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orangesum-301
Les Ehpad sont en alerte dans la région Grand Est. Selon un décompte communiqué pour la première fois par l'ARS, 570 décès liés au Covid-19 ont été enregistrés dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), depuis l'apparition du virus. Cela représente 36% des 1.585 victimes que compte le Grand Est. Le Haut-Rhin, foyer de contamination, comptabilise à lui seul 314 décès en Ehpad. Sur les 620 établissements du Grand Est, 411 sont touchés par le virus, soit 66% d'entre eux. Dans les hôpitaux et cliniques de la région, les capacités initiales en lits de réanimation ont été multipliées par trois depuis le début de l'épidémie pour atteindre 1.150 places. Mais sans les nombreuses évacuations de patients organisées chaque jour, les établissements de la région ne pourraient pas accueillir tous les malades ayant besoin d'assistance respiratoire, avait expliqué mardi le directeur général de l'ARS, Christophe Lannelongue. Le maire socialiste de Strasbourg Roland Ries a annoncé mercredi qu'une nouvelle évacuation par TGV médicalisé serait organisée vendredi 3 avril, pour emmener 24 patients alsaciens vers la Nouvelle-Aquitaine. Le tout premier train sanitaire à évacuer des patients du coronavirus était parti de Strasbourg la semaine passée, avant deux autres transferts par TGV durant le week-end de Nancy et Mulhouse. Mercredi, l'Île-de-France a bénéficié à son tour d'un transfert de malades par TGV pour soulager ses services de réanimation.Évacuation"Par ailleurs, cinq hélicoptères ou avions militaires de l'armée allemande sont en train d'évacuer ce mercredi des malades français du coronavirus vers des hôpitaux allemands", a précisé dans un communiqué M. Ries. L'ARS d'Occitanie a annoncé que six personnes atteintes du Covid-19 devaient être transférées du Grand Est vers Toulouse à partir de mercredi, devenant les premiers malades d'autres régions accueillis par l'Occitanie, une région relativement épargnée par la maladie à ce stade. Au total, 18 patients seront acheminés à Toulouse par le biais de rotations aériennes d'ici à vendredi, a précisé l'ARS. Selon l'ARS, mardi, 115 patients avaient été transportés dans des pays frontaliers: 85 en Allemagne, 23 en Suisse et 7 au Luxembourg. L'Autriche va devenir le premier pays non-frontalier de la France à accueillir des malades du Covid-19. Trois patients hospitalisés dans le Grand Est vont être pris en charge dans un établissement de santé de Salzbourg, selon le gouvernement autrichien et les autorités françaises. La date du transfert n'a pas été communiquée.
Sur les 1.585 décès enregistrés dans la région Grand Est, 570 concernent des pensionnaires d'Ehpad, particulièrement vulnérables.
orangesum-302
Elles vont retrouver leur place, après 35 ans d'absence. Des albâtres de la basilique Saint-Michel de Bordeaux, volées en 1984 vont être restituées dans le courant de l'année 2019, a rapporté Sud-Ouest mercredi 2 janvier. Tout commence en 1984 lorsque des voleurs se laissent enfermer à plusieurs reprises dans la basilique Saint-Michel et y dérobent sept bas-reliefs en albâtre d'un retable de l'école anglaise de Nottingham, qui connut un grand succès en Europe aux XIVe et XVe siècles. Or les malfaiteurs prennent bien soin de remplacer les sculptures, mesurant quelque 60 cm de haut et représentant des scènes de la vie de la Vierge, par des copies en plâtre. Le vol passe inaperçu pendant près de dix ans et ne sera découvert qu'en 1993, lorsque la veuve d'un antiquaire parisien offre l'une des pièces à l'État pour le règlement de frais de succession. Une conservatrice du Louvre, Françoise Baron, identifie alors l'oeuvre comme provenant de la basilique, classée monument historique depuis 1846, et demande une vérification sur place. La supercherie est découverte !Dans la foulée, la municipalité porte plainte et l'enquête, conduite par la police judiciaire et l'Office central de répression du trafic des biens culturels (OCBC), permet de déterminer que les sept panneaux d'albâtre sont passées dans de multiples mains et que cinq ont été exportées. Avec les autorisations nécessaires puisque le vol était inconnu. Parmi les sept pièces, quatre ont été achetées en 1985 par un collectionneur américain puis revendues quelques mois plus tard à une galerie new-yorkaise. Une troisième se trouve dans les mains d'un diplomate suisse. Les premières restitution interviennent dès 1994 : les deux panneaux qui se trouvaient chez l'antiquaire parisien décédé sont rendus à la ville par son épouse et replacés dans la chapelle Saint-Joseph de la basilique. Dix ans après, en 2005, la publication d'un livre d'un journaliste de Libération, Vincent Noce, portant sur le trafic d'œuvres d'art, parvient à convaincre le collectionneur suisse de restituer à son tour sa pièce à la ville. LA VOIE DIPLOMATIQUERestent les quatre panneaux passés outre-Atlantique. "Pendant des années, nous avons buté sur ces quatre pièces, d'autant que prendre un avocat américain coûte très cher", explique l'adjoint à la culture de la mairie de Bordeaux, Fabien Robert, chargé du dossier. "Dans les années 2000, une enquête du FBI est lancée, qui émet un mandat d'arrêt. Mais l'acheteur prouve qu'il a acheté les pièces au moment où elles n'étaient pas encore déclarées volées", explique-t-il. A partir de 2014, la voie diplomatique est explorée. Alain Juppé, maire de Bordeaux, contacte le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui décide de mobiliser l'ambassade de France à Washington. "L'enquête menée par l'ambassade, soutenue par le FBI, démontre que la collection du galeriste new-yorkais a été vendue à son décès. Les enfants du galeriste confirment la vente des albâtres", détaille Fabien Robert. Après un an d'enquête, l'antiquaire américain qui a procédé à la vente est retrouvé, permettant d'identifier son acheteur, un collègue britannique qui a revendu les quatre bas-reliefs à un collectionneur au Royaume-Uni. Interrogé, l'antiquaire assure ne rien savoir de l'histoire mouvementée des œuvres, qu'il a vendues à un collectionneur britannique. C'est ce dernier qui acceptera finalement de rendre les albâtres.
La disparition des sculptures, remplacées par des faux, n'avait été découverte que neuf ans après le vol.
orangesum-303
Une fusillade a éclaté ce dimanche 26 août à Jacksonville, en Floride, en plein tournoi de jeu vidéo, le Madden NFL Championship Series. Les tirs ont éclaté au GLHF Game Bar où se déroulait le tournoi de football américain virtuel, diffusé en direct sur la plateforme Twitch. Le shérif a appelé sur Twitter à éviter le secteur. "Fusillade en cours au centre commercial Jacksonville Landing. Restez hors de la zone pour le moment. La zone n'est pas sûre". Avant d'annoncer qu'il y avait plusieurs victimes. Selon le Miami Herald, il y aurait quatre morts et onze blessés. Le suspect a été retrouvé mort sur les lieux, a annoncé la police locale. Selon le Los Angeles Times, le tireur serait un joueur, qui venait d'être éliminé du tournoi. Il se serait donné la mort avant l'arrivée des autorités. Lors d'un point presse, le shérif Mike Williams a demandé aux témoins de la scène de contacter les autorités s'ils ont des informations qui peuvent aider à l'enquête. Sur des vidéos postées sur les réseaux sociaux, on entend de nombreux coups de feu, en plein milieu de la partie de jeu vidéo. Drini Gjoka, joueur de 19 ans, qui participait au tournoi, a raconté sur son compte Twitter avoir "eu beaucoup de chance". "La balle a heurté mon pouce", a écrit le jeune homme. L'entreprise EA Sports Madden NFL, qui organisait le tournoi, a évoqué une "situation horrible" et a annoncé qu'elle "collaborait avec les autorités". "Nos pensées les plus sincères à toutes les personnes impliquées", a écrit sur Twitter la franchise.
La police de Jacksonville en Floride a annoncé qu'une fusillade avait eu lieu dans un centre commercial du centre-ville ce dimanche 26 août. Plusieurs morts seraient à déplorer, rapporte Fox News.
orangesum-304
Examens vaginaux, suivi de grossesse, examens de la prostate... Chaque année, pas moins de 4 millions d'échographies sont réalisées en France à l'aide de sondes d'échographie endocavitaire. Un rapport de la Société française d'hygiène hospitalière (SF2H) dévoilé par Le Parisien ce vendredi 26 octobre alerte sur le niveau trop bas de désinfection. En France, ces équipements doivent subir une "désinfection de niveau intermédiaire" (DNI), dans un appareil spécial, une seule fois par jour. Le reste du temps, entre deux examens, "la sonde est protégée par un préservatif épais puis nettoyée à l'aide d'une lingette", résume Le Parisien. "La France peut-elle rester le seul pays qui de façon officielle affiche un objectif de traitement des sondes de niveau inférieur à l'ensemble de ceux préconisés au niveau international et européen ?", interroge ce rapport de 82 pages, missionné en avril 2017 par l'ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine et piloté par le docteur Pierre Parnaix, président de SF2H. "Notre système est une incohérence mondiale, nous avons 20 ans de retard", s'insurge le médecin. Quels risques ? Ce niveau d'hygiène peut-il provoquer des maladies ? Le SF2H s'interroge notamment sur le papillomavirus, qui peut être à l'origine de cancers. "Aujourd'hui, il n'y a pas de lien avéré entre soins et contamination", explique le médecin. "Mais si un jour une corrélation est faite et que nous n'avons pas le bon niveau de sécurité, nous serons dans le scandale sanitaire. Le risque est bas, mais il doit être à zéro", insiste-t-il. L'hygiène à l'hôpital, c'est le piedpar euronews (en français)"La ministre (de la Santé, Agnès Buzyn, ndlr) doit siffler la fin de la récré", s'impatiente de son côté Alain-Michel Ceretti, président de France Assos Santé, qui regroupe 85 associations en santé. Il ne s'agit pas de basculer à la désinfection systématique, mais bien d'y rebasculer, car celle-ci était obligatoire avant 2007 ! Et puis il y a eu des compromis, qui sont en fait des compromissions pour les patientes. Comment accepter qu'un coup de lingette soit la norme ? C'est tout bonnement inacceptable", fustige-t-il."Nous n'avons jamais été aussi près d'aboutir à un changement de pratiques", répond Pierre Parnaix, tout en reconnaissant que "sur ce dossier, l'expérience nous a montré que nous ne sommes jamais au bout de nos surprises".
Un rapport dévoilé par Le Parisien dénonce une réglementation qui n'oblige qu'à une "désinfection de niveau intermédiaire" (DNI) par jour des sondes échographiques, alors que les standards européens et internationaux sont plus exigeants. "Nous avons 20 ans de retard", s'alarme le docteur Pierre Parnaix dans les colonnes du quotidien.
orangesum-305
Le personnel de l'établissement vivait en autarcie dans l'établissement depuis début avril et ceci afin de limiter les risques de contamination. Le 17 avril, l'inspection du travail a ordonné le déconfinement des salariés de l'Ehpad. D'après elle, les normes de sécurité et de travail n'étaient pas respectées. La direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) aurait soulevé le fait que le personnel logé dans des camping-cars ne pouvait respecter le mètre de distance nécessaire entre deux personnes. La Direccte, se refusant à commenter un dossier "en cours et extrêmement délicat", a assuré ne pas avoir ordonné le déconfinement, mais demandé la mise en place, dans un délai donné, de mesures supplémentaires sur un certain nombre de points jugés insuffisants, dont le logement du personnel mais "pas uniquement". Après la diffusion d'un reportage le 25 mars sur un autre Ehpad qui avait décidé de confiner le personnel, la direction de La Compassion a consulté ses 75 salariés pour mettre en place un confinement similaire.60 d'entre eux ont répondu favorablement, selon elle. Le 6 avril, 30 salariés ont commencé à vivre à l'intérieur de l'établissement, soit dans des chambres d'accueil de jour, soit dans des caravanes et camping-cars stationnés sur le parking fermé du centre, sans rentrer chez eux. Ils ont finalement arrêté le confinement vendredi."Pour moi, les conditions étaient tout à fait correctes (...) La décision avait été prise pour protéger les résidents, pour éviter tout contact du personnel avec l'extérieur et diminuer le risque de contamination du Covid-19", a réagi la directrice de la maison de retraite, Marie-Anne Petrolesi."Il y a une énorme déception au sein de l'équipe", a-t-elle poursuivi, affirmant qu'à ce jour, aucun membre du personnel ni aucun des 99 résidents ne présentent de symptôme du nouveau coronavirus.
L'inspection du travail a estimé qu'il y avait une "mise en danger" des professionnels.
orangesum-306
Vitrine du patrimoine culturel français, le château de Versailles a retrouvé son public ce samedi 6 juin en présence du ministre de la Culture Franck Riester. Après 11 semaines de fermeture, une première depuis 1939, le domaine a rouvert ses portes avec des nouveautés et un protocole bien spécifique pour accueillir ses visiteurs en raison de l'épidémie du Covid-19. Comme le souligne en effet Ouest France, le château accueillait plus de 4 000 visiteurs par heure avant la période du confinement, contre seulement 500 désormais pour respecter les mesures de précaution sanitaire. À terme, la direction envisage de monter à 1 000 visiteurs par heure. "Dans le respect strict des règles sanitaires, nous avons fait en sorte que la vie puisse reprendre le jour venu", a indiqué au Figaro Catherine Pégard, présidente de l'établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles. Si les visiteurs auront le plaisir de découvrir de nouvelles pièces remises à neuf, dont l'appartement de la reine et le bureau du roi, et pourront également parcourir les jardins du château, le parc et le domaine du Trianon, le parcours se fera dans des conditions sanitaires très strictes : port du masque obligatoire à partir de 11 ans, lavement des mains au gel hydroalcoolique dès l'entrée dans le domaine, sens de circulation établi pour éviter que les visiteurs se croisent. Par ailleurs, Catherine Pégard a sensibilisé les visiteurs rejoignant les jardins en appelant à leur "prudence" et à leur "raison" pour "qu'ils se dispersent dans les allées qui recèlent tant de secrets". A noter que les visiteurs peuvent assister ce samedi au lancement de la saison des Grandes Eaux Musicales en admirant les belles couleurs restituées des bassins des 4 saisons. Pour rappel, le château de Versailles accueille chaque année 8 millions de personnes.
Après une longue fermeture, le château et le domaine de Versailles ont rouvert leurs portes ce samedi 6 juin. Mais seulement 500 visiteurs par heure sont autorisés contre plusieurs milliers habituellement.
orangesum-307
Il y a déjà quelques temps, Cyril Hanouna exprimait son désir d'animer une édition spéciale de Touche pas à mon poste ! pendant 24h d'affilée. Après plusieurs mois de réflexion, la durée de ce projet fou a rallongé pour atteindre les 35h, de façon à surpasser le record de la plus longue émission en direct déténu par Arthur. En effet, ce dernier avait tenu l'antenne pendant un peu plus de 34h à l'époque où il était le "roi de la radio" sur les ondes d'Europe 2. Pour battre cette performance, C8 se montre donc très arrangeante et a ainsi réservé une grande partie des journées du jeudi 13 octobre et du vendredi 14 octobre 2016 pour permettre au trublion et sa bande de divertir le public... Jour 1... Les fans du programme répondront-ils une fois de plus présents à l'occasion de cet événement exceptionnel ? Les festivités débuteront en tout cas à partir de 14h avec Touche pas à mon après-midi ! A 17h, Cyril Hanouna se joindra à son petit protégé Camille Combal pour faire le pitre dans Ils en pensent quoi Camille et Baba ? ("Baba" est le surnom du présentateur) et ils enchaîneront ensuite avec la formule habituelle de TPMP à 19h10. Dès 21h, sera lancé le segment C'est pour nous, c'est cadeau, au cours duquel la fine équipe réalisera les voeux de certains fidèles téléspectateurs. "Baba" poursuivra son marathon avec Touche pas à mon poste ! : Les interdits où les secrets les plus cachés de l'émission seront révélés. Et jour 2 !Vendredi 14 octobre 2016, à 1h, Cyril Hanouna proposera une libre antenne toute la nuit. De 6h à 10h10, il retrouvera Camille Combal dans sa matinale à la radio, rebaptisée pour l'occasion Virgin Tonic XXL. En suivant, TPMP se la jouera lève-tôt avec Touche pas à mon poste ! Même le matin, juste avant que "Baba" (encore lui) ne débarque dans La Nouvelle Edition, au côté deDaphné Bürki à 12h05. A 14h, les rendez-vous de l'après-midi et de la soirée de la veille seront les mêmes, jusqu'à l'ultime séquence TPMP ! : En route pour les 35h !, à partir de 21h. Pour ces derniers instants, la folie et les délires seront de mise pour célébrer et clore en beauté cet incroyable exploit. Après cette épopée télévisuelle, Cyril Hanouna aura à n'en pas douter également besoin de 35h de sommeil pour se remettre... Et nous aussi !
Ca y est, C8 vient d'annoncer la date de diffusion de TPMP version 35h ! Ainsi les téléspectateurs de la chaîne de la TNT pourront se divertir avec les pitreries de Cyril Hanouna et sa bande le 13 octobre 2016, à partir de 14h. Défis, records, happenings et délires sont bien évidemment d'ores et déjà au programme...
orangesum-308
Gérald Darmanin veut alléger la fiscalité des donations dès que les finances de l'Etat le permettent. Telle est en substance la teneur de l'intervention du ministre lors de la "Rencontre des entrepreneurs de France", jeudi 29 août, à l'hippodrome de Paris-Longchamp. "J'ai proposé au président de la République, s'il devait y avoir une instabilité fiscale à la baisse, qu'on puisse réfléchir sur la question des donations", a déclaré le ministre de l'Action et des comptes publics à l'université d'été du Medef. Le ministre s'est dit favorable à une proposition du PDG de Total Patrick Pouyanné de défiscaliser davantage les donations entre parents encore vivants et enfants. "Il faut une transmission pour les générations qui en ont besoin", a déclaré le patron du groupe pétrolier. Les gens "ont besoin d'être soutenus à 30 ans pour se loger et pour entreprendre, pas à 60 ans quand leur vie est derrière eux", a-t-il expliqué. Une "double peine" fiscale dans le processus d'héritageLe débat sur un allègement de la fiscalité est toujours vivace, près de 15 ans après l'entrée en vigueur des "donations Sarkozy", qui permettent des dons exceptionnels de sommes d'argent entre parents encore vivants et enfants. "J'étais assez séduit par ce qu'avait fait le gouvernement du président Sarkozy", a reconnu Gérald Darmanin. "L'héritage, c'est à la fois très injuste de le taxer parce qu'après tout les gens ont déjà été taxés dans leur vie par l'impôt sur le revenu et d'autres impôts... c'est une sorte de double peine", a t-il poursuivi. La taxe d’habitation sera-t-elle vraiment supprimée en 2022 ? par Lopinion.frVendredi sur RTL, le ministre a confirmé vouloir assouplir le système. "Il faut allier notre espérance de vie avec notre fiscalité moderne", plaide Gérald Darmanin. "Aujourd'hui, on hérité à 50 ans, à 60 ans. Est-ce qu'à 60 ans on a besoin de l'héritage de ses parents ? Je pense que c'est plus à 25, 30 ou 35 ans", a-t-il argué. Au cours de cet entretien, Gérald Darmanin a également évoqué la suppression de la taxe d'habitation, qui devrait être effective en 2023.
Le ministre de l'Action et des Comptes publics a fait l'éloge des réformes fiscales faites sous la présidence de Nicolas Sarkozy, au sujet des donations entre parents, enfants et petits-enfants. Il suggère désormais d'aller plus loin, "s'il devait y avoir une instabilité fiscale à la baisse".
orangesum-309
Comment les parlementaires utilisent leur avance de frais de mandat (AFM) de 5.373 euros par mois ? En septembre dernier, après les révélations sur le train de vie de François de Rugy lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale, L'Obs a fait parvenir un questionnaire aux 577 députés pour connaître le montant de leurs frais de représentation et de réception en 2018. Seuls 47 d'entre eux ont répondu et 39 d'entre eux ont accepté de détailler tous leurs frais, parmi lesquels François Ruffin. À l'époque, le député de La France insoumise s'était fendue d'une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux plutôt que de répondre directement à l'hebdomadaire. Une vidéo qu'il a reposté lundi 23 décembre. Sur l'année 2018, l'élu de la Somme a dépensé 3.150 euros, "soit 4,89% de (s)es frais d'AFM" et sa plus grosse dépense a été effectuée... dans des maillots de foot. Il s'en amuse : "Il n'y a pas d'autre député qui a ça en principale dépense de représentation". "Pourquoi les maillots de foot? On a une équipe de football de députés qui jouait, qui joue moins et ce serait bien qu'elle reprenne du service. On a eu pour 880 euros", détaille-t-il précisant que "les maillots sont superbes".À cela s'ajoutent aussi des fleurs "pour les cérémonies du 14 juillet ou du 11 novembre", des inscriptions à des tournois de football "parce que je joue au football", précise-t-il. Il énumère également des dépenses d'essence pour aller à une manifestation. Le député repère ensuite 569 euros d'achats de vêtements. "Quand je suis arrivé à l'Assemblée je n'avais pas de veste, je n'avais rien, et au bout d'un an j'en ai eu marre qu'on se foute de ma gueule, donc je suis allé m'acheter une veste, une chemise et un pantalon pour avoir l'air 'normal' à l'Assemblée", confie-t-il."On ne met pas la lumière au bon endroit"François Ruffin avoue qu'il n'a pas apprécié cet exercice, non pas par manque de transparence, mais parce qu'il voudrait que les médias s'intéressent plus aux grandes fortunes. "Si on veut s'intéresser à des histoires d'argent, il faut regarder les 500 plus grandes fortunes de France", explique-t-il avant d'énumérer les dépenses de l'ancien patron de Renault Carlos Ghosn lors de son anniversaire au château de Versailles ou de Guillaume Pepy, l'ancien patron de la SNCF, "pour l'inauguration de la ligne grande vitesse, six millions d'euros", poursuit-il, avant d'enchaîner sur les avions de Martin Bouygues et Serge Dassaut ou encore, selon lui, "les actions LVMH offertes par Bernard Arnaud à ses enfants"."On ne met pas la lumière au bon endroit, la lumière elle doit être mise sur les actionnaires dans ce pays", s'insurge-t-il. "On peut dire 'C'est pas de l'argent public', je ne suis pas d'accord (...), c'est de la richesse qui est à partager.""Je vois pas pourquoi il y a un hyperéclairage qui est mis sur mes machins à virgule. (...) Combien il va y avoir de couvertures de L'Obs cette année sur le délire des grands patrons? Sur l'argent accaparé par les actionnaires? (...) Je trouve que c'est un arbre qui masque la véritable forêt derrière", conclut François Ruffin.
À la demande de L'Obs, le député de la France insoumise a détaillé ses frais de représentation. Un exercice qu'il a rechigné à faire, selon ses propres dires, car il souhaiterait que les médias s'intéressent plus aux grandes fortunes.
orangesum-310
Lundi, responsables et ouvriers étaient à pied d'oeuvre pour tout préparer en vue de la réouverture du monument le plus célèbre de la capitale, après trois mois de fermeture pour cause de coronavirus. Le port du masque sera obligatoire, un millier de pastilles et des bandes de couleur bleue bilingues français/anglais ont été apposées au sol pour inviter les visiteurs à "garder leurs distances" (1,50m). Les huit premiers jours, seuls les 1er et 2e étages seront accessibles, par l'escalier uniquement (montée par l'escalier du pilier Est, descente par celui de l'ouest, afin que les gens ne se croisent pas). L'enjeu est d'autant plus important que le confinement s'est traduit par une perte de 9 millions d'euros par mois, selon Patrick Branco Ruivo, directeur général de la société d'exploitation Tour Eiffel. Tous parlent avec passion de cet immense "puzzle de 18.000 pièces pesant 10.000 tonnes, reliés par 2,5 millions de rivets", agrémenté de plus de 350 grosses lampes d'illumination et de 20.000 petites lampes qui courent tout au long de la structure pour la faire scintiller durant 5 minutes à chaque heure entre le crépuscule et une heure du matin. "Même pendant le confinement, l'éclairage et le scintillement de la tour Eiffel, avec son rayon circulaire provenant de quatre phares situés tout en haut de la tour, n'a jamais cessé", lance fièrement Eric Camdessanché, responsable de l'équipe d'électriciens.- DJ set -Maçons et peintres décapent, repeignent la structure d'une éclatante couleur brun-jaune (la tour devrait être complètement repeinte d'ici 2022), tandis que les spécialistes sont au chevet des deux ascenseurs hydrauliques des piliers Est et ouest, enduisant leurs pistons d'élévation à la suie de bœuf chauffée, comme au temps de Gustave Eiffel."J'ai envie que les Franciliens et les Parisiens reviennent visiter la Tour Eiffel, qu'il redécouvrent Paris vue de haut. Bien sûr, tout le monde l'aime. Mais en même temps, ils hésitent à venir, se disent que c'est un +monument à touristes+ et craignent d'avoir à faire la queue trop longtemps", explique M. Branco Ruivo, en invitant, du deuxième étage de la tour, à admirer la capitale qui s'étale 115 mètres plus bas. Pour attirer les visiteurs, lui et son équipe ont échafaudé une stratégie qu'ils espèrent gagnante: réduction de 50% du prix du billet d'entrée pour les enfants de 4 à 11 ans (désormais fixé à deux euros), campagne de promotion auprès des comités d'entreprise, achat des billets et informations facilités sur internet, parcours enfants. En lien avec la Ville de Paris, des artistes de "spectacle vivant" seront également invités à se produire. Une grande terrasse estivale, donnant sur le Champ de Mars, a été aménagée au 1e étage, à 57 mètres de haut, où seront proposés burgers et glaces, et même, d'ici quelque temps, du vin des vignes franciliennes mais vieilli en fût sur la tour Eiffel. Pour attirer les jeunes, tous les jeudis et les vendredis, à partir du 9 juillet, ce sera DJ set. Pour ceux qui préfèrent la grande cuisine, le restaurant Jules Verne, avec le chef Frédéric Anton (une étoile au guide Michelin), va également rouvrir, le 30 juin.
Signalétique de distanciation, nouvelles activités ludiques, prix revus à la baisse pour les jeunes... la Tour Eiffel se prépare à rouvrir ses portes le 25 juin, en espérant attirer des Franciliens souvent découragés par les longues files d'attente de touristes étrangers.
orangesum-311
Un homme a été placé en garde à vue jeudi 2 mai, après que les associations L214 et Eyes on animals ont dévoilé une nouvelle vidéo sur le sort de veaux transportés par la mer entre l'Irlande et les Pays-Bas. "Il a été remis en liberté en fin de journée", a indiqué le procureur de la République de Cherbourg Yves Le Clair. L'employé, qui reconnaît sa présence sur les images, "ne conteste pas la matérialité des faits, même s'il les minimise", sera convoqué ultérieurement devant la justice. Des images violentesFilmées en caméra cachée, les images montrent la violence avec laquelle sont manipulés les veaux, recevant de multiples coups de bâtons à la tête et des coups de pied. On y voit l'employé mis en cause sauter à pieds joints à plusieurs reprises sur un animal qu'il a projeté au sol. "En l'état, mon enquête porte sur des actes de cruauté par un individu et pas sur le fonctionnement de l'entreprise" qui l'employait au moment des faits fin mars, a précisé M. Le Clair. Jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amendeL214 et Eyes on animals ont porté plainte jeudi soir contre l'ex-employeur de ce salarié, dénonçant la souffrance de ces "sous-produits de l'industrie laitière", comme l'a révélé Le Parisien vendredi. L'ex-employé, appréhendé pour cruauté, risque jusqu'à 30 000 euros d'amende et deux ans d'emprisonnement. Les mauvais traitements à l'encontre des animaux relèvent du code rural et sont passibles d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende. Selon les associations, plus de 1,3 million de veaux nourrissons ont été transportés entre pays européens en 2018. L'Irlande en a exporté plus de 100.000 cette année-là, principalement à destination de "centres d'engraissement intensif" d'Espagne et des Pays-Bas, via Cherbourg, selon les ONG.
