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orangesum-101
"Si j'ai accepté de revenir ce soir, c'est aussi pour défendre l'honneur de ma femme. Son honneur a été déchiqueté dans cette affaire." Sur le plateau de France 2, François Fillon a évité certaines thématiques. Mais il est revenu en longueur sur les accusations d'emploi fictif de son épouse. Officiellement attachée parlementaire de son mari, une enquête du Canard enchaîné avait remis en cause la réalité de son travail, pointant notamment son absence à l'Assemblée nationale. "Vous imaginez que j'aurais pu conduire cette campagne présidentielle en mentant aux Français ?, s'est agacé le candidat déchu de la droite. Elle a été ma première et plus importante collaboratrice. Dès qu'on a été mariés, on a été jetés dans cette vie politique."A quelques semaines de son procès, qui aura lieu le 24 janvier, François Fillon a maintenu que son épouse avait bel et bien rempli sa mission : gestion du courrier parlementaire, supervision des discours. "Elle était surtout un lien entre le terrain et le parlementaire que j'étais, de plus en plus parisien." Selon l'ancien Premier ministre, c'est cette ouverture vers la province, qui aurait fait que Pénélope Fillon n'a jamais travaillé à l'Assemblée nationale, contrairement à ce qui était prévu dans son contrat de travail. "Tous les contrats d'attachés parlementaires indiquent que le lieu de travail est à l'Assemblée", a assuré François Fillon, ajoutant que lors de la dernière législature, près de 100 députés employaient leur conjoint ou enfant. "J'ai d'ailleurs produit 12 témoignages et 700 pages qui attestent du travail de mon épouse. Mais l'instruction n'en a pas tenu compte !"Concernant son salaire, de 3000 euros en moyenne, là encore pas de mea culpa de la part de François Fillon. "Ses diplômes méritaient cette rémunération. C'était la plus diplômée de tous mes collaborateurs."
Accusé, au cours de la campagne présidentielle, d'avoir employé fictivement son épouse Pénélope, François Fillon maintient que la situation était légitime et ne renie rien.
orangesum-102
Que sont devenus les trois personnes disparues au Bénin mercredi 1er mai ? La réponse à cette question semble proche au vu des derniers éléments de l'enquête. Un cadavre a ainsi été retrouvé dans le parc national de la Pendjari, au Bénin selon les autorités béninoises. Insuffisant cependant pour que cela donne une quelconque "certitude" sur le sort de ces trois personnes, a nuancé une source diplomatique française. "À ce stade, le corps n'a pas été identifié. Il n'y a pas la moindre certitude que ce soit l'un d'entre eux.""Les responsables du parc national de la Pendjari ont annoncé la disparition, le mercredi 1er mai, de deux touristes français et de leur guide béninois (...) Un corps a été découvert aujourd'hui. Il n'a pas été identifié. On ne peut en tirer aucune conclusion sur le sort des trois personnes disparues", a déclaré de son côté le ministère de l'Intérieur béninois dans un communiqué publié dans la soirée du samedi 4 mai. Les deux touristes français en vacances dans le parc national de la Pendjari, dans le nord du pays, ont disparu avec leur guide près de la frontière avec le Burkina Faso, confronté à une dégradation alarmante de la situation sécuritaire sur son sol. La chaîne d'information France 24, qui cite des sources mauritaniennes et maliennes, assure par ailleurs que le corps retrouvé serait celui du chauffeur "mort, tué par balles" et "le véhicule qui les transportait est calciné". Le Bénin est considéré comme un îlot de stabilité en Afrique de l'Ouest, une région mouvementée, où opèrent de nombreux groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et l'Etat islamique (EI). Mais le chaos qui règne depuis 2012 au Mali s'est propagé depuis environ trois ans au Burkina Faso, confronté à une multiplication des attaques jihadistes sur son territoire. La Pendjari, près de la frontière avec le Burkina et à plus de douze heures de route de la capitale économique Cotonou, fait partie des derniers sanctuaires de la vie sauvage en Afrique de l'Ouest. Selon des experts et sources sécuritaires, le nord des pays côtiers de l'Afrique de l'Ouest, comme le Togo et le Bénin, sont devenus vulnérables ces derniers mois face à la stratégie d'expansion et de multiplication des fronts adoptée par les groupes armés.
L'enquête sur la disparition, au Bénin, de deux Français accompagnés de leur guide, semble avancer. Un corps et leur véhicule auraient été retrouvés.
orangesum-103
C'est l'incompréhension et la stupeur qui dominent aujourd'hui à Perpignan. A leur arrivée sur leur lieu de travail dans la matinée du vendredi 10 janvier, les salariés de B2S, une entreprise de livraison de colis sous-traitant pour Amazon, ont eu la surprise de voir que leur société avait tout simplement disparu. Selon les informations de France Bleu Pyrénées-Orientales, durant la nuit, c'est le patron lui-même qui a déménagé les locaux en entier pour fuir un conflit qui s'éternisait avec son personnel en grève. Situés sur la zone d'activité de Torremilia, à proximité de l'aéroport de Perpignan, les locaux ont été vidés durant la nuit. « Une trentaine de camions de livraison de colis » ont quitté les lieux. Des salariés ont commencé à se douter de quelque chose lorsqu'ils ont remarqué les aller-retour incessants de chauffeurs venus d'un autre site. Plusieurs sources affirment qu'ils ont tenté de s'interposer. Des véhicules ont été endommagés, voyant leurs pneus crevés et leurs vitres brisées, et une violente bagarre aurait même eu lieu. Ce vendredi matin, un huissier de justice mandaté par les salariés est venu faire le point sur cette situation ubuesque. C'est un personnel stupéfait qu'il a rencontré. « Seul notre responsable d'équipe a reçu un message hier soir par texto : 'tu pourras aller pointer au chômage demain' », confie un salarié à France Bleu Pyrénées-Orientales. Un conflit lié aux cadences « infernales » de travailJeudi 9 janvier, les salariés de B2S s'étaient mis en grève pour dénoncer les cadences jugées « infernales » à leurs yeux. Vers midi, ils ont discuté par téléphone avec leur patron mais la discussion n'a pas arrangé les choses. « Il a proféré des menaces contre nous : 'si vous ne reprenez pas le travail, ce n'est pas la peine de revenir demain.' Nous n'avons pas voulu céder et ce matin, nous découvrons que notre entreprise a déménagé dans la nuit », témoigne un employé. Les tensions étaient également liées à la fin de contrat d'une vingtaine de personnes en CDI. « Aucun n'a été conservé à l'issue de sa période d'essai. Il s'agissait de CDD déguisés », dénonce le secrétaire départemental de la CGT-FAPT Alexandre Pignon. « Cet évènement est symptomatique de l'état du dialogue social aujourd'hui en France. Plutôt que de négocier avec ses salariés, le patron préfère vider les locaux de l'entreprise et déguerpir en catimini »Contacté par France Bleu Pyrénées-Orientales, le gérant de la société dénonce une situation devenue intenable pour lui. « J'ai perdu toute autorité sur les salariés. Une véritable mafia s'est montée dans l'entreprise et j'ai été pris en otage. Le plus triste dans l'histoire, c'est pour moi : eux ont juste perdu un travail, mais moi j'ai perdu 25 tournées », se plaint-il. Il affirme que le site de Torremilia ne devrait pas rouvrir et qu'il n'a pas encore pensé à des solutions concernant les salariés toujours sous contrat.
Selon les informations de France Bleu Pyrénées-Orientales, le patron d'une société sous-traitante d'Amazon a déménagé son entreprise en pleine nuit sans prévenir ses salariés en grève.
orangesum-104
Début mars, la bibliothèque universitaire de Kyoto (ouest) a publié sur Twitter une illustration datée de 1846 de ce "yokai" - le nom générique des créatures surnaturelles du folklore nippon. Accompagnant son image, un texte de l'époque raconte comment Amabie serait apparu devant un responsable de la région de Kumamoto (sud-ouest du Japon) pour l'avertir de la propagation d'une maladie infectieuse. La créature lui aurait demandé de dessiner son portrait et de le montrer aux gens pour les protéger du virus, narrait encore ce texte. Le tweet de la bibliothèque de Kyoto est devenu viral, et de nombreux artistes, amateurs ou non, se sont mis à dessiner Amabie et publier leurs oeuvres sur les réseaux sociaux sous le mot-dièse "Amabiechallenge". Le folklore japonais abonde de yokai, des esprits tantôt malfaisants, tantôt bienveillants envers les humains. Beaucoup sont aujourd'hui oubliés, mais ils imprègnent toujours largement la culture populaire japonaise contemporaine, des jeux vidéo aux mascottes, et fascinent à l'étranger. A l'époque Edo (1603-1868), "il était courant de se servir d'images de yokai comme des amulettes", explique à l'AFP Masanobu Kagawa, un spécialiste de ces créatures légendaires du Musée d'histoire de la région de Hyogo (ouest). En outre, Amabie n'était pas le seul yokai, ni le plus ancien, à avoir la réputation de protéger contre les épidémies, ajoute ce chercheur. Ce qui ne l'empêche pas d'être aujourd'hui décliné de multiples façons au Japon: son image inspire des gâteaux "kawaii" (mignons), des bouquets de fleurs ou apparaît en arrière-fond de conférences en ligne."C'est la première fois que l'on fait des gâteaux sur le thème d'Amabie", déclare à l'AFP Hirohide Kato, un responsable d'une pâtisserie japonaise dans la région d'Akita (nord)."Ils sont tellement populaires qu'ils sont tous vendus à midi". Une otarie d'un aquarium de Yokohama (sud-ouest de Tokyo), déjà célèbre au Japon pour ses talents en peinture et calligraphie, a aussi commencé à être exercée depuis fin mars à dessiner Amabie."Nous pratiquons le dessin d'Amabie en espérant que la pandémie du nouveau coronavirus cessera bientôt", explique à l'AFP Sae Ishino, un gardien de l'otarie.
Au Japon, Amabie, une créature légendaire aux cheveux longs, aux écailles de poisson et à bec d'oiseau, est sortie de l'oubli depuis la crise du Covid-19, car son image est censée protéger contre les épidémies.
orangesum-105
Le "Make our Planet Great Again", promis par Emmanuel Macron en réponse au retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris, semble déjà bien loin. Selon Le HuffPost, qui dévoile jeudi 2 août une enquête menée du 25 au 26 juillet, le scepticisme qui entoure l'action de l'exécutif et du gouvernement sur les questions d'environnement fait une victime : Nicolas Hulot. Jusque là "épargné" par les polémiques, le ministre de la Transition écologique jouissait jusqu'alors d'une forte cote de popularité. Il avait seulement été détrôné de la première place des personnalités politiques préférées des Français par la ministre des Sports Laura Flessel, en début d'année. Hulot paie les atermoiements de l'exécutifDepuis, l'ancien animateur d'Ushuaïa apparaît, selon la même source, comme une "caution écolo démonétisée", au cœur d'un gouvernement qui peine à convaincre sur les questions écologiques. La fin, d'ici à 2021, du glyphosate, principe actif de pesticides et cancérogène probable, n'a finalement pas été inscrite dans la loi française, à la déception de Nicolas Hulot. L'épisode, symbolique, a illustré le "décalage entre le discours et les actions" du président Macron, selon le professeur de science politique Simon Persico. Fin juin, le ministre avait promis un "échéancier" sur la fermeture de centrales nucléaires et assuré que le développement des énergies renouvelables serait au cœur de la feuille de route énergétique que le gouvernement est en train de finaliser. La France prépare actuellement sa "programmation pluriannuelle de l'énergie" (PPE) pour les périodes 2018-2023 et 2024-2028. La loi de transition énergétique prévoyait une réduction des émissions de gaz à effet de serre, d'augmenter les énergies renouvelables ou encore de réduire à 50% la part du nucléaire dans la production d'électricité. Ce dernier objectif était fixé à 2025 mais le gouvernement actuel l'a repoussé à une date ultérieure, qui reste à déterminer. Dans le reste du baromètre, Le HuffPost rappelle la bonne tenue de Laura Flessel et du ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, parmi les membres du gouvernement. A droite, Alain Juppé signe son "retour", faisant son entrée sur le podium des personnalités politiques préférées des Français.
Selon un baromètre YouGov pour Le HuffPost et CNews, le ministre paie la perception négative de l'opinion des efforts du gouvernement en matière environnementale.
orangesum-106
Cette dernière n'ayant pas porté plainte, l'affaire a été classée sans suites. Alexandre Balkany, fils de Patrick et Isabelle Balkany, mis en examen dans l'affaire de fraude fiscale de ces derniers, aurait passé la nuit du dimanche 11 au lundi 12 juin en garde à vue "pour violences conjugales et menaces de mort", selon Europe 1. "Une dispute aurait éclaté dimanche vers 21 heures à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine, ndlr), au domicile de son épouse, avec qui il est en instance de séparation, explique la radio. Selon le récit fait par sa femme aux policiers, appelés par les voisins, Alexandre Balkany, 36 ans, lui aurait notamment donné des coups de pieds aux côtes avant d'être mis en fuite par les voisins. C'est en revenant sur place qu'il a été interpellé par les policiers et placé en garde à vue."Europe 1 indique que l'épouse d'Alexandre Balkany "présenterait quelques légères blessures à la lèvre et aux poignets". Mais elle n'aurait pas porté plainte. "Le parquet de Nanterre a donc classé l'affaire sans suite, l'infraction était insuffisamment caractérisée. Alexandre Balkany a été remis en liberté dans l'après-midi", conclut la radio. Alexandre Balkany est par ailleurs mis en examen en février dans l'affaire de fraude fiscale qui vise ses parents. Les juges d'instruction lui reprochent d'avoir aidé ses parents à dissimuler au fisc la possession d'une luxueuse villa à Marrakech en ayant eu recours à deux contrats de bail fictifs. Le député-maire Les Républicains (LR) de Levallois-Perret et son épouse et première adjointe sont soupçonnés d'avoir caché au fisc cette propriété de Marrakech et une autre villa, Pamplemousse, située aux Antilles françaises.
FAIT DIVERS. Alexandre Balkany était soupçonné d'avoir frappé son épouse dimanche soir, au cours d'une dispute, selon Europe 1.
orangesum-107
Le premier de ces livres religieux destinés aux catholiques laïcs, "Livre d'Heures G et H » du Maître de Spencer, estimé de 600.000 à 800.000 euros, a été acquis par un acheteur au téléphone pour 768.600 euros (frais inclus). C'est le témoin spectaculaire de l'art berrichon du XVe finissant, annonçant la Renaissance française. Ce livre extraordinaire, rédigé en latin et en français sur parchemin, très certainement à Bourges vers 1500/10, compte en tout 36 grandes miniatures. Le Maître de Spencer affectionnait l'exotisme avec des scènes de bateaux et de caravelles, ainsi que les scènes de vènerie, de chasse au faucon ou à l'épervier. L'autre livre d'heures, "les Heures de Pierre Soppite et Marie Deschevert" est un manuscrit en latin, sur parchemin, avec 13 grandes miniatures peintes vers 1400 par le Maître de Luçon (estimation de départ 250.000/350.000). Il a atteint plus du double de sa fourchette haute à 706.300 euros. Il est contemporain de l'âge d'or de l'enluminure française au temps du duc Jean de Berry. Parmi les miniatures, l'une se distingue: une Annonciation, peinte dans des tons en semi-grisaille. Un cycle de drôleries en anime les marges. Des enfants, nus et coiffés d'un chapeau, s'attaquent avec des lances à un bestiaire original: licorne, ours, lion, salamandre, dragon et oiseau. Ces deux livres font partie de l'importante bibliothèque constituée par Robert Beauvillain au début du XXe siècle. De 1400 à 1930, cette bibliothèque de plus de 300 livres, extrêmement éclectique, s'adresse autant aux collectionneurs de livres d'heures du début de la Renaissance qu'à ceux qui affectionnent les belles reliures du XXe siècle. La vente Binoche et Giquello a totalisé 2.180.806 euros frais inclus, avec 95% des lots vendus.
Deux livres d'heures exceptionnels du XVe siècle ont été adjugés à des prix élevés vendredi lors d'une vente aux enchères organisée à l'hôtel Drouot par la maison Binoche et Giquello, montrant la fidélité des collectionneurs de livres anciens après des mois de confinement.
orangesum-108
Les Français vont-ils pouvoir se rendre en vacances ou voyager tout simplement comme ils le souhaitent dans les semaines à venir ? La question se pose avec la propagation du coronavirus dans le monde et alors que le pays fait partie des plus touchés, même s'il reste bien loin des bilans chinois ou italiens. Mais selon Le Parisien, de nombreux États ont d'ores et déjà décidé de limiter l'accès sur leur territoire... aux Français. Et les restrictions varient selon les pays. Ainsi, les contraintes sont modérées dans de nombreux pays, la majorité. Comme le développe le quotidien, certains d'entre eux demandent un contrôle sanitaire à l'arrivée en particulier en Afrique (Angola, Zimbabwe, Gabon) mais aussi en Asie comme à Singapour. Dans d'autres, ces contrôles sont accompagnés de mesures sanitaires et de précautions comme le port d'un masque en lieu public. C'est le cas en Serbie, en Thaïlande ou au Laos. Au Vietnam toujours, tout comme en Équateur, il faut remplir un questionnaire pour attester de "sa bonne santé" avant d'embarquer. Cependant, la situation s'avère plus contraignante dans d'autres États. Ainsi, en Islande, toutes les personnes venant de Provence-Alpes-Côte d'Azur et Auvergne-Rhône-Alpes sont interdites d'entrée sur le territoire, régions considérées comme "à risque". Le Bhoutan et la Corée du Nord fermés Autre situation, pas forcément plus accueillante, souligne Le Parisien, les États qui menacent de vous mettre en quarantaine ou à l'isolement si vous rentrez sur leur territoire. On citera là l'Ouganda, le Congo, le Burundi ou le Liberia. En Russie, la situation s'en approche, même si sur le site de la diplomatie française, un "auto-isolement strict" est évoqué pour les ressortissants français. Pire en revanche, les quelques États qui interdisent purement et simplement l'entrée sur leur territoire à un ressortissant français. C'est le cas pour la Corée du Nord et le Bhoutan, bien que ces deux pays aient étendu cette mesure à tous les étrangers. En revanche, l'Irak, Israël ou Salvador n'ont pris cette décision que pour "les pays les plus touchés". La France en fait partie. D'ailleurs, la situation pose problème pour Israël où de nombreux ressortissants français se rendent dans le pays en cette période. Benyamin Netanyahou a demandé une quarantaine de deux semaines à toute personne arrivant en Israël, rappelle Le Parisien. En Europe, à la date du 10 mars, plus de 15 000 personnes sont déjà contaminées et 520 décès liés au Covid-19 ont été recensés.
En Asie, en Afrique ou en Europe de l'Est notamment, les touristes français ne sont pas les bienvenus. Certains pays ont plus ou moins fermé leurs frontières.
orangesum-109
Au terme d'une campagne rythmée par de nombreuses réunions publiques malgré la pandémie de coronavirus, M. Mutharika, 79 ans, retrouve encore sur sa route le chef de l'opposition Lazarus Chakwera, 65 ans. Troisième candidat sur les rangs, Peter Kuwani n'a guère de chances de pouvoir perturber leur face-à-face. A l'issue de l'élection du 21 mai 2019, la Commission électorale (MEC) avait proclamé la victoire du chef de l'Etat sortant, au pouvoir depuis 2014, avec 38,57% des suffrages contre 35,41% à son rival. Mais Lazarus Chakwera n'a jamais accepté ces résultats, à ses yeux outrageusement frauduleux, et saisi la Cour constitutionnelle. A la surprise générale, ses juges ont annulé en février la victoire de Peter Mutharika, confirmant des "irrégularités généralisées et systématiques". Le Malawi est ainsi devenu le deuxième pays d'Afrique subsaharienne, après le Kenya en 2017, à annuler un scrutin à la magistrature suprême. Dès l'aube mardi, les Malawites se sont pressés dans les quelque 5.000 bureaux de vote."Je suis heureux parce que ce nouveau scrutin est la volonté du peuple", s'est réjoui Peter Chadza, 26 ans, un vendeur de poissons venu accomplir son devoir civique à l'école primaire Malembo, dans la capitale Lilongwe. "J'espère que le meilleur l'emportera"."Ce vote est très important parce que mon choix va déterminer la vie qu'auront les petits-enfants", a indiqué une autre électrice du même bureau, Eginati Gundiya, âgée de 96 ans. Présenté par nombre d'analystes comme le favori de ce nouveau scrutin, Lazarus Chakwera a voté dans la matinée à Lilongwe, où il a été accueilli par de nombreux partisans."Nous avons rendez-vous avec le destin, l'heure d'un nouveau Malawi a sonné", a-t-il lancé devant la presse. "Je veux servir le Malawi avec intégrité et en faire une nation unie (...) je veux régler nos problèmes, à savoir le détournement des fonds publics et la corruption".- 'Crédibilité' -Pour cette présidentielle bis, le chef de l'opposition s'est allié au vice-président Saulos Chilima, qui a rompu avec le président sortant et avait réuni 20,2% l'an dernier. Le président sortant devait voter plus tard mardi dans la capitale économique du pays Blantyre. En concluant samedi sa campagne à Rumphi (Nord), le sortant avait exhorté le pays à lui rendre sa victoire. "Nous avons gagné le scrutin de 2019 mais (l'opposition) ... nous a volé le gouvernement", avait-il lancé devant des milliers de partisans, "alors votons pour faire honte à ceux qui nous ont volés". Le Malawi est un des pays les plus démunis de la planète. Selon la Banque mondiale, plus de la moitié de ses 17 millions d'habitants vit sous le seuil de pauvreté. Le nouveau président de la MEC Chifundo Kachale a promis des élections transparentes."Je tiens à vous assurer de mon engagement absolu et de celui de toute la Commission à organiser une élection crédible dont les résultats seront acceptables par tous", a-t-il déclaré devant les représentants des candidats. Par la voix de son porte-parole Stéphane Dujarric, le secrétaire général de l'ONU Antonio Gutierres a appelé les candidats et leurs partis à "renouveler leur engagement en faveur d'élections crédibles et pacifiques". Les candidats ont multiplié depuis des semaines les réunions publiques devant des milliers de partisans, mais M. Kachale a promis que les règles de prévention sanitaire contre la pandémie de nouveau coronavirus seraient respectées pendant le scrutin présidentiel. Dès le lever du soleil, de longues files d'électeurs sans masque se sont formées devant le bureau de vote de l'école primaire Malembo à Lilongwe, sans grand respect des règles de distanciation sociale."Les gens veulent vraiment voter", a justifié l'un d'eux, Innocent Maguya, un chauffeur de 34 ans, "mais il vaut mieux risquer l'infection que d'avoir un président que le peuple ne veut pas". Selon le dernier bilan, un total de 730 cas d'infection par la maladie Covid-19, dont 11 mortels, ont été recensés officiellement au Malawi.
Le Malawi votait à nouveau mardi pour élire son président, plus d'un an après l'annulation historique de la réélection du sortant Peter Mutharika en raison de fraudes massives.
orangesum-110
Les mesures préconisées ne sont pas définitives, toutefois, elles pourraient révolutionner la circulation sur le périphérique parisien. Le Parisien s'est procuré le rapport de la mission d'information et d'évaluation (MIE) de la mairie de Paris sur la boucle qui fait le tour de la capitale. À quelques jours seulement de la date officielle de la remise du rapport, le 21 mai prochain, les mesures envisagées peuvent-elles désengorgées cette artère fréquemment saturée ? Parmi les mesures phares préconisées par la quinzaine d'élus du Conseil de Paris qui composent cette commission, la réduction de la vitesse de 70 à 50 km/h. Celle-ci devrait permettre, selon ces élus, de fluidifier le trafic. Le rapport préconise également une réduction significative du nombre de voies de circulation, note Le Parisien. Seulement deux voies pour les véhicules classiques Alors que le périphérique compte quatre voies - cinq entre la porte de Bagnolet la porte de Montreuil -, les membres de la commission envisagent de créer une voie réservée aux transports en commun, aux véhicules propres et au covoiturage. Deux autres voies seraient dédiées aux véhicules classiques tandis que les voies restantes pourraient être remises en pleine terre. Le rapport vise une réduction conséquente du trafic en interdisant notamment les poids lourds de plus de 3,5 tonnes de passage en Île-de-France. La MIE mise également sur une incitation à l'utilisation des transports en commun pour réduire le trafic. Parmi les mesures préconisées, d'autres visent à réduire le bruit sur la ceinture parisien et à en améliorer l'esthétisme, note Le Parisien. Si ces mesures sont adoptées, elles pourraient être mises en pratique entre 2020 et 2030. Si les élus, issus de l'ensemble des groupes politiques du Conseil de Paris, ne sont pas d'accord sur tout, "les mesures les plus symboliques (réduction de la vitesse et du nombre de voies) font consensus", détaille-t-on dans l'entourage de la commission, cité par le quotidien francilien. Lundi 29 avril, la vitesse sur le périphérique de Lyon (Rhône) a été réduite de 90 km/h à 70 km/h.
Le Parisien a pu consulter le rapport de la commission d'élus chargée de réfléchir à l'avenir du périphérique de la capitale. Parmi plusieurs pistes, le passage à 50 km/h au lieu de 70 km/h actuellement est envisagé.
orangesum-111
Le député et ex-ministre de l'Agriculture a fustigé la décision de Benoît Hamon de quitter le PS. "Son départ était pratiquement écrit", a commenté Stéphane Le Foll au micro de France Info dimanche 2 juillet. "L'idée qu'ont certains est qu'il suffit de créer des mouvements, pour qu'une idée, de manière extrêmement rapide, change la réalité. Non. Il faut être organisé", a-t-il souligné, en réaction au lancement du "Mouvement du 1er juillet" initié la veille par Benoît Hamon. "Le parti socialiste ne va pas se reconstruire en quelques semaines", a poursuivi l'ancien porte-parole de l'exécutif. "Le socialisme est une idée qui a plus d'un siècle. Elle a été portée par des gens qui ont eu déjà ce type de débat, entre le début du socialisme, les révolutionnaires et ceux qui étaient socio-démocrates et qui l'ont, au bout du compte, emporté", a-t-il rappelé. "Je pense qu'on est au même moment.(...) La vieille maison doit être rénovée mais elle est toujours là", a-t-il asséné, reprenant une expression de Léon Blum. "On ne part pas zéro. Il y a plus de 100 ans d'histoire."Après Manuel Valls, c'est donc Benoît Hamon, le porte-étendard du PS à la présidentielle, qui a claqué la porte. Samedi, le vainqueur de la primaire avait réuni environ 11.000 personnes sur la pelouse de Reuilly, à Paris, pour annoncer qu'il quittait sa famille politique historique pour faire émerger une nouvelle force à gauche. Son "Mouvement du 1er juillet" veut s'inscrire dans une ligne plus sociale que celle adoptée par le PS ces dernières années. "Le parti socialiste a peut-être fait son temps. Il a eu des heures glorieuses", a déclaré l'ex-député des Yvelines. "Ma conviction est qu'aujourd'hui il est temps de tourner une page pour nous inscrire dans un processus comparable à celui d'Épinay", qui avait marqué la fondation du Parti socialiste en 1971. "Je quitte un parti mais je n'abdique pas l'idéal socialiste", avait nuancé l'ex-prétendant à l'Élysée. Pourquoi quitter le PS, après avoir porté ses couleurs à la présidentielle, et alors que de nombreux cadres ont rejoint la République en marche ? "Le mouvement (du 1er juillet), pour qu'il ait de la crédibilité, supposait que je mette un terme à mon appartenance au PS", a expliqué Benoît HAmon samedi. "Manuel Valls s'en va, Benoît Hamon aussi. Moi je reste, car le Parti socialiste refondé c'est la gauche à venir", avait tweeté dans la foulée le premier secrétaire du parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis.
Stéphane Le Foll appelle à la reconstruction du Parti socialiste, au lendemain de l'annonce du départ de Benoît Hamon. L'ex-porte-parole du gouvernement souhaite que tous ceux qui ne seraient pas investis pleinement dans la refondation du parti fassent leurs cartons.
orangesum-112
Alizée est une star internationale, notamment au Japon et au Mexique. Au pays des Aztèques, l'ex-lolita découverte dans "Graines de star" et qui a fait son chemin, est une idole depuis son titre "J'en ai marre", qui y a fait un carton. Et pour aller à la rencontre de ses fans, la chanteuse corse avait prévu de se produire au Mexique, dans les villes de Puebla et Mexico, les 12 et 14 octobre 2018. Mais le trépignement de ses fans a été douché au dernier moment, au grand désespoir d'Alizée. C'est même elle qui a annoncé la mauvaise nouvelle via ses différents comptes de réseaux sociaux, relayée par Purepeople. "Bonjour mes fans depuis le tout début, je suis désolée de vous annoncer que mon concert prévu le 14 octobre à Mexico City est annulé", a-t-elle indiqué dépitée, avant de pointer du doigt la responsabilité des organisateurs de ses deux dates en Amérique centrale. "Les organisateurs de ce show (OS Live Entertainment / Open Sound) n'ont pas respecté le contrat entre nous, donc je ne peux pas assurer mon spectacle dans des conditions optimales comme j'aime le faire pour tous mes concerts", a-t-elle regretté. Ce n'est que partie remise ?"Ces shows de Puebla et Mexico sont des rendez-vous manqués", insiste-t-elle avant de tirer à boulets rouges sur les promoteurs mexicains : "Dans toute ma carrière, je n'ai jamais eu affaire à des organisateurs aussi amateurs qui ne respectent pas mon travail, mes fans et leurs engagements", a pesté la vainqueure de l'édition 2013 de "Danse avec les stars", où elle a rencontré celui qui allait devenir son mari, Grégoire Lyonnet. Néanmoins, Alizée ne compte pas rester sur ce rendez-vous manqué avec les spectateurs mexicains. "J'espère vous retrouver rapidement avec des organisateurs compétents et dans de meilleures conditions. Vous me manquez. Love", a promis la chanteuse couvée à ses débuts par Mylène Farmer.
La chanteuse corse a annoncé via les réseaux sociaux qu'elle était obligée d'annuler deux concerts prévus au Mexique les 12 et 14 octobre.
orangesum-113
"Entre le 11 mai et le 10 juillet, nous avions de l'ordre de dix nouveaux cas positifs pour toute la région par semaine. Nous en sommes à plus de cent depuis le 10 juillet, c'est une augmentation qui appelle à la vigilance", a déclaré la préfète de Bretagne Michèle Kirry, mardi 21 juillet durant une conférence de presse à Rennes. Les autorités dénombrent huit foyers d'infection (clusters) dans le Finistère, trois dans les Côtes-d'Armor et aucun dans le Morbihan et l'Ille-et-Vilaine. Respecter les gestes barrière dans les rassemblements privés aussi La préfecture met l'accent sur la nécessité de respecter les gestes barrières lors des rassemblements et fêtes privés. "Ce qui est sans doute plus difficile à comprendre", reconnaît la préfète, donnant l'exemple d'un cluster qui s'est formé lors d'une fête qui a rassemblé environ 200 personnes. La Bretagne étant une région touristique, l'augmentation du nombre de cas ne surprend pas les autorités. "Nous savions mécaniquement que la période estivale, qui est propice à un brassage de population plus important, donnerait lieu à une augmentation du nombre de cas positifs", indique Michèle Kirry. De nouvelles mesures pas exclues à l'avenir Mais elle écarte tout lien entre l'augmentation du nombre de cas et l'arrivée d'estivants venus d'autres régions : "Il serait totalement faux de dire : 'la Bretagne serait préservée comme elle l'a été si elle n'avait pas de touristes', puisque les cas nouveaux hors Bretagne sont très peu nombreux sur la centaine qu'on a enregistrés toutes les semaines", relève-t-elle. La représentante de l'État exclut, dans l'immédiat, de mettre en œuvre de mesures plus coercitives, comme des restrictions de mouvements ou la fermeture d'établissements. "Je ne l'envisage pas aujourd'hui mais ça ne veut pas dire que je ne l'envisagerai pas demain. Le dispositif juridique en place permet au préfet d'activer un certain nombre de mesures restrictives. S'il le faut, je le ferai, à regret", a avertit Michèle Kirry. Situation "préoccupante" dans le Finistère Depuis le début de la crise sanitaire, la Bretagne a été relativement épargnée par le Covid-19 avec 262 morts, des personnes qui étaient âgés de 48 à 100 ans, selon le dernier bilan communiqué par l'Agence régionale de santé (ARS). Mais la situation est désormais "préoccupante" dans le Finistère, selon le préfet du département mardi. Le taux de reproduction du virus (ou "R effectif", basé sur les tests virologiques positifs) y est de 3,1, contre 1,2 au niveau national. C'est-à-dire qu'un malade contamine plus de 3 personnes. Quant au taux d'incidence (nombre de malades) pour 100.000 habitants, il est de 15,3 (contre 4,3 pour l'ensemble du territoire en fin de semaine dernière).
