatives, et la France avec son outil industriel devrait se saisir de ce sujet des énergies alternatives pour en faire un secteur d'excellence, oui de ce point de vue là je le pense. SR : Ensuite il faut que les choix relatifs au nucléaire qui sont des choix financièrement extrêmement lourds soient débattus, donc le décret sur l’EPR sera suspendu, et nous reprendrons le débat énergétique en France pour que les citoyens soient bien au clair sur ce qu'il y a à décider. SR : J'ajoute enfin que la question des déchets nucléaires n'est pas résolue, que par ailleurs nous serons confrontés dans un demi-siècle à la pénurie d’uranium, c'est à dire à la pénurie du combustible des centrales nucléaires, donc ce serait irresponsable de se lancer comme ça à l'aveuglette non seulement en France, mais à l'échelle de la planète sur une programmation de centrales nucléaires sans se poser cette question. FB : La marseillaise, tous ceux qui sont allés à l'école doivent la connaître. FB : La France c'est des valeurs, et c'est dedans, et chacun l'honore comme il veut. SR : Et lorsque l'on avait interrogé les français sur qu'est-ce qui fait France pour vous ? SR : Ils ont cité le drapeau et la sécurité sociale. SR : Et je vais vous dire, ce qui m'a surpris au cours de cette campagne, ce sont les jeunes des quartiers qui ont le plus souvent demandé à ce que soit chanté la Marseillaise à la fin des réunions publiques. ",
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P2 : Est-ce que l'avenir de la France passe demain toujours par les centrales nucléaires ? FB : Je ne vois pas comment on peut remplir les objectifs qu'on a signé à Kyoto sans conserver notre outil de production d'électricité nucléaire. Franchement, ça me paraît impossible, je sais que vous avez fait des déclarations sur ce sujet, moi j'étais en désaccord avec ces déclarations. Qu'on dise, oui il faut une politique d'incitation forte aux énergies alternatives, et la France avec son outil industriel devrait se saisir de ce sujet des énergies alternatives pour en faire un secteur d'excellence, oui de ce point de vue là je le pense. Est-ce qu'on doit réfléchir à EPR, oui je suis d'accord je trouve que c'est pas normal que le gouvernement ait pris une décision comme ça in extremis en dernière minute, sans en réalité de véritable débats sur le sujet. Mais prétendre qu'on va sortir du nucléaire et remplir en même temps les objectifs de Kyoto, je n'y crois pas une seconde, je suis pour que la France conserve son outil de production nucléaire. P2 : Malgré la différence de temps, puis je me permettre de vous poser la même question madame. SR : Sur le nucléaire, mais il est évident qu'il faut augmenter la part des énergies renouvelables dans le nucléaire, c'est évident. C'est un enjeu aussi de développement économique et de création d'emplois dans ces domaines de l'énergie solaire, de l'énergie éolienne de la géothermie, des nouveaux matériaux, de la filière bois, c'est tout à fait essentiel. Ensuite il faut que les choix relatifs au nucléaire qui sont des choix financièrement extrêmement lourds soient débattus, donc le décret sur l’EPR sera suspendu, et nous reprendrons le débat énergétique en France pour que les citoyens soient bien au clair sur ce qu'il y a à décider. J'ajoute enfin que la question des déchets nucléaires n'est pas résolue, que par ailleurs nous serons confrontés dans un demi-siècle à la pénurie d’uranium, c'est à dire à la pénurie du combustible des centrales nucléaires, donc ce serait irresponsable de se lancer comme ça à l'aveuglette non seulement en France, mais à l'échelle de la planète sur une programmation de centrales nucléaires sans se poser cette question. Et donc c'est la raison pour laquelle le débat sur l'énergie ne sera pas confisqué par un certain nombre d'experts, mais sera lancé devant l'opinion publique. P2 : Juste une petite question pour terminer François Bayrou. Est-ce que vous souhaitez comme la suggérer madame Royal que chaque français, symboliquement et pratiquement puisse avoir demain un drapeau français chez lui et sache les couplets de la marseillaise ? Parce qu'après tout c'est une bonne idée. FB : La marseillaise, c'est dans le programme scolaire depuis, Jack lang est la. Il l'a confirmé, je l'ai inscrit dans les programmes scolaires, Jean-Pierre Chevènement l'avait inscrit dans les programmes scolaires avant nous. La marseillaise, tous ceux qui sont allés à l'école doivent la connaître. P2 : Et le drapeau ? FB : Est-ce que j'ai le même le même emballement pour le drapeau tricolore que Ségolène Royal, franchement il serait exagéré de le prétendre. Je trouve que, je pense que, vous savez, au fond, on a avec la France des liens de famille. C'est comme si on disait une loi en disant, tous les français doivent avoir la photo de leur mère dans leur salon et mettre un bouquet de fleurs devant. J'aime beaucoup ma mère, mais pour autant j'ai pas envie qu'on fasse une loi pour que tout le monde ou en tout cas, un décrèt. P2 : Il faut que le geste soit plus spontané ? FB : Chacun honore son pays comme il l'entend. P1 : Et le drapeau européen à côté ? FB : Non pitié, vous allez pas mettre deux drapeaux en plus dans chaque famille, les étagères des armoires n'y suffiront pas. Vous voyez, la France c'est pas un signe extérieur. La France c'est des valeurs, et c'est dedans, et chacun l'honore comme il veut. Il y a des gens qui adorent les drapeaux, j'ai des amis dans les Pyrénées ils mettent un drapeau dans leur propriété, tous les jours ils lèvent les couleurs. Cet ancien militaire ils adorent ça. Et puis d'autres sont plus retenus. Je n'en fais pas une affaire mécaniques. Mais des goûts et des couleurs, et des trois couleurs, ça ne se discute pas. P2 : Nous en sommes à la conclusion. SR : J'entends à l'instant, j'apprends que je voulais faire une loi sur le drapeau. Non, j'ai répondu sérieusement une question sérieuse. C'est à dire je ne vois pas au nom de quoi l'appropriation de l'emblème national serait réservée comme ce fut trop longtemps le cas pendant les campagnes électorales un seul parti extrême. Et lorsque l'on avait interrogé les français sur qu'est-ce qui fait France pour vous ? C'était très intéressant la réponse, ils n'ont pas cité les frontières, ils n'ont pas même cité la langue, ils ont cité deux symboles. Sans doute à cause du sport parce que lorsque un sportif emporte des hautes compétitions sportives. Tout le monde est fier de la france. Ils ont cité le drapeau et la sécurité sociale. Et moi je trouve que c'est une formidable définition de la France. Parce que c'est à la fois la France des solidarités, et puis la France de la fierté lorsqu'elle gagne des compétitions sportives. Et lorsqu'on m'a posé cette question, j’ai dit oui dans certains pays pourquoi pas, et d'ailleurs dans certaines écoles, le drapeau est confectionné dans les écoles, et ça permet justement d'apprendre aux jeunes ce qu'est la France et ce qu'est son identité. Et je vais vous dire, ce qui m'a surpris au cours de cette campagne, ce sont les jeunes des quartiers qui ont le plus souvent demandé à ce que soit chanté la Marseillaise à la fin des réunions publiques. Et j'ai trouvé ça formidable, parce que souvenez-vous de l'incident des sifflés dans un stade au moment de la Marseillaise, et moi j'ai trouvé cette revendication d'appartenance à la nation française qui pourtant fait encore tant de souffrances en termes de discrimination à l'égard de ces jeunes, et bien ce sursaut de fierté y compris lors du Parlement des banlieues où ce sont les jeunes eux même qui ont sorti les drapeaux et qui ont demandé la Marseillaise, ce que nous n'avions même pas imaginé, et bien j'ai ressenti vraiment une grande émotion, et j'ai senti que quelque chose était en train de bouger pour faire France et pour faire République.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Ségolène Royal et François Bayrou parlent du regroupement familial, de la politique énergétique française, et du rôle des symboles français. François Bayrou débute en expliquant qu'il n'est pas pour durcir les règles du regroupement familial. François Bayrou continue en expliquant qu'il est pour l'essor du nucléaire français, mais qu'il comprend qu'il faut des investissement dans les énergies renouvelables. Ségolène Royal s'accord et explique qu'il faut des investissements majeurs dans les énergies renouvelables. Ségolène Royal est pour la remise en cause des financements des grands projets nucléaires. Pour les symboles, François Bayrou explique qu'il est pour l'apprentissage de la Marseillaise. Ségolène Royal explique qu'elle souhaite que tous le monde puisse s'approprier les symboles nationaux.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent du regroupement familial, ainsi que de la politique énergétique française. François Bayrou explique être contre le durcissement du regroupement familial. Pour la politique énergétique, les deux candidats sont d'accord quant à l'importance du nucléaire, et s'accordent à dire qu'il faut des investissements dans les énergies renouvelables, bien que Ségolène Royal est pour le débat sur les financements des projets nucléaires. Les candidats finissent en discutant de l'importance des symboles français. François Bayrou explique qu'il est légitime que la Marseillaise soit connue, et Ségolène Royal explique qu'elle souhaite que tout le monde puis s'approprier les symboles nationaux.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Ségolène Royal et François Bayrou discutent de la question du nucléaire et des symboles de la France. Après avoir expliqué qu’il ne souhaitait pas limiter le regroupement familial aux seuls migrants ayant un travail et un logement, François Bayrou aborde la question du nucléaire. Il estime que le nucléaire est la seule énergie permettant à la France d’atteindre ses objectifs climatiques, cependant, François Bayrou pense qu’il est possible de réfléchir à des énergies alternatives. Ségolène Royal souhaite quant à elle suspendre le décret relatif à la construction de l’EPR et ajoute que le problème des déchets nucléaires et celui du manque de ressources d’uranium ne sont pas réglés. Sur la question des symboles, François Bayrou pense que chaque élève doit connaître la Marseillaise mais qu’il n’est pas nécessaire selon lui d’afficher le drapeau tricolore chez soi, dans la mesure où chacun honore la France comme il le souhaite. Ségolène Royal rappelle que les Français voient dans le drapeau tricolore et la sécurité sociale les fondements de la nation. Pour elle, les Français en sont fiers. Elle donne pour exemple des jeunes de banlieue chantant la Marseillaise spontanément.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : François Bayrou, est-ce que Nicolas Sarkozy a raison de souhaiter un durcissement des conditions du regroupement familial en France pour les immigrés en disant qu'un immigré ne pourrait demain faire venir ses proches, sa famille que s'il a un salaire et un logement. FB : Donc je considère que quand on a un travail, quand on a un logement, comment imposer à quelqu'un de vivre toute sa vie sans sa famille. P2 : Est-ce que vous souhaitez une remise en cause de la politique énergétique de la France ? FB : Je ne vois pas comment on peut remplir les objectifs qu'on a signé à Kyoto sans conserver notre outil de production d'électricité nucléaire. FB : Qu'on dise, oui il faut une politique d'incitation forte aux énergies alternatives, et la France avec son outil industriel devrait se saisir de ce sujet des énergies alternatives pour en faire un secteur d'excellence, oui de ce point de vue là je le pense. SR : Sur le nucléaire, mais il est évident qu'il faut augmenter la part des énergies renouvelables dans le nucléaire, c'est évident. SR : Ensuite il faut que les choix relatifs au nucléaire qui sont des choix financièrement extrêmement lourds soient débattus, donc le décret sur l’EPR sera suspendu, et nous reprendrons le débat énergétique en France pour que les citoyens soient bien au clair sur ce qu'il y a à décider. SR : J'ajoute enfin que la question des déchets nucléaires n'est pas résolue, que par ailleurs nous serons confrontés dans un demi-siècle à la pénurie d’uranium, c'est à dire à la pénurie du combustible des centrales nucléaires, donc ce serait irresponsable de se lancer comme ça à l'aveuglette non seulement en France, mais à l'échelle de la planète sur une programmation de centrales nucléaires sans se poser cette question. P2 : Est-ce que vous souhaitez comme la suggérer madame Royal que chaque français, symboliquement et pratiquement puisse avoir demain un drapeau français chez lui et sache les couplets de la marseillaise ? FB : La marseillaise, tous ceux qui sont allés à l'école doivent la connaître. FB : Est-ce que j'ai le même le même emballement pour le drapeau tricolore que Ségolène Royal, franchement il serait exagéré de le prétendre. FB : C'est à dire je ne vois pas au nom de quoi l'appropriation de l'emblème national serait réservée comme ce fut trop longtemps le cas pendant les campagnes électorales un seul parti extrême. ",
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  "Extractive_2": "P2 : François Bayrou, est-ce que Nicolas Sarkozy a raison de souhaiter un durcissement des conditions du regroupement familial en France pour les immigrés en disant qu'un immigré ne pourrait demain faire venir ses proches, sa famille que s'il a un salaire et un logement. FB : Donc je considère que quand on a un travail, quand on a un logement, comment imposer à quelqu'un de vivre toute sa vie sans sa famille. FB : Je ne vois pas comment on peut remplir les objectifs qu'on a signé à Kyoto sans conserver notre outil de production d'électricité nucléaire. FB : Qu'on dise, oui il faut une politique d'incitation forte aux énergies alternatives, et la France avec son outil industriel devrait se saisir de ce sujet des énergies alternatives pour en faire un secteur d'excellence, oui de ce point de vue là je le pense. SR : Ensuite il faut que les choix relatifs au nucléaire qui sont des choix financièrement extrêmement lourds soient débattus, donc le décret sur l’EPR sera suspendu, et nous reprendrons le débat énergétique en France pour que les citoyens soient bien au clair sur ce qu'il y a à décider. SR : J'ajoute enfin que la question des déchets nucléaires n'est pas résolue, que par ailleurs nous serons confrontés dans un demi-siècle à la pénurie d’uranium, c'est à dire à la pénurie du combustible des centrales nucléaires, donc ce serait irresponsable de se lancer comme ça à l'aveuglette non seulement en France, mais à l'échelle de la planète sur une programmation de centrales nucléaires sans se poser cette question. FB : La marseillaise, tous ceux qui sont allés à l'école doivent la connaître. FB : La France c'est des valeurs, et c'est dedans, et chacun l'honore comme il veut. SR : Et lorsque l'on avait interrogé les français sur qu'est-ce qui fait France pour vous ? SR : Ils ont cité le drapeau et la sécurité sociale. SR : Et je vais vous dire, ce qui m'a surpris au cours de cette campagne, ce sont les jeunes des quartiers qui ont le plus souvent demandé à ce que soit chanté la Marseillaise à la fin des réunions publiques. ",
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  "Transcript": "Patrick Poivre d'Arvor : Sur la fiscalité ? Ségolène Royal : Quel dommage que vous n'ayez pas fait tous cela pendant 5 ans. Sur l'évaluation des politiques publiques, c'est normalement le Parlement qui a les moyens de le faire et vous savez la difficulté qu'il a à accéder aux différents comptes. Nicolas Sarkozy : J'ai proposé que le président de la commission des finances à l'assemblée soit un membre de l'opposition. Je trouve que c'est une ouverture pour une République irréprochable. Ségolène Royal : Vous savez que c'est une idée dans le pacte présidentiel, c'est très bien, vous me rejoignez, c'est parfait. Que ne l'avez-vous fait pendant 5 ans quand vous aviez tous les pouvoirs ! Nicolas Sarkozy : On se rejoint, Alléluia ! Ségolène Royal : Il y a un problème de crédibilité, car quand pendant 5 ans, donner une certaine place. Nicolas Sarkozy : C'est à moi que vous dites cela, madame Royal ? Ségolène Royal : .Donner une certaine place à l'opposition à l'assemblée nationale quand vous aviez la majorité à l'assemblée nationale, pourquoi ne l'avez-vous pas fait ? Vous êtes même passé en force avec le 49-3. On en reviendra peut-être tout à l'heure avec la réforme des institutions, car moi je souhaite. Patrick Poivre d'Arvor : On parle des impôts, sur la fiscalité. Ségolène Royal : Sur la fiscalité, ma priorité sera la baisse de la fiscalité sur l'écologie. Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. Voilà quelle sera ma priorité dans le domaine de la réforme fiscale. Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. Enfin, je veux un impôt juste. Quand je vois que le bouclier fiscal que vous venez instaurer vient d'autoriser une ristourne de 7 millions d'euros à une personne qui a dû être même très surprise d'ailleurs de les recevoir au nom du bouclier fiscal, je dis en effet qu'il faut faire attention aux injustices fiscales et à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés. La fiscalité, c'est d'abord un outil au service du développement économique et c'est quelque chose qui doit être juste et bien compris par les Français, qui doit être transparent et dont les règles doivent être claires. Enfin, sur la question du logement, puisqu'elle a été évoquée tout à l'heure, aujourd'hui, en France, il y a plus de 3 millions et demi de Français qui sont mal logés, car le plan de construction des logements sociaux est insuffisant, notamment, dans certaines communes qui ne respectent pas la loi. Demain, l'Etat prendra ses responsabilités et construira les logements sociaux dans les communes telles que la vôtre qui ne respecte pas la loi, car lorsque l'on est candidat à la présidence de la République, on doit montrer l'exemple et appliquer la loi dans l'exercice de ses fonctions exécutives notamment sur le territoire dont on a la charge. Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. Nous créerons un service public de la caution, c'est-à-dire une garantie donnée aux assurances qui pourront faire l'avance au propriétaire de ces trois mois pour qu'il y ait sur le marché de la location, beaucoup plus de fluidité. Le dispositif pour le logement est en effet. Arlette Chabot : Il est 1 heure 24, vous avez encore 3 minutes de retard et il reste encore beaucoup de sujets à traiter. Nicolas Sarkozy : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. Mon idée est que nul en France ne doit se voir prélever plus de la moitié de ce qu'il a gagné dans l'année. Au fond, on travaillerait du 1er janvier au 30 juin pour l'Etat, et à partir du 1er juillet jusqu'au 31 décembre pour sa famille. Cela me semble raisonnable. Le but de la France, ce n'est pas de faire partir tous ceux qui veulent créer et innover. On a besoin de gens qui créent des richesses et pas simplement de les faire partir pour enrichir les autres pays. Ségolène Royal : Ne croyez-vous pas qu'il faut tenir compte du patrimoine possédé ? Trouvez- vous normal que cette dame ait reçu un chèque. Nicolas Sarkozy : Je ne connais pas cette dame. Ségolène Royal : Cela a été publié aujourd'hui. C'est une riche héritière, le bouclier fiscal à 60 % est applicable à partir du 1er janvier. Nicolas Sarkozy : Ne faisons pas de remarque. Je vais regarder ce cas. Ségolène Royal : Ce n'est pas un cas, c'est la conséquence de ce que vous avez fait voter ! Nicolas Sarkozy : Non, ce que je propose, c'est pire. Je considère qu'un pays libre est un pays où chacun peut disposer librement de la moitié de ce qu'il a gagné. C'est une conception. Ségolène Royal : C'est très injuste en fonction du patrimoine. Si ce sont des petits revenus. Nicolas Sarkozy : Ce n'est pas du tout injuste. Ségolène Royal : Cette dame qui a 400 millions de patrimoine et qui reçoit un chèque grâce à vous, grâce au bouclier fiscal va toucher un chèque de 7 millions d'euros. Nicolas Sarkozy : Ce n'est pas grâce à mes relations, si cela se trouve, elle vous connaît mieux que moi ! Je sais que François Hollande a dit qu'il n'aimait pas les riches, c'était d'ailleurs une expression curieuse, il fixait un riche a 4000 euros, c'est qu'il ne doit pas s'aimer lui-même, car en plus, ce n'est pas beaucoup ! Ségolène Royal : Ne retirez pas les phrases de leur contexte. Nicolas Sarkozy : Sur l'écologie. Patrick Poivre d'Arvor : Sur le pacte de Nicolas Hulot que vous avez signé. Nicolas Sarkozy : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. Il n'est pas normal que lorsque l'on veut acheter une voiture qui ne pollue pas, elle coûte plus chère qu'une voiture qui pollue. En mettant la TVA à 5,5 % sur les produits propres, on diminue le prix des produits propres et on incite les Français à en acheter. Pareil pour le bâtiment, je proposerai la TVA à taux réduit à 5 % pour tous les bâtiments HQE (haute qualité environnementale). Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. La Suisse vient de décider de ne pas accepter les poids lourds sur son territoire, l'Allemagne vient de faire pareil, il n'y a pas de raison que l'on récupère la totalité du trafic autoroutier poids lourds d'Europe. S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. Savez-vous, madame, que la France produit 21 % de gaz à effet de serre de moins par tête d'habitant que la moyenne des pays d'Europe ? Il y a une raison à cela : nous avons le nucléaire qui est une énergie propre. Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. Je veux que les paysans français puissent vivre de leur travail avec des prix qui leur sont garantis dans une Europe qui fait la préférence communautaire. S'agissant des logements sociaux, je dirai un mot, c'est important, mais pour moi, il est plus important de permettre aux Français de devenir propriétaires de leur logement. Le but d'un jeune qui commence dans la vie, ce n'est pas d'avoir une HLM, mais d'être propriétaire de son logement. Il faut avoir de l'ambition, madame Royal, c'est de faire de la France, une France de propriétaires. Dans les logements sociaux, comme on n'arrive pas à être propriétaire, car c'est trop cher, on reste dans son HLM, le taux de rotation est insuffisant et ceux qui doivent avoir une HLM n’y parviennent pas, car il n'y a pas ce taux de rotation. Mon engagement est en faveur de la propriété. Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. Je ne vois pas au nom de quoi, quand on a travaillé toute sa vie et payé ses impôts, on doit en plus payer. J'ajoute, et c'est un véritable scandale, quand un mari indélicat, fait une fraude fiscale, la femme est responsable solidairement de la dette fiscale du mari. Quand dans le même couple, le mari décède, la femme doit payer des droits de succession sur les biens commun du couple. Deux poids, deux mesures, je rétablirai cette injustice. Arlette Chabot : Ségolène Royal, peut-on terminer sur l'environnement, l'engagement nucléaire, l'engagement à l'égard du pacte de Nicolas Hulot ? Ségolène Royal : Le défi planétaire est un des plus importants à relever aujourd'hui. Le réchauffement planétaire conduira même au conflit de demain à l'échelle de la planète, c'est-à-dire à la recherche de l'eau potable. On voit aujourd'hui des déplacements de population dans les pays les plus pauvres et dans les pays les plus chauds, des populations qui sont à la recherche de la survie. Il va y avoir une montée des tensions si l'on ne résout pas sérieusement cette question du réchauffement planétaire. Dans ce domaine, il y a eu beaucoup de discours et très peu d'actes. Aujourd'hui, la France est très mal dotée sur l'ensemble des pays européens par rapport au peu d'efforts qui ont été faits. J'entends faire de la France le pays de l'excellence écologique. Nos projets ont été notés par le collectif d'associations indépendantes. Le projet que je présente a reçu une note de 16 sur 20, le vôtre de 8 sur 20. Je pense, en effet, qu'il faut que la France se remette à niveau. Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. Il y a des filières de développement industriel à développer, le véhicule propre à mettre en mouvement. Je souhaite que les industries automobiles françaises, au lieu de licencier comme elles le font aujourd'hui, mettent leurs laboratoires de recherche en commun pour mettre au point le véhicule propre qui, demain, en effet, se verra ouvrir un marché mondial. Je regrette qu'il y ait. Nicolas Sarkozy : Sur le nucléaire, vous êtes du côté de Chevènement ou du côté des Verts ? Confirmez-vous le choix nucléaire ? Ségolène Royal : Savez-vous quelle est la part du nucléaire dans la consommation d'électricité en France ? Nicolas Sarkozy : Oui, mais confirmez-vous ce choix ? Nous avons, grâce au nucléaire, une indépendance sur l'électricité de la France à hauteur de la moitié. Ségolène Royal : Vous défendez le nucléaire, mais vous ignorez la part du nucléaire. Nicolas Sarkozy : Non. La moitié de notre électricité est d'origine nucléaire. Ségolène Royal : Non, 17 % seulement de l'électricité. Nicolas Sarkozy : Ce n'est pas exact, Madame. Ségolène Royal : Tout cela se verra. Mais si c'est cela. Nicolas Sarkozy : Madame, c'est un choix majeur. Continuons-nous le choix du nucléaire ou l'arrête-t-on? Ségolène Royal : On augmente la part des énergies renouvelables. Nicolas Sarkozy : Continuons-nous le choix du nucléaire ? Ségolène Royal : Du jour au lendemain, on ne va pas fermer les centrales nucléaires. Nicolas Sarkozy : Vous confirmez l'EPR ? Ségolène Royal : Non. Je suspends l'EPR dès que je suis élue. Nicolas Sarkozy : Vous suspendez les nouvelles centrales et vous prolongez les vieilles. Ségolène Royal : L'EPR n'est pas une centrale. Vous mélangez tout. C'est le prototype. De quelle génération ? Nicolas Sarkozy : C'est la quatrième génération. Ségolène Royal : C'est la troisième génération. Nicolas Sarkozy : Nous venons de le vendre à la Finlande, Madame. Les centrales nucléaires classiques ont une durée de vie. Les experts discutent, est-ce trente ans, cinquante ans pour le chapeau de couverture. Nous avons été obligés de déclencher les centrales de la quatrième génération, c'est le processus EPR qui a été acheté. Ségolène Royal : C'est la troisième génération. Non, la Finlande a son prototype. Nicolas Sarkozy : Entre le moment où j'ai signé l'EPR et le moment où la première centrale s'ouvrira, il faut sept ans. Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. Cela veut dire que vous prendriez la responsabilité de faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps par refus du choix du progrès qui sont les centrales de la dernière génération. Ce n'est pas très raisonnable. Ségolène Royal : Vous avez une approche quand même très approximative sur un sujet extrêmement technique, mais, en même temps, extrêmement grave parce qu'il s'agit de l'énergie nucléaire. Vous venez de dire une série d'erreurs. Cela peut arriver, mais il faudra que vous révisiez un peu votre sujet, car il ne s'agit pas de la quatrième, mais de la troisième génération. La Finlande a déjà un prototype. La question est de savoir s'il n'est pas plus intelligent de coopérer entre différents pays et de passer tout de suite à un investissement sur la quatrième génération. Premier point. C'est pour cela que je rouvrirai le débat public sur l'énergie au Parlement, mais aussi avec les citoyens. Nicolas Sarkozy : Nous l'avons eu ce débat au Parlement. J'ai eu ce débat au Parlement au moment où j'ai signé l'EPR. La position des Finlandais consistait à nous dire, je connais le dossier : c'est bien beau que vous nous vendiez ce prototype, mais vous les Français, allez-vous le prendre, comment AREVA pourra construire des EPR en Finlande avec vous Présidente de la République qui expliquerait aux Finlandais que l'EPR est bien pour eux, mais qu'en France, on va continuer à réfléchir. Je suis cohérent. Ségolène Royal : C'est tout à fait incohérent. Pourquoi construire deux prototypes ? Il y a celui en Finlande. Il serait plus intelligent d'investir déjà dans la quatrième génération. Pourquoi ? Parce qu'on sait très bien que l'uranium, dans quelques années, va disparaître. Il y aura une pénurie d'uranium, donc une pénurie du combustible d'uranium. Nicolas Sarkozy : Les spécialistes pour l'uranium disent que les ressources c'est entre 60 et 70 ans, et les ressources prévisibles jusqu'à deux siècles et demi compte tenu des progrès de la recherche. Ségolène Royal : Tout dépend du nombre de centrales construites dans le monde. Nicolas Sarkozy : Vous êtes écartelés dans votre majorité. Entre les Verts qui ne veulent pas de nucléaire et les Communistes qui veulent le nucléaire, que choisirez-vous ? Ségolène Royal : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. Je regarde avec beaucoup plus d'attention que cela n'a été fait où nous devons investir les fonds publics pour préparer l'énergie de demain. Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. Voilà ce que je propose. Je pense que les technologies doivent avancer, mais qu'on ne peut pas aller vers le tout nucléaire. Au contraire, il faut diversifier le bouquet énergétique. C'est ce que je propose. C'est sans doute la raison pour laquelle mon projet relatif à l'écologie et à l'environnement a été si largement plébiscité par des associations indépendantes, parce qu'il est équilibré. Nicolas Sarkozy : Excusez-moi, comme c'est Mme Royal, elle est indépendante. Quand c'est moi, elle est dépendante. Je ne suis pas pour le tout nucléaire, mais je dis qu'il n'est pas raisonnable de dire : on va poursuivre le nucléaire, mais on arrête le progrès dans le nucléaire. Ce n'est pas possible. Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire. C'est une opportunité pour les départements et territoires d'outre-mer. A la Réunion, par exemple, on peut leur donner l'indépendance énergétique en investissant massivement dans la biomasse. Refuser le développement des nouvelles filières nucléaires, c'est. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale débattent de leur point de vue sur la fiscalité française. Ségolène Royale explique que sa priorité est la baisse de la fiscalité sur l'écologie, en négociant une TVA tendant vers zéro au niveau européen pour développer les énergies renouvelables et travailler sur les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements. Ségolène Royale explique vouloir diviser par deux l'impôt sur les société pour les PME qui réinvestissent leurs bénéfices dans l'entreprise. Ségolène Royale souhaite la justice fiscale, critiquant le bouclier fiscal de nicolas sarkozy. Ségolène Royale souhaite construire des logements sociaux, qui pourront être acquis par les locataires qui ont payés leur loyers pendant 15 ans. Ségolène Royale souhaite créer un service public de la caution pour aider les jeunes et les petits salariés à accéder au logement. Nicolas Sarkozy explique que le bouclier fiscal a pour but de ne pas prélever plus de la moitié de ce qu'a gagné un français dans l'année. Nicolas Sarkozy souhaite baisser la fiscalité sur les produits propres, et baisser la TVA sur les bâtiments à haute qualité environnementale. Nicolas Sarkozy souhaite créer une taxe carbone pour les importations qui ne respectent pas le protocole de kyoto, et créer une taxe sur les poids lourds étrangers. Nicolas Sarkozy explique être pour le nucléaire, mais aussi pour développer les énergies renouvelables. Nicolas Sarkozy explique ne pas vouloir construire trop de logements sociaux, préférant favoriser une politique qui aide les français à devenir propriétaires. Nicolas Sarkozy souhaite supprimer les droits de succession et de donation. Ségolène Royale explique vouloir faire de la france le pays de l'excellence écologique, en travaillant sur les geste individuels d'économies d'énergie, une modification des structures d'aide à l'agriculture, et en investissant dans les filières de développement industriel. Ségolène Royale souhaite continuer le nucléaire mais suspends l'EPR, elle souhaite augmenter la part des énergies renouvelables. Nicolas Sarkozy critique le choix sur l'EPR qui la forcera à faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps, et car l'EPR a déjà été vendu au Finlandais. Ségolène Royale explique préférer travailler sur la prochaine génération de nucléaire, car l'uranium disparaîtra, elle souhaite investir dans la recherche sur le nucléaire, et augmenter la part d'énergies renouvelables dans le bouquet énergétique.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale débattent de leur point de vue sur la fiscalité française. Nicolas Sarkozy débute en proposant le poste de président de la commission des finance à un membre de l'opposition. Ségolène Royale répond que c'est une proposition qu'elle a déjà faite. Elle continue en expliquant vouloir baisser la fiscalité sur l'écologie, en mettant un place avec l'union européenne une tva 0 sur les énergies renouvelables. Elle propose aussi une division par deux des impots des sociétés pour les PME qui réinvestissent leur bénéfice dans l'entreprise. Elle parle de retravailler le bouclier fiscale, ainsi que d'augmenter le nombre de logement sociaux. Elle explique qu'elle veut proposer aux locataires des logements sociaux qui ont payer leur loyer et charges pendant 15 ans de devenir propriétaires. Elle propose aussi un service public de caution. Nicolas Sarkozy souhaite baisser le bouclier fiscal de soixante a cinquante pour cent. Il souhaite baisser la fiscalité sur les produits propre a cinq point cinq pourcent, et a cinq pour cent sur les batiments HQE. Il souhaite mettre en place une taxe carbone sur les importations qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, ainsi que sur les poids lourds étrangers. Il continue en expliquant qu'il souhaite confirmer le choix du nucléaire en plus du renouvelable, et qu'il souhaite défiscaliser les biocarburants. Il finit en expliquant qu'il n'est pas pour les logements sociaux, car il souhaite encourager le peuple à devenir propriétaire. Il souhaite aussi supprimer les droits de successions et de donation. Ségolène royale marque qu'elle souhaite faire fermer les EPR, et reculer le nucléaire au profit du renouvelable. Nicolas Sarkozy explique que c'est impossible de supprimer les EPR, qui sont une technologie qui a été vendue à la finlande. Ségolène Royale conclue en expliquant qu'elle veut maintenir le nucléaire en augmentant le renouvelable, ainsi qu'investir dans le recyclage des déchets nucléaires comme nouveau combustible.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Sarkozy et Royal discutent de la fiscalité et de l’énergie. Les deux candidats s’entendent pour que le président de la commission des finances soit un membre de l’opposition. Royal souhaite mettre en place une réforme fiscale avantageuse pour l’écologie (TVA proche de 0 pour les énergies renouvelables, la rénovation, l’agriculture etc). Elle souhaite également diviser l’impôt sur les PME par deux pour celles réinvestissant leurs bénéfices, permettre aux locataires de HLM de devenir propriétaires après 15 ans passés dans leur logement, et rendre l’État garant pour les cautions des jeunes. Sarkozy explique vouloir mettre un bouclier fiscal à 50 %. Il veut également une TVA à taux réduit sur tous les produits propres ainsi qu’une taxe carbone pour éviter les distorsions de concurrence. Il entend également encourager les énergies renouvelables, en parallèle du nucléaire, et supprimer les droits de succession pour les petits et moyens patrimoines. Royal souhaite par ailleurs suspendre la construction de l’EPR. Pour Sarkozy, ce serait une erreur car il faudrait prolonger la durée de vie des anciennes centrales. Au contraire, pour Royal, cela permettrait de se concentrer sur la quatrième génération de réacteur nucléaire, tout en augmentant la part des énergies renouvelables. Il faudrait notamment se concentrer sur le recyclage du combustible usagé. Pour Sarkozy, l’EPR appartient déjà à la quatrième génération. En plus du nucléaire, il souhaite développer des énergies de substituons, notamment dans les départements d’outre-mer. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : On parle des impôts, sur la fiscalité. SR : Sur la fiscalité, ma priorité sera la baisse de la fiscalité sur l'écologie. SR : Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. SR : Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. SR : Quand je vois que le bouclier fiscal que vous venez instaurer vient d'autoriser une ristourne de 7 millions d'euros à une personne qui a dû être même très surprise d'ailleurs de les recevoir au nom du bouclier fiscal, je dis en effet qu'il faut faire attention aux injustices fiscales et à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés. SR : Demain, l'Etat prendra ses responsabilités et construira les logements sociaux dans les communes telles que la vôtre qui ne respecte pas la loi, car lorsque l'on est candidat à la présidence de la République, on doit montrer l'exemple et appliquer la loi dans l'exercice de ses fonctions exécutives notamment sur le territoire dont on a la charge. SR : Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. SR : Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. NS : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. NS : Mon idée est que nul en France ne doit se voir prélever plus de la moitié de ce qu'il a gagné dans l'année. NS : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. NS : Pareil pour le bâtiment, je proposerai la TVA à taux réduit à 5 % pour tous les bâtiments HQE (haute qualité environnementale). NS : Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. NS : Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. NS : S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. NS : Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. NS : S'agissant des logements sociaux, je dirai un mot, c'est important, mais pour moi, il est plus important de permettre aux Français de devenir propriétaires de leur logement. NS : Dans les logements sociaux, comme on n'arrive pas à être propriétaire, car c'est trop cher, on reste dans son HLM, le taux de rotation est insuffisant et ceux qui doivent avoir une HLM n’y parviennent pas, car il n'y a pas ce taux de rotation. NS : Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. SR : J'entends faire de la France le pays de l'excellence écologique. SR : Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. SR : Il y a des filières de développement industriel à développer, le véhicule propre à mettre en mouvement. SR : Je souhaite que les industries automobiles françaises, au lieu de licencier comme elles le font aujourd'hui, mettent leurs laboratoires de recherche en commun pour mettre au point le véhicule propre qui, demain, en effet, se verra ouvrir un marché mondial. NS : Continuons-nous le choix du nucléaire ou l'arrête-t-on? SR : On augmente la part des énergies renouvelables. SR : Je suspends l'EPR dès que je suis élue. NS : Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. NS : Cela veut dire que vous prendriez la responsabilité de faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps par refus du choix du progrès qui sont les centrales de la dernière génération. SR : La question est de savoir s'il n'est pas plus intelligent de coopérer entre différents pays et de passer tout de suite à un investissement sur la quatrième génération. NS : La position des Finlandais consistait à nous dire, je connais le dossier : c'est bien beau que vous nous vendiez ce prototype, mais vous les Français, allez-vous le prendre, comment AREVA pourra construire des EPR en Finlande avec vous Présidente de la République qui expliquerait aux Finlandais que l'EPR est bien pour eux, mais qu'en France, on va continuer à réfléchir. SR : Parce qu'on sait très bien que l'uranium, dans quelques années, va disparaître. SR : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. SR : Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. NS : Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire.",
8
  "Extractive_2": "NS : J'ai proposé que le président de la commission des finances à l'assemblée soit un membre de l'opposition. SR : Vous savez que c'est une idée dans le pacte présidentiel, c'est très bien, vous me rejoignez, c'est parfait. SR : Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. SR : Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. SR : Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. SR : Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. NS : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. NS : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. NS : Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. NS : Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. NS : S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. NS : Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. NS : Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. SR : Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. SR : Je suspends l'EPR dès que je suis élue. NS : Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. SR : Il serait plus intelligent d'investir déjà dans la quatrième génération. SR : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. SR : Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. NS : Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire. ",
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- "speaker": "SR",
32
- "text": "Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois."
33
- }
34
- ]
35
- },
36
- {
37
- "abstractive": {
38
- "text": " Ségolène Royale explique vouloir diviser par deux l'impôt sur les société pour les PME qui réinvestissent leurs bénéfices dans l'entreprise."
39
- },
40
- "extractive": [
41
- {
42
- "speaker": "SR",
43
- "text": "Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique."
44
- }
45
- ]
46
- },
47
- {
48
- "abstractive": {
49
- "text": " Ségolène Royale souhaite la justice fiscale, critiquant le bouclier fiscal de nicolas sarkozy."
50
  },
51
- "extractive": [
52
- {
53
- "speaker": "SR",
54
- "text": "Quand je vois que le bouclier fiscal que vous venez instaurer vient d'autoriser une ristourne de 7 millions d'euros à une personne qui a dû être même très surprise d'ailleurs de les recevoir au nom du bouclier fiscal, je dis en effet qu'il faut faire attention aux injustices fiscales et à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés."
55
- }
56
- ]
57
- },
58
- {
59
- "abstractive": {
60
- "text": " Ségolène Royale souhaite construire des logements sociaux, qui pourront être acquis par les locataires qui ont payés leur loyers pendant 15 ans."
61
- },
62
- "extractive": [
63
- {
64
- "speaker": "SR",
65
- "text": "Demain, l'Etat prendra ses responsabilités et construira les logements sociaux dans les communes telles que la vôtre qui ne respecte pas la loi, car lorsque l'on est candidat à la présidence de la République, on doit montrer l'exemple et appliquer la loi dans l'exercice de ses fonctions exécutives notamment sur le territoire dont on a la charge."
66
  },
67
- {
68
- "speaker": "SR",
69
- "text": "Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement."
70
- }
71
- ]
72
- },
73
- {
74
- "abstractive": {
75
- "text": " Ségolène Royale souhaite créer un service public de la caution pour aider les jeunes et les petits salariés à accéder au logement."
76
- },
77
- "extractive": [
78
- {
79
- "speaker": "SR",
80
- "text": "Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche."
81
- }
82
- ]
83
- },
84
- {
85
- "abstractive": {
86
- "text": " Nicolas Sarkozy explique que le bouclier fiscal a pour but de ne pas prélever plus de la moitié de ce qu'a gagné un français dans l'année."
87
  },
88
- "extractive": [
89
- {
90
- "speaker": "NS",
91
- "text": "Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %."
92
  },
93
- {
94
- "speaker": "NS",
95
- "text": "Mon idée est que nul en France ne doit se voir prélever plus de la moitié de ce qu'il a gagné dans l'année."
96
- }
97
- ]
98
- },
99
- {
100
- "abstractive": {
101
- "text": " Nicolas Sarkozy souhaite baisser la fiscalité sur les produits propres, et baisser la TVA sur les bâtiments à haute qualité environnementale."
102
  },
103
- "extractive": [
104
- {
105
- "speaker": "NS",
106
- "text": "Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit."
107
  },
108
- {
109
- "speaker": "NS",
110
- "text": "Pareil pour le bâtiment, je proposerai la TVA à taux réduit à 5 % pour tous les bâtiments HQE (haute qualité environnementale)."
111
- }
112
- ]
113
- },
114
- {
115
- "abstractive": {
116
- "text": " Nicolas Sarkozy souhaite créer une taxe carbone pour les importations qui ne respectent pas le protocole de kyoto, et créer une taxe sur les poids lourds étrangers."
117
  },
118
- "extractive": [
119
- {
120
- "speaker": "NS",
121
- "text": "Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas."
122
  },
123
- {
124
- "speaker": "NS",
125
- "text": "Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers."
126
- }
127
- ]
128
- },
129
- {
130
- "abstractive": {
131
- "text": " Nicolas Sarkozy explique être pour le nucléaire, mais aussi pour développer les énergies renouvelables."
 