Les associations L214 et Eyes on animals dénoncent, vidéo à l'appui, le mauvais traitement infligé à des veaux en transit depuis l'Irlande dans un centre près de Cherbourg (Manche). La justice a été saisie et un homme a été mis en garde à vue jeudi.
orangesum-312
"Nos forces ont entièrement libéré l'aéroport international de Tripoli", a indiqué le porte-parole des forces pro-GNA Mohamad Gnounou dans un communiqué. Détruit en 2014 par des combats entre milices rivales, cet aéroport civil --le plus grand du pays-- est situé à environ 20 kilomètres au sud de la capitale, une zone stratégique. Il était occupé par les forces pro-Haftar depuis les premières semaines de leur offensive lancée en avril 2019 pour s'emparer de Tripoli, siège du GNA reconnu par l'ONU. Les forces pro-GNA "pourchassent les milices de Haftar qui s'enfuient vers Gasr Ben Gachir", plus au sud, selon M. Gnounou. L'opération pour la reprise de l'aéroport international de Tripoli a commencé mercredi matin, appuyée par des drones qui ont visé les positions et les équipements des forces rivales, selon la même source. Depuis deux semaines, les forces progouvernementales mènent des attaques terrestres et aériennes de grande envergure dans ce secteur. Elles avaient réussi à encercler la zone de l'aéroport avant l'assaut final mercredi. Les forces loyales au maréchal Haftar n'ont pas fait de commentaire sur ce revers, le plus significatif depuis la perte, le mois dernier, de la base aérienne d'Al-Watiya importante base arrière du camp Haftar, à 140 kilomètres au sud-ouest de Tripoli. Ce revers intervient peu après que l'ONU à New York a annoncé la reprise des pourparlers entre les belligérants, se félicitant d'un "premier pas positif". La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Au cours de l'année écoulée, le conflit a été exacerbé par des ingérences étrangères croissantes, les Emirats arabes unis et la Russie soutenant le camp Haftar, et la Turquie celui du GNA. Il a fait des centaines de morts, dont de nombreux civils, et poussé à la fuite quelque 200.000 personnes.
Les forces du Gouvernement libyen d'union nationale (GNA) ont annoncé mercredi avoir repris le contrôle de l'aéroport international de Tripoli, hors-service depuis 2014, après de violents combats contre les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est libyen.
orangesum-313
Le président républicain n'est jamais apparu en public avec un masque depuis le début de la pandémie, qui a fait plus de 125.000 morts aux Etats-Unis, pays le plus endeuillé au monde. Surtout, il s'est moqué de son adversaire démocrate à la présidentielle du 3 novembre, Joe Biden, qui en porte et a qualifié l'usage du masque d'"arme à double tranchant" d'un point de vue sanitaire au moment même où le Sud du pays fait face à une flambée inquiétante de la maladie. Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), qui donnent le tempo de la réponse gouvernementale au coronavirus, ont simplement recommandé son utilisation. Et non "exigé", ce qui aurait du être fait depuis "très longtemps", a regretté dimanche la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi. Tout cela pour ne pas "vexer" le milliardaire républicain, a-t-elle assuré lors d'une interview sur la chaîne ABC News. "Le président devrait porter un masque", a-t-elle asséné avant d'ajouter: "Les vrais hommes portent des masques", suggérant, comme Joe Biden l'a déjà fait, que le refus de Donald Trump de recouvrir son visage n'était qu'une question de virilité mal placée. Beaucoup d'observateurs et d'analystes assurent également que les soutiens masculins du locataire de la Maison Blanche dans les régions conservatrices du pays voient le masque comme un signe de faiblesse.- "Cela nous aiderait" -Le schisme autour du masque, dont les agences de santé du monde entier vantent désormais l'efficacité face au virus, est très politique aux Etats-Unis, comme l'a admis Donald Trump lui-même cette semaine. Mais il ne devrait pas l'être, a regretté dimanche matin le sénateur républicain Lamar Alexander, dans un rare compromis avec les démocrates. "Ca aiderait si, de temps en temps, le président en portait un. Cela nous aiderait à nous débarrasser de ce débat politique qui voudrait que si vous êtes pour Trump vous ne portez pas de masque et si vous êtes contre Trump vous le faites", a-t-il déclaré sur CNN. Interrogé peu après sur ce sujet, le secrétaire à la Santé, Alex Azar, a simplement rappelé que le président était un cas de figure "unique" car il se faisait tester "régulièrement", reprenant ainsi l'argument du milliardaire new-yorkais. Or, un dépistage lui permettrait de savoir s'il a contracté le Covid-19, mais n'empêcherait pas une contamination. Tout en ressassant le message du gouvernement fédéral (respecter la distanciation sociale, se laver les mains et porter un masque), Alex Azar a reconnu que la situation était "très grave" et que "la fenêtre se refermait pour agir et reprendre le contrôle de la situation" sanitaire. Près de la moitié des Etats américains, notamment dans le Sud et l'Ouest, ont connu une grave recrudescence du Covid-19 au cours du mois de juin et certains, comme la Floride ou le Texas, confrontés à un nombre d'infections d'une importance inédite, ont dû mettre en pause leur processus de déconfinement. Le gouverneur de Californie, où sans être aussi dramatique qu'en Floride, la situation a empiré ces dernières semaines, a ainsi annoncé dimanche la fermeture des bars dans sept comtés, dont celui de Los Angeles, deuxième plus grande ville du pays."Il y a clairement quelque chose en cours dans la Sunbelt, particulièrement chez les jeunes Américains", a reconnu le vice-président Mike Pence, en assurant que le gouvernement suivait "de très près" ce qui se passe dans ces Etats. La situation continue cependant de s'améliorer dans le Nord-Est, qui était la région la plus touchée il y a deux mois.
Donald Trump devrait-il porter un masque pour donner l'exemple face à l'épidémie de Covid-19? De plus en plus de voix - dont des républicaines - affirment que oui alors que, de l'aveu même de son propre gouvernement, le temps presse cruellement pour trouver des solutions contre le nouveau coronavirus.
orangesum-314
Frappé de plein fouet par la crise du coronavirus, le secteur du textile a limité la casse en se lançant dans la fabrication de masques en tissu pour le grand public. Mais, depuis le 11 mai, date du début du déconfinement progressif, les commandes sont à l'arrêt et le stock est énorme. Les Échos parlent de millions de masques. Cette production, qui a permis un temps de limiter les dégâts, se transforme en problème. Après la pénurie, risque-t-on une surproduction de masques ? par Europe 1Dans ce contexte, et alors que l'avenir reste incertain, le secteur du textile en appel au gouvernement afin d'obtenir un plan de relance. "Le secteur a perdu 50% de son chiffre d'affaires en moyenne entre mars et mai, mais cela va de la stabilité pour certaines entreprises à aucune rentrée pour d'autres", décrit Yves Dubief, le président de L'Union des industries textiles (UIT). Sur les 2 200 petites et moyennes entreprises (PME) du textile, seules celles qui travaillent pour la santé et les équipements de protection pour l'armée ou la police, par exemple, ont tiré leur épingle du jeu. La création de stocksAlors que le tissu fabriqué en France regagnait ses galons, les fournisseurs de l'habillement, du transport aéronautique ou automobile, du sport, mais aussi du BTP ont connu trois mois compliqués depuis mars. Désormais, l'avenir de certains est lié à celui de donneurs d'ordre particulièrement malmenés par la crise, comme l'hôtellerie-restauration, l'industrie automobile..."Il va falloir du temps pour retrouver une vitesse de croisière. Nous demandons que les mesures d'aides du plan tourisme, avec notamment des reports de charges, et le prolongement du chômage partiel à 100% bénéficient à nos entreprises. Nous ne voulons pas être oubliés. Il n'y a pas de raisons qu'il n'y ait pas d'effet domino de ces mesures sur le textile", souligne Yves Dubief. Alors, au nom de l'UIT, il milite notamment en faveur de la création de stocks stratégiques de masques en tissu. Une façon, selon lui, d'atterrir en douceur.
L'effort d'adaptation de l'industrie française a permis de faire face au manque de masques pour protéger le grand public de la Covid-19. Alors que la demande ralentit, le secteur se retrouve avec des millions de masques sur les bras, indiquent Les Échos.
orangesum-315
Au moins trois anciens volontaires français engagés dans les rangs de l'armée allemande pendant la Seconde guerre mondiale, dont un ancien SS, continuent de toucher une pension versée par Berlin. Le cabinet de la secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées a indiqué que sur les 54 bénéficiaires de ces pensions, cinq sont d'anciens militaires : deux Allemands naturalisés après-guerre et trois anciens volontaires français. Les autorités françaises se basent sur des précisions apportées par le land allemand de Sarre chargé du versement des pensions allemandes en France. L'un de ces volontaires a été membre de la division blindée SS Totenkopf ("tête de mort"), un autre de la division Charlemagne et le troisième de la Luftwaffe (armée de l'air). Une loi allemande prévoit que le profil des bénéficiaires de pensions versées au titre du conflit de 1939-45 soit vérifié La législation allemande prévoyait une vérification des profils des bénéficiaires afin d'en exclure les criminels nazis, mais certains semblent être passés entre les mailles du filet. "Des questions légitimes se posent, nous les avons posées aux autorités allemandes. Il est important d'en savoir plus", commente le ministère français. Du côté des autorités d'outre-Rhin, le versement des pensions est jugé justifié. "Les trois ressortissants français en question ont servi dans l'ancienne armée allemande et ont été blessés pendant qu'ils servaient. Il font ainsi partie du groupe de personnes ayant droit à l'aide prévue dans la loi sur l'assistance aux victimes de la guerre", a expliqué la porte parole du Land de la Sarre, Sarah Joseph. Selon cette dernière, un "examen intensif" avait déjà été réalisé au moment de la première demande afin de savoir si la pension pourrait être refusée pour raison de crime contre l'humanité.
Une loi allemande prévoit que le profil des bénéficiaires de pensions versées au titre du conflit de 1939-45 soit vérifié pour exclure du dispositif les criminels nazis, mais il semble que certains bénéficiaires sont passés au travers de ces contrôles.
orangesum-316
Moon Unit, une chatte de 11 ans, a été retrouvée dans l'Essonne, fin juin, alors que ses propriétaires avaient perdu sa trace à Londres lors du réveillon de 2008. Ces retrouvailles n'auraient jamais pu avoir lieu sans l'aide de l'association Aide et défense des animaux en détresse (Adad), basée à Gif-sur-Yvette (Essonne). L'histoire commence en mai dernier lorsque Laurence Jouvin devient propriétaire d'une maison, située près de la gare d'Arpajon (Essonne). "Deux chats avaient élu domicile dans le jardin depuis quatre ans. Il n'était pas question de s'en débarrasser. L'un des deux, une chatte, était vraiment dans un mauvais état, j'ai donc contacté une amie, Lucile Corouge, qui est famille d'accueil pour l'association Aide et défense des animaux en détresse", raconte-t-elle au Parisien. Si l'animal est bien pucé, l'association constate que le numéro est introuvable en France. Des recherches plus avancées sont lancées. Et les propriétaires sont finalement retrouvés à Londres. "QUE FAIT-IL EN FRANCE ?"Lorsqu'ils apprennent la nouvelle, Sean et Marna n'en croient pas leurs oreilles. "C'est tellement inattendu. Vous êtes sûre que c'est le même chat huit ans après ? Et que fait-il en France ?", s'étonnent-ils auprès de l'association. Surtout que le couple n'a jamais mis les pieds dans l'Hexagone. Une fois le passeport et les vaccins faits, le couple a pu rapatrier l'animal fin juillet. "Nous avons fermé toutes les portes et laissé Moon Unit dans le couloir le temps qu'elle reprenne ses marques. Elle semblait parfaitement bien et ne m'a pas quitté de la journée", relate Sean photo à l'appui. Malheureusement, l'histoire ne dit pas comment l'animal a fait le voyage entre Londres et l'Essonne... "Si seulement elle pouvait parler... Peut-être qu'un Français l'a trouvée à Londres et l'a rapportée ici, ou qu'elle s'est faufilée dans une voiture", imagine Catherine Morin, membre de l'Adad.
- Ces Londoniens avaient perdu leur chatte lors du réveillon de 2008. Grâce à une puce, l'animal a été retrouvé fin juin en Île-de-France ! -Malade, sans dents et très amaigrie mais vivante.
orangesum-317
Un avion de ligne est sorti de piste et a pris feu à son atterrissage à l'aéroport international Sabiha Gökçen, situé sur la rive asiatique d'Istanbul mercredi 5 février. Un accident spectaculaire qui a fait un mort et 157 blessés, ont rapporté les autorités du pays. Des passagers coincés à l'intérieurLe Boeing 737 de la compagnie privée turque Pegasus est vraisemblablement sorti de piste, en raison de la forte pluie qui s'abat sur la plus grande ville du pays. L'avion transportait 177 passagers et membres d'équipage en provenance de la ville d'Izmir, dans l'ouest de la Turquie. Des dizaines d'ambulances étaient présentes sur les lieux, selon les médias locaux. Les 157 personnes qui ont été blessées ont été hospitalisées. Une personne a perdu la vie dans l'accident, et des passagers étaient encore bloqués dans l'appareil. "Certains passagers ont quitté l'avion par leurs propres moyens, mais d'autres sont coincés à l'intérieur et nos secouristes s'efforcent de les libérer", a déclaré le ministre turc des Transports Cahit Turhan sur CNN-Türk. Deux pilotes, un Turc et un Sud-Coréen, ont été gravement blessés. D'autres accidents dans le passéLes images montrent que l'appareil s'est brisé en trois après la sortie de piste, séparant du reste de l'avion la partie avant du fuselage, qui comprend la cabine de pilotage et les premiers rangs. Une seconde fissure était visible au niveau du tiers arrière de l'avion, comprenant les 10 derniers rangs et la queue de l'aéronef. L'incendie qui s'est déclenché après l'accident a été maîtrisé par les pompiers, a rapporté l'agence de presse étatique Anadolu. L'aéroport Sabiha Gökçen a été fermé aux vols et tous les avions redirigés vers l'aéroport international Istanbul, sur la rive européenne de la capitale économique de la Turquie. Les pilotes sont familiers des pluies battantes et des vents violents qui balayent la métropole, rendant les atterrissages difficiles dans ses aéroports. Les conditions climatiques, qui peuvent être extrêmes en hiver, contraignent en effet régulièrement les autorités aéroportuaires à annuler des vols. Des incidents mineurs, comme des sorties de piste ou des collision avec des oiseaux, se produisent parfois dans les deux aéroports internationaux de la ville. En 2018, un avion de la compagnie Pegasus avait fait une spectaculaire sortie de piste à Trabzon, dans le nord-est de la Turquie, terminant sa course suspendu à flanc de falaise.
Un Boeing 737 qui transportait 177 personnes a fait une spectaculaire sortie de piste à son atterrissage à Istanbul, en Turquie, ce mercredi, avant de prendre feu. Une personne est morte et au moins 157 personnes ont été blessées dans l'accident.
orangesum-318
"Il y a une certaine beauté dans ce drame", a commenté mercredi 22 juillet le maire de Grenoble au lendemain du sauvetage de deux enfants de 3 et 10 ans qui ont sauté du troisième étage de leur immeuble pour échapper à un incendie. Au pied de la façade, des témoins ont récupéré les deux bambins, qui en sont ainsi sortis miraculeusement indemnes. Au micro de Franceinfo, l'écologiste Eric Piolle s'est dit "extrêmement fier" de la solidarité dont ont fait preuve des habitants du quartier de Villeneuve. Pour l'édile, cet événement est "à l'image de ce qui se vit dans le quartier". "On a vu pendant le confinement de la solidarité, de la distribution alimentaire mais aussi des chants aux fenêtres qui sortaient de tous les balcons. C'est extrêmement émouvant", a estimé M. Piolle. "Il y a une certaine beauté dans ce drame, beauté de la solidarité, du sang-froid de ces deux enfants et de leur confiance dans ceux qui étaient en bas", a-t-il insisté. Cette preuve de solidarité est selon lui "un juste rétablissement des choses" pour le quartier de la Villeneuve, parfois théâtre de violences urbaines. "C'est un quartier qui avait été sali par le discours de Sarkozy", a-t-il déploré. En 2010, Nicolas Sarkozy avait en effet annoncé une série de mesures sécuritaires dans un discours prononcé à Grenoble après des violences survenues à la Villeneuve. Eric Piolle a par ailleurs assuré que "l'heure n'(était) pas à la polémique" au sujet de l'arrivée peut-être tardive des pompiers. "Les pompiers sont arrivés très rapidement", a-t-il affirmé. "C'est comme quand vous avez quelqu'un qui fait un AVC dans la rue, on est tous en première ligne. Même si on a des services de pompiers impressionnants en France, ça n'empêche pas cette solidarité et cet élan", a-t-il conclu.
Deux enfants de 3 et 10 ans ont échappé miraculeusement à un incendie, mardi à Grenoble, en sautant d'une douzaine de mètres dans les bras d'adultes en contrebas de leur immeuble. Pour l'édile d'Eric Piolle, cet événement est "à l'image de ce qui se vit dans le quartier de la Villeneuve".
orangesum-319
La crise au Bélarus a fait l'objet d'un sommet extraordinaire de l'UE à l'issue duquel le président du Conseil européen, Charles Michel, a promis des sanctions supplémentaires contre un nombre "substantiel" de dirigeants du régime responsables de "violences, de répressions et de fraudes électorales". L'Union est "aux côtés" du peuple bélarusse, a ajouté Charles Michel, la chancelière allemande Angela Merkel précisant aux journalistes que les 27 ne reconnaissaient pas le résultat de l'élection du 9 août. Alexandre Loukachenko, qui dirige le Bélarus depuis 26 ans, fait face à des manifestations quotidiennes dans son pays depuis ce scrutin, qu'il clame avoir remporté avec 80% des voix. Avant ce sommet, la figure de proue de l'opposition, Svetlana Tikhanovskaïa, réfugiée en Lituanie, avait appelé les Européens à rejeter le résultat "falsifié" de la présidentielle, jugeant que M. Loukachenko avait "perdu toute légitimité". Mais celui-ci exclut toujours cette idée et a nommé mercredi son gouvernement dans lequel le Premier ministre Roman Golovtchenko, le ministre de l'Intérieur Iouri Karaïev et le ministre des Affaires étrangères Vladimir Makeï ont gardé leurs postes. M. Loukachenko a également réuni mercredi son Conseil de sécurité, ordonnant de renforcer les contrôles aux frontières et de faire en sorte qu'il n'y ait "plus aucun trouble à Minsk" car "les gens sont fatigués, demandent de la paix et de la tranquillité".- "tentatives d'ingérence" -Les dirigeants européens avaient déjà exhorté mardi Vladimir Poutine à faire pression sur Alexandre Loukachenko, dont il est un allié essentiel, afin de favoriser le dialogue. Le Kremlin a une nouvelle fois estimé mercredi que la crise politique chez son voisin bélarusse était son "affaire intérieure" et condamné les "tentatives d'ingérence étrangères". Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a quant à lui accusé les Européens de chercher à "s'ingérer" pour défendre leurs propres intérêts "géopolitiques". L'attitude de la Russie, le plus proche partenaire politique, économique et militaire du Bélarus, sera cruciale pour l'issue de la crise. Leurs relations traversent souvent des turbulences, M. Loukachenko estimant que Moscou cherche à vassaliser son pays. Mais il s'est significativement rapproché ces derniers jours de M. Poutine, qu'il a appelé plusieurs fois au téléphone. Pour sa part, le Premier ministre bélarusse Roman Golovtchenko s'est entretenu mercredi au téléphone avec son homologue russe Mikhaïl Michoustine.- Soutien polonais -Svetlana Tikhanovskaïa, une novice en politique de 37 ans, a bouleversé la campagne présidentielle au Bélarus en rassemblant des foules inédites à ses meetings et en obtenant le soutien d'autres opposants. Elle avait remplacé au pied levé son mari Sergueï, un vidéo-blogueur en vue arrêté en mai après avoir fait acte de candidature. Accusé notamment de "troubles à l'ordre public", il encourt plusieurs années de prison. L'un des alliés de Mme Tikhanovskaïa, Mme Véronika Tsepkalo, et son mari, l'opposant Valéri Tsepkalo, ont été reçus mercredi à Varsovie par le chef de la diplomatie polonaise Jacek Czaputowicz, qui a promis "du soutien" à la société civile bélarusse, selon un tweet du ministère polonais des Affaires étrangères. Les protestations ont fait un troisième mort mercredi, un manifestant de 43 ans blessé par balle à la tête, selon ses proches et les médias locaux. Il avait participé le 11 août à Brest, dans le sud-ouest, à un rassemblement pendant lequel la police avait reconnu avoir tiré à balles réelles. L'opposition a organisé le week-end dernier la plus grande action de protestation de l'histoire du Bélarus, 100.000 personnes y ayant participé. Elle a aussi appelé à un mouvement de grève qui a touché plusieurs secteurs clés de l'industrie. L'opposition s'est prononcée mercredi sur les réseaux sociaux en faveur d'une nouvelle manifestation d'envergure dimanche dans tout le pays. Après l'élection du 9 août, quatre soirées de manifestations avaient été matées par la force. Bilan : au moins trois morts, des dizaines de blessés et plus de 6.700 personnes arrêtées, dont beaucoup ont dénoncé des passages à tabac et des tortures. L'opposition a formé un "Conseil de coordination" destiné à "faciliter la transition pacifique du pouvoir par le dialogue". A l'issue de sa première réunion mercredi, ce conseil, qui comprend notamment dans son présidium la lauréate du prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch, a appelé à l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle "conformément aux normes internationales" et à l'"ouverture immédiate des négociations" avec les autorités.
L'Union européenne s'est dite mercredi "aux côtés" des Bélarusses et a rejeté le résultat de l'élection présidentielle ayant donné la victoire à Alexandre Loukachenko, qui a pour sa part ordonné aux forces de sécurité d'empêcher les "troubles" de continuer.
orangesum-320
Épilogue d'une folle séquence à l'Assemblée : deux motions de censure du gouvernement sont défendues ce mardi 31 juillet par la droite et la gauche. Les Républicains (LR) d'un côté, les trois groupes de gauche (socialistes, communistes et Insoumis) de l'autre veulent faire reconnaître la responsabilité du gouvernement dans l'affaire Alexandre Benalla, une première sous le quinquennat Macron. Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (RN) a de son côté assuré que son groupe à l'Assemblée voterait les deux motions : "Oui, nous allons voter pour les deux motions de censure parce que nous souhaitons exprimer la vive inquiétude de nos électeurs, qui sont des millions, à l'égard de la manière dont ce gouvernement, et à l'égard de la manière dont le président de la République - on ne sait plus trop d'ailleurs s'il existe une véritable différence entre les deux - ont couvert des faits qui sont graves, qui mettent en cause l'équilibre des pouvoirs, qui mettent en cause la séparation des pouvoirs, qui ont dissimulé des abus de pouvoirs", a-t-elle déclaré sur BFMTV en début d'après-midi. Il y a quelques jours, la présidente RN avait d'ailleurs accusé le président français Emmanuel Macron de se comporter "comme un chef de clan", estimant qu'"il aurait dû avoir une parole officielle" sur l'affaire Benalla. "Il est président de tous les Français, il n'est pas président d'En Marche. Il aurait dû avoir une parole officielle, il aurait dû s'adresser aux Français", avait-t-elle déclaré."En guise de communication, on a une vidéo pseudo volée, en réalité une manœuvre de communication d'En Marche (LREM), d'un propos tenu devant des députés En Marche (...) et dans lequel il se comporte comme un chef de clan en disant 'Qu'ils viennent me chercher', sachant pertinemment que précisément la Constitution le protège", avait-t-elle développé."C'est une affaire d'État (...) qui démontre qu'il existe une tentation lourde, et presque un commencement d'exécution, de la mise en œuvre d'une hiérarchie parallèle au niveau de l'Elysée, c'est-à-dire hors de tout contrôle démocratique", avait-t-elle aussi accusé il y a quelques jours. "On a très vite compris que M. Benalla avait été chargé (...) de constituer une sorte de garde prétorienne hors de toute hiérarchie ministérielle qui serait uniquement à la botte du président", a-t-elle affirmé. "On ne peut pas accepter dans un état de droit, dans une démocratie, une police parallèle". QU'EST-CE QU'UNE MOTION DE CENSURE ? La motion de censure est l'un des moyens permettant à l'Assemblée nationale de reprendre le contrôle, de censurer voire de renverser le gouvernement en place. Il existe deux types de motions de censure actuellement initiées par les députés contre le gouvernement. D'abord, une motion de censure dite "spontanée" : offensive, elle résulte de l'initiative d'un groupe de députés, souvent d'opposition qui veut renverser le gouvernement auquel il s'oppose. Ou la motion de censure dite "provoquée" : lorsque l'Assemblée nationale refuse l'utilisation par le Premier ministre de l'article 49.3 qui permet de faire passer des textes de lois sans amendement. Pour être adoptée, la motion de censure doit être déposée par au moins 58 députés sur les 577 de l'hémicycle. Elle est ensuite discuté à l'Assemblée pendant 48 heures et doit obtenir au moins 289 voix de députés pour être effective. Si plus de la moitié de l'Assemblée nationale signe cette motion, le gouvernement est alors contraint de démissionner et le président de la République doit nommer un nouveau Premier ministre. Les deux motions déposées actuellement seront donc soumisse à un vote en début de soirée. Aucun suspense sur les scrutins néanmoins : ni LR avec 103 députés, ni la gauche avec 63, ne peuvent, même en votant tous les uns pour les autres, rassembler la majorité requise de 289 voix qui ferait chuter le gouvernement.