La préfecture recense onze foyers dans la région, dans le Finistère et les Côtes-d'Armor, et appelle au respect des gestes barrière.
orangesum-114
Principale piste : doter les parlementaires d'un contrôle plus important, voire contraignant du gouvernement. Mais les députés veulent aussi se rapprocher de la population. François de Rugy a défendu mercredi 13 décembre des réformes à venir de l'institution pour "renforcer son autonomie, son indépendance". Il s'agit de "renforcer l'Assemblée nationale, sa crédibilité, son autonomie, son indépendance" et "je le redirai autant de fois que nécessaire", a martelé le locataire du "perchoir", alors que l'opposition a déjà émis des critiques sur un possible "affaiblissement" du Parlement.► MIEUX CONTRÔLER L'ACTION DU GOUVERNEMENTL'un des groupes de travail parlementaire plaide donc pour des "moyens d'expertise nouveaux", y compris des "moyens propres" au Parlement, pour contrôler et évaluer l'action du gouvernement. Le groupe suggère aussi le recours au Conseil d'Etat pour un avis sur toute proposition de loi inscrite à l'ordre du jour, et à la Cour des comptes sur l'exécution des budgets notamment. Toute instance parlementaire chargée d'une mission de contrôle ou d'évaluation doit aussi disposer des pouvoirs de convocation, de communication et de contrôle sur pièces et sur place, actuellement réservés à un nombre restreint d'activités, demande le groupe. Pour "valoriser" le contrôle, il est notamment recommandé pour le Parlement un "pouvoir d'injonction en contraignant le gouvernement à répondre à ses recommandations", ou un droit de suite des députés permettant d'entendre les ministres six mois après leur rapport. L'objectif est d'"attirer l'attention du gouvernement pour le mettre devant ses responsabilités" mais aussi que "les députés y trouvent leur compte", a expliqué le rapporteur à l'AFP.► DROIT DE PÉTITION DES CITOYENS ÉLARGISelon Le Parisien, une proposition de réforme prévoit qu'un texte pourra être remis à l'Assemblée ou au Sénat -qui s'engagerait à l'étudier-, s'il a été signé par un nombre minimum de personnes.► UN LIEU DE CONTACT AVEC LA POPULATIONSi l'Assemblée est la maison du peuple, il faut le traduire dans les faits. Ainsi, un "parlementarium" pourrait voir le jour, dans lequel le public pourrait se rendre pour y bénéficier de services. Pourraient notamment y être mis à disposition du grand public un grand nombre d'informations qui rendraient l'Assemblée plus transparente : agendas de l'institution, travaux du bureau, des commissions mixtes paritaires ou de la conférence des présidents...► RACCOURCISSEMENT DE LA PROCÉDURE LÉGISLATIVELes députés proposent de réduire le temps nécessaire pour fabriquer les lois. Un texte ne serait examiné qu'une seule fois à l'Assemblée et au Sénat, contre deux aujourd'hui. Si un compromis n'est pas trouvé entre les deux chambres, les députés auraient le dernier mot, sans nouvelle lecture.► S'ASSURER DE L'APPLICATION RÉELLE D'UNE LOIPour éviter qu'une loi votée ne soit finalement jamais appliquée, les députés veulent instaurer un contrôle obligatoire de l'application d'une loi 6 mois après son entrée en vigueur, indique Le Parisien. Deux députés, un de la majorité et un de l'opposition en seraient chargés. Le gouvernement aurait un an pour prendre les mesures d'applications, après quoi, la loi devrait de nouveau être votée.► RÉDUIRE LE NOMBRE DE PARLEMENTAIRESParmi les évolutions constitutionnelles proposées, plusieurs rejoignent des engagements d'Emmanuel Macron: réduction de 30% du nombre de parlementaires, dose de députés élus à la proportionnelle fixée à 22%, cumul limité à trois mandats dans le temps, y compris pour les grands élus locaux.
L'Assemblée nationale va changer. C'est la volonté de son président, François de Rugy, qui a donné pour mission à des groupes de travail "transpartisans" de proposer des mesures pour réformer le travail parlementaire.
orangesum-115
La présidente du principal jury de la compétition Vanessa Paradis a salué "un thriller oppressant, une fable sur le délitement d'une famille portée par une élégance de sa mise en scène et deux acteurs d'exception", Carrie Coon ("The Leftovers", "Gone girl" de David Fincher) et Jude Law. Le film reçoit à la fois le Grand Prix du jury, le prix du jury de la Révélation ex-æquo avec, pour la mise en scène, "The Assistant" (premier film de Kitty Green, sur le harcèlement au travail) et le Prix de la critique. Il s'agit du deuxième film du Canadien Sean Durkin, qui avait remporté en 2011 le Prix du meilleur réalisateur au festival Sundance pour "Martha Marcy May Marlène". Dans "The Nest" (le nid), Rory, un ancien courtier devenu un ambitieux entrepreneur, convainc Allison, son épouse, et leurs deux enfants, de quitter le confort d'une banlieue cossue des États-Unis pour s'installer en Angleterre, son pays de naissance. Persuadé d'y faire fortune, Rory loue un vieux manoir en pleine campagne où sa femme pourra continuer à monter à cheval. Mais l'espoir d'un lucratif nouveau départ s'évanouit rapidement et l'isolement fissure peu à peu l'équilibre familial. Le Prix du jury présidé par Vanessa Paradis revient ex-æquo à "First Cow", une relecture du western centrée sur l'amitié entre deux hommes signée Kelly Reichardt, figure du cinéma américain indépendant (film sélectionné également à Berlin en février), et à "Lorelei", premier film de la Britannique Sabrina Doyle. "Les femmes au cinéma sont soit des putains soit des mères parfaites. Je voulais montrer une femme qui n'est pas parfaite, qui a ses propres rêves. Je voulais montrer que c'est possible d'être un homme pas traditionnel, un nouveau type d'homme, un nouveau type de femme", a déclaré mercredi Sabrina Doyle à Deauville. Quinze films étaient en compétition dont huit signés par des femmes.- 38.000 spectateurs -Le Prix du public de la Ville de Deauville a été attribué à "Uncle Frank" d'Alan Ball, le scénariste d'American Beauty, pour lequel il a remporté un oscar en 2000, et créateur de la série "Six feet under". Son deuxième film raconte l'histoire d'un universitaire de New York qui cache son homosexualité à sa famille et qu'un décès oblige à retourner auprès des siens."Last words" de Jonathan Nossiter, avec Charlotte Rampling, ne remporte aucun prix alors qu'il était sélectionné à la fois à Deauville et à Cannes. Installé en Italie, le réalisateur de "Mondovino" était un des deux seuls réalisateurs américains à avoir fait le déplacement à Deauville dans un contexte de crise sanitaire. Cette 46e édition du festival normand a été marquée par la présentation de neuf des 52 films sélectionnés à Cannes dont l'édition 2020 a été annulée. Parmi les films cannois abondamment applaudis, "A good man" de Marie-Castille Mention-Schaar avec Noémie Merlant, "Les Deux Alfred" de Bruno Podalydès avec Sandrine Kiberlain, Denis et Bruno Podalydès, "ADN" de Maïwen avec Louis Garrel et Fanny Ardant, ou "Rouge" de Farid Bentoumi. En la quasi absence d'Américains, ce sont des stars françaises qui ont attiré les photographes: Benoît Poelvoorde, Maïwen, Pio Marmaï, Bruno Podalydès, Lucas Belvaux, Louis Garrel, Vincent Lacoste, Noémie Merlant, Zita Hanrot, Céline Sallette, Sami Bouajila ou Luana Bajrami. Acteurs, réalisateurs et spectateurs ont été nombreux à souligner leur plaisir à retrouver avec le festival des salles de cinéma souvent pleines dans la limite des jauges anti-Covid. La capacité d'accueil de la principale salle du festival a été réduite de 1.500 à mille places. Les organisateurs du festival, qui a démarré le 5 septembre et se termine dimanche, annonçaient samedi 38.000 spectateurs contre 60.000 les années passées.
Le festival du cinéma américain de Deauville a récompensé samedi de plusieurs prix "The Nest" de Sean Durkin, un "thriller oppressant", avec Jude Law, à l'issue d'une 46e édition où le public, masqué, a répondu présent malgré le Covid-19.
orangesum-116
Les Français avaient pu découvrir pour la première fois les aventures des soeurs Halliwell en février 1999, lors de la fameuse trilogie du samedi sur M6. La série a pris fin en 2006, et depuis, les jeunes femmes unies par le "Pouvoir des trois" connaissent tous les ans une rediffusion sur la TNT. Mais apprêtez-vous à retomber sous le charme ! Le retour de la série devient de plus en plus plausible. En effet, le site Season Zero vient d'annoncer que la CW aurait commandé un projet de prequel du show, avec l'équipe de la fiction "Jane the Virgin" à la production. "Charmed" sans le casting d'origine ? L'action se déroulerait dans les années 1970, dans une petite ville de la Nouvelle-Angleterre. L'histoire devrait ainsi revenir sur l'origine du "Pouvoir des trois" et s'intéresser aux ancêtres des soeurs Halliwell, issus de la lignée des Warren. Mais qui dit prequel, dit peu de chances pour que les actrices principales de la série, Shannen Doherty, Alyssa Milano, Holly Marie Combs ou encore Rose McGowan apparaissent dans cette nouvelle série. Des clins d'oeil peuvent être envisagés, à moins qu'un voyage dans le futur ou dans le passé trotte dans la tête des scénaristes. Le scénario du pilote a déjà été confié à Amy Rardin et Jessica O'Toole. Elles ont d'ailleurs travaillé sur "The Carrie Diaries", une fiction dérivée de "Sex & The City" qui se concentrait sur l'adolescence de Carrie Bradshaw dans les années 1980. Les deux scénaristes officient également sur la série "Jane the Virgin", dont la diffusion en France se fait sur Teva. Brad Silberling, qui a dirigé le pilote de cette dernière, se chargerait aussi de la réalisation du pilote du prequel de "Charmed". Les actrices principales de la série ont réagi sur TwitterEn apprenant la nouvelle, Holly Marie Combs, l'interprète de Piper, et Alyssa Milano, alias Phoebe, n'ont pas manqué de s'exprimer sur le réseau social de l'oiseau bleu. La première souhaite "tout le meilleur" à cette nouvelle équipe, et la deuxième remercie les fans qui s'indignent d'une réalisation sans les stars originales de la série. "Fans de "Charmed" ! Il n'y a pas de fans comme vous. Vous êtes les meilleurs", écrit Alyssa Milano. Et vous, que pensez-vous de l'idée de refaire vivre "Charmed" à l'écran, mais sous la forme d'un prequel ?
"Charmed" est l'une des séries phare de la fin des années 1990 ! Marquant le petit écran et toute une génération de fans, elle fait l'objet depuis quelques temps de nombreuses rumeurs sur une potentielle remise au goût du jour. Dix ans après la fin de la série, "Charmed" devrait finalement revenir sous la forme d'un prequel en 2017.
orangesum-117
Grosse déception pour les Amiénois qui s'étaient préparés à recevoir le couple fraichement marié de la royauté britannique. En effet, Meghan Markle et le prince Harry devaient participer aux commémorations du centenaire de la bataille d'Amiens en compagnie de nombreux autres invités. France Bleu Picardie avait relayé la nouvelle. Seulement, quelques jours plus tard, les médias britanniques annonçaient que c'était finalement le prince William qui se rendrait en France pour cette commémoration. Certains annoncaient la présence des trois protagonistes de Kensington Palace. Mais le 29 juin dernier, Richard Palmer, correspondant royauté pour le Daily Express démentait cette information dans un tweet : "Le duc de Cambridge sera présent à la commémoration à la cathédrale d'Amiens en France pour le centenaire de la bataille d'Amiens, le 8 août. Certaines informations disaient que le duc et la duchesse de Sussex seraient présents, mais Kensington Palace dément"."Initialement, ils devaient venir"Malgré toutes ces informations, les Amiénois y croyaient jusqu'à ce mardi 7 août et la réponse ferme et définitive de la mairie d'Amiens. Non, Meghan Markle et le prince Harry ne seront pas présents ce mercredi 8 août. "Le prince William et Theresa May seront présents à la commémoration. Il y aura aussi des personnalités de l'OTAN", a expliqué la mairie d'Amiens à Closer. "Ce n'est pas nous qui organisons la commémoration. C'est la couronne britannique qui s'occupe de tout directement. Nous ne savons pas pourquoi Meghan Markle et le prince Harry ne viennent pas. Initialement, ils devaient venir, mais la couronne a annulé leur venue. Nous n'en connaissons pas les raisons".
Annoncé depuis plusieurs semaines, finalement, le couple princier Harry et Meghan Markle ne se rendra pas à Amiens ce 8 août, rapporte Closer.
orangesum-118
"Quand on mène plus de tests, alors, naturellement, on identifie davantage de cas", a déclaré le président iranien Hassan Rohani lors d'une allocution télévisée. La hausse récente n'a rien de "négatif", a-t-il ajouté, "les gens ne doivent pas s'inquiéter". Entre mardi midi et mercredi à la mi-journée, les services sanitaires ont recensé 2.011 nouvelles personnes contaminées par le SARS-CoV-2 et 81 nouveaux décès provoqués par ce virus, a annoncé Sima Sadat Lari, porte-parole du ministère de la Santé. Ces chiffres portent le bilan officiel de l'épidémie à 8.506 morts sur un total de 177.938 personnes contaminées en Iran, pays du Moyen-Orient de loin le plus touché par la pandémie de Covid-19. A plusieurs reprises, les chiffres officiels ont été remis en cause par des experts étrangers ainsi que certains responsables iraniens qui les soupçonnent d'être largement sous-estimés. Selon le ministère, plus d'un million de tests de dépistage de la maladie ont été réalisés en Iran depuis l'annonce des premiers cas dans le pays en février. Les autorités ont levé progressivement depuis avril les restrictions qui avaient été imposées pour lutter contre la propagation de l'épidémie de pneumonie virale, au point que l'activité semble avoir repris un cours presque normal dans la majeure partie du pays. Reconnaissant que la hausse des cas constatés pourrait aussi être due à un relâchement de la discipline et de la vigilance face au virus, plusieurs hauts responsables sanitaires iraniens ont fait part de leur craintes que la maladie continue de gagner du terrain et multiplient les appels enjoignant la population de se plier aux règles d'hygiène et de distanciation sociale.
Téhéran a annoncé mercredi plus de 2.000 nouveaux cas de contamination par le nouveau coronavirus en Iran, où les autorités jugent que la tendance de hausse des cas confirmés depuis début mai est le résultat d'une intensification du dépistage.
orangesum-119
"Pourquoi j'ai 100 euros de moins ?". Un retraité a profité de la visite du chef de l'Etat à Saint-Sozy dans le Lot ce vendredi 18 janvier pour lui demander des explications au sujet d'une baisse de sa pension de retraite. Documents à l'appui, le retraité a précisé avoir été ponctionné d'une somme plus importante que la hausse de 1.7 point de la CSG en vigueur depuis 2018. Face aux caméras, Emmanuel Macron s'est penché pendant plusieurs minutes sur son cas, sans toutefois parvenir à lui expliquer les raisons de cette baisse de pension. "Cela n'est pas normal"Le président a poursuivi, promettant qu'il allait étudier le problème plus attentivement. Il a ainsi emprunté le relevé et demandé au retraité son numéro de téléphone. "Je ferai mieux que vous répondre, je vais régler" ce problème, lui a-t-il assuré. "Cela n'est pas normal, moi-même je ne le comprends pas". "Était-il sincère ou non ?"Interrogé quelques minutes plus tard par BFMTV, le retraité a estimé que le chef de l'Etat était "apparu à l'écoute", ajoutant toutefois que "les hommes politiques sont de fameux comédiens". "Était-il sincère ou non ?", s'est-il interrogé. Pour répondre à la gronde des retraités, présents parmi les "gilets jaunes", Emmanuel Macron s'était engagé, le 10 décembre, à abattre la hausse de 1,7 point de CSG pour les retraités avec des revenus ne dépassant pas 2000 euros par mois. Une mesure qui ne rentrera en application qu'au mois de juillet 2019. Trois jours après un premier oral marathon, le président est de retour sur la scène du Grand débat ce vendredi face à 600 maires d'Occitanie rassemblés à Souillac dans le Lot.
En visite à Saint-Soizy dans le Lot ce vendredi 18 janvier pour rencontrer les élus locaux, le président a été interpellé par un retraité au sujet d'une baisse de pension de retraite.
orangesum-120
En 2006, le troisième opus des Bronzés sortait en salle. Si le succès a été au rendez-vous avec plus de 10 millions d'entrées, la critique a, elle, été plutôt sévère. Un avis partagé par l'un des acteurs phares du film, Michel Blanc. "Celui-là, je ne suis pas fou du résultat, mais je ne pouvais pas ne pas le faire, à partir du moment où toute la bande y allait. Vous imaginez si j'avais dit non ? J'aurais passé les années suivantes à répondre à la question : 'Mais pourquoi vous n'avez pas joué dans Les Bronzés 3 ?", explique l'interprète de l'emblématique Jean-Claude Dusse, dans les colonnes du VSD. Avant d'assurer ne pas avoir signé pour l'argent. "Si l'on répartit ce que l'on a gagné sur les trois Bronzés, on arrive à un salaire à peu près normal. Le premier, on n'a quasiment rien reçu. Et on a signé un peu trop vite pour le deuxième !"Ce résultat en demi-teinte, Michel Blanc l'explique par le décalage qui régnait à l'époque entre les membres du Splendid. "Nous n'étions plus capables d'écrire ensemble et nous n'avions plus les mêmes goûts. Pour le premier, nous étions sur la même longueur d'onde. Là, le fait que nous ne soyons plus raccord a abouti à quelque chose d'un peu bâtard, j'en suis bien conscient. Certains aimaient des choses que je n'appréciais pas, et vice versa. Au final, on a une chose un peu consensuelle, alors que nous aurions dû être plus pointus", regrette l'acteur de 66 ans dans les colonnes du magazine.
À l'occasion de la sortie de son nouveau film, "Voyez comme on danse", Michel Blanc s'est confié à VSD sur les raisons qui l'ont poussé à accepter de tourner dans "Les Bronzés 3".
orangesum-121
Décidément, les temps sont durs pour Bernard Tapie. L'homme d'affaires et ancien président de l'OM, atteint d'un cancer, serait, selon Mediapart, de nouveau rattrapé par une affaire concernant l'époque où il présidait le club de la cité phocéenne. Mediapart dévoile en effet le témoignage de l'ancien joueur et sélectionneur roumain, Cornel Dinu, qui l'accuse d'avoir corrompu un arbitre en 1993. Les faits se seraient produits lors du match face au FC Bruges en phase de poules, qualifiant le premier pour la finale de la compétition. La légende roumaine raconte comment il aurait convaincu Bernard Tapie. "Ce mec est étrange. Il aime se vanter, il prétend être incorruptible, mais nous savons, dans notre monde du football roumain, qu'il est difficile pour quiconque de résister aux tentations", lui aurait-il dit, à propos de l'arbitre de la rencontre Ion Craciunescu. Complice du Français, Cornel Dinu aurait également demandé à son compatriote de ne pas sanctionner Basile Boli d'un carton jaune. Une décision cruciale, afin de permettre au Français de participer à la finale face au Milan AC. 20 000 dollars versés ? Sélectionneur de la Roumanie en 1993 et secrétaire d'État aux Sports en 1989, Cornel Dinu avance qu'il aurait rencontré Tapie à plusieurs reprises au début des années 1990. L'ancien président marseillais aurait alors parlé à des joueurs belges et les aurait achetés en leur demandant de "baisser le pied". Une somme de 20 000 dollars aurait été versée. Les faits, qui se seraient déroulés le 21 avril 1993, il y a plus de 25 ans donc, sont sans doute prescrits, et ont provoqué l'ire de Bernard Tapie, qui s'est fendu d'une réponse ce vendredi à Mediapart. "Ce monsieur a intérêt d'apporter des éléments de preuves ou des témoignages de ce qu'il avance ! Trente ans après, il a mis du temps pour mettre sa conscience en paix ! Mais devant les tribunaux saisis, y compris pour vous, il ne sera pas compliqué de démontrer qu'il s'agit de délire." Au final, l'OM s'imposera 1-0 face à Bruges, et Basile Boli sera l'unique buteur de la finale face à Milan qui donnera la victoire aux siens. Toujours atteint d'un cancer de l'œsophage, Bernard Tapie a avoué avoir rechuté ces derniers jours. Sa dernière apparition à la télévision, au soir des résultats des Européennes sur France 2, avait "choqué" les téléspectateurs, en particulier à cause de son extinction de voix.
Selon des informations de Mediapart, un ancien joueur roumain accuserait Bernard Tapie d'avoir acheté un match de Ligue des Champions en 1993. L'année même où l'OM remportera son unique titre européen.
orangesum-122
Début juin, la statue du célèbre dirigeant conservateur, située près du Parlement, avait été dégradée: l'inscription "était un raciste" avait été ajoutée sous son nom, alors que plusieurs symboles du passé colonial du Royaume-Uni ont récemment été pris pour cible dans le cadre de manifestations antiracistes. Craignant de nouvelles dégradations, le maire de Londres avait décidé de la mettre à l'abri dans une caisse métallique avant des manifestations organisées samedi dernier par des organisations antiracistes et l'extrême droite dans la capitale britannique. En revanche, les protections restent pour l'heure en place pour les statues de Nelson Mandela et Mahatma Gandhi, mais leur retrait est "à l'étude", a précisé un porte-parole du maire Sadiq Khan. Les panneaux protégeant le Cénotaphe, un monument aux morts, ont eux été retirés lundi. Devant les députés, le Premier ministre conservateur Boris Johnson, grand admirateur de Winston Churchill dont il avait contesté la mise dans une boîte, a indiqué que son gouvernement "examinait de nouvelles façons de légiférer contre le vandalisme de monuments aux morts". Il avait annoncé lundi la création d'une commission sur les inégalités raciales, appelant à s'attaquer à la "substance" du racisme et pas aux symboles. Emmanuel Macron se rend jeudi à Londres pour le 80e anniversaire de l'appel du 18 juin lancé par le général de Gaulle depuis les locaux de la BBC à Londres pour poursuivre la lutte contre l'Allemagne nazie. Ce déplacement est le premier du président français depuis fin février en raison de la pandémie de nouveau coronavirus. Le président Macron devrait lors de cette visite souligner l'importance historique des relations franco-britanniques, en dépit du Brexit. En France, le général de Gaulle n'a pas échappé aux foudres des antiracistes: un buste de l'ancien dirigeant français a été vandalisé dans la commune d'Hautmont (Nord), la tête recouverte de peinture fluo orange et le piédestal tagué au dos d'un "esclavagiste" également inscrit en orange. Le chef de l'Etat français et sa délégation échapperont à la quarantaine imposée aux voyageurs entrant au Royaume-Uni, conformément aux exemptions prévues par le gouvernement britannique.
La caisse métallique protégeant la statue de Winston Churchill à Londres, dégradée en marge de manifestations récentes, va être retirée mercredi à l'occasion de la visite jeudi du président français Emmanuel Macron, a indiqué la mairie.
orangesum-123
L'affaire du "sous-marin danois" connait un nouveau rebondissement : Peter Madsen, condamné à la perpétuité pour le meurtre de la journaliste suédoise Kim Wall dans son submersible artisanal, a reconnu pour la première fois sa culpabilité dans un documentaire diffusé mercredi 9 septembre. Cet aveu, qui intervient plus de trois ans après les faits, ne fait pas la lumière sur les circonstances exactes de la mort de la jeune femme. Interrogé au téléphone, l'inventeur de 49 ans répond "oui" à la question du journaliste lui demandant s'il a tué Kim Wall, mais ses explications sur les détails du décès restent floues. "C'est ma faute si Kim n'est plus là maintenant", reconnaît le quadragénaire, condamné en avril 2018 pour son meurtre avec préméditation, précédé de violences sexuelles. Le soir du 10 août 2017, la brillante journaliste avait embarqué à bord du Nautilus avec Peter Madsen, le concepteur et propriétaire du submersible. La trentenaire souhaitait faire le portrait de cet ingénieur autodidacte obsédé par la conquête des mers et de l'espace, très connu dans son pays. Kim Wall avait été portée disparue dans la nuit par son compagnon et son corps avait ensuite été retrouvé en mer, démembré. "A part le 10 août 2017, je n'ai jamais fait quoi que ce soit à quelqu'un", affirme l'inventeur, qui se décrit comme non violent. Il assure toutefois qu'il "n'y a qu'un coupable et c'est moi". Lors du procès, il avait reconnu avoir découpé le corps sans vie de la jeune femme avant de la jeter dans la mer Baltique, mais maintenait que son décès était accidentel.
Le corps de la Suédoise avait été retrouvé démembré en mer, en août 2017. L'accusé, Peter Madsen, n'avait jusqu'à présent jamais reconnu sa culpabilité malgré des preuves accablantes, maintenant que le décès de la journaliste était "accidentel".
orangesum-124
Les commémorations du 75e anniversaire du massacre d'Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) se déroulaient ce lundi 10 juin 2019. À cette occasion, Robert Hébras, dernier survivant encore en vie, était l'invité de l'émission spéciale "Tulle, Oradour : oublions-nous l'Histoire ?", diffusée sur France 3 Nouvelle-Aquitaine dimanche 9 juin. Aujourd'hui encore, il se demande comment il a pu échapper à la mort, alors que 642 habitants de ce village paisible ont péri le 10 juin 1944, brûlés ou abattus par les nazis. Depuis ce jour, Robert Hébras, 93 ans, n'a cessé d'arpenter les ruines, laissées en l'État, pour raconter cette terrible journée aux enfants et adolescents. Un devoir de mémoire. "Je vois encore ces enfants qui devaient être enfermés dans l'église", se remémorait le dernier survivant en 2017 lors des commémorations en présence d'Emmanuel Macron. Un manque d'entretienMais à 93 ans, Robert Hébras ne souhaite désormais plus retourner dans les ruines, "écœuré" par le manque d'entretien. "Pour moi, c'est un drame." Le dernier survivant du massacre d'Oradour-sur-Glane souhaite désormais que le temps fasse son œuvre. "Moi je crois qu'il faut attendre qu'elles disparaissent d'elles-mêmes, quoi qu'on fasse, elles disparaitront. Qu'on fasse des travaux dans l'église, quelques travaux dans les ruines surtout pour la sécurité, je crois que les ruines ne resteront jamais comme elles sont aujourd'hui et comme elles étaient il y a 70 ans", a-t-il lancé sur le plateau de France 3, en présence de François Hollande. Si des crédits viennent d'être débloqués pour consolider l'église, Robert Hébras lui privilégie le devoir de mémoire, un patrimoine immatériel fragile.
À l'occasion des 75 ans du massacre d'Oradour-sur-Glane, France 3 Nouvelle-Aquitaine s'est entretenue avec le dernier témoin, encore en vie.
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Révélée par l'AFP vendredi soir et confirmée dans la foulée par les autorités françaises, la mort mercredi du leader d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l'Algérien Abdelmalek Droukdal, dans le nord du Mali, au cours d'une opération française, constitue "un succès majeur", a fait valoir la ministre des Armées Florence Parly. Annonçant également la neutralisation de "plusieurs de ses proches collaborateurs", la ministre a dévoilé en parallèle la capture mi-mai d'"un cadre important de l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS)". Ce coup double, qui frappe les deux organisation jihadistes rivales au Sahel, vient couronner les efforts redoublés des militaires français ces derniers mois pour reprendre l'avantage sur le terrain. Au sommet de Pau (France) en janvier, le président français et ses homologues du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad) avaient décidé d'intensifier la lutte antijihadiste face à la recrudescence d'attaques dans la région, qui, mêlées à des conflits intercommunautaires, ont fait 4.000 morts en 2019, cinq fois plus qu'en 2016 selon l'ONU. Une décision accélérée par la mort en décembre de 13 militaires français dans la collision de deux hélicoptères, qui a brutalement rappelé aux Français le prix du sang payé par leurs troupes au Sahel.- 500 jihadistes "neutralisés" -En conséquence, Paris a déployé des centaines de renforts pour porter les effectifs de l'opération Barkhane à 5.100 hommes. Troupes conventionnelles et forces spéciales françaises ont depuis multiplié les offensives dans cette immense région semi-désertique, en particulier dans la zone dite "des trois frontières", aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, sanctuaire de l'EIGS. D'autres opérations ont également été menées dans le centre du Mali, dans la zone d'influence d'Amadou Koufa, dirigeant de la katiba Macina affiliée à Al-Qaïda. Selon une source proche du dossier, plus de 500 jihadistes ont ainsi été "neutralisés" (tués ou capturés) au Sahel ces derniers mois, dont plusieurs figures importantes: cadres religieux, commandants, recruteurs, logisticiens..."Depuis le sommet de Pau, il nous a été demandé par le président d'accroître nos efforts, en particulier contre l'EIGS dans la zone du Liptako-Gourma. C'est fait. Il y a des succès tactiques sur le terrain, on contraint sa liberté de mouvement", commente le porte-parole de l'état-major français, le colonel Frédéric Barbry. Ces résultats promettent d'être mis en avant au sommet de Nouakchott programmé début juillet, qui doit permettre aux six chefs d'Etat de faire un point d'étape, six mois après le sommet de Pau. Paris assure également constater des "progrès encourageants" dans la montée en puissance des armées locales, sous-équipées et sous-formées, avec lesquelles la France a accentué sa coordination dans l'espoir, à terme, de les laisser gérer seules la sécurité de leur territoire.- Horizon lointain -Dans cette optique, la France a réussi à rallier certains pays européens, comme la Suède et l'Estonie, pour lancer dans les tout prochains mois la force "Takuba", un groupement de forces spéciales destiné à accompagner les soldats maliens au combat. Mais de l'aveu de nombre d'observateurs, l'autonomie de ces forces reste un horizon lointain. Plus problématique encore, les accusations d'exactions sur les populations se multiplient contre les soldats des pays engagés contre les jihadistes au Sahel, suscitant l'inquiétude de l'ONU. Une nouvelle tuerie qui a fait 26 morts vendredi dans un village du centre du Mali a ainsi été attribuée par l'association peule Tabital Pulaaku à des militaires maliens, tandis qu'un élu local évoquait des assaillants "habillés en tenue de l'armée malienne". Face à ces soupçons, le ministre malien de la Défense, le général Ibrahima Dahirou Dembélé, a dit à l'AFP ne pouvoir "rien confirmer ni infirmer", promettant des "investigations" sur place. Le retour de l'administration et des services dans ces territoires sahéliens livrés à eux-mêmes, vivier de recrutement des jihadistes, est quant à lui loin de s'être matérialisé malgré les efforts de sécurisation des derniers mois."On est fiers de nos succès, c'est bon pour le rétablissement de la sécurité. Ca affaiblit les différentes organisations. Mais ce qui est pertinent en indicateur de performances, c'est le retour des juges dans les tribunaux, la réouverture des écoles, le retour de l'autorité de l'Etat", admet le colonel Barbry. "Nous ne sommes qu'un des éléments de règlement de la situation. Les volets diplomatie et développement sont également primordiaux", conclut-il.
Sommée par le président Emmanuel Macron d'obtenir des résultats au Sahel, l'armée française peut se targuer avec l'élimination de l'émir d'Aqmi d'un "succès majeur", même si l'intensification de ses efforts ces derniers mois ne demeure qu'une partie de la solution, de l'aveu de l'état-major.
orangesum-126
Le rappeur de Brooklyn aux longues tresses arc-en-ciel a connu une ascension fulgurante fin 2017, propulsé par son titre "Gummo" et une vidéo devenue virale. Cherchant visiblement à jouer sur l'imagerie des gangs, qui a marqué le rap californien des années 80 et 90, Daniel Hernandez, de son vrai nom, paradait dans le clip avec des membres du gang des Nine Trey Gangsta Bloods. Mais il a fait plus que s'afficher avec le gang, en devenant membre et l'utilisant pour menacer, voire attaquer des rivaux. Dans le même temps, plusieurs chefs du gang lui ont soutiré des centaines de milliers de dollars. Se sentant manipulé par le gang, puis inculpé par la justice en novembre 2018 avec d'autres membres, le jeune homme a alors décidé de collaborer avec le procureur fédéral de Manhattan contre ses anciens comparses. Condamné mi-décembre à deux ans de prison, il a obtenu début avril de pouvoir effectuer le solde de sa peine à domicile, pour cause de pandémie de coronavirus, qui a particulièrement touché certaines prisons américaines. Libre, Daniel Hernandez reste sous la menace des membres de son ancien gang, car il a maintenant l'image d'un mouchard, voire d'autres gangs, ulcérés par sa collaboration avec les autorités. Cela ne l'a donc pas empêché de faire un retour tonitruant vendredi sur la scène musicale et les réseaux sociaux. Il a, en effet, mis en ligne la vidéo d'un nouveau morceau, "Gooba", dans laquelle il se trémousse avec plusieurs danseuses aux poses suggestives, peu préoccupées par la distanciation sociale. Quelques heures plus tard, il a organisé un direct sur le réseau social Instagram, dans lequel il a réglé ses comptes avec les membres de son ancien gang. Il leur a ainsi reproché de l'avoir menacé, ainsi que sa mère, kidnappé, passé à tabac, justifiant ainsi sa collaboration avec les autorités."J'ai mouchardé, j'ai cafardé", a-t-il reconnu lors de ce long monologue. "Mais à qui étais-je censé être loyal? (...) Je n'ai rien fait de mal.""Je suis une légende vivante", a-t-il lancé. "Je suis le plus grand artiste au monde."La vidéo a réuni jusqu'à deux millions d'internautes, pulvérisant le record pour un direct sur Instagram, jusqu'ici détenu par les producteurs Babyface et Teddy Riley, avec environ 400.000 connections.