132
  },
133
- "extractive": [
134
- {
135
- "speaker": "NS",
136
- "text": "S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire."
137
  },
138
- {
139
- "speaker": "NS",
140
- "text": "Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française."
141
- }
142
- ]
143
- },
144
- {
145
- "abstractive": {
146
- "text": " Nicolas Sarkozy explique ne pas vouloir construire trop de logements sociaux, préférant favoriser une politique qui aide les français à devenir propriétaires."
147
  },
148
- "extractive": [
149
- {
150
- "speaker": "NS",
151
- "text": "S'agissant des logements sociaux, je dirai un mot, c'est important, mais pour moi, il est plus important de permettre aux Français de devenir propriétaires de leur logement."
152
  },
153
- {
154
- "speaker": "NS",
155
- "text": "Dans les logements sociaux, comme on n'arrive pas à être propriétaire, car c'est trop cher, on reste dans son HLM, le taux de rotation est insuffisant et ceux qui doivent avoir une HLM n’y parviennent pas, car il n'y a pas ce taux de rotation."
156
- }
157
- ]
158
- },
159
- {
160
- "abstractive": {
161
- "text": " Nicolas Sarkozy souhaite supprimer les droits de succession et de donation."
 
162
  },
163
- "extractive": [
164
- {
165
- "speaker": "NS",
166
- "text": "Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail."
167
- }
168
- ]
169
- },
170
- {
171
- "abstractive": {
172
- "text": " Ségolène Royale explique vouloir faire de la france le pays de l'excellence écologique, en travaillant sur les geste individuels d'économies d'énergie, une modification des structures d'aide à l'agriculture, et en investissant dans les filières de développement industriel."
173
- },
174
- "extractive": [
175
- {
176
- "speaker": "SR",
177
- "text": "J'entends faire de la France le pays de l'excellence écologique."
178
- },
179
- {
180
- "speaker": "SR",
181
- "text": "Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue."
182
- },
183
- {
184
- "speaker": "SR",
185
- "text": "Il y a des filières de développement industriel à développer, le véhicule propre à mettre en mouvement."
186
  },
187
- {
188
- "speaker": "SR",
189
- "text": "Je souhaite que les industries automobiles françaises, au lieu de licencier comme elles le font aujourd'hui, mettent leurs laboratoires de recherche en commun pour mettre au point le véhicule propre qui, demain, en effet, se verra ouvrir un marché mondial."
190
- }
191
- ]
192
- },
193
- {
194
- "abstractive": {
195
- "text": " Ségolène Royale souhaite continuer le nucléaire mais suspends l'EPR, elle souhaite augmenter la part des énergies renouvelables."
 
196
  },
197
- "extractive": [
198
- {
199
- "speaker": "NS",
200
- "text": "Continuons-nous le choix du nucléaire ou l'arrête-t-on?"
201
  },
202
- {
203
- "speaker": "SR",
204
- "text": "On augmente la part des énergies renouvelables."
205
- },
206
- {
207
- "speaker": "SR",
208
- "text": "Je suspends l'EPR dès que je suis élue."
209
- }
210
- ]
211
- },
212
- {
213
- "abstractive": {
214
- "text": " Nicolas Sarkozy critique le choix sur l'EPR qui la forcera à faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps, et car l'EPR a déjà été vendu au Finlandais."
215
  },
216
- "extractive": [
217
- {
218
- "speaker": "NS",
219
- "text": "Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps."
220
  },
221
- {
222
- "speaker": "NS",
223
- "text": "Cela veut dire que vous prendriez la responsabilité de faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps par refus du choix du progrès qui sont les centrales de la dernière génération."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
224
  },
225
- {
226
- "speaker": "NS",
227
- "text": "La position des Finlandais consistait à nous dire, je connais le dossier : c'est bien beau que vous nous vendiez ce prototype, mais vous les Français, allez-vous le prendre, comment AREVA pourra construire des EPR en Finlande avec vous Présidente de la République qui expliquerait aux Finlandais que l'EPR est bien pour eux, mais qu'en France, on va continuer à réfléchir."
228
- }
229
- ]
230
- },
231
- {
232
- "abstractive": {
233
- "text": " Ségolène Royale explique préférer travailler sur la prochaine génération de nucléaire, car l'uranium disparaîtra, elle souhaite investir dans la recherche sur le nucléaire, et augmenter la part d'énergies renouvelables dans le bouquet énergétique."
 
234
  },
235
- "extractive": [
236
- {
237
- "speaker": "SR",
238
- "text": "La question est de savoir s'il n'est pas plus intelligent de coopérer entre différents pays et de passer tout de suite à un investissement sur la quatrième génération."
239
  },
240
- {
241
- "speaker": "SR",
242
- "text": "Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique."
 
 
 
 
 
 
 
243
  },
244
- {
245
- "speaker": "SR",
246
- "text": "Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium."
247
- }
248
- ]
249
- }
250
- ],
251
- "Community_2" : [
252
- {
253
- "abstractive": {
254
- "text": " Les deux candidats s’entendent pour que le président de la commission des finances soit un membre de l’opposition."
 
 
 
 
 
 
 
255
  },
256
- "extractive": [
257
- {
258
- "speaker": "NS",
259
- "text": "J'ai proposé que le président de la commission des finances à l'assemblée soit un membre de l'opposition."
260
  },
261
- {
262
- "speaker": "SR",
263
- "text": "Vous savez que c'est une idée dans le pacte présidentiel, c'est très bien, vous me rejoignez, c'est parfait."
264
- }
265
- ]
266
- },
267
- {
268
- "abstractive": {
269
- "text": " Royal souhaite mettre en place une réforme fiscale avantageuse pour l’écologie (TVA proche de 0 pour les énergies renouvelables, la rénovation, l’agriculture etc)."
 
 
 
 
 
270
  },
271
- "extractive": [
272
- {
273
- "speaker": "SR",
274
- "text": "Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois."
275
- }
276
- ]
277
- },
278
- {
279
- "abstractive": {
280
- "text": " Elle souhaite également diviser l’impôt sur les PME par deux pour celles réinvestissant leurs bénéfices, permettre aux locataires de HLM de devenir propriétaires après 15 ans passés dans leur logement, et rendre l’État garant pour les cautions des jeunes."
 
 
 
 
 
 
 
 
281
  },
282
- "extractive": [
283
- {
284
- "speaker": "SR",
285
- "text": "Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique."
286
  },
287
- {
288
- "speaker": "SR",
289
- "text": "Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
290
  },
291
- {
292
- "speaker": "SR",
293
- "text": "Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche."
294
- }
295
- ]
296
- },
297
- {
298
- "abstractive": {
299
- "text": " Sarkozy explique vouloir mettre un bouclier fiscal à 50 %."
300
- },
301
- "extractive": [
302
- {
303
- "speaker": "NS",
304
- "text": "Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %."
305
- }
306
- ]
307
- },
308
- {
309
- "abstractive": {
310
- "text": " Il veut également une TVA à taux réduit sur tous les produits propres ainsi qu’une taxe carbone pour éviter les distorsions de concurrence."
311
  },
312
- "extractive": [
313
- {
314
- "speaker": "NS",
315
- "text": "Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit."
316
- }
317
- ]
318
- },
319
- {
320
- "abstractive": {
321
- "text": " Il entend également encourager les énergies renouvelables, en parallèle du nucléaire, et supprimer les droits de succession pour les petits et moyens patrimoines."
322
  },
323
- "extractive": [
324
- {
325
- "speaker": "NS",
326
- "text": "Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas."
327
  },
328
- {
329
- "speaker": "NS",
330
- "text": "Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
331
  },
332
- {
333
- "speaker": "NS",
334
- "text": "S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire."
 
 
 
 
 
 
 
335
  },
336
- {
337
- "speaker": "NS",
338
- "text": "Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française."
 
 
 
 
 
 
 
339
  },
340
- {
341
- "speaker": "NS",
342
- "text": "Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail."
343
- }
344
- ]
345
- },
346
- {
347
- "abstractive": {
348
- "text": " Royal souhaite par ailleurs suspendre la construction de l’EPR."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
349
  },
350
- "extractive": [
351
- {
352
- "speaker": "SR",
353
- "text": "Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue."
354
  },
355
- {
356
- "speaker": "SR",
357
- "text": "Je suspends l'EPR dès que je suis élue."
358
- }
359
- ]
360
- },
361
- {
362
- "abstractive": {
363
- "text": " Pour Sarkozy, ce serait une erreur car il faudrait prolonger la durée de vie des anciennes centrales."
 
364
  },
365
- "extractive": [
366
- {
367
- "speaker": "NS",
368
- "text": "Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps."
369
- }
370
- ]
371
- },
372
- {
373
- "abstractive": {
374
- "text": " Au contraire, pour Royal, cela permettrait de se concentrer sur la quatrième génération de réacteur nucléaire, tout en augmentant la part des énergies renouvelables."
375
  },
376
- "extractive": [
377
- {
378
- "speaker": "SR",
379
- "text": "Il serait plus intelligent d'investir déjà dans la quatrième génération."
380
  },
381
- {
382
- "speaker": "SR",
383
- "text": "Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique."
384
- }
385
- ]
386
- },
387
- {
388
- "abstractive": {
389
- "text": " Il faudrait notamment se concentrer sur le recyclage du combustible usagé."
 
390
  },
391
- "extractive": [
392
- {
393
- "speaker": "SR",
394
- "text": "Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium."
395
- }
396
- ]
397
- },
398
- {
399
- "abstractive": {
400
- "text": " Pour Sarkozy, l’EPR appartient déjà à la quatrième génération, en plus du nucléaire, il souhaite développer des énergies de substituons, notamment dans les départements d’outre-mer."
401
  },
402
- "extractive": [
403
- {
404
- "speaker": "NS",
405
- "text": "Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire."
406
- }
407
- ]
408
- }
409
- ]
410
- }
 
 
 
 
 