Il y a quelques jours, la présidente RN avait accusé Emmanuel Macron de se comporter "comme un chef de clan". En plein débat à l'Assemblée, elle a déclaré sur BFMTV que son groupe voterait en faveur des deux motions de censure, l'une déposée par la droite, l'autre par les partis de gauche (LFI, PS et PCF).
orangesum-321
La forte progression au Brésil porte le total des morts à près de 18.000 dans le pays, qui déplore plus de la moitié des plus de 30.000 décès d'Amérique latine et des Caraïbes. Bien que les unités de soins intensifs d'hôpitaux des Etats de Sao Paulo, Rio de Janeiro ou du Pernambouc soient très proches de la saturation, le président d'extrême droite Jair Bolsonaro ne cesse d'appeler à une reprise du travail, au nom de la préservation de la première économie d'Amérique latine, désormais promise à une grave récession. De leur côté, les 194 pays membres de l'OMS ont convenu de lancer "au plus tôt (...) un processus d'évaluation impartial, indépendant et complet" lors d'une téléconférence inédite consacrée à la maladie qui a fait plus de 320.000 morts dans le monde depuis son apparition en Chine en décembre. Cette évaluation, dont les contours demeurent flous, devra passer au crible "les mesures prises par l'OMS face à la pandémie de Covid-19 et leur chronologie". Cet accord se veut une réponse aux accusations du président américain Donald Trump, qui juge que l'OMS est une "marionnette" de Pékin et lui a lancé un ultimatum d'un mois pour obtenir des résultats significatifs, sous peine de quitter cette agence onusienne dont les Etats-Unis étaient traditionnellement le premier contributeur. Pékin a répliqué en accusant M. Trump, dont le pays est le plus endeuillé au monde avec près de 92.000 morts, de chercher à "se soustraire à ses obligations" envers l'organisation et de "salir les efforts de la Chine face à l'épidémie". Selon la résolution adoptée mardi, l'enquête peut prévoir "des missions scientifiques et de collaboration sur le terrain". La Chine s'est déclarée ouverte à une enquête indépendante, mais pas avant la fin de la pandémie. La Russie, où la maladie a entamé une lente décrue mais où des points chauds demeurent, a quant à elle dénoncé ce qu'elle a qualifié de tentatives américaines de "casser" l'organisation. - "Nous avons faim" -Pendant ce temps, l'armée s'est déployée au Chili dans des quartiers pauvres de Santiago après des émeutes contre les pénuries alimentaires liées au confinement total imposé à la capitale, premier foyer de contagion du pays. "Nous avons faim", "nous avons besoin de travailler", ont scandé des habitants. Le pays de 18 millions d'habitants a enregistré mardi la plus forte hausse de contaminations (3.520) et de décès (31) dus au Covid-19 en 24 heures. Alors que la crise du coronavirus a mis à genoux l'économie mondiale, la France et l'Allemagne ont proposé lundi un plan de relance de 500 milliards d'euros pour tenter de faire repartir l'activité au sein de l'Union européenne, dont les membres peinent toujours à s'entendre sur une feuille de route commune. La pandémie est considérée sous contrôle en Europe, où la majorité des pays ont commencé à déconfiner leurs populations, selon des calendriers variables. Cinq pays d'Europe centrale (Allemagne, Autriche, Hongrie, Slovaquie et République tchèque) envisagent d'ouvrir les frontières les séparant vers la mi-juin, en créant un "mini-Schengen". De leur côté, la Bulgarie, la Serbie et la Grèce se sont mises d'accord pour alléger à partir de la mi-juin les restrictions de voyage en vigueur depuis la mi-mars. Les Etats-Unis a pour leur part fait savoir que leurs frontières avec le Mexique et le Canada resteraient fermées aux déplacements "non-essentiels" au moins jusqu'au 21 juin. Soucieux de voir revenir cet été les touristes allemands, le chef de la diplomatie italienne, Luigi Di Maio, leur a lancé dans le quotidien populaire allemand Bild un appel à choisir la péninsule: "Venez visiter nos plages, nos côtes, nos villages de montagne, goûter notre cuisine". En préparation aussi des vacances, la ville d'Ostende, sur le littoral belge, a annoncé mardi la mise en place d'un système de réservation pour accéder à ses plages les plus fréquentées, afin de garantir "une répartition maximale" des estivants.- Maisons de retraite britanniques -Plusieurs pays européens ont par ailleurs entrouvert leurs frontières aux travailleurs saisonniers pour faire face au manque de bras pour les récoltes."Il est temps d'aller travailler, de gagner de l'argent, puis de rentrer heureux", se réjouit Mykola, 32 ans, avant de prendre un vol spécial de Kiev à Helsinki. Au Royaume-Uni en revanche, un nouveau décompte par le bureau national des statistiques (ONS) a révélé que le nombre de morts dus au coronavirus (plus de 41.000) était en fait bien supérieur à celui annoncé par le ministère de la Santé (plus de 35.000). La différence est due à une prise en compte des personnes décédées dans les maisons de retraite, que le gouvernement est accusé d'avoir négligé. Alors que la course aux traitements se poursuit dans le monde, la société américaine Moderna, qui avait annoncé la veille des résultats encourageants pour son vaccin expérimental contre le nouveau coronavirus, a appelé mardi les Etats européens à passer commande rapidement, les délais de livraison variant "de 6 à 9 mois". En Chine, la prestigieuse université de Pékin ("Beida") pense pour sa part avoir découvert un remède potentiel à base d'anticorps prélevés sur des patients guéris du Covid-19. En attendant une percée médicale, Donald Trump a créé la surprise lundi en révélant qu'il prenait de l'hydroxychloroquine, un médicament contre le paludisme dont l'efficacité contre le coronavirus n'a pas été démontrée."Cela ne fait pas de mal", s'est-il défendu mardi, affirmant ne pas souffrir d'effets secondaires, contrairement aux mises en garde de médecins et de son propre gouvernement. Le traitement "semble offrir une ligne supplémentaire de défense", a-t-il ajouté.
Le Brésil, déjà devenu le troisième pays au monde en nombre de cas, a pour la première fois dépassé mardi le cap des 1.000 morts quotidiens du Covid-19, tandis que l'Organisation mondiale de la santé, critiquée par Donald Trump pour sa réponse à la pandémie, a décidé d'ouvrir une enquête "indépendante".
orangesum-322
Les forces de l'ordre déployées en masse sur les Champs-Elysées et autour du Parc des Princes sont intervenues pour "des jets de projectiles divers, des faits de violences sur personne dépositaire de l'autorité publique, outrage et rébellion, et des vols et recels de vols", selon la préfecture de police. Toutes ces personnes, dont trois mineurs, étaient mercredi matin en garde à vue, a précisé une source judiciaire, pour des faits commis principalement entre 1H20 et 3H00 du matin. Parmi les suspects, 14 se voient reprocher des "violences" sur les forces de l'ordre et 17 sont soupçonnés de "vols aggravés", essentiellement dans des magasins dans le quartier autour des Champs-Elysées. Deux autres personnes ont été arrêtées pour des violences et trois pour "participation à groupement en vue de commettre des délits", a ajouté cette source. Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a réagi dans la matinée sur Twitter: "Certains portent un maillot qui a fait hier soir la fierté de toute une ville et même d'un pays. Ils en font le déshonneur. La justice sera vigilante et le parquet de Paris traduira devant la juridiction les auteurs de ces exactions sur les Champs Elysées". De son côté, Eric Ciotti, député (LR) des Alpes-Maritimes, a déploré "la haine anti flic" dont auraient fait preuve selon lui les manifestants, en référence à une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montrant des supporters donnant des coups de pied dans un fourgon de police près de l'Arc de Triomphe. Plusieurs élus du Rassemblement national ont partagé la même vidéo sur Twitter, parmi lesquels l'eurodéputé Gilbert Collard : "Comme d'habitude française, hélas, la fête sur les Champs-Élysées après la victoire du PSG a été gâchée par la racaille". Un terme repris également par la présidente (Libres!, ex-LR) de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, qui a dénoncé une "scandaleuse bande de racailles". "Nous attendons du gouvernement une réponse enfin à la hauteur de ces débordements systématiques", a-t-elle tweeté. Souvent très jeunes, les fans ont défilé sur l'avenue des Champs-Elysées dans une ambiance globalement bon enfant malgré quelques échauffourées avec les forces de l'ordre. Du côté du Parc des Princes, où se sont retrouvés quelques milliers de supporters, fumigènes, pétards et chants de victoire ont retenti également pendant près d'une heure. Le club parisien s'est qualifié pour la première finale de Ligue des champions de son histoire, après sa victoire contre Leipzig (3-0) mardi à Lisbonne. La finale aura lieu à Lisbonne dimanche.
La police a interpellé dans la nuit de mardi à mercredi 36 personnes pour des vols et des violences en marge des manifestations de liesse qui ont suivi la victoire du Paris Saint-Germain en demi-finale de Ligue des champions de football, a indiqué la préfecture de police.
orangesum-323
Le gouvernement sera "au complet" mardi prochain, a annoncé Benjamin Griveaux. D'ici là, les tractations se poursuivent en coulisses pour remplacer Nicolas Hulot au ministère de la Transition écologique. Et parmi les pistes explorées par le gouvernement, celle d'une autre figure de l'écologie, Daniel Cohn-Bendit. Le principal intéressé a confirmé avoir été contacté, rapporte Ouest-France, vendredi 31 août."J'ai été contacté par Christophe Castaner et Benjamin Griveaux, a confirmé l'ancien député européen, qui séjourne actuellement à Francfort, en Allemagne. Mais pour l'instant, Emmanuel Macron ne m'a rien proposé directement. J'ai cru comprendre qu'il demanderait à me voir dimanche."Les deux hommes sont plutôt en bons termes, indique Ouest-France, mais Daniel Cohn-Bendit n'est pas prêt à tous les sacrifices pour obtenir un portefeuille ministérielle. "Pour l'instant, c'est plutôt non... Je ne sais vraiment pas ce que je vais faire, a-t-il expliqué au quotidien local. J'attends de voir ce que va me dire Emmanuel Macron et les les leçons qu'il tire de la démission de Nicolas Hulot." "L'écologie reste très minoritaire en France. Vous le savez bien dans l'Ouest, avec cette histoire d'écotaxe et de bonnets rouges, a estimé l'ancien eurodéputé. Il fallait le faire, mais Hollande n'a pas tenu. Le départ de Hulot pose un vrai problème de société. Comment on arrive à changer nos modes de vie. Ce n'est pas qu'une question de lobbies. Il faut un vrai changement de mentalité."Les négociations s'annoncent donc serrées, en cas d'entrevue avec le président de la République. "Macron a conscience des enjeux. Mais il n'est pas Obélix, il n'est pas tombé tout petit dans la marmite écologique", a déploré Daniel Cohn-Bendit. S'ils ne trouvent pas un terrain d'entente, il plaidera pour la nomination de l'actuel directeur général de WWF, Pascal Canfin, a-t-il confié à Ouest-France.
Avant d'accepter le portefeuille, l'ancien eurodéputé veut voir les "leçons" qu'Emmanuel Macron a tiré de la démission de Nicolas Hulot.
orangesum-324
Trois policiers, atteints au visage par des débris de vitres, ont dû être hospitalisés, a précisé la police, indiquant qu'au total 133 personnes ont été arrêtées au cours des manifestations de samedi. Quelque 20.000 personnes, selon les estimations de la police, ont participé samedi à Berlin à une manifestation hétéroclite rassemblant "libres penseurs", militants antivaccins, conspirationnistes ou encore sympathisants d'extrême droite. Les manifestants dont la plupart ne portaient pas de masque et ne respectaient pas la distanciation physique d'1,50 mètre réglementaire en Allemagne, s'étaient dirigés vers la porte de Brandebourg. La police avait commencé à disperser les protestataires en fin d'après-midi mais des centaines d'entre eux étaient restés tard dans la soirée à la porte de Brandebourg. La police a déposé plainte contre l'organisateur de l'événement en raison du "non-respect des règles d'hygiène". Lors d'une manifestation anti-fasciste distincte dans le district de Neukoelln, dans le sud de l'agglomération berlinoise, des protestataires ont lancé des pierres sur les forces de l'ordre, fait exploser des feux d'artifice et endommagé deux véhicules de police et les bureaux d'un parti local. Plusieurs policiers ont été blessés, dont les trois qui ont été hospitalisés. Un total de 1.100 policiers avaient été déployés samedi sur les lieux des manifestations. Dimanche, quelques centaines de manifestants se sont rassemblés à la porte de Brandebourg, selon un journaliste de l' AFP. La plupart portaient des masques et respectaient la distanciation physique. Si l'Allemagne a jusqu'à présent été plutôt épargnée par la pandémie qui y a fait moins de 9.200 morts, les autorités s'alarment d'une lente reprise des infections. Des responsables politiques ont critiqué le rassemblement de samedi, le jugeant irresponsable."Oui, les manifestations devraient être possibles en cette période de coronavirus, mais pas de cette manière", a déclaré le ministre de la Santé Jens Spahn, soulignant la nécessité de respecter les gestes barrière.
Quarante-cinq policiers ont été blessés lors des manifestations samedi à Berlin, dont celle qui a rassemblé des milliers de protestataires réclamant l'abolition des mesures contraignantes pour combattre le Covid-19, a annoncé dimanche la police, tandis que de nouveaux rassemblements, plus petits, avaient lieu dans la capitale.
orangesum-325
Il a également assuré qu'en cas de défaite à la primaire de droite, il ferait "partie du rassemblement" derrière le candidat vainqueur. "Celui qui sort premier rassemble tous les autres, je rassemblerai tout le monde, si c'est pas le cas je ferai partie du rassemblement", a affirmé Nicolas Sarkozy. "Il y a une règle, cette règle elle s'applique". Interrogé sur une possibilité de se présenter seul, même en cas d'échec à la primaire des Républicains, l'ex-président du parti a répondu : "en aucun cas". L'ex-président s'est également justifié sur son retour en politique, alors qu'il avait déclaré pendant la campagne présidentielle de 2012 qu'il la quitterait en cas de défaite. "J'étais parfaitement sincère. Et au bout de deux ans et demi, j'ai vu mon parti d'alors, l'UMP, qui s'effondrait, François Fillon et Jean-François Copé qui se déchiraient, Marine Le Pen qui triomphait. Il a fallu que je reprenne le travail et que je redresse ma formation politique"."Dix-huit mois après elle est devenue la première formation politique de France. J'ai rassemblé mes amis, nous avons gagné les départementales, les régionales, nous avons rétabli la situation financière du parti", a-t-il expliqué. "Croyez moi, j'étais très heureux dans ma vie d'avant. Mais puisqu'un défi se présente, que ce défi s'appelle la France (...) j'ai bien l'intention de le mener de toutes mes forces"."JE N'ATTAQUERAI PAS MON ANCIEN PREMIER MINISTRE"L'ancien président a également expliqué qu'il "ne se donnera(it) pas le ridicule" de répliquer à François Fillon, auteur dimanche lors de sa rentrée politique à Sablé-sur-Sarthe d'une formule assassine sur la probité en politique. François Fillon "a été un bon Premier ministre. Je ne me donnerai pas le ridicule d'attaquer celui avec qui j'ai travaillé pendant cinq ans", a-t-il déclaré. "Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen", avait lancé le député de Paris, après avoir indiqué qu'"il ne sert à rien de parler d'autorité quand on n'est pas soi-même irréprochable". Nicolas Sarkozy est mis en examen dans deux affaires. A quoi attribuer la pique de François Fillon ? "Une liaison entre les chiffres (...) et la nervosité ambiante", a analysé l'ancien président, alors que son ancien Premier ministre ne décolle toujours pas dans les sondages. "Il y a beaucoup de gens qui sont contre les primaires parce qu'ils ont peur que la droite revienne à ses démons de la division". L'ancien président de la République trouverait "parfaitement ridicule de se déchirer sous les yeux ébahis des Français qui souffrent et sont inquiets". "Je n'attaquerai pas mon ancien Premier ministre, je n'attaquerai pas mes ministres", a-t-il insisté. "Dans deux mois et demi, il faudra bien qu'on se rassemble". Invité de RMC et BFMTV, François Fillon a maintenu cette formule. "On a un problème de probité" en politique. "Vous avez 18 millions à l'UMP qui ont disparu et que personne n'a retrouvés", a-t-il dit, en référence à l'affaire Bygmalion. L'ancien Premier ministre, que Nicolas Sarkozy avait qualifié à l'époque de "collaborateur", a assuré qu'"en 2012, une grande partie de la majorité de l'époque me le demandait (d'être candidat) et pensait que Nicolas Sarkozy ne serait pas réélu". "Je n'ai jamais pensé être candidat parce que j'étais loyal, j'étais le Premier ministre choisi par le président de la République (...) J'ai été loyal et discipliné. Simplement je le dis aujourd'hui, je pense que j'aurais pu gagner l'élection de 2012", a-t-il dit. LE BURKINI, "UNE PROVOCATION DE L'ISLAM POLITIQUE"Sur RTL, Nicolas Sarkozy a réclamé une loi "qui viserait spécifiquement" le port du burkini sur une plage et dans les piscines, une "provocation de l'islam politique" due à "l'absence d'autorité" qu'il souhaite "restaurer" en 2017. "Qu'est-ce que c'est, la liberté, quand il y a la tyrannie des minorités ?", a-t-il lancé, commentant la décision du Conseil d'Etat suspendant un arrêté anti-burkini pris dans une commune des Alpes-Maritimes. "Aujourd'hui, je demande une loi parce qu'on ne peut pas laisser les maires seuls face à cette situation. Une loi d'interdiction, je ne sais pas s'il faut dire le costume de bain islamique ou le burkini, je n'en sais rien... C'est une loi qui viserait spécifiquement le port d'une burkini sur une plage, et dans les piscines". L'inconstitutionnalité d'une telle loi, mise en avant par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve ? "Parfait. Très bien. Et bien on change la constitution ! On l'a changée une petite trentaine de fois, ce n'est pas gênant. La question qui est posée : est-ce que c'est la société qui s'adapte au droit, ou le droit à la société ?", a rétorqué Nicolas Sarkozy. Sinon, "quelle va être la prochaine demande ? Je vais vous le dire, c'est très simple : on va nous demander des horaires à la piscine pour les femmes et pour les hommes. Et puis à l'arrivée, dans dix ans, qu'est-ce qui va se passer ? (...) "Celles qui ne porteront pas le burkini vont être désignées par leur communauté comme fautives. C'est ce que j'appelle la tyrannie des minorités. Quand même, la liberté de la femme, ce n'est pas rien !""C'est une provocation d'un islam politique qui teste la résistance de la République. Il s'agit de savoir si la République est plus forte, si dans le pays il y a une autorité ou pas, je souhaite incarner cette autorité, je souhaite le rétablissement de cette autorité, et je dis que c'est l'absence de règles et d'autorité qui explique cette pagaille généralisée et qui autorise et explique tous les débordements qu'on a vus cet été", a-t-il poursuivi. "Nous avons un mode de vie, nous avons des coutumes, nous avons des usages, nous avons des principes, et je n'ai nullement l'intention d'accepter le moindre compromis raisonnable sur ce sujet".
Nicolas Sarkozy continue son marathon médiatique. Sur RTL, l'ancien chef de l'État a réaffirmé ce lundi 29 août sa volonté de faire voter un loi "qui viserait spécifiquement" le port du burkini sur la plage et dans les piscines.
orangesum-326
Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, est monté de 0,61% à 26.539,57 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a gagné 1,35% à 10.542,94 points et l'indice élargi S&P 500 est monté de 1,24% à 3.258,44 points. La plupart des grands noms du secteur technologique ont fini en hausse mercredi alors même que les patrons d'Alphabet (la maison mère de Google), Apple, Facebook et Amazon étaient auditionnés par des parlementaires américains. La commission judiciaire de la Chambre des représentants interrogeait les quatre dirigeants dans le cadre de son enquête sur d'éventuels abus de position dominante. Sur le front monétaire, la Réserve fédérale a, sans surprise, décidé de laisser ses taux directeurs inchangés, dans une fourchette de 0% à 0,25%. La politique accommodante de la puissante institution, qui entend maintenir les taux tant que l'économie américaine n'aura pas pleinement récupéré du choc provoqué par la crise sanitaire, a été bien accueillie des marchés."L'engagement de la Fed à soutenir l'économie y est pour beaucoup", note Chris Low de FHN Financial. Depuis mars, elle a multiplié les actions pour permettre à l'économie américaine de continuer à fonctionner malgré la paralysie en mars et les tentatives de reprise depuis mai. Elle a annoncé mardi qu'elle allait prolonger jusqu'au 31 décembre plusieurs programmes de prêts mis en place pour aider les entreprises et collectivités à faire face à la crise, et qui devaient initialement prendre fin "aux alentours du 30 septembre".- Kodak flashe -L'avalanche de résultats trimestriels s'est par ailleurs poursuivie à Wall Street. L'avionneur Boeing (-2,83%), frappé de plein fouet par l'impact de la pandémie sur le transport aérien et l'interdiction de vol de son 737 MAX, a subi une lourde perte au deuxième trimestre et prévoit de ralentir encore davantage les cadences de production et de licencier encore plus de personnel. Le groupe a aussi annoncé officiellement qu'il allait arrêter en 2022 la production de son mythique appareil 747, le "Jumbo jet". Le conglomérat américain General Electric (-4,35%) a également fait part d'une importante perte nette entre avril et juin en raison de la baisse de ses activités dans les secteurs de l'aviation et de l'énergie à cause de la pandémie. Parmi les autre valeurs, le groupe agroalimentaire Mondelez International, propriétaire des marques de biscuits Lu et Oreo, est monté de 1,94%, porté par la hausse de ses ventes en Amérique du Nord au deuxième trimestre à la faveur du confinement. Amgen a baissé de 2,51%. La biotech américaine a toutefois dépassé les attentes trimestrielles, restant relativement immunisée face aux effets du Covid-19 grâce à de nouveaux médicaments comme le traitement contre le psoriasis Otezla. Le titre d'Eastman Kodak a lui poursuivi sa folle ascension, flambant de près de 320% et se voyant interrompu à plusieurs reprises en cours de séance en raison de sa forte volatilité. Le président américain Donald Trump a confirmé mardi un accord avec le célèbre groupe spécialisé dans la photographie, qui va désormais produire des ingrédients pour la pharmacie avec l'aide d'un prêt gouvernemental. L'action avait déjà grimpé de plus de 200% à la clôture de mardi. Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine reculait à 0,5757% vers 20H40 GMT contre 0,5790% mardi soir. Nasdaq
Wall Street a fini dans le vert mercredi, portée par la bonne santé des grandes valeurs technologiques et par la décision de la Réserve fédérale de maintenir ses taux directeurs inchangés.
orangesum-327
Dans son ouvrage, "The Room Where It Happened" (La pièce où cela s'est passé), à paraître mardi, M. Bolton, qui a été limogé en septembre, s'en prend à la fois au président américain Donald Trump et à son homologue sud-coréen Moon Jae-in pour leur attitude lors des multiples sommets avec le leader nord-coréen Kim Jong Un qui ont accompagné la détente sur la péninsule à partir de 2018. Le conseiller à la sécurité de M. Moon, Chung Eui-yong, l'homme qui annonça à M. Trump que M. Kim souhaitait le rencontrer, et qui est plusieurs fois mentionné dans le livre, a estimé que celui-ci "ne restituait pas les faits précis" et qu'une "grande partie déformait largement la réalité". Il ne donne aucun exemple à l'appui de ces critiques, mais ajoute que le fait de divulguer des détails sur les négociations bilatérales sur le nucléaire "violait les principes diplomatiques élémentaires et était de nature à saper l'intérêt que peuvent avoir (toutes les parties) à de futures discussions"."Il n'est pas approprié de déformer la réalité avec des préjugés et un parti pris", a estimé de son côté la Maison bleue, la présidence sud-coréenne, dans un communiqué. Dans son livre, M. Bolton dénonce le manque de préparation de Donald Trump pour son premier sommet avec M. Kim, en juin 2018 à Singapour. Il s'en prend aussi à M. Moon en affirmant que l'ensemble du processus diplomatique était "la création de la Corée du Sud et beaucoup plus lié à son agenda en vue de +l'unification+ qu'à une stratégie sérieuse de la part de Kim ou de nous"."La façon dont le Sud comprenait nos conditions pour la dénucléarisation de la Corée du Sud était sans lien avec les intérêts nationaux fondamentaux des Etats-Unis", a aussi déploré M. Bolton.
La présidence sud-coréenne a accusé lundi l'ex-conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton de "déformer" la réalité dans le récit qu'il fait dans son livre du processus diplomatique avec Pyongyang, et de compromettre ce faisant les prochaines négociations sur le nucléaire.
orangesum-328
"Si les Républicains gagnent (...), c'est un scénario très négatif" pour les relations bilatérales, déjà très tendues, estime le haut fonctionnaire, car "ce serait la continuité de l'actuelle politique d'agressivité contre notre pays". Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump a fait marche arrière dans la politique d'ouverture entre les deux pays initiée sous Barack Obama, marquée par une reprise historique des relations diplomatiques en 2015. En 2019, son administration a renforcé l'embargo --en vigueur depuis 1962-- via plus de 80 mesures, dont la moitié à caractère économique: obstacles à la livraison à Cuba de pétrole vénézuélien, pressions et poursuites contre des banques et entreprises étrangères travaillant avec l'île, restrictions aux visites d'Américains... La pandémie de coronavirus n'a pas apporté de trêve à cette querelle diplomatique. Alors que Cuba envoyait des médecins en renfort dans 24 pays, plusieurs hauts responsables américains ont dénoncé publiquement les conditions de travail de ces professionnels.- "Prêts" à une rupture -"Nous sommes extrêmement fiers de vous, les Cubano-Américains, et je suis heureux que vous soyez de mon côté", a lancé mercredi, dans une vidéo sur Twitter, Donald Trump, soucieux de séduire la communauté cubaine exilée en Floride, Etat crucial pour sa réélection. Il s'appuie en cela sur plusieurs exilés ou descendants d'exilés cubains, très critiques envers le gouvernement de La Havane, comme le sénateur Marco Rubio ou le membre de la Chambre des représentants Mario Diaz-Balart, tous deux de Floride. Si Trump décroche un second mandat, le risque, selon M. Fernandez de Cossio, est qu'"il décide de maintenir ce groupuscule de personnes, avec une trajectoire anti-Cuba, à des postes aussi déterminants au sein du gouvernement". Malgré cette hostilité de Washington, "Cuba n'a pas intérêt à une rupture des relations avec les Etats-Unis" et "ce n'est pas notre intention de prendre l'initiative" d'une telle rupture, assure le représentant du ministère des Affaires étrangères. Mais "si cela arrive, nous somme prêts". Les Etats-Unis concentrent leurs reproches envers le gouvernement cubain autour de deux questions: les droits de l'homme et le soutien au gouvernement de Nicolas Maduro au Venezuela. De son côté, le gouvernement cubain réfute l'existence de prisonniers politiques sur son sol, estimés à une centaine par plusieurs ONG, et nie toute présence militaire au Venezuela. Entre les deux pays, comme un dialogue de sourds."Je dirais que les relations sont au plus bas de ces dernières années", estime Carlos Fernandez de Cossio."Mais c'est très difficile d'utiliser un superlatif et de dire quel a été le moment le plus bas dans les relations. Il faut rappeler que ce pays a été l'objet d'invasion militaire, d'agressions, de menace nucléaire, donc c'est difficile de trouver le point le plus bas de l'histoire et de le comparer au moment actuel".- "Dialogue officiel minimal" -L'ambassade américaine est toujours ouverte à La Havane mais elle est quasi-déserte depuis l'évacuation d'une partie de son personnel qui disait avoir subi de mystérieux incidents de santé. Les services de visas sont suspendus et la chargée d'affaires Mara Tekach multiplie les déclarations critiques à l'égard du gouvernement. Pour autant, La Havane ne prévoit pas de représailles contre les diplomates américains sur son sol. "Ce n'est pas nécessaire de les expulser", juge M. Fernandez de Cossio. Dans les faits, "le dialogue officiel est minimal, quasi-nul". De l'éphémère période de détente ne subsistent qu'une "coopération minimale en matière migratoire et d'application de la loi". Un récent point de friction entre les deux pays a été l'acte d'un émigré cubain qui a tiré le 30 avril sur l'ambassade de Cuba à Washington, un acte qualifié de "terroriste" par La Havane. L'homme, qui n'a causé que des dégâts matériels, a été arrêté et inculpé mais Cuba regrette de n'avoir reçu aucune communication officielle des autorités américaines. Un silence "complice", accuse le gouvernement cubain, qui assure que la politique d'hostilité de Washington est responsable des agissements de l'agresseur.