Il vient de sortir de prison et reste sous la menace de ses anciens camarades de gang, mais plutôt que de faire profil bas, le rappeur new-yorkais Tekashi 6ix9ine a sorti vendredi une nouvelle vidéo et pulvérisé le record de visionnages pour un live sur Instagram.
orangesum-127
À Nanterre (Hauts-de-Seine), des étudiants ont voté le blocage illimité de leur université déjà paralysée depuis trois semaines. Les échauffourées ont débuté à l'aube, dès 7h du matin. Malgré la présence de vigiles d'une société de surveillance, "une trentaine" d'opposants à la loi Vidal réformant l'entrée à la faculté ont bloqué l'accès des amphithéâtres à près de 580 étudiants venus passer leurs partiels en Sciences humaines et sociales. Des bloqueurs "assez violents"La direction de l'Université a fait appel aux forces de l'ordre, mais la quinzaine de policiers "n'a pas dissuadé" les bloqueurs, "assez violents" et "visage masqué pour certains" selon l'université, de quitter les lieux. Ils ont alors utilisé des gaz lacrymogènes pour y parvenir. En début d'après-midi, le site était toujours débloqué et les partiels ont été reprogrammés, a précisé l'UGA. Un policier a été légèrement blessé et deux étudiants "se sont sentis mal", a précisé à l'AFP la direction de l'établissement, confirmant une information du Dauphiné Libéré. Selon les pompiers, un étudiant d'une vingtaine d'années a été conduit à l'hôpital pour des blessures sans gravité. Par ailleurs, cinq jeunes âgés de 18 à 23 ans ont été interpellés par la police sur le campus de Lyon 2 Bron dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu'ils tentaient de monter des barricades, après avoir dégradé des serrures et du matériel, selon une source policière. Ils ont été placés en garde à vue à la Sûreté de Lyon. Les partiels de droit seront bloqués à ArcueilÀ Nanterre, près de 700 étudiants réunis en Assemblée générale (AG) ont voté lundi pour le blocage illimité de leur université, rapporte Le Parisien. Un nombre bien inférieur aux AG précédentes qui avaient rassemblé près de 1.700 personnes. Les étudiants présents ont également décidé de bloquer les partiels de droit, qui doivent se tenir le vendredi 11 mai au centre des examens d'Arcueil (Val-de-Marne). Les 55.000 étudiants de Sorbonne-Université (Paris IV et Paris VI) ont, eux, décidés par vote électronique de mettre fin au mouvement. 10.085 d'entre eux ont voté, dont 6.334 défavorables aux blocages, 2.772 favorables et 979 qui ne se sont pas prononcés, selon un communiqué de l'université.
Des affrontements ont opposé la police et "une trentaine" de manifestants qui bloquaient l'accès aux amphithéâtres de l'Université Grenoble Alpes (UGA) ce lundi 7 mai. Les examens ont dû être reportés.
orangesum-128
Six gardes à vue ont débuté ce jeudi matin, a indiqué dans un communiqué Eric Mathais, procureur de la République à Dijon, confirmant une information d'Europe 1. Le procureur a ajouté sans précisions géographiques que des perquisitions avaient été réalisées "dans plusieurs villes". "Elles sont destinées à vérifier les premiers éléments de l'enquête", ouverte notamment pour tentative de meurtre en bande organisée, association de malfaiteurs et participation à un groupement armé, selon M. Mathais. De source proche de l'enquête, on précise que les interpellations ont été menées tôt jeudi matin par le RAID et la BRI à Dijon, Dole, Troyes, Saint-Etienne et Saverne, près de Strasbourg. Une autre source proche de l'enquête a indiqué que deux interpellations avaient eu lieu à Saverne. Une opération de police a également eu lieu à Besançon mais elle n'a mené à aucune interpellation, l'individu s'étant enfui, a indiqué une autre source proche de l'enquête. Les interpellés sont des personnes déjà connues des services de police et notamment, selon des sources concordantes, un homme suspecté d'être à l'origine de l'appel à l'expédition punitive sur les réseaux sociaux. Le rôle exact de chacun des suspects dans ce dossier reste toutefois à préciser. Une enquête avait été confiée à la police judiciaire et la sûreté urbaine, suite aux quatre nuits de violences, de vendredi à lundi soir à Dijon, survenues autour d'une série de raids de Tchétchènes voulant venger l'agression de l'un des leurs. L'enquête "est destinée à comprendre de quelle manière les différentes infractions commises ont pu être provoquées ou organisées, d'en identifier les auteurs et d'y donner les suites appropriées", précise le procureur. - Accalmie depuis lundi soir-Les raids de représailles avaient été lancés après l'agression, le mercredi 10 juin à Dijon, d'un adolescent de cette communauté. Selon des participants aux expéditions punitives, les agresseurs seraient des dealers d'origine maghrébine qui résideraient dans le quartier sensible des Grésilles, à Dijon. Les raids avaient réuni jusqu'à plusieurs centaines de personnes, armées de barres de fer et de battes de baseball, suscitant l'émoi dans une ville peu habituée à ce genre de démonstration de force. Les Tchétchènes avaient d'abord, vendredi soir, saccagé un bar à narguilé du centre-ville où l'adolescent aurait été tabassé, avant de se rendre, samedi et dimanche soir, dans le quartier des Grésilles pour y rechercher des agresseurs. Les accusations de laxisme ont fusé de la part de certaines politiques et des habitants des Grésilles, choqués de constater la non-intervention des forces de l'ordre, qui ne se sont pas interposées faute d'effectifs suffisants selon elles. Voulant "se défendre", disent-ils, les habitants de ce quartier à majorité maghrébine ont, lundi soir, érigé des barricades avec des poubelles incendiées, une démonstration de force qui a plongé la zone dans un climat de violences urbaines auquel Dijon est peu habituée. Le calme est revenu depuis et le père tchétchène de l'adolescent agressé a demandé que cessent les exactions. Dans le cadre de l'enquête concernant les faits de lundi soir, quatre personnes avaient été interpellées. Mercredi, trois d'entre elles ont été remises en liberté, selon le parquet. La quatrième, un homme de 32 ans sans antécédents judiciaires, a écopé de 90 jours-amendes à 5 euros et d'une interdiction de détenir ou porter une arme pendant cinq ans. Le procureur de la République Eric Mathais avait indiqué mercredi que les investigations se poursuivaient "pour parvenir à identifier les participants" aux violences urbaines qui ont secoué les Grésilles mais aussi Chenôve, dans la banlieue sud-ouest de Dijon, où 18 véhicules avaient été brûlés lundi soir.
Après des accusations de laxisme visant la police, l'enquête sur les expéditions punitives de Tchétchènes à Dijon s'est accélérée jeudi avec l'interpellation de six membres de cette communauté dans plusieurs villes de France.
orangesum-129
La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 998.463 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles dimanche à 11H00 GMT. Plus de 32,9 millions de cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l'épidémie, dont au moins 22,5 millions sont aujourd'hui considérés comme guéris. Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 204.499 décès. Viennent ensuite le Brésil avec 141.406 morts, l'Inde avec 94.503 morts, le Mexique avec 76.243 morts et le Royaume-Uni avec 41.971 morts.- France : les médecins inquiets -La France devra affronter, "si rien ne change", une "épidémie généralisée" pendant de longs mois, avec un système de santé "incapable de répondre à toutes les sollicitations", a prévenu le président du conseil national de l'Ordre des médecins. "La deuxième vague arrive plus vite que nous le redoutions", a déclaré Patrick Bouet. - Australie : levée de restrictions -Le couvre-feu nocturne à Melbourne sera levé à compter de lundi, près de deux mois après avoir été imposé dans la deuxième ville d'Australie pour endiguer la flambée de cas de coronavirus. Mais les habitants seront tenus de demeurer dans un rayon de cinq kilomètres autour de chez eux, encourant sinon une amende de près de 5.000 dollars australiens (3.000 euros).- Mécontentements à Madrid et Paris -Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche à Madrid, en Espagne, contre le reconfinement partiel décrété dans certaines zones populaires de la région de la capitale espagnole. "Ce n'est pas du confinement, c'est de la ségrégation!", scandaient les manifestants. A Paris quelques dizaines de restaurateurs, patrons de bars et discothèques et représentants du secteur de l'hôtellerie-restauration se sont rassemblés devant l'hôtel des Invalides pour protester contre le durcissement des mesures sanitaires touchant leurs établissements. Le gouvernement a durci jeudi les mesures sanitaires dans onze grandes villes françaises dont Paris, où les bars doivent fermer à 22H00 (20H00 GMT) à compter de lundi.- Confinement local au Pays de Galles -Au Royaume-Uni, près de la moitié du Pays de Galles fait l'objet d'un confinement local depuis 18H00 dimanche : il est interdit d'entrer dans les villes de Cardiff et de Swansea ou d'en sortir sans raison professionnelle ou scolaire.- Bruxelles : bars fermés à 23H00 -Les bars et cafés de Bruxelles devront fermer leurs portes dès 23H00 à partir de lundi face à la recrudescence de cas de Covid-19. Tous les autres commerces vendant des boissons ou des aliments devront fermer à 22H00 et la consommation alimentaire sera interdite sur les marchés.- Deux milliards USD pour Qatar Airways -La compagnie aérienne Qatar Airways, doublement affectée par un boycott régional et la pandémie de Covid-19, a indiqué dimanche avoir reçu près de 2 milliards de dollars d'aide publique pour faire face à l'"une des années les plus difficiles" de son histoire.- Roland-Garros avec restrictions -Le tournoi de tennis de Roland-Garros, retardé de six mois en raison de la pandémie, a débuté dimanche avec une jauge réduite à mille spectateurs quotidiens. Parmi les restrictions pour les joueurs, des tests PCR répétés, l'obligation stricte de loger dans un des deux hôtels qui leur sont réservés en quasi exclusivité. Interdiction d'en sortir sous peine de se voir retirer leur accréditation, sauf pour se rendre au stade leurs jours de match, pour s'entraîner, ou impératif médical.
- Près d'un million de morts
orangesum-130
La qualité de l'air dans les pays de l'Union européenne, cette pollution provoque toujours plus de 480.000 morts prématurées, selon le rapport annuel de l'Agence européenne de l'environnement (AEE), publié lundi 29 octobre. Les concentrations de particules fines (PM2,5), de dioxyde d'azote (NO2, émis par les moteurs diesel) et d'ozone (O3) ont légèrement reculé dans l'air européen, selon les chiffres de 2015 sur lesquels porte l'étude, mais se maintiennent globalement au-dessus des limites autorisées par l'UE - et de celles recommandées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), encore plus strictes. L'AEE estime que les particules fines ont été responsables d'environ 391.000 morts prématurées en 2015 dans les 28 pays de l'UE, un chiffre qui monte à 422.000 dans les 41 pays européens passés au crible dans le rapport. Le chiffre, conséquent, représente tout de même une "réduction d'un demi-million de décès prématurés par an" par rapport à 1990, est-il précisé dans le communiqué de l'AEE. Le nombre de morts prématurées liées au NO2 est, lui, estimé à 76.000 en 2015 dans l'UE (79.000 dans les 41 pays européens étudiés). Enfin, pour l'ozone le nombre est estimé à 16.400 (17.700 dans les 41)."La pollution de l'air est un tueur invisible et nous devons redoubler d'efforts pour nous attaquer à ses causes", a déclaré Hans Bruyninckx, directeur exécutif de l'AEE. Le transport routier est l'une des principales sources de pollution de l'air en Europe, avec l'agriculture, la production d'énergie, l'industrie. Les Européens qui vivent en ville, où les émissions liées au transport routier (plus nocives car au niveau du sol) sont les plus importantes, sont particulièrement affectés. L'AEE estime que 6% de la population urbaine de l'UE, contre 7% un an plus tôt, sont exposés à des niveaux de particules PM2,5 (particules très fines composées de poussière, de fumée, de suie ou de pollen) supérieurs aux limites autorisées. Une proportion qui monte à 74% de cette même population comparé aux recommandations de l'OMS (chiffres 2016). La part de la population urbaine touchée par des concentrations excessives de dioxyde d'azote est de 7%, contre 9% en 2015. Mi-mai, six pays avaient été renvoyés devant la Cour de justice de l'UE pour avoir manqué à leurs obligations en matière de qualité de l'air: la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie, la Hongrie et la Roumanie.
La majorité des décès sont provoqués les particules fines, dont les concentrations restent globalement supérieures aux limites autorisés par l'Union.
orangesum-131
Au lendemain d'une sixième nuit de troubles marquée par des scènes de chaos devant la Maison Blanche, il a, d'un tweet laconique, "3 NOVEMBRE", affiché sa préoccupation centrale: l'élection présidentielle. Depuis plusieurs jours, le président américain envoie des messages contradictoires face à l'embrasement de dizaines de villes américaines après la mort de George Floyd, Afro-Américain de 46 ans devenu le triste symbole des violences policières et des injustices raciales aux Etats-Unis. Depuis son retour de Cap Canaveral samedi soir, Washington bruisse de rumeurs d'une allocution présidentielle solennelle, d'une prise de parole forte, dans un pays par ailleurs secoué par la pandémie du Covid-19 qui a provoqué une brutale crise économique et fragilisé les plus démunis. Mais reclus dans la Maison Blanche, Donald Trump est resté invisible et muet dimanche, si l'on excepte une série de tweets visant tour à tour les médias ou les élus démocrates manquant à ses yeux de fermeté. Les images, inhabituelles, de l'extinction en fin de soirée d'une partie des lumières extérieures de la Maison Blanche ont contribué à renforcer l'image d'un président coupé du reste du pays. Aucune apparition publique de l'ancien homme d'affaires qui a, depuis son arrivée au pouvoir, toujours rechigné à endosser les habits de rassembleur, n'est prévue lundi."Une allocution depuis le Bureau ovale ne va pas arrêter antifa", a avancé sa porte-parole Kayleigh McEnany, en référence à la mouvance d'extrême gauche à laquelle Trump attribue les violences de ces derniers jours. Dans ses autres tweets matinaux, le milliardaire républicain n'a pas, loin s'en faut, opté pour un registre apaisant. Il a cité un animateur de Fox News mettant hors de cause les suprémacistes blancs dans les violences de ces derniers jours. Et il attaqué son adversaire démocrate Joe Biden, assurant que ses proches étaient des membres de la "gauche radicale" qui essayent "de faire sortir les anarchistes de prison, et probablement plus".- "Bande de crétins" -Dans un échange téléphonique avec les gouverneurs, dont des extraits ont été publiés par les médias américains, il a lancé un appel à la plus grande fermeté."Si vous ne dominez pas, vous perdez votre temps. Ils vont vous dépasser, vous allez passer pour une bande de crétins", a-t-il lancé. Dimanche, la maire démocrate d'Atlanta Keisha Lance Bottoms, s'est alarmée du manque de "leaderhsip" du locataire de la Maison Blanche en cette période de violentes secousses pour l'Amérique."Il aggrave la situation (...). C'est comme si Charlottesville recommençait ", a-t-elle estimé. L'élue évoquait les propos de M. Trump après des affrontements entre manifestants antiracistes et néonazis dans cette petite ville de Virginie, en août 2017, lorsqu'il avait déclaré voir des gens bien "des deux côtés". Si ces déclarations avaient provoqué un vrai malaise au sein de son propre camp, le parti républicain est, depuis la mort de George Floyd, resté plutôt discret sur l'attitude du président. Exception notable: Tim Scott, seul sénateur républicain noir, a estimé ce week-end que certains des tweets présidentiels n'étaient "clairement pas constructifs". La dernière prise de parole du président républicain a eu lieu samedi depuis le centre spatial Kennedy en Floride. Elle était révélatrice de ses hésitations, entre empathie, appels au respect de "la loi et l'ordre", et recherche de boucs émissaires. Il a dénoncé la "tragédie" de la mort de George Floyd dans les rues de Minneapolis. Il a évoqué "la colère et le chagrin" des Américains à travers le pays. "Je comprends la peine que les gens ressentent", a-t-il ajouté. Mais après ces propos d'introduction, il s'est longuement attardé sur "les anarchistes" sans aborder frontalement la question de l'exaspération face aux violences policières illustrée par les derniers mots de George Floyd, devenus un cri de ralliement: "Je ne peux pas respirer". Son prédécesseur Barack Obama a, lui, publié un texte dans lequel il dénonce les actes violents "qui mettent des innocents en danger", mais appelle aussi à éviter les raccourcis."L'écrasante majorité des participants aux manifestations ont été pacifiques, courageux, responsables et une source d'inspiration", a-t-il écrit."Ils méritent notre respect et notre soutien, pas notre condamnation", a-t-il ajouté dans une allusion claire à son successeur républicain qu'il s'est cependant gardé de nommer.
Tiraillé, hésitant, les yeux rivés sur sa base électorale, Donald Trump cherche une réponse face à la colère et aux manifestations, parfois violentes, qui secouent l'Amérique de Minneapolis à Los Angeles.
orangesum-132
Vous avez peut-être vu cette publicité pour Intermarché défiler sur votre fil Facebook depuis ce week-end. La vidéo de 3 minutes, titrée "#lamourlamour" (du nom de la chanson de Mouloudji "L'amour, l'amour, l'amour", qui sert de bande-son au spot), ne ressemble en rien aux publicités habituelles pour la grande distribution. Ici, pas de guerre des prix ou de "ménagère de moins de 50 ans". Le protagoniste est un jeune homme qui, après un coup de foudre pour la caissière de son supermarché, change ses habitudes alimentaires, passant du chariot plein de pizzas et burgers aux fruits et légumes frais. • "MAGNIFIQUE", "INTELLIGENT"... Cette publicité diffusée pour la première fois samedi 11 mars, juste avant "The Voice" sur TF1, a visiblement enthousiasmé les téléspectateurs puisqu'elle a été vue plus de 2 millions de fois sur la page Facebook d'Intermarché. Des dizaines de commentaires élogieux ont été publiés sous la vidéo, les internautes saluant une pub "intelligente", "magnifique" ou ayant "du sens". On doit ce spot à la réalisatrice Katia Lewkowicz pour l'agence Romance (Audi, Belin, chewing-gum Hollywood, Milka...), comme le précise BFM Business. "Un exercice audacieux de la part d'Intermarché, relève la chaîne économique. De par le format tout d'abord, de 3 minutes (même si des versions raccourcies de 60 et 90 secondes seront diffusées dans le courant du mois de mars). Mais aussi par le message qui est véhiculé et qui laisse entendre en creux que l'enseigne vend aussi des produits de malbouffe. Mais le spot le fait de manière très subtile en ne montrant que de 'faux' produits avec des packagings inventés pour l'occasion. Vanter les produits frais et un mode de consommation plus sain sans ostraciser les produits gras vendus aussi par l'enseigne, un exercice d'équilibriste", résume BFM Business. Intermarché a déjà été à l'origine de campagnes à rebours des codes de la grande distribution, par exemple en lançant, en 2014, l'opération "Fruits et légumes moches".
PUBLICITÉ. Un spot de 3 minutes diffusé samedi avant "The Voice" sur TF1, vantant l'enseigne de grande distribution, avait été vue près de 2,4 millions de fois lundi sur la page Facebook d'Intermarché.
orangesum-133
Un vrai casse-tête pour Bercy, sur fond d'inquiétude des collectivités. Comment garantir aux communes des ressources pérennes ? Sur quels dispositifs s'appuyer, et dans quelles proportions ? Voilà les questions auxquelles les deux hommes ont réfléchi à la demande de l'exécutif, soumis à de fortes contraintes budgétaires. Durant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait promis d'exonérer de la taxe d'habitation 80% des ménages, pour redonner du pouvoir d'achat aux classes moyennes et populaires. Coût de l'opération : 10 milliards d'euros, à raison de trois tranches d'un peu plus de 3 milliards en 2018, 2019 et 2020. 18 milliards d'euros à trouverMais la facture s'est depuis alourdie, le chef de l'État ayant décidé d'étendre la mesure aux 20% de contribuables les plus aisés, "à l'horizon 2020", pour éviter de voir sa réforme retoquée par le Conseil constitutionnel - attaché au principe d'"égalité des Français devant l'impôt". Selon Bercy, 8,5 milliards supplémentaires doivent ainsi être trouvés, portant à 18 milliards d'euros le coût global de la mesure. Le Comité des finances locales (CFL), instance officielle de dialogue entre l'État et les élus locaux, évoque quant à lui le chiffre de 26 milliards en 2020, au vu de la dynamique de cette taxe. "Il n'y aura pas de tour de passe-passe où l'on supprime des milliards pour aller les chercher ailleurs", a promis au journal Le Parisien Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, excluant l'idée un temps évoquée d'une hausse d'impôt pour les ménages aisés en échange de ce "cadeau fiscal". "Le gouvernement a fixé une ligne rouge : il n'y aura pas de création d'un nouvel impôt (...) ni d'accentuation de la pression fiscale", a confirmé aux Échos son secrétaire d'État, Olivier Dussopt. Plusieurs scénarios retenusEntendus le 21 mars devant la commission des finances de l'Assemblée, Dominique Bur et Alain Richard ont ébauché quelques pistes, tournant principalement autour de deux scénarios relativement technique. La proposition la plus simple serait d'attribuer directement au bloc communal une part d'un impôt national, ce qui permettrait de maintenir en l'état la fiscalité des départements. "L'éventail" des impôts potentiellement concernés "n'est pas très large", a reconnu Alain Richard, citant la la TVA, la CSG et la taxe sur les carburants (TICPE). Une autre piste consisterait à transférer aux communes la part départementale de la taxe sur les propriétés bâties et "tout ou partie" des droits de mutation à titre onéreux (DMTO), perçus aujourd'hui par les départements - lesquels bénéficieraient en retour d'une fraction d'un impôt d'État. "On prend à Pierre pour habiller Paul. C'est du bricolage", explique à Libération le maire PS de Bourg-en-Bresse et président délégué de Villes de France, Jean-François Debat. "La part départementale de la taxe foncière ne couvre pas l'ensemble de la taxe d'habitation. L'État devra compenser", prévient-il également. Selon Le Point, d'autres pistes seront proposées par le rapport, comme un complément de taxe foncière sur les résidences secondaires et les logements sous-occupés, susceptible de générer 2,5 milliards d'euros de recettes. Une solution que le gouvernement, s'il l'accepte, devra articuler avec sa promesse de ne pas créer d'impôt nouveau. "L'engagement de suppression ne porte que sur la résidence principale", a prévenu Olivier Dussopt. "Pour les résidences secondaires, nous pouvons soit maintenir la taxe d'habitation, soit la transformer en surtaxe foncière. Les deux options sont sur la table", a-t-il ajouté. Quelle que soit la solution retenue, le gouvernement devra faire preuve d'imagination pour compenser le manque à gagner lié à cette refonte fiscale. "Cet effort sera surtout financé par des économies", ont promis en chœur Olivier Dussopt et Gérald Darmanin. Des économies à ajouter donc aux 60 milliards sur le quinquennat déjà promis par le gouvernement, qui n'a à ce stade pas précisé les mesures qu'il comptait prendre pour tenir cet engagement.
Le sénateur LREM, Alain Richard, et l'ex-Préfet du Nord, Dominique Bur, remettent ce mercredi 9 mai leur rapport sur la fiscalité locale. Celui-ci doit proposer des solutions pour compenser la suppression totale de la taxe d'habitation à l'horizon 2020.
orangesum-134
Énorme inquiétude vendredi soir à Disneyland. Quand les enfants cherchaient encore à rencontrer Minnie ou Mickey, les secours, eux, étaient à la recherche d'un homme disparu. Comme le rapporte Le Parisien, un homme de nationalité suisse était tombé dans un plan d'eau au moment où le parc fermait ses portes. Selon les premiers éléments de l'enquête, sa compagne lui aurait donné juste avant des comprimés de LSD, une drogue connue pour ses effets hallucinogènes ou euphoriques. Les pompiers - au moins une trentaine - appelés par la jeune femme, ont tenté pendant des heures de retrouver l'homme âgé de 32 ans, accompagnés de policiers, de chiens et de 80 salariés du parc. Un hélicoptère équipé d'une caméra thermique a même été déployé pour essayer de le retrouver. Ce n'est que vers 00h30 que l'homme a été localisé, finalement sain et sauf errant sur une berge, précise Le Parisien. Le couple, qui avait donc consommé des produits stupéfiants a été placé en garde à vue. Le parc qui venait de fermer, n'a subi aucun désagrément et a pu rouvrir ses portes ce samedi matin. Peu d'incidents Il faut dire que les incidents sont rares à Disneyland Paris, un des parcs les plus sécurisés de France. En janvier 2016, un vent de panique avait soufflé, alors que des policiers avaient interpellé un homme dans un des hôtels du parc. Il avait sur lui des armes de poing, des cartouches et un Coran. Il avait alors dit vouloir se protéger. Au mois de mars, une autre rumeur d'attentat avait circulé dans le parc au niveau de la station RER. Des gens avaient dit avoir entendu des détonations, provoquant des mouvements de foule, rappelle l'Indépendant. Il s'agissait en fait d'un escalator qui était tombé en panne. Les accidents, chutes et noyades sont en revanche un peu plus fréquents dans les parcs d'attractions. En avril 2011, cinq personnes avaient été blessées sur l'attraction "Le train de la mine", une des plus prisées. Quatre étaient ressorties avec des blessures légères et une avec un traumatisme crânien. Un rocher en résine s'était détaché dans un tunnel avant de tomber sur une des locomotives du train. L'exploitant du parc d'attractions avait été relaxé en mai dernier.
Un visiteur sous l'emprise de la drogue a sauté dans un plan d'eau du parc, rapporte Le Parisien. À la suite d'une forte mobilisation, il a été retrouvé.
orangesum-135
"Une vigilance absolue s'impose. Des phénomènes dangereux d'intensité exceptionnelle sont prévus ; tenez-vous régulièrement au courant de l'évolution de la situation et respectez impérativement les consignes de sécurité émises par les pouvoirs publics." Telle est la signification de l'alerte rouge pour Météo-France. Une alerte rouge qui vient d'être déclenchée ce samedi après-midi pour les départements des Alpes-Maritimes (06) et du Var (83). Alors que les fortes de pluie de la nuit de vendredi à samedi et de samedi matin ont provoqué la montée des eaux et l'évacuation de plusieurs milliers de personnes dans les deux départements en question, de nombreuses routes ou voies de chemin de fer ont également été coupées. Tout comme l'électricité dont sont privés des milliers de foyers. Samedi matin, le préfet du Var Jean-Luc Videlaine avait prévenu sur BFM TV : "Le pire est à venir, la montée des eaux va se poursuivre." D'où le déclenchement de l'alerte rouge à 16h ce samedi. Pour le moment, celle-ci court jusqu'à 17h dimanche et une "accalmie sensible est attendue seulement en seconde partie de nuit de samedi à dimanche pour le Var et les Alpes Maritimes", selon Météo-France."Les affluents de l'Argens, les fleuves côtiers (la Giscle, le Loup, la Siagne...) réagissent très fortement""Les intensités des précipitations pourront encore se renforcer dans l'après-midi avec un aspect orageux plus présent, indique Météo-France dans son bulletin de 16h. Des valeurs de 20 à 40 mm en une heure seront alors possibles, notamment en seconde partie d'après-midide samedi, près du Var et des Alpes-Maritimes. Ailleurs elles seront moindres." De fortes précipitations qui vont donc faire de nouveau gonfler les cours d'eau et provoquer des inondations. "Les fortes pluies encore attendues sur Provence Côte d'Azur, seront génératrices de crues importantes, indique encore Météo-France. Les affluents de l'Argens, les fleuves côtiers (la Giscle, le Loup, la Siagne...) réagissent très fortement depuis ce samedi matin. Et la montée des cours d'eau se poursuit. On attend un pic de crue ce soir et dans la nuit de samedi à dimanche."Alors que cinq départements demeurent en alerte orange inondation (Haute-Loire, Ardèche, Gard, Bouches-du-Rhône et Vaucluse), Météo-France conclut son bulletin en rappelant les principales règles de sécurité : "Dans la mesure du possible, évitez tout déplacement dans les départements concernés. Ne vous engagez en aucun cas, à pied ou en voiture, sur une voie immergée. Pour protéger votre intégrité et votre environnement proche prenez toutes les précautions nécessaires à la sauvegarde de vos biens face à la montée des eaux, même dans des zones rarement touchées par les inondations."
La situation continue de se détériorer sur le front des intempéries dans le Sud-Est. Samedi, dans son bulletin de 16 heures, Météo France a placé les département des Alpes-Maritimes et du Var en alerte rouge pour pluie-inondation, orages, avalanches et vagues-submersion.
orangesum-136
Interpellé vendredi soir à Paris et en Seine-Saint-Denis, les suspects ont été déférés mardi après-midi au tribunal de Paris. Ils doivent comparaître d'ici la soirée devant des juges d'instruction, chargés d'une information judiciaire pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", ouverte par le parquet de Paris qui a requis leur placement en détention provisoire."Depuis 2015, ce sont 58 attentats qui ont été déjoués", s'est félicité mardi le Premier ministre Edouard Philippe, s'appuyant sur un décompte propre aux autorités qui cumule projets, préparations et tentatives d'attaques terroristes. "Ce sont des victoires silencieuses", s'est félicité le chef du gouvernement qui s'exprimait devant le Sénat, rappelant que la "menace terroriste est permanente" et "endogène". Le 1er février, des informations inquiétantes issues du renseignement judiciaire avaient déclenché l'ouverture d'une enquête préliminaire confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Au cours de cette procédure, qui a autorisé le recours à des moyens de surveillance accrue afin d'identifier la cellule terroriste, les enquêteurs ont acquis la conviction que l'attaque potentielle aurait pu coïncider avec le début du ramadan, le mois de jeûne musulman censé commencer dimanche ou lundi prochain. Une perspective qui a précipité les arrestations, selon une source proche du dossier. "On a affaire à des individus manifestement déterminés", a précisé cette source, affirmant que "de possibles repérages avaient été effectués et [qu']ils cherchaient à se procurer des armes". Selon Europe 1, une kalachnikov a été retrouvée lors des perquisitions. Lors des quatre jours de garde à vue, les quatre hommes n'ont pas contesté leur adhésion aux thèses islamistes radicales, a ajouté cette source. RécidiveLes trois adultes, âgés de 26, 39 et 38 ans, étaient jusqu'ici connus pour des faits de droit commun, selon une autre source proche de l'enquête. Mais c'est le profil du quatrième homme qui retient l'attention: à 17 ans, ce mineur est en état de récidive. Il a en effet déjà été jugé pour "associations de malfaiteurs terroristes", après son interpellation en février 2017 pour une tentative de départ en Syrie. Condamné à trois ans de prison par le tribunal pour enfants de Paris, dont deux ans assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve, il avait été placé dans une structure éducative après sa sortie de prison, avait précisé lundi le parquet de Paris. Si la cible ou les cibles exactes des suspects restent inconnues à ce stade, les forces de sécurité figurent néanmoins parmi les objectifs récurrents que désigne l'organisation Etat islamique (EI). Le 20 avril 2017, lors d'une attaque solitaire revendiquée par l'EI, le policier Xavier Jugelé avait ainsi été tué par balle sur les Champs-Elysées et deux de ses collègues blessés. Auparavant, le 13 juin 2016, un policier de Magnanville (Yvelines), à l'ouest de Paris, et sa compagne avaient été assassinés chez eux par un jihadiste de 25 ans, ayant proclamé allégeance à l'organisation terroriste. Les militaires ne sont pas non plus épargnés. Avant l'apparition du groupe EI, trois soldats ont été assassinés en 2012 lors du périple jihadiste meurtrier de Mohamed Merah à Toulouse et Montauban. Par la suite, des militaires ont été blessés au couteau à Nice en 2015 par un homme radicalisé, qui doit être prochainement jugé. En février 2017, un soldat de l'opération Sentinelle avait ouvert le feu sur un homme qui tentait de le poignarder au Carrousel du Louvre et, un mois plus tard, une autre patrouille était attaquée à l'aéroport d'Orly. En juin, un islamiste radical échouait à faire exploser son véhicule au contact d'un fourgon de gendarmerie sur les Champs-Elysées. Depuis 2015, la vague d'attentats jihadistes en France a fait au total 251 morts, dont cinq lors du dernier attentat contre le marché de Noël de Strasbourg le 11 décembre.
Ils sont soupçonnés d'avoir projeté un attentat pouvant viser les forces de sécurité au début du ramadan : quatre hommes étaient présentés mardi soir à la justice, dont un mineur déjà condamné après une tentative de départ pour le jihad en Syrie.
orangesum-137
"C'est une rentrée qui est bien préparée", a affirmé le ministre de l'Education nationale à l'issue d'une séance de soudure dans un atelier du lycée professionnel Pierre et Marie Curie de Château-Gontier (Mayenne). Jean-Michel Blanquer a ajouté que "les concours ont pu se tenir, les recrutements ont pu se faire". "Je n'ai pas d'inquiétude sur ce point, d'autant plus qu'on a des moyens de remplacement pour les quelques professeurs qui, parce qu'ils ont été définis comme vulnérables par leur médecin, ne pourront pas être là". Selon lui, "il pourra y avoir quelques exceptions mais pour l'essentiel la rentrée scolaire sera aussi normale que possible". Interrogé sur le risque de voir des établissements fermés, le ministre a relativisé. "Très peu, ça peut arriver qu'une décision soit prise (...) Dans les semaines qui viennent, forcément ça arrivera ce genre de choses donc on ne doit pas considérer ça comme un échec ou un problème. On doit considérer ça comme le corollaire nécessaire pour cette politique que nous voulons de retour des élèves à l'école"."On doit continuer à vivre. Aujourd'hui, la jeunesse doit être notre priorité absolue. Nous leur devons un avenir bien dessiné et nous leur devons une rentrée dynamique", a-t-il poursuivi. Les fermeture de classes ou d'établissements, "c'est au cas par cas que ça se décidera, selon un protocole strict dans la main des autorités sanitaires avec les préfets et les recteurs", a rappelé le ministre. Jean-Michel Blanquer a salué la Mayenne, très touchée par le virus au début de l'été, pour sa gestion de la crise sanitaire. "Ce département, par une stratégie adaptée de tous les acteurs, a su gérer cette crise sanitaire et représente un modèle de ce qu'il faut faire en matière de tests, de respect des gestes barrière et en matière de civisme", a-t-il dit.