1
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  "id": 61,
3
  "Transcript": "Patrick Poivre d'Arvor : Sur la fiscalité ? Ségolène Royal : Quel dommage que vous n'ayez pas fait tous cela pendant 5 ans. Sur l'évaluation des politiques publiques, c'est normalement le Parlement qui a les moyens de le faire et vous savez la difficulté qu'il a à accéder aux différents comptes. Nicolas Sarkozy : J'ai proposé que le président de la commission des finances à l'assemblée soit un membre de l'opposition. Je trouve que c'est une ouverture pour une République irréprochable. Ségolène Royal : Vous savez que c'est une idée dans le pacte présidentiel, c'est très bien, vous me rejoignez, c'est parfait. Que ne l'avez-vous fait pendant 5 ans quand vous aviez tous les pouvoirs ! Nicolas Sarkozy : On se rejoint, Alléluia ! Ségolène Royal : Il y a un problème de crédibilité, car quand pendant 5 ans, donner une certaine place. Nicolas Sarkozy : C'est à moi que vous dites cela, madame Royal ? Ségolène Royal : .Donner une certaine place à l'opposition à l'assemblée nationale quand vous aviez la majorité à l'assemblée nationale, pourquoi ne l'avez-vous pas fait ? Vous êtes même passé en force avec le 49-3. On en reviendra peut-être tout à l'heure avec la réforme des institutions, car moi je souhaite. Patrick Poivre d'Arvor : On parle des impôts, sur la fiscalité. Ségolène Royal : Sur la fiscalité, ma priorité sera la baisse de la fiscalité sur l'écologie. Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. Voilà quelle sera ma priorité dans le domaine de la réforme fiscale. Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. Enfin, je veux un impôt juste. Quand je vois que le bouclier fiscal que vous venez instaurer vient d'autoriser une ristourne de 7 millions d'euros à une personne qui a dû être même très surprise d'ailleurs de les recevoir au nom du bouclier fiscal, je dis en effet qu'il faut faire attention aux injustices fiscales et à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés. La fiscalité, c'est d'abord un outil au service du développement économique et c'est quelque chose qui doit être juste et bien compris par les Français, qui doit être transparent et dont les règles doivent être claires. Enfin, sur la question du logement, puisqu'elle a été évoquée tout à l'heure, aujourd'hui, en France, il y a plus de 3 millions et demi de Français qui sont mal logés, car le plan de construction des logements sociaux est insuffisant, notamment, dans certaines communes qui ne respectent pas la loi. Demain, l'Etat prendra ses responsabilités et construira les logements sociaux dans les communes telles que la vôtre qui ne respecte pas la loi, car lorsque l'on est candidat à la présidence de la République, on doit montrer l'exemple et appliquer la loi dans l'exercice de ses fonctions exécutives notamment sur le territoire dont on a la charge. Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. Nous créerons un service public de la caution, c'est-à-dire une garantie donnée aux assurances qui pourront faire l'avance au propriétaire de ces trois mois pour qu'il y ait sur le marché de la location, beaucoup plus de fluidité. Le dispositif pour le logement est en effet. Arlette Chabot : Il est 1 heure 24, vous avez encore 3 minutes de retard et il reste encore beaucoup de sujets à traiter. Nicolas Sarkozy : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. Mon idée est que nul en France ne doit se voir prélever plus de la moitié de ce qu'il a gagné dans l'année. Au fond, on travaillerait du 1er janvier au 30 juin pour l'Etat, et à partir du 1er juillet jusqu'au 31 décembre pour sa famille. Cela me semble raisonnable. Le but de la France, ce n'est pas de faire partir tous ceux qui veulent créer et innover. On a besoin de gens qui créent des richesses et pas simplement de les faire partir pour enrichir les autres pays. Ségolène Royal : Ne croyez-vous pas qu'il faut tenir compte du patrimoine possédé ? Trouvez- vous normal que cette dame ait reçu un chèque. Nicolas Sarkozy : Je ne connais pas cette dame. Ségolène Royal : Cela a été publié aujourd'hui. C'est une riche héritière, le bouclier fiscal à 60 % est applicable à partir du 1er janvier. Nicolas Sarkozy : Ne faisons pas de remarque. Je vais regarder ce cas. Ségolène Royal : Ce n'est pas un cas, c'est la conséquence de ce que vous avez fait voter ! Nicolas Sarkozy : Non, ce que je propose, c'est pire. Je considère qu'un pays libre est un pays où chacun peut disposer librement de la moitié de ce qu'il a gagné. C'est une conception. Ségolène Royal : C'est très injuste en fonction du patrimoine. Si ce sont des petits revenus. Nicolas Sarkozy : Ce n'est pas du tout injuste. Ségolène Royal : Cette dame qui a 400 millions de patrimoine et qui reçoit un chèque grâce à vous, grâce au bouclier fiscal va toucher un chèque de 7 millions d'euros. Nicolas Sarkozy : Ce n'est pas grâce à mes relations, si cela se trouve, elle vous connaît mieux que moi ! Je sais que François Hollande a dit qu'il n'aimait pas les riches, c'était d'ailleurs une expression curieuse, il fixait un riche a 4000 euros, c'est qu'il ne doit pas s'aimer lui-même, car en plus, ce n'est pas beaucoup ! Ségolène Royal : Ne retirez pas les phrases de leur contexte. Nicolas Sarkozy : Sur l'écologie. Patrick Poivre d'Arvor : Sur le pacte de Nicolas Hulot que vous avez signé. Nicolas Sarkozy : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. Il n'est pas normal que lorsque l'on veut acheter une voiture qui ne pollue pas, elle coûte plus chère qu'une voiture qui pollue. En mettant la TVA à 5,5 % sur les produits propres, on diminue le prix des produits propres et on incite les Français à en acheter. Pareil pour le bâtiment, je proposerai la TVA à taux réduit à 5 % pour tous les bâtiments HQE (haute qualité environnementale). Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. La Suisse vient de décider de ne pas accepter les poids lourds sur son territoire, l'Allemagne vient de faire pareil, il n'y a pas de raison que l'on récupère la totalité du trafic autoroutier poids lourds d'Europe. S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. Savez-vous, madame, que la France produit 21 % de gaz à effet de serre de moins par tête d'habitant que la moyenne des pays d'Europe ? Il y a une raison à cela : nous avons le nucléaire qui est une énergie propre. Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. Je veux que les paysans français puissent vivre de leur travail avec des prix qui leur sont garantis dans une Europe qui fait la préférence communautaire. S'agissant des logements sociaux, je dirai un mot, c'est important, mais pour moi, il est plus important de permettre aux Français de devenir propriétaires de leur logement. Le but d'un jeune qui commence dans la vie, ce n'est pas d'avoir une HLM, mais d'être propriétaire de son logement. Il faut avoir de l'ambition, madame Royal, c'est de faire de la France, une France de propriétaires. Dans les logements sociaux, comme on n'arrive pas à être propriétaire, car c'est trop cher, on reste dans son HLM, le taux de rotation est insuffisant et ceux qui doivent avoir une HLM n’y parviennent pas, car il n'y a pas ce taux de rotation. Mon engagement est en faveur de la propriété. Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. Je ne vois pas au nom de quoi, quand on a travaillé toute sa vie et payé ses impôts, on doit en plus payer. J'ajoute, et c'est un véritable scandale, quand un mari indélicat, fait une fraude fiscale, la femme est responsable solidairement de la dette fiscale du mari. Quand dans le même couple, le mari décède, la femme doit payer des droits de succession sur les biens commun du couple. Deux poids, deux mesures, je rétablirai cette injustice. Arlette Chabot : Ségolène Royal, peut-on terminer sur l'environnement, l'engagement nucléaire, l'engagement à l'égard du pacte de Nicolas Hulot ? Ségolène Royal : Le défi planétaire est un des plus importants à relever aujourd'hui. Le réchauffement planétaire conduira même au conflit de demain à l'échelle de la planète, c'est-à-dire à la recherche de l'eau potable. On voit aujourd'hui des déplacements de population dans les pays les plus pauvres et dans les pays les plus chauds, des populations qui sont à la recherche de la survie. Il va y avoir une montée des tensions si l'on ne résout pas sérieusement cette question du réchauffement planétaire. Dans ce domaine, il y a eu beaucoup de discours et très peu d'actes. Aujourd'hui, la France est très mal dotée sur l'ensemble des pays européens par rapport au peu d'efforts qui ont été faits. J'entends faire de la France le pays de l'excellence écologique. Nos projets ont été notés par le collectif d'associations indépendantes. Le projet que je présente a reçu une note de 16 sur 20, le vôtre de 8 sur 20. Je pense, en effet, qu'il faut que la France se remette à niveau. Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. Il y a des filières de développement industriel à développer, le véhicule propre à mettre en mouvement. Je souhaite que les industries automobiles françaises, au lieu de licencier comme elles le font aujourd'hui, mettent leurs laboratoires de recherche en commun pour mettre au point le véhicule propre qui, demain, en effet, se verra ouvrir un marché mondial. Je regrette qu'il y ait. Nicolas Sarkozy : Sur le nucléaire, vous êtes du côté de Chevènement ou du côté des Verts ? Confirmez-vous le choix nucléaire ? Ségolène Royal : Savez-vous quelle est la part du nucléaire dans la consommation d'électricité en France ? Nicolas Sarkozy : Oui, mais confirmez-vous ce choix ? Nous avons, grâce au nucléaire, une indépendance sur l'électricité de la France à hauteur de la moitié. Ségolène Royal : Vous défendez le nucléaire, mais vous ignorez la part du nucléaire. Nicolas Sarkozy : Non. La moitié de notre électricité est d'origine nucléaire. Ségolène Royal : Non, 17 % seulement de l'électricité. Nicolas Sarkozy : Ce n'est pas exact, Madame. Ségolène Royal : Tout cela se verra. Mais si c'est cela. Nicolas Sarkozy : Madame, c'est un choix majeur. Continuons-nous le choix du nucléaire ou l'arrête-t-on? Ségolène Royal : On augmente la part des énergies renouvelables. Nicolas Sarkozy : Continuons-nous le choix du nucléaire ? Ségolène Royal : Du jour au lendemain, on ne va pas fermer les centrales nucléaires. Nicolas Sarkozy : Vous confirmez l'EPR ? Ségolène Royal : Non. Je suspends l'EPR dès que je suis élue. Nicolas Sarkozy : Vous suspendez les nouvelles centrales et vous prolongez les vieilles. Ségolène Royal : L'EPR n'est pas une centrale. Vous mélangez tout. C'est le prototype. De quelle génération ? Nicolas Sarkozy : C'est la quatrième génération. Ségolène Royal : C'est la troisième génération. Nicolas Sarkozy : Nous venons de le vendre à la Finlande, Madame. Les centrales nucléaires classiques ont une durée de vie. Les experts discutent, est-ce trente ans, cinquante ans pour le chapeau de couverture. Nous avons été obligés de déclencher les centrales de la quatrième génération, c'est le processus EPR qui a été acheté. Ségolène Royal : C'est la troisième génération. Non, la Finlande a son prototype. Nicolas Sarkozy : Entre le moment où j'ai signé l'EPR et le moment où la première centrale s'ouvrira, il faut sept ans. Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. Cela veut dire que vous prendriez la responsabilité de faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps par refus du choix du progrès qui sont les centrales de la dernière génération. Ce n'est pas très raisonnable. Ségolène Royal : Vous avez une approche quand même très approximative sur un sujet extrêmement technique, mais, en même temps, extrêmement grave parce qu'il s'agit de l'énergie nucléaire. Vous venez de dire une série d'erreurs. Cela peut arriver, mais il faudra que vous révisiez un peu votre sujet, car il ne s'agit pas de la quatrième, mais de la troisième génération. La Finlande a déjà un prototype. La question est de savoir s'il n'est pas plus intelligent de coopérer entre différents pays et de passer tout de suite à un investissement sur la quatrième génération. Premier point. C'est pour cela que je rouvrirai le débat public sur l'énergie au Parlement, mais aussi avec les citoyens. Nicolas Sarkozy : Nous l'avons eu ce débat au Parlement. J'ai eu ce débat au Parlement au moment où j'ai signé l'EPR. La position des Finlandais consistait à nous dire, je connais le dossier : c'est bien beau que vous nous vendiez ce prototype, mais vous les Français, allez-vous le prendre, comment AREVA pourra construire des EPR en Finlande avec vous Présidente de la République qui expliquerait aux Finlandais que l'EPR est bien pour eux, mais qu'en France, on va continuer à réfléchir. Je suis cohérent. Ségolène Royal : C'est tout à fait incohérent. Pourquoi construire deux prototypes ? Il y a celui en Finlande. Il serait plus intelligent d'investir déjà dans la quatrième génération. Pourquoi ? Parce qu'on sait très bien que l'uranium, dans quelques années, va disparaître. Il y aura une pénurie d'uranium, donc une pénurie du combustible d'uranium. Nicolas Sarkozy : Les spécialistes pour l'uranium disent que les ressources c'est entre 60 et 70 ans, et les ressources prévisibles jusqu'à deux siècles et demi compte tenu des progrès de la recherche. Ségolène Royal : Tout dépend du nombre de centrales construites dans le monde. Nicolas Sarkozy : Vous êtes écartelés dans votre majorité. Entre les Verts qui ne veulent pas de nucléaire et les Communistes qui veulent le nucléaire, que choisirez-vous ? Ségolène Royal : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. Je regarde avec beaucoup plus d'attention que cela n'a été fait où nous devons investir les fonds publics pour préparer l'énergie de demain. Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. Voilà ce que je propose. Je pense que les technologies doivent avancer, mais qu'on ne peut pas aller vers le tout nucléaire. Au contraire, il faut diversifier le bouquet énergétique. C'est ce que je propose. C'est sans doute la raison pour laquelle mon projet relatif à l'écologie et à l'environnement a été si largement plébiscité par des associations indépendantes, parce qu'il est équilibré. Nicolas Sarkozy : Excusez-moi, comme c'est Mme Royal, elle est indépendante. Quand c'est moi, elle est dépendante. Je ne suis pas pour le tout nucléaire, mais je dis qu'il n'est pas raisonnable de dire : on va poursuivre le nucléaire, mais on arrête le progrès dans le nucléaire. Ce n'est pas possible. Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire. C'est une opportunité pour les départements et territoires d'outre-mer. A la Réunion, par exemple, on peut leur donner l'indépendance énergétique en investissant massivement dans la biomasse. Refuser le développement des nouvelles filières nucléaires, c'est. ",
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+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal débattent de leur point de vue sur la fiscalité française. Ségolène Royal explique que sa priorité est la baisse de la fiscalité sur l'écologie, en négociant une TVA tendant vers zéro au niveau européen pour développer les énergies renouvelables et travailler sur les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements. Ségolène Royal explique vouloir diviser par deux l'impôt sur les société pour les PME qui réinvestissent leurs bénéfices dans l'entreprise. Ségolène Royal souhaite la justice fiscale, critiquant le bouclier fiscal de nicolas sarkozy. Ségolène Royal souhaite construire des logements sociaux, qui pourront être acquis par les locataires qui ont payé leur loyer pendant 15 ans. Ségolène Royal souhaite créer un service public de la caution pour aider les jeunes et les petits salariés à accéder au logement. Nicolas Sarkozy explique que le bouclier fiscal a pour but de ne pas prélever plus de la moitié de ce qu'a gagné un Français dans l'année. Nicolas Sarkozy souhaite baisser la fiscalité sur les produits propres, et baisser la TVA sur les bâtiments à haute qualité environnementale. Nicolas Sarkozy souhaite créer une taxe carbone pour les importations qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, et créer une taxe sur les poids lourds étrangers. Nicolas Sarkozy explique être pour le nucléaire, mais aussi pour développer les énergies renouvelables. Nicolas Sarkozy explique ne pas vouloir construire trop de logements sociaux, préférant favoriser une politique qui aide les Français à devenir propriétaires. Nicolas Sarkozy souhaite supprimer les droits de succession et de donation. Ségolène Royal explique vouloir faire de la France le pays de l'excellence écologique, en travaillant sur les gestes individuels d'économies d'énergie, une modification des structures d'aide à l'agriculture, et en investissant dans les filières de développement industriel. Ségolène Royal souhaite continuer le nucléaire mais suspend l'EPR, elle souhaite augmenter la part des énergies renouvelables. Nicolas Sarkozy critique le choix sur l'EPR qui la forcera à faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps, et car l'EPR a déjà été vendu au Finlandais. Ségolène Royal explique préférer travailler sur la prochaine génération de nucléaire, car l'uranium disparaîtra, elle souhaite investir dans la recherche sur le nucléaire, et augmenter la part d'énergies renouvelables dans le bouquet énergétique.\n",
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+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal débattent de leur point de vue sur la fiscalité française. Nicolas Sarkozy débute en proposant le poste de président de la commission des finances à un membre de l'opposition. Ségolène Royal répond que c'est une proposition qu'elle a déjà faite. Elle continue en expliquant vouloir baisser la fiscalité sur l'écologie, en mettant en place avec l'Union européenne une TVA 0 sur les énergies renouvelables. Elle propose aussi une division par deux des impôts des sociétés pour les PME qui réinvestissent leur bénéfice dans l'entreprise. Elle parle de retravailler le bouclier fiscal, ainsi que d'augmenter le nombre de logements sociaux. Elle explique qu'elle veut proposer aux locataires des logements sociaux qui ont payer leur loyer et charges pendant 15 ans de devenir propriétaires. Elle propose aussi un service public de caution. Nicolas Sarkozy souhaite baisser le bouclier fiscal de soixante à cinquante pour cent. Il souhaite baisser la fiscalité sur les produits propre à cinq point cinq pourcent, et a cinq pour cent sur les bâtiments HQE. Il souhaite mettre en place une taxe carbone sur les importations qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, ainsi que sur les poids lourds étrangers. Il continue en expliquant qu'il souhaite confirmer le choix du nucléaire en plus du renouvelable, et qu'il souhaite défiscaliser les biocarburants. Il finit en expliquant qu'il n'est pas pour les logements sociaux, car il souhaite encourager le peuple à devenir propriétaire. Il souhaite aussi supprimer les droits de successions et de donation. Ségolène Royal marque qu'elle souhaite faire fermer les EPR, et reculer le nucléaire au profit du renouvelable. Nicolas Sarkozy explique que c'est impossible de supprimer les EPR, qui sont une technologie qui a été vendue à la Finlande. Ségolène Royal conclue en expliquant qu'elle veut maintenir le nucléaire en augmentant le renouvelable, ainsi qu'investir dans le recyclage des déchets nucléaires comme nouveau combustible.\n",
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+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal discutent de la fiscalité et de l’énergie. Les deux candidats s’entendent pour que le président de la commission des finances soit un membre de l’opposition. Ségolène Royal souhaite mettre en place une réforme fiscale avantageuse pour l’écologie (TVA proche de 0 pour les énergies renouvelables, la rénovation, l’agriculture etc). Elle souhaite également diviser l’impôt sur les PME par deux pour celles réinvestissant leurs bénéfices, permettre aux locataires de HLM de devenir propriétaires après 15 ans passés dans leur logement, et rendre l’État garant pour les cautions des jeunes. Nicolas Sarkozy explique vouloir mettre un bouclier fiscal à 50 %. Il veut également une TVA à taux réduit sur tous les produits propres ainsi qu’une taxe carbone pour éviter les distorsions de concurrence. Il entend également encourager les énergies renouvelables, en parallèle du nucléaire, et supprimer les droits de succession pour les petits et moyens patrimoines. Ségolène Royal souhaite par ailleurs suspendre la construction de l’EPR. Pour Sarkozy, ce serait une erreur car il faudrait prolonger la durée de vie des anciennes centrales. Au contraire, pour Royal, cela permettrait de se concentrer sur la quatrième génération de réacteurs nucléaires, tout en augmentant la part des énergies renouvelables. Il faudrait notamment se concentrer sur le recyclage du combustible usagé. Pour Sarkozy, l’EPR appartient déjà à la quatrième génération. En plus du nucléaire, il souhaite développer des énergies de substitutions, notamment dans les départements d’outre-mer.\n",
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  "Extractive_1": "P1 : On parle des impôts, sur la fiscalité. SR : Sur la fiscalité, ma priorité sera la baisse de la fiscalité sur l'écologie. SR : Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. SR : Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. SR : Quand je vois que le bouclier fiscal que vous venez instaurer vient d'autoriser une ristourne de 7 millions d'euros à une personne qui a dû être même très surprise d'ailleurs de les recevoir au nom du bouclier fiscal, je dis en effet qu'il faut faire attention aux injustices fiscales et à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés. SR : Demain, l'Etat prendra ses responsabilités et construira les logements sociaux dans les communes telles que la vôtre qui ne respecte pas la loi, car lorsque l'on est candidat à la présidence de la République, on doit montrer l'exemple et appliquer la loi dans l'exercice de ses fonctions exécutives notamment sur le territoire dont on a la charge. SR : Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. SR : Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. NS : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. NS : Mon idée est que nul en France ne doit se voir prélever plus de la moitié de ce qu'il a gagné dans l'année. NS : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. NS : Pareil pour le bâtiment, je proposerai la TVA à taux réduit à 5 % pour tous les bâtiments HQE (haute qualité environnementale). NS : Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. NS : Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. NS : S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. NS : Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. NS : S'agissant des logements sociaux, je dirai un mot, c'est important, mais pour moi, il est plus important de permettre aux Français de devenir propriétaires de leur logement. NS : Dans les logements sociaux, comme on n'arrive pas à être propriétaire, car c'est trop cher, on reste dans son HLM, le taux de rotation est insuffisant et ceux qui doivent avoir une HLM n’y parviennent pas, car il n'y a pas ce taux de rotation. NS : Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. SR : J'entends faire de la France le pays de l'excellence écologique. SR : Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. SR : Il y a des filières de développement industriel à développer, le véhicule propre à mettre en mouvement. SR : Je souhaite que les industries automobiles françaises, au lieu de licencier comme elles le font aujourd'hui, mettent leurs laboratoires de recherche en commun pour mettre au point le véhicule propre qui, demain, en effet, se verra ouvrir un marché mondial. NS : Continuons-nous le choix du nucléaire ou l'arrête-t-on? SR : On augmente la part des énergies renouvelables. SR : Je suspends l'EPR dès que je suis élue. NS : Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. NS : Cela veut dire que vous prendriez la responsabilité de faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps par refus du choix du progrès qui sont les centrales de la dernière génération. SR : La question est de savoir s'il n'est pas plus intelligent de coopérer entre différents pays et de passer tout de suite à un investissement sur la quatrième génération. NS : La position des Finlandais consistait à nous dire, je connais le dossier : c'est bien beau que vous nous vendiez ce prototype, mais vous les Français, allez-vous le prendre, comment AREVA pourra construire des EPR en Finlande avec vous Présidente de la République qui expliquerait aux Finlandais que l'EPR est bien pour eux, mais qu'en France, on va continuer à réfléchir. SR : Parce qu'on sait très bien que l'uranium, dans quelques années, va disparaître. SR : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. SR : Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. NS : Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire.",
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  "Extractive_2": "NS : J'ai proposé que le président de la commission des finances à l'assemblée soit un membre de l'opposition. SR : Vous savez que c'est une idée dans le pacte présidentiel, c'est très bien, vous me rejoignez, c'est parfait. SR : Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois. SR : Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique. SR : Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement. SR : Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche. NS : Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %. NS : Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit. NS : Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas. NS : Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers. NS : S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire. NS : Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française. NS : Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail. SR : Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue. SR : Je suspends l'EPR dès que je suis élue. NS : Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps. SR : Il serait plus intelligent d'investir déjà dans la quatrième génération. SR : Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. SR : Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium. NS : Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal débattent de leur point de vue sur la fiscalité française."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "On parle des impôts, sur la fiscalité."
18
+ }
19
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
20
  },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Ségolène Royal explique que sa priorité est la baisse de la fiscalité sur l'écologie, en négociant une TVA tendant vers zéro au niveau européen pour développer les énergies renouvelables et travailler sur les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
24
  },
25
+ "extractive": [
26
+ {
27
+ "speaker": "Ségolène Royal",
28
+ "text": "Sur la fiscalité, ma priorité sera la baisse de la fiscalité sur l'écologie."
29
+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "Ségolène Royal",
32
+ "text": "Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois."
33
+ }
34
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35
  },
36
+ {
37
+ "abstractive": {
38
+ "text": "Ségolène Royal explique vouloir diviser par deux l'impôt sur les société pour les PME qui réinvestissent leurs bénéfices dans l'entreprise."
 
39
  },
40
+ "extractive": [
41
+ {
42
+ "speaker": "Ségolène Royal",
43
+ "text": "Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique."
44
+ }
45
+ ]
 
 
 
46
  },
47
+ {
48
+ "abstractive": {
49
+ "text": "Ségolène Royal souhaite la justice fiscale, critiquant le bouclier fiscal de nicolas sarkozy."
 
50
  },
51
+ "extractive": [
52
+ {
53
+ "speaker": "Ségolène Royal",
54
+ "text": "Quand je vois que le bouclier fiscal que vous venez instaurer vient d'autoriser une ristourne de 7 millions d'euros à une personne qui a dû être même très surprise d'ailleurs de les recevoir au nom du bouclier fiscal, je dis en effet qu'il faut faire attention aux injustices fiscales et à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés."
55
+ }
56
+ ]
 
 
 
57
  },
58
+ {
59
+ "abstractive": {
60
+ "text": "Ségolène Royal souhaite construire des logements sociaux, qui pourront être acquis par les locataires qui ont payé leur loyer pendant 15 ans."
 
61
  },
62
+ "extractive": [
63
+ {
64
+ "speaker": "Ségolène Royal",
65
+ "text": "Demain, l'Etat prendra ses responsabilités et construira les logements sociaux dans les communes telles que la vôtre qui ne respecte pas la loi, car lorsque l'on est candidat à la présidence de la République, on doit montrer l'exemple et appliquer la loi dans l'exercice de ses fonctions exécutives notamment sur le territoire dont on a la charge."
66
+ },
67
+ {
68
+ "speaker": "Ségolène Royal",
69
+ "text": "Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement."
70
+ }
71
+ ]
72
  },
73
+ {
74
+ "abstractive": {
75
+ "text": "Ségolène Royal souhaite créer un service public de la caution pour aider les jeunes et les petits salariés à accéder au logement."
 
76
  },
77
+ "extractive": [
78
+ {
79
+ "speaker": "Ségolène Royal",
80
+ "text": "Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche."
81
+ }
82
+ ]
 
 
 
83
  },
84
+ {
85
+ "abstractive": {
86
+ "text": "Nicolas Sarkozy explique que le bouclier fiscal a pour but de ne pas prélever plus de la moitié de ce qu'a gagné un Français dans l'année."
 
87
  },
88
+ "extractive": [
89
+ {
90
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
91
+ "text": "Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %."
92
+ },
93
+ {
94
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
95
+ "text": "Mon idée est que nul en France ne doit se voir prélever plus de la moitié de ce qu'il a gagné dans l'année."
96
+ }
97
+ ]
98
  },
99
+ {
100
+ "abstractive": {
101
+ "text": "Nicolas Sarkozy souhaite baisser la fiscalité sur les produits propres, et baisser la TVA sur les bâtiments à haute qualité environnementale."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
102
  },
103
+ "extractive": [
104
+ {
105
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
106
+ "text": "Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit."
107
+ },
108
+ {
109
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
110
+ "text": "Pareil pour le bâtiment, je proposerai la TVA à taux réduit à 5 % pour tous les bâtiments HQE (haute qualité environnementale)."
111
+ }
112
+ ]
113
  },
114
+ {
115
+ "abstractive": {
116
+ "text": "Nicolas Sarkozy souhaite créer une taxe carbone pour les importations qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, et créer une taxe sur les poids lourds étrangers."
 
117
  },
118
+ "extractive": [
119
+ {
120
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
121
+ "text": "Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas."
122
+ },
123
+ {
124
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
125
+ "text": "Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers."
126
+ }
127
+ ]
 
 
 
128
  },
129
+ {
130
+ "abstractive": {
131
+ "text": "Nicolas Sarkozy explique être pour le nucléaire, mais aussi pour développer les énergies renouvelables."
 
132
  },
133
+ "extractive": [
134
+ {
135
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
136
+ "text": "S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire."
137
+ },
138
+ {
139
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
140
+ "text": "Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française."
141
+ }
142
+ ]
143
+ },
144
+ {
145
+ "abstractive": {
146
+ "text": "Nicolas Sarkozy explique ne pas vouloir construire trop de logements sociaux, préférant favoriser une politique qui aide les Français à devenir propriétaires."
147
  },
148
+ "extractive": [
149
+ {
150
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
151
+ "text": "S'agissant des logements sociaux, je dirai un mot, c'est important, mais pour moi, il est plus important de permettre aux Français de devenir propriétaires de leur logement."
152
+ },
153
+ {
154
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
155
+ "text": "Dans les logements sociaux, comme on n'arrive pas à être propriétaire, car c'est trop cher, on reste dans son HLM, le taux de rotation est insuffisant et ceux qui doivent avoir une HLM n’y parviennent pas, car il n'y a pas ce taux de rotation."
156
+ }
157
+ ]
158
  },
159
+ {
160
+ "abstractive": {
161
+ "text": "Nicolas Sarkozy souhaite supprimer les droits de succession et de donation."
 
162
  },
163
+ "extractive": [
164
+ {
165
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
166
+ "text": "Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail."
167
+ }
168
+ ]
169
+ },
170
+ {
171
+ "abstractive": {
172
+ "text": "Ségolène Royal explique vouloir faire de la France le pays de l'excellence écologique, en travaillant sur les gestes individuels d'économies d'énergie, une modification des structures d'aide à l'agriculture, et en investissant dans les filières de développement industriel."
173
  },
174
+ "extractive": [
175
+ {
176
+ "speaker": "Ségolène Royal",
177
+ "text": "J'entends faire de la France le pays de l'excellence écologique."
178
+ },
179
+ {
180
+ "speaker": "Ségolène Royal",
181
+ "text": "Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue."
182
+ },
183
+ {
184
+ "speaker": "Ségolène Royal",
185
+ "text": "Il y a des filières de développement industriel à développer, le véhicule propre à mettre en mouvement."
186
+ },
187
+ {
188
+ "speaker": "Ségolène Royal",
189
+ "text": "Je souhaite que les industries automobiles françaises, au lieu de licencier comme elles le font aujourd'hui, mettent leurs laboratoires de recherche en commun pour mettre au point le véhicule propre qui, demain, en effet, se verra ouvrir un marché mondial."
190
+ }
191
+ ]
192
  },
193
+ {
194
+ "abstractive": {
195
+ "text": "Ségolène Royal souhaite continuer le nucléaire mais suspend l'EPR, elle souhaite augmenter la part des énergies renouvelables."
 
196
  },
197
+ "extractive": [
198
+ {
199
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
200
+ "text": "Continuons-nous le choix du nucléaire ou l'arrête-t-on?"
201
+ },
202
+ {
203
+ "speaker": "Ségolène Royal",
204
+ "text": "On augmente la part des énergies renouvelables."
205
+ },
206
+ {
207
+ "speaker": "Ségolène Royal",
208
+ "text": "Je suspends l'EPR dès que je suis élue."
209
+ }
210
+ ]
211
  },
212
+ {
213
+ "abstractive": {
214
+ "text": "Nicolas Sarkozy critique le choix sur l'EPR qui la forcera à faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps, et car l'EPR a déjà été vendu au Finlandais."
215
+ },
216
+ "extractive": [
217
+ {
218
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
219
+ "text": "Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps."
220
+ },
221
+ {
222
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
223
+ "text": "Cela veut dire que vous prendriez la responsabilité de faire fonctionner des vieilles centrales plus longtemps par refus du choix du progrès qui sont les centrales de la dernière génération."
224
+ },
225
+ {
226
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
227
+ "text": "La position des Finlandais consistait à nous dire, je connais le dossier : c'est bien beau que vous nous vendiez ce prototype, mais vous les Français, allez-vous le prendre, comment AREVA pourra construire des EPR en Finlande avec vous Présidente de la République qui expliquerait aux Finlandais que l'EPR est bien pour eux, mais qu'en France, on va continuer à réfléchir."
228
+ }
229
+ ]
230
  },
231
+ {
232
+ "abstractive": {
233
+ "text": "Ségolène Royal explique préférer travailler sur la prochaine génération de nucléaire, car l'uranium disparaîtra, elle souhaite investir dans la recherche sur le nucléaire, et augmenter la part d'énergies renouvelables dans le bouquet énergétique."
 
234
  },
235
+ "extractive": [
236
+ {
237
+ "speaker": "Ségolène Royal",
238
+ "text": "La question est de savoir s'il n'est pas plus intelligent de coopérer entre différents pays et de passer tout de suite à un investissement sur la quatrième génération."
239
+ },
240
+ {
241
+ "speaker": "Ségolène Royal",
242
+ "text": "Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique."
243
+ },
244
+ {
245
+ "speaker": "Ségolène Royal",
246
+ "text": "Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium."
247
+ }
248
+ ]
249
+ }
250
+ ],
251
+ "Community_2": [
252
+ {
253
+ "abstractive": {
254
+ "text": "Les deux candidats s’entendent pour que le président de la commission des finances soit un membre de l’opposition."
255
  },
256
+ "extractive": [
257
+ {
258
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
259
+ "text": "J'ai proposé que le président de la commission des finances à l'assemblée soit un membre de l'opposition."
260
+ },
261
+ {
262
+ "speaker": "Ségolène Royal",
263
+ "text": "Vous savez que c'est une idée dans le pacte présidentiel, c'est très bien, vous me rejoignez, c'est parfait."
264
+ }
265
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
266
  },
267
+ {
268
+ "abstractive": {
269
+ "text": "Ségolène Royal souhaite mettre en place une réforme fiscale avantageuse pour l’écologie (TVA proche de 0 pour les énergies renouvelables, la rénovation, l’agriculture etc)."
270
+ },
271
+ "extractive": [
272
+ {
273
+ "speaker": "Ségolène Royal",
274
+ "text": "Je veux une réforme fiscale très importante sur tout ce qui a de près ou de loin une relation avec la construction des emploi dans le domaine de l'environnement et de l'écologie et je veux négocier avec les autres pays européens une TVA tendant vers zéro pour développer les énergies renouvelables, les éco-matériaux pour lancer un plan massif d'isolation des logements déjà construits puisque dans ces domaines et notamment dans les métiers du bâtiment, dans l'agriculture, dans les technologies liées à l'eau, au sol, au paysage et dans les énergies renouvelables, si nous avons une fiscalité très encourageante, nous pouvons développer plusieurs centaines de milliers d'emplois."
275
+ }
276
+ ]
277
  },
278
+ {
279
+ "abstractive": {
280
+ "text": "Elle souhaite également diviser l’impôt sur les PME par deux pour celles réinvestissant leurs bénéfices, permettre aux locataires de HLM de devenir propriétaires après 15 ans passés dans leur logement, et rendre l’État garant pour les cautions des jeunes."
 
281
  },
282
+ "extractive": [
283
+ {
284
+ "speaker": "Ségolène Royal",
285
+ "text": "Je l'ai dit tout à l'heure, pour les PME qui réinvestiront leurs bénéfices dans l'entreprise, l'impôt sur les sociétés sera divisé par deux, car c'est là que se trouve le ressort de la croissance économique."
286
+ },
287
+ {
288
+ "speaker": "Ségolène Royal",
289
+ "text": "Je ferai aussi en sorte que dans les logements sociaux, les locataires qui payent leur loyer et leurs charges régulièrement, pendant 15 ans, puissent devenir propriétaires de leur logement."
290
+ },
291
+ {
292
+ "speaker": "Ségolène Royal",
293
+ "text": "Enfin, je créerai le service public de la caution, car on voit beaucoup de petits salariés ou de jeunes ou ceux qui subissent des discriminations qui n'arrivent pas à accéder au logement locatif, car il faut sortir trois mois de loyer de sa poche."
294
+ }
295
+ ]
296
+ },
297
+ {
298
+ "abstractive": {
299
+ "text": "Nicolas Sarkozy explique vouloir mettre un bouclier fiscal à 50 %."
300
  },
301
+ "extractive": [
302
+ {
303
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
304
+ "text": "Un mot sur une expression que les Français ont peut-être mal compris, c'est le bouclier fiscal, si je suis président de la République, j'en fixerai un à 50 %."
305
+ }
306
+ ]
307
+ },
308
+ {
309
+ "abstractive": {
310
+ "text": "Il veut également une TVA à taux réduit sur tous les produits propres ainsi qu’une taxe carbone pour éviter les distorsions de concurrence."
311
  },
312
+ "extractive": [
313
+ {
314
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
315
+ "text": "Je demanderai à nos partenaires européens que sur tous les produits propres, on ait une fiscalité à taux réduit."
316
+ }
317
+ ]
318
+ },
319
+ {
320
+ "abstractive": {
321
+ "text": "Il entend également encourager les énergies renouvelables, en parallèle du nucléaire, et supprimer les droits de succession pour les petits et moyens patrimoines."
322
  },
323
+ "extractive": [
324
+ {
325
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
326
+ "text": "Deuxième élément, je trouve scandaleux que l'on importe en France des produits qui viennent de pays qui ne respectent pas le protocole de Kyoto, c'est-à-dire cette fameuse histoire des gaz à effet de serre, il faut créer la taxe carbone pour rééquilibrer la concurrence avec nos propres industriels, car nous on fabrique des produits qui respecte le protocole de Kyoto et on fait venir des produits qui ne le respecte pas."
327
+ },
328
+ {
329
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
330
+ "text": "Troisième chose, je souhaite que l'on crée une taxe sur les poids lourds étrangers."
331
+ },
332
+ {
333
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
334
+ "text": "S'agissant de l'environnement, si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire."
335
+ },
336
+ {
337
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
338
+ "text": "Nous devons développer les énergies renouvelables, l'éolien, encore que l'on ne peut pas couvrir la France d'éoliennes, quand vous les voyez, on sait que cela pose aussi des questions sur le paysage ; le solaire, les bio carburants dont j'ai proposé la défiscalisation à 100 %, car je crois à l'agriculture française."
339
+ },
340
+ {
341
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
342
+ "text": "Enfin, c'est sûrement un point de désaccord entre nous, quand on a travaillé toute sa vie, je considère qu'il n'y a rien de plus beau que de laisser à ses enfants le fruit d'une vie de travail, je propose que pour toutes les successions petites ou moyennes, on supprime les droits de succession et les droits de donation, car je crois beaucoup à la famille et au travail."
343
+ }
344
+ ]
345
  },
346
+ {
347
+ "abstractive": {
348
+ "text": "Ségolène Royal souhaite par ailleurs suspendre la construction de l’EPR."
 