Donald Trump réélu en novembre? Ce serait "le pire" scénario pour les relations avec Cuba, assure dans un entretien à l'AFP Carlos Fernandez de Cossio, directeur général du département Etats-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères.
orangesum-329
Selon les données communiquées par l'Agence régionale de santé (ARS), la Corse connaît une nouvelle progression importante de l'épidémie depuis trois semaines. "Le nombre de positifs a augmenté de 32 % par rapport à la semaine précédente", a pointé la directrice générale de l'ARS de Corse, Marie-Hélène Lecenne, alertant sur le fait que ces taux "vont encore augmenter". Outre les deux départements de l'île de Corse, cinq autres départements français ont été placés en zone rouge dimanche, permettant ainsi l'application de mesures renforcées contre le virus."Il n'y aura plus de service d'alcool ni d'activité bar à partir de 00H00. Corrélativement, il n'y aura pas de vente d'alcool à emporter ni de transport et consommation d'alcool sur la voie publique à partir de 23H00", a souligné le préfet de Corse. L'ajout de sept nouveaux départements porte à 28 le nombre de départements français où des mesures renforcées contre le virus peuvent être adoptées. Le Nord, le Bas-Rhin, la Seine-Maritime, la Côte-d'Or - quatre départements qui comptent des agglomérations importantes, la métropole de Lille, Rouen, Le Havre, Strasbourg, Dijon - les deux départements de Corse (Corse-du-Sud et Haute-Corse) et l'île de La Réunion sont concernés par ces nouvelles mesures. Paris et les Bouches-du-Rhône (sud-est) avaient été les premiers à être classés en "rouge" dès le 14 août, au vu de l'intensification de la circulation du virus dans le pays. Plus de 7.000 nouveaux cas de Covid-19 ont été détectés en 24 heures en France, un chiffre en retrait par rapport aux deux jours précédents, où il était proche des 9.000 cas par jour, selon des données publiées dimanche par Santé publique France (SPF).
La Corse a été placée dimanche en zone rouge de "circulation active du virus" avec cinq autres départements français, au moment où l'île méditerranéenne connaît une forte poussée de l'épidémie et que les taux de contamination devraient "encore augmenter".
orangesum-330
Les événements qui ont fait polémiques en 2016 sont nombreux. Relayé par Télérama, le CSA annonce avoir reçu 7 000 saisines l'année dernière, de la part de téléspectateurs choqués et mécontents. Un nombre qui a été multiplié par quatre cette année, puisque le Conseil supérieur de l'audiovisuel compte déjà 25 000 signalements. Un nombre qui risque encore d'augmenter d'ici fin décembre !Quand rien n'échappe aux téléspectateursDes signalements majoritairement causés par des questions de discrimination, d'atteinte à la dignité humaine et de déontologie. La palme revient à Eric Zemmour avec ses 5 800 saisines enregistrées par le CSA, après ses sorties anti-islam dans l'émission C à Vous du 6 septembre. Mais il n'est pas le seul ! S'il y a bien une personne qui s'amuse régulièrement des remontrances faites par le CSA, c'est Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste ! Une émission qui n'est d'ailleurs pas épargnée par le gendarme de l'audiovisuel. Récemment, lors des "35 heures de Baba", le baiser de Jean-Michel Maire sur le sein d'une intervenante n'est pas passé inaperçu, engendrant 2 500 saisines. Fin septembre, 1 600 téléspectateurs ont été choqués par l'émission Dossier Tabou consacré à l'islam et emmené par Bernard de la Villardière sur M6. Comment se fait-il que ces nombres soient si élevés par rapport à 2015 ? Le CSA met en avant comme explication le fait que la présence est renforcée sur Twitter. En effet, les internautes profitent généralement de ce réseau social pour interpeller le CSA et encourager leurs sympathisants à faire de même. Il y a aussi comme un effet boomerang, les gens ne savaient peut-être pas qu'ils pouvaient eux-mêmes signaler un programme. Alors en voyant les autres faire, ils n'hésitent plus à signaler à leur tour. Comment le CSA gère-t-il ces signalements ? Face à cette explosion de saisines, le CSA a dû réagir. Ainsi actuellement, au siège du Conseil, ces signalements peuvent mobiliser jusqu'à une quarantaine de personnes. Ils doivent donc lire les signalements, trier les demandes légitimes des plus étranges, vérifier les textes de loi, débattre entre sages et auditionner l'éditeur mis en cause. Toute l'instruction prend généralement deux mois. Mais le problème qui demeure concerne l'efficacité des sanctions du CSA. En effet, le public se perd généralement entre le classement sans suite, la mise en demeure, la mise en garde ou l'amende, très rarement appliquée.
Si le CSA ne voit pas tout, il peut compter sur les téléspectateurs, qui eux, ne manquent rien de ce qui se passe à la télévision. Cette année, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a été saisi quatre fois plus qu'en 2015.
orangesum-331
Des silences et des fins de non-recevoir ont été les réponses à l'appel de Renaud Muselier, samedi à l'union de tous les partis - hors Rassemblement national, à faire un très large barrage à la gauche. Au premier tour, la gauche était arrivée en tête avec 23,44%, sous la houlette de Michèle Rubirola et du Printemps Marseillais et ce devant la candidate des Républicains Martine Vassal, arrivée en deuxième position avec 22,32 % des voix. Le Rassemblement national (Stéphane Ravier, 19,45%) était arrivé troisième. Le vote par secteur, et la faible participation au premier tour, rendent cependant l'issue incertaine dans la deuxième ville de France. Dans cette optique, Renaud Muselier, qui a un temps soutenu un dissident des Républicains, Bruno Gilles (4e avec 10,65%), estime qu'il faut "se ranger derrière" la candidate LR Martine Vassal."On a un risque majeur de donner la ville aux amis de Mélenchon", poursuit le président de région. Député de Marseille, Jean-Luc Mélenchon n'est pas candidat et s'est très peu immiscé dans la campagne. Renaud Muselier souhaiterait des désistements et fusions dans chaque secteur entre les listes de droite, LR et dissidents, la République en Marche, la sénatrice ex-PS Samia Ghali et "même les Verts si certains le souhaitent". Pour l'heure, les seuls désistements annoncés concernent des secteurs où l'extrême droite pourrait l'emporter. Et aucun responsable n'a donné suite aux suggestions de Renaud Muselier. Quant aux écologistes, qui ont déjà dit souhaiter s'unir avec le Printemps marseillais, ils ont raillé une "combine de la déraison" de la part de Renaud Muselier, pour faire élire "l'héritière" de Jean-Claude Gaudin.
Dans un entretien à La Provence, le président LR de la région Paca explique qu'il qu'il souhaite éviter "que la deuxième ville de France soit gérée par la gauche et l'extrême gauche".
orangesum-332
Le président Jovenel Moïse, son épouse ainsi que les membres de la cellule scientifique du gouvernement se sont déplacés sur le tarmac de l'aéroport de Port-au-Prince pour assister au déchargement de la cargaison. L'avion parti de Shanghai a livré en Haïti 500 lits d'hôpital, 100 respirateurs artificiels, 250.000 visières en plastique, 200.00 masques chirurgicaux, 50.000 masques de type N95 ainsi que 137.000 lunettes de protection, a détaillé la ministre de la santé Marie Greta Roy Clément. Quatre autres livraisons aériennes sont prévues sur les deux semaines à venir pour acheminer la totalité des 463 tonnes de matériel médical déjà commandé par Haïti à la Chine, pour un coût total de plus de 18 millions de dollars américains. Avec une population de 11,2 millions d'habitants, Haïti n'est encore qu'aux prémices de l'épidémie de Covid-19, avec un total de 108 cas officiellement diagnostiqués et 12 décès recensés, selon le dernier bilan des autorités sanitaires publié mercredi. L'épidémie pourrait causer la mort de plus de 20.000 personnes, selon le pire scénario établi par la cellule scientifique du gouvernement. Pour endiguer la propagation du virus, le gouvernement a annoncé que le port du masque serait obligatoire dans tous les lieux publics à partir du lundi 11 mai, sous peine de sanction légale."Le nombre de cas et le nombre de morts dépendent de vous, de votre comportement", a expliqué jeudi le président haïtien Jovenel Moïse, à travers le masque en tissu qu'il a porté tout au long de sa sortie sur le tarmac de l'aéroport. Le chef de l'Etat a aussi appelé ses concitoyens au calme et la solidarité. "Quand le tremblement de terre est arrivé, nous avons beaucoup pleuré. Le choléra est arrivé, nous avons beaucoup pleuré. Le cyclone Matthew est passé nous avons beaucoup pleuré mais nous avions été solidaires les uns avec les autres: c'est cette même solidarité que je vous demande aujourd'hui d'avoir", a déclaré Jovenel Moïse; Des habitants de la capitale ont protesté contre la création d'un centre médical dédié au coronavirus dans leur quartier et certaines des premières personnes atteintes du coronavirus ont été stigmatisées et menacées de violences physiques. L'épidémie de coronavirus constitue pour Pékin une nouvelle occasion de séduire Haïti, l'un des rares pays au monde à encore reconnaître officiellement Taïwan et ne pas avoir de relations diplomatiques avec la République populaire. De son côté Taïpei a financé l'achat de nouvelles ambulances pour Haïti et procédé mi-avril à un don de 180.000 masques.
Haïti a reçu jeudi le premier des cinq avions cargos devant acheminer du matériel médical commandé fin mars à la Chine pour combattre l'épidémie de nouveau coronavirus, encore limitée dans le pays où 12 décès ont pour l'instant été enregistrés.
orangesum-333
Officiellement investie tête de liste La République en marche aux Européennes, Nathalie Loiseau a démissionné de son poste de ministre des Affaires européennes ce mercredi 27 mars. Un départ qui sera suivi d'un remaniement dont on ignore l'importance. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux et le secrétaire d'État chargé du Numérique Mounir Mahjoubi pourraient en effet également quitter le gouvernement afin de se concentrer sur leur candidature aux municipales de 2020 à Paris. "Si je devais être candidat, je démissionnerais immédiatement", a encore affirmé Benjamin Griveaux mercredi à l'issue du Conseil des ministres. Mais son sort, comme celui de son collègue, n'a pas encore été tranché par Emmanuel Macron, affirme ce mercredi RTL. Pour autant, le porte-parole du gouvernement est serein, assure son entourage. Selon un proche du chef de l'État, ce dernier lui aurait déjà donné sa bénédiction. Une démission autorisée devrait avoir lieu à la fin de la semaine et vaudrait "soutien" du président, selon un proche d'Emmanuel Macron. Fragilisé par l'officialisation surprise de sa candidature dans la presse, qui lui a valu une convocation à Matignon, Mounir Mahjoubi réclamerait le même traitement. C'est "partir tous les deux, ou rester tous les deux", explique son entourage à RTL. Le flou persiste donc sur l'avenir des deux ministres. Selon le journaliste de Libération Dominique Albertini, qui cite une source au sein de l'exécutif, les deux hommes devraient tous les deux quitter le gouvernement à la fin de la semaine. Une autre source lui a néanmoins suggéré que leur sort n'était pas lié. "À ce stade, je n'écrirai rien. Jusqu'au bout tout va se jouer dans la tête du président", selon cette source. La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) devancerait légèrement le candidat de La République en marche (LREM) au premier tour des élections municipales de 2020, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche publié le 24 mars. Dans l'hypothèse d'une liste En Marche conduite par Benjamin Griveaux, l'actuel porte-parole du gouvernement recueillerait 22%, deux points derrière Mme Hidalgo (24%). L'écart en faveur de la maire sortante augmente légèrement dans l'hypothèse d'une liste LREM conduite par le secrétaire d'Etat au Numérique Mounir Mahjoubi (23% contre 20%), ou bien par le député de l'Essonne Cédric Villani (24% contre 20%).
Alors que la démission de Nathalie Loiseau ouvre la porte à un remaniement gouvernemental, le sort du porte-parole du gouvernement et du secrétaire d'État chargé du Numérique, tous deux intéressés par la mairie de Paris, reste flou. Vont-ils démissionner tous les deux, ou seulement l'un d'entre eux, soutenu par Emmanuel Macron ? Selon RTL, le chef de l'État n'a pas encore affiché sa préférence.
orangesum-334
Si le sort de la cathédrale Notre-Dame a suscité un élan de générosité, deux mois après l'incendie, la somme promise est loin d'avoir été atteinte. Seuls 9% des dons ont été effectivement versés, soit quelque 80 millions d'euros, indique France Info vendredi 14 juin. Ce chiffre a été confirmé par le ministre de la Culture, Franck Riester, invité de France 2 vendredi. Sur le plateau de l'émission "Les 4 vérités", le ministre a indiqué que la situation de Notre-Dame restait "encore fragile". "La voûte peut toujours s'écrouler", a-t-il expliqué, alors qu'une messe doit être célébrée dans la cathédrale samedi 15 juin, la première depuis l'incendie qui a ravagé ce bâtiment emblématique de Paris. Les grands mécènes restent prudentsComment expliquer qu'à peine 10% des dons aient été effectivement versés ? Selon France Info, certains chèques tardent à arriver. C'est le cas notamment des promesses faites par les grands donateurs, dont les familles Pinault et Arnault, qui avaient annoncé un don respectif de 100 et 200 millions d'euros, après la catastrophe du 15 avril. Ces fonds sont en fait débloqués au fur et à mesure, en fonction du devis de la reconstruction de la cathédrale, affirme France Info. De cette façon, les mécènes peuvent exercer un droit de regard sur les travaux et évitent que l'État ne fassent fructifier leur argent en le plaçant. Certains autres donateurs ont tout bonnement renoncé à verser les sommes promises. Mais ces rétractations ne sont pas handicapantes pour les travaux, assurent les fondations en charge de la collecte des fonds et de la reconstruction de la cathédrale. Dans l'ensemble, les 80 millions d'euros déjà versés proviennent de particuliers, qui ont fait parvenir les sommes par chèque ou par virement. Quatre organismes ont été mandatés par l'État pour recueillir les dons : la Fondation de France, la Fondation pour le patrimoine, la Fondation Notre-Dame et le Centre des monuments nationaux. Pour l'heure, La Fondation de France a reçu 9 millions d'euros sur les 29 millions promis. La Fondation du patrimoine, elle, a reçu 221 millions de promesses de dons, dont 54,5 millions ont été confirmés. Du côté de la Fondation Notre-Dame, 15 millions d'euros ont été versés sur un total de 395 millions promis. Enfin, le Centre des monuments nationaux a confirmé le versement de 3,5 millions d'euros, sur un total de 4,5 millions.
Jusqu'à présent, les fondations en charge de la rénovation de la cathédrale ont reçu environ 80 millions d'euros, sur les 850 millions promis. Les contributions versées proviennent essentiellement des particuliers mais les grands donateurs, comme les familles Arnault et Pinault, n'ont pas encore versé la totalité de leur promesse, révèle France Info.
orangesum-335
Le budget 2020 va créer un dispositif expérimental de lutte contre la fraude fiscale, pour assister les services de Bercy. Cette nouvelle mesure a fait réagir la Cnil, gendarme français des données personnelles, qui a précisé sa position sur le principe de permettre la collecte de données sur les plateformes numériques, afin de détecter d'éventuelles fraudes. Facebook, Twitter, Le Bon Coin... Ce dispositif "inédit", basé sur l'article 57 du projet de loi de finances, permet "le développement d'algorithmes pour améliorer le ciblage des contrôles fiscaux" à partir de l'exploitation de données issues d'une "collecte générale préalable de données" d'une majorité d'internautes, a expliqué la commission. Sa mise en œuvre est "susceptible de porter atteinte à la liberté d'opinion et d'expression" des personnes concernées, a-t-elle averti dans un avis rendu public lundi 30 septembre. L'article 57 du projet de loi de finances, présenté lundi devant le Parlement, doit permettre, au titre d'une expérimentation de trois ans, à l'administration fiscale et aux douanes de collecter les données "librement accessibles" rendues publiques sur les réseaux sociaux ainsi que sur les plateformes numériques (par exemple Facebook, Le Bon Coin, Twitter, etc.) puis de les analyser à l'aide de traitements "informatisés", selon le communiqué de la commission. "Réservée quant à l'efficience ainsi qu'à la faisabilité technique d'un tel dispositif", la Cnil appelle le législateur à l'accompagner de "garanties fortes" et demande son "évaluation rigoureuse". La commission regrette par ailleurs "vivement" d'avoir dû se prononcer dans des conditions d'urgence compte tenu des "enjeux associés à la collecte massive de données" et des "impacts substantiels s'agissant de la vie privée des personnes concernées".
L'instance nationale chargée de la protection des données personnelles a émis des réserves quant à une disposition prévue dans le projet de loi de finances 2020, qui ouvre la porte à la collecte de données à caractère personnel publiées sur internet. Ce dispositif présente "des enjeux très particuliers du point de vue des libertés", prévient la Commission nationale informatique et libertés (Cnil).
orangesum-336
Dans ce pays de 210 millions d'habitants, d'une moyenne d'âge bien plus jeune qu'en Europe, 69% des personnes décédées du Covid-19 avaient plus de 60 ans, contre 95% en Espagne ou en Italie, selon les dernier bilans officiels. Cette différence s'explique tout d'abord par la pyramide des âges: 13,6% des Brésiliens seulement ont plus de 60 ans, contre 25% en Espagne et 28% en Italie. Mais d'autres facteurs entrent en ligne de compte."Comme notre population est plus jeune, c'est normal que le pourcentage de morts soit plus élevé chez les moins de 60 ans, mais c'est aussi dû au fait que ces jeunes adultes respectent moins les mesures de confinement", explique à l'AFP Mauro Sanchez, épidémiologiste de l'Université de Brasilia. Le taux de confinement, mesuré à partir du signal des téléphones mobiles, est en baisse constante depuis un mois, alors que le président d'extrême droite Jair Bolsonaro, coronasceptique, ne cesse de remettre en cause les mesures restrictives prises par les gouverneurs des Etats. La part des moins de 60 ans dans les décès liés au coronavirus, qui était de 19% début avril, est passée à 31% cette semaine, alors que le pays a franchi la barre des 1.000 morts quotidiens pour la première fois mardi et que la courbe s'accélère. Le Brésil déplore officiellement 20.047 décès.- "Chiffres inquiétants" -Le ministère de la Santé ne fournit pas d'informations sur la tranche d'âge des personnes infectées. Les chiffres officiels de cas confirmés sont largement sous-estimés, les spécialistes estimant qu'ils sont au moins 15 fois inférieurs à la réalité. Selon les estimations du collectif de chercheurs Covid-19 Brasil, le pays compterait plus 3,6 millions de personnes infectées, contre quelque 310.000 selon le dernier bilan officiel. D'après ces projections du collectif, les deux tranches d'âge les plus contaminées seraient les 20-29 ans et 30-39 ans, avec plus de 580.000 cas chacune, soit deux fois plus que les 60-69 ans."Nous savons qu'il y a des formes différentes de coronavirus qui circulent dans le monde, mais aucune étude n'a montré jusqu'à présent qu'il est plus virulent chez les jeunes au Brésil", indique Patricia Canto, pneumologue de l'Ecole nationale de santé publique de la Fiocruz, institut de recherche de référence."Mais les chiffres sont inquiétants parce qu'ils montrent que beaucoup de jeunes ne prennent pas les précautions nécessaires et s'exposent au virus, alors qu'ils risquent eux aussi d'être gravement atteints par la maladie", poursuit-elle."Même si la plupart des jeunes adultes infectés n'ont pas besoin d'être hospitalisés, les services de santé sont d'autant plus saturés qu'ils ne reçoivent pas que des personnes âgées", renchérit Mauro Sanchez. Pour ce chercheur, "la plupart de ceux qui ne respectent pas le confinement sortent de chez eux parce qu'ils n'ont pas le choix", une allusion aux millions de travailleurs pauvres dont les revenus dépendent exclusivement du secteur informel, comme les vendeurs ambulants."Si le gouvernement avait mis en place une politique d'aide massive des personnes les plus vulnérables, peut-être que les gens resteraient davantage chez eux", poursuit-il. Une allocation de 600 réais (environ 100 euros) est prévue pour les travailleurs informels. Mais beaucoup d'entre eux ont eu du mal à s'inscrire et des foules se sont agglutinées pour affronter de longues files d'attente de plusieurs heures devant les succursales de la banque publique Caixa.- Comorbidités -Pour Julio Croda, infectiologue de l'Université de Mato Grosso du Sud, les jeunes adultes pauvres encourent également plus de risques d'être gravement atteints par la maladie."Beaucoup d'entre eux n'ont pas accès à une alimentation saine et présentent de nombreuses comorbidités importantes, comme l'obésité, l'hypertension ou le diabète", explique ce chercheur."Cela bat en brèche le discours de ceux qui prônent l'isolement vertical, qui consiste à ne confiner que les personnes âgées", ajoute cet ancien haut fonctionnaire du ministère de la Santé, qui a démissionné fin mars pour désaccord avec la politique suivie. L'isolement vertical est une des solutions évoquées par le président Bolsonaro pour défendre la reprise des activités économiques."A partir du moment où Bolsonaro défend une ligne sans la moindre base scientifique, on peut dire qu'il met la population en péril", conclut-il.
La proportion de jeunes adultes morts du coronavirus est plus élevée au Brésil que dans la plupart des autres pays, notamment chez les plus pauvres, qui ont plus de mal à respecter les règles de distanciation sociale.
orangesum-337
Un déconfinement progressif, c'est le message qu'essaie d'envoyer le gouvernement aux Français, impatients de pouvoir à nouveau sortir de chez eux. Pour éviter une remontée brutale de l'épidémie de Covid-19, les déplacements de population entre les zones touchées par le virus et celles moins affectées seront limitées. "Ce qu'il faudra éviter ce sont les transports interrégionaux et les échanges de population entre des zones massivement touchées et des zones peu touchées, (ou) c'est comme ça qu'on va réactiver la circulation du virus", a indiqué le Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, interrogé par la mission d'information de l'Assemblée nationale sur le Covid-19. "C'est une attitude que l'on doit avoir lors du déconfinement, d'être très attentifs aux flux interrégionaux"."On n'a pas d'explication sur la circulation virale et le fait qu'il y ait ou non des zones touchées. Les départements français sont touchés de façon extrêmement hétérogène alors que nous avons un système de santé assez homogène sur le territoire," a-t-il ajouté. "Le risque de reprise épidémique existe, il faut nous y préparer", a-t-il insisté, relevant que "l'immunité actuelle est faible, elle est faible dans le monde entier". Selon les spécialistes, il faudrait qu'une proportion importante de la population, de l'ordre de 60 à 70%, ait été contaminée et ait développé des anticorps afin de générer une immunité collective, permettant l'extinction de la circulation du virus."On ne va pas souhaiter une immunité collective""On ne va pas souhaiter une immunité collective alors qu'on part de 5,6 % (estimation par l'Inserm du taux de la population qui aura été infectée au 11 mai, ndr) et qu'on souhaite atteindre les 60%, parce qu'il n'est pas question que la circulation virale se poursuive à un très haut niveau, il n'est pas question que nous acceptions de nouveaux morts en grand nombre ou de nouvelles personnes en réanimation avec des drames humains," a poursuivi le Pr Salomon."L'objectif est bien que nous ayons la circulation virale la plus faible, le nombre de malades le plus faible, le nombre d'admissions le plus faible. Et toutes les mesures barrière, les mesures de distanciation physique, les mesures de distanciation sociale qui vont se poursuivre avec le télétravail et la réduction des contacts pendant des semaines et des mois, ont pour objectif d'attendre que nous ayons des stratégies thérapeutiques et des stratégies vaccinales," a-t-il indiqué."C'est pourquoi le confinement doit être réussi, car il a un objectif très clair: réduire l'impact de cette première vague. On a réduit de 83% l'impact de cette première vague (...) et nous devons poursuivre ce confinement pour arriver au plus faible niveau de circulation du virus le 11 mai", a expliqué le numéro 2 du ministère de la Santé. Il a par ailleurs réaffirmé l'objectif de pouvoir effectuer 700.000 tests par semaine le 11 mai et qu'il faudrait "discuter tous ensemble", d'une possible utilisation obligatoire des masques, notamment dans les transports collectifs.
À une vingtaine de jours du début du déconfinement, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a indiqué que des mesures seraient prises pour éviter de trop grands mouvements de population.
orangesum-338
"Avec un peu de bon sens (...), on peut donner ce droit aux salariés". Telle avait été la position du président de la République six mois après son élection, au sujet de la possibilité accordée aux démissionnaires d'être indemnisés, dans la perspective d'une reconversion professionnelle. Depuis, la promesse de campagne d'Emmanuel Macron prend du retard. Celle ci n'existe pour le moment que "sur le papier", après son adoption le 1er août 2018 lors du vote de la loi avenir professionnel. La mesure doit désormais être validée par un décret d'application, "qui doit théoriquement être pris en mars", avance le JDD dans son édition du 20 janvier. Quelques déçus en perspectiveLes négociations, confiées par le chef de l'Etat aux partenaiures sociaux, ont abouti sur un mécanisme qui risque cependant d'être "déceptif". "Ce nouveau droit ne changera pas la vie des salariés car il sera très cadré", estime une déléguée CGT de Pôle emploi, interrogée par le JDD. L'ancienneté demeure le premier critère d'éligibilité. L'ouverture aux droits ne pourra se faire qu'après cinq, voire sept ans d'activité (option privilégiée par les syndicats). Une fois cette condition satisfaite, le salarié démissionaire devra présenter un projet professionnel "réel et sérieux", à faire valider par une commission paritaire régionale. Problème : cette commission n'est pas encore créée. Enfin, le salarié devra satisfaire à un entretien avec un conseiller en évolution professionnelle avant de pouvoir d'inscrire à Pôle emploi. Les évaluations du coût de la mesure telle qu'annoncée dans un premier temps avaient alarmé, y compris au sein des organisations syndicales qui gèrent paritairement l'assurance-chômage avec le patronat. Certaines estimations allaient jusqu'à 14 milliards d'euros la première année de mise en oeuvre. Ce coût, depuis révalué à 280 millions d'euros par an, faisait craindre que, pour maintenir l'équilibre du régime, les droits de l'ensemble des chômeurs ne soient réduits.