Jean-Michel Blanquer a assuré lundi en Mayenne que "normalement, il ne manquera pas d'enseignants dans les classes" mardi, jour de la rentrée.
orangesum-138
"Nous entrerons dans la phase de descente et d'amerrissage, une fois que nous aurons effectué le désamarrage, espérons plus tard dans la journée", a déclaré l'astronaute américain Doug Hurley lors d'une "cérémonie" d'adieux à ses collègues de l'ISS, retransmise en direct par la Nasa."Les équipes travaillent très dur, surtout en raison de la météo des jours à venir sur la Floride, nous apprécions leurs efforts car nous savons que ces décisions ne sont pas faciles", a-t-il ajouté. Bob Behnken et Doug Hurley sont partis de Cap Canaveral le 30 mai dans une capsule Crew Dragon de SpaceX et sont censés revenir dimanche après-midi, au large de la côte de Floride. Pour l'instant, le désamarrage est toujours prévu pour 19H34 (23H34 GMT) samedi et l'amerrissage à 14H42 (18H42 GMT) dimanche. Mais la Nasa dit suivre de près la progression de l'ouragan Isaias qui, après avoir frappé les Bahamas, se rapproche de la Floride. L'agence spatiale américaine prendra une décision environ six heures avant le désamarrage."Le plus difficile fut de nous mettre en orbite, mais le plus important est de nous ramener à la maison", a souligné samedi matin Bob Behnken. S'adressant à son fils et à celui de son collègue, il a brandi un petit dinosaure coloré, choisi par les enfants "pour cette mission historique": "L'hipposaurus rentre à la maison avec vos papas!", leur a-t-il lancé, entouré de ses deux collègues russes, et du chef de la mission le capitaine Chris Cassidy."Nous disons au revoir à nos deux amis et collègues", a déclaré ce dernier, en se disant à la fois "triste" de les voir partir et "enchanté" que l'ISS ait de nouveaux moyens "d'amener et de faire repartir" des astronautes. Bob Behnken et Doug Hurley sont devenus les premiers astronautes à être acheminés vers la Station spatiale internationale par une société privée, sous contrat avec la Nasa. Le vol a aussi marqué le premier vol habité lancé depuis les Etats-Unis depuis 2011, quand les navettes spatiales ont été arrêtées. Les Américains voyageaient depuis à bord de fusées russes.
Les premiers astronautes à avoir atteint la Station spatiale internationale à bord d'un appareil américain en presque 10 ans "espéraient" samedi pouvoir rentrer sur Terre ce week-end comme prévu malgré l'ouragan Isaias qui menace la Floride.
orangesum-139
"Qu'est ce qu'on veut là? On veut rendre fous les Français?". La phrase n'est pas signée d'un élu insoumis, mais de l'ancien ministre de l'ère Sarkozy, Xavier Bertrand. L'ancien membre des gouvernements de François Fillon, aujourd'hui président des Hauts-de-France, s'est élevé dimanche 12 avril contre les déclarations émanant de l'exécutif et du Medef, qui martèlent la nécessité de devoir "travailler plus" après la crise sanitaire du coronavirus. "Nous devons à tout prix veiller à ne pas augmenter les injustices et les inégalités, qui sont non seulement une faute morale mais qui sont en plus un contresens économique pour ceux qui ne penseraient qu'à ces logiques d'efficacité économique", estime Xavier Bertrand. Travailler plus pour relancer l'économie ? - 13/04par BFMTVCes déclarations répondent notamment au patron des patrons, Geoffroy Roux de Bézieux, pour qui "il faudra bien se poser tôt ou tard la question du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise économique et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire". Car "l'important, c'est de remettre la machine économique en marche et de reproduire de la richesse en masse, avance t-il. Sa déclaration a été soutenue ce lundi 13 avril par le président délégué de l'organisation. "Ce qu'a dit Geoffroy Roux de Bézieux, c'est une évidence", affirme Patrick Martin sur franceinfo. "Il y a des entrepreneurs qui sont le dos au mur qui, croyez-moi, sont totalement angoissés. Ce n'est pas incongru de poser le débat de cette manière. Ça se fera de toute façon en concertation avec les syndicats", poursuit-il. Côté syndicats, la CFDT a dénoncé des appels "indignes" et "indécents", par la voix de son secrétaire général Laurent Berger. "Aujourd'hui, les travailleurs, comme tout le monde, sont en train de payer le coût de cette crise. Ce n'est pas à eux de payer ensuite", a t-il déclaré à l'antenne de France 2. "La CFDT n'a pas la même attitude 'en off'", rétorque le président délégué du Medef. Côté gouvernement, la tâche a été confiée à la secrétaire d'État à l'Économie, Agnès Pannier-Runacher, qui a également prévenu qu'"il faudra probablement travailler plus que nous ne l'avons fait avant" pour "rattraper" la perte d'activité induite par le confinement en cours depuis le 17 mars. "L'enjeu est de reprendre le travail plein pot", a-t-elle insisté sur franceinfo."Non, la priorité, ce sera de réduire les inégalités terribles qu'elle a aggravé", lui répond un de ses collègues de la majorité, Aurélien Taché. "Il est hors de question que ce soit les salariés qui paient la facture en sacrifiant leur RTT et jours de congés payés", estime quant à lui le chef de file des Républicains à l'Assemblée nationale, Damien Abad. Selon des proches d'Emmanuel Macron, le chef de l'Etat devrait évoquer dans son allocution de lundi soir "une date de fin de confinement courant mai, au moins après le pont du 8-10 mai. Une date suffisamment lointaine pour qu'on comprenne qu'on pourra alors commencer un début de déconfinement partiel, mais extrêmement progressif". Il devrait ainsi opter pour une échéance "assez lointaine pour faire comprendre l'effort qui reste à faire, mais suffisamment proche pour esquisser la France d'après".
CORONAVIRUS - Plusieurs voix au sein du gouvernement et des organisations patronales ont évoqué la nécessité pour les travailleurs français de "mettre les bouchées doubles" au sortir de la crise du Covid-19, alors qu'Emmanuel Macron s'apprête à prolonger le confinement en vigueur depuis un mois. A gauche comme à droite, cet appel suscite des réactions indignées.
orangesum-140
Plus de 6.500 personnes se sont constituées parties civiles, dont au moins 4.600 victimes "directes", selon les avocats des différentes parties. "C'est pratiquement plus d'un milliard d'euros d'indemnisations demandé", a assuré à la barre Me Jean-Christophe Coubris, qui représente 2.600 parties civiles, dont 600 "victimes par ricochets". Son cabinet réclame ainsi le versement de "225 millions d'euros" en réparation du préjudice moral mais aussi de celui d'angoisse d'anciens consommateurs du Mediator, commercialisé pendant 33 ans et tenu pour responsable de centaines de décès. Une centaine de caisses d'assurance maladie, qui ont pris en charge le remboursement du Mediator, ont demandé quant à elles plus de 450 millions euros de dommages et intérêts pour réparer "l'escroquerie" des laboratoires Servier. Mis sur le marché en 1976 comme adjuvant au traitement du diabète et largement détourné comme coupe-faim, le Mediator a été consommé par environ cinq millions de personnes. "Finalement, l'histoire du Mediator est tellement simple: c'est un produit, qu'on va à tort appeler un médicament, inutile et qui va très vite s'avérer dangereux, avec des risques mortels et pourtant il n'a pas été retiré du marché" avant novembre 2009, a résumé Me Coubris. Au terme de ce "procès historique", il y a pour Jean-Christophe Coubris "une évidence: jamais (le Mediator) n'aurait dû être commercialisé". Il s'en est pris comme certains de ses confrères aux "mensonges" de la firme et à son attitude de "déni". Il est reproché aux laboratoires Servier, qui sont poursuivis notamment pour "tromperie aggravée" et "homicides et blessures involontaires", d'avoir sciemment dissimulé les propriétés anorexigènes du Mediator et d'avoir caché sa toxicité. Ils s'en sont toujours défendus. L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM, ex-Afssaps), qui comparaît pour "homicides et blessures involontaires" par négligences, pour avoir tardé à suspendre le médicament en dépit d'alertes dès 1995 sur sa dangerosité, a reconnu une part de responsabilité et ne sollicitera pas la relaxe. Du tribunal, qui rendra sa décision en 2021, les parties civiles ont dit attendre "un jugement exemplaire". "Quand on joue avec la santé comme on l'a fait pendant si longtemps, à un moment il faut payer", a lancé Me Coubris. Le parquet prend ses réquisitions mardi et mercredi. La défense plaidera à partir du 29 juin.
Le tribunal correctionnel de Paris, qui juge depuis le 23 septembre les laboratoires Servier et l'Agence du médicament dans l'affaire du scandale sanitaire du Mediator, a entendu lundi les dernières plaidoiries pour les milliers de parties civiles qui réclament au total "un milliard" d'euros d'indemnisations.
orangesum-141
Une nouvelle affaire judiciaire impliquant Nordahl Lelandais vient d'être classée par le tribunal de Chambéry. Le tueur présumé de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer était la cible d'une plainte de trois de ses ex-compagnes, remontant à 2017. Il était accusé d'avoir filmé en cachette des vidéos intimes des plaignantes, mises en ligne sur un site pornographique. Les vidéos étaient rassemblées sur un profil intitulé "Tyron 973", "pour le nom de son chien et le département de la Guyane où il a été dans l'armée", détaille Le Dauphiné Libéré, vendredi 10 mai. Selon le journal régional, les victimes n'avaient jusqu'à présent pas ébruité l'affaire, "par respect pour les familles de Maëlys et d'Arthur Noyer". Leurs avocats entendent contester ce classement sans suites. "Comme la justice estime qu'il n'y a pas de preuve, on lance un appel à ces autres femmes qui ont, peut-être aussi, été victimes de Nordahl. Il a attaqué un jeune homme, il a attaqué une petite fille. Mais on a l'impression que les femmes n'existent pas dans les dossiers alors qu'il a un énorme passif avec elles". Un autre appel à témoins a été lancé lundi 6 mai par la police judiciaire pour retrouver un homme disparu en Isère il y a sept ans jour pour jour, non loin de l'endroit où vivait Nordahl Lelandais. Les enquêteurs de la police et de la gendarmerie travaillent par ailleurs sur une liste de 40 dossiers, qui pourraient être liés au tueur présumé. L'ancien maître-chien et militaire est actuellement incarcéré à la prison de Saint-Quentin-Fallavier.
Les trois femmes avaient saisi la justice, accusant leur ancien compagnon d'avoir publié sur un site pornographique des vidéos intimes filmées sans leur consentement. Leur plainte vient d'être classée sans suites, faute de preuves.
orangesum-142
Le patron du rugby français, 56 ans, qui brigue un second mandat le 3 octobre, est arrivé mardi matin pour une audition dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), à qui le parquet national financier avait confié les investigations en 2017, ont indiqué des sources concordantes à l'AFP. Il n'était pas possible dans l'immédiat de savoir si M. Laporte était entendu dans le cadre d'une audition libre ou sous le régime de la garde à vue. Le vice-président de la FFR, Serge Simon, numéro deux sur la liste de Laporte lors de la prochaine élection à la présidence de la Fédération, s'est aussi présenté à la BRDE mardi matin, a constaté une journaliste de l'AFP. Dans cette affaire, qui a démarré il y a trois ans, Laporte est notamment soupçonné d'avoir favorisé le Montpellier Hérault Racing (MHR), en intervenant auprès de la commission d'appel de la FFR pour adoucir des sanctions contre le club, fin juin 2017. L'ancien sélectionneur des Bleus (2000-2007) et ancien secrétaire d'Etat chargé des Sports de Nicolas Sarkozy (2007-2009), s'en est toujours défendu, même s'il a reconnu avoir téléphoné au président de la commission, Jean-Daniel Simonet. Des inspecteurs généraux du ministère des Sports ont également établi dans un rapport que les décisions ont été "modifiées", entre les 29 et 30 juin 2017, l'amende passant de 70.000 à 20.000 euros, et le club se voyant épargné du match à huis clos décidé dans un premier temps. Trois mois plus tôt, le groupe Altrad, spécialisé dans les matériels de bâtiment, était devenu le premier sponsor maillot du XV de France, avant de soutenir la candidature française, finalement victorieuse, pour l'organisation de la Coupe du monde 2023. En révélant l'affaire en août 2017, le JDD avait aussi mis au jour l'existence d'un contrat d'image entre BL Communication, une société dirigée par Bernard Laporte, et Altrad Investment Authority, pour un montant de 150.000 euros. Sous la pression, l'ancien manager de Toulon avait finalement renoncé à ce contrat. Les policiers ont déjà entendu plusieurs protagonistes en 2019, notamment les trois membres de la commission d'appel de la FFR.
Le président de la Fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte, était entendu mardi matin par la police financière, à Paris, dans l'enquête sur ses liens avec le groupe Altrad, propriétaire de Montpellier et sponsor des Bleus, qui ont empoisonné une partie de son mandat.
orangesum-143
Pour lutter contre l'immigration irrégulière, l'exécutif entend également augmenter la durée maximale de la retenue et de la rétention administratives. Pour beaucoup d'associations, il s'agit d'"un texte déséquilibré", qui penche dans le sens des mesures coercitives. Au cœur des critiques : le "véritable tri" organisé par une circulaire qui permettrait d'"utiliser" l'hébergement d'urgence pour "faciliter" l'éloignement du territoire. Les plaignants dénoncent ainsi l'envoi d'"équipes mobiles" dans les centres, mesure "dénuée de base légale", "parfaitement contraire aux droits et libertés", et qui "porte une atteinte grave et immédiate" aux associations et à leur action. Le gouvernement a laissé entendre que des inflexions étaient possibles sur l'accueil : "je suis preneur", dans le travail avec les parlementaires notamment, de "tout ce qui ira dans le sens d'un renforcement de l'insertion des réfugiés", a affirmé lundi Gérard Collomb à l'AFP.À rebours de ces critiques, Les Républicains (LR) et le Front national (FN) y voient, eux, un texte laxiste : pour la présidente du FN, la criminalité - qui est "la conséquence de l'immigration" - va "s'accélérer avec le projet de loi du gouvernement". Le groupe FN à l'Assemblée prévoit de déposer des amendements quand le texte sera présenté à l'Assemblée en février."AU MIEUX UN COUP D'ÉPÉE DANS L'EAU"Dans un communiqué publié ce jeudi, Les Républicains (LR) se disent, eux, "très inquiets du laxisme du gouvernement face au défi migratoire". L'un des porte-parole de LR, Gilles Platret, craint que la "timidité du texte ne fasse qu'accélérer les phénomènes migratoires dont la France est l'objet". "La loi en préparation est au mieux un coup d'épée dans l'eau, au pire un écran de fumée, peut-être destiné à donner le change, mais bien incapable en l'état de faire face à la nouvelle donne internationale, ni de protéger les Français contre une immigration clandestine massive", estiment-ils. Les Républicains ciblent notamment l'absence d'outils pour "dissuader les clandestins de se servir du droit d'asile comme d'un prétexte à leur désir d'immigration économique", et "rendre effectives les reconduites à la frontière". Ils dénoncent par ailleurs "l'augmentation vertigineuse de 108 millions d'euros de l'Aide médicale d'Etat (AME) dans la loi de finances 2018, véritable appel d'air à l'immigration clandestine", et "la baisse de 7% des crédits affectés aux reconductions à la frontière".À l'inverse, le député LR de l'Yonne Guillaume Larrivé, spécialiste des questions régaliennes, a affirmé dans un tweet qu'il "ne participerai pas aux petites polémiques pavloviennes sur l'avant-projet de loi relatif à l'immigration. Ayons un débat sérieux, à l'Assemblée nationale, article après article, dans l'intérêt de la France.""Il n'y a pas de raison d'enflammer le débat avant même qu'il ait lieu", a déclaré le président (LREM) de l'Assemblée à quelques journalistes, après ses voeux à la presse. "J'entends certains faire référence aux années 1930. Si certains veulent revenir aux lois sur l'immigration de la fin des années 1930, je les invite à regarder de près...", a-t-il glissé, appelant à "garder le sens des mots". Insistant sur l'importance de ne pas agir "sous la pression de la dernière pétition ou de la dernière Une, de la dernière expression de tel intellectuel ou association", l'élu a considéré qu'"elles sont légitimes ces expressions, mais le gouvernement, les députés et les sénateurs exercent un mandat en ayant été élus et rendent des comptes devant les Français".
Matignon a transmis mercredi aux associations son projet de loi sur l'asile et l'immigration. Le texte prévoit de réduire les délais d'instruction de la demande d'asile et les délais de recours.
orangesum-144
2200 euros nets. Le centre hospitalier Emile Muller fait de nouveau parler de lui. Alors que les urgences de l'établissement sont en grève depuis plusieurs mois (comme plusieurs services équivalents dans d'autres hôpitaux de France) et que l'automne a vu de nombreux médecins quitter ces mêmes urgences en raison des mauvaises conditions de travail (en octobre, ils n'étaient plus que sept titulaires aux urgences contre... 24 avant l'été), cette fois c'est la solution mise en place pour combattre cette pénurie de docteur qui interpelle. Le journal L'Alsace révèle en effet que ce samedi 28 décembre, les urgences de Mulhouse ont fait appel à un médecin urgentiste intérimaire qui a été rémunéré 2200 euros nets pour une journée de garde. Une information qui n'a pas manqué de soulever des réactions indignées au sein d'un service qui traverse une crise profonde. "Plus vous êtes en difficulté, plus vous cédez à la surenchère financière""Il y a quelques semaines, nous avons manifesté parce que la direction voulait impacter une partie de la prime de services des agents, a ainsi indiqué sur France 3 Alsace Jean-Marc Kelai, secrétaire de la section CFDT du Groupement hospitalier Mulhouse Sud-Alsace (GHRMSA), Alors qu'on voit là qu'on arrive à trouver de l'argent pour rémunérer ces médecins intérimaires. Forcément, ça créé des tensions et les agents sont à bout." Toujours auprès de la chaîne locale, la directrice du Groupe hospitalier région Mulhouse Sud Alsace, Corinne Krencker, a justifié ce recrutement à un tel "tarif" alors qu'elle cherche depuis de longs mois à recruter des médecins : "On a ouvert le recrutement à l'intérim au mois d'octobre pour les fêtes de fin d'année. Et je n'ai pas eu de candidat. C'est sûr que plus vous êtes en difficulté, plus vous cédez à la surenchère financière. Parce que vous retrouvez, à un moment donné, à ne plus avoir le choix ou à devoir assumer de ne pas avoir de médecin du tout. Et ça, je ne peux pas l'envisager. Je suis contrainte et forcée à payer ces montants-là." Des montants et une situation qui, en effet, montre à quel point le contexte est alarmant à Mulhouse.
L'hôpital de Mulhouse est en difficulté financière depuis de longs mois. Une situation qui n'a pas empêché l'établissement de recruter un médecin urgentiste intérimaire pour une journée de garde rémunérée...
orangesum-145
Une archive explosive. Mediapart révèle lundi 22 avril que Nathalie Loiseau, tête de liste LREM aux élections européennes, figurait sur une liste d'extrême droite à l'époque où elle était étudiante à Science Po Paris en 1984. Une participation embarrassante pour cette pourfendeuse du Rassemblement National. Selon le site d'investigation, la future ministre, Nathalie Ducoulombier de son nom de jeune fille, est entrée dans la prestigieuse école de Paris en 1980. Quatre ans plus tard, elle suivait une filière dite "Préparation ENA" (École nationale d'administration). Proche du GUDC'est dans ce cadre que la jeune femme âgée de 20 ans aurait participé aux élections des délégués étudiants au conseil de direction et à la commission paritaire de l'établissement sur la liste de l'Union des étudiants de droite de Sciences Po (UED). Ce syndicat étudiant, proche du GUD de Paris comptait parmi ses membres, des proches de Marine Le Pen comme Frédéric Châtillon. Dans le détail, le nom de la future ministre figure au côtés de sept autres candidats, dont Christophe Bay, haut fonctionnaire ayant discrètement contribué au programme de la candidate du Rassemblement national (RN) en 2017, selon un document livré par Mediapart. Contactée par le site d'investigation, Nathalie Loiseau assure ne pas s'être "plus que cela intéressée à cette liste". Elle précise néanmoins avoir "été approchée pour participer à une liste qui voulait accentuer le pluralisme à Sciences-Po, alors quasi inexistant, et qui cherchait des femmes"."J'aurais sans doute dû regarder de plus près" "J'ai dit oui", reconnaît-elle. "J'aurais sans doute dû regarder de plus près de quoi il s'agissait", admet toutefois la candidate aux Européennes, précisant que si elle avait "milité, tracté, fait campagne", elle "s'en souviendrait, et ce n'est pas le cas". Par ailleurs, la tête de liste LREM a souligné à Mediapart qu'elle n'avait "jamais eu d'engagement à l'extrême droite, ni proche de l'extrême droite, ni de fréquentations d'extrême droite" et qu'elle avait au contraire toujours combattu ces idées."C'est insupportable à Edwy Plenel"L'ancienne ministre a réagi ce mardi dans un post sur son compte Facebook, s'insurgeant : "venir de la droite, avoir rejoint Emmanuel Macron et combattre l'extrême droite, avoir une chance de la battre le 26 mai, c'est insupportable à Plenel. Avoir été gaulliste à 20 ans plutôt que maoïste, c'est insupportable à Plenel". Et d'ajouter : "avoir accepté de figurer sur une liste pour faire plaisir à un copain sans aucune chance d'être élue, sans faire campagne et sans connaître les autres colistiers, avoir 20 ans et ne pas être d'extrême-gauche, c'est insupportable à Edwy Plenel".
Selon Mediapart, la tête de liste LREM aux élections européennes avait participé le temps d'une élection étudiante à une liste apparentée à l'extrême droite à Sciences Po Paris en 1984.
orangesum-146
Conséquence du confinement en vigueur depuis la mi-mars, les routes de France sont désertées par les automobilistes, entraînant un recul spectaculaire du nombre de sinistres. Selon les chiffres de la sécurité routière=1em, le nombre d'accidents corporels a baissé de plus de 40% en mars=1em. =1emMais l'UFC Que Choisir estime que ce chiffre, qui s'applique en partie à une période où le confinement n'était pas encore en place, est encore loin d'en donner la mesure. Elle estime ainsi à plus de 90% la chute des accidents à la suite des mesures prises pour enrayer la propagation du Covid-19. "La fréquence des accidents corporels a chuté de 91% et devrait rester durablement en deçà de sa moyenne historique", fait ainsi valoir l'UFC Que Choisir dans un communiqué publié lundi 27 avril, où elle demande aux assureurs automobiles de rétrocéder leurs économies à leurs assurés. Tarifs "obsolètes""Alors que les restrictions de déplacement du confinement sont sans précédent, les tarifs des assurances automobiles pour 2020 sont désormais obsolètes", estime ainsi l'association de consommateurs. Selon la même source, les économies générées par la baisse drastique des accidents corporels pourraient se chiffrer entre 1,4 et 2,3 milliards d'euros. L'association en appelle ainsi au gouvernement, et demande à Bercy d'imposer aux assureurs automobiles de rétrocéder leurs économies liées au confinement par une baisse des primes permettant de conforter le budget des ménages. Selon son "scénario médian", l'UFC Que-Choisir évoque une baisse de 2,2 milliards d'euros, ce qui se traduirait en moyenne par une baisse de 50 euros pour les assurances automobiles et 29 euros pour les motos. Plusieurs assureurs ont déjà pris des mesures en ce sens, dont Maif et la Matmut, mais la fédération du secteur, la FFA, n'a pas pris position sur le sujet.
Tel est le souhait de l'UFC-Que Choisir, qui réclame aux assureurs automobiles de rétrocéder les économies liées au confinement. Depuis la mise en place des restrictions de déplacement, le nombre d'accidents corporels est en chute libre.
orangesum-147
Depuis le mois dernier, des manifestations quasi-quotidiennes sont organisées par des groupes d'étudiants pro-démocratie. Les six militants sont accusés de "sédition, d'actes criminels informatiques, de violation du décret sur le contrôle des maladies, et d'utilisation de haut-parleurs", a déclaré à l'AFP un responsable de la police de la province de Pathum Thani. Anon Numpa, un avocat spécialisé en droits humains concerné par l'un des mandats d'arrêt, a été arrêté mercredi soir, au moment où il quittait son travail, a annoncé l'organisation "Thai Lawyers for Human Rights" (Avocats thaïs pour les droits humains). L'avocat a été le premier militant à évoquer ouvertement une réforme de la monarchie, lors d'une manifestation sur le thème de Harry Potter le 3 août puis lors d'une manifestation le 10 août à l'université Thammasat qui avait rassemblé 5.000 personnes. La principale cible des manifestants a longtemps été le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha, ancien chef de l'armée auteur d'un coup d'Etat en 2014 et qui s'est maintenu au pouvoir à la suite d'élections contestées en 2019. Les manifestants réclament sa démission, la dissolution du Parlement et la réécriture de la Constitution de 2017 qui donne un pouvoir très large aux 250 sénateurs, tous choisis par l'armée. Mais à la manifestation du 10 août, les organisateurs avaient pour la première fois recensé 10 revendications pour réformer la monarchie, un acte susceptible de pousuites pénales et de lourdes peines pour crime de lèse majesté. Avec une fortune estimée à 60 milliards de dollars, le monarque Maha Vajiralongkorn, appelé Rama X, a d epuis son accession au trône en 2016 apporté des changements sans précédent à la gouvernance du pays en prenant le contrôle direct des actifs royaux et en plaçant des unités de l'armée directement sous son commandement.
Un tribunal de Thaïlande a émis mercredi six mandats d'arrêt contre des militants pro-démocratie impliqués dans les récentes manifestations appelant à une refonte du gouvernement et à une réforme de la monarchie, sujet habituellement tabou dans le royaume.
orangesum-148
Pour Antoine, un mois, c'est une course contre la montre qui s'est engagée. Le bébé a besoin "d'un nouveau cœur pour continuer à vivre" avec ses parents. Ils ont lancé en ce sens un appel au don sur Facebook pour une greffe. "Antoine n'avait que trois jours quand les médecins nous ont dit qu'une défaillance cardiaque empêchait son cœur de se contracter correctement", a expliqué le père de l'enfant, Kevin Chalaye, joint dimanche 23 décembre par l'AFP. "Ils ont ajouté que le cœur allait à terme se fragiliser ainsi que les organes qu'il irrigue et que la seule chance de survie d'Antoine était une transplantation", a ajouté le trentenaire, infirmier libéral en Isère. Inscrit depuis peu sur une liste nationale de greffe, le nourrisson est traité à l'hôpital cardiologique de Bron, près de Lyon (Rhône), où ses parents sont en permanence à son chevet. Il n'a jamais pu rentrer au domicile familial."Deux parents sur trois refusent que son enfant soit donneur""Avant l'âge d'un mois, l'opération reste délicate mais ce délai pour Antoine a été franchi samedi. Il peut être greffé", souligne Kevin Chalaye. Les conditions d'une transplantation pour un enfant aussi jeune qu'Antoine sont contraignantes, explique encore le père de famille. Le délai d'attente pour un don est de "sept mois en moyenne". Les donneurs "compatibles" doivent peser "entre 2,5 kilos et 8 kilos et avoir moins d'un an". Et surtout le temps de la greffe, du transport de l'organe jusqu'à la fin de l'opération chirurgicale, ne doit pas dépasser "six heures". Pour sensibiliser le public à l'urgence de la situation mais aussi au don d'organes, les parents du petit garçon ont créé une page Facebook dédiée, intitulée "un cœur pour Antoine", qui compte lundi matin près de 10.000 membres. "J'ai besoin d'un nouveau cœur pour continuer à vivre. La greffe est ma seule chance", peut-on y lire dans un mot attribué au petit Antoine. "Il y a en moyenne deux parents sur trois qui refusent que son enfant soit donneur. C'est déjà très éprouvant de perdre un enfant, alors s'il vous est demandé de prendre son cœur, bien évidemment que ce n'est pas facile à accepter (...) Mais une seule personne sensibilisée peut sauver un enfant", souligne encore Kevin Chalaye. Les parents d'Antoine ont été éprouvés en 2017 par le décès de leur premier fils Gabriel, à 23 jours de vie. Il souffrait du même mal que son frère. "A l'époque, nous ne savions pas de quoi Gabriel était mort. C'est différent aujourd'hui, il faut faire vite", a-t-il conclu.
Ce nourrisson d'un mois, victime d'une défaillance cardiaque, a besoin d'une transplantation. Ses parents ont lancé un appel aux dons sur Facebook.
orangesum-149
Les recherches sont encore préliminaires mais apportent des pistes pour soutenir ce qui n'était il y a peu qu'une théorie largement non prouvée. Selon l'étude, dirigée par Akiko Iwasaki, immunologue de l'université de Yale, le virus est capable de se dupliquer à l'intérieur du cerveau, et sa présence prive d'oxygène les cellules du cerveau avoisinantes. La fréquence de cette situation n'est pas encore claire. S. Andrew Josephson, chef du département de neurologie à l'Université de Californie à San Francisco, a loué les techniques utilisées dans l'étude, disant que "comprendre s'il y a ou non une implication virale directe dans le cerveau est extrêmement important". Il a toutefois ajouté qu'il resterait prudent jusqu'à ce que les recherches fassent l'objet d'une évaluation par des pairs. Il ne serait pas entièrement choquant que le Sars-CoV-2 soit capable de pénétrer la barrière hémato-encéphalique, une structure qui entoure les vaisseaux sanguins du cerveau et essaie de bloquer les substances étrangères. Mais les médecins pensaient jusqu'ici que les conséquences neurologiques constatées chez environ la moitié des patients Covid hospitalisés pourraient être le résultat d'une réponse immunitaire anormale - "l'orage de cytokine" - provoquant une inflammation du cerveau, plutôt que d'une invasion du cerveau par le virus. La professeure Iwasaki et ses collègues ont décidé d'approcher la question de trois manières: en infectant de mini-cerveaux créés en laboratoire (les organoïdes cérébraux), en infectant des souris et en examinant le cerveau de malades morts du Covid-19. Dans les organoïdes cérébraux, l'équipe a découvert que le virus était capable d'infecter des neurones puis de "pirater" la machinerie de la cellule du neurone pour se dupliquer. Les cellules infectées provoquaient la mort des cellules environnantes en les privant d'oxygène. L'un des principaux arguments contre la théorie de l'invasion directe du cerveau était que le cerveau n'a pas de niveaux élevés d'une protéine appelée ACE2, à laquelle le coronavirus s'accroche, et qui se trouve en abondance dans d'autres organes comme les poumons. Mais l'équipe a découvert que les organoïdes avaient assez d'ACE2 pour faciliter l'entrée du virus, et les protéines étaient aussi présentes dans le cerveau des patients décédés. L'équipe a aussi examiné deux groupes de souris: l'un avait été génétiquement modifié pour avoir des récepteurs ACE2 seulement dans les poumons, l'autre seulement dans le cerveau. Les souris infectées aux poumons présentaient des lésions dans cet organe; les bêtes infectées au cerveau ont elles rapidement perdu du poids et sont vite mortes, signe potentiel d'une létalité accrue quand le virus pénètre le cerveau. Les cerveaux de trois patients morts de complications sévères liées au Covid-19 présentaient aussi des traces du virus, à des degrés divers.
Les maux de tête, la confusion et les délires expérimentés par certains malades du Covid-19 pourraient être le résultat d'une invasion directe du cerveau par le coronavirus, selon une étude publiée mercredi.
orangesum-150
La plateforme baptisée OmniBallot et créée par la société Democracy Live représente "un risque sévère pour la sécurité de l'élection et pourrait permettre à des pirates d'altérer les résultats de l'élection sans être détectés", affirment ces analystes du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l'Université du Michigan dans un article scientifique publié dimanche. Elle a été pour l'instant choisie comme une option parmi d'autres par le Delaware, la Virginie occidentale et le New Jersey. Mais face à la pandémie de Covid-19, l'ensemble des responsables électoraux cherchent actuellement des solutions permettant aux citoyens américains de voter plus facilement à distance lors de l'élection présidentielle de novembre. Plusieurs chercheurs ont déjà prévenu des risques accrus du vote en ligne, qu'il s'agisse de garantir l'identité des électeurs et le secret du vote ou d'empêcher la fraude ou l'intimidation. L'autre solution pour un scrutin à distance, le vote par correspondance, fait aussi l'objet d'intenses débats actuellement, le président Donald Trump affirmant notamment qu'elle est à l'origine de fraudes. Selon l'étude publiée dimanche, "OmniBallot utilise une approche simpliste du vote par internet qui est susceptible d'être manipulé par un logiciel malveillant sur l'appareil de l'électeur par des personnes en interne ou par d'autres assaillants". De plus, ajoutent-ils, Democracy Live "ne semble pas avoir de politique de confidentialité" alors même que la société "reçoit des informations personnelles sensibles -- comme l'identité de l'électeur, ses votes, et son empreinte en ligne -- qui pourraient être utilisées pour leur envoyer des publicités politiques ou des campagnes de désinformation ciblées". Les chercheurs appellent donc les électeurs à préférer le vote par correspondance."L'autre option la plus sécurisée est d'utiliser OmniBallot pour télécharger un bulletin blanc, l'imprimer, inscrire le vote à la main et l'envoyer par courrier ou le déposer", écrivent les chercheurs. La société Democracy Live, basée dans l'Etat de Washington (nord-ouest des Etats-Unis), a fait savoir qu'OmniBallot a été utilisé principalement pour les électeurs ayant des handicaps et les militaires basés à l'étranger."Nous avons déployé ce système dans des centaines de scrutins depuis 2008", a précisé le patron de Democracy Live, Bryan Finney. "Plus de 90% des utilisateurs d'OmniBallot impriment et postent leur bulletin. Et il n'y a jamais eu d'intrusion".