349
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Ségolène Royal",
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+ "text": "Je l'ai exprimé tout à l'heure, je crois que c'est à la fois des gestes individuels de chacun, notamment sur les économies d'énergie, d'eau, sur une modification profonde des structures d'aide à l'agriculture afin que l'agriculture durable soit davantage, si ce n'est au moins autant, aidée que l'agriculture intensive, que celle qui irrigue."
354
+ },
355
+ {
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+ "speaker": "Ségolène Royal",
357
+ "text": "Je suspends l'EPR dès que je suis élue."
358
+ }
359
+ ]
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361
+ {
362
+ "abstractive": {
363
+ "text": "Pour Sarkozy, ce serait une erreur car il faudrait prolonger la durée de vie des anciennes centrales."
364
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
367
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
368
+ "text": "Si vous revenez sur le choix de l'EPR, Madame, vous serez obligée pour respecter votre parole de garder le même pourcentage du nucléaire, de faire fonctionner les vieilles centrales plus longtemps."
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370
+ ]
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372
+ {
373
+ "abstractive": {
374
+ "text": "Au contraire, pour Royal, cela permettrait de se concentrer sur la quatrième génération de réacteurs nucléaires, tout en augmentant la part des énergies renouvelables."
 
375
  },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Ségolène Royal",
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+ "text": "Il serait plus intelligent d'investir déjà dans la quatrième génération."
380
+ },
381
+ {
382
+ "speaker": "Ségolène Royal",
383
+ "text": "Je choisis de maintenir le nucléaire, mais d'augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique."
384
+ }
385
+ ]
386
  },
387
+ {
388
+ "abstractive": {
389
+ "text": "Il faudrait notamment se concentrer sur le recyclage du combustible usagé."
390
+ },
391
+ "extractive": [
392
+ {
393
+ "speaker": "Ségolène Royal",
394
+ "text": "Ce qui est prometteur aujourd'hui, au moment où la question des déchets nucléaires n'a pas été résolue, c'est sans doute d'investir dans le recyclage des déchets nucléaires qui pourraient peut-être devenir justement demain le nouveau combustible avec les restes d'uranium, le nouveau combustible qui permettra justement de passer ce cap de la pénurie d'uranium."
395
+ }
396
+ ]
397
  },
398
+ {
399
+ "abstractive": {
400
+ "text": "Pour Sarkozy, l’EPR appartient déjà à la quatrième génération."
401
+ },
402
+ "extractive": [
403
+ {
404
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
405
+ "text": "Bien sûr qu'il faut développer les énergies de substitution, je pense notamment aux départements et territoires d'outre-mer ou le solaire, l'éolien, la biomasse peut faire quelque chose d'extraordinaire."
406
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  "Transcript": "Patrick Poivre d'Arvor : Comme on a la chance d'être à peu près à trois-quarts d'heure de temps de parole l'un et l'autre, on passe au chapitre de l'éducation, de la famille. On commence par vous, Nicolas Sarkozy. Que peut-on faire pour que chaque enfant ait un accès égal et une chance égale à l'école, dans sa famille et un accès égal dans la culture ? Arlette Chabot : A quoi doit servir l'école aujourd'hui ? Nicolas Sarkozy : Le problème de l'école n'est pas qu'un problème de moyens, d'argent et de structure. C'est aussi un problème de programme d'éducation scolaire. Il faut débattre de ce que nous voulons faire de l'école. Quelle est l'école que nous voulons ? Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants. Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect. Une école où chacun sera reçu avec le soin d'un parcours adapté à ces problèmes. Je crois aux limites du collège unique, une école où on va répondre au malaise formidable des enseignants qui ne sont pas assez payés, pas assez récompensés. Une école où on pourra laisser ses enfants à l'étude du soir sur la base du volontariat pour qu'ils rentrent à la maison les devoirs faits. Je propose une révolution pour toutes les femmes en France, c'est que tous les enfants, si je suis élu Président de la République, pourront au collège et au lycée rester en étude surveillée après la fin des cours pour rentrer à la maison avec les devoirs faits. Il y a beaucoup de femmes qui travaillent, qui ne peuvent pas être là quand les enfants rentrent de l'école, beaucoup de femmes qui seraient très heureuses que les enfants aient fait leurs devoirs et leur travail à l'école. J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés. Cela peut être la crèche associative, la crèche d'entreprise, l'emploi à la personne, l'emploi à domicile. Je souhaite, d'ailleurs, que l'on puisse déduire de ses impôts les salaires et les cotisations sociales que l'on paye sur un emploi à domicile. Lorsqu'une société embauche quelqu'un, elle ne paie pas l'IS sur le salaire de la personne qu'elle emploie. Je ne vois pas pourquoi la famille devrait payer un impôt sur les salaires et les charges qu'elle déclare. Ce sont les différences qu'il peut y avoir entre nous sur cette question. Ségolène Royal : Les femmes n'auront pas besoin d'aller devant les tribunaux, mais elles auront le service public de la petite enfance sous toutes ses formes ! Nicolas Sarkozy : Vous allez créer 2,3 millions places de crèche ?! Ségolène Royal : Les femmes vont aller devant le tribunal pour demander une place en crèche ? Soyez sérieux ! C'est ce que vous proposez, une société où il faut aller devant la justice pour demander une place en crèche ? Ce n'est pas ma conception de la société. Les femmes ont autre chose à faire que d'aller devant le tribunal. Il faut faire les choses en politique. Ce n'est pas le tribunal. Nicolas Sarkozy : Vous n'avez pas besoin d'être méprisante pour être brillante. Ségolène Royal : Je connais vos techniques. Dès que vous êtes gêné, vous vous posez en victime. Nicolas Sarkozy : Avec vous, ce serait une victime consentante ! Ségolène Royal : Tant mieux, au moins, il y a du plaisir. Nicolas Sarkozy : J'ai trop de respect pour vous pour vous laisser aller au mépris. Les droits opposables sont très importants, ils permettront de passer de la République des droits virtuels à la République des droits réels. Ségolène Royal : J'avais la parole. Je préfère l'action politique efficace, qui fait les choses, plutôt que d'imaginer. Nicolas Sarkozy : Ce sont des mots. Moi, je m'engage sur un résultat. Ségolène Royal : Les gens vont aller devant les tribunaux alors qu'ils sont déjà débordés et qu'ils ont autre chose à faire? Ce n'est pas sérieux ! Nicolas Sarkozy : Ce n'est pas gentil de dire des choses comme cela. Je vais prendre un exemple qui va peut-être vous toucher. L'affaire des enfants handicapés dans les écoles. Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse. Dans les démocraties du nord de l'Europe, 100 % des enfants ayant un handicap sont scolarisés en milieu scolaire classique. En France, c'est 40 %. Je veux créer un droit opposable. Cela veut dire quoi ? Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit. Un homme politique s'est engagé et n'a pas tenu sa promesse. Que se passe-t-il ? Je veux en finir avec les discours creux, pas le vôtre, je ne veux pas être désagréable, avec ces promesses incantatoires, cette grande braderie au moment de l'élection, on rase gratis, on promet tous. Quand on ne sait pas promettre, on promet une discussion. Je veux m'engager sur des résultats, sur du concret. Je veux dire à toutes les familles ayant rencontré le drame du handicap que je ferai une place à chacun de leurs enfants dans les écoles, que je donnerai les moyens aux écoles pour les accueillir. La preuve de ma bonne foi sera le droit opposable et la capacité d'aller devant un tribunal pour faire-valoir ses droits. Ce n'est ni ridicule, ni accessoire. C'est peut-être même ce qui fait la différence entre la vieille politique et la politique moderne. Ségolène Royal : Là, on atteint le summum de l'immoralité politique. Je suis scandalisée par ce que je viens d'entendre, parce que jouer avec le handicap comme vous venez de le faire est proprement scandaleux. Pourquoi ? Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés. Pour cela, j'avais créé parmi les aides éducateurs que vous avez supprimés, 7000 postes d'aides éducateurs, d'auxiliaires d'intégration. J'avais doté toutes les associations de parents d'enfants handicapés des emplois liés à l'accompagnement et aux auxiliaires d'intégration dans les établissements scolaires. C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui. Vous le savez parfaitement. Je trouve que la façon dont vous venez de nous décrire, la larme à l'oeil, le droit des enfants handicapés d'intégrer l'école, alors que les associations des parents d'handicapés ont fait des démarches désespérées auprès de votre Gouvernement pour réclamer la restitution des emplois, pour faire en sorte que leurs enfants soient à nouveau accueillis à l'école, y compris les enfants en situation de handicap mental à l'école maternelle, où avec moi tous les enfants handicapés mentaux étaient accueillis à l'école maternelle dès lors que les parents le demandaient. Laissez de côté les tribunaux, les démarches pour les parents qui en ont assez de leurs souffrances, d'avoir vu leur enfant ne pas pouvoir être inscrit lors des rentrées scolaires lorsque vous étiez au Gouvernement. Laissez cela de côté. La façon dont vous venez de faire de l'immoralité politique par rapport à une politique qui a été détruite, à laquelle je tenais particulièrement, parce que je savais à quel point cela soulageait les parents de voir leurs enfants accueillis à l'école. Vous avez cassé cette politique! Et aujourd'hui, vous promettez en disant aux parents qu'ils iront devant les tribunaux ? Tout n'est pas possible dans la vie politique, ce discours, cet écart entre le discours et les actes, surtout lorsqu'il s'agit d'enfant handicapé, ce n'est pas acceptable. Je suis très en colère. Les parents et les familles. Nicolas Sarkozy : Calmez-vous et ne me montrez pas du doigt avec cet index pointé ! Ségolène Royal : Non, je ne me calmerais pas ! Nicolas Sarkozy : Pour être Président de la République, il faut être calme. Ségolène Royal : Non, pas quand il y a des injustices ! Il y a des colères saines, parce qu'elles correspondent à la souffrance des gens. Il y a des colères que j'aurai, même quand je serai Présidente de la république.. Nicolas Sarkozy : Ce sera gai ! Ségolène Royal : Parce que je sais les efforts qu'ont fait pour accueillir les enfants qui ne le sont plus. Je ne laisserai pas l'immoralité du discours politique reprendre le dessus. Nicolas Sarkozy : Je ne sais pas pourquoi Mme Royale, d'habitude calme, a perdu ses nerfs. Ségolène Royal : Je ne perds pas mes nerfs, je suis en colère. Pas de mépris. Je suis en colère. Je n'ai pas perdu mes nerfs. Il y a des colères très saines et très utiles. Nicolas Sarkozy : Je ne sais pas pourquoi Mme Royal s'énerve. Ségolène Royal : Je ne m'énerve pas. Nicolas Sarkozy : Qu'est-ce que cela doit être quand vous êtes énervée ! Ségolène Royal : J'ai beaucoup de sang-froid. Je ne suis jamais énervée. Nicolas Sarkozy : Vous venez de le perdre. Madame Mme Royal ose employer le mot \"immoral.\" C'est un mot fort. Ségolène Royal : Oui. Nicolas Sarkozy : Madame Royal se permet d'employer ce mot parce que j'ai dit que je souhaitais que tous les enfants ayant un handicap soient scolarisés en milieu scolaire \"normal\". Madame Royal a qualifié mon propos de larmes à l'oeil, sous entendant par là que la sincérité n'était que de son côté et que, de mon côté, il ne devait y avoir que du mensonge. Ce n'est pas une façon de respecter son concurrent. Je ne me serai jamais permis de parler de vous comme cela, madame. Ségolène Royal : Parce que moi, je ne mens pas et je ne prétends pas faire ce que j'ai détruit avant. Nicolas Sarkozy : Madame, je ne pense pas que vous élevez la dignité du débat politique. Ségolène Royal : Si, c'est très digne la question du handicap. Nicolas Sarkozy : Si je n'avais pas moi-même, par conviction, parlé de la scolarisation des enfants handicapés, cela faisait une heure et demie que nous débattions, on n'en avait pas parlé. J'ai le droit de parler du handicap. Ce n'est pas votre monopole. J'ai le droit d'être sincère dans mon engagement et d'être bouleversé par la situation d'enfants qui aimeraient être scolarisés. Je ne mets pas en cause votre sincérité, madame, ne mettez pas en cause ma moralité. Ségolène Royal : C'est votre action que je mets en cause. Nicolas Sarkozy : Ainsi, la dignité du débat politique sera préservée. Mais au moins on aura vu que vous vous mettez en colère bien facilement, vous sortez de vos gonds. Le Président de la République a des responsabilités lourdes, très lourdes. Patrick Poivre d'Arvor : Peut-on passer au sujet de l'Europe, qui est en panne, deux ans après l'échec du référendum en France... Ségolène Royal : Vous permettez. Moi aussi, j'ai l'intention de me faire respecter. Je ne suis pas sortie de mes gonds. Ce qui nous différencie, c'est une vision de la morale politique. Il faut que les discours soient cohérents avec les actes. Quand il y a un tel écart, on ne peut pas avoir détruit l'accueil des enfants handicapés à l'école... Nicolas Sarkozy : C'est faux, madame. Il y a trois fois plus d'enfants handicapés scolarisés aujourd'hui qu'à votre époque. C'est faux, madame. Ségolène Royal : Toutes les associations ont protesté auprès de vous. Nicolas Sarkozy : Ce n'est pas exact. Ségolène Royal : Car vous avez supprimé les auxiliaires d'intégration. Nicolas Sarkozy : Je n'ai jamais été ministres de l'éducation nationale. Ségolène Royal : De votre gouvernement. Nicolas Sarkozy : Je n'ai jamais été Premier ministre non plus. Ségolène Royal : Ne soyez pas condescendant. Nicolas Sarkozy : Je ne le suis pas du tout. Ségolène Royal : Il y avait des colères saines par rapport aux injustices ou aux discours politiques qui ne correspondent pas aux actes. Nicolas Sarkozy : En quoi elle est saine votre colère ? Traiter votre contradicteur d'immoral et de menteur, je ne vois pas ce qu'il y a de sain. Vous avez la vision sectaire de la gauche. Toute personne qui ne pense pas exactement comme vous est forcément illégitime ! Ségolène Royal : Pas du tout, au contraire ! Arlette Chabot : Peut-on terminer là-dessus ? Ségolène Royal : Ce débat est très important. C'est toute une conception de la vie politique et de la responsabilité politique qui est là. Si on est responsable de rien, si on n'a jamais des comptes à rendre sur ses actes politiques, comment voulez-vous que les citoyens croient encore à l'efficacité de la politique. Nicolas Sarkozy : Il faut garder son calme et ses nerfs et utiliser des mots qui ne blessent pas. Ségolène Royal : Les mots de blessent pas, ce sont les actions qui blessent. Nicolas Sarkozy : Quand on emploie des mots qui blessent, on divise le peuple, alors qu'il faut le rassembler. Ségolène Royal : Vous êtes blessé ? Nicolas Sarkozy : Nom. Ségolène Royal : Donc tout va très bien! Nicolas Sarkozy : Je ne vous en veux pas. Cela peut arriver à tout le monde de s'énerver. Ségolène Royal : Je ne m'énerve pas, je me révolte, car j'ai gardé ma capacité de révolte intacte. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale débattent de leur vision de l'éducation. Nicolas Sarkozy explique qu'il veut une école du respect et de l'autorité, qui transmet un savoir et le civisme. Nicolas Sarkozy explique qu'il veut une école qui propose un parcours adapté aux problèmes des élèves, et explique croire que le collège unique est limité, les enseignants mal payés. Nicolas Sarkozy explique vouloir mettre en place une possibilité de laisser ses enfants en études après la fin des cours pour faire les devoirs et permettre de mieux rémunérer les enseignants. Nicolas Sarkozy souhaite déduire des impôts les salaires et cotisations sociales sur les emploi à domiciles. Nicolas Sarkozy explique vouloir aider les élèves handicapés à aller à l'école normale, en donnant le droit aux familles qui n'ont pas pu mettre leurs enfants dans ces écoles de saisir un tribunal après cinq ans. Ségolène Royal explique avoir été à l'origine de ces propositions pour aider les élèves handicapés, et critique Nicolas Sarkozy qui n'a pas fait d'effort pour cela pendant son quinquennat.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale d��battent de leur vision de l'éducation. Nicolas Sarkozy commence en expliquant que le problème de l'école n'est pas un problème de moyen, mais un problème de programme. Il explique qu'il y a un problème avec le respect des élèves face aux autorités, ainsi qu'aux exigences. Il veut une école ou chaque élèves aurait accès à un parcours adapté à ses problèmes, et condamne le collège unique. Il souhaite aussi augmenter le salaire des enseignants, et mettre en place des heures d'études supervisés à la fin des cours, pour aider les femmes qui travaillent, ainsi que pouor augmenter le pouvoir d'achat des enseignants, qui seraient payé pour superviser ces études. Il finit en expliquant qu'il souhaite laisser les élèves en situation de handicap rejoindre l'école normale, en donnant une chance aux familles refusée depuis plus de cinq ans d'aller au tribunal. Ségolène Royale répond en expliquant que le combat du handicap est le sien, et que Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont été ceux qui ont supprimé le programme d'intégration des élèves handicapés dans les écoles normales. Le reste du débat est un questionnement entre Ségolène Royale et Nicolas Sarkozy sur la responsabilités de la place des élèves handicapés à l'école.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Royal et Sarkozy discutent de la question de l’école, et en particulier de la situation des enfants handicapés. Sarkozy appelle à refonder l’école autour du mérite et souhaite que chaque enfant puisse avoir accès aux grand auteurs ; il entend également enseigner aux enfants le respect et la morale républicaine. Il propose que les enfants puissent rester après l’école en heures d’études ; ces heures seraient rémunérées avantageusement pour les enseignants chargés de la surveillance. Sarkozy aborde ensuite la question des enfants handicapés : il souhaite que ces enfants puissent être scolarisés dans une école normale. Si une école leur refusait ce droit, les parents pourraient saisir la justice. Royal est indignée par cette proposition ; elle avait en effet créé un plan pour accueillir les enfants handicapés à l’école ; or, elle accuse le gouvernement dans lequel était Sarkozy d’avoir supprimé ce plan ainsi que les éducateurs chargés de l’accueil des enfants. Elle fustige donc les incohérences de son opposant. Sarkozy se défend : ce n’est pas lui qui a décidé de la suppression du plan ; il estime être sincère dans sa démarche et trouve que son adversaire manque de sang-froid pour devenir Président. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Que peut-on faire pour que chaque enfant ait un accès égal et une chance égale à l'école, dans sa famille et un accès égal dans la culture ? NS : Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants. NS : Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect. NS : Une école où chacun sera reçu avec le soin d'un parcours adapté à ces problèmes. NS : Je crois aux limites du collège unique, une école où on va répondre au malaise formidable des enseignants qui ne sont pas assez payés, pas assez récompensés. NS : Une école où on pourra laisser ses enfants à l'étude du soir sur la base du volontariat pour qu'ils rentrent à la maison les devoirs faits. NS : J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés. NS : Je souhaite, d'ailleurs, que l'on puisse déduire de ses impôts les salaires et les cotisations sociales que l'on paye sur un emploi à domicile. NS : Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse. NS : Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit. SR : Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés. SR : C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui. ",
8
  "Extractive_2": "NS : Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants. NS : Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect. NS : Je propose une révolution pour toutes les femmes en France, c'est que tous les enfants, si je suis élu Président de la République, pourront au collège et au lycée rester en étude surveillée après la fin des cours pour rentrer à la maison avec les devoirs faits. NS : J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés. NS : Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse. NS : Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit. SR : Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés. SR : C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui SR : Tout n'est pas possible dans la vie politique, ce discours, cet écart entre le discours et les actes, surtout lorsqu'il s'agit d'enfant handicapé, ce n'est pas acceptable. NS : J'ai le droit d'être sincère dans mon engagement et d'être bouleversé par la situation d'enfants qui aimeraient être scolarisés. SR : C'est votre action que je mets en cause. NS : Il faut garder son calme et ses nerfs et utiliser des mots qui ne blessent pas. ",
9
  "Community_1": [
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- {
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- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale débattent de leur vision de l'éducation."
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "P1",
17
- "text": "Que peut-on faire pour que chaque enfant ait un accès égal et une chance égale à l'école, dans sa famille et un accès égal dans la culture ?"
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- }
19
- ]
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- },
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- {
22
- "abstractive": {
23
- "text": " Nicolas Sarkozy explique qu'il veut une école du respect et de l'autorité, qui transmet un savoir et le civisme."
24
- },
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- "extractive": [
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- {
27
- "speaker": "NS",
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- "text": "Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants."
29
  },
30
- {
31
- "speaker": "NS",
32
- "text": "Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect."
33
- }
34
- ]
35
- },
36
- {
37
- "abstractive": {
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- "text": " Nicolas Sarkozy explique qu'il veut une école qui propose un parcours adapté aux problèmes des élèves, et explique croire que le collège unique est limité, les enseignants mal payés."
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "NS",
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- "text": "Une école où chacun sera reçu avec le soin d'un parcours adapté à ces problèmes."
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- {
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- "speaker": "NS",
47
- "text": "Je crois aux limites du collège unique, une école où on va répondre au malaise formidable des enseignants qui ne sont pas assez payés, pas assez récompensés."
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- }
49
- ]
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- },
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": " Nicolas Sarkozy explique vouloir mettre en place une possibilité de laisser ses enfants en études après la fin des cours pour faire les devoirs et permettre de mieux rémunérer les enseignants."
 
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- {
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- "speaker": "NS",
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- "text": "Une école où on pourra laisser ses enfants à l'étude du soir sur la base du volontariat pour qu'ils rentrent à la maison les devoirs faits."
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- {
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- "speaker": "NS",
62
- "text": "J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés."
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- }
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- ]
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- },
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": " Nicolas Sarkozy souhaite déduire des impôts les salaires et cotisations sociales sur les emploi à domiciles."
 
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- "speaker": "NS",
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- "text": "Je souhaite, d'ailleurs, que l'on puisse déduire de ses impôts les salaires et les cotisations sociales que l'on paye sur un emploi à domicile."
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- ]
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- },
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": " Nicolas Sarkozy explique vouloir aider les élèves handicapés à aller à l'école normale, en donnant le droit aux familles qui n'ont pas pu mettre leurs enfants dans ces écoles de saisir un tribunal après cinq ans."
 
 
 
 
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "NS",
84
- "text": "Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse."
85
  },
86
- {
87
- "speaker": "NS",
88
- "text": "Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit."
89
- }
90
- ]
91
- },
92
- {
93
- "abstractive": {
94
- "text": " Ségolène Royal explique avoir été à l'origine de ces propositions pour aider les élèves handicapés, et critique Nicolas Sarkozy qui n'a pas fait d'effort pour cela pendant son quinquennat."
95
  },
96
- "extractive": [
97
- {
98
- "speaker": "SR",
99
- "text": "Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés."
100
  },
101
- {
102
- "speaker": "SR",
103
- "text": "C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui."
104
- }
105
- ]
106
- }
107
- ],
108
- "Community_2" : [
109
- {
110
- "abstractive": {
111
- "text": " Sarkozy appelle à refonder l’école autour du mérite et souhaite que chaque enfant puisse avoir accès aux grand auteurs ; il entend également enseigner aux enfants le respect et la morale républicaine."
112
  },
113
- "extractive": [
114
- {
115
- "speaker": "NS",
116
- "text": "Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants."
117
  },
118
- {
119
- "speaker": "NS",
120
- "text": "Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect."
121
- }
122
- ]
123
- },
124
- {
125
- "abstractive": {
126
- "text": " Il propose que les enfants puissent rester après l’école en heures d’études ; ces heures seraient rémunérées avantageusement pour les enseignants chargés de la surveillance."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
127
  },
128
- "extractive": [
129
- {
130
- "speaker": "NS",
131
- "text": "Je propose une révolution pour toutes les femmes en France, c'est que tous les enfants, si je suis élu Président de la République, pourront au collège et au lycée rester en étude surveillée après la fin des cours pour rentrer à la maison avec les devoirs faits."
132
  },
133
- {
134
- "speaker": "NS",
135
- "text": "J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés."
136
- }
137
- ]
138
- },
139
- {
140
- "abstractive": {
141
- "text": " Sarkozy aborde ensuite la question des enfants handicapés : il souhaite que ces enfants puissent être scolarisés dans une école normale."
 
142
  },
143
- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "NS",
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- "text": "Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse."
147
- }
148
- ]
149
- },
150
- {
151
- "abstractive": {
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- "text": " Si une école leur refusait ce droit, les parents pourraient saisir la justice."
153
  },
154
- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "NS",
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- "text": "Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit."
158
- }
159
- ]
160
- },
161
- {
162
- "abstractive": {
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- "text": " Royal est indignée par cette proposition ; elle avait en effet créé un plan pour accueillir les enfants handicapés à l’école ; or, elle accuse le gouvernement dans lequel était Sarkozy d’avoir supprimé ce plan ainsi que les éducateurs chargés de l’accueil des enfants."
164
  },
165
- "extractive": [
166
- {
167
- "speaker": "SR",
168
- "text": "Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés."
169
  },
170
- {
171
- "speaker": "SR",
172
- "text": "C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui"
173
- }
174
- ]
175
- },
176
- {
177
- "abstractive": {
178
- "text": " Elle fustige donc les incohérences de son opposant."
 
179
  },
180
- "extractive": [
181
- {
182
- "speaker": "SR",
183
- "text": "Tout n'est pas possible dans la vie politique, ce discours, cet écart entre le discours et les actes, surtout lorsqu'il s'agit d'enfant handicapé, ce n'est pas acceptable."
184
  },
185
- {
186
- "speaker": "SR",
187
- "text": "C'est votre action que je mets en cause."
188
- }
189
- ]
190
- },
191
- {
192
- "abstractive": {
193
- "text": " Sarkozy se défend : ce n’est pas lui qui a décidé de la suppression du plan ; il estime être sincère dans sa démarche et trouve que son adversaire manque de sang-froid pour devenir Président."
 