L'ouverture des droits aux indemnités chômage aux salariés démissionnant en vue d'une reconversion professionnelle, ne devrait pas être mise en oeuvre avant plusieurs mois. La mesure devrait s'accompagner de critères plus sélectifs qui devraient en restreindre le nombre de bénéficiaires.
orangesum-339
Le grand débat mode d'emploi. Lancé dans l'Eure par Emmanuel Macron lors d'une performance de près de sept heures devant 653 maires normands mardi 15 janvier, le grand débat a désormais son site, mis en ligne après l'intervention du chef de l'État. Objectif : recueillir les contributions des Français dès la semaine prochaine. S'ouvrant sur la lettre aux Français du chef de l'État, la page d'accueil du portail, préparé par le site d'information du gouvernement (SIG), permet d'indiquer l'organisation d'un débat local et de voir où sont organisés les débats dans le pays. Voulu par le chef de l'État, le grand débat doit apporter des réponses à la crise des "giles jaunes". Outre des "kits méthodologiques" à destination des participants et surtout des organisateurs des débats locaux, sont publiées quatre fiches thématiques sur les thèmes du grand débat : transition écologique, fiscalité et dépenses publiques, démocratie et citoyenneté, organisation des services publics. La synthèse des contributions prévue en avrilChacune de ces quatre fiches comprend, après un exposé résumant les enjeux et des données chiffrées, parfois agrémenté de citations d'Emmanuel Macron, un questionnaire mélangeant des questions ouvertes et fermées (entre une dizaine et une trentaine de questions suivant les thèmes).https://www.dailymotion.com/video/x70mmsk"À quoi les recettes liées aux taxes sur le diesel et l'essence doivent-elles avant tout servir ? ", "Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ? ", "Pensez-vous qu'il faille réduire le nombre de parlementaires ? " ou encore "Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire" figurent ainsi parmi les dizaines de questions posées. Si des questions sont ouvertes, avec un espace de réponse de quelques lignes, d'autres sont fermées (choix multiples) afin de faciliter la remontée d'informations. Sur le site, la présidence présente les six piliers de ce grand débat : transparence, pluralisme, inclusion, neutralité, égalité et respect de la parole. Le site précise également que la période de synthèse des contributions est prévue pour le mois d'avril. Dans sa lettre aux Français publiée dimanche soir, Emmanuel Macron s'était engagé à "en rendre compte directement" dans le mois suivant le grand débat.https://twitter.com/bfm_eco/status/1085083094934265856Le gouvernement aura toutefois fort à faire pour convaincre les Français de participer à ce grand débat national. Selon un sondage Elabe pour BFMTV mardi, si 40% d'entre eux ont l'intention d'y participer, seuls 34% pensent qu'il permettra une sortie de crise.
Des fiches thématiques, des questions, des informations sur les débats locaux et des kits méthodologiques à l'usage des participants et des organisateurs... le site du grand débat national, lancé en Normandie par Emmanuel Macron, a été mise en ligne mardi soir.
orangesum-340
Affaibli par des révélations sur son train de vie alors qu'il présidait 'Assemblée nationale, François de Rugy doit affronter ce mardi 16 juillet les parlementaires. "Il va se faire défoncer, tout le monde va y aller contre lui et à juste titre", prophétise auprès de l'AFP un député La République qui prévient : "Lorsqu'on nous demandera d'applaudir à ses réponses, on se planquera". De son côté, le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume appelle à la tempérance. "Le président de la République s'est exprimé. Il a dit qu'il demandait au premier ministre de faire toute la clarté. Le Premier ministre va faire toute la clarté", a-t-il rappelé mardi matin sur RTL. Selon lui, le Président a dit "quelque chose de très important. Il ne faut jamais crier avec la foule. Il faut laisser se poser les choses. Pour l'instant, ce n'est pas un problème de boulet, il faut vérifier un certain nombre de choses". Le ministre de l'Agriculture comprend la réaction des Français, choqués par les révélations de Mediapart, mais rappelle que "la déontologue de l'Assemblée nationale a été saisie"."S'il y a des décisions à prendre, elles seront prises dans les jours qui viennent", a-t-il assuré "Il faut rester sur les faits. Aujourd'hui, nous vivons dans la transparence. Rien n'est à cacher et nous ne devons rien cacher", a jugé l'élu de la Drôme, selon qui "nous n'irons jamais assez loin." "L'affaire Cahuzac a été un vrai drame pour l'ensemble de la classe politique. Le 'tous pourris' est inacceptable. C'est insupportable d'entendre "'ous êtes tous pourris', d'entendre 'vous mangez du homard', de dire 'vous allez tous détourner de l'argent'", a-t-il martelé. "Chaque fois, il y a des mesures qui ont été prises", a-t-il rappelé, en citant les affaires Cahuzac et Thévenoud. "La Haute Autorité de la Transparence a été mise en place. On est contrôlés. Quand je suis rentré au gouvernement, j'ai été radiographé", a-t-il souligné."La politique, c'est beau, c'est noble et c'est fait par des gens qui sont passionnés. En politique, il n'y a pas de voyou. Il y a peut-être des gens qui peuvent franchir la ligne jaune, mais ils ont toujours été sanctionnés", a-t-il insisté.
Alors que les dépenses de son collègue François de Rugy sont au cœur de l'actualité, le ministre de l'Agriculture a estimé mardi 16 juillet sur RTL qu'il fallait "rester sur des faits" et "vérifier un certain nombre de choses" avant de tirer des conclusions. "Le 'tous pourris' est inacceptable", a-t-il martelé.
orangesum-341
La vie devait être belle! En janvier, Acil s'est installée en Toscane, après avoir décroché une bourse pour étudier à l'Université de Florence. Mais quelques semaines plus tard, l'Italie impose un confinement pour lutter contre la rapide propagation du coronavirus, et l'étudiante cherche depuis à rentrer dans sa Cisjordanie natale. Le personnel de l'ambassade palestinienne à Rome a été très "réactif", souligne la femme de 26 ans, mais il ne peut pas lui dire quand elle pourra partir. "C'est très dur psychologiquement", confie-t-elle. Selon l'Autorité palestinienne, plus de 6.000 Palestiniens sont coincés à l'étranger, incapables de rentrer chez eux. "Nous sommes peut-être le seul gouvernement au monde qui ne peut rapatrier ses propres étudiants", a déploré cette semaine le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh. L'Autorité palestinienne est en quelque sorte un gouvernement sans Etat. "Nous n'avons pas d'aéroport, nous n'avons pas d'avions, nous ne contrôlons pas nos frontières", a rappelé le Premier ministre.- Via l'Egypte ? -Comme Acil, les habitants de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, passent généralement par la Jordanie voisine pour rentrer chez eux, plutôt que de demander un permis de transit aux autorités israéliennes pour atterrir à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv. Mais en raison de la crise sanitaire, la frontière avec la Jordanie est fermée. Et la frontière du côté de la Cisjordanie est contrôlée par Israël. Contacté par l'AFP, le Cogat, l'organe israélien chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens, n'a pas indiqué dans l'immédiat s'il comptait faciliter les mesures d'entrée. A Gaza, territoire palestinien séparé de la Cisjordanie et contrôlé par les islamistes du Hamas, environ 1.500 personnes ont été autorisées en mai à rentrer par le terminal de Rafah, qui sépare l'enclave de l'Egypte. Un plus petit nombre a pu transiter par Israël mais sans aéroport dans les territoires palestiniens, les retours de ceux qui sont toujours coincés à l'étranger restent difficilement envisageables."Le ministère des Affaires étrangères n'a clairement pas réussi à coordonner notre évacuation", affirme Taghreed Darwish, 35 ans. Cette militante pour le droit des femmes avait quitté Gaza en février avec ses deux filles, pour rejoindre son mari qui étudie à Glasgow, en Ecosse. L'absence prolongée de Taghreed lui a coûté son travail dit-elle. Un coup d'autant plus dur qu'elle subvient seule aux besoins de sa famille à Gaza où le taux de chômage atteint 50% selon la Banque mondiale. "Je ne sais pas ce que le sort nous réserve".- "Ramenez-nous!" -Sur Facebook, des Palestiniens ont créé une page - "Ramenez-nous à la maison" - partageant des vidéos de personnes et de leurs familles bloquées à l'étranger, demandant aux autorités palestiniennes d'intervenir."Nous avons lancé cette campagne pour se soutenir mutuellement car le système nous a abandonnés", explique à l'AFP Zaid Shuaibi, 31 ans, impliqué dans le projet. Le jeune homme originaire de Ramallah, en Cisjordanie, s'est retrouvé coincé à Johannesbourg après avoir gagné l'Afrique du Sud pour une formation de deux mois, qui a finalement été annulée en raison du coronavirus. Comme Acil en Italie, Zaid est hébergé gratuitement, mais de nombreux Palestiniens n'ont pas eu cette chance."Beaucoup de personnes souffrent vraiment" de la situation, affirme-t-il, citant l'exemple de Palestiniens ayant perdu leur emploi dans le Golfe lorsque le virus s'est répandu. A Ramallah, Ahmed al-Deek, un responsable du ministère palestinien des Affaires étrangères, assure lui que tout est mis en oeuvre pour permettre aux Palestiniens qui le souhaitent de rentrer chez eux."Nous préparons le retour de 1.600 Palestiniens regroupés en Egypte et qui vont être envoyés en Jordanie puis pourront revenir par le point de passage avec la Cisjordanie", a-t-il expliqué à l'AFP, sans plus de précisions. Engagé dans un bras de fer avec l'Etat hébreu qui songe à annexer rapidement des pans de la Cisjordanie, les leaders palestiniens répètent avoir gelé leur coopération avec Israël qui contrôle ce point de passage...
"J'ai essayé de trouver un vol pour revenir en Palestine, mais on m'a dit de rester sur place", lance Acil Bader. Comme elle, des milliers de Palestiniens, coincés à l'étranger depuis des mois à cause du coronavirus, cherchent à rentrer chez eux.
orangesum-342
Quinze millions de tickets sont vendus chaque année pour voir "Le Fantôme de l'opéra", "Les Misérables" ou encore "La Souricière" d'Agatha Christie, pièce jouée depuis 1952. Fermés depuis le mois de mars à cause de la pandémie, les théâtres s'interrogent sur leur avenir si perdurent les mesures de distanciation physique (deux mètres entre chaque personne actuellement en Angleterre) et les restrictions de circulation. Louis Hartshorn et Brian Hook, cofondateurs de Hartshorn-Hook productions, sont parmi les premiers à avoir annoncé la reprise, pour octobre, de "The Great Gatsby", un spectacle immersif revu et corrigé pour s'adapter au contexte sanitaire."Le spectacle va être réimaginé comme un bal masqué", a expliqué à l'AFP Brian Hook. Les spectateurs sont invités à porter des masques, qu'ils peuvent intégrer dans leur déguisement, et des gants, s'ils le souhaitent. Le public sera aussi réduit à 90 spectateurs, contre 240 auparavant, et les horaires modifiés pour permettre le nettoyage des lieux. Bonne nouvelle: les tickets "se vendent et les gens veulent revenir", note Brian Hook. Louis Hartshorn le reconnaît cependant: "Il faut que ça marche extrêmement bien pour atteindre le seuil de rentabilité car les chiffres sont contre nous". La grande difficulté dans l'immédiat est l'absence de touristes. Hôtels, restaurants et musées restent fermés, au moins jusqu'à début juillet. Et l'instauration le 8 juin d'une quarantaine de quatorze jours pour les voyageurs arrivant au Royaume-Uni a repoussé toute perspective de reprise."Environ un tiers des spectateurs des théâtres londoniens sont des touristes internationaux (...) et pour le moment, il y a peu d'espoir de les voir revenir", a déploré Julian Bird, patron de l'association UK theatre, devant une commission parlementaire. Au total 70% des théâtres britanniques pourraient se retrouver en faillite d'ici la fin de l'année, selon lui.- Expériences immersives -La crise sanitaire provoque un trou de trois milliards de livres (3,3 milliards d'euros) dans les revenus des salles cette année, soit une chute de plus de 60%, selon une étude réalisée par le cabinet Oxford Economics pour la Creative Industries Federation. Cette estimation ne prend pas en compte la possible réticence du public à revenir quand cela sera permis, avertit cette fédération qui craint 200.000 suppressions d'emplois sans intervention des pouvoirs publics. Pour survivre, certains rouvrent d'ores et déjà sous une autre forme. Au théâtre de l'Old Vic, les comédiens Claire Foy et Matt Smith, stars de la série "The Crown", joueront sans public la pièce "Lungs". Chaque représentation sera filmée et retransmise en direct à un millier de personnes ayant acheté leurs billets au prix qu'ils payeraient habituellement, entre 10 et 65 livres, bien que cette fois, tous bénéficieront tous de la même vue. Le pari est osé alors que de nombreux autres théâtres, comme le National Theatre, ont mis gratuitement en ligne sur leur site internet des pièces filmées avant la pandémie. Pour Brian Hook, le contexte va favoriser les spectacles faisant participer les spectateurs. "Il y avait déjà un boom pour le théâtre immersif avant cette crise (...) Je pense que ça va être très positif pour ça". La compagnie One Night Records lancera un projet de ce type début octobre, dans un lieu tenu secret, "Lockdown Town" ("Ville confinée"), une promenade à la découverte de genres musicaux des années 1920 aux années 1950."Parce que le lieu est très grand et parce qu'il s'agit d'une expérience immersive, nous sommes capables de le faire", a expliqué à l'AFP le directeur général de One Night Records, Tim Wilson. Il a dû s'adapter, en vendant des tickets par groupes de quatre et en transformant la déambulation libre en parcours linéaire. Les mesures de distanciation physique constituent un véritable casse-tête. La Royal Shakespeare Company ne pourrait ainsi accueillir que 20% de son public habituel. "Pas viable financièrement", explique à l'AFP Catherine Mallyon, directrice exécutive de la compagnie basée à Stratford-upon-Avon, la ville du célèbre barde. Quant à la mise en scène, prévient-elle, "Roméo et Juliette à deux mètres de distance, c'est difficile à imaginer".
On y vient du monde entier assister à des comédies musicales mais depuis la pandémie de coronavirus, le quartier du West End, à Londres est réduit au silence, l'obligeant à se réinventer pour survivre.
orangesum-343
Emmanuel Macron se confie. Ce mercredi 15 avril, Le Point a publié un entretien avec le président de la République, dans lequel ce dernier est longuement revenu sur la manière dont il a géré la crise du coronavirus. Deux jours après son allocution télévisée, où il a notamment fixé la date d'un déconfinement progressif au 11 mai prochain, le chef de l'État est par exemple revenu sur cette longue période d'isolement imposée aux Français. "Le confinement n'est certes pas une décision prise à la légère, mais depuis le premier jour, il y a un primat du sanitaire", lâche-t-il au Point. L'hebdomadaire affirme par ailleurs qu'à ce stade, Emmanuel Macron est tiraillé entre trois préoccupations : l'aspect sanitaire (la lutte quotidienne contre la propagation du virus), économique ("cette période exacerbe les injustices, profondément") et politique (l'état de notre démocratie). Sur ce dernier point, le chef de l'État se défend : "Nous avons un débat vivant sur la gestion de cette crise, comme il n'existe pas ailleurs. Je pense que c'est un défi de savoir gérer une pandémie pour une démocratie. Il n'y a jamais eu de moment avec autant d'inconnues dans l'histoire contemporaine.""Je refuse aujourd'hui de recommander le port du masque pour tous et jamais le gouvernement ne l'a fait"Malgré tout, l'exécutif doit faire face à une certaine défiance des Français. Le manque de transparence est souvent pointé du doigt par les citoyens. Et un sujet cristallise les tensions : celui de la pénurie de masques. "On me fait le procès d'il y a quinze jours, mais moi, sur les stocks, je ne ferai pas le procès de mes prédécesseurs, même si parfois ce serait plus facile... Et puis, sincèrement, bien malin est celui qui aurait pu annoncer qu'en Chine, l'épicentre de la production serait submergé par l'épidémie", explique-t-il. De nombreux citoyens regrettent la communication imprécise concernant le port du masque. Selon certains, le gouvernement a affirmé que celui-ci n'était pas obligatoire au début de la crise sanitaire, avant de retourner sa veste quelques semaines plus tard. Une accusation réfutée par Emmanuel Macron. "Dès le début de la crise, nous faisons le choix de gérer la distribution et de prioriser les personnels soignants et les personnes les plus exposées. Je refuse aujourd'hui de recommander le port du masque pour tous et jamais le gouvernement ne l'a fait". Les élections municipales, "personne n'a pensé qu'il fallait les reporter" Dans son allocution solennelle du lundi 13 avril, le président de la République était resté muet sur le sujet des municipales. Pour Le Point, il a répondu aux polémiques liées au maintien du premier tour du scrutin alors que la vague épidémique commençait déjà à déferler sur le pays. "J'assume totalement ce choix.", coupe-t-il avec fermeté. "Si le Conseil scientifique m'avait dit que les maintenir mettrait la santé des Français en danger, je ne les aurais pas maintenus. J'assume totalement la décision. Si le Conseil scientifique nous éclaire par des avis, il y a tout au long de cette crise un ordre politique et un ordre scientifique. Les choix politiques sont faits par le pouvoir démocratique." Tout en précisant que les chefs des autres partis avaient été consultés ("personne n'a pensé qu'il fallait les reporter"), Emmanuel Macron refuse de croire que le maintien du scrutin a eu des conséquences sanitaires, comme ont pu le rapporter de nombreux élus et assesseurs qui ont affirmé avoir eu des symptômes du coronavirus après le premier tour. "Je suis convaincu d'une chose : je suis allé voter et les gestes barrières ont été maintenus. Les élus et le personnel des mairies ont fait un travail formidable. Les gens ont sans doute été davantage contaminés ces jours-là dans les bars ou les sorties en plein air que dans les bureaux de vote. On a fortement mis en garde les électeurs, si bien qu'ils ont été très prudents lorsqu'ils se sont rendus dans leurs bureaux de vote."Le "cas" Agnès BuzynEt s'il y a bien une personne qui s'est targuée d'avoir anticipé le danger que pouvaient représenter les élections municipales, c'est bien Agnès Buzyn. L'ancienne ministre de la Santé avait en effet affirmé, dans une interview du Monde, avoir prévenu Edouard Philippe de la gravité de la situation dès le mois de janvier. Ce qui avait provoqué un tollé. "Ce n'est pas du tout une polémique", tranche Emmanuel Macron dans Le Point. "La ministre de la Santé prévient que ça peut mal évoluer, en effet. Elle dit qu'il faut faire attention. Elle prend donc des décisions très rapidement", détaille-t-il, en précisant qu'Agnès Buzyn a, dans un premier temps, voulu garder son poste au ministère de la Santé au moment de se porter candidate à la maire de Paris.
Le président de la République s'est exprimé sur de nombreux sujets brûlants dans une interview au Point, parue ce mercredi 15 avril.
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A l'occasion de la journée mondiale du nettoyage (World Clean Up Day) samedi, des dizaines d'opération sont prévues au bord de la mer. Dans le parc national des calanques, ces criques rocheuses entre Marseille et Cassis, "ça a été très violent, les équipes ont vraiment été perturbées par les flux, les déchets" raconte un porte-parole à l'AFP."On a vu des situations vraiment choquantes, comme des déjections humaines sur les sentiers", ajoute-t-il. Dans ce site naturel en bord de Méditerranée, le nombre de visiteurs a augmenté d'au moins 50% cet été. Et beaucoup ne venaient absolument pas pour randonner, mais pour les plages et les eaux cristallines promues sur les images Instagram. Fin juillet, un ramassage citoyen a permis la collecte de 1,5 tonne de déchets à l'entrée du parc national, autour des petits îlots villageois des Goudes et de Callelongue, contre 800 kilos l'an dernier."C'est horrible ce qu'on voit. Cet été, on a même trouvé une pierre tombale ou une balle de Famas" (fusil d'assaut) en plus des kilos de mégots, serviettes hygiéniques et autres canettes, raconte Eric Akopian, président-fondateur de l'ONG Clean my Calanques (Nettoie mes calanques). Dans la crique du Roucas Blanc, le "carnage" était tel que ses équipes ont "dû arrêter le ramassage au bout de quelques heures tellement les bénévoles étaient épuisés". Ils y sont retournés le dimanche suivant pour ramasser les dizaines de bouteilles en plastique coincées entre les rochers et qui auraient mis entre 100 et 1.000 ans à se décomposer. Clean my calanques est née en 2017 sous l'impulsion d'une bande de copains. "On s'est dit: +on va faire comme d'habitude une rando-pique-nique-baignade mais en plus on va prendre un sac et des gants+". Au début, ils étaient une poignée. Aujourd'hui, leurs opérations de nettoyage réunissent des dizaines de citoyens chaque week-end. Ils étaient même 200 dont 30 enfants à Cassis le 12 septembre.- Zones zéro plastique ? -Les associations comme Clean my Calanques, 1 Déchet Par Jour ou Project Rescue Ocean sentent toutes cette "envie d'agir" et de changer l'image de Marseille, deuxième ville de France souvent associée aux rats et aux poubelles qui débordent."Non, ce n'est pas à nous citoyens de le faire mais on n'a pas le temps d'attendre", explique Eric Akopian. "Les pouvoirs publics délèguent beaucoup aux associations" sur ce sujet, reconnaît Julien Baudoin, responsable de Project Rescue Ocean à Marseille. Le nettoyage des plages est un sujet complexe avec l'enchevêtrement des compétences des collectivités. Sur les plages de Marseille, où une augmentation de fréquentation de 30% a été relevée cet été selon la Métropole, la ville a une convention avec cette dernière pour vider chaque jour les 125 poubelles et tamiser manuellement ou mécaniquement le sable ou les galets en haute saison. Dans les calanques, parc naturel, il n'y a pas de poubelles, sauf exception. "Les études montrent que plus on met de poubelles dans les espaces naturels, plus on crée de déchets", souligne le porte-parole du parc. Alors comment réduire la pollution?"Sensibiliser les enfants car ils sont un moteur dans les familles", insiste Julien Baudoin. Avec des discours simples: on rapporte ses déchets, on ramasse autour de soi, on n'ajoute pas aux poubelles débordantes car au moindre coup de mistral, les déchets peuvent atterrir dans l'eau. Développer les plages sans tabac et donc sans mégot. A ce jour, il y en a quatre dans la ville. Responsabiliser les commerçants pour qu'ils n'utilisent plus ou pas de plastique. Par exemple, à l'entrée des calanques, aux Goudes, ou autour de la très fréquentée plage des Catalans, on pourrait imaginer des zones zéro plastique, rêvent les associations. Mais tous les acteurs s'accordent à dire que le coeur du problème est en amont avec la surconsommation de produits suremballés.
Avec le Covid-19, le littoral méditerranéen a été une zone de repli pour nombre de touristes mais la surfréquentation a rimé avec surpollution. Depuis des semaines, les citoyens éboueurs ramassent, effarés, des tonnes de déchets.
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Mercredi 1er juillet, jour du 59e anniversaire de la princesse Diana, décédée en 1997, se tenaient les Diana Awards. Une cérémonie créée en hommage à cette dernière et qui récompense des lauréats de 9 à 25 ans, en mémoire de l'engagement de la princesse de Galles pour la jeunesse. Crise sanitaire oblige, l'événement était 100% en ligne, diffusé sur les réseaux sociaux. Le prince Harry a pris la parole dans une vidéo, pour saluer la mémoire de la princesse Diana : "Je sais que ma mère a inspiré beaucoup d'entre vous et je peux vous assurer qu'elle aurait combattu à vos côtés. Comme beaucoup d'entre vous, elle n'a jamais choisi la facilité, la popularité, ou le confort, mais elle a résisté et elle a défendu ceux qui en avaient besoin", a-t-il déclaré. "Je suis désolé" Il a aussi commenté l'état du monde. "Nous assistons à des situations où la division, l'isolement et la colère dominent, alors que la douleur et les traumatismes surgissent. Mais je vois beaucoup d'espoir chez des gens comme vous et j'ai confiance dans l'avenir du monde et sa capacité à guérir, parce qu'il est entre vos mains", a-t-il lancé aux jeunes récompensés. "Ma femme a récemment déclaré que notre génération et les précédentes n'en ont pas fait assez pour réparer les erreurs du passé. Je suis désolé aussi que nous n'ayons pas réussi à amener le monde où il mérite d'être", a poursuivi le prince Harry. "Le racisme institutionnel n'a pas sa place dans notre société et pourtant il est toujours endémique", regrette-t-il. "Engagés" pour faire changer les choses "Il faut prendre conscience, sans jugement, des préjugés inconscients, pour créer un monde meilleur pour vous tous", estime-t-il. "Je veux que vous sachiez que nous sommes engagés pour faire partie de la solution et du changement que vous initiez. Maintenant, il est temps et nous savons que vous pouvez le faire !", a-t-il conclu. Le prince Harry et son épouse Meghan ont récemment pris leurs distances avec la famille royale britannique, renonçant à leurs obligations et avantages. Ils vivent désormais en Californie, aux États-Unis, d'où l'ex-actrice est originaire.
Le fils cadet de la princesse Diana s'est exprimé pendant la cérémonie des Diana Awards, qui récompense des jeunes pour leur engagement humanitaire.
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"Il y a une crise de confiance entre la police et la population, d'abord avec une crise dans la durée dans les quartiers populaires, puis avec la crise des +gilets jaunes+" lors de laquelle plusieurs manifestations avaient débouché sur des affrontements, a estimé François Ruffin sur franceinfo. Réagissant aux manifestations en France depuis la mort de George Floyd aux États-Unis, un homme noir mort par asphyxie sous les genoux d'un policier blanc, Christophe Castaner a prôné lundi une "tolérance zéro" du racisme dans les forces de l'ordre, dont la suspension sera "systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré". Le ministre a aussi annoncé l'abandon de la méthode d'interpellation policière controversée de la "prise par le cou, dite de l'étranglement"."C'est de la cosmétique, il n'a pas dit des sanctions, mais des sanctions envisagées", a regretté François Ruffin, qui a participé au rassemblement en hommage à George Floyd mardi soir place de la République à Paris, comme la plupart des leaders de gauche et écologistes."La suspension est seulement envisagée, même en cas de certitude", a abondé sur RFI le responsable écologiste Julien Bayou. La formulation de Christophe Castaner "ressemble aux contrats que vous ne lisez pas parce qu'il y a des petites lignes, il y a une arnaque dans cette phrase", a-t-il critiqué."Sur la clé d'étranglement et le plaquage ventral, ça peut aller dans le bon sens, mais ce n'est pas avec une mesure technique qu'on va résoudre la crise de confiance", a estimé François Ruffin."Ce n'est pas le marteau qui m'intéresse mais le bras qui le tient, un commandement doit dire quelle police il doit y avoir", a-t-il insisté. Le député de la Somme a notamment pointé les "contrôles d'identité endémiques": "en France son usage est massif - bien plus que dans les autres pays d'Europe hormis l'Espagne -, et nettement plus ciblé: 20 fois plus sur une personne typée que sur Renaud ou François"."Le contrôle est considéré comme anodin alors que c'est l'acte qui fragilise le plus la confiance", a souligné l'Insoumis, qui propose "a minima le récépissé" pour chaque contrôle d'identité et plus largement une réforme de la formation des policiers.