Le système de vote en ligne approuvé par trois Etats américains est vulnérable aux attaques de pirates informatiques et pourrait ne pas protéger efficacement le secret du vote, estime une étude menée par des chercheurs spécialisés en sécurité et publiée en plein débat sur la fraude électorale lancé par Donald Trump.
orangesum-151
Asia Argento dément. Dans un communiqué publié par le quotidien italien Corriere della sera et relayé en France par francetvinfo.fr, l'actrice italienne est revenue sur les accusations d'agression sexuelle dont elle est la cible : « Je démens et rejette le contenu de l'article publié par le New York Times qui circule dans les médias internationaux. J'ai été profondément choquée et touchée en lisant ces informations qui sont totalement fausses. Je n'ai jamais eu aucune relation sexuelle avec Bennett. » Comme le rappelle lemonde.fr, Asia Argento, à la suite de ses accusations de viol envers le producteur Harvey Weinstein, aurait, selon les informations du New York Times, versé de l'argent à un homme qui affirmait qu'elle l'avait agressé sexuellement alors qu'il était mineur. Jimmy Bennett, un acteur et chanteur américain alors âgé de 17 ans et deux mois, assure que la transalpine (37 ans à l'époque) s'en est prise à lui en 2013, dans une chambre d'un hôtel californien. Selon des documents envoyés au New York Times par une source non identifiée, les avocats du jeune homme ont décrit l'événement comme une « agression sexuelle. » Circonstance aggravante : l'âge légal du consentement à une relation sexuelle dans l'État de Californie est fixé à 18 ans. La déclaration d'intention de poursuite en justice du plaignant contre la comédienne portait sur une demande de 3, 5 millions de dollars de dommages et intérêts. Au final, un montant de 380 000 euros lui aurait, d'après le New York Times, été versé. Comme le rappelle lemonde.fr, Asia Argento est l'une des premières femmes à avoir accusé publiquement Harvey Weinstein de l'avoir violée. Figure importante du mouvement #metoo, elle avait notamment déclaré lors de la cérémonie de clôture du Festival de Cannes : « Les choses ont changé. On ne va plus vous permettre de vous en tirer sans être inquiétés. »
Accusée d'agression sexuelle après avoir été l'une des figures de proue du mouvement #metoo, Asia Argento s'est exprimée dans un communiqué publié par le Corriere della sera, relayé en France par francetvinfo.fr.
orangesum-152
C'est bien connu, se faire une place dans le monde du cinéma n'est pas une mince affaire. Nombreux comédiens, aujourd'hui très connus et appréciés du grand public, ont souvent débuté en inscrivant leur nom aux génériques de projets de petite envergure et/ou confidentiels afin de nouer les deux bouts, le temps que leur carrière prenne un tout autre tournant. C'est d'ailleurs le cas de l'actrice très appréciée Charlotte de Turckheim, qui est revenue sur ses premiers pas dans le 7e art... Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils sont surprenants !Un passé très très chaudEn effet, la mère de Julia Piaton (vue à la télévision dans les mini-séries Le Secret d'Elise ou encore très récemment dans Glacé) a avoué son passé torride sur le grand écran. Alors qu'elle était l'invitée d'Anne-Sophie Lapix dans C À Vous sur France 5, mercredi 25 janvier 2017, pour faire la promotion de son prochaine téléfilm Meurtre au carnaval de Dunkerque, Charlotte de Turckheim a confessé avoir tourné dans un film pornographique dans sa jeunesse ! Seulement figurante, elle explique avoir accepté de participer à ce chef-d'oeuvre du nom de Les Dépravés du plaisir, en ignorant totalement qu'il serait strictement réservé aux adultes ! La naïveté de la jeunesseInterrogée par la malicieuse chroniqueuse Anne-Elisabeth Lemoine, elle se souvient : "On avait 20 ans, j'étais au cours de théâtre et un mec nous demande 'Qui veut faire de la figuration dans un film qui va être tourné la semaine d'après?' et en plus c'était super bien payé, genre 500 ou 1 000 euros la journée de l'époque. (...) On nous demande de se promener dans la forêt et de ramasser des fleurs et tout ça. Donc je me dis que le film est charmant et adorable. (...) Et c'était l'été, on avait des petites jupes courtes et je n'avais pas réalisé que la caméra était au ras du sol." Cette révélation inattendue n'a pas manqué de provoquer l'hilarité générale parmi l'équipe et on les comprend ! Les cinéphiles apprécieront sûrement.
Reçue autour de la table de C À Vous ce mercredi 25 janvier 2017, l'actrice Charlotte de Turckheim a fait des révélations sur ses premiers pas dans le métier. Ainsi, à la surprise générale, la comédienne a avoué avoir participé à un film pornographique dans sa jeunesse !
orangesum-153
Au petit matin du 3 mai dernier, les policiers sont venus le chercher alors qu'il assurait la garde au service des urgences psychiatriques. À cette date, le pseudo-médecin, un homme de nationalité congolaise âgé de 31 ans, exerçait depuis plus d'un an dans les locaux de l'hôpital d'Évreux. En tant que médecin du pôle psychiatrique, il recevait des patients et posait un diagnostic, comme le ferait n'importe quel praticien. Sauf que lui exerçait la médecine de manière totalement illégale. L'homme n'avait aucun diplôme en poche. Son casier judiciaire, en revanche, était bien fourni puisqu'il avait été reconnu coupable d'exercice illégal de la profession d'infirmier en 2014. Le procès s'était tenu à Lyon. Le directeur de l'établissement hospitalier est tombé des nues en découvrant l'affaire au moment de l'arrestation. "J'ai appris la nouvelle avec d'autant plus de stupéfaction qu'il s'agissait de mon premier jour de travail", a expliqué Richard Gruz au Parisien. Lors de son recrutement, en février 2016, l'escroc était parvenu à passer entre les mailles du filet en présentant un diplôme d'une université roumaine. Du côté de l'hôpital, on tente de rassurer en expliquant que le travail de cet homme n'a eu que peu d'incidences sur la santé des patients. "Cet homme ne s'est jamais fait remarquer", a déclaré la présidente du comité médical d'établissement, Sophie Monier. "Il faut comprendre qu'il assurait des gardes de 24 heures aux urgences. Les patients lui étaient présentés pour qu'il pose un diagnostic. Et à l'issue de cette rencontre, les malades rentraient chez eux, étaient admis à l'hôpital ou orienté vers les centres médico-sociaux du département." "S'il lui est arrivé de prescrire des médicaments, cela n'a eu aucune conséquence car les équipes qui ont pris en charge les patients ont pu corriger ses erreurs", ajoute la direction. En plus d'exercer illégalement la médecine, l'homme percevait le RSA en plus de son salaire. "C'est un véritable escroc qui cumulait son salaire de 3.000 euros à l'hôpital avec le RSA qu'il percevait depuis septembre 2015", a déclaré une source proche de l'affaire au Parisien. Durant sa garde à vue, le faux médecin a nié en bloc. Il a assuré qu'un cousin congolais aurait usurpé son identité.
Le charlatan avait été démasqué en début du mois, au centre hospitalier d'Évreux en Normandie. On vient d'apprendre que cela faisait 14 mois qu'il travaillait dans l'établissement alors qu'il ne possède aucun diplôme de médecine, comme le raconte Le Parisien.
orangesum-154
Une substance cancérogène dans une oie en caoutchouc pour bébés, des phtalates dans une licorne gonflable : quatre produits de Noël sur dix vendus sur internet sont dangereux pour les consommateurs, révèle une enquête de la Direction générale de la concurrence (DGCCRF). Sur 46 objets - guirlandes électriques, jouets, peluches, panoplies de déguisement -, achetés en "client mystère" par la DGCCRF sur sept plateformes de vente en ligne, Amazon, Cidscount, Ebay, Fnac.com, Rakuten-Priceminister, Aliexpress et Wish, et testés en laboratoire, 75% étaient "non-conformes" et 39% "présentaient un danger pour les consommateurs", selon un communiqué publié jeudi 20 décembre. La liste des produits dangereux pour la santé est consultable dans la rubrique "rappels de produits" du site internet de la DGCCRF. Elle sera actualisée dans les jours à venir, d'autres analyses étant en cours. Dans le détail, trois guirlandes électriques sur les huit testées étaient dangereuses, ainsi que cinq jouets en latex sur huit, quatre peluches sur 14 et six costumes sur 16. Ainsi les yeux d'une tortue en peluche vendue sur Cdiscount par Fashion-CD sont-ils facilement détachables, donc ingérables, et contiennent du plomb, tandis qu'un déguisement de lutin de Noël vendu sur Aliexpress par FEEX Store contient des phtalates et de l'arsenic. De même, l'un des jouets "premier âge" testés, l'oie "Gertie", destinée à être mâchouillée par des bébés dont les dents poussent, vendue sur Ebay par Koodeeuk, contient de la nitrosamine, une substance cancérogène. Quatre autres, en vente sur Amazon et Wish contiennent des phtalates "au-delà des valeurs limites". Attention aux prix trop faiblesLes plateformes de commerce en ligne, elles, sont contactées par la DGCCRF qui leur demande de retirer "le plus rapidement possible, les annonces de produits dangereux" et de travailler "avec les vendeurs à l'étranger, pour opérer les rappels des produits déjà vendus". Ces sites ayant "les mêmes responsabilités" que tout vendeur envers les consommateurs, la DGCCRF les appelle à respecter le code de conduite publié en juin par la Commission européenne, visant à améliorer la sécurité des produits non alimentaires vendus en ligne. Alors que la consommation en ligne des Français "a atteint 80 milliards d'euros en 2017 et que 56% des Français ont l'intention d'effectuer leurs achats de Noël en e‐commerce", le secrétaire d'Etat chargé du Numérique Mounir Mahjoubi "appelle à la plus grande vigilance". "Un prix excessivement attractif doit être vu comme un signal d'alerte, qui justifie une attention particulière avant d'acheter", souligne-t-il, cité dans un communiqué. Alors que le mouvement des "Gilets jaunes" a fait baisser l'activité des commerçants, Mounir Mahjoubi appelle à soutenir les "TPE et PME e-commerce responsables", dont celles référencées sur le site www.numerique.gouv.fr.
Sur 46 produits vendus en période de fêtes de fin d'année sur les plus grandes plateformes d'achats en ligne, 75% sont jugés "non-conformes", 39% présenteraient "un danger", selon une enquête de la DGCCRF. Des conclusions alarmantes alors que les Français n'ont jamais autant acheté en ligne.
orangesum-155
Actuellement, il n'existe aucun traitement à la maladie Covid-19, qui a déjà fait plus de 7.500 morts en France et plus de 60.000 dans le monde. Plusieurs études ont été lancées sur l'hydroxychloroquine, dont l'usage continue de faire débat. D'autres traitements vont également être testés. Après l'accord de l'Agence nationale française du médicament et des produits de santé (ANSM) il y a une semaine, la société Hemarina a annoncé à l'AFP avoir obtenu l'indispensable feu vert du Comité de protection des personnes (CPP) pour démarrer en France ses recherches sur le sang d'un ver marin aux pouvoirs d'oxygénation très importants. "L'accord du CPP a été obtenu dans la nuit (de vendredi à samedi). On a les deux feux verts administratifs pour pouvoir commencer", a annoncé Franck Zal, à la tête de la société basée en Bretagne. La solution, destinée à des patients affectés par le Syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), est produite à partir de l'hémoglobine de l'arénicole. Mesurant entre 10 et 15 cm, ce ver est surtout connu pour ses petits tortillons visibles sur les plages. Son hémoglobine - molécule présente dans les globules rouges et qui a pour rôle de transporter l'oxygène dans le corps - est capable d'acheminer 40 fois plus d'oxygène que l'hémoglobine humaine. Contrairement à cette dernière, enfermée dans des globules rouges, celle de l'arénicole est extracellulaire. Ce "respirateur moléculaire", dont le projet répond au nom de code de Monaco, est une "perspective d'espoir pour soulager les réanimations", a commenté Franck Zal. L'essai concernera dix patients et doit avoir lieu dans l'un des deux hôpitaux de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), la Pitié-Salpêtrière ou Georges-Pompidou, qui disposera de ces produits."Dans un premier temps, on aura un test de safety (sécurité) et d'efficacité pour pouvoir voir un signe d'oxygénation pour des personnes qui vont tomber vers la réa", a précisé M. Zal. Il s'agit "d'éviter, de tenter d'éviter, que les patients arrivent trop vite en réanimation"."Nos résultats seront publiés dans le respect des règles scientifiques et des personnes recevant la molécule. Dans ce temps de crise Covid-19 l'open source est la règle", a réagi Laurent Lantieri, l'un des responsables scientifiques du projet Monaco, sur Twitter. "On voudrait que la recherche soit open source, que les data (données) soient publiées et ouvertes à la communauté internationale", a souligné M. Zal. Basée à Morlaix, dans le Finistère, Hemarina possède sa propre ferme d'élevage de vers marins en Vendée, et disposait fin mars de 5.000 doses immédiatement disponibles avec une capacité d'en produire "assez rapidement" 15.000 autres. Un autre traitement va être testé en France la semaine prochaine. Un essai clinique consistant à transfuser du plasma sanguin de personnes guéries du Covid-19 vers des "patients en phase aiguë de la maladie" va démarrer dès le 7 avril.
La société bretonne Hemarina a eu le feu vert pour démarrer son essai clinique consistant à administrer à dix malades du Covid-19 une solution issue du sang d'un ver marin aux propriétés oxygénantes.
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Est-il normal qu'Amazon refuse de payer ses salariés qui exercent leur droit de retrait pour des raisons sanitaires ? Non, a répondu le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, qui a dénoncé jeudi 19 mars des pressions "inacceptables". Il s'est d'ailleurs dit prêt à examiner la question de la réouverture des librairies, un "commerce de première nécessité". "Ces pressions sont inacceptables et nous le ferons savoir à Amazon", a prévenu le ministre sur France Inter. M. Le Maire a par ailleurs estimé que les libraires, qui se disent menacés encore plus que d'ordinaire par la concurrence d'Amazon en période de confinement, "sont effectivement un commerce de première nécessité, c'est ma conviction". "Je suis prêt à regarder cette question", a ajouté le ministre, en affirmant qu'il "comprend très bien l'inquiétude des libraires"."Je ne vois pas pourquoi ce serait uniquement Amazon qui récupérerait le marché au risque de fragiliser les libraires", a précisé M. Le Maire. "Je suis prêt à rouvrir cette question, à regarder avec le reste du gouvernement, avec le ministre de la Culture, avec le Premier ministre, si quelque chose peut être fait sur les librairies", a encore dit le ministre. Mais "il faut s'assurer que nous pouvons garantir les règles de sécurité sanitaire" dans les échanges entre le commerçant et ses clients, et la "librairie ne peut pas être un lieu de rassemblement", a-t-il nuancé. Il faudrait, selon M. Le Maire, "que les clients viennent un par un, qu'ils ne soient pas nombreux dans les librairies, qu'ils se contentent d'acheter le livre et de ressortir immédiatement, et que ce ne soit pas - et c'est tout le plaisir de la librairie - un lieu où on flâne et où on reste longtemps".
Les librairies pourraient être autorisées à rouvrir.
orangesum-157
Ministres, dirigeants d'agences sanitaires et d'administrations aux manettes ces derniers mois, mais aussi ces dernières années, se succèderont à partir de mardi après-midi devant les députés pour "établir la généalogie et la chronologie de cette crise", a indiqué à l'AFP la présidente de la commission des Affaires sociales Brigitte Bourguignon (LREM), qui préside cette commission d'enquête. Tout le personnel politique, du président de la République aux membres de l'opposition, s'accordent à dire qu'il faut "tirer les leçons" de cet épisode inédit, qui a conduit à un confinement généralisé de huit semaines et plongé le pays dans une profonde crise économique et sociale. Mais alors qu'Emmanuel Macron a fait l'éloge dimanche de la gestion de la crise sanitaire, dont selon lui "nous pouvons être fiers", ce satisfecit a fait bondir l'opposition. Le député LR Eric Ciotti, rapporteur de la commission d'enquête, a fustigé sur Twitter "un déni surréaliste sur le bilan sanitaire dramatique de la France", où l'épidémie a fait plus de 29.000 morts, le 5e bilan le plus lourd dans le monde. L'élu des Alpes-Maritimes assurait il y a une semaine ne pas vouloir "faire le procès de quiconque", mais identifier "les fautes, les failles et les dysfonctionnements majeurs" pour faire en sorte "que ça ne se reproduise pas". Il s'agit d'examiner "tous les éléments qui ont amené à ce retard à l'allumage" en "janvier, février, mars", a estimé vendredi le député LFI Alexis Corbière, jugeant toutefois que la commission d'enquête "est entre les mains de ceux qui en raison de leur proximité politique ne créeront pas toutes les conditions pour que la lumière soit faite".- Auditions sous serment -Les 32 députés de la commission évoqueront "la gestion des stocks de masques", la stratégie "en matière de tests", la "prise en charge des résidents des Ehpad", où ont eu lieu plus du tiers des décès du Covid-19, la "question des frontières", la "tenue des événements culturels et sportifs" ou "la liberté de prescription médicale", selon Eric Ciotti. Ils devraient également aborder le manque de production en Europe de médicaments et d'équipements de protection, alors qu'Emmanuel Macron a lui-même évoqué dimanche "notre dépendance à d'autres continents pour nous procurer certains produits". Après le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, mardi à 17h, la commission entendra mercredi l'ancien patron de Santé publique France François Bourdillon, puis Geneviève Chêne, qui lui a succédé en novembre. Le périmètre de cette agence sanitaire née en 2016 fait partie des sujets de débat, car elle a absorbé l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus), affectant selon certains la capacité à anticiper une crise telle que le coronavirus. Jeudi aura lieu l'audition de Jean-François Delfraissy, le président du conseil scientifique dont les avis ont incité le gouvernement à décréter le confinement puis guidé sa fin progressive. Suivront deux anciens directeurs généraux de la santé. Puis, selon des sources parlementaires, viendra le tour des scientifiques, dont le controversé professeur marseillais Didier Raoult, et des politiques, après le second tour des élections municipales, avec Agnès Buzyn, ex-ministre de la Santé, et plusieurs de ses prédécesseurs. A la différence de la mission d'information parlementaire qui a rendu son rapport le 3 juin, la commission d'enquête a des pouvoirs d'investigation élargis: ses convocations sont obligatoires sous peine de sanctions pénales, les auditions se déroulent sous serment et ses membres peuvent réaliser des contrôles sur pièces et organiser des déplacements, par exemple dans un hôpital ou un Ehpad durement touché par l'épidémie. Le Sénat a aussi prévu sa commission d'enquête, qui sera mise en place à la fin du mois. Ces investigations politiques cohabiteront avec la recherche d'éventuelles responsabilités judiciaire, puisque le parquet de Paris a ouvert mardi un vaste enquête préliminaire sur la gestion de la crise, visant notamment les chefs d'"homicides involontaires" ou "mise en danger de la vie d'autrui".
Que s'est-il passé avec les masques? Aurait-on pu sauver des vies dans les Ehpad? Le confinement a-t-il été trop tardif? La commission d'enquête qui s'ouvre mardi devant l'Assemblée nationale entend disséquer les "défaillances" dans la gestion de la crise du coronavirus.
orangesum-158
Alors que l'arrivée de l'automne marque le début de la cueillette, l'agence rappelle qu'un champignon peut être dangereux: les intoxications peuvent entraîner des troubles digestifs sévères, des complications rénales, des atteintes au foie, conséquences graves qui peuvent même entraîner la mort, insiste le communiqué publié vendredi. Au deuxième semestre 2019, plus de 2.000 cas d'intoxication liés à la consommation d'une espèce toxique ou de champignons comestibles mal cuits ou en mauvais état ont ainsi été rapportés aux centres antipoison, dont trois mortels. Pour éviter ces accidents qui se produisent surtout à l'automne, l'Anses rappelle régulièrement les bonnes pratiques à respecter: ramasser uniquement les champignons que vous connaissez parfaitement et au moindre doute, faire contrôler votre cueillette par un pharmacien ou une association de mycologie. Ne jamais manger de champignons sauvages crus et ne jamais en donner à de jeunes enfants. Mais cette année, un nouveau risque est apparu sur les radars des experts sanitaires: les applications sur smartphones destinées à identifier l'espèce de champignon grâce à une photo. Le phénomène est pour l'instant trop récent pour en connaître l'ampleur précise. Mais il existe au moins "quelque cas" parmi les intoxications rapportées l'an dernier où "la confusion entre espèces était favorisée par l'utilisation d'applications de reconnaissance de champignons sur smartphone, qui avaient donné des identifications erronées sur les champignons cueillis", s'inquiète l'Anses. Elle recommande donc clairement de "ne pas consommer de champignon identifié" par ces applis, "en raison du risque élevé d'erreur". Pour mieux appréhender l'ampleur du problème, une recherche a été lancée au centre antipoison de Paris, après l'intoxication sévère d'une famille de trois personnes l'an dernier.- Faux "à plus de 50%" -"J'étais à la régulation téléphonique ce jour-là", se rappelle le Dr Jérôme Langrand. "Cette famille avait ingéré un plat de champignons. Le père avait utilisé une application pour se rassurer, se dire +ah oui c'est bien des comestibles+", poursuit-il. Résultat: trois hépatites sévères, le placement de l'enfant en réanimation et une greffe de foie pour le père. Pour réaliser l'étude lancée alors par le centre antipoison, les photos de champignons envoyées chaque jour par des particuliers inquiets d'avoir été intoxiqués ont été passées dans deux des applications de reconnaissance des champignons existantes. Le travail est toujours en cours, mais "on a quand même plus qu'une tendance", explique à l'AFP le Dr Langrand. "Elles se trompent à plus de 50% sur l'espèce"."Parfois c'est bénin, mais dans certains cas, elles créent des situations à risque d'intoxication", insiste le médecin. Même si les applis signalent le risque mortel de certaines espèces, pour lui, ce n'est pas suffisant: "il faut dire aux gens qu'il faut s'abstenir de manger tout champignon sur avis d'une application". Par contre, prendre une photo des champignons que l'on compte manger est utile, insiste l'Anses. En cas d'intoxication, les médecins sont ainsi capables d'identifier rapidement l'espèce responsable pour décider du traitement adéquat. L'agence rappelle également qu'il faut cuire suffisamment les champignons sauvages, qu'il faut cueillir uniquement les spécimens en bon état et en totalité (le pied et le chapeau, pour permettre l'identification). Il ne faut pas non plus consommer de champignons achetés "à la sauvette", vendus par des non professionnels pas nécessairement capables de les identifier.
Ce champignon que je viens de cueillir est-il comestible ? Les applis de reconnaissance ne sont pas suffisamment fiables pour répondre à cette question en toute sécurité, met en garde l'agence sanitaire Anses qui rapporte des cas d'intoxication "favorisés" par ces services sur smartphone.
orangesum-159
Le Parlement a adopté définitivement en juillet le projets de loi validant la création de la nouvelle branche "autonomie" de la Sécurité sociale. Cette "cinquième branche", qui doit regrouper les budgets consacrés aux personnes âgées et aux personnes handicapées, a besoin de un milliard d'euros en 2021 et trois à cinq milliards d'ici à 2024, afin de concrétiser la réforme du "grand âge" promise par Emmanuel Macron. Chargé en juin dernier de trouver ces milliards, l'inspecteur des finances Laurent Vachey a remis mardi 15 septembre son rapport au gouvernement. Pour aller au-delà, cet énarque, qui a dirigé jusqu'en 2011 la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) propose notamment de puiser dès l'an prochain dans la cagnotte du Fonds de réserve des retraites et de réorienter une partie des recettes d'Action logement, déjà dans le collimateur de l'exécutif. Mais ce jeu de vases communicants ne suffira pas à répondre aux enjeux. Laurent Vachey avance donc "des mesures d'économies" sur les allocations les plus coûteuses, celles destinées aux adultes handicapés (AAH) et aux personnes âgées dépendantes (APA). Il envisage aussi de rogner plusieurs niches fiscales et sociales : crédit d'impôt pour les particuliers employeurs, exonération de cotisations pour les seniors recourant à une aide à domicile, réduction d'impôt pour les résidents d'Ehpad. Il n'exclut pas en outre "d'éventuels prélèvements obligatoires", visant aussi bien les retraités (hausse de la CSG pour les plus aisés, baisse de l'abattement de 10% pour le calcul de l'impôt sur le revenu) que les actifs (moins d'abattements de cotisations pour les salaires élevés) et les héritages (hausse des "droits de mutation"). Sont en revanche écartées d'emblée les pistes d'une deuxième "journée de solidarité", qui rapporterait pourtant 3 milliards d'euros, et d'une "assurance complémentaire généralisée" défendue par les mutuelles et les assureurs santé. La création de cette nouvelle branche doit être actée dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2021, présenté par le gouvernement dans les prochaines semaines. Les mesures relatives à son financement proposées dans ce rapport, qui devraient s'avérer très impopulaires, "devront continuer à être travaillées, en concertation avec l'ensemble des partenaires, dans les prochains mois", a assuré mardi dans un communiqué le ministère des Solidarités et de la Santé
Dans un rapport remis mardi au gouvernement, l'inspecteur des finances Laurent Vachey propose notamment de viser certaines niches fiscales, de créer de nouveaux "prélèvements obligatoires", mais écarte une nouvelle journée de solidarité pour financer la "cinquième branche" de la Sécu.
orangesum-160
Interdire "l'usage de l'écriture inclusive par toute personne morale ou privée bénéficiant d'une subvention publique". Voilà ce que propose la loi enregistrée mardi 28 juillet à l'Assemblée nationale et portée par le Rassemblement national, derrière le député du Nord Sébastien Chenu. Des piliers du parti d'extrême droite comme Marine Le Pen ou Emmanuelle Ménard, déjà ouvertement contre l'écriture inclusive dans l'enseignement, qui consiste à éviter toute discrimination supposée par le langage ou l'écriture entre les femmes et les hommes, sont signataires de cette proposition. L'ex-marcheur controversé Joachim Son Forget est aussi signataire. Une proposition de loi "en réaction aux élus Verts"Contacté par le Huffington Post, Sébastien Chenu explique l'origine de cette proposition. "En réaction aux élus Verts, comme le maire de Lyon, qui ont pris la décision grotesque de mettre en place l'écriture inclusive dès leur arrivée". "Comme si c'était la première urgence qu'avait à affronter la ville", attaque Sébastien Chenu. "Ca participe à démontrer que ces maires sont Verts, qui prônent un modèle de déconstruction de notre identité et de notre patrimoine culture", ajoute-t-il. A Lyon, où la ville historiquement à droite est désormais aux mains de l'écologiste Grégory Doucet, l'instauration de l'écriture inclusive est critiquée, car accusée de compliquer la tâche de personnes handicapées. Le projet de loi explique que l'écriture inclusive, au lieu de conduire à une égalité entre les femmes et les hommes, créé une "confusion qui confine à l'illisibilité". Le texte s'appuie par ailleurs sur une déclaration de l'Académie Française datant de 2017, qui considère l'écriture inclusive comme un "péril mortel" pour la langue française.
C'est en réaction à la mise en place de l'écriture inclusive par les élus écologistes que le RN propose une loi contre cette technique d'écriture.
orangesum-161
Le nombre de patients testés positifs au Covid-19 connaît une tendance continue à la hausse depuis trois semaines consécutives et cette "augmentation s'intensifie", souligne jeudi Santé publique France dans son point hebdomadaire sur l'épidémie. Ce même jour, "plus de 1.000 nouveaux cas" ont été confirmés. 3.589 nouveaux cas ont été détectés la semaine dernière en France métropolitaine, soit une hausse de 27% par rapport à la semaine précédente, après des hausses hebdomadaires de 21% et 13%, détaille l'agence sanitaire. Depuis deux semaines, le nombre de cas détectés progresse plus rapidement en pourcentage que le nombre de tests effectués, qui ont eux augmenté de 3% la semaine dernière et de 14% la semaine précédente, ajoute-t-elle. Une circulation favoriséeL'augmentation du nombre de patients positifs ne peut donc pas être mise uniquement sur le compte de l'intensification du dépistage. "Cette tendance de fond indique que nos habitudes récentes" (relâchement de l'application des gestes barrière, augmentation du nombre de contacts à risques...) "favorisent la circulation du virus depuis déjà plusieurs semaines", souligne la Direction générale de la Santé (DGS) dans un communiqué. "Au moindre symptôme, il est plus que jamais nécessaire de se faire dépister par test virologique, en s'isolant avant même d'avoir un rendez-vous puis dans l'attente du résultat", pour éviter que "des chaînes de transmission, parfois importantes, se forment" et empêcher "l'épidémie de rebondir", ajoute-t-elle. Environ 361.000 personnes ont réalisé un test virologique de dépistage la semaine dernière, dont 344.400 en métropole, selon Santé publique France. L'agence sanitaire pointe aussi une augmentation du nombre de patients "testés tardivement", c'est-à-dire dont les symptômes étaient apparus 5 à 7 jours avant le prélèvement. Sept départements métropolitains ont enregistré la semaine dernière un taux d'incidence au-dessus du seuil de vigilance, fixé à 10 cas positifs pour 100.000 habitants: la Mayenne, les Vosges, le Finistère, le Val d'Oise, le Haut-Rhin, Paris et la Seine-Saint-Denis."Vulnérabilité élevée" pour la Mayenne, Mayotte et la GuyaneA partir de la synthèse de plusieurs indicateurs, la Mayenne (incidence de 72/100.000, nombre de cas toujours en augmentation), la Guyane et Mayotte sont classés en "vulnérabilité élevée", tandis que la Gironde, le Finistère et les Vosges sont en "vulnérabilité modérée"L'épidémie a fait 10 morts depuis mercredi dans les hôpitaux, portant le nombre total de décès à 30.182 personnes. Depuis le début de l'épidémie, 19.666 personnes sont décédées au sein des établissements hospitaliers et 10.516 en établissements sociaux et médico-sociaux (Ehpad) où le bilan général a été revu à la baisse mardi. Au total, 5.957 personnes sont hospitalisées pour Covid-19, dont 436 en réanimation, soit 9 de moins que mercredi. Les admissions ne diminuent plus83 nouveaux patients ont été admis en réanimation la semaine dernière, contre 78 la semaine précédente, précise Santé publique France, soulignant que ce chiffre "a arrêté de diminuer pour la seconde semaine consécutive". Depuis le 9 mai, 570 cas groupés (ou "clusters") ont été détectés mais 361 sont "clôturés", relève la DGS. 209 foyers sont donc encore actifs au 23 juillet, dont 10 nouveaux détectés depuis la veille. Un "cluster" est défini par la survenue d'au moins trois cas confirmés ou probables, dans une période de 7 jours, qui appartiennent à une même communauté ou ont participé à un même rassemblement.