194
  },
195
- "extractive": [
196
- {
197
- "speaker": "NS",
198
- "text": "J'ai le droit d'être sincère dans mon engagement et d'être bouleversé par la situation d'enfants qui aimeraient être scolarisés."
199
  },
200
- {
201
- "speaker": "NS",
202
- "text": "Il faut garder son calme et ses nerfs et utiliser des mots qui ne blessent pas."
203
- }
204
- ]
205
- }
206
- ]
207
- }
 
 
 
 
 
 
1
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2
  "id": 32,
3
  "Transcript": "Patrick Poivre d'Arvor : Comme on a la chance d'être à peu près à trois-quarts d'heure de temps de parole l'un et l'autre, on passe au chapitre de l'éducation, de la famille. On commence par vous, Nicolas Sarkozy. Que peut-on faire pour que chaque enfant ait un accès égal et une chance égale à l'école, dans sa famille et un accès égal dans la culture ? Arlette Chabot : A quoi doit servir l'école aujourd'hui ? Nicolas Sarkozy : Le problème de l'école n'est pas qu'un problème de moyens, d'argent et de structure. C'est aussi un problème de programme d'éducation scolaire. Il faut débattre de ce que nous voulons faire de l'école. Quelle est l'école que nous voulons ? Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants. Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect. Une école où chacun sera reçu avec le soin d'un parcours adapté à ces problèmes. Je crois aux limites du collège unique, une école où on va répondre au malaise formidable des enseignants qui ne sont pas assez payés, pas assez récompensés. Une école où on pourra laisser ses enfants à l'étude du soir sur la base du volontariat pour qu'ils rentrent à la maison les devoirs faits. Je propose une révolution pour toutes les femmes en France, c'est que tous les enfants, si je suis élu Président de la République, pourront au collège et au lycée rester en étude surveillée après la fin des cours pour rentrer à la maison avec les devoirs faits. Il y a beaucoup de femmes qui travaillent, qui ne peuvent pas être là quand les enfants rentrent de l'école, beaucoup de femmes qui seraient très heureuses que les enfants aient fait leurs devoirs et leur travail à l'école. J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés. Cela peut être la crèche associative, la crèche d'entreprise, l'emploi à la personne, l'emploi à domicile. Je souhaite, d'ailleurs, que l'on puisse déduire de ses impôts les salaires et les cotisations sociales que l'on paye sur un emploi à domicile. Lorsqu'une société embauche quelqu'un, elle ne paie pas l'IS sur le salaire de la personne qu'elle emploie. Je ne vois pas pourquoi la famille devrait payer un impôt sur les salaires et les charges qu'elle déclare. Ce sont les différences qu'il peut y avoir entre nous sur cette question. Ségolène Royal : Les femmes n'auront pas besoin d'aller devant les tribunaux, mais elles auront le service public de la petite enfance sous toutes ses formes ! Nicolas Sarkozy : Vous allez créer 2,3 millions places de crèche ?! Ségolène Royal : Les femmes vont aller devant le tribunal pour demander une place en crèche ? Soyez sérieux ! C'est ce que vous proposez, une société où il faut aller devant la justice pour demander une place en crèche ? Ce n'est pas ma conception de la société. Les femmes ont autre chose à faire que d'aller devant le tribunal. Il faut faire les choses en politique. Ce n'est pas le tribunal. Nicolas Sarkozy : Vous n'avez pas besoin d'être méprisante pour être brillante. Ségolène Royal : Je connais vos techniques. Dès que vous êtes gêné, vous vous posez en victime. Nicolas Sarkozy : Avec vous, ce serait une victime consentante ! Ségolène Royal : Tant mieux, au moins, il y a du plaisir. Nicolas Sarkozy : J'ai trop de respect pour vous pour vous laisser aller au mépris. Les droits opposables sont très importants, ils permettront de passer de la République des droits virtuels à la République des droits réels. Ségolène Royal : J'avais la parole. Je préfère l'action politique efficace, qui fait les choses, plutôt que d'imaginer. Nicolas Sarkozy : Ce sont des mots. Moi, je m'engage sur un résultat. Ségolène Royal : Les gens vont aller devant les tribunaux alors qu'ils sont déjà débordés et qu'ils ont autre chose à faire? Ce n'est pas sérieux ! Nicolas Sarkozy : Ce n'est pas gentil de dire des choses comme cela. Je vais prendre un exemple qui va peut-être vous toucher. L'affaire des enfants handicapés dans les écoles. Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse. Dans les démocraties du nord de l'Europe, 100 % des enfants ayant un handicap sont scolarisés en milieu scolaire classique. En France, c'est 40 %. Je veux créer un droit opposable. Cela veut dire quoi ? Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit. Un homme politique s'est engagé et n'a pas tenu sa promesse. Que se passe-t-il ? Je veux en finir avec les discours creux, pas le vôtre, je ne veux pas être désagréable, avec ces promesses incantatoires, cette grande braderie au moment de l'élection, on rase gratis, on promet tous. Quand on ne sait pas promettre, on promet une discussion. Je veux m'engager sur des résultats, sur du concret. Je veux dire à toutes les familles ayant rencontré le drame du handicap que je ferai une place à chacun de leurs enfants dans les écoles, que je donnerai les moyens aux écoles pour les accueillir. La preuve de ma bonne foi sera le droit opposable et la capacité d'aller devant un tribunal pour faire-valoir ses droits. Ce n'est ni ridicule, ni accessoire. C'est peut-être même ce qui fait la différence entre la vieille politique et la politique moderne. Ségolène Royal : Là, on atteint le summum de l'immoralité politique. Je suis scandalisée par ce que je viens d'entendre, parce que jouer avec le handicap comme vous venez de le faire est proprement scandaleux. Pourquoi ? Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés. Pour cela, j'avais créé parmi les aides éducateurs que vous avez supprimés, 7000 postes d'aides éducateurs, d'auxiliaires d'intégration. J'avais doté toutes les associations de parents d'enfants handicapés des emplois liés à l'accompagnement et aux auxiliaires d'intégration dans les établissements scolaires. C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui. Vous le savez parfaitement. Je trouve que la façon dont vous venez de nous décrire, la larme à l'oeil, le droit des enfants handicapés d'intégrer l'école, alors que les associations des parents d'handicapés ont fait des démarches désespérées auprès de votre Gouvernement pour réclamer la restitution des emplois, pour faire en sorte que leurs enfants soient à nouveau accueillis à l'école, y compris les enfants en situation de handicap mental à l'école maternelle, où avec moi tous les enfants handicapés mentaux étaient accueillis à l'école maternelle dès lors que les parents le demandaient. Laissez de côté les tribunaux, les démarches pour les parents qui en ont assez de leurs souffrances, d'avoir vu leur enfant ne pas pouvoir être inscrit lors des rentrées scolaires lorsque vous étiez au Gouvernement. Laissez cela de côté. La façon dont vous venez de faire de l'immoralité politique par rapport à une politique qui a été détruite, à laquelle je tenais particulièrement, parce que je savais à quel point cela soulageait les parents de voir leurs enfants accueillis à l'école. Vous avez cassé cette politique! Et aujourd'hui, vous promettez en disant aux parents qu'ils iront devant les tribunaux ? Tout n'est pas possible dans la vie politique, ce discours, cet écart entre le discours et les actes, surtout lorsqu'il s'agit d'enfant handicapé, ce n'est pas acceptable. Je suis très en colère. Les parents et les familles. Nicolas Sarkozy : Calmez-vous et ne me montrez pas du doigt avec cet index pointé ! Ségolène Royal : Non, je ne me calmerais pas ! Nicolas Sarkozy : Pour être Président de la République, il faut être calme. Ségolène Royal : Non, pas quand il y a des injustices ! Il y a des colères saines, parce qu'elles correspondent à la souffrance des gens. Il y a des colères que j'aurai, même quand je serai Présidente de la république.. Nicolas Sarkozy : Ce sera gai ! Ségolène Royal : Parce que je sais les efforts qu'ont fait pour accueillir les enfants qui ne le sont plus. Je ne laisserai pas l'immoralité du discours politique reprendre le dessus. Nicolas Sarkozy : Je ne sais pas pourquoi Mme Royale, d'habitude calme, a perdu ses nerfs. Ségolène Royal : Je ne perds pas mes nerfs, je suis en colère. Pas de mépris. Je suis en colère. Je n'ai pas perdu mes nerfs. Il y a des colères très saines et très utiles. Nicolas Sarkozy : Je ne sais pas pourquoi Mme Royal s'énerve. Ségolène Royal : Je ne m'énerve pas. Nicolas Sarkozy : Qu'est-ce que cela doit être quand vous êtes énervée ! Ségolène Royal : J'ai beaucoup de sang-froid. Je ne suis jamais énervée. Nicolas Sarkozy : Vous venez de le perdre. Madame Mme Royal ose employer le mot \"immoral.\" C'est un mot fort. Ségolène Royal : Oui. Nicolas Sarkozy : Madame Royal se permet d'employer ce mot parce que j'ai dit que je souhaitais que tous les enfants ayant un handicap soient scolarisés en milieu scolaire \"normal\". Madame Royal a qualifié mon propos de larmes à l'oeil, sous entendant par là que la sincérité n'était que de son côté et que, de mon côté, il ne devait y avoir que du mensonge. Ce n'est pas une façon de respecter son concurrent. Je ne me serai jamais permis de parler de vous comme cela, madame. Ségolène Royal : Parce que moi, je ne mens pas et je ne prétends pas faire ce que j'ai détruit avant. Nicolas Sarkozy : Madame, je ne pense pas que vous élevez la dignité du débat politique. Ségolène Royal : Si, c'est très digne la question du handicap. Nicolas Sarkozy : Si je n'avais pas moi-même, par conviction, parlé de la scolarisation des enfants handicapés, cela faisait une heure et demie que nous débattions, on n'en avait pas parlé. J'ai le droit de parler du handicap. Ce n'est pas votre monopole. J'ai le droit d'être sincère dans mon engagement et d'être bouleversé par la situation d'enfants qui aimeraient être scolarisés. Je ne mets pas en cause votre sincérité, madame, ne mettez pas en cause ma moralité. Ségolène Royal : C'est votre action que je mets en cause. Nicolas Sarkozy : Ainsi, la dignité du débat politique sera préservée. Mais au moins on aura vu que vous vous mettez en colère bien facilement, vous sortez de vos gonds. Le Président de la République a des responsabilités lourdes, très lourdes. Patrick Poivre d'Arvor : Peut-on passer au sujet de l'Europe, qui est en panne, deux ans après l'échec du référendum en France... Ségolène Royal : Vous permettez. Moi aussi, j'ai l'intention de me faire respecter. Je ne suis pas sortie de mes gonds. Ce qui nous différencie, c'est une vision de la morale politique. Il faut que les discours soient cohérents avec les actes. Quand il y a un tel écart, on ne peut pas avoir détruit l'accueil des enfants handicapés à l'école... Nicolas Sarkozy : C'est faux, madame. Il y a trois fois plus d'enfants handicapés scolarisés aujourd'hui qu'à votre époque. C'est faux, madame. Ségolène Royal : Toutes les associations ont protesté auprès de vous. Nicolas Sarkozy : Ce n'est pas exact. Ségolène Royal : Car vous avez supprimé les auxiliaires d'intégration. Nicolas Sarkozy : Je n'ai jamais été ministres de l'éducation nationale. Ségolène Royal : De votre gouvernement. Nicolas Sarkozy : Je n'ai jamais été Premier ministre non plus. Ségolène Royal : Ne soyez pas condescendant. Nicolas Sarkozy : Je ne le suis pas du tout. Ségolène Royal : Il y avait des colères saines par rapport aux injustices ou aux discours politiques qui ne correspondent pas aux actes. Nicolas Sarkozy : En quoi elle est saine votre colère ? Traiter votre contradicteur d'immoral et de menteur, je ne vois pas ce qu'il y a de sain. Vous avez la vision sectaire de la gauche. Toute personne qui ne pense pas exactement comme vous est forcément illégitime ! Ségolène Royal : Pas du tout, au contraire ! Arlette Chabot : Peut-on terminer là-dessus ? Ségolène Royal : Ce débat est très important. C'est toute une conception de la vie politique et de la responsabilité politique qui est là. Si on est responsable de rien, si on n'a jamais des comptes à rendre sur ses actes politiques, comment voulez-vous que les citoyens croient encore à l'efficacité de la politique. Nicolas Sarkozy : Il faut garder son calme et ses nerfs et utiliser des mots qui ne blessent pas. Ségolène Royal : Les mots de blessent pas, ce sont les actions qui blessent. Nicolas Sarkozy : Quand on emploie des mots qui blessent, on divise le peuple, alors qu'il faut le rassembler. Ségolène Royal : Vous êtes blessé ? Nicolas Sarkozy : Nom. Ségolène Royal : Donc tout va très bien! Nicolas Sarkozy : Je ne vous en veux pas. Cela peut arriver à tout le monde de s'énerver. Ségolène Royal : Je ne m'énerve pas, je me révolte, car j'ai gardé ma capacité de révolte intacte. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal débattent de leur vision de l'éducation. Nicolas Sarkozy explique qu'il veut une école du respect et de l'autorité, qui transmet un savoir et le civisme. Nicolas Sarkozy explique qu'il veut une école qui propose un parcours adapté aux problèmes des élèves, et explique croire que le collège unique est limité, les enseignants mal payés. Nicolas Sarkozy explique vouloir mettre en place une possibilité de laisser ses enfants en études après la fin des cours pour faire les devoirs et permettre de mieux rémunérer les enseignants. Nicolas Sarkozy souhaite déduire des impôts les salaires et cotisations sociales sur les emplois à domiciles. Nicolas Sarkozy explique vouloir aider les élèves handicapés à aller à l'école normale, en donnant le droit aux familles qui n'ont pas pu mettre leurs enfants dans ces écoles de saisir un tribunal après cinq ans. Ségolène Royal explique avoir été à l'origine de ces propositions pour aider les élèves handicapés, et critique Nicolas Sarkozy qui n'a pas fait d'effort pour cela pendant son quinquennat.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal débattent de leur vision de l'éducation. Nicolas Sarkozy commence en expliquant que le problème de l'école n'est pas un problème de moyen, mais un problème de programme. Il explique qu'il y a un problème avec le respect des élèves face aux autorités, ainsi qu'aux exigences. Il veut une école ou chaque élève aurait accès à un parcours adapté à ses problèmes, et condamne le collège unique. Il souhaite aussi augmenter le salaire des enseignants, et mettre en place des heures d'études supervisées à la fin des cours, pour aider les femmes qui travaillent, ainsi que pour augmenter le pouvoir d'achat des enseignants, qui seraient payé pour superviser ces études. Il finit en expliquant qu'il souhaite laisser les élèves en situation de handicap rejoindre l'école normale, en donnant une chance aux familles refusée depuis plus de cinq ans d'aller au tribunal. Ségolène Royal répond en expliquant que le combat du handicap est le sien, et que Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont été ceux qui ont supprimé le programme d'intégration des élèves handicapés dans les écoles normales. Le reste du débat est un questionnement entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy sur la responsabilité de la place des élèves handicapés à l'école.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy discutent de la question de l’école, et en particulier de la situation des enfants handicapés. Nicolas Sarkozy appelle à refonder l’école autour du mérite et souhaite que chaque enfant puisse avoir accès aux grands auteurs ; il entend également enseigner aux enfants le respect et la morale républicaine. Il propose que les enfants puissent rester après l’école en heures d’études ; ces heures seraient rémunérées avantageusement pour les enseignants chargés de la surveillance. Nicolas Sarkozy aborde ensuite la question des enfants handicapés : il souhaite que ces enfants puissent être scolarisés dans une école normale. Si une école leur refusait ce droit, les parents pourraient saisir la justice. Ségolène Royal est indignée par cette proposition ; elle avait en effet créé un plan pour accueillir les enfants handicapés à l’école ; or, elle accuse le gouvernement dans lequel était Nicolas Sarkozy d’avoir supprimé ce plan ainsi que les éducateurs chargés de l’accueil des enfants. Elle fustige donc les incohérences de son opposant. Nicolas Sarkozy se défend : ce n’est pas lui qui a décidé de la suppression du plan ; il estime être sincère dans sa démarche et trouve que son adversaire manque de sang-froid pour devenir Président.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Que peut-on faire pour que chaque enfant ait un accès égal et une chance égale à l'école, dans sa famille et un accès égal dans la culture ? NS : Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants. NS : Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect. NS : Une école où chacun sera reçu avec le soin d'un parcours adapté à ces problèmes. NS : Je crois aux limites du collège unique, une école où on va répondre au malaise formidable des enseignants qui ne sont pas assez payés, pas assez récompensés. NS : Une école où on pourra laisser ses enfants à l'étude du soir sur la base du volontariat pour qu'ils rentrent à la maison les devoirs faits. NS : J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés. NS : Je souhaite, d'ailleurs, que l'on puisse déduire de ses impôts les salaires et les cotisations sociales que l'on paye sur un emploi à domicile. NS : Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse. NS : Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit. SR : Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés. SR : C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui. ",
8
  "Extractive_2": "NS : Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants. NS : Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect. NS : Je propose une révolution pour toutes les femmes en France, c'est que tous les enfants, si je suis élu Président de la République, pourront au collège et au lycée rester en étude surveillée après la fin des cours pour rentrer à la maison avec les devoirs faits. NS : J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés. NS : Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse. NS : Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit. SR : Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés. SR : C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui SR : Tout n'est pas possible dans la vie politique, ce discours, cet écart entre le discours et les actes, surtout lorsqu'il s'agit d'enfant handicapé, ce n'est pas acceptable. NS : J'ai le droit d'être sincère dans mon engagement et d'être bouleversé par la situation d'enfants qui aimeraient être scolarisés. SR : C'est votre action que je mets en cause. NS : Il faut garder son calme et ses nerfs et utiliser des mots qui ne blessent pas. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal débattent de leur vision de l'éducation."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Que peut-on faire pour que chaque enfant ait un accès égal et une chance égale à l'école, dans sa famille et un accès égal dans la culture ?"
18
+ }
19
+ ]
 
 
 
20
  },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Nicolas Sarkozy explique qu'il veut une école du respect et de l'autorité, qui transmet un savoir et le civisme."
 
24
  },
25
+ "extractive": [
26
+ {
27
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
28
+ "text": "Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants."
29
+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
32
+ "text": "Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect."
33
+ }
34
+ ]
35
  },
36
+ {
37
+ "abstractive": {
38
+ "text": "Nicolas Sarkozy explique qu'il veut une école qui propose un parcours adapté aux problèmes des élèves, et explique croire que le collège unique est limité, les enseignants mal payés."
 
39
  },
40
+ "extractive": [
41
+ {
42
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
43
+ "text": "Une école où chacun sera reçu avec le soin d'un parcours adapté à ces problèmes."
44
+ },
45
+ {
46
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
47
+ "text": "Je crois aux limites du collège unique, une école où on va répondre au malaise formidable des enseignants qui ne sont pas assez payés, pas assez récompensés."
48
+ }
49
+ ]
50
  },
51
+ {
52
+ "abstractive": {
53
+ "text": "Nicolas Sarkozy explique vouloir mettre en place une possibilité de laisser ses enfants en études après la fin des cours pour faire les devoirs et permettre de mieux rémunérer les enseignants."
54
+ },
55
+ "extractive": [
56
+ {
57
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
58
+ "text": "Une école où on pourra laisser ses enfants à l'étude du soir sur la base du volontariat pour qu'ils rentrent à la maison les devoirs faits."
59
+ },
60
+ {
61
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
62
+ "text": "J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés."
63
+ }
64
+ ]
65
  },
66
+ {
67
+ "abstractive": {
68
+ "text": "Nicolas Sarkozy souhaite déduire des impôts les salaires et cotisations sociales sur les emplois à domiciles."
 
69
  },
70
+ "extractive": [
71
+ {
72
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
73
+ "text": "Je souhaite, d'ailleurs, que l'on puisse déduire de ses impôts les salaires et les cotisations sociales que l'on paye sur un emploi à domicile."
74
+ }
75
+ ]
 
 
 
76
  },
77
+ {
78
+ "abstractive": {
79
+ "text": "Nicolas Sarkozy explique vouloir aider les élèves handicapés à aller à l'école normale, en donnant le droit aux familles qui n'ont pas pu mettre leurs enfants dans ces écoles de saisir un tribunal après cinq ans."
 
80
  },
81
+ "extractive": [
82
+ {
83
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
84
+ "text": "Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse."
85
+ },
86
+ {
87
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
88
+ "text": "Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit."
89
+ }
90
+ ]
 
91
  },
92
+ {
93
+ "abstractive": {
94
+ "text": "Ségolène Royal explique avoir été à l'origine de ces propositions pour aider les élèves handicapés, et critique Nicolas Sarkozy qui n'a pas fait d'effort pour cela pendant son quinquennat."
 
95
  },
96
+ "extractive": [
97
+ {
98
+ "speaker": "Ségolène Royal",
99
+ "text": "Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés."
100
+ },
101
+ {
102
+ "speaker": "Ségolène Royal",
103
+ "text": "C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui."
104
+ }
105
+ ]
106
+ }
107
+ ],
108
+ "Community_2": [
109
+ {
110
+ "abstractive": {
111
+ "text": "Nicolas Sarkozy appelle à refonder l’école autour du mérite et souhaite que chaque enfant puisse avoir accès aux grands auteurs ; il entend également enseigner aux enfants le respect et la morale républicaine."
112
+ },
113
+ "extractive": [
114
+ {
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+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
116
+ "text": "Je veux une école du respect, de l'autorité, de l'exigence, du mérite où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l'ambition pour les enfants."
117
+ },
118
+ {
119
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
120
+ "text": "Une école qui transmet un savoir, qui n'a pas peur d'enseigner le civisme, qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe les élèves se lèvent en signe de respect."
121
+ }
122
+ ]
123
  },
124
+ {
125
+ "abstractive": {
126
+ "text": "Il propose que les enfants puissent rester après l’école en heures d’études ; ces heures seraient rémunérées avantageusement pour les enseignants chargés de la surveillance."
 
127
  },
128
+ "extractive": [
129
+ {
130
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
131
+ "text": "Je propose une révolution pour toutes les femmes en France, c'est que tous les enfants, si je suis élu Président de la République, pourront au collège et au lycée rester en étude surveillée après la fin des cours pour rentrer à la maison avec les devoirs faits."
132
+ },
133
+ {
134
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
135
+ "text": "J'ajoute que cela permettrait de résoudre le problème du pouvoir d'achat des enseignants, car cela leur permettrait de faire ces études encadrées, sur la base du volontariat, pour être davantage rémunérés."
136
+ }
137
+ ]
138
  },
139
+ {
140
+ "abstractive": {
141
+ "text": "Nicolas Sarkozy aborde ensuite la question des enfants handicapés : il souhaite que ces enfants puissent être scolarisés dans une école normale."
142
+ },
143
+ "extractive": [
144
+ {
145
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
146
+ "text": "Je considère qu'il est scandaleux qu'un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école \"normale\", c'est important pour l'enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n'ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse."
147
+ }
148
+ ]
149
  },
150
+ {
151
+ "abstractive": {
152
+ "text": "Si une école leur refusait ce droit, les parents pourraient saisir la justice."
153
+ },
154
+ "extractive": [
155
+ {
156
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
157
+ "text": "Qu'une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m'a promis un droit."
158
+ }
159
+ ]
160
  },
161
+ {
162
+ "abstractive": {
163
+ "text": "Ségolène Royal est indignée par cette proposition ; elle avait en effet créé un plan pour accueillir les enfants handicapés à l’école ; or, elle accuse le gouvernement dans lequel était Nicolas Sarkozy d’avoir supprimé ce plan ainsi que les éducateurs chargés de l’accueil des enfants."
 
164
  },
165
+ "extractive": [
166
+ {
167
+ "speaker": "Ségolène Royal",
168
+ "text": "Lorsque j'étais Ministre de l'enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan handiscole qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés."
169
+ },
170
+ {
171
+ "speaker": "Ségolène Royal",
172
+ "text": "C'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan handiscole, qui a supprimé les aides éducateurs, qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui"
173
+ }
174
+ ]
175
  },
176
+ {
177
+ "abstractive": {
178
+ "text": "Elle fustige donc les incohérences de son opposant."
 
179
  },
180
+ "extractive": [
181
+ {
182
+ "speaker": "Ségolène Royal",
183
+ "text": "Tout n'est pas possible dans la vie politique, ce discours, cet écart entre le discours et les actes, surtout lorsqu'il s'agit d'enfant handicapé, ce n'est pas acceptable."
184
+ },
185
+ {
186
+ "speaker": "Ségolène Royal",
187
+ "text": "C'est votre action que je mets en cause."
188
+ }
189
+ ]
190
  },
191
+ {
192
+ "abstractive": {
193
+ "text": "Nicolas Sarkozy se défend : ce n’est pas lui qui a décidé de la suppression du plan ; il estime être sincère dans sa démarche et trouve que son adversaire manque de sang-froid pour devenir Président."
 