Le député France insoumise François Ruffin a qualifié mercredi de "cosmétiques" et le secrétaire national d'EELV Julien Bayou d'"arnaque" les mesures annoncées par le ministre de l'Intérieur pour s'attaquer aux violences et au racisme dans la police.
orangesum-347
Il faudra se munir de tickets gagnants pour pouvoir voir Emmanuel Macron. Dans son édition du dimanche 22 avril, le Journal du Dimanche révèle que les étudiants de la George Washington University ont dû s'inscrire à une réservation en ligne pour assister au discours du président français, mercredi 25 avril. Et être très rapides. Les 1 500 tickets mis en ligne se sont en effet envolés en... dix minutes. "Si bien qu'il a fallu organiser une loterie", détaille le JDD. Une preuve de l'enthousiasme et de l'attente autour de celui que l'influent magazine Time avait désigné comme le prochain leader européen dans son édition parue le 9 novembre. Emmanuel Macron entame, dès lundi, une visite d'État aux États-Unis. La première organisée par son homologue américain. D'autant que même dans les plus hautes sphères, l'arrivée du dirigeant français suscite également de l'attente. Le JDD informe que la liste des invités au dîner d'État à la Maison Blanche, se "négocie encore âprement". Donald Trump ayant choisi de mettre en place un protocole au "format intime", avec seulement 150 privilégiés. Macron - Trump : se toiser avant de s'entendreCette visite est attendue de part et d'autre de l'Atlantique, tant les deux chefs d'État affichent en public une certaine proximité. Malgré une différence de style dans l'exercice du pouvoir. "Ces deux animaux politiques, qui, a priori, ne devaient pas se trouver là où ils sont, ont une fascination respective, nourrie par un narcissisme puissant chez l'un comme chez l'autre", analyse le géopolitologue Dominique Moïsi, pour le Parisien. Plus récemment, les deux hommes ont collaboré étroitement lors des frappes conjointes sur des sites liés au programme chimique de Damas, dans la nuit du 13 au 14 avril. Lors de la semaine qui a précédé, les deux ont condamné immédiatement l'attaque chimique, affichant entre eux "un niveau de franchise assez déroutant", selon un proche du chef de l'État. Un parler franc et sans fard, qui caractérise leurs échanges depuis le départ. Une poignée de main franche qui fera date lors du sommet de l'OTAN à la fin mai 2017 et puis la politique comme terrain d'entente : les deux hommes se sont toisés avant de s'entendre. Quitte à ce que le plus âgé ne tienne pas rigueur quand son plus jeune homologue décide de l'égratigner à l'annonce du retrait des États-Unis de l'accord de Paris sur le climat. Et pour cause, Emmanuel Macron avait prévenu Trump au téléphone, comme souligne Le Parisien. "Je vais devoir taper fort, on n'a pas le choix, sinon d'autres vont te suivre", explique Macron avant de détourner le slogan présidentiel de l'Américain en "Make our planet great again".
Reçu pour une visite d'État de trois jours, Emmanuel Macron se sait attendu lundi du côté de Washington, tant par Donald Trump que par les étudiants et officiels. Le JDD annonce que, aujourd'hui encore, les places pour le voir se font rares et sont très disputées.
orangesum-348
L'histoire s'est déroulée lundi sur un trajet Bordeaux-Toulouse. "Il était environ 22h30 quand nous avons effectué une pause où chacun était libre, un peu après Agen (Lot-et-Garonne). Nous avions 15 minutes", a témoigné l'un des passagers au quotidien régional. "Peu de temps après le départ, la personne à côté de moi s'est rendue compte qu'il manquait une passagère. Nous sommes allés le dire au chauffeur qui n'a rien fait"."Son sac, il peut aller à la poubelle"Une fois arrivé à Toulouse, le passager se rend compte que le sac de la passagère est resté sur son siège : "Nous l'avons présenté au chauffeur qui a dit que nous pouvions le mettre à la poubelle. Bien sûr nous l'avons gardé et donné à une personne à la gare". Le chauffeur lui aurait expliqué qu'il était "pressé" et que les bus de la compagnie "ne sont pas une garde scolaire"."Je pensais qu'ils comptaient les gens. Là je me suis dit que cela pouvait vraiment arriver à tout le monde", a déploré le passager, âgé de 20 ans, à La Dépêche du Midi. Ouibus a confirmé au journal qu'une passagère est "restée sur l'aire de service de la Garonne, lors du trajet de lundi soir entre Bordeaux et Toulouse. Nous sommes en contact avec elle depuis ce moment-là, via la tour de contrôle Ouibus, pour nous assurer de son arrivée à Toulouse et lui permettre de récupérer ses bagages dans les plus courts délais". Le voyage de cette femme âgée d'une quarantaine d'années sera "intégralement remboursé". "Une procédure de comptage des passagers à chaque arrêt existe afin d'éviter qu'une telle situation ne se produise", a également précisé la filiale de la SNCF.
Le chauffeur d'un Ouibus, filiale de la SNCF, a oublié l'une des ses passagères le lundi 18 juin sur une aire d'autoroute, rapporte La Dépêche du Midi. Alerté, il n'a pas fait demi-tour et aurait tenté de se débarrasser de son bagage à la fin de son parcours.
orangesum-349
Après avoir donné tant de sourires aux enfants, l'éternelle jeune fille pourrait bien perdre le sien. La chanteuse populaire, Chantal Goya, a récemment appris la mort de sa mère, Colette de Guerre comme nous l'apprend le site Purepeople. La tragique nouvelle est survenue la veille d'un concert qu'elle a tout de même tenu à honorer, le samedi 21 avril, à Dijon. Purepeople précise que la mère de Chantal Goya, âgée de 96 ans, est décédée dans son sommeil dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 avril dans la chambre de sa maison de retraite, en région parisienne. Une perte dramatique pour la célèbre chanteuse de 75 ans, aînée d'une fratrie de cinq enfants, qu'elle a relayée sur les réseaux sociaux. Dans une publication Facebook sur sa page officielle, on peut voir une photographie d'elle accompagnée de sa mère dans une loge. Avec pour légende : "Chantal a la triste nouvelle de vous apprendre le décès de sa maman... Une étoile de plus brille dans le ciel... Ceux que nous aimons ne disparaissent jamais, ils vivent dans notre cœur..."Née en Indochine, Chantal Goya confiait au Figaro, en 2014, une anecdote sur sa mère. De quoi comprendre davantage le personnage de Marie-Rose qui fera sa renommée. "Maman m'a raconté (lors de la venue de sa famille en France, ndlr) que j'avais ouvert le hublot et jeté toutes ses affaires en disant : 'C'est pour que les poissons aient de belles robes.' Ma mère est arrivée à Marseille en combinaison de soie. Puis nous sommes allés à Paris et j'ai dit à maman : 'Tu vois, au lieu d'être dans des endroits tellement tristes, on est au paradis.'"Une perte difficile d'autant que le lendemain, l'interprète de Pandi Panda ou encore de Bécassine donnait un concert à Dijon. Et c'est peu dire que l'artiste n'a rien laissé transparaitre du drame qui l'affectait. Toujours vêtue de rose, la frange tirée au-dessus de sa tête, elle a exalté petits et grands dans le restaurant La Trinidad, dont le propriétaire est un grand fan. L'occasion pour elle de confier à ses admirateurs, la reprise de son conte musical culte "Le soulier qui vole". Attendu pour février 2019 à Paris, la chanteuse a affirmé qu'une tournée en régions aura lieu. En attendant, l'actrice rendra certainement un dernier hommage à sa mère, qui se tiendra "à la Chapelle de la Vierge de l'église Saint-Roch, le 26 avril 2018 à 14h30", comme nous informe Purepeople.
Chantal Goya a été touchée par une disparition, comme l'explique Purepeople. Moins de 48 heures après, la chanteuse culte montait sur scène à l'occasion d'un concert.
orangesum-350
La garde des Sceaux Nicole Belloubet présentait mercredi 11 septembre son projet d'ordonnance réformant la justice des mineurs. Le texte est prévu pour entrer en vigueur à l'automne 2020, a précisé le ministère de la Justice. Ce futur "code de justice pénale des mineurs", qui doit remplacer l'ordonnance du 2 février 1945 sur l'enfance délinquante, a été soumis cet été au Conseil d'État, qui a rendu un avis non public.♦ Que dit la loi? L'état actuel de la loi, qui ne prévoit pas de seuil d'irresponsabilité pénale, distingue trois catégories d'âge chez les mineurs en matière de réponse judiciaire :► Moins de 10 ans : mesures éducatives uniquement.► Entre 10 et 13 ans : mesures éducatives et sanctions éducatives.► Plus de 13 ans : mesures éducatives, sanctions éducatives et peine. Le juge gardera la main au cas par casSelon l'avant-projet d'ordonnance soumis en juin aux professionnels, la ministre prévoit d'instaurer le principe d'une présomption d'irresponsabilité avant 13 ans. Cette présomption est simple et pourra être renversée par le juge, qui garde la possibilité de décider qu'un jeune de 11 ou 12 ans est doté de discernement et est donc pénalement responsable. La fixation d'un seuil vise notamment à s'aligner sur de nombreux voisins européens, et répondre aux exigences de plusieurs conventions internationales ratifiées par la France. Nicole Belloubet veut également instaurer une nouvelle procédure pénale en deux temps, avec un premier jugement devant statuer sur la culpabilité dans des délais de trois mois maximum et une seconde audience pour le prononcé de la sanction ou de mesures éducatives. La primauté de l'éducatif sur le répressif, un héritage issu du Conseil national de la résistanceCette "césure" du procès pénal, l'une des mesures phares du projet de réforme avorté de l'ex-ministre socialiste Christiane Taubira, doit répondre de "manière plus adaptée et rapide" à la délinquance des mineurs et "réduire de moitié" les délais de jugement, qui sont de près de 18 mois actuellement, avait rappelé Nicole Belloubet en juin. Les syndicats de magistrats et d'éducateurs spécialisés dénoncent de leur côté des "délais irréalistes" sans moyens supplémentaires significatifs. Réforme des mineurs: les moins de 13 ans bientôt pénalement irresponsables? par BFMTVDeux syndicats de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), le SNPES-PJJ/FSU et la CGTPJJ, ont déposé un préavis de grève de 24 heures à compter de 7h mercredi pour marquer leur opposition à un texte qui selon eux "stigmatisera la jeunesse en la désignant comme une classe dangereuse, remettant ainsi profondément en cause les principes issus du Conseil national de la résistance". L'annonce surprise en novembre 2018 d'une réforme par ordonnance du texte fondateur de l'enfance délinquante, amendé 39 fois depuis sa création à la Libération, avait provoqué une levée de boucliers des professionnels. S'ils jugent une refonte du texte nécessaire, ils continuent de critiquer l'approche choisie et déplorent une "concertation de façade". La ministre de la Justice a promis que le texte n'entrerait en vigueur "qu'après un délai d'un an pour laisser le temps du débat au Parlement" et de possibles amendements.
La ministre de la Justice dévoilait ce mercredi en Conseil des ministres le projet de "Code de justice pénale des mineurs", qui prévoit l'établissement d'un seuil d'irresponsabilité pénale à 13 ans.
orangesum-351
La soirée s'annonçait tendue et l'a été. Que ce soit sur la pelouse, entre le PSG et le Bayern Munich, mais aussi à Paris, sur les Champs-Élysées, tout comme aux abords du Parc des Princes. Dans la capitale, les 3 000 membres des forces de l'ordre mobilisées pour la finale de la Ligue des champions ont eu fort à faire. Un bar situé près des Champs-Elysées notamment, où plus de 200 personnes s'entassaient, a été évacué. Les clients qui ne portaient pas de masque ont été verbalisés. En début du match, des incidents ont éclaté aux abords du Parc des Princes avec les forces de l'ordre, car des supporters voulaient rentrer dans le stade. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé des "débordements inadmissibles". Après la défaite 1-0, la tension est montée d'un cran, surtout sur les Champs-Elysées, où des voitures ont brûlé. Des parasols et des poubelles ont aussi été détruits par les flammes. Les gaz lacrymogènes ont commencé à disperser les supporters déçus vers 23h20, selon France Bleu. Une bijouterie a même été pillée, d'après des témoins. Les gaz lacrymogènes ont fusé également autour du Parc des Princes et se sont mêlés aux pétards des fans du club de la capitale. Des heurts ont aussi eu lieu au Trocadéro. La préfecture de police de Paris a indiqué dans un tweet lundi matin "404 amendes pour non-port du masque et 148 interpellations pour violences, dégradations ou jets de projectiles". Pour rappel, coronavirus oblige, à l'occasion de la finale de la Ligue des champions, le périmètre d'obligation de port du masque a été étendu pour la soirée du dimanche 23 août. "À l'intérieur de la zone pour laquelle il y a un arrêté de port du masque obligatoire, les personnes auront systématiquement le masque et si ce n'est pas le cas, elles seront verbalisées", avait insisté Camille Chaize, porte-parole du ministère de l'Intérieur, dimanche matin sur franceinfo.
Au début du match du PSG et après la défaite dimanche soir en Ligue des champions, des échanges tendus avec les forces de l'ordre se sont tenus aux abords du Parc des Princes et sur les Champs-Elysées. À Paris, plus de 400 verbalisations pour non-port du masque, des bars évacués et près de 150 interpellations.
orangesum-352
Comment semer de la menthe ou des oignons, créer un jardin vertical, domestiquer un petit cochon ou préparer de la confiture de lait... Les idées de Nubia, David et Alejandro ont été partagées des dizaines de milliers de fois depuis le début de l'aventure en mai, alors que la Colombie était confinée depuis déjà deux mois à cause du nouveau coronavirus."Nous n'aurions jamais imaginé être aussi reconnus. (Nous sommes) très heureux de savoir que des gens regardent nos vidéos et ainsi en savent plus sur la campagne", a déclaré à l'AFP David, un adolescent de 14 ans, fier de ses racines paysannes. C'est lui qui a eu l'idée de convertir les Gaona en "youtubers" et que leur fermette aux murs blancs et au toit de zinc serve de décor à leur série de douze vidéos, sous-titrées en anglais et qui comptent plus de trois millions de vues. Leur chaine enregistre déjà près de 500.000 abonnés. A titre de comparaison, il a fallu quatre ans à l'humoriste Daniel Samper Ospina, l'un des "youtubers" les plus connus de Colombie, pour en conquérir 741.000. David a "demandé (...) +Maman, si je crée une chaine, tu m'aideras?+ et moi je lui ai répondu +Mon fils, je n'y connais pas grand chose, mais essayons+", raconte Nubia, 37 ans.- Soutien technique -Les Gaona ont alors demandé conseil à des voisins, dont la parcelle jouxte la leur dans les montagnes brumeuses de Chipaque, commune de 8.400 habitants à un peu plus d'une heure en voiture de Bogota. L'ingénieur Sigifredo Moreno et sa femme les ont aidés. Et, avec des connaissances basiques, en tournage comme en édition, les Moreno ont produit leur première vidéo, "Familia campesina decide volverse youtuber" (Une famille paysanne décide de devenir youtuber), qui comptabilise 1,3 million de vues sur la chaine "Nubia e hijos" (Nubia et fils). En fond sonore, le caquètement des poules, des aboiements de chiens et le son de la pluie qui arrose les prés alentour. A la publication de leur première vidéo, "le jour même, ils ont atteint les 110.000 abonnés", explique M. Moreno. "Cela leur a changé la vie!"Il a fallu moins de 24 heures aux Gaona pour remplir l'une des conditions de YouTube afin de monétiser leur chaine: dépasser le millier d'abonnés. En outre, ils reçoivent de plus en plus de demandes pour un kit de plantation qu'ils vendent l'équivalent de cinq dollars: trois pots, des semences et de la terre. Les usagers "nous soutiennent pour l'humilité que nous montrons grâce à nos vidéos, la simplicité et l'amour qu'il y a à la campagne", ajoute Nubia.- Un tournant -M. Moreno n'exagère pas quand il dit que la vie de cette veuve, de David et d'Alejandro, 10 ans, a radicalement changé. Lorsque le père est décédé il y a deux ans, la famille a commencé à manquer, ne mangeait plus qu'une fois par jour et travaillait de l'aube jusqu'à la nuit pour maintenir la ferme. Les agriculteurs colombiens se plaignent souvent d'être négligés: en zone rurale, la pauvreté est de 36,1%, soit 12 points de plus que le taux national de ce pays de 48 millions d'habitants."Nous allons aider toutes les familles paysannes. Déjà, nous avons commencé avec deux familles qui vendent leurs produits par notre chaîne", se réjouit David, décidé à éviter les intermédiaires qui s'approprient le plus de profits. Les Gaona espèrent aussi aider les gens à supporter le confinement, décrété le 25 mars dans l'ensemble du pays, puis prolongé plusieurs fois et jusqu'au 15 juin dans certaines régions, dont la capitale Bogota."Regarder ce que nous vivons ici, à la campagne, leur donne un peu de joie", pense Nubia. Grâce à la vente du kit de plantation, ils ont pu en outre arranger l'entrée de la ferme, meubler les chambres des garçons. Les autorités locales leur ont fourni le matériel pour électrifier la maison et il leur reste l'argent des vidéos vues. Et YouTube leur a octroyé le Bouton d'argent, qui récompense les 'youtubers' dépassant les 100.000 abonnements."Je ne l'aurai jamais imaginé... Mon rêve était de donner à mes enfants ce qu'ils voulaient ou ce dont ils avaient besoin... J'y suis parvenue en un mois et ça, c'est un grand bonheur !", lâche Nubia les larmes aux yeux.
En à peine un mois, Nubia Gaona et ses enfants, une famille paysanne traditionnelle de Colombie, sont passés de l'anonymat à la célébrité sur YouTube, en y partageant des conseils simples pour les citadins confinés et en mal de campagne.
orangesum-353
"Novak Djokovic et son épouse Jelena sont négatifs au Covid-19. Les résultats des tests qu'ils ont tous les deux fait à Belgrade l'ont montré", précise un communiqué diffusé à Belgrade."Novak et Jelena n'ont pas senti le moindre symptôme et se sont fait tester après une consultation préalable avec les médecins", selon le communiqué. Les époux Djokovic se sont placés en isolement et ont suivi toutes les mesures de sécurité liées au Covid-19 depuis leur retour de Zadar (Croatie) il y a dix jours, a-t-on ajouté de même source. Le N.1 mondial a annoncé le 23 juin être positif au coronavirus. Trois joueurs ayant participé à l'Adria Tour, qui avait démarré à la mi-juin à Belgrade, ont également annoncé être positifs au Covid-19: le Bulgare Grigor Dimitrov (19e mondial), le Croate Borna Coric (33e) et le Serbe Viktor Troicki (184e). Par la suite, le Croate Goran Ivanisevic, directeur d'une des étapes de l'Adria Tour et l'un des entraîneurs de Djokovic, a lui aussi annoncé avoir été testé positif. Lors de l'Adria Tour, notamment son étape à Belgrade, les mesures de distanciation sociale n'avaient guère été respectées, aussi bien parmi le public où très peu de spectateurs portaient des masques que chez les joueurs: certains d'entre eux avaient notamment été vus en train de s'embrasser par-dessus le filet, de jouer au basket-ball et même de danser dans une boîte de nuit la semaine précédente à Belgrade. Djokovic, largement critiqué pour avoir organisé cette compétition, a présenté ses excuses, expliquant être "profondément désolé" que le tournoi, qui a été annulé, ait "causé du tort".
Le N.1 mondial du tennis Novak Djokovic a été testé négatif au Covid-19 à Belgrade après avoir contracté le virus en marge du tournoi caritatif qu'il organisait dans les Balkans, a annoncé jeudi son service de presse.
orangesum-354
"Mon but est précisément que le sport reprenne dans de bonnes conditions, avec du public dans les stades, notamment le championnat de football au mois d'août. Que les deux clubs concernés par la Ligue des champions (le Paris SG et Lyon, NDLR) puissent refaire des matches amicaux avant de terminer leur parcours européen. Et puis, préparer la rentrée comme il faut en fonction des informations que nous donnera le ministère de la Santé", a déclaré Mme Maracineanu au journal L'Alsace."Ma volonté, c'est de nous donner des chances d'avoir un sport populaire, avec des supporters dans les stades, même en nombre limité, pourquoi pas dès la fin juillet si c'est possible", a également déclaré la ministre des Sports. Sur l'arrêt définitif de la saison de Ligue 1, critiqué alors que le championnat a repris en Allemagne et va reprendre en Espagne, en Angleterre et en Italie, Mme Maracineanu répond que les Français ne sont "pas les seuls dans ce cas : l'Écosse, les Pays-Bas ou la Belgique ont aussi décidé d'arrêter leurs championnats pour des raisons sanitaires"."Je répète ce que j'ai déjà dit : on a pris cette décision pour ne pas faire courir de risques à nos sportifs. On a décidé de les considérer comme des citoyens comme les autres", a-t-elle développé. Quid, alors, des quatre grands championnats européens qui ont repris ou vont reprendre ? "Chaque pays a sa manière de voir les choses sur le plan économique, sur le plan sportif... Nous, on a fait le choix collectif de soutenir tous les acteurs économiques de notre pays pour qu'ils passent cette crise sanitaire avec le moins de dégâts possibles", a répondu la ministre. Quant à Jean-Michel Aulas, le président de l'OL qui multiplie recours et déclarations contre l'arrêt de la Ligue 1, "les salles de cinéma vont rouvrir bientôt. Si Monsieur Aulas a différents scénarii à proposer, je l'invite à en faire un film et à le proposer en salle puisqu'il y aura du public", tacle l'ancienne nageuse.
La ministre des Sports Roxana Maracineanu souhaite que le sport professionnel reprenne "avec du public dans les stades" dès cet été, notamment pour la reprise de la Ligue 1 dont elle justifie à nouveau l'arrêt de la saison, répondant sans ménagement au président de Lyon Jean-Michel Aulas.
orangesum-355
Cette réouverture des plages a coïncidé avec la première journée sans nouvelle infection recensée sur l'île depuis l'annonce du premier cas de contamination le 9 mars dernier. "Les gens sont bien, l'eau est bonne, la météo est bonne, tout va bien", déclare à l'AFP Georgios, un jeune entraîneur sportif. "On est là, on passe du bon temps (...) on prend nos précautions."Les Chypriotes étaient depuis peu autorisés à se rendre à la plage pour se baigner. Ils peuvent désormais également prendre un bain de soleil sur le sable, en respectant les mesures de distanciation physique. Le ministère de la Santé a instauré des règles à respecter concernant le placement des transats et des parasols et seuls les membres d'une même famille peuvent pratiquer ensemble des sports nautiques."Nous avons placé les tables à deux mètres de distance" les unes de autres, témoigne Panayiotis Neokleous, propriétaire du restaurant Ammos Beach Club, au sud de la ville touristique de Larnaca (sud)."Tous les employés ont été testés, ils sont tous négatifs. Maintenant nous portons tous des masques de protection, des gants et nous nous désinfections les mains", assure-t-il. Chypre a levé jeudi les mesures de confinement et autorisé la réouverture des restaurants en terrasse ou encore des coiffeurs. Les hôtels rouvriront le 1er juin. M. Neokleous craint toutefois que la saison estivale ne soit "pas très bonne car les touristes ne viendront pas"."Beaucoup de restaurants et d'hôtels n'y arriveront pas et devront fermer", dit-il. Pour Vanessa, une coach personnelle habituée du restaurant, samedi restait une journée festive malgré une météo venteuse et des eaux agitées après la vague de chaleur qui a touché la région ces derniers jours. "C'est mon endroit préféré. Je suis contente que tout soit terminé et j'espère que ça va s'arranger." A ce jour, 927 cas et 17 morts ont été recensés par les autorités chypriotes, qui n'enregistrent depuis début mai que quelques cas en moyenne par jour. Elles ont annoncé vendredi la reprise partielle des vols commerciaux en provenance d'une vingtaine de pays à partir du 9 juin. Mais la Grande-Bretagne et la Russie, qui représentent une part importante du marché touristique, ne figurent pas sur la liste, l'épidémie n'y étant pas jugée suffisamment maitrisée.
Les Chypriotes ont pu profiter pleinement des plages de l'île méditerranéenne samedi, bien que toujours à distance les uns des autres, après un nouvel assouplissement des mesures de restriction des déplacements imposées en mars pour lutter contre le nouveau coronavirus.
orangesum-356
Voici les polémiques les plus marquantes. • À l'école - L'affaire du voile de Creil La première "affaire du voile" a lieu en 1989 dans un collège de Creil (Oise). Après l'exclusion de trois adolescentes pour port du voile, l'opinion se déchire entre défenseurs du droit à la scolarité et tenants d'une stricte laïcité. La situation se reproduit dans les années 1990 et au début des années 2000, une cinquantaine de jeunes filles sont exclues de leurs établissements.- Loi de 2004 La loi du 17 mars 2004 interdit les signes religieux ostensibles à l'école publique. À la rentrée suivante, seules quelques dizaines de jeunes filles se présentent voilées. En 2005, la justice valide l'exclusion de 12 d'entre elles. En 2010, l'académie de Toulouse licencie une enseignante stagiaire qui refusait de retirer son voile islamique pour faire la classe en primaire.- Le cas des accompagnatrices de sorties scolaires Le débat se déplace sur les mères accompagnatrices de sorties scolaires, une circulaire de Luc Chatel en 2012 leur demandant de ne pas porter de signe religieux ostentatoire. Le Conseil d'État tempère toutefois ce texte en soulignant, en 2013, qu'en tant que "collaborateurs occasionnels", les accompagnants ne sont pas soumis à la neutralité religieuse imposée aux enseignants. Le 11 octobre dernier, la polémique reprend quand un élu RN prend à partie une mère voilée accompagnant un groupe d'élèves à une séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. La classe politique révèle ses divisions sur le sujet, jusqu'au sein du gouvernement, où les avis divergent.• À la crèche En juin 2014, après six ans de procédure, la Cour de cassation valide définitivement le licenciement d'une employée de la crèche privée Baby-Loup de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), qui refusait d'enlever son voile. • À l'université Après les attentats de 2015 la polémique gagne l'université et agite la classe politique. Le Premier ministre Manuel Valls calme d'abord le jeu en rappelant qu'une interdiction du voile imposée aux étudiantes "n'est absolument pas d'actualité". En 2016, il s'y déclare pourtant favorable, mais est désavoué par le président François Hollande. Avant l'élection présidentielle de 2017, le candidat de la droite François Fillon propose d'autoriser les conseils d'administration des universités à délibérer sur le sujet dans leur règlement intérieur, alors que le sujet divise son parti. En avril 2019, l'université de Bourgogne, qui avait sanctionné une étudiante ayant composé les oreilles cachées par son voile lors d'un partiel, se voit contredite par les autorités universitaires, l'absence d'écouteurs ayant levé le soupçon de tricherie.• Au volant En 2010 à Nantes, une amende de 22 euros est infligée pour "circulation dans des conditions non aisées" à une conductrice dont le niqab ne laisse apparaître que les yeux. L'affaire crée une longue polémique. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux tente de remettre en cause la nationalité française du mari, accusé de polygamie. En décembre, le tribunal de police annule l'amende, estimant que le niqab n'est pas dangereux. En octobre de la même année, la loi interdisant le port du voile intégral - quand seuls les yeux sont visibles - dans l'espace public entre en vigueur.• Dans la rue Sur la première année suivant cette loi, 354 femmes portant le voile intégral sont contrôlées et 300 verbalisées (amendes allant jusqu'à 150 euros). En 2013, le contrôle mouvementé d'une femme intégralement voilée, à Trappes (Yvelines), provoque des affrontements entre habitants et policiers durant trois nuits. D'autres contrôles dégénèrent de façon moindre à Marseille, Nice ou Argenteuil. En 2015, cinq ans après la loi, environ 1.500 verbalisations concernant moins de 700 femmes avaient été établies.