Le nombre de nouveaux cas confirmés de coronavirus en France poursuit son augmentation, avec "plus de 1.000 ce jour", et "10 nouveaux" foyers de cas groupés détectés depuis la veille, selon un bilan dévoilé jeudi par la Direction générale de la Santé (DGS).
orangesum-162
Les soldes d'hiver, c'est reparti ! Du 8 janvier au 4 février, les consommateurs pourront faire le plein d'articles à prix réduits. Qu'achètent les Français en priorité ? Quels sont les articles vers lesquels se tourner pour faire de vraies économies ? Quel est le budget moyen des acheteurs pendant les soldes d'hiver ? Combien de temps durent les soldes, en ligne et en magasin ? Orange vous guide. Soldes d'hiver : quel budget en moyenne ? Lors des soldes d'hiver 2019, 65 %¹ des Français déclaraient vouloir profiter des soldes pour faire des achats à prix réduits. Côté budget, la moyenne s'établissait autour de 350 €¹ par foyer. Toujours en 2019, 87 %² des Français jugeaient les soldes d'hiver utiles. Ils sont :- 55 %² à mettre cette période à profit pour obtenir des réductions avantageuses ;- 37 %² à rechercher les promotions pour faire des achats pour la nouvelle année ;- 32 %² à faire les soldes pour renouveler leur garde-robe. Car c'est bien le secteur de la mode qui attire en majorité les Français lors des soldes (68 %)², talonné de près par le secteur de la chaussure (60 %)². Viennent ensuite les soins et la beauté (22 %)² et les articles high-tech (19 %)². Les bons plans des soldes d'hiver 2020Pour de nombreux consommateurs, les soldes d'hiver et d'été sont l'occasion de bénéficier de remises importantes sur des produits chers en temps normal, mais utiles au quotidien. Côté high-tech, les smartphones sont sans surprise les articles soldés les plus attendus. Téléphone dernier cri, écran grand format, appareil photo haute définition, autonomie longue durée : les rabais proposés pendant cette période sont l'occasion de s'offrir un smartphone de qualité à moindre coût. Pendant les soldes, les accessoires aussi ont la cote. Alors que les enceintes Bluetooth font figure de valeur sûre, les casques audios et les écouteurs en promo séduisent aussi de nombreux acheteurs. Tendance plus récente, les montres connectées en soldes se hissent année après année parmi les achats incontournables. Autres articles à shopper absolument pendant les soldes : les objets connectés pour la maison. Alarmes, détecteurs de présence et caméra de surveillance pour améliorer votre sécurité, assistant vocal pour plus de confort, chauffage et ampoules connectés pour économiser l'énergie : et si vous profitiez des bons plans de cet hiver pour passer à la domotique ? Soldes d'hiver : dates, durée et infos à retenirEn 2020, les soldes d'hiver s'étendent sur 4 semaines, contre 6 les années précédentes. Ce changement, induit par la loi Pacte pour la croissance des entreprises, a pour objectif de concentrer les achats sur une plus courte période et d'inciter les démarques chez les vendeurs. Concrètement, les soldes d'hiver 2020 débuteront le 8 janvier à 8h du matin et prendront fin le 4 février en France métropolitaine. Certains départements, comme la Moselle, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse et les Vosges, bénéficient de dates anticipées (du 2 au 29 janvier 2020) pour faire face à la concurrence des commerçants frontaliers allemands qui débutent leurs soldes fin décembre. Sur Internet, les dates et la durée des soldes sont les mêmes qu'en France métropolitaine. Alors que certains adorent chiner les bonnes affaires en magasin, d'autres préfèrent les soldes en ligne pour faire leurs achats tout en évitant les magasins bondés. Autre avantage des soldes sur Internet : la possibilité de comparer les articles tranquillement, et l'accès à certaines offres exclusivement proposées en ligne.¹ données CRR 2018 et YouGov 2019 pour Ma Reduc² Étude YouGov 2019 pour Ma Reduc
Les soldes d'hiver sont de retour, du 8 janvier au 4 février 2020. Bonnes affaires à ne pas manquer, budget moyen, astuces : le point pour faire de bonnes affaires. Soldes d'hiver 2020 : les bons plans à ne pas manquer cette année
orangesum-163
Le calme revient progressivement dans le sud de la France, après les orages et les pluies violentes de mardi et mercredi. Dans le bulletin de 22h de Météo France, seuls deux départements, la Haute-Corse et le Var, sont maintenus en vigilance orange orage et pluie-inondation. La vigilance inondation est maintenue dans l'Hérault."Sur le Vaucluse, le nord et l'est des Bouches du Rhône, les pluies se maintiennent mais perdent d'intensité. L'aspect orageux s'est estompé", précise l'institut météorologique. Dans le Var, "les pluies orageuses affectent encore le département jusqu'en milieu de nuit, accompagnées d'un vent d'est très fort sur la côte où les rafales atteignent 110 à 120 km/h", indique Météo France. Dans la nuit, de fortes pluies orageuses vont encore s'abattre sur les versants est et la plaine littorale orientale de la Haute-Corse. 11 hélitreuillages à BéziersSous une pluie intense et des vents violents, les pompiers étaient à pied d'œuvre toute la journée de mercredi, notamment dans l'Hérault. Dans ce département, ils avaient effectué à la mi-journée 11 hélitreuillages dans le secteur de Béziers, où les cumuls de pluie ont atteint 250 mm, et s'étaient déplacés à 50 reprises pour des sauvetages et des mises en sécurité. En matinée, le préfet de l'Hérault Jacques Witkowski avait expliqué à l'AFP s'attendre à ce que les habitants de Béziers restent les pieds dans l'eau "la journée environ, le temps que l'eau s'écoule". Dans le centre de Montpellier, l'accumulation d'eau rendait la circulation difficile et quatre personnes ont été assistées après s'être réfugiées sur des toits de voitures dans des rues où l'eau est montée brusquement. La toiture d'une salle de sport s'est effondrée, dans le nord de la ville, sans faire de blessé, selon les pompiers. Les cours ont été annulés sur deux sites de l'Université Paul-Valéry, et la circulation des tramways et bus a été perturbée voire stoppée sur certains axes. Celle des trains était interrompue à 15h00 entre Narbonne et Montpellier, selon la SNCF.À Marseille, un arbre a chuté sur la chaussée d'une avenue et la mairie a fermé par précaution parcs et jardins. Dans les Pyrénées-Orientales, le littoral a été touché, avec une douzaine de départementales fermées ou coupées et l'inondation à Saint-Cyprien des rues menant au front de mer. Dix personnes ont dû être relogées suite à une mini tornade, selon la préfecture et le COGIC. Dans l'Aude, deux campings ont été évacués à titre préventif mardi soir. Quant au port de Port-la-Nouvelle, second port pétrolier de la Méditerranée française, il est resté fermé mercredi. Dans ce département, endeuillé il y a un an par un épisode méditerranéen similaire qui avait fait 14 morts, les rafales de vent qui évitent un "phénomène cumulatif" et l'anticipation ont cette année fait la différence, a relevé le colonel Wilm. Les autorités se veulent rassurantesCette vigilance orange relève d'un "phénomène notable mais pas significatif d'un point de vue de sécurité civile", avait rassuré de son côté dans un point de presse matinal le colonel Arnaud Wilm, chef adjoint du Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (COGIC). "La situation ne présente pas de degré" de dangerosité qui nécessiterait "de réorganiser le dispositif" déployé depuis mardi, impliquant au total 1.500 pompiers et sauveteurs et six hélicoptères, avait-il relevé.
Des orages intenses ont balayé mercredi le sud de la France. Pour la nuit de mercredi à jeudi, la vigilance orange orages et pluie-inondation n'était maintenue que dans deux départements.
orangesum-164
Rémunération minimaleÀ l'occasion d'un Facebook live, Benoît, l'un des candidats de Mariés au premier regard, a été questionné sur la rémunération perçue par les candidats pour participer au programme de dating. Et autant dire que l'époux de Nathalie dans l'émission a clairement fait comprendre que le montant est dérisoire. "C'est pas une ques­tion d'argent telle­ment on te donne peu. Ça ne PEUT PAS être une moti­va­tion (...) L'in­dem­nité que tu pour­rais toucher par rapport au temps que tu passes à faire l'ex­pé­rience, c'est juste rien du tout", explique-t-il sans langue de bois. Avant de préciser : "Il faut mieux aller bosser chez McDo­nald's que de toucher la rému­né­ra­tion de la produc­tion (...) On tour­nait vingt heures sur vingt-quatre et dans le contrat on avait sept heures au SMIC horaire... Enfin bref." De quoi s'assurer en tout cas que les candidats viennent bien pour vivre d'amour et d'eau fraîche, et non pas pour l'appât du gain !Des candidats victimes de manipulations ? Toujours durant le fameux chat Facebook, Nathalie, cette fois, a pris la parole, dénonçant au passage certains montages qui scénarisent ses réactions au-delà du réel. Elle revient notamment sur son mariage avec Benoît, où l'émission telle qu'elle a été diffusée laisse penser qu'elle hésite un long moment. "Je n'ai pas joué l'hé­­si­­ta­­tion. Voilà, moi j'ai fait ça pour l'ex­­pé­­rience, les camé­­ras m'ont beau­­coup bloquée et c'est pour ça que vous voyez dans un premier temps, une image néga­­tive de moi, je pense. Et aussi à cause de M6", explique-t-elle avec une pointe d'amertume. Davantage, elle trouve que ces montages ont fait du tort à sa famille, en particulier à sa mère : "Il y a certaines personnes qui ont fait beau­­coup de mal à ma maman, surtout M6 dans un premier temps. Si vous pouviez main­­te­­nant la lais­­ser tranquille, parce que elle, elle n'a rien demandé. Elle a fait ça pour moi, et ce n'était pas facile pour elle."Tiffany a bien trouvé l'amour !Tiffany et son prétendant Thomas ont fait fondre les coeurs lors de la seconde diffusion de l'émission d'M6, où ils se marient avec bonheur, victimes d'un véritable coup de foudre. Mais surprise ! Certains internautes ont découvert, dans la foulée, que la jeune femme s'est trouvée un nouveau Jules depuis la fin du programme. Certains clichés postés sur les réseaux sociaux montrant effectivement Tiffany en compagnie de Justin, un autre candidat du programme, lors d'un shooting photos romantique ou d'une séance d'entraînement sportif. Le temps d'une interview à Télé-Loisirs, elle s'est exprimée sur cette expérience : "J'ai eu des moments pas évidents. C'est une expérience très forte et quand on redescend sur terre, c'est difficile. Mais malgré tout, je n'en tire que du positif. Si c'était à refaire, je referais tout pareil, sans rien changer", dit-elle avant d'ajouter : "Aujourd'hui, je suis amoureuse !" Mais de qui ?
Depuis ses débuts, l'émission Mariés au premier regard fascine autant qu'elle choque. Impossible en tout cas de rester impassible face à ces couples qui se marient sans même se connaître, sur des critères de compatibilité évalués par un trio d'experts. Retour sur les trois dernières polémiques en date autour du programme.
orangesum-165
L'ambiance devient de plus en plus tendue place Beauvau. Alors qu'ils partagent pourtant un cabinet unique, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et le secrétaire d'Etat LaurentNuñez ont de plus en plus de mal à se supporter selon les informations du Journal du Dimanche. En cette période chargée, entre la réforme des retraites et l'image dégradée des forces policières en France, leur cohabitation semble très compliquée. Des tensions qui influent notamment sur les négociations concernant la future réforme des retraites. Plusieurs représentants syndicaux confient au journal qu'ils ne savent pas toujours à qui s'adresser. Il arriverait que Christophe Castaner prenne des décisions sans en informer son collègue. Un cadre haut gradé du ministère rapporte que la nomination de Frédéric Veaux au poste de directeur général de la police nationale (DGPN), préféré à d'autres candidatures appréciées, a notamment été une source d'oppositions. Castaner le rabaisse auprès des journalistesLe Journal du Dimanche rapporte les petits coups bas que se font les deux collègues. Dans le dos de son secrétaire d'Etat, Christophe Castaner n'hésiterait pas à rappeler aux journalistes que Mickaël Harpon, le meurtrier ayant sévi à la préfecture de police de Paris le 3 octobre 2019, avait été signalé auparavant pour son comportement jugé inquiétant. Il avait notamment soutenu les auteurs des attentats islamistes de 2015. Une mise en garde qui avait eu lieu à l'époque où LaurentNuñez était numéro deux de la préfecture. Des déclarations qui sont remontées aux oreilles de ce dernier qui n'a évidemment pas bien pris ce petit pique. Les oppositions en coulisses pourraient finir par éclater au grand jour. « Dans ce ministère, il n'y a pas deux places dans le cockpit. L'expérience l'a montré. Charles Pasqua et Robert Pandraud ont passé leur temps à se chamailler », confie un préfet. Une situation qui embarrasserait le gouvernement, alors que les récentes polémiques autour des présumées violences policières plongent déjà la place Beauvau dans la tourmente.
Le Journal du Dimanche révèle les tensions qui s'intensifient entre le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et son secrétaire d'Etat Laurent Nuñez.
orangesum-166
Selon le quotidien La République du Centre, qui a révélé l'information, Mme Sauvage est décédée le 23 juillet à son domicile de La Selle-sur-le-Bied (Loiret), commune d'un millier d'habitants où s'est noué le drame conjugal. Les causes du décès n'ont pas été révélées. Sylvie, l'une des filles de Jacqueline Sauvage, l'a confirmé par SMS à l'AFP, précisant que les obsèques avaient eu lieu mardi. "Jacqueline Sauvage s'en est allée libre. Elle était devenue le symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes. Ce combat, grande cause du quinquennat, nous continuerons sans relâche à le mener (...)", a réagi Emmanuel Macron sur Twitter. L'une de ses avocates, Me Nathalie Tomasini, s'est dite "très choquée" par son décès. "Elle nous quitte jeune. L'ensemble de ces souffrances a participé à ce qu'elle nous quitte si tôt"."C'est le parcours d'une femme qui a souffert le martyre dans le huis clos familial mais aussi après, compte tenu de l'incompréhension des magistrats", a-t-elle ajouté. En première instance comme en appel, Jacqueline Sauvage avait été condamnée aux assises à dix ans de réclusion pour avoir tué son mari de trois balles dans le dos. Après quatre années derrière les barreaux, marquées par une vaste mobilisation en sa faveur, elle était sortie de prison à 69 ans à la suite d'une grâce totale accordée par François Hollande. La décision de l'ancien président de la République avait soulevé de nombreuses critiques, notamment parmi les magistrats. L'ancien président lui a lui aussi rendu hommage mercredi, évoquant un "un drame conjugal qui avait bouleversé l'opinion publique". "Beaucoup de femmes battues s'étaient reconnues en elle. Aujourd'hui si je suis ému par sa disparition, je sais aussi que Jacqueline Sauvage est décédée en liberté", a tweeté François Hollande.- "Je n'ai plus peur" -Cette grâce présidentielle a aussi été saluée par l'autre avocate de la défunte, Me Janine Bonaggiunta. "Cette femme aura eu une vie remplie de tourments et aura très peu connu la paix", a-t-elle rappelé. "Sans François Hollande, elle n'aurait même pas vécu ces dernières années tranquilles, entourée des siens."Retirée dans sa maison près de Montargis, elle n'a toutefois "pas beaucoup profité de sa tranquillité", a de son côté regretté Eva Darlan, la présidente de son comité de soutien. Son histoire et son calvaire avaient beaucoup ému. Jacqueline Sauvage l'avait d'ailleurs raconté dans un livre, sorti en mars 2017, au titre évocateur: "Je voulais juste que ça s'arrête". Elle y relate ses 47 années de vie avec le père violent de ses quatre enfants. "Ma vie me semble un champ de ruines. Mes filles ont subi le pire, mon fils est mort. A quoi bon ?", écrit-elle alors, regrettant n'avoir pas "su trouver les mots" lors de ses deux procès. Dans le livre, elle estime que les magistrats n'ont pas cherché à la comprendre. Elle y regrettait aussi la mise en doute de la parole de ses filles, qui avaient témoigné avoir été violées et battues par leur père. Symbole de la vive émotion suscitée par l'histoire de cette femme, un téléfilm inspiré du livre, "Jacqueline Sauvage, c'était lui ou moi", avait réuni près de huit millions de téléspectateurs en 2018."Jacqueline était devenue le symbole du combat contre les violences conjugales", a réagi mercredi Muriel Robin, qui l'avait incarnée à l'écran."Quand on s'appelait au téléphone, je lui demandais comment elle allait", a dit l'actrice. "Elle me répondait: +Je n'ai plus peur. C'est bien de se lever le matin et de ne pas avoir peur+".mam-gd-may-gvy-jmt/mas/ach
Jacqueline Sauvage, devenue pour beaucoup un symbole des violences conjugales après sa condamnation pour avoir tué son mari de trois balles dans le dos, est décédée à 72 ans, un peu plus de trois ans après sa sortie de prison, en décembre 2016, à la faveur d'une grâce présidentielle.
orangesum-167
Accusé de viol, sa nomination en tant que ministre de l'Intérieur fait polémique alors que les violences faites aux femmes ont été déclarées "grande cause du quinquennat". Gérald Darmanin a réagit ce jeudi matin sur RTL, rappelant son "droit à la présomption d'innocence". "Comme tout citoyen, je suis à la disposition de la justice", a-t-il ajouté, précisant ne pas commenter "les affaires de justice". "Je marche la tête haute""Il y a eu 3 décisions de justice en 3 ans qui me sont favorables", a tenu à préciser le ministre accusé de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance pour faits qui se seraient déroulés en 2009. Le ministre de 37 ans par ailleurs affirmé n'avoir "absolument" rien à se reprocher, expliquant avoir "écrit" à la justice pour que ni lui, ni son cabinet n'aient d'information sur ce dossier le concernant". "Je suis à la disposition des magistrats", a-t-il souligné. "Je me rendrais à n'importe quelle convocation des magistrats instructeurs", a-t-il complété. C'est une "situation pas facile à vivre pour ceux qui sont accusés à tort", pour "votre famille, vos amis, votre réputation", a-t-il fait valoir. Concluant sur le sujet, Gérald Darmanin a déclaré : "Je marche la tête haute et j'ai le droit à la présomption d'innocence. La décision qui a été rendue est une décision de forme, qui ne remet en aucun cas le fond en question."Bruno Le Maire balaye toute polémiqueLe même jour, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, invité sur Europe 1 a réagit sur la nomination de Gérald Darmanin. Il a balayé toute polémique, rappelant lui aussi le "droit à la présomption d'innocence". "Il a été un grand ministre des Comptes Publics et sera un grand ministre de l'Intérieur. Je ne comprends pas davantage la polémique sur monsieur Dupond-Moretti qui sera un grand garde des Sceaux", a-t-il martelé. Le ministre de l'Intérieur a été accusé en 2017 de viol par une femme, Sophie Patterson-Spatz, qui l'avait sollicité en 2009, lorsqu'il était chargé de mission au service des affaires juridiques de l'UMP (parti devenu LR), pour tenter de faire annuler une condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants contre un ex-compagnon. Selon ses déclarations, M. Darmanin lui aurait fait miroiter son appui, et elle se serait sentie contrainte de "passer à la casserole", ainsi qu'elle l'a expliqué aux enquêteurs. M. Darmanin a reconnu avoir eu une relation sexuelle avec cette femme, mais selon lui, librement consentie. Classée sans suite dans un premier temps, la procédure a été relancée par la cour d'appel de Paris qui a demandé début juin de nouvelles investigations.
Il affirme son "droit à la présomption d'innocence". Poursuivi en justice pour viol, Gérald Darmanin, nouveau ministre de l'Intérieur s'est exprimé jeudi 9 juillet à ce sujet, estimant n'avoir "absolument" rien à se reprocher.
orangesum-168
? |Face à la reprise de l'épidémie de coronavirus et alors que de nouvelles mesures devraient être annoncées vendredi, faut-il étendre le port du masque obligatoire aux plus jeunes ? En France, le masque est obligatoire à l'école pour les enfants à partir du collège (où on entre à l'âge de 11 ans). En maternelle, seuls les adultes le portent. Le collectif de professionnels de santé Stop-Postillons, qui milite pour le masque dans l'espace public depuis mars, demande qu'il soit porté par les enfants dès 6 ans, à l'école primaire, pour "colmater la brèche" de l'épidémie de Covid-19."Si les parents se protègent par leurs masques au travail, mais que les enfants se transmettent le virus à l'école, la contamination se fait de foyer en foyer par cette brèche", fait valoir le collectif, jeudi 10 septembre dans un communiqué. C'est pourquoi il "insiste sur l'intérêt du port du masque en école primaire", en rappelant que "28 établissements scolaires et 262 classes ont fermé leurs portes en raison du coronavirus" une semaine après la rentrée le 1er septembre. Ce jeudi, 32 établissements et 524 classes étaient fermées, a indiqué le porte-parole du gouvernement. Quels risques représentent les enfants ? Alors que la rentrée scolaire vient d'avoir lieu dans de nombreux pays, on ne sait toujours pas avec certitude si les enfants sont aussi contagieux que les adultes. "Quand ils présentent des symptômes, les enfants excrètent la même quantité de virus que les adultes et sont aussi contaminants qu'eux. On ne sait pas à quel point les enfants asymptomatiques peuvent infecter d'autres personnes", a indiqué le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) dans un rapport début août. Plusieurs études ont montré que les jeunes enfants semblaient peu transmettre la maladie, peut-être car ils ont moins de symptômes (puisque tousser ou éternuer augmente le risque de passer le virus à quelqu'un). En revanche, le niveau de contagiosité des adolescents s'assimilerait davantage à celui des adultes."Les enfants de moins de 10 ans peuvent être contaminants et contaminés", assure pour sa part le médecin généraliste Michaël Rochoy, cofondateur du collectif, dans le communiqué. Il cite "une étude réalisée chez des enfants en colonie de vacances en Géorgie où 51 des 100 enfants de 6 à 10 ans ont été positifs". Si la contagiosité des enfants fait débat, toutes les études montre en revanche qu'ils tombent rarement très malades du Covid-19. La plupart d'entre eux ne développe qu'une forme légère, voire n'ont pas de symptôme du tout.
Le collectif de médecins Stop-Postillons demande que le masque soit porté par les enfants dès 6 ans, à l'école primaire et non dès le collège, comme c'est le cas actuellement.
orangesum-169
Des rassemblements ont eu lieu à Paris, Bordeaux, Lille, Marseille, Nantes ou encore Toulouse, samedi 28 septembre pour la journée internationale pour le droit à l'avortement. Vendredi, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé une série de mesures pour conforter le "droit fondamental" à l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Lors du rassemblement parisien qui a mobilisé une petite centaine de personnes, le collectif du centre IVG de l'hôpital Tenon, situé dans le 20e arrondissement de Paris, a demandé "la création d'un poste de médecin praticien hospitalier dédié", pour mettre fin au "turn-over des médecins vacataires qui nuit au bon fonctionnement du centre et remet en cause le droit des femmes à avorter". "Nous demandons que l'IVG soit considérée comme un acte médical fait obligatoirement, et non laissé au choix de l'hôpital", a expliqué à l'AFP la gynécologue Danièle Gaudry, une des organisatrices de la manifestation parisienne et militante du Planning familial. "Les hôpitaux publics sont censés tous pratiquer les IVG selon la loi, mais certains préfèrent pratiquer une science plus noble ou qui rapporte plus, d'autres estiment qu'un établissement qui pratique l'IVG pour une région donnée, cela suffit ... tout cela au détriment des femmes", souligne-t-elle. "Il y a des disparités territoriales flagrantes, et sur Paris, qui réalise un quart des IVG en France, les centres sont débordés", témoigne-t-elle. Selon une enquête des agences régionales de santé (ARS) s'il n'y a pas de "zones blanches", il y a des territoires "en tension" dans la majorité des régions, soit du fait de la démographie des professionnels, soit durant les périodes estivales. Danièle Gaudry a également rappelé la fermeture depuis 2012 de 60 centres pratiquant des IVG. Vendredi, une série de mesures pour faciliter l'accès des femmes à l'interruption volontaire de grossesse ont été annoncées par la ministre de la Santé. Ainsi, des IVG instrumentales pourront être réalisées dans des centres de santé dès le premier trimestre 2020 et l'accès à l'IVG figurera parmi les critères d'évaluation des hôpitaux dans les contrats d'objectifs les liant aux ARS. Il est également prévu l'inscription prioritaire de l'IVG dans la formation continue des médecins et des sages-femmes ou encore la mise en place d'un annuaire de l'offre d'IVG dans chaque région, actualisé pour prendre en compte la saisonnalité."Je suis et resterai toujours attentive à l'accès à l'IVG. C'est un droit fondamental. Les femmes doivent pouvoir être accueillies et suivies dans les conditions de sérénité et de sécurité dont elles ont besoin. J'y veillerai", a souligné la ministre dans un communiqué. En "2018, 47.000 femmes sont mortes dans le monde des suites d'un avortement clandestin", selon le Planning familial.
En cette journée internationale pour le droit à l'avortement, les manifestants ont rappelé que depuis 2012, 60 centres pratiquant des IVG avaient été fermés en France et qu'il existait des "disparités territoriales flagrantes" entre les régions.
orangesum-170
Certains députés ont décidé de taper du poing sur la table. Les retraites dorées que perçoivent leurs collègues sénateurs commencent à en agacer plus d'un. Comme la députée LREM et questeure, Laurianne Rossi. "Nous avons réformé notre propre régime en l'alignant sur celui de la fonction publique. Les sénateurs seraient avisés d'examiner le leur", estime-t-elle dans les colonnes du Parisien. "À un moment où des sacrifices sont demandés aux Français les plus modestes, les représentants de la Nation doivent montrer l'exemple. Qu'attendent les sénateurs pour balayer devant leur porte ?", surenchérit un député de la Nouvelle Gauche. Alors que depuis le 1er janvier, les locataires du palais Bourbon retraités ne percevront plus que 700 euros par mois, les sénateurs eux émargent encore à 1 831 euros mensuels. Du côté du palais du Luxembourg, on se défend, en rappelant que les revenus ne proviennent pas de l'argent public. "Notre régime est alimenté par les versements des sénateurs et du Sénat. Il est équilibré et, contrairement à celui des députés, il fonctionne sans subventions publiques !". Grâce à ce système, la chambre haute du Parlement compte dans ses caisses pas moins de 1,4 milliard d'euros pour les retraites de tout son personnel."Le Sénat continue de verser chaque année au régime-retraites quelque 9,4 millions d'euros, via des cotisations dites employeur, qui ne sont, en réalité, que des subventions financées par le contribuable. Pour les sénateurs, c'est ceinture et bretelles. Non seulement ils ont accès à des pensions élevées, mais en outre, ils bénéficient de la garantie de l'argent public", précise au Parisien Pierre-Edouard du Cray, directeur des études à l'association Sauvegarde retraites. Au nom du principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs, rien ne peut contraindre les sénateurs à modifier leur statut. De quoi faire grincer des dents du côté de l'Assemblée nationale.
Entre les députés et les sénateurs, l'entente n'est pas vraiment au beau fixe. En cause : les retraites plus que confortables des locataires du palais du Luxembourg rapporte Le Parisien.
orangesum-171
"Il est décédé ce matin à l'hôpital américain à Paris", d'une pneumonie, a-t-elle indiqué. Un peu contre son gré, ce poète-géographe, davantage flâneur qu'aventurier, a longtemps été une figure incontournable du festival "Étonnants voyageurs" de Saint-Malo. Né en 1923 à Digne (Alpes-de-Haute-Provence), Gilles Lapouge a passé son enfance et sa jeunesse en Algérie. En 1948, il est journaliste à Alger-Républicain. En 1951, il est journaliste économique au grand quotidien brésilien "O Estado de Sao Paulo" avant de revenir à Paris trois ans plus tard. Il a continué à collaborer avec le journal pendant plusieurs décennies."Le journalisme, que je pratique depuis tant d'années, m'a sauvé de la mauvaise littérature et de l'orgueil", assurait-il. Il a publié son premier livre, "Un soldat en déroute", à 40 ans. Quelque 25 ont suivi. Des essais sur la piraterie, les utopies, la géographie, Michel-Ange, l'érotisme ou le sens des voyages, jusqu'à son dernier, un "Atlas des paradis perdus", en 2017. Des romans aussi, comme "Les folies Koenigsmark", succès public en 1989, "L'incendie de Copenhague" (1995) ou "La mission des frontières" (2002). Il avait échoué de peu au Goncourt 1977 avec "Équinoxiales", récit de voyage dans le Nordeste brésilien, ainsi que, dans une moindre mesure, en 1986, avec le roman historique, "La bataille de Wagram". Mais son oeuvre a été couronnée par beaucoup d'autres récompenses: prix des Deux Magots, Joseph-Kessel, Femina de l'essai, Goncourt du récit historique etc. Pour "L'âne et l'abeille" (2014), essai de zoologie comparée, il reçu les prix 30 Millions d'Amis et France Télévisions. Parallèlement, il a été producteur de l'émission "Agora" de France Culture, il a collaboré au Monde, au Figaro et à La Quinzaine littéraire, participé en 1973 au lancement de l'émission de télévision "Apostrophes", qui s'appelait alors "Ouvrez les guillemets". Enfin, on lui devait évidemment plusieurs fictions et essais sur le Brésil - dont en 2011 un "Dictionnaire amoureux" du pays qui l'avait "toujours étonné et surpris, parfois énervé, sans (le) décevoir jamais", en dépit de la violence qu'il ne niait pas. L'ambassade de France au Brésil a d'ailleurs salué vendredi, dans un tweet, la mémoire de "l'amoureux éternel du Brésil".
Amoureux du Brésil, le journaliste et écrivain Gilles Lapouge est décédé vendredi à l'âge de 97 ans à Paris, a annoncé sa maison d'édition Albin Michel.
orangesum-172
Entendue le 10 juin par la commission d'enquête parlementaire sur l'indépendance de la justice, Éliane Houlette a réaffirmé avoir décidé, en janvier 2017, en toute indépendance d'ouvrir une enquête visant les époux Fillon après des soupçons d'emplois fictifs révélés par le Canard enchaîné. Cette enquête, lancée en pleine campagne présidentielle, avait empoisonné la candidature de François Fillon à l'Élysée et conduit au printemps 2020 à son procès en correctionnelle aux côtés notamment de son épouse Penelope. Le jugement est attendu le 29 juin. Lors de son audition, Mme Houlette s'est en revanche émue du "contrôle très étroit" qu'aurait exercé le parquet général, son autorité de tutelle directe, dans la conduite des investigations."Le plus difficile (...) a été de gérer en même temps la pression des journalistes --mais ça on peut s'en dégager-- (...) et surtout la pression du parquet général", a déclaré l'ex-procureure, partie à la retraite en juin 2019. Mme Houlette a notamment évoqué "des demandes de transmission rapide" sur les actes d'investigation ou les auditions et a révélé avoir été convoquée par le parquet général qui plaidait pour que l'enquête soit confiée à un juge d'instruction."On ne peut que se poser des questions, c'est un contrôle très étroit et c'est une pression très lourde", a-t-elle dit. Passées inaperçues, ces déclarations ont resurgi à la faveur d'un article du Point et provoqué l'indignation de familles politiques très éloignées. LR, qui a souvent dénoncé une "instrumentalisation" de la justice dans l'affaire Fillon, a évoqué des accusations "extrêmement graves"."La judiciarisation à l'extrême, et parfois instrumentalisée, de la vie politique française est un lent poison démocratique", a tweeté le chef de file des députés LR Damien Abad. Tous deux visés par des enquêtes du PNF, le RN et LFI ont, eux, vu dans ces "pressions" la preuve d'une justice aux ordres. "L'ex-chef du pôle financier avoue avoir agi sous pression dans l'affaire Fillon. Responsable ? La chef du parquet qui a ordonné les perquisitions odieuses contre LFI. La vérité est en chemin", a tweeté Jean-Luc Mélenchon, chef de file des Insoumis. "Et dire que lorsque nous dénonçons l'instrumentalisation de la justice, certains nous traitent de complotistes... La vérité éclate et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg", a commenté Marine Le Pen sur Twitter.
Plusieurs responsables politiques ont crié au scandale jeudi après les déclarations de l'ancienne cheffe du parquet national financier (PNF) qui dit avoir subi des "pressions" de sa hiérarchie dans la conduite de l'enquête sur l'affaire Fillon.
orangesum-173
"Ce n'est pas sa libération qui me fait peur, dans le sens où monsieur Ramadan ne fait jamais les choses lui-même lorsqu'il s'agit de menace et de harcèlement. Il envoie toujours des gens le faire faire pour lui", raconte ainsi une des accusatrices sur l'antenne d'Europe 1."Ce sont ces gens dévoués, corps et âme, aveuglés, qui sont dangereux (...) Le fait de laisser sortir monsieur Ramadan, veut dire, dans leur tête : 'nous avons une impunité totale', ce qui est problématique", s'alarme-t-elle. "Je rappelle que quand monsieur Ramadan a été mis en détention provisoire, ces personnes ont déjà commis des actes (...) L'une des plaignantes a été agressée plusieurs fois. Moi, j'ai été victime de crachats, de coups d'épaule, d'insultes. On m'a suivie" explique-t-elle aussi sur les ondes de la radio. Et d'ajouter : "ça, c'était quand il était enfermé et, dans leur tête, présumé coupable. Maintenant que, dans leur tête, il est présumé innocent, imaginez ce qui va se passer pour nous". "Je pense que maintenant, ils vont essayer d'atteindre mon intégrité physique", conclut cette femme. Henda Ayari, première à avoir porté plainte contre Tariq Ramadan, a quant à elle témoigné sur RTL qui a diffusé ses dires ce vendredi matin. La victime présumée assure que quelques heures après l'annonce de la décision de justice jeudi soir, elle a fait l'objet de menaces. "J'ai été harcelée, j'ai reçu des appels anonymes, ça a duré toute la nuit. On m'insulte de menteuse, on me dit que je vais le payer (...) Je suis plus choquée par ce regain de violence à mon encontre que par sa libération en fait". Sur les ondes de RTL, Henda Ayari a encore confié avoir "peur de la suite", elle qui pensait "naïvement" que la remise en liberté de l'islamologue "calmerait ses soutiens".
Deux victimes présumées de l'islamologue ont réagi sur Europe 1 et RTL après l'annonce de sa remise en liberté sous caution. Elles affirment redouter des violences de la part des soutiens du prédicateur mis en examen pour viols.
orangesum-174
En repos pour la Toussaint, jeudi 1er novembre, Emmanuel et Brigitte Macron ont profité d'un bain de foule à Honfleur (Calvados). À des citoyens venus le saluer, le chef de l'État a affiché un large sourire et lancé : "Tout va bien, rassurez-vous. Je suis simplement, comme tous nos concitoyens, attaché à l'équilibre de ma famille et aux habitudes que nous avons. Ça fait plus de 20 ans que je suis là tous les 1er novembre et j'y tiens. (...) Je ne lâche rien. Je vais toujours au même rythme". Le couple présidentiel a arpenté les rues de la commune normande, tout en posant pour des selfies, après s'être rendu dans un bistro de la vieille ville. À Honfleur, le président de la République séjourne dans un hôtel cinq étoiles, la ferme Saint-Siméon. Il s'agit d'une auberge normande du XVIIe siècle, qui propose des chambres moyennant 360 à 1.205 euros la nuit. "Il y réside à titre privé et à ses frais", a fait savoir l'Élysée."Pas de coup de fatigue"Après ces jours de pause, le chef de l'État fera face à un agenda chargé. Il est attendu dimanche 4 novembre à Strasbourg pour assister, dans la cathédrale, à un concert avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier afin de marquer le début des célébrations du centenaire de la fin de la Première guerre mondiale. La semaine suivante, il se rendra dans 11 départements de l'Est et du Nord avant de prendre part, le 11 novembre, à une cérémonie à Paris."Il n'y a pas de coup de fatigue, mais oui il gère l'effort", a souligné la présidence, alors que plusieurs médias ont insisté sur la fatigue de Macron, confronté à un été et une rentrée difficiles.