194
  },
195
+ "extractive": [
196
+ {
197
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
198
+ "text": "J'ai le droit d'être sincère dans mon engagement et d'être bouleversé par la situation d'enfants qui aimeraient être scolarisés."
199
+ },
200
+ {
201
+ "speaker": "Nicolas Sarkozy",
202
+ "text": "Il faut garder son calme et ses nerfs et utiliser des mots qui ne blessent pas."
203
+ }
204
+ ]
205
+ }
206
+ ]
207
+ }
test/Zemmour_Pecresse--Partie_1_Mauvais_President.json CHANGED
@@ -1,181 +1,181 @@
1
  {
2
  "id": 67,
3
  "Transcript": "P1 : Valérie Pécresse, pourquoi pensez-vous qu’Eric Zemmour ne serait pas un bon président ? VP : Dans les temps difficiles se révèlent à la fois les caractères et les valeurs. Et je crois qu'avec cette guerre en ukraine, et bien, euh, il y a l'esprit gaulliste. L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. Et puis, c'est aussi faire preuve d'humanité vis-à-vis de tous les réfugiés, vis-à-vis de toutes les victimes que l'on voit aujourd'hui en ukraine. Et puis, il y a l'esprit munichois. Vous savez, l'esprit munichois, c'est l'esprit qu'ont eue les démocraties européennes en trente-huit, quand Hitler a envahi l'Autriche et la Tchécoslovaquie. L'esprit munichois, c'est, finalement, être défaitiste, c'est dire que, euh, l'ukraine n'existe pas, que l'ukraine, c'est la base arrière, de la russie, comme vous l'avez fait, monsieur zemmour, euh, c'est aussi être fasciné par la force, la force d'hitler, la, la force de poutine. C'est dire que poutine est un démocrate, comme vous l'avez encore fait il y a quelques jours. C'est dire que poutine, et l'agressé, pas l'agresseur, c'est dire que, euh, poutine, qu'il faut, un poutine français. Et puis, y a l'inhumanité, l'inhumanité, dont vous avez fait preuve en disant que vous n'accepteriez pas d'accueillir des réfugiés ukrainiens sur votre sol. Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france. P1 : Eric zemmour, euh, en quelques mots, également en quoi, vos yeux, valérie pécresse, ne serait pas une bonne présidente ? EZ : Est-ce que je dois répondre d'abord à la question ? Ou est-ce que je dois d'abord répondre à madame Pécresse ? P1 : Liberté totale, comme vous voulez. EZ : Alors, je veux d'abord répondre à madame pécresse, et puis, ensuite, euh, je, je lui dirais, euh, je répondrai à votre question. Euh, madame pécresse, j'ai cru comprendre que vous aviez eu un grand-père gaulliste. J'ai cru comprendre VP : Et un père aussi EZ : Bon. Donc, euh, vous avez été à bonne école, mais j'ai l'impression que vous avez complètement oublié ce qu'on vous a appris. Vous pensez que, le général de gaulle, euh, n'était pas proche de la Russie. Vous pensez que le général de Gaulle, euh, n'est pas allé voir staline, madame pécresse, en mille neuf cent quarante-quatre, justement pour, parce qu'il trouvait que la contrainte de ses alliés américains et anglais était trop forte. Madame pécresse, le général de gaulle, en mille neuf cent soixante-huit, a continué à avoir des relations avec l'urss communiste, alors que les russes était rentrés en tchécoslovaquie. Et, par ailleurs, on peut continuer, madame pécresse, je ne vous ai pas interrompu. La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie. Je crois que vous étiez aussi proche de jacques chirac, en tous cas, vous le prétendez. Jacques chirac a remis la légion d'honneur à vladimir poutine en deux mille six, et a reçu le prix de l'état de la russie la plus haute distinction du pays en deux mille huit, à ses obsèques de jacques chirac, il y avait deux dirigeants, orban et poutine. Nicolas sarkozy, La russie n'est pas un pays qui, spontanément, et porté à une agressivité militaire avec ses voisins. La séparation entre l'europe et la russie est un drame. Nous avons une civilisation en commun. Je pourrais continuer. Dominique de villepin, xavier bertrand, et caetera, et caetera. Tous les gaullistes, madame pécresse VP : Ne sont pas fascinés par vladimir. Ils ne disent pas que Poutine est un démocrate. EZ : Vous-même, il y a une semaine, avez dit que poutine est un démocrate autoritaire, la veille de l'intervention. VP : Complètement faux. J’ai dis que c’était un dirigeant autoritaire. j'ai pas dit que c'était un démocrate, il emprisonne ses opposants. EZ : Je continue, quant à, aux, aux, aux réfugiés, puisque vous parlez des réfugiés, euh, les réfugiés ukrainiens, madame pécresse, veulent aller en Pologne. P1 : Est-ce vous autorisez, on en parlera plus tard. En quoi, madame pécresse serait elle une mauvaise présidente ? VP : En mille neuf cent soixante-deux, pendant la crise des missiles de cuba, le général de gaulle était aux côtés des états unis EZ : La Russie n'a pas attaqué la france. Je sais que, pour vous, je sais que, pour vous, les frontières de la France sont aux limites de l’union européenne VP : Hitler avait attaqué la Pologne EZ : Ça n'a rien à voir P2 : Attendez P1: En quoi Madame Pécresse ne serait pas une bonne présidente de la république ? EZ : Madame pécresse, depuis des mois, je l'entends, je la regarde, je l'écoute, elle cesse de dire que elle est là pour faire. Elle joue même avec les mots, la dame de fer, la dame du fer, et caetera, et caetera. Et, voyez, moi, je ne pense pas que madame Pécresse soit de mauvaise foi. Elle pense vraiment faire. Tout le problème, c'est que un président de la république ça doit savoir quoi faire. Et, madame pécresse, vous ne savez pas quoi faire. Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas. Un jour, vous manifestez contre le mariage homosexuel, et puis, quelques années après, vous nous dites, en fait, c'était très bien. VP : Vous pareil. EZ : Pas du tout. Vous avez dit vous-même. P1 : Juste un mot de civilité, ne vous interrompez pas EZ : Madame pécresse, vous avez dit, il y a pas longtemps, euh, mes convictions évoluent avec la société. Voilà notre différence. Vous évoluez au fil du temps, au fil des pressions de la société. En vérité, vous n'êtes qu'une technocrate, une gestionnaire. La politique vous échappe, parce que la politique, c'est d'avoir des convictions, que vous trahissez sans cesse depuis quinze ans. Vous avez quitté le parti LR parce qu'il était trop à droite, au temps de monsieur wauquiez, et, maintenant, vous dites, vous êtes, dans votre discours, plus à droite que lui. En vérité, vous êtes profondément une centriste, et vous trahirez, comme vous avez déjà trahi, les électeurs de droite, qui ont les P2 : Merci Eric Zemmour/ Valérie pécresse, vous répondez à ce que vient de dire, euh, éric zemmour. VP :Entendre de la part d'eric zemmour qu'il est fidèle à ses convictions, c'est un oxymore, des fariboles. Vous avez été pour la dépénalisation du cannabis EZ : Pas du tout VP : Vous avez été condamné le mariage des homosexuels, et, maintenant, vous dites que vous ne vous en préoccupez plus EZ : Mais je suis toujours contre, j’ai des priorités VP : Vous avez dit que les familles monoparentales, était une plaie, et qu’il fallait faire, comme george bush, leur couper les allocations, pour les, les obliger à se marier. Vous avez dit. Moi, je voudrais savoir quel est le éric zemmour que j'ai en face de moi. Est-ce que c'est celui qui votait mitterrand en quatre-vingt-un, quatre-vingt-huit ? Est-ce que c'est celui qui conseillait marine le pen ? Celui qui n’a toujours pas le courage de dire pour qui il a voté en deux mille dix-sept ? EZ : Le vote est secret. Je vous assure, madame, que j'assume mes convictions. Vous au moins on sait pour qui vous allez voter à 20h02.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, les candidats doivent expliquer pourquoi ils pensent que leur adversaire ne serait pas un bon président. Valérie Pécresse explique qu'Eric Zemmour ne représente pas l'esprit gaulliste, car il est contre les sanctions et la prise en charge de réfugiés. Valérie Pécresse explique aussi qu'Eric Zemmour est sous influence russe. Eric Zemmour répond que la tradition gaulliste est le rapprochement avec la russie, et que les réfugiés souhaitent aller en Pologne. Eric Zemmour explique que Valérie Pécresse ne sait pas ce qu'elle veut faire, et qu'elle n'a pas de convictions.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, les candidats doivent expliquer pourquoi ils pensent que leur adversaire ne serait pas un bon président. Pour valérie pécresse, Eric Zemmour est un allié de la russie, qui ne fait pas preuve d'humanité vis-à-vis des réfugiés, et qui fait preuve d'un esprit défaitiste. Eric Zemmour explique qu'il représente le gaullisme, qui se rapproche de la russie par tradition, et qu'il défend le droit des réfugiés à aller en pologne. Pour lui, Valérie pécresse ne sait pas quoi faire, elle est indécise sur des sujets de sociétés, et n'a pas de convictions.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Zemmour et Pécresse discutent de la force de leurs convictions. Pécresse se revendique du général de l’esprit gaulliste qui défend la démocratie et la liberté. Pécresse attaque Zemmour pour ses positions sur la Russie. Elle dénonce son manque de courage, son refus de ne pas accueillir de réfugiés ukrainiens, sa fascination pour la force et la violence. Zemmour estime qu’il faut continuer à entretenir des relations avec la Russie malgré la guerre. Pour Zemmour cela correspond à l’esprit gaulliste. Zemmour attaque ensuite sa rivale sur ses changements de positions, notamment sur le grand remplacement et le mariage homosexuel. Pécresse dénonce aussi les changements de positions de son adversaire, évoquant le cannabis, le mariage homosexuel et son engagement pour Mitterrand dans sa jeunesse. Chacun récuse les propos de l’autre.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Valérie Pécresse, pourquoi pensez-vous qu’Eric Zemmour ne serait pas un bon président ? VP : Dans les temps difficiles se révèlent à la fois les caractères et les valeurs. VP : L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. Et puis, c'est aussi faire preuve d'humanité vis-à-vis de tous les réfugiés, vis-à-vis de toutes les victimes que l'on voit aujourd'hui en ukraine. VP : L'esprit munichois, c'est, finalement, être défaitiste, c'est dire que, euh, l'ukraine n'existe pas, que l'ukraine, c'est la base arrière, de la russie, comme vous l'avez fait, monsieur zemmour, euh, c'est aussi être fasciné par la force, la force d'hitler, la, la force de poutine. C'est dire que poutine est un démocrate, comme vous l'avez encore fait il y a quelques jours. VP : Et puis, y a l'inhumanité, l'inhumanité, dont vous avez fait preuve en disant que vous n'accepteriez pas d'accueillir des réfugiés ukrainiens sur votre sol. VP : Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france. P1 : Eric zemmour, euh, en quelques mots, également en quoi, vos yeux, valérie pécresse, ne serait pas une bonne présidente ? EZ : La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie. EZ : Je continue, quant à, aux, aux, aux réfugiés, puisque vous parlez des réfugiés, euh, les réfugiés ukrainiens, madame pécresse, veulent aller en Pologne. EZ : Tout le problème, c'est que un président de la république ça doit savoir quoi faire. EZ : Et, madame pécresse, vous ne savez pas quoi faire. EZ : Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas. EZ : Un jour, vous manifestez contre le mariage homosexuel, et puis, quelques années après, vous nous dites, en fait, c'était très bien. EZ : Madame pécresse, vous avez dit, il y a pas longtemps, euh, mes convictions évoluent avec la société. ",
8
  "Extractive_2": "VP : L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. VP : Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france. EZ : Madame pécresse, le général de gaulle, en mille neuf cent soixante-huit, a continué à avoir des relations avec l'urss communiste, alors que les russes était rentrés en tchécoslovaquie. EZ : La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie. VP : En mille neuf cent soixante-deux, pendant la crise des missiles de cuba, le général de gaulle était aux côtés des états unis EZ : Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas. EZ : Vous avez quitté le parti LR parce qu'il était trop à droite, au temps de monsieur wauquiez, et, maintenant, vous dites, vous êtes, dans votre discours, plus à droite que lui. VP : Entendre de la part d'eric zemmour qu'il est fidèle à ses convictions, c'est un oxymore, des fariboles. ",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, les candidats doivent expliquer pourquoi ils pensent que leur adversaire ne serait pas un bon président."
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- "extractive": [
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19
- ]
20
- },
21
- {
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- "text": "Valérie Pécresse explique qu'Eric Zemmour ne représente pas l'esprit gaulliste, car il est contre les sanctions et la prise en charge de réfugiés."
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- },
25
- "extractive": [
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- {
27
- "speaker": "VP",
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- "text": "Dans les temps difficiles se révèlent à la fois les caractères et les valeurs."
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- {
31
- "speaker": "VP",
32
- "text": "L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. Et puis, c'est aussi faire preuve d'humanité vis-à-vis de tous les réfugiés, vis-à-vis de toutes les victimes que l'on voit aujourd'hui en ukraine."
33
- },
34
- {
35
- "speaker": "VP",
36
- "text": "L'esprit munichois, c'est, finalement, être défaitiste, c'est dire que, euh, l'ukraine n'existe pas, que l'ukraine, c'est la base arrière, de la russie, comme vous l'avez fait, monsieur zemmour, euh, c'est aussi être fasciné par la force, la force d'hitler, la, la force de poutine. C'est dire que poutine est un démocrate, comme vous l'avez encore fait il y a quelques jours."
37
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38
- {
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- "speaker": "VP",
40
- "text": "Et puis, y a l'inhumanité, l'inhumanité, dont vous avez fait preuve en disant que vous n'accepteriez pas d'accueillir des réfugiés ukrainiens sur votre sol."
41
- }
42
- ]
43
- },
44
- {
45
- "abstractive": {
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- "text": "Valérie Pécresse explique aussi qu'Eric Zemmour est sous influence russe."
47
  },
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- "extractive": [
49
- {
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- "speaker": "VP",
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- "text": "Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france."
52
- }
53
- ]
54
- },
55
- {
56
- "abstractive": {
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- "text": "Eric Zemmour répond que la tradition gaulliste est le rapprochement avec la russie, et que les réfugiés souhaitent aller en Pologne."
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59
- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "P1",
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- "text": "Eric zemmour, euh, en quelques mots, également en quoi, vos yeux, valérie pécresse, ne serait pas une bonne présidente ?"
63
- },
64
- {
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- "speaker": "EZ",
66
- "text": "La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie."
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- "speaker": "EZ",
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- "text": "Je continue, quant à, aux, aux, aux réfugiés, puisque vous parlez des réfugiés, euh, les réfugiés ukrainiens, madame pécresse, veulent aller en Pologne."
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72
- ]
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  },
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- "speaker": "EZ",
93
- "text": "Un jour, vous manifestez contre le mariage homosexuel, et puis, quelques années après, vous nous dites, en fait, c'était très bien."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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- "text": "Madame pécresse, vous avez dit, il y a pas longtemps, euh, mes convictions évoluent avec la société."
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- "text": "Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france."
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- ]
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- "text": "Zemmour estime qu’il faut continuer à entretenir des relations avec la Russie malgré la guerre."
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- "text": "Pour Zemmour cela correspond à l’esprit gaulliste."
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143
- "text": "La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie."
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- }
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- ]
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- },
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Zemmour attaque ensuite sa rivale sur ses changements de positions, notamment sur le grand remplacement et le mariage homosexuel."
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- "speaker": "EZ",
154
- "text": "Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas."
155
- }
156
- ]
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- },
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- "abstractive": {
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- "text": "Chacun récuse les propos de l’autre"
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- "text": "Vous avez quitté le parti LR parce qu'il était trop à droite, au temps de monsieur wauquiez, et, maintenant, vous dites, vous êtes, dans votre discours, plus à droite que lui."
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- }
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- ]
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- },
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- "abstractive": {
171
- "text": "Pécresse dénonce aussi les changements de positions de son adversaire, évoquant le cannabis, le mariage homosexuel et son engagement pour Mitterrand dans sa jeunesse."
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- "speaker": "VP",
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- "text": "Entendre de la part d'eric zemmour qu'il est fidèle à ses convictions, c'est un oxymore, des fariboles."
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- ]
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- ]
181
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  "Transcript": "P1 : Valérie Pécresse, pourquoi pensez-vous qu’Eric Zemmour ne serait pas un bon président ? VP : Dans les temps difficiles se révèlent à la fois les caractères et les valeurs. Et je crois qu'avec cette guerre en ukraine, et bien, euh, il y a l'esprit gaulliste. L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. Et puis, c'est aussi faire preuve d'humanité vis-à-vis de tous les réfugiés, vis-à-vis de toutes les victimes que l'on voit aujourd'hui en ukraine. Et puis, il y a l'esprit munichois. Vous savez, l'esprit munichois, c'est l'esprit qu'ont eue les démocraties européennes en trente-huit, quand Hitler a envahi l'Autriche et la Tchécoslovaquie. L'esprit munichois, c'est, finalement, être défaitiste, c'est dire que, euh, l'ukraine n'existe pas, que l'ukraine, c'est la base arrière, de la russie, comme vous l'avez fait, monsieur zemmour, euh, c'est aussi être fasciné par la force, la force d'hitler, la, la force de poutine. C'est dire que poutine est un démocrate, comme vous l'avez encore fait il y a quelques jours. C'est dire que poutine, et l'agressé, pas l'agresseur, c'est dire que, euh, poutine, qu'il faut, un poutine français. Et puis, y a l'inhumanité, l'inhumanité, dont vous avez fait preuve en disant que vous n'accepteriez pas d'accueillir des réfugiés ukrainiens sur votre sol. Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france. P1 : Eric zemmour, euh, en quelques mots, également en quoi, vos yeux, valérie pécresse, ne serait pas une bonne présidente ? EZ : Est-ce que je dois répondre d'abord à la question ? Ou est-ce que je dois d'abord répondre à madame Pécresse ? P1 : Liberté totale, comme vous voulez. EZ : Alors, je veux d'abord répondre à madame pécresse, et puis, ensuite, euh, je, je lui dirais, euh, je répondrai à votre question. Euh, madame pécresse, j'ai cru comprendre que vous aviez eu un grand-père gaulliste. J'ai cru comprendre VP : Et un père aussi EZ : Bon. Donc, euh, vous avez été à bonne école, mais j'ai l'impression que vous avez complètement oublié ce qu'on vous a appris. Vous pensez que, le général de gaulle, euh, n'était pas proche de la Russie. Vous pensez que le général de Gaulle, euh, n'est pas allé voir staline, madame pécresse, en mille neuf cent quarante-quatre, justement pour, parce qu'il trouvait que la contrainte de ses alliés américains et anglais était trop forte. Madame pécresse, le général de gaulle, en mille neuf cent soixante-huit, a continué à avoir des relations avec l'urss communiste, alors que les russes était rentrés en tchécoslovaquie. Et, par ailleurs, on peut continuer, madame pécresse, je ne vous ai pas interrompu. La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie. Je crois que vous étiez aussi proche de jacques chirac, en tous cas, vous le prétendez. Jacques chirac a remis la légion d'honneur à vladimir poutine en deux mille six, et a reçu le prix de l'état de la russie la plus haute distinction du pays en deux mille huit, à ses obsèques de jacques chirac, il y avait deux dirigeants, orban et poutine. Nicolas sarkozy, La russie n'est pas un pays qui, spontanément, et porté à une agressivité militaire avec ses voisins. La séparation entre l'europe et la russie est un drame. Nous avons une civilisation en commun. Je pourrais continuer. Dominique de villepin, xavier bertrand, et caetera, et caetera. Tous les gaullistes, madame pécresse VP : Ne sont pas fascinés par vladimir. Ils ne disent pas que Poutine est un démocrate. EZ : Vous-même, il y a une semaine, avez dit que poutine est un démocrate autoritaire, la veille de l'intervention. VP : Complètement faux. J’ai dis que c’était un dirigeant autoritaire. j'ai pas dit que c'était un démocrate, il emprisonne ses opposants. EZ : Je continue, quant à, aux, aux, aux réfugiés, puisque vous parlez des réfugiés, euh, les réfugiés ukrainiens, madame pécresse, veulent aller en Pologne. P1 : Est-ce vous autorisez, on en parlera plus tard. En quoi, madame pécresse serait elle une mauvaise présidente ? VP : En mille neuf cent soixante-deux, pendant la crise des missiles de cuba, le général de gaulle était aux côtés des états unis EZ : La Russie n'a pas attaqué la france. Je sais que, pour vous, je sais que, pour vous, les frontières de la France sont aux limites de l’union européenne VP : Hitler avait attaqué la Pologne EZ : Ça n'a rien à voir P2 : Attendez P1: En quoi Madame Pécresse ne serait pas une bonne présidente de la république ? EZ : Madame pécresse, depuis des mois, je l'entends, je la regarde, je l'écoute, elle cesse de dire que elle est là pour faire. Elle joue même avec les mots, la dame de fer, la dame du fer, et caetera, et caetera. Et, voyez, moi, je ne pense pas que madame Pécresse soit de mauvaise foi. Elle pense vraiment faire. Tout le problème, c'est que un président de la république ça doit savoir quoi faire. Et, madame pécresse, vous ne savez pas quoi faire. Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas. Un jour, vous manifestez contre le mariage homosexuel, et puis, quelques années après, vous nous dites, en fait, c'était très bien. VP : Vous pareil. EZ : Pas du tout. Vous avez dit vous-même. P1 : Juste un mot de civilité, ne vous interrompez pas EZ : Madame pécresse, vous avez dit, il y a pas longtemps, euh, mes convictions évoluent avec la société. Voilà notre différence. Vous évoluez au fil du temps, au fil des pressions de la société. En vérité, vous n'êtes qu'une technocrate, une gestionnaire. La politique vous échappe, parce que la politique, c'est d'avoir des convictions, que vous trahissez sans cesse depuis quinze ans. Vous avez quitté le parti LR parce qu'il était trop à droite, au temps de monsieur wauquiez, et, maintenant, vous dites, vous êtes, dans votre discours, plus à droite que lui. En vérité, vous êtes profondément une centriste, et vous trahirez, comme vous avez déjà trahi, les électeurs de droite, qui ont les P2 : Merci Eric Zemmour/ Valérie pécresse, vous répondez à ce que vient de dire, euh, éric zemmour. VP :Entendre de la part d'eric zemmour qu'il est fidèle à ses convictions, c'est un oxymore, des fariboles. Vous avez été pour la dépénalisation du cannabis EZ : Pas du tout VP : Vous avez été condamné le mariage des homosexuels, et, maintenant, vous dites que vous ne vous en préoccupez plus EZ : Mais je suis toujours contre, j’ai des priorités VP : Vous avez dit que les familles monoparentales, était une plaie, et qu’il fallait faire, comme george bush, leur couper les allocations, pour les, les obliger à se marier. Vous avez dit. Moi, je voudrais savoir quel est le éric zemmour que j'ai en face de moi. Est-ce que c'est celui qui votait mitterrand en quatre-vingt-un, quatre-vingt-huit ? Est-ce que c'est celui qui conseillait marine le pen ? Celui qui n’a toujours pas le courage de dire pour qui il a voté en deux mille dix-sept ? EZ : Le vote est secret. Je vous assure, madame, que j'assume mes convictions. Vous au moins on sait pour qui vous allez voter à 20h02.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, les candidats doivent expliquer pourquoi ils pensent que leur adversaire ne serait pas un bon président. Valérie Pécresse explique qu'Eric Zemmour ne représente pas l'esprit gaulliste, car il est contre les sanctions et la prise en charge de réfugiés. Valérie Pécresse explique aussi qu'Eric Zemmour est sous influence russe. Eric Zemmour répond que la tradition gaulliste est le rapprochement avec la Russie, et que les réfugiés souhaitent aller en Pologne. Eric Zemmour explique que Valérie Pécresse ne sait pas ce qu'elle veut faire, et qu'elle n'a pas de convictions.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, les candidats doivent expliquer pourquoi ils pensent que leur adversaire ne serait pas un bon président. Pour valérie pécresse, Eric Zemmour est un allié de la Russie, qui ne fait pas preuve d'humanité vis-à-vis des réfugiés, et qui fait preuve d'un esprit défaitiste. Eric Zemmour explique qu'il représente le gaullisme, qui se rapproche de la Russie par tradition, et qu'il défend le droit des réfugiés à aller en Pologne. Pour lui, Valérie Pécresse ne sait pas quoi faire, elle est indécise sur des sujets de sociétés, et n'a pas de convictions.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de la force de leurs convictions. Valérie Pécresse se revendique du général de l’esprit gaulliste qui défend la démocratie et la liberté. Valérie Pécresse attaque Eric Zemmour pour ses positions sur la Russie. Elle dénonce son manque de courage, son refus de ne pas accueillir de réfugiés ukrainiens, sa fascination pour la force et la violence. Eric Zemmour estime qu’il faut continuer à entretenir des relations avec la Russie malgré la guerre. Pour Eric Zemmour cela correspond à l’esprit gaulliste. Eric Zemmour attaque ensuite sa rivale sur ses changements de positions, notamment sur le grand remplacement et le mariage homosexuel. Valérie Pécresse dénonce aussi les changements de positions de son adversaire, évoquant le cannabis, le mariage homosexuel et son engagement pour François Mitterrand dans sa jeunesse. Chacun récuse les propos de l’autre.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Valérie Pécresse, pourquoi pensez-vous qu’Eric Zemmour ne serait pas un bon président ? VP : Dans les temps difficiles se révèlent à la fois les caractères et les valeurs. VP : L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. Et puis, c'est aussi faire preuve d'humanité vis-à-vis de tous les réfugiés, vis-à-vis de toutes les victimes que l'on voit aujourd'hui en ukraine. VP : L'esprit munichois, c'est, finalement, être défaitiste, c'est dire que, euh, l'ukraine n'existe pas, que l'ukraine, c'est la base arrière, de la russie, comme vous l'avez fait, monsieur zemmour, euh, c'est aussi être fasciné par la force, la force d'hitler, la, la force de poutine. C'est dire que poutine est un démocrate, comme vous l'avez encore fait il y a quelques jours. VP : Et puis, y a l'inhumanité, l'inhumanité, dont vous avez fait preuve en disant que vous n'accepteriez pas d'accueillir des réfugiés ukrainiens sur votre sol. VP : Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france. P1 : Eric zemmour, euh, en quelques mots, également en quoi, vos yeux, valérie pécresse, ne serait pas une bonne présidente ? EZ : La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie. EZ : Je continue, quant à, aux, aux, aux réfugiés, puisque vous parlez des réfugiés, euh, les réfugiés ukrainiens, madame pécresse, veulent aller en Pologne. EZ : Tout le problème, c'est que un président de la république ça doit savoir quoi faire. EZ : Et, madame pécresse, vous ne savez pas quoi faire. EZ : Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas. EZ : Un jour, vous manifestez contre le mariage homosexuel, et puis, quelques années après, vous nous dites, en fait, c'était très bien. EZ : Madame pécresse, vous avez dit, il y a pas longtemps, euh, mes convictions évoluent avec la société. ",
8
  "Extractive_2": "VP : L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. VP : Alors, moi, je vous le dit, mme elkrief, euh, quand on est sous influence de poutine, on peut pas se dire patriote, et c'est pour cela, monsieur zemmour, que vous êtes décrédibilisé pour présider la france. EZ : Madame pécresse, le général de gaulle, en mille neuf cent soixante-huit, a continué à avoir des relations avec l'urss communiste, alors que les russes était rentrés en tchécoslovaquie. EZ : La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie. VP : En mille neuf cent soixante-deux, pendant la crise des missiles de cuba, le général de gaulle était aux côtés des états unis EZ : Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas. EZ : Vous avez quitté le parti LR parce qu'il était trop à droite, au temps de monsieur wauquiez, et, maintenant, vous dites, vous êtes, dans votre discours, plus à droite que lui. VP : Entendre de la part d'eric zemmour qu'il est fidèle à ses convictions, c'est un oxymore, des fariboles. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, les candidats doivent expliquer pourquoi ils pensent que leur adversaire ne serait pas un bon président."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
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+ ]
 
 
 
20
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21
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22
+ "abstractive": {
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+ "text": "Valérie Pécresse explique qu'Eric Zemmour ne représente pas l'esprit gaulliste, car il est contre les sanctions et la prise en charge de réfugiés."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
24
  },
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+ "extractive": [
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+ {
27
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
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+ "text": "Dans les temps difficiles se révèlent à la fois les caractères et les valeurs."
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+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
32
+ "text": "L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre. Et puis, c'est aussi faire preuve d'humanité vis-à-vis de tous les réfugiés, vis-à-vis de toutes les victimes que l'on voit aujourd'hui en ukraine."
33
+ },
34
+ {
35
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
36
+ "text": "L'esprit munichois, c'est, finalement, être défaitiste, c'est dire que, euh, l'ukraine n'existe pas, que l'ukraine, c'est la base arrière, de la russie, comme vous l'avez fait, monsieur zemmour, euh, c'est aussi être fasciné par la force, la force d'hitler, la, la force de poutine. C'est dire que poutine est un démocrate, comme vous l'avez encore fait il y a quelques jours."
37
+ },
38
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39
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
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42
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43
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44
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+ "text": "Valérie Pécresse explique aussi qu'Eric Zemmour est sous influence russe."
 
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52
+ }
53
+ ]
54
+ },
55
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56
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57
+ "text": "Eric Zemmour répond que la tradition gaulliste est le rapprochement avec la Russie, et que les réfugiés souhaitent aller en Pologne."
58
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60
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65
+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "text": "La tradition gaulliste, c'est justement le rapprochement avec la russie."
67
+ },
68
+ {
69
+ "speaker": "Eric Zemmour",
70
+ "text": "Je continue, quant à, aux, aux, aux réfugiés, puisque vous parlez des réfugiés, euh, les réfugiés ukrainiens, madame pécresse, veulent aller en Pologne."
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+ }
72
+ ]
73
+ },
74
+ {
75
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76
+ "text": "Eric Zemmour explique que Valérie Pécresse ne sait pas ce qu'elle veut faire, et qu'elle n'a pas de convictions."
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "text": "Tout le problème, c'est que un président de la république ça doit savoir quoi faire."
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85
+ "text": "Et, madame pécresse, vous ne savez pas quoi faire."
86
+ },
87
+ {
88
+ "speaker": "Eric Zemmour",
89
+ "text": "Un jour, vous êtes pour lutter contre le grand remplacement, le lendemain, vous dites que le grand remplacement n'existe pas."
90
+ },
91
+ {
92
+ "speaker": "Eric Zemmour",
93
+ "text": "Un jour, vous manifestez contre le mariage homosexuel, et puis, quelques années après, vous nous dites, en fait, c'était très bien."
94
+ },
95
+ {
96
+ "speaker": "Eric Zemmour",
97
+ "text": "Madame pécresse, vous avez dit, il y a pas longtemps, euh, mes convictions évoluent avec la société."
98
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99
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100
+ }
101
+ ],
102
+ "Community_2": [
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+ {
104
+ "abstractive": {
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+ "text": "Valérie Pécresse se revendique du général de l’esprit gaulliste qui défend la démocratie et la liberté."
106
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+ "text": "L'esprit gaulliste, c'est défendre la liberté, la démocratie, c'est prendre des sanctions très dures vis-à-vis, euh, de, euh, vladimir poutine, accepter les conséquences, pour le peuple français, de cette guerre."
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112
+ ]
 
 
 
 
 