REPÈRES. Depuis 30 ans, les affaires sont récurrentes autour du port du voile, encadré par deux lois : celle de 2004 qui interdit les signes religieux ostensibles à l'école, et celle de 2010 bannissant le voile intégral dans l'espace public.
orangesum-357
Après la fermeté affichée mercredi dans les colonnes du Parisien, Jean-Paul Delevoye temporise. "Mon rôle est d'apporter des contributions au débat (...) il sera tranché en son temps et en son heure", a assuré vendredi 8 novembre le haut-commissaire. Deux jours plus tôt, il avait exprimé son opposition à l'application futur "système universel" aux seuls nouveaux entrants du marché du travail, également appelée "clause du grand-père". Une fermeté aussitôt contredite par le Premier ministre, en direct sur BFMTV, qui laissait la porte ouverte à une telle option. "Je vous demande de ne pas expliquer dès maintenant ce que serait une bonne ou une mauvaise réforme en dehors de ce que disent le président de la République ou le premier ministre", a également recadré Emmanuel Macron jeudi en Conseil des ministres, ont rapporté plusieurs médias. "Il n'y a pas de divergences de ligne à l'intérieur du gouvernement" sur la réforme des retraites", avait de son côté assuré la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye à l'issue du Conseil. "J'ai dit dans mon rapport qu'il y avait trois options : est-ce que le système s'applique à la génération 1963, est-ce qu'il s'applique à des générations postérieures ou est-ce que, comme certains le souhaitent, il s'applique à des nouveaux entrants? Donc le débat est très clairement ouvert", a-t-il expliqué vendredi matin. "Il sera tranché en son temps et en son heure par le président de la République et par le Premier ministre", a-t-il assuré. "Mon rôle est d'attribuer des contributions au débat. Les positions que j'ai prises sont des contributions de réflexion en disant 'Je pense que cette hypothèse n'est pas celle qui pourrait donner l'efficacité maximale'. Cette contribution alimente le débat", a-t-il détaillé, en assurant que rien n'était "changé" et que tout n'était qu'"interprétations". "Un ministre est solidaire des décisions gouvernementales", a-t-il martelé. "La décision politique appartient au Président et au Premier ministre et s'impose à tous", a-t-il insisté.
Recadré par l'exécutif après sa sortie sur "la clause du grand-père", à laquelle il s'est fermement opposé mercredi, le haut-commissaire à la réforme des retraites a assuré vendredi matin que le débat "n'était pas tranché".
orangesum-358
Les grands thèmes ne sont pas très éloignés de ceux de 2012 mais le parti de Marine Le Pen compte concilier libéralisme et patriotisme économique. -Marine Le Pen planche sur son programme présidentiel en vue de 2017. Et au niveau économique, la présidente du Front national doit jongler avec les courants de son parti, entre les étatistes comme Florian Philippot et les libéraux comme Marion Maréchal-Le Pen. "Nous remettons à Marine Le Pen jeudi le pré-programme économique de 2017", un document de travail de 60 pages "qui tient compte de toutes les évolutions et événements" depuis 2012, a expliqué ce mercredi 29 juin à l'AFP, Bernard Monot, confirmant des informations de Valeurs Actuelles et du Parisien. "Sur les grands thèmes, tout a déjà été arbitré par Marine Le Pen, ça ne devrait plus bouger" à part dans la rédaction ou pour des "petites choses à ajuster", a précisé celui qui est considéré comme le "stratégiste économique" du parti.• UNE SORTIE SOFT DE L'EUROLe Front national est depuis plusieurs années le principal promoteur d'une sortie de l'euro : le parti veut transformer la monnaie commune en une monnaie commerciale, uniquement utilisée pour les échanges intra-européens. L'euro serait doublé d'un retour au franc via un processus de négociation de 6 mois avec l'UE puis un éventuel référendum. La Banque de France retrouverait également sa souveraineté et pourrait ainsi faire fonctionner à plein la planche à billets : "C'est aux yeux de Marine Le Pen, la solution miracle", explique Le Parisien. "Créer de la monnaie, à hauteur de 100 milliards d'euros par an" pour relancer l'inflation et ainsi désendetter la France. Mais "il n'y a pas que ça" : contrairement à 2012, le FN ne souhaite plus opérer de dévaluation s'il arrivait au pouvoir, car l'euro a baissé par rapport au dollar. "L'objectif cible est 4% d'inflation". Le pré-programme comprend aussi un "objectif de réduction des dépenses publiques de 60 milliards d'euros", qui seraient à "moyen terme" ramenées à 50% du PIB (contre 57% en 2015 selon l'Insee).• RETOUR AUX 39H DANS CERTAINES BRANCHESLe droit du travail ne sera "assoupli" que "quand les choses iront mieux économiquement et fiscalement", explique-t-on au Front national. Sur l'emploi, le parti n'est pas loin du "travailler plus pour gagner plus" : les 35 heures seront "assouplies" pour favoriser les accords de branche permettant aux salariés de "travailler 39 heures payées 39". Particularité, le Font national propose que l'État finance intégralement la mesure. Comment ? "Grâce aux nouvelles recettes générées par des droits de douane restaurés et des économies sur l'immigration", explique un cadre du parti au Parisien. Pour Xavier Timbeau, membre de l'Observatoire français des conjonctures économiques, "la France n'aurait pas les moyens de financer cette mesure". Pour l'économiste, les mesures de protectionnisme "seront suivie de mesures de rétorsion de la part de nos partenaires. Ceux-ci instaureront à leur tour des droits de douanes sur nos exportations (...). Au final le passage aux 39 heures se paierait par l'inflation et donc pas la baisse des salaires corrigés de l'inflation", explique-t-il au Parisien. Dans son programme, le FN compte également maintenir l'une de ses mesures-phares de 2012 : la "contribution sociale aux importations (qui) permettra d'augmenter de 200 euros net les rémunérations des salaires jusqu'à 1,4 fois le SMIC". Mais celle-ci est désormais "exceptionnelle" car elle ne sera que "temporaire".• LES PETITS PATRONS, NOUVELLES CIBLESSelon Le Parisien, après les ouvriers ce sont les patrons de PME et de TPE qui sont "cajolés" dans le programme du FN : ces traditionnels électeurs de la droite bénéficieraient d'allègements fiscaux conséquents et d'une priorité donnée aux entreprises locales dans les marchés publics.• UN IMPÔT SUR LE REVENU POUR TOUSCôté recettes et fiscalité, tous les Français seraient tenus de payer l'impôt sur le revenu, même "de manière symbolique". "Même à 15 euros, on considère que payer l'impôt est une fierté", explique un membre du bureau politique. Le parti souhaite aussi élargir l'assiette imposable des particuliers "mais surtout des entreprises", tout en réduisant les taux marginaux, avec l'objectif de "simplifier le code général des impôts". Le FN escompte récupérer "15 à 20 milliards d'euros annuels" de la lutte contre la fraude fiscale des entreprises et des multinationales et surtout 40 milliards d'euros annuels en rythme de croisière de la réduction drastique de l'immigration (8,5 milliards dès la première année).
- Le Front national détaille petit à petit son programme économique pour la présidentielle de 2017. Sortie de l'Euro, réduction des dépenses publiques, 35 heures assouplies, impôt sur le revenu pour tous....
orangesum-359
Selon Ouest-France, vers 7h30, une quarantaine de personnes étaient massés devant l'entrée, bloquant les grilles et empêchant la tenue des cours. Les contestataires avaient déployé des banderoles et distribué des viennoiseries, tout en scandant des slogans. Alors que les grilles étaient cadenassées à l'arrivée du principal, l'inspecteur d'Académie Christian Willhelm a demandé à ce que les "portes puissent ouvertes pour que le collège fonctionne normalement (...) les forces de l'ordre ont ouvert les portes" en cours de matinée a expliqué à l'AFP ce dernier. L'évacuation, très ferme aux dires de France 3 Bretagne, ne s'est pas déroulée dans le calme, loin de là : l'intervention d'une douzaine de policiers de la police nationale, a suscité des bousculades. De nombreux enfants étaient en pleurs. Constat : des élèves ont été blessés, onze ont été vus par des pompiers et trois ont été emmenés à l'hôpital, légèrement blessés. Les élèves blessés sont "un de 6e et deux de 3e", selon l'inspecteur d'Académie. Après cette intervention musclée, le directeur de l'établissement a du demander la mise en place d'une cellule psychologique rapporte Le Télégramme. "C'est du mépris total", "la honte" pouvait-on entendre chez les parents d'élèves et les professeurs. "Ce qui me choque, c'est l'attitude méprisante et irresponsable des policiers qui sont partis avant l'arrivée des pompiers alors qu'ils savaient qu'il y avait des blessés", s'insurge auprès du journal local un autre parent d'élèves. UNE INTERVENTION CONTESTÉEL'affaire a été remontée au niveau du Ministère de l'Éducation nationale selon Le Télégramme. François-Philippe Lecoulant, secrétaire général de la CGT Bretagne s'est offusqué en constatant "pour la première fois de la violence contre les enfants". De son côté, Gwénaël Le Paih, secrétaire général du SNES-FSU Bretagne a mis en cause le recteur qui "a refusé tout dialogue et n'a pas eu un mot pour les parents ni pour les collégiens blessés". Le recteur a réagi en fin de journée, à travers un communiqué. Se disant ému par les conséquences de cette évacuation, il a assuré que "l'académie de Rennes se montrera extrêmement attentive au maintien des bonnes conditions d'enseignement faites aux élèves du secteur d'affectation du collège Robert Surcouf à Saint-Malo au moment de sa fermeture en 2017". Le maire de Saint-Malo, Claude Renoult (DVD), a fait savoir dans un communiqué avoir "immédiatement contacté le Préfet afin de déplorer cet état de fait et demander des explications sur cette intervention sans concertation préalable avec le maire de la commune". "Le maire demande les justifications de l'intervention des forces de l'ordre", indique encore le communiqué. Contacté par l'AFP, le Conseil départemental (à majorité PS) a également déploré cette intervention. "On ne peut que regretter ce qui s'est passé ce matin, la manière de faire. C'est extrêmement malheureux", a déclaré Franck Pichot, vice-président en charge de l'Éducation et de la jeunesse".
La police est intervenue ce jeudi pour rouvrir la grille du collège Surcouf, cadenassée pour protester contre sa fermeture. Le Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine a décidé mardi la fermeture à la rentrée 2017 du collège Surcouf, l'un des quatre collèges publics de Saint-Malo, où sont scolarisés 250 élèves. Contre cette décision, des parents d'élèves, enseignants et collégiens avaient investi tôt ce jeudi matin 2 juin la cour de l'établissement.
orangesum-360
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert lundi 10 août une enquête pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste" après l'attaque dimanche au Niger, qui a fait huit morts dont six Français. Emmanuel Macron avait dénoncé dimanche soir une "attaque meurtrière" et évoquait un "attentat". L'enquête "a été confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), en co-saisine avec la Sous-direction anti-terroriste (Sdat)", a précisé le Pnat dans son communiqué, sans confirmer le nombre des victimes françaises. D'après les autorités locales, six Français et deux Nigériens - leur chauffeur et un guide touristique - ont été tués lors de l'attaque à 60 km au sud-est de Niamey, dans une région boisée qui abrite les derniers troupeaux de girafes d'Afrique de l'ouest. D'après les ONG Acted et Impact Initiatives, les victimes sont sept travailleurs humanitaires et leur guide. Paris a confirmé que des Français avaient péri sans en préciser le nombre et annoncé que l'armée français apportait son appui aux troupes nigériennes après cette attaque, dénoncée comme "terroriste" par les présidents des deux pays. Les meurtres n'ont pas été revendiqués, mais ils surviennent dans un pays régulièrement frappé par les groupes jihadistes sahéliens, dont l'État islamique au Grand Sahara (EIGS). "On ne connaît pas l'identité des assaillants mais ils sont venus à moto à travers la brousse et ont attendu l'arrivée des touristes", a indiqué une source proche des services de l'environnement. Cette source a décrit à des corps gisant, côte à côte, près d'un véhicule 4X4 à moitié incendié et aux portières ouvertes. Des traces de balles étaient visibles sur la vitre arrière du véhicule. L'un des corps était carbonisé. D'autres présentaient des blessures mortelles à la tête. Présente au Niger depuis 2010 auprès des populations déplacées notamment à cause du conflit dans la zone Trois Frontières (Mali, Burkina Faso et Niger) et de la crise du Lac Tchad, Acted compte 200 salariés dans le pays, a précisé l'avocat de l'ONG, Joseph Breham.
D'après des sources nigériennes, les assaillants ont "attendu l'arrivée des touristes".
orangesum-361
Pour Ebony Hilton, médecin noire du centre hospitalier universitaire de Virginie, l'Amérique est actuellement confrontée à deux dangereuses pandémies: Covid-19 et violences policières. Elle craint de voir la première repartir de plus belle dans le pays, où "la distanciation sociale n'est pas respectée" parmi les manifestants, qui, quand ils en ont, "ne portent malheureusement souvent pas leur masque de la bonne façon". Les tirs de gaz lacrymogène régulièrement utilisés pour disperser les foules, souligne-t-elle à l'AFP, "augmentent également le risque" en raison de la toux et des haut-le-coeur qu'ils provoquent. La plupart des manifestants ont bien conscience de ce danger dans le pays le plus endeuillé au monde par la pandémie de Covid-19. Mais ils en font abstraction face à la grandeur de la cause à défendre après la disparition de George Floyd, Afro-Américain de 46 ans mort asphyxié la semaine passée à Minneapolis sous le genou d'un policier blanc. "Ce qui se passe en ce moment est aussi pour le bien de la nation", témoigne Cav Manning, New-Yorkais de 52 ans, venu grossir les rangs d'un cortège de Brooklyn lundi soir."Ce que nous avons vu est tellement inquiétant que nous nous devons d'être ici dans la rue, malgré le Covid, malgré le risque d'infection", insiste-t-il. - Double emploi -Derrière les manifestations contre les brutalités policières, le racisme et les inégalités sociales exacerbées par la pandémie se cachent des statistiques troublantes. Une étude menée l'an dernier, sur la base d'articles de presse et de données officielles, a montré qu'un homme noir avait une chance sur 1.000 de finir tué par la police, soit 2,5 fois plus qu'un blanc. "Beaucoup d'éléments indiquent que la police est une menace à la santé publique aux Etats-Unis", estimait alors l'auteur principal de l'étude, Frank Edwards, de l'université Rutgers. Le problème ne s'arrête pas aux décès très médiatisés, comme celui de George Floyd, mais affecte au quotidien la santé d'une communauté se sentant stigmatisée, observe la médecin Ebony Hilton."Il est prouvé que le stress chronique est directement lié à un risque accru de formations cancéreuses, à l'hypertension, au diabète, à des problèmes cardiaques, à l'obésité", énumère-t-elle. Même si la pandémie ralentit aux Etats-Unis depuis le pic atteint à la mi-avril, les professionnels de la santé s'inquiètent avec les manifestations d'une résurgence dans les semaines à venir. D'autant que figurent dans les cortèges de nombreux Afro-Américains et représentants d'autres minorités particulièrement exposés au Covid-19 en raison d'antécédents médicaux. Brandon Brown, épidémiologiste à l'université de Californie Riverside, rappelle que le risque de contamination en plein air, bien qu'inférieur, n'est pas complètement réduit à zéro. Les masques ont aussi, par les temps qui courent, l'avantage de faire double emploi en protégeant "non seulement du Covid-19, mais aussi de la surveillance des autorités".
Des milliers de manifestants en rangs serrés, criant leurs revendications et toussant parfois sous l'effet du gaz lacrymo: le mouvement de colère actuel aux Etats-Unis pourrait raviver la propagation du coronavirus, mais beaucoup sont prêts à courir le risque "pour le bien de la nation".
orangesum-362
"Je pense qu'on va être amenées à clarifier les situations ensemble". Elisabeth Borne a encore averti Ségolène Royal, dont les récentes attaques à l'encontre de l'exécutif continuent de faire grincer des dents au gouvernement. Sur le plateau de BFM-TV, la ministre de la Transition écologique et solidaire a sommé l'ambassadrice des pôles de "faire un choix" si elle veut garder sa fonction impliquant un "devoir de réserve". "Je pense que Ségolène Royal va devoir faire un choix: soit elle veut rester ambassadrice, et évidemment il y a un devoir de réserve, soit elle veut avoir sa liberté de parole (...) et dans ce cas il faut qu'elle ne soit plus ambassadrice soumise à une obligation de réserve", a déclaré Elisabeth Borne, ce dimanche 12 janvier. La ministre, qui réagissait à une question sur un déplacement de Ségolène Royal pour soutenir la candidate du parti socialiste aux municipales à Toulouse, Nadia Pellefigue, avait déjà rappelé vendredi l'ambassadrice à son "devoir de réserve". "Je pense qu'on va être amenées à clarifier les situations ensemble", a prévenu Elisabeth Borne. "J'entends Ségolène Royal qui nous dit 'je suis attachée à ma liberté de parole'. Très bien, dans ce cas là il ne faut pas occuper une fonction dans laquelle il y a une obligation de réserve", a-t-elle martelé. L'ancienne candidat à l'élection présidentielle de 2007 a multiplié ces derniers temps les attaques à l'encontre du gouvernement, publiant en décembre des tweets critiquant le pouvoir sur les pesticides, la réforme des retraites, ainsi que la proximité d'Emmanuel Macron avec "le monde du business mondialisé". Elle devrait prochainement recevoir une convocation devant l'Assemblée nationale pour s'expliquer sur son bilan d'ambassadrice des pôles, un poste auquel elle a été nommée par le président Emmanuel Macron.
Pour la ministre de la Transition écologique et solidaire, l'actuelle ambassadrice des pôles va "devoir faire un choix" entre ses critiques contre l'exécutif et son devoir de réserve.
orangesum-363
La scène fait tristement écho aux chants entonnés par des "gilets jaunes" lors de l'acte 23, le 20 avril dernier. Ce lundi 29 avril, alors qu'un "gilet jaune" était jugé à Montpellier pour "saccages de biens publics et privés" Place de la Comédie, certains de ses soutiens s'étaient rassemblés devant le palais de justice Pierre-Flotte, rapporte Métropolitain. Ils ont alors entonné un chant ironisant ouvertement sur la vague de suicide chez les policiers. "La capitaine pan, pan, pan, elle est où la capitaine, pan, pan, pan. Un flic suicidé est un flic à moitié pardonné". La capitaine en question n'est autre qu'une policière qui s'est donné la mort le 18 avril dans les locaux de la sûreté départementale de Montpellier. Selon le journal, les chants ont été entendus par les employés du TGI alors sur le parvis, qui ont ensuite donné l'alerte au vice-procureur. Mais la trentaine de personnes s'était dispersée rapidement, selon les témoignages. Arrivés sur les lieux, des membres de la sûreté départementale de l'Hérault ont ouvert une enquête afin de déterminer les auteurs de ces propos. Indignation dans les rangs policiersDes chants qui ont provoqué une vive émotion dans les rangs policiers : "Comment peuvent-ils mépriser à ce point la vie humaine ? Comment peuvent-ils perdre toute humanité et se comporter de la sorte ? Quel respect pour la famille de la défunte, pour ses proches, ses amis et ses collègues de travail ?", s'est ému Rémy Alonso, secrétaire départemental d'Alliance Police nationale 34 que cite 20 Minutes. Le "gilet jaune" qui comparaissait a finalement été condamné à trois ans de prison ferme et placé sous mandat de dépôt. Cet événement fait donc écho aux provocations de "gilets jaunes" à Paris lors de l'acte 23. Les manifestants avaient crié aux policiers "Suicidez-vous, suicidez-vous !". L'homme auteur des propos avait été condamné à huit mois de prison avec sursis et à 180 heures de travail d'intérêt général ainsi qu'une amende de 500 euros à verser aux policiers ayant porté plainte, rappelle Le Point.
En plein procès d'un "gilet jaune" qui se tenait à Montpellier, des individus ont entonné un chant anti-policiers. Comme lors de l'acte 23, plusieurs d'entre eux ont fait l'apologie du suicide des forces de l'ordre, rapporte Métropolitain.
orangesum-364
"Ils savent qu'ils peuvent faire très peur aux gens", explique à l'AFP la présidente de la Confédération hongkongaise des syndicats. "Mais je n'ai pas peur, parce qu'il s'agit de mes libertés et que je veux les défendre."Une chose est sûre: elle n'est pas seule. HK Leaks, un site internet très sophistiqué, a récemment intensifié sa campagne de "doxing" -une pratique consistant à divulguer les informations personnelles de personnes dans le but de leur nuire- contre les militants du camp pro-démocratie. Ni l'ordre qui lui a été donné l'an passé par le Commissaire hongkongais à la protection de la vie privée de cesser son harcèlement, ni son signalement à la police locale n'ont été suffisants pour le réduire au silence. Il cible tout particulièrement les Hongkongais qui ont selon lui violé la nouvelle et drastique loi sur la sécurité nationale, que Pékin vient d'imposer à l'ex-colonie britannique. Quelques semaines après l'entrée en vigueur du texte, HK Leaks avait ainsi dévoilé les informations personnelles d'au moins 14 individus qu'il accuse d'avoir enfreint cette loi, selon des journalistes de l'AFP. Promu par des groupes liés au Parti communiste chinois, et hébergé par des serveurs basés en Russie, ce site né en août 2019 a déjà fait de même avec des milliers de personnes qu'il accuse d'avoir soutenu l'immense mobilisation pro-démocratie de l'année passée à Hong Kong."Quand j'ai été ciblée, cela a généré énormément de stress chez moi", raconte à l'AFP Mme Ng."Je recevais des appels téléphoniques et des messages des +rubans bleus+ sur Facebook", explique-t-elle en référence à cette couleur associée au camp pro-Pékin. "De temps en temps, j'étais inondée sous un déluge de stickers WhatsApp. Ils nous appellent les cafards."- Joshua Wong et Jimmy Lai -Hébergé par un serveur russe, le site est élaboré de façon à échapper aux poursuites, selon les experts. Il utilise des hébergeurs anonymes et change régulièrement de domaine. Le site présente désormais en pop-up une fenêtre clamant que "les émeutiers ont provoqué la mort de l'Etat de droit et de l'ordre dans la société hongkongaise" et que plus de 2.000 policiers et membres de la mouvance pro-Pékin ont eux-mêmes été victimes de "doxing". Plusieurs figures de proue du combat pro-démocratie comme Joshua Wong ou Agnes Chow figurent sur le site dans l'onglet "Emeutiers indépendantistes", au même titre que le magnat des médias Jimmy Lai. Parmi les 14 présentés comme ayant enfreint la loi sur la sécurité nationale, on trouve des militants comme Tony Chung, Nathan Law ou Ray Wong. Tony Chung, 19 ans, est devenu fin juillet la première personnalité politique poursuivie au nom de la nouvelle loi, et ce pour avoir promu l'indépendance hongkongaise au travers de Student Localism, un groupe dissous en juin qu'il avait cofondé en 2016. Cofondateur avec Joshua Wong du parti Demosisto également dissous, M. Law a fui début juillet au Royaume-Uni en raison de cette loi. Selon des médias officiels chinois, MM. Wong et Law sont désormais recherchés pour avoir violé la loi sur la sécurité nationale, pour collusion avec les forces étrangères. Joshua Wong est de son côté convaincu d'être la cible d'une campagne de harcèlement orchestrée par Pékin et Hong Kong."Depuis que j'ai obtenu le statut de réfugié en Allemagne, le gouvernement de Hong Kong est déterminé à m'arrêter par tous les moyens", a-t-il dit à l'AFP.
Carol Ng ne compte plus les appels menaçants et les messages la traitant de cafard qu'elle a reçus depuis que son numéro de téléphone a été illégalement dévoilé sur internet. Mais cette militante pro-démocratie refuse de se laisser intimider.
orangesum-365
La remarque relève plus du tacle que du conseil. Invité de l'émission "Les 4 Vérités" sur France 2 lundi 8 octobre, Benoît Hamon ne s'est pas privé de critiquer l'exécutif, toujours à la recherche d'un nouveau ministre de l'Intérieur, poste laissé vacant par Gérard Collomb. Alors que le scénario d'un remaniement d'ampleur se profile, Benoît Hamon a attaqué directement le chef de l'État : "Il faudrait qu'Emmanuel Macron commence par se remanier lui-même. (...) Les gens ne se plaignent pas, ils demandent à être respectés, à avoir de la dignité". Quatre jours plus tôt, le locataire de l'Élysée, en déplacement à Colombey-les-Deux-Églises pour célébrer les 60 ans de la Ve République, avait sermonné des retraités en leur déclarant : "La seule chose que vous n'avez pas le droit de faire, c'est de (vous) plaindre". Macron "pollue plus qu'il ne nettoie"Sur le plateau de "Télématin", le patron du mouvement Génération.s a poursuivi sa charge contre le président de la République, dont il dénonce le "mépris à l'égard des retraités". "Ce serait bien qu'Emmanuel Macron se remanie lui-même, notamment dans le comportement et dans l'attitude qu'il a vis-à-vis des Français", a-t-il insisté. "Emmanuel Macron est au climat ce que Wolkswagen est au diesel et à la pollution par les voitures : il pollue plus qu'il ne nettoie !", a même lancé l'ex-socialiste. Le gouvernement n'est pas non plus épargné par Benoît Hamon, qui charge particulièrement le ministre de l'Éducation. "Jean-Michel Blanquer a supprimé les contrats aidés dans les écoles. Il supprime des postes de profs, est-ce que c'est ça que l'on veut ?", a demandé l'ex-député, qui a lui-même occupé les fonctions de ministre de l'Éducation nationale sous la présidence de François Hollande.
L'ex-candidat socialiste à la présidentielle, désormais chef de file du mouvement Génération.s, a réagi avec véhémence à la phrase du président de la République, qui a récemment conseillé à des retraités de "ne pas se plaindre".
orangesum-366
Le Défenseur des droits Jacques Toubon a ouvert une enquête. Après le contrôle, par trois policiers, d'un handicapé gare de Lyon à Paris, dont la vidéo postée par un témoin a suscité une vive émotion sur les réseaux sociaux, le Défenseur des droits été saisi par le collectif Stop contrôle au faciès. Sur la vidéo, on aperçoit trois policiers s'éloignant d'un homme, assis par terre, ses affaires personnelles éparpillées autour de lui, ses prothèses démises et au sol. L'homme retrouvé par France24 explique qu'il cherchait à rejoindre la gare du Nord lundi lorsque les policiers ont procédé à un contrôle d'identité."Mais je n'ai pas tous mes papiers", dont la demande "est encore en attente à la préfecture", a expliqué François Bayga, précisant avoir donné aux policiers sa carte d'AME (aide médicale d'État) et celle de son club de rugby en fauteuil roulant."Ils m'ont demandé où j'avais eu mon téléphone, m'accusant de l'avoir volé. J'ai commencé à m'énerver", ajoute M. Bayga, qui poursuit: "J'ai été plaqué contre le mur et tandis que je me débattais, l'un des policiers me tirait la jambe (...) Je leur ai dit plusieurs fois +Ce sont des prothèses+. Ils ont insisté pour me fouiller. J'ai alors tout enlevé"."Je me suis senti complètement humilié", a-t-il ajouté. La scène a vivement fait réagir les internautes, qui dénoncent dans leurs commentaires une "honte" ou un "abus de pouvoir". Sur sa page Facebook, le club de rugby CAPSAAA-Paris a appelé à manifester mercredi prochain devant la gare de Lyon pour "soutenir notre coéquipier et ami François Bayga". Selon une source policière cependant, "cette personne handicapée urinait sur le quai" lorsqu'elle a été contrôlée. Après avoir été verbalisé, l'homme "a fait un esclandre et de lui-même il a jeté ses prothèses pour rameuter la foule"."Ces faits ont été confirmés par la vidéo" de la RATP, a-t-on indiqué de même source, en précisant que le contrôle "s'est passé tout à fait normalement jusqu'à la verbalisation", ce que ne montre pas le film posté sur les réseaux sociaux "dont on ne voit que la fin".