Le président de la République a pris des jours de repos à Honfleur, dans le Calvados, à l'occasion de la Toussaint. Devant des passants, il s'est voulu rassurant.
orangesum-175
Une amitié qui a évolué avec le temps et les soucis de santé de l'ancien chef de l'Etat."On a vécu des choses ensemble. Ils ont été vraiment là pour moi à un moment très important l'année de la maladie de ma mère. Et puis j'ai de leurs nouvelles par Claude. Mon lien, c'est Claude", raconte au Buzz TV du Figaro Muriel Robin. Une belle relation sur laquelle elle devrait revenir ce vendredi 23 novembre sur France 3 dans le documentaire "Muriel Robin, oser être soi...". C'est l'humour qui a rapproché Jacques Chirac et Muriel Robin. Une proximité qu'elle ne retrouvera pas avec Emmanuel Macron. "Ça ne s'est pas fait. Peut-être qu'Emmanuel Macron est un peu plus occupé... Enfin, c'était une amitié de longue date entre Jacques Chirac et Line. Il était très souvent là et moi, j'étais convié parce que c'est un homme qui aimait rire", explique dans le Buzz TV du Figaro celle qui explique avoir tout de même dîné à quelques reprises avec Emmanuel et Brigitte Macron. Mais rien de comparable avec sa relation avec les Chirac. "Je note par exemple que quand Jacques Chirac intervenait dans une émission de télé ou autre, il tutoyait les gens qu'il tutoyait à la ville. Et Emmanuel Macron vouvoie Line ou me vouvoie quand il m'envoie un mot pour me dire : "J'ai reçu votre livre". Chirac a un côté "on se tutoie, on s'embrasse". Ce n'est pas pareil. C'est un vrai sympathique qui aime se marrer. Il me touche beaucoup, cet homme", analyse dans le Buzz TV du Figaro Muriel Robin. Un bel hommage pour Jacques Chirac, mais qui n'est pas très flatteur pour Emmanuel Macron.
Pour Muriel Robin, Jacques Chirac est son "copain". L'ancien président appelait même l'humoriste plusieurs fois par jour.
orangesum-176
La Loire se relève peu à peu d'un épisode orageux conséquent. Le quotidien régional Le Progrès revient sur la météo très difficile qui a touché la région et plus particulièrement la ville de Saint-Étienne mercredi 22 juillet. Si le calme est revenu ce jeudi 23 juillet, les dernières heures avaient été très problématiques dans cette zone. Tout a démarré mardi 21 juillet. Des chutes de grêle avaient déjà été observées dans certaines villes. Mais tout s'est compliqué mercredi. Dans la vallée du Gier et à Saint-Étienne, en particulier dans les secteurs de Bergson et Soleil, les orages ont éclaté. Face à la gravité de la situation, les pompiers se sont démenés. Ils ont réalisé 59 interventions sur la seule après-midi du mercredi. Certaines personnes étaient notamment bloquées dans leur voiture, elle-même immobilisée en raison des inondations. Heureusement, selon les informations de France Bleu, aucun blessé n'est à déplorer. Le trafic routier n'a pas été le seul touché par la météo. Les voies de la gare de Saint-Chamond se sont retrouvées inondées. Le trafic TER entre Lyon et Saint-Étienne a été temporairement interrompu. Une coupure qui a duré une heure avant de voir la circulation reprendre aux alentours de 18 heures. Le maire de Saint-Étienne réclame un classement en tant que catastrophe naturelle Sur son compte Facebook, le maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau a fait le bilan de cette journée mouvementée. Il annonce que « plus de 4 500 impacts de foudre ont été enregistrés » sur le territoire « ce qui en fait le 2ème département le plus touché au niveau national ». S'il reste du travail pour tout réparer, il tient tout de même « à remercier les services municipaux qui ont agi rapidement pour éviter de pires accidents et faciliter la vie des habitants ». Face à l'ampleur de la situation, l'élu en appelle à l'État. Dans son message sur les réseaux sociaux, il réclame « un classement de l'événement en catastrophe naturelle ». Enfin, il appelle toutes les personnes touchées par ces orages à se présenter auprès de la mairie de Saint-Étienne pour constituer un dossier et ainsi faire partie de ceux qui pourraient profiter de cette reconnaissance.
Le Progrès rapporte que la ville de Saint-Étienne a été inondée après le passage d'importants orages mercredi 22 juillet. Heureusement, aucun blessé n'est à déplorer.
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Entre le 1er juin et le 5 juillet, 552 noyades ont été enregistrées en France. Elles ont entraîné la mort de 121 personnes, selon les chiffres transmis la semaine dernière par l'agence Santé publique France. Si le nombre de décès est en baisse (-18%), le nombre de noyades a lui augmenté par rapport à 2015 (+66%).Édouard Philippe a "demandé" au ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, et à la ministre des Sports, Laura Flessel, de déléguer une mission commune "pour proposer une amélioration notable des résultats de la formation à la nage de l'Éducation nationale". Cette mission devra déterminer "une cible ambitieuse à atteindre d'ici 2022". Le Premier ministre a également demandé "le renforcement" du dispositif "J'apprends à nager" pour les 6-12 ans. Le gouvernement entend ainsi "mobiliser l'ensemble des acteurs concernés pour mieux comprendre les origines de cette tendance et mettre au point un nouveau plan de lutte contre les noyades". Des conseils donnés aux parentsL'école a réalisé ces dernières années des efforts pour apprendre aux élèves à nager mais il y a encore des progrès à accomplir: la noyade reste la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les enfants. L'ancienne championne de natation, Roxana Maracineanu, a été chargée par le Premier ministre d'accompagner cette mission. L'ancienne championne du monde du 200 mètres dos, également médaillée d'argent aux Jeux de Sydney en 2000, avait plaidé la semaine dernière dans Le Parisien pour des initiations à la nage plus poussées, regrettant les méthodes actuelles."Les parents blindent les enfants de brassards, de bouées, de frites, mais en fait c'est totalement contre-productif. C'est un trop de sécurité qui va à l'inverse de ce qu'on devrait faire", avait-elle expliqué. "Il faut apprendre à enseigner le plaisir de l'eau, cette sensation de flotter. C'est une étape importante que beaucoup, sensés enseigner la natation, oublient aujourd'hui".
Face à la recrudescence des noyades ces dernières années, le Premier ministre, Édouard Philippe, a demandé ce mercredi 18 juillet le renforcement des programmes de formation à la nage dans les écoles. Une mission a également été confiée à l'ancienne championne du monde de natation, Roxana Maracineanu.
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Dès l'annonce de son décès, vendredi à l'âge de 87 ans, les associations de défense des droits des femmes ont pleuré la perte de leur idole, "une géante du Droit" et "une source d'inspiration pour des millions de femmes", tout en sonnant l'alarme. "Ce soir nous honorons son héritage, mais demain nous allons devoir nous battre pour préserver les idéaux qu'elle a défendus toute sa vie", a mis en garde Alexis McGill Johnson, présidente de la puissante organisation Planned Parenthood."Ruth Bader Ginsburg était une icône, une pionnière, une héroïne, une légende", son exemple "doit nous inspirer dans les dures journées qui s'annoncent", a renchéri Shaunna Thomas, directrice du groupe féministe UltraViolet. Les causes de leur inquiétude ? Le profil de son successeur. Le président Donald Trump, chargé par la Constitution de nommer les juges de la Cour suprême, a prévenu samedi qu'il comptait user de son pouvoir "sans délai", sans doute avant l'élection du 3 novembre où il brigue un second mandat. De nombreux élus républicains le pressent d'agir et, pour galvaniser les électeurs de la droite religieuse, il a déjà publié une sélection de ses candidats, des magistrats très conservateurs, pour la plupart ouvertement hostiles à l'interruption volontaire de grossesse (IVG).- Femme, juive et mère -Le sénateur Tom Cotton, qui figure sur cette liste, ne cache pas ses intentions: "Il est temps d'en finir avec Roe v. Wade", a-t-il tweeté en référence à l'arrêt historique de la Cour qui, en 1973, a légalisé l'avortement dans tous les Etats-Unis. Sans aller jusque là, si l'un d'eux venait à remplacer la juge "RBG", le temple du Droit accepterait probablement de valider les innombrables restrictions à l'IVG adoptées par les Etats républicains, ce qu'elle a refusé à plusieurs reprises récemment, à une voix près. Dans cette courte majorité, Ruth Bader Ginsburg, une farouche défenseure du droit des femmes à "décider du cours de leur vie" n'a jamais manqué à l'appel. Cette juriste brillante à la détermination inébranlable fut la seconde femme à entrer à la Cour suprême quand le président Bill Clinton l'a nommée en 1993, mais elle n'avait pas attendu cet honneur pour faire avancer la cause des femmes.Échaudée par l'exemple de sa mère, empêchée de faire des études parce qu'elle était une fille, Ruth Bader Ginsburg avait été snobée par les cabinets d'avocats new-yorkais quand elle est sortie en 1959 de la prestigieuse université Columbia, pourtant major ex-aequo de sa promotion."J'avais trois choses contre moi. Un, j'étais juive. Deux, j'étais une femme. Mais, le plus grave, c'était que j'étais la mère d'un enfant de 4 ans", expliquera-t-elle plus tard, sans illusion. Elle s'engage alors dans la lutte contre les lois qui, à l'époque, autorisent les discriminations "sur le fondement du sexe", aussi bien en matière salariale que de bénéfices sociaux ou de recrutement.- "Une battante" -Entre 1972 et 1978, avocate pour la puissante association de défense des droits civiques ACLU, elle plaide à six reprises devant la Cour suprême. Fine stratège, elle choisit les dossiers susceptibles de lui attirer la sympathie des juges les plus conservateurs. En 1975, elle défend même un homme, un veuf victime d'une loi qui réserve les aides pour garde d'enfants aux femmes, un épisode narré par Hollywood avec l'actrice Felicity Jones en RBG dans "Une femme d'exception". Elle gagnera ce dossier et quatre autres, faisant tomber à chaque fois un pan d'un arsenal qui finira par s'effondrer totalement. Une fois à la Cour suprême, elle a élargi son combat à l'égalité pour les minorités sexuelles, tout en ralliant d'autres causes progressistes, comme la défense des migrants ou la protection de l'environnement. Mais ce sont ses premiers combats qui lui ont valu d'être comparée au premier juge noir de la Cour suprême, Thurgood Marshall, figure du combat contre la ségrégation raciale. A l'annonce de sa mort, de nombreuses jeunes femmes se sont spontanément pressées devant les marches de la Cour suprême. En vêtements de sport, la sénatrice démocrate Kamala Harris, première femme noire candidate à la vice-présidence des Etats-Unis, s'est également recueillie samedi devant le bâtiment néoclassique. "RBG était une de mes icônes, une pionnière, une battante", a-t-elle confié à l'AFP. "C'était une femme dans tous les sens du terme."
Avant même d'entrer à la Cour suprême des Etats-Unis, Ruth Bader Ginsburg était devenue une championne de la cause des femmes en faisant tomber tout un arsenal législatif discriminatoire, mais sa mort menace l'un des principaux acquis féministe: le droit à l'avortement.
orangesum-179
À quelques jours de passer la main, Emmanuel Barbe dresse lundi 10 février dans les colonnes du Parisien le bilan de ses cinq ans à la tête de la Sécurité routière et vante notamment l'abaissement de la limitation de vitesse à 80 km/h sur une partie des routes départementales de France. "Dans les années 1970, il y avait 18.000 tués chaque année en France. Certains week-ends, 350 personnes mouraient sur la route !", rappelle le délégué interministériel. Avec 3.239 tués en 2019, la mortalité routière dans l'Hexagone a atteint un chiffre historiquement bas, et c'est, selon Emmanuel Barbe, grâce à des mesures contraignantes et parfois controversées, comme les 80 km/h. "Grâce à l'application de cette mesure, on a épargné en 18 mois 334 vies !", assure-t-il. Face à la grogne de certains Français et élus locaux, le Premier ministre Édouard Philippe a finalement décidé l'été dernier de laisser la responsabilité aux départements de rétablir ou non la vitesse à 90 km/h, ce que certains ont déjà appliqué, tandis que d'autres dénoncent des conditions trop drastiques. Emmanuel Barbe, qui assure avoir reçu des "lettres anonymes immondes" au moment de la mise en place de la mesure, déplore un débat sur la sécurité routière "beaucoup plus passionnel (en France) qu'ailleurs". "En France, dès que l'on prend une mesure de sécurité routière, tout le monde s'estime compétent et a son mot à dire. Conduire une voiture ne donne pourtant - c'est un fait - aucune compétence en accidentologie", martèle-t-il. Pour autant, le monsieur sécurité routière du gouvernement assure que la polémique passera. "Dans le domaine de la sécurité routière, vous avez une minorité qui hurle très fort, mais qui, à mon avis, cache une majorité de conducteurs qui ont, eux, peur sur les routes et sont contents que l'on puisse rouler moins vite. Beaucoup de conducteurs se rendent compte qu'en roulant à 80, ils sont moins stressés, consomment moins d'essence et ne perdent pas de temps", estime-t-il. Des nouvelles mesures au printemps Le futur préfet de police des Bouches-du-Rhône fait également le point sur les prochaines mesures qui seront mises en place au printemps, comme le renforcement des sanctions liées à l'usage du téléphone portable au volant. Dès avril prochain, le permis de conduire pourra être suspendu en cas de flagrant délit d'infraction routière combinée à l'usage du téléphone. Emmanuel Barbe annonce également que le blocage du signalement des forces de l'ordre sur les applications communautaires de type Waze ou Coyote sera en vigueur en fin d'année. Une mesure surnommée "Harry Potter", en référence à la cape d'invisibilité du sorcier, qui concernera des cas précis d'opération de contrôle, notamment l'alcoolémie, mais pas la vitesse.
Alors que la mesure sur l'abaissement de 90 à 80 km/h fait toujours débat, le monsieur sécurité du gouvernement assure que "la minorité qui hurle très fort" "cache une majorité de contents que l'on puisse rouler moins vite".
orangesum-180
La liste des accidents de trottinette vient de s'allonger à nouveau. Selon les informations du Parisien, un conducteur de trottinette est décédé vendredi 9 août à la suite d'une violente collision. Il s'était étonnement engagé sur l'autoroute A86 au niveau de la commune de Vélizy-Villacoublay située dans le département des Yvelines. C'est dans la soirée que tout s'est déroulé. Aux alentours de 23h, l'homme se déplaçant en trottinette prend l'initiative de s'engager sur l'autoroute. Un comportement qui est absolument interdit par le Code de la route. Les premières investigations n'ont pas encore déterminé si le conducteur disposait d'un accessoire pour s'éclairer. Une fois sur cette voie, il a fini par percuter une moto. Le violent accident a eu raison de l'homme en trottinette. Pour ce qui est du motard, il se retrouve polytraumatisé. Selon Le Parisien, il a été transporté par les pompiers en direction d'un hôpital proche. Un moyen de transport qui fait débatCe nouvel incident dans les Yvelines vient noircir le tableau de plus en plus problématique des trottinettes. Si sa popularité ne cesse d'augmenter, ce moyen de transport n'est pas encore maîtrisé par tous ses utilisateurs. C'est déjà le deuxième incident de la semaine. À Lille (Nord), un homme a été grièvement blessé après un accident de trottinette électrique lundi 5 août. Le 10 juin 2019, le jeune Nabil avait, lui, trouvé la mort à la suite d'une collision avec une camionnette dans le quartier de la Goutte d'Or dans le 18e arrondissement de la capitale. En avril, une personne âgée était également décédée après avoir été violemment bousculée. À Paris, de nombreuses mesures commencent à voir le jour pour réguler l'utilisation des trottinettes. Il est désormais obligatoire de les garer sur des espaces dédiés. Il ne faut plus les laisser stationner sur le trottoir sous peine d'amende. Le 6 juin 2019, dans un entretien au Journal du Net, le directeur général de Lime (une des plateformes proposant des trottinettes) Arthur-Louis Jacquier a annoncé vouloir « limiter la vitesse de nos trottinettes à 20 km/h dans tout Paris. »
Se déplaçant en trottinette, un homme est entré en collision avec une moto sur l'autoroute A86. Il est mort sur le coup.
orangesum-181
Sans surprise, la mobilisation trouve un écho particulièrement fort chez les automobilistes qui sont contraints d'utiliser leur véhicule au quotidien pour se déplacer. Alors que la mobilisation bat son plein et que plus de 1.000 actions ont été recensées ce samedi 17 novembre à travers tout le pays, les "gilets jaunes" obtiennent la sympathie d'une vaste majorité de Français. Selon une étude Odoxa-Dentsu consulting publiée vendredi 16 novembre, veille de la journée d'action, 74% des citoyens estiment que ce mouvement est "justifié" et 46% pensent même qu'il est "tout à fait justifié". C'est quasiment autant qu'il y a deux semaines, lorsque 78% des sondés disaient comprendre la grogne des "gilets jaunes". Le mouvement est particulièrement bien perçu chez les habitants de zones rurales ou péri-urbaines, qui prennent leur voiture quasiment tous les jours, et chez les jeunes actifs appartenant aux catégories populaires, précise l'enquête. Dans le détail, 33% des Français qui jugent la grogne "très justifiée" prévoyaient de descendre eux-mêmes dans la rue, pour participer à des blocages ou simplement pour arborer un gilet jaune en signe de soutien aux manifestants. Gilets jaunes : qui sont les leaders ? par franceinfoEmmanuel Macron ne convainc pasBien que l'exécutif ait tenté d'éteindre l'incendie en amont, les interventions du gouvernent n'ont pas suffi à calmer la colère des "gilets jaunes" et des Français en général. L'enquête Odoxa indique que 68% des personnes sondées ont jugé le président de la République Emmanuel Macron "plutôt pas convaincant" lors de son intervention télévisée mercredi 14 novembre, sur TF1.
La cote de popularité des "gilets jaunes" ne faiblit pas. Selon un sondage publié par France Info et Le Figaro, une large majorité de Français trouve que le mouvement de colère est "justifié".
orangesum-182
L'ancienne star du football Michel Platini était entendue mardi 18 juin dans les locaux de l'office anticorruption à Paris dans le cadre de l'enquête sur les conditions d'attribution du Mondial 2022 au Qatar. L'ancienne conseillère sport de Nicolas Sarkozy, Sophie Dion, a été aussi placée en garde à vue, tandis que l'ex-secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a pour sa part été interrogé comme suspect libre. Tous trois sont ressortis tard dans la nuit. La justice française s'intéresse en particulier à "une réunion secrète" au Palais de l'Elysée le 23 novembre 2010, à laquelle participaient le président Nicolas Sarkozy, Tamim ben Hamad al-Thani (alors prince héritier du Qatar devenu Emir en 2013), et Michel Platini, révélée par France Football. Son but supposé : s'assurer que Platini voterait pour l'émirat. Une allusion à Nicolas Sarkozy Pour l'avocat de l'ancien président de l'UEFA, "il ne faut pas tourner les yeux vers Michel Platini, il faut tourner les yeux ailleurs", a-t-il estimé estime mercredi 19 juin sur franceinfo. "Ailleurs, ça peut être vers les participants à ce déjeuner", a poursuivi William Bourdon. "Il n'y a pas besoin d'être grand clerc pour comprendre que, s'il y a eu un pacte de corruption entre le Qatar et la France, il est aisé de deviner qui aurait pu être à la manœuvre", estime encore William Bourdon, faisant une allusion à peine voilée au président de l'époque Nicolas Sarkozy. "Michel Platini a découvert au cours de cette audition des éléments qu'il ignorait complètement, qui l'ont surpris", ajoute l'avocat de l'ancien meneur de jeu des Bleus. Le 2 décembre 2010, le Mondial-2018 avait été attribué à la Russie (face notamment à l'Angleterre éliminée dès le 1er tour) et, à la surprise générale, le Mondial-2022 au Qatar, vainqueur au dernier tour face aux Etats-Unis. La désignation de ce richissime émirat gazier, où les températures brûlantes en été rendent la pratique du football difficile voire impossible, avait immédiatement déclenché des soupçons de corruption, et été l'un des déclencheurs de la grave crise qui a secoué la Fifa à partir de 2015.
Interrogé sur franceinfo, l'avocat de Michel Platini William Bourdon a estimé que s'"il y a eu un pacte corruptif", ce n'est pas son client qui doit être mis en cause. Il a notamment évoqué un déjeuner organisé à l'Élysée auquel a participé Nicolas Sarkozy.
orangesum-183
"Sans doute que les gens sont préoccupés par leur avenir, à juste titre, mais on leur demande de ne pas oublier le présent non plus". Les Restos du Coeur,par la voix de leur président bénévole, ont lancé un appel au don à l'antenne de franceinfo ce lundi 23 décembre. "Il nous manque de quoi assurer deux semaines de fonctionnement, cela veut dire qu'il nous manque autour de 3 à 4 millions d'euros de dons, par rapport au budget prévisionnel", s'inquiète Patrice Blanc, Après 130 millions de repas distribués en 2018, les Restos du Coeur ont lancé en novembre dernier leur 35e campagne d'hiver. "Si on veut être au rendez-vous des personnes qui frappent à la porte des Restos du Cœur on a besoin, ces semaines-ci, d'argent, de dons financiers principalement", abonde le président de l'association, rappelant que la période la plus difficile reste à venir. Janvier, février, le "période la plus rude""Noël, c'est une période où se concentrent beaucoup de dons, des dons par chèque ou des dons en ligne sur le site des Restos du Cœur, mais l'hiver ne se termine pas le 31 décembre, cela va continuer encore et c'est même vers janvier, février que la période est la plus rude, donc c'est vraiment là qu'on a besoin d'être présent". Quelque 9,3 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en France, selon l'Insee, et près de 5 millions ont recours à l'aide alimentaire. La moitié des plus de 16 ans qui vont aux Restos du cœur sont à la recherche d'un emploi, 8% ont un emploi, 15% perçoivent une retraite. Une majorité (58%) sont des femmes, avec une surreprésentation des familles monoparentales.
Le président bénévole de l'association constate une "baisse des dons" par rapport à l'année précédente, alors que la 35e campagne d'hiver des "Relais du coeur" bat son plein.
orangesum-184
L'attente aura semblé interminable à certains mais elle vient d'arriver à son épilogue. Selon les informations du Parisien, le parvis de Notre-Dame à Paris s'apprête à rouvrir ce dimanche 31 mai. Aux alentours de 15h, c'est la maire Anne Hidalgo, accompagnée du général Georgelin, chargé des travaux, et du cardinal Michel Aupetit qui officialisera la nouvelle aux yeux de tout le monde. Cela faisait plus d'un an que le public n'avait plus l'autorisation d'accéder à ce lieu. La cause ? Une pollution au plomb repérée qui pourrait mettre en danger les visiteurs. Ce dimanche, deux tiers du parvis vont rouvrir, le dernier étant toujours consacré à la restauration de la cathédrale. C'est un véritable soulagement pour les autorités. « Nous voulions tous pouvoir rouvrir pour les fêtes de la Pentecôte », rappelle un des responsables. Des mesures sanitaires à respecterPour permettre une reprise des visites de ce lieu reconnu de la capitale, de nombreuses mesures de précaution vont être mises en place. Le Parisien annonce que du gel hydroalcoolique sera à disposition sur les bancs, lampadaires et bacs à sable. La terre aux alentours a été retirée sur quarante centièmes de profondeur. Les autorités ont dû user d'inventivité pour parvenir à désinfecter ce lieu. « Les opérations de nettoyage coordonnées avec les services de la préfecture de police et de la préfecture de région, réalisés à plusieurs reprises ont permis de diminuer très fortement les concentrations de plomb », explique ce communiqué rapporté par Le Parisien. Les parties planes ont notamment été aspergées par de l'eau avec du détergent.
Selon les informations du Parisien, la ville de Paris va de nouveau ouvrir le parvis de Notre-Dame au public ce dimanche 31 mai. Il était jusqu'ici fermé en raison d'une pollution au plomb.
orangesum-185
"La garde à vue de l'auteur du clip vidéo vient d'être prolongée pour 24h", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant, mercredi en début de soirée. C'est le préfet de l'Isère qui a annoncé plus tôt à la presse que le jeune homme avait été interpellé mercredi matin. Ce chanteur répondant au nom d'artiste de Corbak Hood avait assuré la veille à France 3 que ces images n'étaient qu'une "mise en scène", niant tout lien entre son clip et le trafic de drogue qui gangrène le quartier Mistral, où il ne réside pas. L'adolescent "a été placé en garde à vue par les policiers de l'antenne de police judiciaire de Grenoble vers 8h30 pour provocation à l'usage ou au trafic de stupéfiants, (...) à l'usage de substances présentées comme douées d'effets stupéfiants; provocation, non suivie d'effets, au crime ou au délit par parole, port prohibé d'armes, injures publiques envers une personne dépositaire de l'autorité publique", selon le procureur Vaillant. Les faits visés ont été commis à Grenoble "entre le 21 août et le 1er septembre", date de diffusion du clip qui reprend les images d'une des deux vidéos ayant provoqué l'ire des autorités, la semaine dernière, et engendré une descente de police à la demande du ministre de l'Intérieur. Le rappeur dit avoir délibérément fait "fuiter" ces images sur les réseaux sociaux pour faire le "buzz" et assure que les armes montrées dans son clip sont "factices". Mais l'autre vidéo, filmée de haut et présentant des individus armés et vêtus de gilets pare-balles, n'est pas reprise dans le clip."Débat public"Le maire de Grenoble, Eric Piolle (EELV), sera reçu le 21 septembre par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour parler sécurité, après les remous provoqués par la diffusion des images montrant des dealers armés à un point de vente du quartier Mistral."J'ai proposé un débat public au ministre auquel il a répondu par cette invitation. Je m'y rends dans un état d'esprit constructif", a déclaré à l'AFP Eric Piolle. L'édile avait déploré une opération de "com'" après la descente de police alors que M. Darmanin avait critiqué ses "discours angéliques". Une critique que récuse l'écologiste. Dans le même temps mercredi, la Directrice départementale de la Sécurité publique (DDSP) en Isère, Fabienne Lewandowski, a installé un bureau dans le quartier Mistral, dans un local réquisitionné auprès du bailleur social et dûment signalé aux habitants, pour y passer une première matinée. Si l'idée de permanences "aléatoires" d'un jour ou deux demi-journées par semaine a "mûri pendant le confinement", c'est "l'actualité qui a décidé" du premier quartier de Grenoble où ce dispositif serait mis en place, a dit la responsable à l'AFP. Cette expérimentation, baptisée "No business", vise à enrayer le trafic de stupéfiants par la présence physique: "ce sont des entreprises criminelles mais aussi commerciales, alors quand on sera là, il n'y aura pas de business et ils perdront de l'argent", assure Mme Lewandowski. Cela vient "à côté du travail quotidien classique, judiciaire et de voie publique". Ces permanences qui seront assurées par la DDSP en personne, son adjoint ou des cadres, visent aussi à rappeler que "la maîtrise du territoire n'appartient pas à une poignée qui privatise l'espace public pour des activités délinquantes", a ajouté la patronne de la police iséroise.
Un rappeur de 16 ans, dont le clip montrant un point de deal à Grenoble serait lié à des vidéos qui ont provoqué la colère des autorités, a été placé mercredi en garde à vue.
orangesum-186
Selon une information de BFMTV, confirmée par l'AFP lundi 9 septembre, une audience en référé (procédure d'urgence) va avoir lieu mardi matin à Paris. Celle qui se fait appeler "Christelle" dans les médias, accuse l'islamologue de l'avoir violée dans une chambre d'hôtel à Lyon, en octobre 2009, ce qui a valu à ce dernier d'être mis en examen. Il avait d'abord nié tout rapport sexuel avant d'être contredit par l'enquête et d'évoquer aujourd'hui une "relation consentie"."Il faut interdire la diffusion de ce livre en l'état, qui révèle l'identité de ma cliente à 84 reprises", explique à l'AFP l'avocat de la plaignante, Me Eric Morain. "Tous les organes de presse ont respecté la loi. Tariq Ramadan doit la respecter aussi", estime-t-il. Six accusatricesL'avocat de la plaignante fonde sa requête sur l'article 39 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, qui interdit de "diffuser (...) des renseignements concernant l'identité d'une victime d'une agression ou d'une atteinte sexuelles". Cette infraction est passible d'une amende pouvait s'élever à 15.000 euros. Il demande également que le nom de sa cliente soit remplacé dans le livre par le pseudonyme Christelle. Dans cet ouvrage, "Devoir de vérité", Tariq Ramadan relate la manière dont il a vécu l'affaire qui lui a valu de passer près de dix mois en détention provisoire. Il dresse un parallèle entre son cas et l'affaire Dreyfus, le retentissant scandale de la IIIe République mêlant erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme à l'encontre du capitaine Alfred Dreyfus, accusé à tort de haute trahison en 1894 avant d'être finalement réhabilité en 1906. Tariq Ramadan est visé par quatre plaintes pour viol en France, dont deux ont conduit à des mises en examen. Il est également accusé de viol par une femme en Suisse et, selon Libération, une autre aux États-Unis.
Une des femmes qui accusent l'intellectuel suisse de viol a saisi la justice afin d'empêcher la sortie, mercredi, de l'ouvrage dans lequel il donne sa version des faits. Elle lui reproche de révéler son identité.
orangesum-187
Quand humour rime avec mauvais goût. Ce mercredi 8 février, Nicolas Canteloup signait une chronique douteuse dans la matinale d'Europe 1. Rédigée en référence à l'affaire Théo, la tribune, jugée homophobe, se moquait des conditions de l'arrestation du jeune originaire d'Aulnay sous-bois victime de bavures policières. Un dérapage qui n'a pas manqué de susciter l'indignation générale, tant auprès des auditeurs de la radio qu'au sein de sa rédaction. Mais devant ce torrent de critiques, une vague de soutien s'est soulevée. Parmi ces voix qui ont pris la défense de l'humoriste, on relève celle de Thomas Sotto. Sur son compte Twitter, le journaliste d'Europe 1 a déclaré : "Ce sketch était consternant. Mais Nicolas est un type bien. Qui ce matin n'était pas drôle." Dans La Nouvelle Édition, l'émission de Daphné Bürki, c'est le chroniqueur Ariel Wizman qui a volé au secours de l'imitateur : "Ça fait partie du génie de faire une erreur."Patrick Sébastien à la rescousseDe passage sur le plateau de Cyril Hanouna , Patrick Sébastien a également tenu à prêter main forte à son confrère : "Je connais Nicolas par coeur. Il m'a blessé maladroitement sur le cancer. Quand tu fais tes sketches tous les jours, tu arrives à dire des conneries. Nicolas c'est un vrai bon mec, c'est ce qu'il s'est passé avant tout." Un avis partagé par les chroniqueurs de Touche pas à mon poste, dont Matthieu Delormeau, qui déplore la réaction de la rédaction d'Europe 1. "J'aurais aimé qu'Europe 1 soit un peu plus solidaire", a-t-il affirmé. Et Cyril Hanouna d'ajouter : "La manière dont Europe 1 a géré ça m'a un peu choqué."Nicolas Canteloup a depuis fait son mea culpa par la voix de son manager Jean-Marc Dumontet : "C'était un très gros dérapage ce matin, évidemment involontaire. Très mauvaise inspiration qui ne nous ressemble pas. On pensait que c'était trash, c'était juste pas drôle et vulgaire. Très sincèrement désolé." Ce jeudi 9 février, l'humoriste s'est doublement excusé. "Une nouvelle fois, j'en suis désolé (...) C'est moi qui mérite un coup de matraque. Je suis gêné ", a-t-il commenté. La chronique polémique a depuis été retirée du site d'Europe 1.
Plusieurs personnalités ont apporté leur soutien à l'humoriste et chroniqueur d'Europe 1, suite à son billet d'humour sur l'affaire Théo.
orangesum-188
Un Algérien de 24 ans soupçonné d'avoir déposé un colis piégé qui a fait vendredi 13 blessés légers à Lyon a été interpellé lundi 27 mai et placé en garde à vue, ainsi que ses parents et un autre membre de sa famille. "L'enquête se poursuit, il ne m'appartient pas de vous en dire plus sur le profil de l'individu", a déclaré lundi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner venu à Lyon faire le point de l'enquête. "Rien pour l'instant n'est établi. J'appelle chacun à respecter le temps de l'enquête", a-t-il insisté, alors que les motivations du suspect étaient inconnues. L'ADN identifié serait bien celui du suspectMardi matin 28 mai, le locataire de la place Beauvau était plus catégorique. "L'enquête se poursuit. Elle comporte des éléments assez caractéristiques pour que, à l'heure où je vous parle, je n'ai pas de doute sur le fait que nous avons actuellement en détention le responsable de cet acte qui aurait pu tuer", a-t-il affirmé sur CNews. "Le process qui a été utilisé était techniquement suffisamment développé pour être très dangereux. Il avait certainement l'intention de tuer", a-t-il ajouté. Selon BFMTV, son ADN a été retrouvé sur le sac en kraft qui contenait l'explosif artisanal déposé devant la boulangerie lyonnaise. Identifiée par les enquêteurs, cette trace ADN ne correspondait à aucune empreinte génétique enregistrée dans le fichier national. Lors de la perquisition, les enquêteurs ont retrouvé au domicile familial du suspect des produits chimiques, comme de l'acide chlorhydrique, entrant dans la composition du TATP, un explosif que la police soupçonne d'avoir été utilisé dans la fabrication de la bombe artisanale. Ils ont également retrouvé des matériaux électroniques et un sac kraft identique à celui qui a contenu l'engin, ainsi que du matériel de survie et un vélo, rapporte BFMTV. Le profil du suspect Inconnu jusqu'à présent des services de police, l'homme a été interpellé près de son domicile d'Oullins, près de Lyon, où il s'était installé il y a peu avec sa famille. Il est "assez peu loquace", a expliqué M. Castaner. Interrogé sur la nationalité algérienne du suspect, il a refusé "de communiquer sur son identité ou sur sa nationalitéLe maire de Lyon Gérard Collomb l'a présenté comme un étudiant en informatique, mais l'école où il était supposé être inscrit a précisé qu'il n'avait jamais fait partie de l'établissement. "Il y a deux ans, il s'était 'désinscrit' avant la rentrée suite au refus de la délivrance de son visa". Selon Le Parisien et BFMTV, il est titulaire d'une licence en informatique, décrochée à Oran, où il est né en 1995. Le quotidien précise qu'il était surveillant dans un lycée. Selon une confidence qu'il a faite auprès d'un membre de la salle de sport où il se rendait trois à quatre fois par semaine, il donnait des cours via internet, rapporte BFMTV. La mère et le frère du suspect ont également été interpellés et placés en garde à vue. Ils ne sont pas suspectés d'être des complices, mais ils doivent aider les enquêteurs à essayer d'en savoir plus sur lui.