113
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114
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+ "text": "Valérie Pécresse attaque Eric Zemmour pour ses positions sur la Russie."
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  "Transcript": "P1 : Eric Zemmour, Valérie Pécresse, l’identité française, ce terme la, tiens une place importante dans vos programmes, même si la terminologie n’est pas la même. Eric Zemmour, vous prenez la discrétion de la pratique religieuse dans l'espace public, en clair, euh, pas de voile, islamique, pas de kippa, pas de croix ostentatoire, dans la rue. Madame Pécresse, est-ce que vous êtes favorable à cela ? VP : D'abord, tout d'abord, il faut savoir contre quoi on lutte. La question est importante, c'est un principe, au départ, parce que, quand j'entends éric zemmour, il dit islamisme et islam, c'est la même chose. Moi, je ne confonds pas l'islamisme et l'islam. Moi, je lutte contre l'islamisme, et je lutte dans les actes, parce que eric zemmour a dit que je faisais. Bah, oui, je fais, moi. En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public. Quand je suis devenue présidente de région, j'ai fait voter la première charte de la laïcité. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'il y a plus un euro d'argent public qui va à des ennemis de la république, c'est-à-dire des associations qui font du prosélytisme religieux. Cette charte, elle a été copiée par toutes les régions, et par l'état. J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose. Et je me bat aussi contre le burkini, contre le burkini, dans les îles de loisirs de la région, ce qui me vaut, aujourd'hui, euh, que, d'avoir, euh, le comité contre l'islamophobie en france, qui a été dissous au moment de l'affaire de samuel patty, qui a porté plainte contre moi, parce que, justement, je voulais protéger les femmes. Alors, moi, je le dis, je ne suis pas pour la police, euh, du vêtement dans la rue, mais je suis pour protéger les femmes. Pour protéger les femmes, parce que le voile n'est pas un vêtement comme un autre, c'est un signe de soumission religieuse. Donc, je veux protéger les femmes. Comment on les protèges dans une république laïque ? De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile. Et, en revanche, je veux que les filles, les fillettes, soient protégées, je veux qu'à l'école dans les compétitions sportives. Vous savez qu'emmanuel macron a refusé de faire voter, dans les compétitions, euh, sportives, l'interdiction du port des signes religieux. Moi, je ne veux pas qu'il y ait des voiles dans les compétitions sportives. Propositions du sénat. Moi, je l'assume aussi. Et puis, par ailleurs, je ne veux pas du voile forcé. Moi, je ne m'attaque pas aux femmes, monsieur zemmour, contrairement à vous, je m'attaque aux hommes qui sont derrière ces femmes, à l'emprise qu'il y a derrière ces femmes, et, donc, je suis contre le port du voile forcé. Si une femme est forcée à se voiler, elle pourra porter plainte, et je suis contre le voilement des fillettes, parce que, ça, c'est du voile forcé. P2 : Alors, éric zemmour, vous confondez islam et islamisme, dit valérie pécresse. Et comment, et comment, pouvez-vous appliquer une interdiction totale de tous les signes religieux dans la rue ? EZ : Oui, l'islam et l'islamisme, c'est la même chose. D'ailleurs, étymologiquement, c’est la même chose. Les mots ont été inventé pour, euh, être synonyme, euh, au départ, et, par ailleurs, euh, moi, je ne distingue entre islam, qui est une religion totalitaire, aurait dit raymond aron, et les musulmans. P1 : l'imam Chalghoumi, dont la tête est mise à prix par les islamistes, qui, lui-même musulman, est un islamiste ? EZ : Monsieur Bouleau. L’islam, il y a tout, dans les textes tout. L'exécution des homosexuels, le voilement des femmes, euh, l'enfermement des femmes. P2: Y a aussi d'autres choses. EZ : Entre, les français de confession musulmane et l'islam. Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public. P2 : Vous leur demandez de se cacher en quelque sorte. EZ : De pas s'afficher, comme toutes les religions. Les juifs ont fait cela, les catholiques ont fait ça, les protestants ont fait cela. C'est tout à fait logique. Vous savez que, au, au dix-neuvième siècle, et encore, au vingtième siècle, les synagogues et les temples protestants, euh, devaient être construits derrière des immeubles, parce qu'on voulait garder le paysage catholique. C'est ça la france. Voilà, donc Madame pécresse, dit, elle fait, elle fait, elle fait. Oui, elle fait beaucoup de choses. Par exemple, elle a donné, en tant que présidente de région, un million d'euros à des associations pro migrants, madame pécresse. Concordance des temps, euh, maisons des potes, jeunesse feu vert. C'est vous qui avez financé toutes ces gens-là, qui font de la promotion en faveur des migrants, j’ai les chiffres. Je continue. VP : Avec éric zemmour, on a pas le droit de distribuer des aliments. EZ : Madame Pécresse, maintenant, est contre le voile, alors que elle n'a jamais été contre le voile dans les universités. Elle était ministre de l'université, elle ne l'a jamais interdit, elle n'a, elle, était, pour les voiles des mères qui venaient chercher leurs enfants, pour les euh sorties scolaires. VP : Pas du tout, absolument pas. EZ: Par ailleurs, et, par ailleurs, et, par ailleurs, madame pécresse, moi, je ne suis jamais allé dans une école avec des gamines voilées. VP : Moi non plus. EZ : Y a des photos. Je ne suis pas ami, moi, de damien abad, qui soutient des mosquées, avec des imams, qui sont des amis de ben laden. Moi, je n’ai pas comme ami Patrick Karam et autres frères musulmans. Je suis désolé de vous dire, votre double jeu apparaît là, aux yeux des français, et, depuis des années. Moi, je n'ai pas signé, en deux mille dix, une tribune avec rokhaya Diallo, lilian thuram VP : mais moi non plus EZ : Mais si madame pécresse VP : toutes vos fake news se font détoxer en ce moment sur les réseaux sociaux. P2 : Pardonnez-moi, mais comment vous faites ? Comment vous faites pour faire respecter l'interdiction du port du voile dans la rue, dans l'espace public, dans, dans, dans, tout le pays ? EZ : Car le voile sera interdit partout. Monsieur Bourguiba, en tunisie, a interdit le voile. Il a dévoilé lui-même des femmes, et il a interdit le voile. En turquie, la turquie kémaliste, le voile, était interdit partout dans la rue, des pays musulmans parce, que, eux, savent exactement la puissance politique et totalitaire de l'islam, et à quel point, euh, elle enferme les femmes. Donc, euh, excusez-moi, mais. VP : Monsieur Zemmour, vous n’êtes pas cohérent. Vous dites que l'islam et islamisme, c'est la même chose, alors, vous devez donc fermer toutes les mosquées. EZ : Je ferme toutes les mosquées Salafistes. VP : Pourquoi pas toutes les mosquées si Islam et islamisme c’est la même chose. EZ : Je vous répète que, moi, je fais le distinguo entre l'islam et les musulmans. Si les musulmans ont une pratique. VP : Vous vous contredisez EZ : Vous me laissez pas répondre VP : Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république. Et, à chaque fois que j'ai été à la rencontre du culte musulman, parce que monsieur zemmour dit, évidemment, n'importe quoi. Evidemment, en tant que présidente de région, j'ai été rencontré des représentants du culte musulman, et, à chaque. Le sujet, c'est pas que j'ai été les rencontrer, le sujet, c'est qu'est-ce que je leur ai dit ? Et, à chaque fois que je les ai rencontrés je leur ai dit, la loi est au dessus de la foi. Même droit, même devoirs. J’ai fait à l'époque, la une, d'un article du canard enchaîné, disant que mon discours était le discours républicain, et que je l'avais tenus devant, euh, tous, les représentants du culte musulman. C'est très important, c'est très important, sur l'histoire de rokhaya diallo. C'est n'importe quoi. C’était un recueil, qui était sur l'égalité des chances. Y avait cent contributeurs, à cette, à ce recueil, cent contributeurs, dont des gens du gouvernement, dont moi. Et qu'est-ce que je plaidais ? Dans cette, dans cette tribune, dans ma tribune, que je n'ai jamais cosigné avec personne, je plaidais pour avoir plus de boursiers dans l'enseignement supérieur. C'était, en tant que ministre, une tribune que j'ai signée, et elle sera sur le web, en même temps que je vous parle. Monsieur zemmour dit n'importe quoi, et je voudrais quand même qu'on ait une pensée, aujourd'hui, pour tous les musulmans qui sont victimes de l'islamisme. Je voudrais qu'on ait une pensée pour y, imad ibn laden, soldats français, qui a été tué par des islamistes, pour ahmed merabé, qui a, policier, qui a été tué par des islamistes. Comment est-ce qu'on peut mélanger islam et islamisme ? C'est une faute, c'est de la discorde, monsieur zemmour, et, la vérité, c'est que vous ne le ferez pas, puisque vous laissez ouvert les mosquées. Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées. Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion. Ma position, elle, est très ferme, mais vous êtes un doctrinaire, et vous voyez bien que votre doctrine touche ses limites, quand on arrive, au vrai, aux vraies conséquences que ça aurait de d'assimiler islam et islamisme. Voilà. EZ : Madame Pécresse, il vaut mieux avoir une doctrine que pas de doctrine du tout, c'est-à-dire voguer. Vous avez dit tout et son contraire. VP : Vous aussi. EZ : Non, pas du tout, sur le voile j’ai pas dit tout et son contraire. Sur l'islam, j'ai jamais dit tout et son contraire. Vous ne comprenez pas ce qu'est l'islam. Vous ne savez pas que l'islam n'est pas seulement un dogme, mais un, un texte juridique, des textes de loi. La charia, c'est un texte de loi, c'est dans l'islam, pas besoin de passer par l'islamisme. Et, quand vous avez soixante-cinq pour cent des jeunes musulmans qui, selon l'ifop, estiment que la charia est au-dessus des lois de la république, vous pouvez pérorer sur le discours de haine et sur les valeurs de la république. Ça ne sert à rien. VP : Alors, moi, je voudrais répondre, c'est très important, parce que avec Eric zemmour, tout est foutu. Et Ben, moi, je ne crois pas tout est foutu. Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans. C’est à dire d'un, de, de mettre leur foi dans le cadre des lois de la république, et c'est mon combat, depuis que je suis élue, et c'est à ça que je travaille, et, simplement, on peut le faire, mais, pour le faire, il faut aussi déghettoïser, parce qu'on a des territoires, qui sont des territoires perdus de la république, qui sont, aujourd'hui, des zones de non-droit, parfois même des zones de non-france. C'est moi qui finançait, monsieur zemmour, les travaux de bernard rougier, le chercheur, qui n'arrivait pas à trouver de financements. C'est la région ile-de-france qui a payé ses travaux. Et alors, vous voyez bien que je suis totalement dans cette lutte. EZ : Vous financez aussi les associations pro migrants. VP : Non, je finance de l'aide alimentaire, l'humanité, pour les, les personnes à la rue. Vous mélangez tout. Moi, je pense qu'on peut résoudre le problème. Moi, je pense qu'on peut déghettoïser. Le danemark le fait, un certain nombre de pays le font. J'accuse emmanuel macron de pas avoir pris à bras-le-corps cette question de la déghettoïsation et de la destruction de ces quartiers. ça marche. Il faut un plafond. ll faut un plafond anti ghetto de trente pour cent de logement social par quartiers. Il faut remettre de la sécurité, de la mixité sociale et de la réussite dans chaque quartier, et ça marche. Ca marche à meaux, ça marche à Chartes, ça marche à salon-de-provence. P2 : Concluez. VP : L’assimilation est possible, mais elle est possible que si on a une, une, politique, très ferme, anti ghetto. Et cette politique, moi, je l'aurais. P2 : Vous voulez répondre ? Vous concluez ce thème EZ : Madame pécresse, euh, utilise tous les lieux communs de la novlangue antiraciste. Euh, donc, je laisse les gens, euh, juger. Oui, mais vous ne vous en rendez même pas compte. P2 : Conclusion EZ : La dernière question, ce sont les ghettos. Madame pécresse dit, il faut déghettoïser, et comment elle fait ? Je vais vous expliquer comment elle va faire. C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime. Vous avez dit, vous mettez un plafond de trente pour cent de logements sociaux. La loi SRU, c’est l’obligation d’avoir logements sociaux, de vingt-cinq pour cent. VP : J’ai dit à chartes que je supprimais P2 : Passons à la suite. VP : Je veux répondre parceque je peux pas laisser passer ça. P2 : En deux secondes. VP : Sur la loi sru, jeudi, à Chartres, j’ai dit que je mettais fin à cette obligation, et qu'on ferait des contrats avec chaque niveau, ça, pour que les maires retrouvent la maîtrise de leur urbanisme. Voilà. Et, par ailleurs, et, par ailleurs, c'est pas du tout ce que je fais, ce que je fais, c'est créer des nouveaux quartiers dans les villes, pour déghettoïser. Et ça marche. EZ : On voit bien en ile de france, il y a pas du tout des ghettos ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de l'identité française. Valérie Pécresse explique qu'elle s'est battue contre la burqa, interdite dans l'espace public. Valérie Pécresse explique avoir crée la chartes de la laïcité, qui interdit le financement des associations qui font du prosélytisme religieux. Valérie Pécresse a aussi mise en place des plans contre la radicalisation dans les clubs sportifs et contre le burkini. Valérie pécresse propose l'interdiction du voile dans les services publics et pour les filles à l'école. Eric Zemmour explique que le voile doit être interdit dans l'espace public, et que les musulman doivent avoir une pratique discrète de leur religion. Eric Zemmour souhaite aussi fermer toutes les mosquées salafistes. Valérie Pécresse explique qu'elle souhaite que l'islam suivent les lois de la république. Valérie Pécresse souhaite aussi fermer toutes les mosquées dans lesquelles on peut trouver des précheurs de haine. Valérie pécresse souhaite que les prêches soient en français. Eric Zemmour explique qu'il est impossible d'avoir un islam qui suit les lois de la républiques alors que soixante cinq pour cent des jeunes musulmans mettent les lois de la charia au dessus de celles de la république. Valérie pécresse souhaite mettre en place un plan de déghettoïsation, en mettant en place un plafond de trente pour cent de logement social par quartier. Eric Zemmour explique que ce plan revient à mettre en place des HLM dans toutes les villes de France.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de l'identité française. Sur le port de signe religieux dans l'espace public, Valérie pécresse rappelle avoir été à la base de la loi contre le port de burqa dans l'espace publique, ainsi qu'avoir été la première présidente de région à avoir fait voter la charte de la laïcité qui interdit le versement d'argent public pour les associations qui font du prosélytisme religieux. Elle rappelle avoir mis en place un plan pour la lutte contre la radicalisation dans les club sportifs, avec des lanceurs d'alertes. Valérie pécresse explique se battre contre le burkini. Elle explique qu'il ne faut pas porter de voile dans les services publics, et que les fillettes ne devraient pas avoir à en porter, mais elle n'est pas pour l'interdiction totale du voile. Eric Zemmour explique qu'il faut qu'il y ait uen discrétion religieuse dans l'espace publique. Il attaque Valérie Pécresse qui ne voulait pas interdire les voiles dans les universités, et explique qu'il interdira le voile partout, et fermera les mosquées salafistes. Pour valérie pécresse, l'islam doit simplement respecter les lois de la république. Elle souhaite fermer les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine, que les prêches soient en français, et que les prêcheurs de haines soient rappatriés. Pour elle, les musulmans devraient agir comme les chrétiens et les juifs l'ont fait, en mettant leur foi dans le cadre des lois de la république, elle souhaite aussi déghettoïser les territoires français qui sont des zones de non droit, en créant un plafond de 30 pour cent de logement social par quartiers. Eric Zemmour explique que la majorité des jeunes musulmans mettent la charia au dessus des lois de la république, et accuse valérie pécresse de déghettoïser en déplaçant les migrants des banlieues à la campagne. Valérie pécresse explique vouloir supprimer la loi SRU",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Pécresse et Zemmour discutent de la question de l’Islam en France. Pécresse commence par défendre son bilan en tant que femme politique. Elle rappelle qu’elle a contribué à l’interdiction de la burqa, qu’elle a refusé de donner de l’argent aux associations prosélytes et qu’elle a lutté contre la radicalisation dans les clubs sportifs. Pécresse ne veut en revanche pas interdire le voile dans l’espace public, contrairement à Zemmour. Pécresse reproche également à Zemmour de ne pas distinguer l’Islam de l’islamisme, ce que Zemmour assume. Il préfère distinguer l’Islam des musulmans, lesquels doivent selon lui faire preuve de discrétion dans l’espace public. Zemmour veut également fermer les mosquée salafistes. Il reproche aussi à sa rivale d’avoir financé des associations défendant l’immigration et l’Islam et de ne pas avoir interdit le voile à l’université, alors qu’il souhaite lui l’interdire jusque dans la rue. Pécresse rappelle que la lutte contre l’islamisme passe par la destruction des ghettos et la mixité sociale. Pécresse veut mettre un seuil maximum de trente pour cent de logements sociaux par quartier. Zemmour va plus loin : il veut abroger la loi RSU qui oblige les communes à avoir vingt-cinq pour cent de logements sociaux. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Eric Zemmour, Valérie Pécresse, l’identité française, ce terme la, tiens une place importante dans vos programmes, même si la terminologie n’est pas la même. P1 : Eric Zemmour, vous prenez la discrétion de la pratique religieuse dans l'espace public, en clair, euh, pas de voile, islamique, pas de kippa, pas de croix ostentatoire, dans la rue. P1 : Madame Pécresse, est-ce que vous êtes favorable à cela VP : D'abord, tout d'abord, il faut savoir contre quoi on lutte. VP : Moi, je lutte contre l'islamisme, et je lutte dans les actes, parce que eric zemmour a dit que je faisais. VP : En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public. VP : Quand je suis devenue présidente de région, j'ai fait voter la première charte de la laïcité. VP : Ça veut dire qu'il y a plus un euro d'argent public qui va à des ennemis de la république, c'est-à-dire des associations qui font du prosélytisme religieux. VP : J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose. VP : Et je me bat aussi contre le burkini, contre le burkini, dans les îles de loisirs de la région, ce qui me vaut, aujourd'hui, euh, que, d'avoir, euh, le comité contre l'islamophobie en france, qui a été dissous au moment de l'affaire de samuel patty, qui a porté plainte contre moi, parce que, justement, je voulais protéger les femmes. VP : De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile. VP : Et, en revanche, je veux que les filles, les fillettes, soient protégées, je veux qu'à l'école dans les compétitions sportives. P2 : Et comment, et comment, pouvez-vous appliquer une interdiction totale de tous les signes religieux dans la rue ? EZ : Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public. EZ : De pas s'afficher, comme toutes les religions. EZ : Madame Pécresse, maintenant, est contre le voile, alors que elle n'a jamais été contre le voile dans les universités. P2 : Comment vous faites pour faire respecter l'interdiction du port du voile dans la rue, dans l'espace public, dans, dans, dans, tout le pays ? EZ : Car le voile sera interdit partout. EZ : Je ferme toutes les mosquées Salafistes. VP : Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république. VP : Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées. VP : Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion. EZ : Et, quand vous avez soixante-cinq pour cent des jeunes musulmans qui, selon l'ifop, estiment que la charia est au-dessus des lois de la république, vous pouvez pérorer sur le discours de haine et sur les valeurs de la république. VP : Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans. VP : C’est à dire d'un, de, de mettre leur foi dans le cadre des lois de la république, et c'est mon combat, depuis que je suis élue, et c'est à ça que je travaille, et, simplement, on peut le faire, mais, pour le faire, il faut aussi déghettoïser, parce qu'on a des territoires, qui sont des territoires perdus de la république, qui sont, aujourd'hui, des zones de non-droit, parfois même des zones de non-france. VP : ll faut un plafond anti ghetto de trente pour cent de logement social par quartiers. EZ : Madame pécresse dit, il faut déghettoïser, et comment elle fait ? EZ : C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime. VP : Sur la loi sru, jeudi, à Chartres, j’ai dit que je mettais fin à cette obligation, et qu'on ferait des contrats avec chaque niveau, ça, pour que les maires retrouvent la maîtrise de leur urbanisme.",
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  "Extractive_2": "VP : Moi, je ne confonds pas l'islamisme et l'islam. VP : En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public. VP : J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose. VP : De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile. VP : Moi, je ne veux pas qu'il y ait des voiles dans les compétitions sportives. VP : Et puis, par ailleurs, je ne veux pas du voile forcé. EZ : Oui, l'islam et l'islamisme, c'est la même chose. EZ : Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public. EZ : Par exemple, elle a donné, en tant que présidente de région, un million d'euros à des associations pro migrants, madame pécresse. EZ : Je ferme toutes les mosquées Salafistes. VP : Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république. VP : Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées. VP : Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion. EZ : Vous ne savez pas que l'islam n'est pas seulement un dogme, mais un, un texte juridique, des textes de loi. VP : Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans. VP : Non, je finance de l'aide alimentaire, l'humanité, pour les, les personnes à la rue. VP : Moi, je pense qu'on peut déghettoïser. VP : Il faut remettre de la sécurité, de la mixité sociale et de la réussite dans chaque quartier, et ça marche. EZ : C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime. ",
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  },
42
- {
43
- "speaker": "VP",
44
- "text": "En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public."
45
- }
46
- ]
47
- },
48
- {
49
- "abstractive": {
50
- "text": "Valérie Pécresse explique avoir crée la chartes de la laïcité, qui interdit le financement des associations qui font du prosélytisme religieux."
 
 
 
 
 
51
  },
52
- "extractive": [
53
- {
54
- "speaker": "VP",
55
- "text": "Quand je suis devenue présidente de région, j'ai fait voter la première charte de la laïcité."
56
  },
57
- {
58
- "speaker": "VP",
59
- "text": "Ça veut dire qu'il y a plus un euro d'argent public qui va à des ennemis de la république, c'est-à-dire des associations qui font du prosélytisme religieux."
60
- }
61
- ]
62
- },
63
- {
64
- "abstractive": {
65
- "text": "Valérie Pécresse a aussi mise en place des plans contre la radicalisation dans les clubs sportifs et contre le burkini."
 
66
  },
67
- "extractive": [
68
- {
69
- "speaker": "VP",
70
- "text": "J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose."
71
  },
72
- {
73
- "speaker": "VP",
74
- "text": "Et je me bat aussi contre le burkini, contre le burkini, dans les îles de loisirs de la région, ce qui me vaut, aujourd'hui, euh, que, d'avoir, euh, le comité contre l'islamophobie en france, qui a été dissous au moment de l'affaire de samuel patty, qui a porté plainte contre moi, parce que, justement, je voulais protéger les femmes."
75
- }
76
- ]
77
- },
78
- {
79
- "abstractive": {
80
- "text": "Valérie pécresse propose l'interdiction du voile dans les services publics et pour les filles à l'école."
 
81
  },
82
- "extractive": [
83
- {
84
- "speaker": "VP",
85
- "text": "De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile."
86
  },
87
- {
88
- "speaker": "VP",
89
- "text": "Et, en revanche, je veux que les filles, les fillettes, soient protégées, je veux qu'à l'école dans les compétitions sportives."
90
- }
91
- ]
92
- },
93
- {
94
- "abstractive": {
95
- "text": "Eric Zemmour explique que le voile doit être interdit dans l'espace public, et que les musulman doivent avoir une pratique discrète de leur religion."
 
96
  },
97
- "extractive": [
98
- {
99
- "speaker": "P2",
100
- "text": "Et comment, et comment, pouvez-vous appliquer une interdiction totale de tous les signes religieux dans la rue ?"
101
- },
102
- {
103
- "speaker": "EZ",
104
- "text": "Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public."
105
- },
106
- {
107
- "speaker": "EZ",
108
- "text": "De pas s'afficher, comme toutes les religions."
109
  },
110
- {
111
- "speaker": "EZ",
112
- "text": "Madame Pécresse, maintenant, est contre le voile, alors que elle n'a jamais été contre le voile dans les universités."
113
- },
114
- {
115
- "speaker": "P2",
116
- "text": "Comment vous faites pour faire respecter l'interdiction du port du voile dans la rue, dans l'espace public, dans, dans, dans, tout le pays ?"
117
- },
118
- {
119
- "speaker": "EZ",
120
- "text": "Car le voile sera interdit partout."
121
- }
122
- ]
123
- },
124
- {
125
- "abstractive": {
126
- "text": "Eric Zemmour souhaite aussi fermer toutes les mosquées salafistes."
127
- },
128
- "extractive": [
129
- {
130
- "speaker": "EZ",
131
- "text": "Je ferme toutes les mosquées Salafistes."
132
- }
133
- ]
134
- },
135
- {
136
- "abstractive": {
137
- "text": "Valérie Pécresse explique qu'elle souhaite que l'islam suivent les lois de la république."
138
  },
139
- "extractive": [
140
- {
141
- "speaker": "VP",
142
- "text": "Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république."
143
- }
144
- ]
145
- },
146
- {
147
- "abstractive": {
148
- "text": "Valérie Pécresse souhaite aussi fermer toutes les mosquées dans lesquelles on peut trouver des précheurs de haine."
149
  },
150
- "extractive": [
151
- {
152
- "speaker": "VP",
153
- "text": "Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées."
154
- }
155
- ]
156
- },
157
- {
158
- "abstractive": {
159
- "text": "Valérie pécresse souhaite que les prêches soient en français."
160
  },
161
- "extractive": [
162
- {
163
- "speaker": "VP",
164
- "text": "Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion."
165
- }
166
- ]
167
- },
168
- {
169
- "abstractive": {
170
- "text": "Eric Zemmour explique qu'il est impossible d'avoir un islam qui suit les lois de la républiques alors que soixante cinq pour cent des jeunes musulmans mettent les lois de la charia au dessus de celles de la république."
171
  },
172
- "extractive": [
173
- {
174
- "speaker": "EZ",
175
- "text": "Et, quand vous avez soixante-cinq pour cent des jeunes musulmans qui, selon l'ifop, estiment que la charia est au-dessus des lois de la république, vous pouvez pérorer sur le discours de haine et sur les valeurs de la république."
176
- }
177
- ]
178
- },
179
- {
180
- "abstractive": {
181
- "text": "Valérie pécresse souhaite mettre en place un plan de déghettoïsation, en mettant en place un plafond de trente pour cent de logement social par quartier."
182
  },
183
- "extractive": [
184
- {
185
- "speaker": "VP",
186
- "text": "Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans."
187
  },
188
- {
189
- "speaker": "VP",
190
- "text": "C’est à dire d'un, de, de mettre leur foi dans le cadre des lois de la république, et c'est mon combat, depuis que je suis élue, et c'est à ça que je travaille, et, simplement, on peut le faire, mais, pour le faire, il faut aussi déghettoïser, parce qu'on a des territoires, qui sont des territoires perdus de la république, qui sont, aujourd'hui, des zones de non-droit, parfois même des zones de non-france."
 
 
 
 
 
 
 
191
  },
192
- {
193
- "speaker": "VP",
194
- "text": "ll faut un plafond anti ghetto de trente pour cent de logement social par quartiers."
195
- }
196
- ]
197
- },
198
- {
199
- "abstractive": {
200
- "text": "Eric Zemmour explique que ce plan revient à mettre en place des HLM dans toutes les villes de France"
 
 
 
 
 
201
  },
202
- "extractive": [
203
- {
204
- "speaker": "EZ",
205
- "text": "Madame pécresse dit, il faut déghettoïser, et comment elle fait ?"
206
  },
207
- {
208
- "speaker": "EZ",
209
- "text": "C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
210
  },
211
- {
212
- "speaker": "VP",
213
- "text": "Sur la loi sru, jeudi, à Chartres, j’ai dit que je mettais fin à cette obligation, et qu'on ferait des contrats avec chaque niveau, ça, pour que les maires retrouvent la maîtrise de leur urbanisme"
214
- }
215
- ]
216
- }
217
- ],
218
- "Community_2" : [
219
- {
220
- "abstractive": {
221
- "text": "Pécresse reproche également à Zemmour de ne pas distinguer l’Islam de l’islamisme, ce que Zemmour assume."
222
  },
223
- "extractive": [
224
- {
225
- "speaker": "VP",
226
- "text": "Moi, je ne confonds pas l'islamisme et l'islam."
227
- }
228
- ]
229
- },
230
- {
231
- "abstractive": {
232
- "text": "Elle rappelle qu’elle a contribué à l’interdiction de la burqa, qu’elle a refusé de donner de l’argent aux associations prosélytes et qu’elle a lutté contre la radicalisation dans les clubs sportifs."
233
- },
234
- "extractive": [
235
- {
236
- "speaker": "VP",
237
- "text": "En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public."
238
  },
239
- {
240
- "speaker": "VP",
241
- "text": "J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose."
242
- }
243
- ]
244
- },
245
- {
246
- "abstractive": {
247
- "text": "Pécresse ne veut en revanche pas interdire le voile dans l’espace public, contrairement à Zemmour."
 
248
  },
249
- "extractive": [
250
- {
251
- "speaker": "VP",
252
- "text": "De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile."
253
- },
254
- {
255
- "speaker": "VP",
256
- "text": "Moi, je ne veux pas qu'il y ait des voiles dans les compétitions sportives."
257
  },
258
- {
259
- "speaker": "VP",
260
- "text": "Et puis, par ailleurs, je ne veux pas du voile forcé."
261
- }
262
- ]
263
- },
264
- {
265
- "abstractive": {
266
- "text": "Il préfère distinguer l’Islam des musulmans, lesquels doivent selon lui faire preuve de discrétion dans l’espace public."
 
 
 
 
 
267
  },
268
- "extractive": [
269
- {
270
- "speaker": "EZ",
271
- "text": "Oui, l'islam et l'islamisme, c'est la même chose."
272
  },
273
- {
274
- "speaker": "EZ",
275
- "text": "Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public."
276
- }
277
- ]
278
- },
279
- {
280
- "abstractive": {
281
- "text": "Il reproche aussi à sa rivale d’avoir financé des associations défendant l’immigration et l’Islam et de ne pas avoir interdit le voile à l’université, alors qu’il souhaite lui l’interdire jusque dans la rue."
 
282
  },
283
- "extractive": [
284
- {
285
- "speaker": "EZ",
286
- "text": "Par exemple, elle a donné, en tant que présidente de région, un million d'euros à des associations pro migrants, madame pécresse."
287
- }
288
- ]
289
- },
290
- {
291
- "abstractive": {
292
- "text": "Zemmour veut également fermer les mosquée salafistes."
293
- },
294
- "extractive": [
295
- {
296
- "speaker": "EZ",
297
- "text": "Je ferme toutes les mosquées Salafistes."
298
- }
299
- ]
300
- },
301
- {
302
- "abstractive": {
303
- "text": "Pécresse rappelle que la lutte contre l’islamisme passe par la destruction des ghettos et la mixité sociale."
304
  },
305
- "extractive": [
306
- {
307
- "speaker": "VP",
308
- "text": "Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république."
309
  },
310
- {
311
- "speaker": "VP",
312
- "text": "Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées."
 
 
 
 
 
 
 
313
  },
314
- {
315
- "speaker": "VP",
316
- "text": "Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion."
317
- }
318
- ]
319
- },
320
- {
321
- "abstractive": {
322
- "text": "Pécresse veut mettre un seuil maximum de trente pour cent de logements sociaux par quartier."
 
 
 
 
 
323
  },
324
- "extractive": [
325
- {
326
- "speaker": "VP",
327
- "text": "Moi, je pense qu'on peut déghettoïser."
328
  },
329
- {
330
- "speaker": "VP",
331
- "text": "Il faut remettre de la sécurité, de la mixité sociale et de la réussite dans chaque quartier, et ça marche."
332
- }
333
- ]
334
- },
335
- {
336
- "abstractive": {
337
- "text": "Zemmour va plus loin : il veut abroger la loi RSU qui oblige les communes à avoir vingt-cinq pour cent de logements sociaux."
 