Au lendemain de l'interpellation d'un suspect dans le cadre de l'enquête sur le colis piégé à Lyon, le ministre de l'Intérieur a déclaré être persuadé que cet Algérien de 24 ans était bien le responsable. Selon BFMTV, l'ADN du suspect a été retrouvé sur le sac en papier kraft qui contenait l'explosif artisanal déposé devant une boulangerie.
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C'est sa réponse à la crise des "gilets jaunes". Après plusieurs semaines de préparation, Emmanuel Macron a lancé mardi 15 janvier le grand débat national, dans une allocution devant les maires normands à Grand Bourgtheroulde, dans l'Eure. "Il y a 35 questions" dans la lettre aux Français, mais "au-delà de celles qui sont écrites, toutes les questions sont ouvertes", a expliqué le président : "S'il y a des questions intelligentes, des sujets que je n'ai pas vus qui émergent, ils seront aussi pris. Il ne doit pas y avoir de tabou au moment où l'on se parle". Le chef de l'État prenait la parole brièvement en ouverture du premier de la dizaine de rendez-vous qu'il compte se ménager dans les régions pendant la période du grand débat. Il a énuméré, citant la "fracture sociale" sur laquelle son prédécesseur Jacques Chirac avait bâti sa campagne présidentielle en 1995, une série de "fractures" -"territoriale", "économique", "démocratique"- qui ont fragilisé les classes moyennes et préparé, selon lui, l'éruption de la crise des "gilets jaunes" depuis novembre 2018. "Toutes ces fractures, on les a devant nous, et d'un seul coup, les choses s'effritent", a-t-il expliqué: "Je pense qu'il ne faut pas du tout en avoir peur. Il faut refuser la violence parce qu'il ne sort rien de la violence. Il faut refuser la démagogie parce que l'addition des colères n'a jamais fait une solution, mais il nous faut construire les voies et moyens de construire des solutions pour le pays"."Un condensé de la souffrance, des colères"Des maires ont ensuite pris la parole, s'appuyant sur les cahiers de doléances qu'ils ont reçus. "Ces doléances sont un condensé de la souffrance, des colères, mais également de propositions de citoyens qui se considèrent comme les oubliés de la République", a relevé la présidente des maires ruraux de l'Eure, Laurence Bussière. "Bon nombre de thèmes sont évoqués: pouvoir d'achat, retraites, fiscalité, réforme de nos institutions, suppression de services publics, etc", a-t-elle résumé."Je voudrais que, dans notre pays, on ne fasse pas d'amalgame facile entre les casseurs professionnels ou occasionnels, les voyous des banlieues, et tous ces gens que l'on connaît, ce sont nos administrés", a souligné le maire PCF de Brionne Valéry Beuriot. "Les vraies questions qui minent notre pays, ce sont les questions de justice sociale, auxquelles on n'a pas apporté de réponse" depuis de nombreuses années, a-t-il estimé, demandant au chef de l'État de dire si la suppression de l'ISF pouvait être révisée ou non. Autre inquiétude : la fermeture de certains services publics comme des hôpitaux en zone rurale : "Pourquoi éloigner les services publics de nos concitoyens", a interrogé le maire Alain Lenormand, président de l'association des maires de l'Orne, applaudis par ses pairs.
Le chef de l'État a évoqué les "fractures" "territoriale", "économique" ou encore "démocratique" qui sont à l'origine de la crise des "gilets jaunes".
orangesum-190
"C'est le retour des Républicains sur le champ économique et social" a résumé le président du groupe LR à l'Assemblée, Damien Abad, en présentant ce plan chiffré à 10% du PIB, soit 250 milliards d'euros, et dont plusieurs mesures feront l'objet de propositions de loi."Il faut aller vite", a affirmé le patron des LR Christian Jacob, car "pour les entreprises c'est essentiel d'avoir de la lisibilité. Tarder sur le plan de relance ou le saucissonner n'est pas une bonne chose". Les Républicains préconisent notamment une annulation de cotisations et impôts pour les petites entreprises financièrement laminées par la crise sanitaire, une baisse de la TVA à 5,5% pour l'hôtellerie-restauration, et la transformation progressive du chômage partiel en allègement de charges. Ces trois points feront l'objet de propositions de loi lors de la "niche parlementaire" réservée à LR le 11 juin, tout comme la mise en place d'un dispositif "zéro charges" pendant deux ans pour l'embauche de jeunes en CDI. Dans leur plan de relance les Républicains évoquent aussi la prise en charge, par l'Etat, des "six premiers mois de salaire des jeunes embauchés"."Il y a quelques années on aurait proposé d'autres dispositifs pour les jeunes, sans doute moins sécurisants", a relevé le secrétaire général du parti Aurélien Pradié, dans une allusion voilée au Contrat de première embauche qui en 2006 prévoyait d'augmenter la période d'essai pour les jeunes."Les uns et les autres nous sommes aussi capables d'apprendre du passé", a-t-il ajouté, en assurant qu'"on n'a pas décongelé de vieilles mesures, on est allés sur des terrains assez nouveaux". Sur l'alimentation ainsi, leur plan propose de "réduire la TVA sur 1.000 produits alimentaires de première nécessité" et d'instaurer "100% de produits français dans la restauration collective". Ce programme "s'inspire de ce que nous avons vécu pendant la crise" a assuré la vice-présidente de l'Assemblée nationale Annie Genevard, en souhaitant qu'il close le débat "entre tenants de l'orthodoxie budgétaire et ceux qui ont une approche plus sociale". Sur la participation, LR veut en faire profiter "tous les salariés" avec un objectif de "10% de la rémunération" et en lançant "un véritable choc de défiscalisation". L'idée est aussi d'étendre le dispositif au secteur public et aux entreprises de la "nouvelle économie"."Notre rôle est d'aller challenger la macronie sur le plan économique et social", a assuré M. Abad pour qui "nous sommes dans notre rôle de force de proposition". D'autres pistes sont plus attendues. Ainsi sur le temps de travail, LR plaide à nouveau pour faciliter une annualisation en ouvrant des négociations au sein des entreprises, ce qui permettrait aussi d'augmenter les salaires."C'est par le travail que nous pourrons redresser notre pays", a martelé le numéro 2 du parti Guillaume Peltier pour qui "il n'y a pas d'émancipation si la valeur travail ne redevient pas la valeur centrale". Enfin LR plaide pour "restaurer notre souveraineté stratégique" avec un "fonds souverain français" gérant "jusqu'à 300 milliards d'euros".
Suppression de charges pour les PME, aide à l'embauche des jeunes, fonds souverain... soucieux d'occuper le terrain économique, Les Républicains ont dévoilé mardi leur plan de relance pour doper l'activité après la crise du coronavirus.
orangesum-191
Le président Donald Trump, qui se pose en garant de "la loi et de l'ordre" à moins de cinq mois de la présidentielle, a de son côté twitté les appels lancés par la police pour identifier une quinzaine d'autres manifestants ayant participé à cette action. Lundi soir, un groupe s'était attaqué à la statue de l'ancien président Johnson, un défenseur de l'esclavage qui a dirigé les Etats-Unis de 1829 à 1837. Ils avaient enroulé des cordes autour du monument et tenté de le mettre à terre. Sur la base de vidéos de la scène, quatre ont été identifiés en train de nouer ou de tirer les cordes, ou encore de passer un marteau à un autre manifestant. Agés de 20 à 47 ans, ils ont été inculpés vendredi de "destruction d'une propriété fédérale", une charge passible de un à dix ans de prison. L'un d'eux a été interpellé vendredi et présenté à un juge samedi, les trois autres n'ont pas encore été appréhendés, ont précisé les services du procureur fédéral de Washington dans un communiqué."Ces inculpations doivent servir d'avertissement à tous ceux qui désacralisent les statues et les monuments de la capitale: votre comportement violent et criminel ne sera pas toléré", a écrit le procureur Michael R. Sherwin. Depuis la mort de George Floyd, un Afro-Américain tué par un policier blanc le 25 mai, les Américains se sont engagés dans une relecture critique de leur Histoire. En marge des manifestations, plusieurs statues, notamment de généraux conférés ou de partisans de l'esclavage, ont été prises pour cible. Donald Trump, qui brigue un second mandat, a dénoncé l'action de "vandales, anarchistes ou agitateurs" et a signé vendredi un arrêté présidentiel pour "protéger" les monuments. Le milliardaire républicain "n'autorisera jamais que la violence contrôle nos rues, réécrive notre histoire et mette à mal le mode de vie américain", avait alors déclaré la Maison Blanche.
Quatre hommes font l'objet de poursuites pénales pour avoir tenté de déboulonner une statue de l'ancien président Andrew Jackson située face à la Maison Blanche, dans le cadre des manifestations antiracistes qui secouent les Etats-Unis, ont annoncé samedi les autorités.
orangesum-192
Alors que le "califat" du groupe État islamique (EI) s'est écroulé en Syrie, la question du sort des jihadistes étrangers présents sur place fait débat, et notamment celle des enfants. Pour Paris, la question des Français retenus en Syrie est une poudrière. Deux avocats ont récemment déposé une nouvelle plainte devant l'ONU, pour obliger la France à rapatrier des enfants de jihadistes. Fin février, au moins 80 enfants français se trouvaient en Syrie, selon des estimations de sources françaises. Dans le numéro de "Complément d'enquête", consacré à la problématique des "Revenants", autrement dit les enfants et les adultes qui sont ou vont rentrer de Syrie et d'Irak, diffusé jeudi soir 28 mars à 22h50 sur France 2, Laurent Nuñez, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur a avancé des chiffres bien plus importants. "Sur l'ensemble, en Syrie et en Irak, il y a près de 500 enfants qui évoluent sur zone", a-t-il affirmé. Syrie : comment les enfants emmenés de force vivent-ils leur retour en France ? par franceinfoLa politique du "cas par cas""On ne sait pas forcément où ils sont tous, a-t-il poursuivi. Ces 500 enfants sont issus de parents français : 350 qui sont partis avec leurs parents et 150 dont on pense, c'est une estimation, qu'ils sont nés sur zone. Sur ces 500 enfants, une petite centaine est revenue depuis 2015, un certain nombre (de mineurs) sont détenus. Quant aux autres, les concernant, nous n'avons pas forcément de nouvelles. On peut penser qu'un certain nombre d'entre eux sont décédés dans le cadre du conflit.""200 à 300 enfants dont on ne sait pas très bien où ils sont ?", l'a alors relancé le journaliste. "Oui, exactement", a répondu le ministre, avant de préciser : "Un certain nombre d'entre eux seront probablement appréhendés avec leurs parents dans le cadre de la fin des actions de la coalition. Tous ne rentreront pas en France. Encore une fois, c'est la position du gouvernement français : pour les enfants, au cas par cas, dans des situations de détresse humanitaire."Ces dernière semaines, six enfants enfants français ont été rapatriés : cinq orphelins et la petite fille de trois ans d'une Française condamnée à la perpétuité en Irak pour son appartenance à l'État islamique.
Le gouvernement français estime que 500 enfants issus de parents français sont actuellement en Syrie et en Irak. Il n'a néanmoins pas de nouvelles de la moitié d'entre eux, a révélé jeudi soir sur France 2 le secrétaire d'État à l'Intérieur Laurent Nuñez.
orangesum-193
Agnès Buzyn est sortie de son silence. Alors qu'Europe 1 et CNews avaient annoncé que la tête de liste LREM aux dernières élections municipales de la capitale devait renoncer à son siège de conseillère d'arrondissement, l'ancienne ministre de la Santé a formellement démenti l'information. "Je n'ai pas démissionné du conseil d'arrondissement ! ", a-t-elle assuré par SMS au Parisien, qui ajoute que mairie du 17e n'a pas reçu de lettre de démission. D'après les premières informations qui circulaient, elle devrait annoncer sa décision à ses équipes ce mardi 15 septembre Agnès Buzyn a connu des derniers mois compliqués. Parachutée dans la course à la mairie de Paris en urgence en février dernier, après le retrait de Benjamin Griveaux, épinglé dans une histoire de vidéos intimes, Agnès Buzyn n'avait pas réussi à convaincre l'électorat parisien. Troisième du second tour fin juin avec seulement 13,04% des voix, derrière Rachida Dati (34,31%) et Anne Hidalgo (48,49%), elle n'avait même pas réussi à obtenir un siège au Conseil de Paris à cause de son faible score dans le 17e arrondissement, où elle était tête de liste. . Polémique au lendemain du premier tour Au lendemain du premier tour des élections municipales, le 15 mars, elle avait été au cœur d'une polémique après ses révélations sur l'action du gouvernement face à la crise du coronavirus. Dans une interview accordée au Monde, et alors que le pays s'apprêtait à se confiner, elle avait assuré avoir prévenu l'exécutif dès le mois de janvier de la vague épidémique à venir. Elle avait même estimé que le maintien du premier tour était une "mascarade".
D'après des révélation d'Europe 1 et CNews, la tête de liste LREM aux dernières élections municipales à Paris devait renoncer à son siège au conseil du 17e arrondissement de la capitale. Mais la principale intéressée a affirmé au Parisien qu'elle n'avait pas remis sa démission.
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Une proposition de loi publiée mercredi 29 juillet au Journal officiel vise à améliorer le bien-être animal par une réforme de l'arsenal juridique et la création d'un "défenseur des animaux". Portée par 152 députés, cette proposition de loi s'inspire du rapport du député LREM des Alpes-Maritimes Loïc Dombreval. Elle "durcit et harmonise" les sanctions pénales pour actes de maltraitance dans un pays qui compte plus de 63 millions d'animaux de compagnie. Au sommet de cet édifice pénal, le texte aménage la possibilité d'une aggravation des peines pour les sévices les plus graves allant jusqu'à 5 ans de prison et 75.000 euros d'amende quand ils sont caractérisés par la torture et la barbarie. Ces peines seraient systématiquement assorties d'une interdiction de détenir un animal. "C'est la peine principale, au-delà de l'amende et des peines de prison éventuelles", a commenté auprès de Loic Dombreval. Ce texte construit une politique de prévention des maltraitances et de l'abandon. Il suggère "un niveau de connaissance minimal sur la physiologie et le comportement des animaux pour l'acquisition d'un premier chat ou chien", sanctionné par une attestation de connaissances ou d'un certificat de capacité, selon des modalités fixées par décret. "Un volet éducatif", selon l'élu du parti présidentiel. Nouvelle manière d'évaluer les chiens dits "dangereux"Il durcit aussi la réponse pénale existante quand un professionnel de l'animal exerce, ou laisse exercer, des mauvais traitements envers des animaux placés sous sa garde, punissant ce type de mauvais traitements de 3 ans de prison et de 45.000 euros d'amende. Le texte prévoit aussi la création d'un stage de sensibilisation à la prévention et la lutte contre la maltraitance animale, "de la pédagogie de la peine, comme il en existe sur d'autres types de maltraitances". Pour gérer au mieux la surpopulation féline, le texte prévoit de rendre obligatoire le statut du chat libre, en imposant la stérilisation des chats non destinés à la reproduction à l'âge de 6 mois. Il vise aussi à supprimer la catégorisation des chiens "dits dangereux", fondée sur des critères morphotypaux et raciaux. Elle passera désormais par l'évaluation de critères relatifs au comportement de l'animal. "La catégorisation basée sur la race de l'animal ça ne marche pas", affirme Loïc Dombeval. "Le chien sera évalué à un an par un véto et classé selon une grille de dangerosité". Ce texte veut encore mettre fin à la vente des animaux en animalerie, sur Le bon coin ou Facebook. "L'élevage et l'acquisition d'un animal de compagnie, être sensible, doivent être régis par des règles propres, distinguant l'animal de compagnie d'une marchandise comme les autres".
La création de ce nouveau poste figure parmi les mesures prévues par une proposition de loi sur la condition animale, publiée ce mercredi au Journal officiel. Elle intervient alors que le gouvernement n'a pas nommé de secrétaire d'Etat dédié à cette cause.
orangesum-195
Ce diagnostic d'une cinquantaine de pages, intitulé "Agir en cohérence avec les ambitions", a été remis mardi soir au Premier ministre Edouard Philippe. Le gouvernement a six mois pour y répondre devant le Parlement."Les engagements de la France ont peu de chances d'être tenus"Le HCC, composé de onze experts reconnus, y salue la décision du pays d'inscrire dans la loi un objectif de neutralité carbone en 2050 (impliquant que la France n'émette pas plus de gaz à effet de serre que ses "puits" - sols, forêts... - ne peuvent en absorber). Mais "au rythme actuel, les engagements de la France ont peu de chance d'être tenus", explique sa présidente, la climatologue Corinne Le Quéré. "Tant que l'action en réponse au changement climatique restera à la périphérie des politiques publiques, la France n'aura aucune chance d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour cela il faut que les mesures pour réduire les émissions deviennent une priorité nationale, au cœur des décisions des acteurs publics et privés", souligne la scientifique, co-auteur de trois rapports du Giec. Le Haut conseil réclame des réformes structurellesSur ces quatre dernières années, la France n'a ainsi pas tenu ses objectifs de réduction d'émissions, et si 2018 a été meilleure, les conditions météo y ont largement contribué, note le rapport. En cause notamment, les transports (31% des émissions): la demande croît, l'électrification est en retard... Mais aussi les bâtiments (19% du total), un sujet actuellement au cœur de vives discussions au Parlement sur le traitement à réserver aux "passoires énergétiques". Pour le Haut conseil, il faut des réformes structurelles pour mettre le climat "au cœur de l'action publique". Dans un communiqué mardi soir, le Premier ministre Edouard Philippe, tout en répétant que la lutte contre le changement climatique est "une priorité du gouvernement", reconnaît que l'action doit "être amplifiée au regard de l'urgence". Rappelant que Corinne Le Queré sera auditionnée début juillet lors du prochain Conseil de défense écologique, il assure que le gouvernement "présentera à cette occasion les premières réponses et les suites qu'il compte donner aux recommandations du Haut conseil, dont certaines seront prises en compte dès l'examen parlementaire du projet de loi relatif à l'énergie et au climat".
Peut mieux faire : c'est en substance l'avis rendu mardi soir par le Haut conseil pour le climat (HCC) sur la politique de lutte contre le réchauffement climatique de la France. "Les actions engagées restent insuffisantes, alors que l'ensemble des politiques climatiques devrait dès maintenant être renforcé", note cette instance indépendante mise en place par Emmanuel Macron dans son premier rapport, publié en plein coeur d'une canicule qui devrait se répéter avec le dérèglement en cours.
orangesum-196
"Ce n'est pas moi qui affole les populations, il n'y a pas vraiment besoin d'être affolé", a estimé le professeur Raoult mardi 15 septembre devant la commission d'enquête sénatoriale sur la gestion de la crise sanitaire du Covid-19. "Je vous conseille de regarder les données de l'Ined (Institut national d'études démographiques, ndlr) La perte d'espérance de vie pour 2020 (...) est inférieure à celle de 2015. Nous ne sommes pas face à un drame absolument insupportable", a-t-il soutenu ajoutant que "dans les pays européens, plus de 90% (des morts, ndlr) avaient plus de 60 ans. A la fin de l'année, la perte d'espérance de vie sera extrêmement mineure". Après le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy mardi matin, la commission d'enquête sénatoriale auditionnait mardi après-midi le directeur de l'institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille, connu pour sa défense de l'hydroxychloroquine dans le traitement contre le nouveau coronavirus. Interrogé sur l'utilisation de ce traitement, le professeur Raoult s'est dit "extraordinairement surpris de l'ampleur" qu'a pris le débat, évoquant "une folie mondiale". "Ce qui s'est passé dans cette situation est absolument inouï pour moi, et pas que pour moi, pour toute l'épistémologie (...) Qu'un des deux médicaments les plus prescrits au monde ait pu être considéré comme un truc tuant 10% des gens, est quelque chose qui montre qu'il y avait une déconnexion" avec cette molécule, selon l'infectiologue qui défend toujours ce traitement, indiquant d'ailleurs avoir "constaté une baisse de 50% de la mortalité chez les gens en Ehpad que nous avons traité" avant que ce ne soit interdit. Le professeur Raoult a assuré par ailleurs avoir "téléphoné rapidement au ministère pour parler des médicaments (...) qui marchent", au début de l'épidémie, quand celle-ci touchait principalement la Chine. "On a lu ce qu'avaient fait les seuls sachants, c'est-à-dire les Chinois", a expliqué le professeur. "J'ai téléphoné tout de suite au ministère pour dire : 'voilà les médicaments qui marchent sur le SARS 1, pourquoi on ne regarde pas ?'", a-t-il rapporté. Concernant l'efficacité du port du masque, l'infectiologue a expliqué que "ce n'est pas une vérité scientifique brutale". "Le masque diminue les risques d'infection" dans une situation de proximité dans un lieu clos, "mais on ne peut pas son efficacité ailleurs", a-t-il assuré. Mais "si porter un masque permet de conserver une distanciation sociale, d'éviter qu'on se fasse la bise, on peut penser que c'est raisonnable", a-t-il continué, rappelant que "le plus important, c'est le lavage des mains". Si le port du masque "permet de changer les comportements pendant cette période, je crois que c'est intelligent", a-t-il conclu. Le médecin avait déjà été entendu début juillet par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale. Ses déclarations, en particulier des accusations de conflits d'intérêts, avaient été vivement contestées par le Conseil scientifique, la Haute autorité de santé (HAS) et l'AP-HP (Hôpitaux de Paris),
Auditionné par la commission d'enquête du Sénat, le professeur a expliqué que "la perte d'espérance de vie" liée à l'épidémie était "mineure". Il est également revenu sur les débats autour de l'utilisation de l'hydroxychloroquine pour traiter les malades du coronavirus, relevant pour lui d'une "folie mondiale".
orangesum-197
Ascète à la longue barbe et avec un anneau dans le nez à la façon d'une déesse hindoue, Prahlad Jani était originaire du petit village de Charada dans l'État du Gujarat (ouest de l'Inde) et clamait ne pas avoir consommé d'eau ou de nourriture depuis l'âge de 11 ans."Il est mort mardi matin de vieillesse à son domicile", a déclaré à l'AFP Sheetal Chaudhary, son voisin d'à-côté."Il a été emmené à l'hôpital après minuit mais a été déclaré mort à l'arrivée par les médecins sur place", a-t-il ajouté. Jani disait avoir été béni par une déesse dans son enfance, ce qui lui aurait conféré des pouvoirs spéciaux. "Je reçois l'élixir de vie par le trou de mon palais, ce qui me permet de vivre sans nourriture et sans eau", avait-il affirmé à l'AFP en 2003. Il n'est pas possible de vérifier si le yogi n'a effectivement consommé aucune nourriture ni eau pendant toutes ces décennies. Pour les médecins, il est impensable qu'un corps humain puisse supporter un jeûne aussi long. Son ascétisme, qui lui avait valu de créer une petite communauté de fidèles, avait attiré l'attention de scientifiques. Des équipes médicales indiennes l'ont observé à deux reprises, en 2003 et 2010. Au cours de cette seconde étude, tout au long de laquelle il était surveillé en permanence par des caméras, il a tenu sans boire ni manger, mais aussi sans uriner ni déféquer, pendant deux semaines, stupéfiant les médecins chargés de l'observer."Ce phénomène reste un mystère", avait à l'époque déclaré à la presse un neurologue de l'équipe.
Un yogi indien qui disait n'avoir pas mangé ou bu depuis 80 ans, affirmation qui a fait l'objet d'études médicales mais aussi de doutes, est mort mardi à l'âge de 90 ans, a annoncé son voisin à l'AFP.
orangesum-198
De nouvelles manifestations sont organisées samedi 13 juin dans toute la France contre le racisme et les violences policières. Le plus gros défilé est attendu à partir de 14h30 à Paris, de la place de la République à Opéra. Il est organisé à l'appel du comité Adama Traoré, jeune homme noir décédé en juillet 2016 après son interpellation par des gendarmes en région parisienne. Pour parer à d'éventuels débordements, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a demandé la fermeture des commerces, débits de boissons et restaurants situés sur le parcours. D'autres défilés sont attendus, notamment à Marseille, au départ du Vieux-Port, à Lyon place Bellecour, à Montpellier place de la Comédie, à Nantes place du Bouffay et à Saint-Nazaire, à Bordeaux place de la Bourse (avec des Gilets-Jaunes) ainsi qu'à Strasbourg dimanche. "Nous appelons toutes les villes de France à venir manifester avec nous pour exiger vérité et justice pour Adama et toutes les victimes de la police ou de la gendarmerie", scande le Comité, qui a réussi à mobiliser 20.000 personnes le 2 juin devant le Palais de justice de Paris, selon la préfecture de police. Depuis, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour dénoncer les violences policières et le racisme en France. Mardi, à l'appel de SOS Racisme, un hommage a été rendu à Paris à George Floyd, un Afro-américain de 46 ans tué le 25 mai à Minneapolis par un policier blanc. Son décès est devenu le symbole des violences policière et a soulevé une indignation mondiale sans précédent. L'exécutif tente d'apaiser les tensionsFace à une mobilisation qui fait tâche d'huile, l'exécutif a tenté en début de semaine de calmer les tensions. Le racisme est "une maladie qui touche toute la société", a déclaré mercredi en conseil des ministres Emmanuel Macron, tout en défendant les forces de l'ordre "dont l'écrasante majorité ne saurait être salie". Le chef de l'Etat est attendu sur ce sujet dimanche lors de son allocution aux Français. En visite mercredi dans un commissariat à Evry (Essonne), le Premier ministre Edouard Philippe a également tenté de faire retomber la polémique. "Nous leur devons respect et confiance", comme le fait "l'immense majorité des Français", mais "nous avons également un devoir d'exigence vis-à-vis d'elle", a-t-il déclaré. A la demande d'Emmanuel Macron, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait annoncé lundi des mesures destinées à améliorer la déontologie des forces de l'ordre et notamment la fin de la méthode d'interpellation dite "d'étranglement" et la suspension systématique en cas de comportements ou propos racistes. Ces annonces ont fait fortement réagir les syndicats policiers, reçus à Beauvau. "Il nous a lâchés, nous a jetés en pâture lundi. A lui de regravir l'Everest de la confiance", a tonné notamment Yves Lefebvre, secrétaire général de Unité SGP Police-FO, appelant ses collègues "à ne plus interpeller, à ne plus intervenir".
Des rassemblements sont prévus à Paris, Marseille, Lyon, Nantes, Bordeaux ou encore Strasbourg.
orangesum-199
Le spectre des mobilisations massives contre le mariage pour tous plane sur les opposants à la PMA. Avec leur marche prévue dimanche, ils espèrent faire aussi bien que pendant les manifestations de 2012-2013. Mais le contexte est moins favorable, estiment vendredi 4 octobre les observateurs.À la manœuvre, il y a toujours la Manif pour tous, ainsi qu'une vingtaine d'autres associations. Elles appellent à se rassembler dimanche à partir de 13h près du Sénat. Pour mobiliser les troupes, plus de trois millions de tracts ont été distribués, des milliers d'affiches placardées, plus d'une centaine de cars complets et deux TGV affrétés. "Liberté, égalité, paternité", "Tous nés d'un père et d'une mère voilà l'égalité", "privés de papa, de quel droit ?": les slogans préparés sur les banderoles combattront la "PMA sans père", le mot d'ordre martelé de longue date par les opposants à une extension de la procréation médicalement assistée aux lesbiennes et aux femmes célibataires. "Le sujet, c'est l'absence volontaire de père, le détournement de la médecine, la marchandisation de l'humain et, bien sûr, de la démocratie", énumère Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous."On n'a pas été écouté, ni lors des États généraux de la bioéthique, ni par les députés lors des auditions en commission. Macron et son gouvernement n'ont rien voulu entendre, il ne nous reste plus que la rue", résume Valérie, mère de famille catholique de 61 ans, qui viendra en bus depuis les Pays-de-la-Loire. Alors que la contestation contre le mariage pour tous avait drainé jusqu'à 340.000 personnes dans les rues selon la police - jusqu'à 1,4 million selon les organisateurs -, Ludovine de la Rochère, prudente, ne fixe pas d'objectif cette fois-ci. "Le déroulement et l'ambiance de la manifestation sont aussi importants que son ampleur", argue-t-elle."Ce ne sera pas ridicule. Ce sera sans doute comparable aux chiffres de la première manifestation de 2012, autour de 100.000 personnes", pronostique Pascale Morinière, présidente des Associations familiales catholiques (AFC), autre poids lourd de la mobilisation."Il est difficile d'anticiper ce qui va se passer dimanche, mais l'opinion est beaucoup moins crispée sur la PMA que sur le mariage", analyse Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop. Selon le dernier sondage de l'institut, publié en septembre, une très large majorité de Français soutient l'ouverture de la PMA aux femmes seules (68%) et aux lesbiennes (65%), un "niveau record". Le mobilisation risque de pâtir également d'un déficit d'"incarnation" selon M. Dabi. L'ancienne porte-parole médiatique de la Manif pour tous Virginie Tellenne, alias Frigide Barjot, n'a pas été conviée au cortège, puisqu'elle défend un modèle de coparentalité, alliant PMA et conservation du lien avec le père biologique, que rejettent les autres organisations. "Si vous divisez par deux le podium, vous divisez la rue par 10", prédit la déléguée générale de l'Avenir pour tous. Côté politique, hormis l'ex-députée d'extrême droite Marion Maréchal, les quelques élus LR (François-Xavier Bellamy, Guillaume Larrivé, Xavier Breton, Julien Aubert) ou du Rassemblement national (Nicolas Bay, Gilbert Collard, Emmanuel Ménard) qui ont annoncé leur présence n'ont pas le poids politique qu'avaient Laurent Wauquiez ou François Fillon il y a sept ans. window.pvp_a2eb397b2c26a8d0294c5d9049041497 = new Pvp('digiteka', { 'id': 'CNT000001jK7Z8', 'idDigiteka': "pups8v", 'mediaType': "digiteka-public", 'topic': "generic", 'categoryDigiteka': 'others', 'category': '' }, { "domNode": "pvpContainer_a2eb397b2c26a8d0294c5d9049041497", "origin": "embed", "mute": true, "autoplay": false, "sequenceUrl": "//pms.orange.fr/module/pm/1892/videoInfo/docUid/CNT000001jK7Z8/adCategory/embed"
Jusqu'à 340.000 personnes -1,4 million selon les organisateurs-, avaient manifesté contre le mariage pour les personnes de même sexe, en 2012-2013.
orangesum-200
En 2017, "le cannabis demeure la première substance illicite diffusée dans la population" avec 44,8% des Français à l'avoir expérimenté, selon une étude publiée lundi 26 novembre. La consommation de cannabis se stabilise à un niveau élevé en France avec plus d'un adulte sur dix déclarant en avoir fumé dans l'année, selon le Baromètre santé 2017 de Santé publique France, conduit avec l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) sur plus de 20.000 personnes âgées de 18 à 64 ans. La tranche 18-25 ans reste la plus consommatrice, avec plus d'un jeune sur quatre (26,9%) déclarant avoir fumé dans l'année, mais l'étude "observe avec le vieillissement des expérimentateurs, une consommation de plus en plus fréquente après 25 ans". La consommation influencée par la situation professionnelleDans le détail, la consommation dans l'année de cannabis concerne désormais 17,7% des 26-34 ans, 9,4% des 35-44 ans et 5,7% des 45-54 ans. Cela démontre que "l'usage de cannabis (...) persisterait après l'entrée dans la vie professionnelle", selon le baromètre. Le mode d'approvisionnement est également un marqueur générationnel, les consommateurs de plus de 35 ans ayant davantage recours à l'autoculture (10%, contre 7% dans l'ensemble de la population), même si le "deal de rue" reste largement majoritaire pour près de deux tiers des usagers. A l'instar de l'alcool et du tabac, la situation professionnelle influence le niveau de consommation du cannabis: on trouve deux fois plus de consommateurs réguliers chez les chômeurs (6,6%) que chez les actifs occupés (3%). Mais, l'étude note "une progression de la consommation parmi les actifs occupés et une stabilisation de celle des chômeurs", entre 2014 et 2017.
La France comptait 5 millions de consommateurs de cannabis en 2017, dont 700.000 usagers quotidiens, selon les chiffres officiels.