338
  },
339
- "extractive": [
340
- {
341
- "speaker": "EZ",
342
- "text": "C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime."
343
- }
344
- ]
345
- }
346
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347
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1
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  "id": 55,
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  "Transcript": "P1 : Eric Zemmour, Valérie Pécresse, l’identité française, ce terme la, tiens une place importante dans vos programmes, même si la terminologie n’est pas la même. Eric Zemmour, vous prenez la discrétion de la pratique religieuse dans l'espace public, en clair, euh, pas de voile, islamique, pas de kippa, pas de croix ostentatoire, dans la rue. Madame Pécresse, est-ce que vous êtes favorable à cela ? VP : D'abord, tout d'abord, il faut savoir contre quoi on lutte. La question est importante, c'est un principe, au départ, parce que, quand j'entends éric zemmour, il dit islamisme et islam, c'est la même chose. Moi, je ne confonds pas l'islamisme et l'islam. Moi, je lutte contre l'islamisme, et je lutte dans les actes, parce que eric zemmour a dit que je faisais. Bah, oui, je fais, moi. En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public. Quand je suis devenue présidente de région, j'ai fait voter la première charte de la laïcité. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'il y a plus un euro d'argent public qui va à des ennemis de la république, c'est-à-dire des associations qui font du prosélytisme religieux. Cette charte, elle a été copiée par toutes les régions, et par l'état. J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose. Et je me bat aussi contre le burkini, contre le burkini, dans les îles de loisirs de la région, ce qui me vaut, aujourd'hui, euh, que, d'avoir, euh, le comité contre l'islamophobie en france, qui a été dissous au moment de l'affaire de samuel patty, qui a porté plainte contre moi, parce que, justement, je voulais protéger les femmes. Alors, moi, je le dis, je ne suis pas pour la police, euh, du vêtement dans la rue, mais je suis pour protéger les femmes. Pour protéger les femmes, parce que le voile n'est pas un vêtement comme un autre, c'est un signe de soumission religieuse. Donc, je veux protéger les femmes. Comment on les protèges dans une république laïque ? De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile. Et, en revanche, je veux que les filles, les fillettes, soient protégées, je veux qu'à l'école dans les compétitions sportives. Vous savez qu'emmanuel macron a refusé de faire voter, dans les compétitions, euh, sportives, l'interdiction du port des signes religieux. Moi, je ne veux pas qu'il y ait des voiles dans les compétitions sportives. Propositions du sénat. Moi, je l'assume aussi. Et puis, par ailleurs, je ne veux pas du voile forcé. Moi, je ne m'attaque pas aux femmes, monsieur zemmour, contrairement à vous, je m'attaque aux hommes qui sont derrière ces femmes, à l'emprise qu'il y a derrière ces femmes, et, donc, je suis contre le port du voile forcé. Si une femme est forcée à se voiler, elle pourra porter plainte, et je suis contre le voilement des fillettes, parce que, ça, c'est du voile forcé. P2 : Alors, éric zemmour, vous confondez islam et islamisme, dit valérie pécresse. Et comment, et comment, pouvez-vous appliquer une interdiction totale de tous les signes religieux dans la rue ? EZ : Oui, l'islam et l'islamisme, c'est la même chose. D'ailleurs, étymologiquement, c’est la même chose. Les mots ont été inventé pour, euh, être synonyme, euh, au départ, et, par ailleurs, euh, moi, je ne distingue entre islam, qui est une religion totalitaire, aurait dit raymond aron, et les musulmans. P1 : l'imam Chalghoumi, dont la tête est mise à prix par les islamistes, qui, lui-même musulman, est un islamiste ? EZ : Monsieur Bouleau. L’islam, il y a tout, dans les textes tout. L'exécution des homosexuels, le voilement des femmes, euh, l'enfermement des femmes. P2: Y a aussi d'autres choses. EZ : Entre, les français de confession musulmane et l'islam. Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public. P2 : Vous leur demandez de se cacher en quelque sorte. EZ : De pas s'afficher, comme toutes les religions. Les juifs ont fait cela, les catholiques ont fait ça, les protestants ont fait cela. C'est tout à fait logique. Vous savez que, au, au dix-neuvième siècle, et encore, au vingtième siècle, les synagogues et les temples protestants, euh, devaient être construits derrière des immeubles, parce qu'on voulait garder le paysage catholique. C'est ça la france. Voilà, donc Madame pécresse, dit, elle fait, elle fait, elle fait. Oui, elle fait beaucoup de choses. Par exemple, elle a donné, en tant que présidente de région, un million d'euros à des associations pro migrants, madame pécresse. Concordance des temps, euh, maisons des potes, jeunesse feu vert. C'est vous qui avez financé toutes ces gens-là, qui font de la promotion en faveur des migrants, j’ai les chiffres. Je continue. VP : Avec éric zemmour, on a pas le droit de distribuer des aliments. EZ : Madame Pécresse, maintenant, est contre le voile, alors que elle n'a jamais été contre le voile dans les universités. Elle était ministre de l'université, elle ne l'a jamais interdit, elle n'a, elle, était, pour les voiles des mères qui venaient chercher leurs enfants, pour les euh sorties scolaires. VP : Pas du tout, absolument pas. EZ: Par ailleurs, et, par ailleurs, et, par ailleurs, madame pécresse, moi, je ne suis jamais allé dans une école avec des gamines voilées. VP : Moi non plus. EZ : Y a des photos. Je ne suis pas ami, moi, de damien abad, qui soutient des mosquées, avec des imams, qui sont des amis de ben laden. Moi, je n’ai pas comme ami Patrick Karam et autres frères musulmans. Je suis désolé de vous dire, votre double jeu apparaît là, aux yeux des français, et, depuis des années. Moi, je n'ai pas signé, en deux mille dix, une tribune avec rokhaya Diallo, lilian thuram VP : mais moi non plus EZ : Mais si madame pécresse VP : toutes vos fake news se font détoxer en ce moment sur les réseaux sociaux. P2 : Pardonnez-moi, mais comment vous faites ? Comment vous faites pour faire respecter l'interdiction du port du voile dans la rue, dans l'espace public, dans, dans, dans, tout le pays ? EZ : Car le voile sera interdit partout. Monsieur Bourguiba, en tunisie, a interdit le voile. Il a dévoilé lui-même des femmes, et il a interdit le voile. En turquie, la turquie kémaliste, le voile, était interdit partout dans la rue, des pays musulmans parce, que, eux, savent exactement la puissance politique et totalitaire de l'islam, et à quel point, euh, elle enferme les femmes. Donc, euh, excusez-moi, mais. VP : Monsieur Zemmour, vous n’êtes pas cohérent. Vous dites que l'islam et islamisme, c'est la même chose, alors, vous devez donc fermer toutes les mosquées. EZ : Je ferme toutes les mosquées Salafistes. VP : Pourquoi pas toutes les mosquées si Islam et islamisme c’est la même chose. EZ : Je vous répète que, moi, je fais le distinguo entre l'islam et les musulmans. Si les musulmans ont une pratique. VP : Vous vous contredisez EZ : Vous me laissez pas répondre VP : Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république. Et, à chaque fois que j'ai été à la rencontre du culte musulman, parce que monsieur zemmour dit, évidemment, n'importe quoi. Evidemment, en tant que présidente de région, j'ai été rencontré des représentants du culte musulman, et, à chaque. Le sujet, c'est pas que j'ai été les rencontrer, le sujet, c'est qu'est-ce que je leur ai dit ? Et, à chaque fois que je les ai rencontrés je leur ai dit, la loi est au dessus de la foi. Même droit, même devoirs. J’ai fait à l'époque, la une, d'un article du canard enchaîné, disant que mon discours était le discours républicain, et que je l'avais tenus devant, euh, tous, les représentants du culte musulman. C'est très important, c'est très important, sur l'histoire de rokhaya diallo. C'est n'importe quoi. C’était un recueil, qui était sur l'égalité des chances. Y avait cent contributeurs, à cette, à ce recueil, cent contributeurs, dont des gens du gouvernement, dont moi. Et qu'est-ce que je plaidais ? Dans cette, dans cette tribune, dans ma tribune, que je n'ai jamais cosigné avec personne, je plaidais pour avoir plus de boursiers dans l'enseignement supérieur. C'était, en tant que ministre, une tribune que j'ai signée, et elle sera sur le web, en même temps que je vous parle. Monsieur zemmour dit n'importe quoi, et je voudrais quand même qu'on ait une pensée, aujourd'hui, pour tous les musulmans qui sont victimes de l'islamisme. Je voudrais qu'on ait une pensée pour y, imad ibn laden, soldats français, qui a été tué par des islamistes, pour ahmed merabé, qui a, policier, qui a été tué par des islamistes. Comment est-ce qu'on peut mélanger islam et islamisme ? C'est une faute, c'est de la discorde, monsieur zemmour, et, la vérité, c'est que vous ne le ferez pas, puisque vous laissez ouvert les mosquées. Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées. Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion. Ma position, elle, est très ferme, mais vous êtes un doctrinaire, et vous voyez bien que votre doctrine touche ses limites, quand on arrive, au vrai, aux vraies conséquences que ça aurait de d'assimiler islam et islamisme. Voilà. EZ : Madame Pécresse, il vaut mieux avoir une doctrine que pas de doctrine du tout, c'est-à-dire voguer. Vous avez dit tout et son contraire. VP : Vous aussi. EZ : Non, pas du tout, sur le voile j’ai pas dit tout et son contraire. Sur l'islam, j'ai jamais dit tout et son contraire. Vous ne comprenez pas ce qu'est l'islam. Vous ne savez pas que l'islam n'est pas seulement un dogme, mais un, un texte juridique, des textes de loi. La charia, c'est un texte de loi, c'est dans l'islam, pas besoin de passer par l'islamisme. Et, quand vous avez soixante-cinq pour cent des jeunes musulmans qui, selon l'ifop, estiment que la charia est au-dessus des lois de la république, vous pouvez pérorer sur le discours de haine et sur les valeurs de la république. Ça ne sert à rien. VP : Alors, moi, je voudrais répondre, c'est très important, parce que avec Eric zemmour, tout est foutu. Et Ben, moi, je ne crois pas tout est foutu. Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans. C’est à dire d'un, de, de mettre leur foi dans le cadre des lois de la république, et c'est mon combat, depuis que je suis élue, et c'est à ça que je travaille, et, simplement, on peut le faire, mais, pour le faire, il faut aussi déghettoïser, parce qu'on a des territoires, qui sont des territoires perdus de la république, qui sont, aujourd'hui, des zones de non-droit, parfois même des zones de non-france. C'est moi qui finançait, monsieur zemmour, les travaux de bernard rougier, le chercheur, qui n'arrivait pas à trouver de financements. C'est la région ile-de-france qui a payé ses travaux. Et alors, vous voyez bien que je suis totalement dans cette lutte. EZ : Vous financez aussi les associations pro migrants. VP : Non, je finance de l'aide alimentaire, l'humanité, pour les, les personnes à la rue. Vous mélangez tout. Moi, je pense qu'on peut résoudre le problème. Moi, je pense qu'on peut déghettoïser. Le danemark le fait, un certain nombre de pays le font. J'accuse emmanuel macron de pas avoir pris à bras-le-corps cette question de la déghettoïsation et de la destruction de ces quartiers. ça marche. Il faut un plafond. ll faut un plafond anti ghetto de trente pour cent de logement social par quartiers. Il faut remettre de la sécurité, de la mixité sociale et de la réussite dans chaque quartier, et ça marche. Ca marche à meaux, ça marche à Chartes, ça marche à salon-de-provence. P2 : Concluez. VP : L’assimilation est possible, mais elle est possible que si on a une, une, politique, très ferme, anti ghetto. Et cette politique, moi, je l'aurais. P2 : Vous voulez répondre ? Vous concluez ce thème EZ : Madame pécresse, euh, utilise tous les lieux communs de la novlangue antiraciste. Euh, donc, je laisse les gens, euh, juger. Oui, mais vous ne vous en rendez même pas compte. P2 : Conclusion EZ : La dernière question, ce sont les ghettos. Madame pécresse dit, il faut déghettoïser, et comment elle fait ? Je vais vous expliquer comment elle va faire. C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime. Vous avez dit, vous mettez un plafond de trente pour cent de logements sociaux. La loi SRU, c’est l’obligation d’avoir logements sociaux, de vingt-cinq pour cent. VP : J’ai dit à chartes que je supprimais P2 : Passons à la suite. VP : Je veux répondre parceque je peux pas laisser passer ça. P2 : En deux secondes. VP : Sur la loi sru, jeudi, à Chartres, j’ai dit que je mettais fin à cette obligation, et qu'on ferait des contrats avec chaque niveau, ça, pour que les maires retrouvent la maîtrise de leur urbanisme. Voilà. Et, par ailleurs, et, par ailleurs, c'est pas du tout ce que je fais, ce que je fais, c'est créer des nouveaux quartiers dans les villes, pour déghettoïser. Et ça marche. EZ : On voit bien en ile de france, il y a pas du tout des ghettos ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de l'identité française. Valérie Pécresse explique qu'elle s'est battue contre la burqa, interdite dans l'espace public. Valérie Pécresse explique avoir créé la charte de la laïcité, qui interdit le financement des associations qui font du prosélytisme religieux. Valérie Pécresse a aussi mise en place des plans contre la radicalisation dans les clubs sportifs et contre le burkini. Valérie Pécresse propose l'interdiction du voile dans les services publics et pour les filles à l'école. Eric Zemmour explique que le voile doit être interdit dans l'espace public, et que les musulmans doivent avoir une pratique discrète de leur religion. Eric Zemmour souhaite aussi fermer toutes les mosquées salafistes. Valérie Pécresse explique qu'elle souhaite que l'islam suive les lois de la république. Valérie Pécresse souhaite aussi fermer toutes les mosquées dans lesquelles on peut trouver des prêcheurs de haine. Valérie Pécresse souhaite que les prêches soient en français. Eric Zemmour explique qu'il est impossible d'avoir un islam qui suit les lois de la république alors que soixante cinq pour cent des jeunes musulmans mettent les lois de la charia au dessus de celles de la république. Valérie Pécresse souhaite mettre en place un plan de déghettoïsation, en mettant en place un plafond de trente pour cent de logement social par quartier. Eric Zemmour explique que ce plan revient à mettre en place des HLM dans toutes les villes de France.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de l'identité française. Sur le port de signe religieux dans l'espace public, Valérie Pécresse rappelle avoir été à la base de la loi contre le port de burqa dans l'espace public, ainsi qu'avoir été la première présidente de région à avoir fait voter la charte de la laïcité qui interdit le versement d'argent public pour les associations qui font du prosélytisme religieux. Elle rappelle avoir mis en place un plan pour la lutte contre la radicalisation dans les clubs sportifs, avec des lanceurs d'alertes. Valérie Pécresse explique se battre contre le burkini. Elle explique qu'il ne faut pas porter de voile dans les services publics, et que les fillettes ne devraient pas avoir à en porter, mais elle n'est pas pour l'interdiction totale du voile. Eric Zemmour explique qu'il faut qu'il y ait une discrétion religieuse dans l'espace public. Il attaque Valérie Pécresse qui ne voulait pas interdire les voiles dans les universités, et explique qu'il interdira le voile partout, et fermera les mosquées salafistes. Pour valérie pécresse, l'islam doit simplement respecter les lois de la république. Elle souhaite fermer les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine, que les prêches soient en français, et que les prêcheurs de haine soient rapatriés. Pour elle, les musulmans devraient agir comme les chrétiens et les juifs l'ont fait, en mettant leur foi dans le cadre des lois de la république, elle souhaite aussi déghettoïser les territoires français qui sont des zones de non droit, en créant un plafond de 30 pour cent de logement social par quartiers. Eric Zemmour explique que la majorité des jeunes musulmans mettent la charia au dessus des lois de la république, et accuse Valérie Pécresse de déghettoïser en déplaçant les migrants des banlieues à la campagne. Valérie Pécresse explique vouloir supprimer la loi SRU.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Valérie Pécresse et Eric Zemmour discutent de la question de l’Islam en France. Valérie Pécresse commence par défendre son bilan en tant que femme politique. Elle rappelle qu’elle a contribué à l’interdiction de la burqa, qu’elle a refusé de donner de l’argent aux associations prosélytes et qu’elle a lutté contre la radicalisation dans les clubs sportifs. Valérie Pécresse ne veut en revanche pas interdire le voile dans l’espace public, contrairement à Zemmour. Valérie Pécresse reproche également à Eric Zemmour de ne pas distinguer l’Islam de l’islamisme, ce que Eric Zemmour assume. Il préfère distinguer l’Islam des musulmans, lesquels doivent selon lui faire preuve de discrétion dans l’espace public. Eric Zemmour veut également fermer les mosquées salafistes. Il reproche aussi à sa rivale d’avoir financé des associations défendant l’immigration et l’Islam et de ne pas avoir interdit le voile à l’université, alors qu’il souhaite lui l’interdire jusque dans la rue. Valérie Pécresse rappelle que la lutte contre l’islamisme passe par la destruction des ghettos et la mixité sociale. Valérie Pécresse veut mettre un seuil maximum de trente pour cent de logements sociaux par quartier. Eric Zemmour va plus loin : il veut abroger la loi RSU qui oblige les communes à avoir vingt-cinq pour cent de logements sociaux.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Eric Zemmour, Valérie Pécresse, l’identité française, ce terme la, tiens une place importante dans vos programmes, même si la terminologie n’est pas la même. P1 : Eric Zemmour, vous prenez la discrétion de la pratique religieuse dans l'espace public, en clair, euh, pas de voile, islamique, pas de kippa, pas de croix ostentatoire, dans la rue. P1 : Madame Pécresse, est-ce que vous êtes favorable à cela VP : D'abord, tout d'abord, il faut savoir contre quoi on lutte. VP : Moi, je lutte contre l'islamisme, et je lutte dans les actes, parce que eric zemmour a dit que je faisais. VP : En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public. VP : Quand je suis devenue présidente de région, j'ai fait voter la première charte de la laïcité. VP : Ça veut dire qu'il y a plus un euro d'argent public qui va à des ennemis de la république, c'est-à-dire des associations qui font du prosélytisme religieux. VP : J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose. VP : Et je me bat aussi contre le burkini, contre le burkini, dans les îles de loisirs de la région, ce qui me vaut, aujourd'hui, euh, que, d'avoir, euh, le comité contre l'islamophobie en france, qui a été dissous au moment de l'affaire de samuel patty, qui a porté plainte contre moi, parce que, justement, je voulais protéger les femmes. VP : De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile. VP : Et, en revanche, je veux que les filles, les fillettes, soient protégées, je veux qu'à l'école dans les compétitions sportives. P2 : Et comment, et comment, pouvez-vous appliquer une interdiction totale de tous les signes religieux dans la rue ? EZ : Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public. EZ : De pas s'afficher, comme toutes les religions. EZ : Madame Pécresse, maintenant, est contre le voile, alors que elle n'a jamais été contre le voile dans les universités. P2 : Comment vous faites pour faire respecter l'interdiction du port du voile dans la rue, dans l'espace public, dans, dans, dans, tout le pays ? EZ : Car le voile sera interdit partout. EZ : Je ferme toutes les mosquées Salafistes. VP : Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république. VP : Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées. VP : Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion. EZ : Et, quand vous avez soixante-cinq pour cent des jeunes musulmans qui, selon l'ifop, estiment que la charia est au-dessus des lois de la république, vous pouvez pérorer sur le discours de haine et sur les valeurs de la république. VP : Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans. VP : C’est à dire d'un, de, de mettre leur foi dans le cadre des lois de la république, et c'est mon combat, depuis que je suis élue, et c'est à ça que je travaille, et, simplement, on peut le faire, mais, pour le faire, il faut aussi déghettoïser, parce qu'on a des territoires, qui sont des territoires perdus de la république, qui sont, aujourd'hui, des zones de non-droit, parfois même des zones de non-france. VP : ll faut un plafond anti ghetto de trente pour cent de logement social par quartiers. EZ : Madame pécresse dit, il faut déghettoïser, et comment elle fait ? EZ : C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime. VP : Sur la loi sru, jeudi, à Chartres, j’ai dit que je mettais fin à cette obligation, et qu'on ferait des contrats avec chaque niveau, ça, pour que les maires retrouvent la maîtrise de leur urbanisme.",
8
  "Extractive_2": "VP : Moi, je ne confonds pas l'islamisme et l'islam. VP : En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public. VP : J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose. VP : De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile. VP : Moi, je ne veux pas qu'il y ait des voiles dans les compétitions sportives. VP : Et puis, par ailleurs, je ne veux pas du voile forcé. EZ : Oui, l'islam et l'islamisme, c'est la même chose. EZ : Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public. EZ : Par exemple, elle a donné, en tant que présidente de région, un million d'euros à des associations pro migrants, madame pécresse. EZ : Je ferme toutes les mosquées Salafistes. VP : Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république. VP : Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées. VP : Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion. EZ : Vous ne savez pas que l'islam n'est pas seulement un dogme, mais un, un texte juridique, des textes de loi. VP : Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans. VP : Non, je finance de l'aide alimentaire, l'humanité, pour les, les personnes à la rue. VP : Moi, je pense qu'on peut déghettoïser. VP : Il faut remettre de la sécurité, de la mixité sociale et de la réussite dans chaque quartier, et ça marche. EZ : C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Valérie Pécresse discutent de l'identité française."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Eric Zemmour, Valérie Pécresse, l’identité française, ce terme la, tiens une place importante dans vos programmes, même si la terminologie n’est pas la même."
18
+ },
19
+ {
20
+ "speaker": "P1",
21
+ "text": "Eric Zemmour, vous prenez la discrétion de la pratique religieuse dans l'espace public, en clair, euh, pas de voile, islamique, pas de kippa, pas de croix ostentatoire, dans la rue."
22
+ },
23
+ {
24
+ "speaker": "P1",
25
+ "text": "Madame Pécresse, est-ce que vous êtes favorable à cela"
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+ }
27
+ ]
28
  },
29
+ {
30
+ "abstractive": {
31
+ "text": "Valérie Pécresse explique qu'elle s'est battue contre la burqa, interdite dans l'espace public."
 
 
 
 
 
32
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+ "extractive": [
34
+ {
35
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
36
+ "text": "D'abord, tout d'abord, il faut savoir contre quoi on lutte."
37
+ },
38
+ {
39
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
40
+ "text": "Moi, je lutte contre l'islamisme, et je lutte dans les actes, parce que eric zemmour a dit que je faisais."
41
+ },
42
+ {
43
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
44
+ "text": "En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public."
45
+ }
46
+ ]
47
  },
48
+ {
49
+ "abstractive": {
50
+ "text": "Valérie Pécresse explique avoir créé la charte de la laïcité, qui interdit le financement des associations qui font du prosélytisme religieux."
 
51
  },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Valérie Pécresse",
55
+ "text": "Quand je suis devenue présidente de région, j'ai fait voter la première charte de la laïcité."
56
+ },
57
+ {
58
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
59
+ "text": "Ça veut dire qu'il y a plus un euro d'argent public qui va à des ennemis de la république, c'est-à-dire des associations qui font du prosélytisme religieux."
60
+ }
61
+ ]
62
  },
63
+ {
64
+ "abstractive": {
65
+ "text": "Valérie Pécresse a aussi mise en place des plans contre la radicalisation dans les clubs sportifs et contre le burkini."
 
66
  },
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+ "extractive": [
68
+ {
69
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
70
+ "text": "J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose."
71
+ },
72
+ {
73
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
74
+ "text": "Et je me bat aussi contre le burkini, contre le burkini, dans les îles de loisirs de la région, ce qui me vaut, aujourd'hui, euh, que, d'avoir, euh, le comité contre l'islamophobie en france, qui a été dissous au moment de l'affaire de samuel patty, qui a porté plainte contre moi, parce que, justement, je voulais protéger les femmes."
75
+ }
76
+ ]
77
  },
78
+ {
79
+ "abstractive": {
80
+ "text": "Valérie Pécresse propose l'interdiction du voile dans les services publics et pour les filles à l'école."
 
81
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+ "extractive": [
83
+ {
84
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
85
+ "text": "De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile."
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+ },
87
+ {
88
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
89
+ "text": "Et, en revanche, je veux que les filles, les fillettes, soient protégées, je veux qu'à l'école dans les compétitions sportives."
90
+ }
91
+ ]
92
  },
93
+ {
94
+ "abstractive": {
95
+ "text": "Eric Zemmour explique que le voile doit être interdit dans l'espace public, et que les musulmans doivent avoir une pratique discrète de leur religion."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
96
  },
97
+ "extractive": [
98
+ {
99
+ "speaker": "P2",
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+ "text": "Et comment, et comment, pouvez-vous appliquer une interdiction totale de tous les signes religieux dans la rue ?"
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+ },
102
+ {
103
+ "speaker": "Eric Zemmour",
104
+ "text": "Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public."
105
+ },
106
+ {
107
+ "speaker": "Eric Zemmour",
108
+ "text": "De pas s'afficher, comme toutes les religions."
109
+ },
110
+ {
111
+ "speaker": "Eric Zemmour",
112
+ "text": "Madame Pécresse, maintenant, est contre le voile, alors que elle n'a jamais été contre le voile dans les universités."
113
+ },
114
+ {
115
+ "speaker": "P2",
116
+ "text": "Comment vous faites pour faire respecter l'interdiction du port du voile dans la rue, dans l'espace public, dans, dans, dans, tout le pays ?"
117
+ },
118
+ {
119
+ "speaker": "Eric Zemmour",
120
+ "text": "Car le voile sera interdit partout."
121
+ }
122
+ ]
 
 
123
  },
124
+ {
125
+ "abstractive": {
126
+ "text": "Eric Zemmour souhaite aussi fermer toutes les mosquées salafistes."
127
+ },
128
+ "extractive": [
129
+ {
130
+ "speaker": "Eric Zemmour",
131
+ "text": "Je ferme toutes les mosquées Salafistes."
132
+ }
133
+ ]
134
  },
135
+ {
136
+ "abstractive": {
137
+ "text": "Valérie Pécresse explique qu'elle souhaite que l'islam suive les lois de la république."
138
+ },
139
+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Valérie Pécresse",
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+ "text": "Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république."
143
+ }
144
+ ]
145
  },
146
+ {
147
+ "abstractive": {
148
+ "text": "Valérie Pécresse souhaite aussi fermer toutes les mosquées dans lesquelles on peut trouver des prêcheurs de haine."
149
+ },
150
+ "extractive": [
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+ {
152
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
153
+ "text": "Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées."
154
+ }
155
+ ]
156
  },
157
+ {
158
+ "abstractive": {
159
+ "text": "Valérie Pécresse souhaite que les prêches soient en français."
160
+ },
161
+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Valérie Pécresse",
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+ "text": "Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion."
165
+ }
166
+ ]
167
  },
168
+ {
169
+ "abstractive": {
170
+ "text": "Eric Zemmour explique qu'il est impossible d'avoir un islam qui suit les lois de la république alors que soixante cinq pour cent des jeunes musulmans mettent les lois de la charia au dessus de celles de la république."
 
171
  },
172
+ "extractive": [
173
+ {
174
+ "speaker": "Eric Zemmour",
175
+ "text": "Et, quand vous avez soixante-cinq pour cent des jeunes musulmans qui, selon l'ifop, estiment que la charia est au-dessus des lois de la république, vous pouvez pérorer sur le discours de haine et sur les valeurs de la république."
176
+ }
177
+ ]
178
+ },
179
+ {
180
+ "abstractive": {
181
+ "text": "Valérie Pécresse souhaite mettre en place un plan de déghettoïsation, en mettant en place un plafond de trente pour cent de logement social par quartier."
182
  },
183
+ "extractive": [
184
+ {
185
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
186
+ "text": "Moi, je pense, que, ce qu'on a demandé aux chrétiens et aux juifs par le passé, on peut le demander, aujourd'hui, aux musulmans."
187
+ },
188
+ {
189
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
190
+ "text": "C’est à dire d'un, de, de mettre leur foi dans le cadre des lois de la république, et c'est mon combat, depuis que je suis élue, et c'est à ça que je travaille, et, simplement, on peut le faire, mais, pour le faire, il faut aussi déghettoïser, parce qu'on a des territoires, qui sont des territoires perdus de la république, qui sont, aujourd'hui, des zones de non-droit, parfois même des zones de non-france."
191
+ },
192
+ {
193
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
194
+ "text": "ll faut un plafond anti ghetto de trente pour cent de logement social par quartiers."
195
+ }
196
+ ]
197
  },
198
+ {
199
+ "abstractive": {
200
+ "text": "Eric Zemmour explique que ce plan revient à mettre en place des HLM dans toutes les villes de France."
 
201
  },
202
+ "extractive": [
203
+ {
204
+ "speaker": "Eric Zemmour",
205
+ "text": "Madame pécresse dit, il faut déghettoïser, et comment elle fait ?"
206
+ },
207
+ {
208
+ "speaker": "Eric Zemmour",
209
+ "text": "C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime."
210
+ },
211
+ {
212
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
213
+ "text": "Sur la loi sru, jeudi, à Chartres, j’ai dit que je mettais fin à cette obligation, et qu'on ferait des contrats avec chaque niveau, ça, pour que les maires retrouvent la maîtrise de leur urbanisme"
214
+ }
215
+ ]
216
+ }
217
+ ],
218
+ "Community_2": [
219
+ {
220
+ "abstractive": {
221
+ "text": "Valérie Pécresse reproche également à Eric Zemmour de ne pas distinguer l’Islam de l’islamisme, ce que Eric Zemmour assume."
222
  },
223
+ "extractive": [
224
+ {
225
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
226
+ "text": "Moi, je ne confonds pas l'islamisme et l'islam."
227
+ }
228
+ ]
 
 
 
 
 
229
  },
230
+ {
231
+ "abstractive": {
232
+ "text": "Elle rappelle qu’elle a contribué à l’interdiction de la burqa, qu’elle a refusé de donner de l’argent aux associations prosélytes et qu’elle a lutté contre la radicalisation dans les clubs sportifs."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
233
  },
234
+ "extractive": [
235
+ {
236
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
237
+ "text": "En deux mille dix, euh, quand, euh, je me suis aperçu que, dans ma région, y avait des femmes intégralement voilées, j'ai pris la tête, avec jean-françois copé à l'époque du combat contre la burqa dans l'espace public, et nous avons convaincu nicolas sarkozy de voter une loi pour interdire la burqa dans l'espace public."
238
+ },
239
+ {
240
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
241
+ "text": "J’ai mis en place un plan pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs, un plan de lanceurs d'alerte, parce que il y avait des terroristes islamistes, et des, des radicalisés, qui étaient infiltrés dans les clubs de sport, et on a eu plus de plusieurs dizaines de signalements, qui ont permis à l'état de dire qu'on était exemplaire, et de faire la même chose."
242
+ }
243
+ ]
244
  },
245
+ {
246
+ "abstractive": {
247
+ "text": "Valérie Pécresse ne veut en revanche pas interdire le voile dans l’espace public, contrairement à Zemmour."
 
 
 
 
 
248
  },
249
+ "extractive": [
250
+ {
251
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
252
+ "text": "De deux manières, dans les services publics, on ne porte pas de voile."
253
+ },
254
+ {
255
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
256
+ "text": "Moi, je ne veux pas qu'il y ait des voiles dans les compétitions sportives."
257
+ },
258
+ {
259
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
260
+ "text": "Et puis, par ailleurs, je ne veux pas du voile forcé."
261
+ }
262
+ ]
263
  },
264
+ {
265
+ "abstractive": {
266
+ "text": "Il préfère distinguer l’Islam des musulmans, lesquels doivent selon lui faire preuve de discrétion dans l’espace public."
 
267
  },
268
+ "extractive": [
269
+ {
270
+ "speaker": "Eric Zemmour",
271
+ "text": "Oui, l'islam et l'islamisme, c'est la même chose."
272
+ },
273
+ {
274
+ "speaker": "Eric Zemmour",
275
+ "text": "Les français de confession musulmane peuvent avoir une pratique qui est à la française, c'est-à-dire qui respecte la discrétion dans l'espace public."
276
+ }
277
+ ]
278
  },
279
+ {
280
+ "abstractive": {
281
+ "text": "Il reproche aussi à sa rivale d’avoir financé des associations défendant l’immigration et l’Islam et de ne pas avoir interdit le voile à l’université, alors qu’il souhaite lui l’interdire jusque dans la rue."
282
+ },
283
+ "extractive": [
284
+ {
285
+ "speaker": "Eric Zemmour",
286
+ "text": "Par exemple, elle a donné, en tant que présidente de région, un million d'euros à des associations pro migrants, madame pécresse."
287
+ }
288
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
289
  },
290
+ {
291
+ "abstractive": {
292
+ "text": "Eric Zemmour veut également fermer les mosquées salafistes."
 
293
  },
294
+ "extractive": [
295
+ {
296
+ "speaker": "Eric Zemmour",
297
+ "text": "Je ferme toutes les mosquées Salafistes."
298
+ }
299
+ ]
300
+ },
301
+ {
302
+ "abstractive": {
303
+ "text": "Valérie Pécresse rappelle que la lutte contre l’islamisme passe par la destruction des ghettos et la mixité sociale."
304
  },
305
+ "extractive": [
306
+ {
307
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
308
+ "text": "Non, c'est simple, c'est, je souhaite ça, c'est ça que je souhaite, c'est que l'islam respecte les lois de la république."
309
+ },
310
+ {
311
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
312
+ "text": "Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, que toutes les mosquées dans lesquelles il y a des prêcheurs de haine soient fermées."
313
+ },
314
+ {
315
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
316
+ "text": "Je propose que les, je veux que les prêches soient en français, et je veux que les prêcheurs de haine soient soit en prison, soit dans l'avion."
317
+ }
318
+ ]
319
  },
320
+ {
321
+ "abstractive": {
322
+ "text": "Valérie Pécresse veut mettre un seuil maximum de trente pour cent de logements sociaux par quartier."
 
323
  },
324
+ "extractive": [
325
+ {
326
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
327
+ "text": "Moi, je pense qu'on peut déghettoïser."
328
+ },
329
+ {
330
+ "speaker": "Valérie Pécresse",
331
+ "text": "Il faut remettre de la sécurité, de la mixité sociale et de la réussite dans chaque quartier, et ça marche."
332
+ }
333
+ ]
334
  },
335
+ {
336
+ "abstractive": {
337
+ "text": "Eric Zemmour va plus loin : il veut abroger la loi RSU qui oblige les communes à avoir vingt-cinq pour cent de logements sociaux."
338
+ },
339
+ "extractive": [
340
+ {
341
+ "speaker": "Eric Zemmour",
342
+ "text": "C'est que, simplement, elle va mettre, dans tous les petits villages à proximité de toutes les villes et les villages de france, des barres de hlm, et des immeuble, avec des immigrés, parce que madame pécresse ne supprime pas la loi SRU, que moi je supprime."
343
+ }
344
+ ]
345
+ }
346
+ ]
347
+ }