La vidéo a été visionnée près de deux millions de fois sur Facebook. Elle montre un homme assis à terre, ses prothèses de jambes posées en vrac sur le sol, suite à un contrôle policier.
orangesum-367
Alors que la France subit une importante vague de chaleur cette semaine, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé lundi 25 juin le report aux premiers jours de juillet, en raison de la canicule, des épreuves du brevet des collèges, qui devaient avoir lieu jeudi et vendredi. Une décision qui interpelle Les Républicains (LR)."C'est un peu décalé car en réalité ce sont les publics fragiles qui sont en danger dans les périodes de canicule, (...) nourrissons et personnes âgées", a commenté mardi sur Sud Radio le président par intérim de LR, Jean Leonetti, cardiologue de formation."Le rôle de prévention incontestable" du gouvernement"Je ne suis pas certain qu'il était opportun d'aller jusque-là", a réagi de son côté le chef de file des députés LR, Christian Jacob. "J'avoue que j'ai été un peu surpris (...) Mais il (M. Blanquer) a peut-être des éléments d'information que nous n'avons pas", a ajouté M. Jacob, qui faisait partie du gouvernement lors de la canicule de 2003 qui avait provoqué une surmortalité de 15.000 personnes sur plus de quinze jours. L'élu de Seine-et-Marne, candidat déclaré à la présidence de LR, a également fustigé les attitudes des ministres du Travail Muriel Pénicaud et de la Santé Agnès Buzyn, qui ont appelé les patrons à adapter les horaires de travail. "Je ne suis pas persuadé que les ministres ne fassent pas un peu de zèle", a-t-il estimé. "Les chefs d'entreprise y pensent sans les ministres", a jugé le parlementaire. "Quand on travaille dans le bâtiment ou en plein air, on sait bien les conséquences qu'il peut y avoir avec les très fortes chaleurs", a-t-il insisté, reconnaissant toutefois le" rôle de prévention incontestable" qui incombe au gouvernement.
Le chef de file des députés Les Républicains n'est "pas certain qu'il était opportun" de décaler le brevet des collèges à la semaine prochaine en raison de la canicule.
orangesum-368
Ainsi, deux journalistes du Monde qui avait changé d'adresse avant le 31 décembre 2016 ont pu voter dans l'ancien bureau de vote dans lequel ils étaient inscrits ainsi que dans le nouveau. Même opération du côté de Buzzfeed puisque l'une de leurs journalistes Assma Maad a également pu voter deux fois : « N'étant pas dans la liste d'émargement (inscrite fin octobre 2016 à Paris) on m'a laissée voter sans me demander de preuve d'inscription. Ils ont pris ma carte d'identité, ils m'ont ajouté dans le cahier et m'ont demandé mon adresse mail. J'ai pu voter », raconte-t-elle sur le réseau social Twitter, avant d'expliquer qu'elle s'est ensuite rendue dans un autre bureau de vote et qu'elle a pu effectuer la même opération sans être inquiétée. Le Monde précise tout de même que certains de leurs lecteurs leur ont, au contraire, fait part de contrôles particulièrement pointus par certains assesseurs dans plusieurs bureaux de vote. A noter également que les deux journalistes du Monde ont voté blanc les deux fois pour éviter d'influer sur le résultat du scrutin. Des failles courantes Comme le souligne Le Monde, des failles similaires avaient pu être constatées lors de la primaire à droite en novembre dernier : « Il était en effet possible de voter une première fois avec sa carte d'électeur dans son bureau habituel, puis une deuxième fois avec sa carte d'identité au bureau défini par la Haute autorité de la primaire, quand ce n'était pas le même », rappelle le quotidien. La triche était pourtant la hantise notamment de François Fillon qui se souvenait des irrégularités qui lui avaient coûté la tête du parti en 2012, après la défaite de Nicolas Sarkozy. De nombreuses consignes avaient donc circulé chez les bénévoles et les organisateurs pour éviter les tricheries et « bourrages » d'urnes. La Haute Autorité, en charge de l'organisation de la primaire de la Belle Alliance Populaire n'a pour l'instant pas commenté ces failles.
Afin de vérifier l'organisation du scrutin et de révéler d'éventuelles failles, des journalistes du Monde et de Buzzfeed ont tenté de voter plusieurs fois au premier tour de la primaire de la Belle Alliance Populaire organisé ce dimanche 22 janvier 2017. Surprise : ils ont pu le faire.
orangesum-369
François Hollande est un habitué des bons mots et petites phrases. Ce n'est pas pour rien que Nicolas Sarkozy le surnomme "Monsieur petites blagues". Et pourtant, ce dernier n'est pas en reste, comme l'a rapporté Le Monde dimanche 5 août, qui raconte un échange croustillant entre les deux anciens présidents. La scène se déroule dans l'église de la Madeleine, pendant les obsèques de Johnny Hallyday, en décembre dernier. Au cours de la cérémonie, Nicolas Sarkozy se penche vers son successeur pour lui chuchoter à l'oreille : "Tiens, voilà ton ministre qui arrive..." François Hollande, surpris, lui répond, "de qui parles-tu ?" Puis, alors qu'Emmanuel Macron pénètre dans la Madeleine, Nicolas Sarkozy conclut son trait : "Eh bien, de ton ministre Emmanuel !" Dans son édition du mercredi 8 août, Le Canard Enchaîné rappelle que François Hollande avait déjà fait les frais de l'esprit de Nicolas Sarkozy. C'était le 14 juillet 2017, quand les deux hommes s'étaient retrouvés pour la première fois dans une cérémonie officielle, où ils avaient le même rang protocolaire d'ancien chef de l'État. "Bienvenue au club !" très ironique avait alors lancé Sarkozy à un Hollande qui en était resté sans voix. Les relations entre les deux hommes sont "exécrables" et ils ne se sont jamais revus en dehors des cérémonies officielles, rappelle Le Monde. Ces dernières sont d'ailleurs l'occasion de constater que les deux anciens présidents ne s'apprécient guère, comme lors de l'hommage à Jean d'Ormesson, en décembre 2017, dans la cour des Invalides. Arrivé dernier, François Hollande était passé devant le couple Sarkozy sans les saluer.
Nicolas Sarkozy a versé un peu sel sur la plaie de François Hollande, qui semble n'avoir toujours pas digéré la "trahison" d'Emmanuel Macron.
orangesum-370
C'est notamment le cas de Marlène Schiappa si l'on en croit un document publié en annexe du Projet de loi de Finances 2019 qu'a étudié le site de Capital. Malgré la baisse du nombre de conseillers de cinq à quatre, le budget de son secrétariat d'Etat à l'égalité femmes-hommes a augmenté de 26%. Résultat, la rémunération mensuelle brute des membres de son équipe est passée de 5 767 à 9 079 euros. Elle n'est pas la seule puisque Capital rapporte que la dépense totale du cabinet de Benjamin Griveaux a augmenté de 86%. Le salaire mensuel moyen est donc passé de 4 926 euros à 9 180 euros pour les collaborateurs du porte-parole du gouvernement. Mais celle qui est à l'origine de la hausse la plus importante, c'est la secrétaire d'Etat auprès du ministre des armées Geneviève Darrieussecq dont l'équipe est passée de 3 à 5 membres et dont la rémunération brute globale a doublé en seulement un an. Des cas qui sont des exceptions car "l'enveloppe globale des rémunérations des cabinets est restée (...) stable" rapporte Capital. Si au gouvernement, certains se démarquent par leurs dépenses, d'autres le font par leurs économies. Agnès Buzyn et Jean-Yves Le Drian seraient les ministres les plus économes. Edouard Philippe épingléIl y a quelques jours, c'est le Premier ministre qui avait vu ses dépenses exploser et qui s'était donc fait remonter les bretelles par la députée Marie-Christine Dalloz. "Alors que tous les ministres se voient imposer une réduction drastique de leur cabinet, les effectifs du cabinet du Premier ministre s'élèvent à 496 équivalents temps plein : 69 membres, 427 personnes chargées des fonctions supports", avait dénoncé la rapporteure spéciale de la commission des Finances le 25 octobre dernier. Marie-Christine Dalloz n'avait pas toléré des dépenses du cabinet d'Edouard Philippe qui s'élèvent, selon elle, à 19 millions d'euros. Elle plaide pour plus de transparence pour éviter "les scandales hautement préjudiciables à la confiance entre les citoyens et la classe politique".
Alors que la rigueur est demandée par Emmanuel Macron, certains ministres semblent ne pas avoir compris le message et ont laissé exploser leurs dépenses salariales, selon Capital.
orangesum-371
"A ce jour, 13 femmes jihadistes françaises qui étaient détenues dans des camps sous le contrôle des Kurdes de Syrie (principalement al-Hol et Aïn Issa) sont présumées en fuite, notamment Hayat Boumedienne, soit 10% des Françaises détenues en Syrie", a indiqué Jean-Charles Brisard, un des co-fondateurs de ce think-tank basé à Paris. "Ces éléments confirment l'incapacité des autorités locales à garantir la détention des jihadistes étrangers, que ce soit dans les prisons ou dans les camps, dans lesquels se produisent régulièrement des mutineries et des tentatives d'évasion", a estimé M. Brisard. "Le principal risque est celui de la dispersion de jihadistes, qui pourraient soit renforcer les rangs d'organisations jihadistes en Syrie ou en Irak, soit tenter de rejoindre une autre terre de jihad, soit pour certains revenir clandestinement en Europe pour y commettre des attentats". Hayat Boumedienne, compagne d'Amédy Coulibaly, l'un des auteurs des attentats de janvier 2015 en France, est visée par une nouvelle enquête ouverte fin avril à Paris pour "association de malfaiteurs terroristes criminelle". Déjà renvoyée aux assises dans l'enquête sur les attentats contre Charlie Hebdo, une policière de Montrouge (sud de Paris) et l'Hyper Cacher, elle avait précédemment été donnée pour morte par l'épouse du jihadiste français Jean-Michel Clain en mars 2019. Mais une femme qui a témoigné auprès de la justice française avait rapporté que Hayat Boumedienne était bien en vie en octobre 2019 et qu'elle se serait échappée du camp d'Al-Hol, où elles étaient toutes les deux retenues, avait indiqué la semaine la télévision publique France 2. Elle avait rejoint la zone irako-syrienne quelques jours avant les attaques de janvier 2015 à Paris, en compagnie des deux frères Belhoucine, dont l'aîné Mohamed est considéré comme le mentor d'Amédy Coulibaly. Le CAT plaide, comme d'autres organisations et experts du terrorisme en France, pour le rapatriement en France des jihadistes détenus dans les camps kurdes et leurs familles."C'est vraiment la meilleure option pour notre sécurité et l'avancée des enquêtes", a estimé M. Brisard, selon qui parmi ces 13 femmes figurent des personnalités importantes. "Certaines ont été mariées à des jihadistes très connus, d'autres ont fait de la propagande et sont apparues dans les revues de l'organisation Etat islamique" (EI), a-t-il expliqué.
Treize jihadistes françaises détenues dans des prisons syriennes se sont évadées, dont la compagne d'Amédy Coulibaly, l'un des auteurs des attentats de janvier 2015 en France, a indiqué mercredi à l'AFP le Centre d'analyse du terrorisme (CAT).
orangesum-372
Pascal Salviani est un battant. Finaliste à deux reprises de l'émission Koh Lanta, le Corse de 51 ans n'a pourtant pas eu toujours une vie facile. Dans un entretien accordé à TV Mag, il revient justement sur sa vie, marquée d'abord par la souffrance, sans oublier ses plus grandes peurs. On apprend notamment que l'homme était un sportif confirmé, sur le point de passer cycliste professionnel durant les années Virenque. "J'y suis presque parvenu puisque je devais passer pro au sein de l'équipe Toshiba", avoue-t-il. Une période entachée par les affaires de dopage qu'il a lui-même connue et qui aurait pu le mener au pire. "J'ai connu les déboires du dopage, cela m'a fait peur. Il y a une nuit, j'ai cru que j'allais y passer. Du jour au lendemain, j'ai tout arrêté.""Pas une enfance heureuse"Une carrière de cycliste qu'il avait menée en parallèle de son travail aux côtés de son père. Un père dont il livre un visage assez sombre. "Quand il rentrait à la maison, j'avais peur parce qu'il était très caractériel. Il n'y avait pas de place pour le renoncement, je l'ai vu partir travailler avec un bras cassé, un bassin déplacé."S'il ne lui en tient plus rigueur aujourd'hui, il avoue avoir vécu une enfance difficile. "Il m'a fait perdre confiance en moi à force de me répéter que je n'étais bon à rien et que je n'arriverais à rien. (...) Je n'ai pas eu une enfance heureuse, j'ai souffert de cette éducation très stricte, mais il m'a permis de devenir l'homme que je suis..."Par la suite, Pascal Salviani a mené "la vie qu'il souhaitait" et réussira même à rendre fier son père après son premier passage dans Koh Lanta. Avant qu'il ne décède...
Finaliste de Koh Lanta 2016 et de la version "All Stars", Pascal Salviani s'est confié à TV Mag sur ces aventures. Il s'est livré aussi sans vergogne sur sa vie, son père, son enfance et ses rêves abandonnés.
orangesum-373
Au cœur des discussions, il y aura aussi le "Ségur de la santé", grande négociation qui s'ouvrira le 25 mai avec les professionnels de santé, promise pour améliorer leurs conditions de travail et de rémunération. Edouard Philippe est à la recherche d'un consensus politique large afin d'éviter les critiques qui ont accompagné le premier tour. Il se présentera devant les chefs de partis armé du rapport du conseil scientifique chargé d'éclairer la décision publique quant à la poursuite du processus électoral. Le 1er tour du 15 mars n'avait pas été décisif dans environ 5.000 villes. Le second tour prévu le 22 mars n'avait pu se tenir en raison du confinement lié au coronavirus, entamé deux jours après. Dans son rapport publié mardi, le Conseil scientifique s'est montré très prudent. Sans s'avancer sur une date précise, il observe tout de même que "la situation sanitaire s'est nettement améliorée par rapport au début du confinement". Le nombre de malades du Covid-19 en réanimation, indicateur essentiel de la pression sur le système hospitalier, a poursuivi sa baisse mardi, à 1.894 malades graves soit 104 de moins en 24 heures.- Situation incertaine -Le bilan de l'épidémie a été revu à la baisse mardi soir, à au moins 28.022 morts, en raison de chiffres révisés à la baisse dans les Ehpad et établissements médico-sociaux, alors que le nombre de décès dans les hôpitaux s'élève de son côté à 17.714, soit 125 de plus que lundi. Mais, prévient le Conseil, il est "difficile d'anticiper une situation incertaine pour les semaines à venir". Au point qu'il estime nécessaire de procéder à une nouvelle évaluation des conditions sanitaires 15 jours avant la date retenue, si les élections avaient lieu en juin, probablement le 28. En cas de perspectives négatives, serait alors justifiée "une nouvelle interruption du processus électoral", souligne le panel d'experts. Parmi les arguments paraissant plaider pour une tenue du second tour le mois prochain, le fait qu'elle permette de clore le chapitre. "La tenue d'un seul tour de scrutin plutôt que deux, indépendamment des dates retenues, est de nature à réduire les risques sanitaires, au sens statistique du terme", note le Conseil. Les membres du Conseil mettent toutefois en garde contre les "risques sanitaires importants" liés à la campagne électorale, qui devra être "profondément modifiée". Dans leur viseur, les "meetings électoraux" ainsi que les distributions de tracts et autres réunions d'appartement. Dans ce cadre, Emmanuel Macron a reçu mardi par visio-conférence une vingtaine de maires, dont Anne Hidalgo (Paris), Jean-Claude Gaudin (Marseille), Gérard Collomb (Lyon) ou encore François Baroin (Troyes), le président de l'Association des maires de France."L'ensemble des intervenants ont fait part de leur souhait de voir les élections et le second tour se dérouler au plus vite. La date du 28 juin a été évoquée", a affirmé le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Au premier rang des partisans d'un vote en juin, les élus des grandes villes et agglomérations.- Soignants dubitatifs -Sur le plan sanitaire, "la situation est évolutive, nous avons un recul lié au délai d'incubation" et donc "il faut rester extrêmement prudent", a affirmé le directeur général de la Santé Jérôme SalomonPas moins de huit nouveaux foyers de contamination de coronavirus ont par exemple été identifiés dans la région Grand Est depuis le 11 mai, premier jour de déconfinement. Pendant qu'autorités et experts ont les yeux rivés sur les signes d'une possible "deuxième vague", Emmanuel Macron s'est aussi entretenu mardi avec les dirigeants de Sanofi. Le géant pharmaceutique avait déclenché une vague d'indignation en déclarant qu'il distribuerait un éventuel vaccin contre le nouveau coronavirus d'abord aux Etats-Unis, qui ont investi 30 millions de dollars pour soutenir ses recherches. Alors que le président de la République s'est engagé fin mars à mettre en œuvre un "plan massif d'investissement" pour l'hôpital, comprenant une "revalorisation de l'ensemble des carrières" pour les personnels, l'annonce du plan Ségur laisse dubitatifs les représentants du secteur."Les deux précédents plans ne se sont pas traduits en euros, c'étaient des plans d'annonce donc on espère que le troisième sera plus constructif avec des conséquences sur le terrain", a réagi Thierry Amouroux, porte-parole du syndicat national des professionnels infirmiers sur Europe 1. Plusieurs syndicats et collectifs hospitaliers ont indiqué réfléchir à une "journée nationale de mobilisation" pour l'hôpital public à la "mi-juin".
Faut-il programmer le second tour des municipales fin juin? Comment organiser la prochaine étape du déconfinement? Le gouvernement sera encore accaparé mercredi par la crise du coronavirus, à l'occasion du conseil des ministres suivi d'une réunion interministérielle, puis d'un entretien d'Edouard Philippe avec les chefs de partis.
orangesum-374
Des appels à manifester jeudi ont circulé sur les réseaux sociaux pour empêcher la tenue de la séance parlementaire, qui doit s'ouvrir à 11H00 (08H00 GMT) dans un palais des congrès de la capitale libanaise. Au lendemain de l'explosion qui a fait 171 morts et plus de 6.500 blessés le 4 août, le gouvernement avait décrété l'état d'urgence pour deux semaines. Pour toute période dépassant les huit jours, le Parlement doit donner son accord, selon l'ONG Legal Agenda."Vous nous avez tués! Partez! Nous allons descendre empêcher les criminels de se réunir", peut-on lire dans les messages de la contestation circulant en ligne. Le gouvernement avait précisé qu'en vertu de l'état d'urgence, un pouvoir militaire suprême serait chargé des prérogatives en matière de sécurité. Pour l'ONG Legal Agenda, une telle mesure pourrait "porter atteinte à la liberté de manifester" et permettrait à l'armée "d'empêcher les rassemblements considérés comme une +menace à la sécurité+". L'état d'urgence pourrait également "élargir la compétence des tribunaux militaires sur les civils pour les +crimes liés aux atteintes à la sécurité+", estime l'organisation. L'armée pourrait aussi "assigner à domicile pour toute personne engagée dans des activités considérées comme des +menaces pour la sécurité+", craint l'ONG. Le drame du 4 août, le cataclysme de trop pour une population déjà brisée par une crise économique aiguë, a alimenté la rage de la population contre les dirigeants. Sous la pression de la rue, le gouvernement a démissionné lundi mais une grande partie des Libanais réclame le départ du président Michel Aoun, du chef du Parlement Nabih Berri, des députés et de tous ces dirigeants en place depuis des décennies, accusés de corruption et d'incompétence. Près d'une dizaine de députés sur les 128 ont déjà annoncé leur démission. La tragédie a relancé un vaste mouvement de contestation populaire inédit déclenché à l'automne 2019. Des heurts ont éclaté aux abords du Parlement à plusieurs reprises ces derniers jours, les forces de l'ordre tirant des gaz lacrymogènes contre des manifestants jetant des pierres. Les visites de responsables étrangers se succèdent. La ministre française des Armées Florence Parly sera jeudi et vendredi au Liban, qui attend aussi la venue du sous-secrétaire d'Etat pour les Affaires politiques David Hale, numéro trois de la diplomatie américaine.
Le Parlement libanais se réunit jeudi pour entériner l'état d'urgence décrété à Beyrouth après l'explosion meurtrière et dévastatrice au port, qui a alimenté la rage de l'opinion contre une classe politique jugée responsable du drame en raison de son incurie.
orangesum-375
C'était un peu la chronique d'une désillusion annoncée. Le 1er tour avait déjà été très mauvais sur le plan de la mobilisation électorale avec une abstention record de 55,4%. Selon les instituts de sondage, elle devrait encore grimper pour se situer à un niveau historique, entre 59% et 60%, soit environ 12 points de plus que pour le second tour de 2014. Une déconvenue pour l'élection des maires alors que c'est la fonction politique qui demeure la plus appréciée des Français selon les enquêtes d'opinion. "Il fallait en finir avec les municipales (...) mais les électeurs n'ont pas été là", a résumé sur LCI le sondeur Jérôme Jaffré pour qui "c'est le processus électoral lui-même qui a été vicié" dès le départ avec un 1er tour qui n'avait pu être annulé à la veille du confinement."Le contexte de la crise sanitaire n'est toujours pas estompé pour les électeurs", a souligné le chercheur du Cevipof Bruno Cautrès sur franceinfo, pour qui "la crainte d'être contaminé dans les bureaux de vote", malgré les mesures sanitaires adoptées, a été "l'un des principaux obstacles à la participation", comme au 1er tour. Selon un sondage Sopra-steria pour France TV, Radio France, LCP et Public Sénat sur les motivations des électeurs, 43% des personnes interrogées citent le risque d'attraper le Covid-19 comme première raison de leur abstention. Mais la peur du virus n'est pas seule en cause dans ce désastre civique après une "campagne qui a été la plus longue de la Ve République et qui n'est jamais montée en puissance", selon Frédéric Dabi, le directeur général adjoint de l'Ifop, sur Cnews. "Il n'y a pas eu de campagne de second tour, pas de possibilités de meeting, pas de possibilités de porte-à-porte, pas de possibilités de contact physique entre les candidats et des électeurs", rappelle Jérôme Jaffré. Avec un second tour décalé de plus de trois mois, "on a eu cette longue période très particulière où le soufflé est un peu retombé", souligne aussi Brice Teinturier, le directeur général délégué de l'institut de sondages Ipsos, sur France 2. Mais il insiste aussi sur l'absence de "dynamique nationale" car "ce n'est pas une élection nationale contre le pouvoir où il s'agit de faire battre des maires sortants affiliés à un pouvoir qui serait impopulaire, comme on l'avait eu en 2014". A contrario, dans certaines villes très disputées, mais pas toutes, l'abstention a reculé. "On voit aussi des mobilisations très fortes dans des villes où il y a de l'enjeu", comme à Perpignan (52,8%), à Nancy (57,9%, contre 62,9% au premier tour) ou à Bastia (35,9%), insiste Brice Teinturier, qui rappelle que "la moyenne nationale recouvre des différences". Ce serait en outre une erreur de se focaliser uniquement sur le caractère conjoncturel de cette nouvelle poussée abstentionniste."A l'exception des européennes en mai 2019 où on avait vu un regain de participation, on voit s'inscrire progressivement une forme de démocratie de l'abstention en France", élections après élections, avertit Bruno Cautrès."La présidentielle motive toujours, mais les autres élections ont du mal à trouver la motivation des électeurs", ajoute-t-il. Dans le sondage Sopra-steria, 38% des sondés disent ne pas avoir voté car ils pensent que les élections ne changeront rien à leur vie quotidienne, 27% parce qu'aucune liste ou candidat ne leur plaît.
Un second tour inédit, plus de trois mois après le premier, un coronavirus toujours craint, une non-campagne : l'abstention a atteint dimanche un nouveau record pour des municipales avec plus de six électeurs sur dix qui ont boudé les urnes.
orangesum-376
Pour ce week-end prolongé du Memorial Day, qui marque l'ouverture de la saison estivale américaine, les plages ont rouvert à New York et dans le New Jersey, Etats voisins qui ont été le plus touchés par l'épidémie: à eux deux, ils ont recensé 40% des près de 100.000 morts aux Etats-Unis."C'est juste super d'entendre le bruit des vagues. C'est une belle forme de méditation, de pouvoir regarder l'océan, aller dans l'eau", dit Brittany Neiss, 25 ans, en marchant pieds nus avec son ami sur la plage de Jones Beach, à Long Island. Les autorités ont fait "le bon choix" en rouvrant cette plage et beaucoup d'autres, dit-elle. "On a besoin de se sentir... humains, au lieu d'être coincés chez nous". A moins d'une heure à l'est de la ville de New York, cette plage de 10 km de long a rouvert à la baignade moyennant une capacité réduite de 50%, et des barrières et avertissements omniprésents pour faire respecter la distanciation sociale. Loin de se plaindre de ces mesures, beaucoup de visiteurs s'en félicitaient, craignant un retour en force de l'épidémie. Comme Gloria Warren, 60 ans, venue avec sa soeur, une amie et un mètre pour mesurer les distances entre leurs chaises pliantes. "C'est le seul moyen, sinon on aura une autre pandémie", dit cette femme employée dans l'administration d'un hôpital de Long Island. "Tant que les gens gardent leurs distances, je suis à l'aise", souligne aussi Janina Laucella, 38 ans, venue avec ses deux petits garçons occupés à jouer dans le sable. "Ca donne la possibilité de faire de l'exercice et de donner une impression de normalité aux enfants. Et à moi aussi. On ne parle pas assez de la santé mentale", dit-elle.- Déconfinement controversé -Même joie de sortir au grand air à Coney Island, célèbre plage de Brooklyn, accessible en métro. Le maire Bill de Blasio y maintient l'interdiction de baignade pour l'instant, et le parc d'attractions de Luna Park reste fermé, mais les gens étaient ravis de déambuler sur la grande promenade bordant la plage. Lisa et Michael Sklar sont venus d'une banlieue au nord de New York avec leur fille de 22 ans. "Je me sens en sécurité en voyant que la plupart des gens portent des masques, qu'il n'y a pas trop de monde, et que les gens respectent les distances", explique Lisa, qui est styliste. "Ca fait 70 jours qu'on est coincés chez nous, c'est vraiment bien de pouvoir sortir et voir l'océan (...). C'est formidable pour notre santé mentale d'être ici". Elle était néanmoins heureuse de voir de nombreux policiers veiller à la distanciation - et aucune foule, grâce aux nuages et à une température inférieure à 20 degrés. A l'heure d'un déconfinement controversé, les plages font partie des lieux à haut risque - comme l'ont montré récemment les images de foules sur des plages de Californie ou de Floride."Je suis très inquiète quand les gens sortent et ne maintiennent pas les distances", a encore déclaré dimanche le Dr Deborah Birx, coordinatrice de la cellule de crise de la Maison Blanche. "Nous savons que le soleil aide à tuer le virus, mais cela n'empêche pas que les gens doivent être responsables."Donald Trump ne cesse cependant d'appeler à accélérer le déconfinement, jugeant certains gouverneurs - essentiellement des démocrates - trop lents à autoriser les réouvertures. Ses détracteurs se sont dits choqués de voir sur Twitter une photo du président jouant au golf, samedi dans son club près de Washington, alors que le pays approchait des 100.000 morts. Lui qui joue en grande partie sa réélection en novembre sur la relance de l'économie a aussi appelé tous les lieux de culte à rouvrir ce week-end, alors même que les rassemblements de plus de 10 personnes restent interdits dans de nombreux Etats.
Signe d'un déconfinement prudent, les New-Yorkais ont pu redécouvrir la plage dimanche, en saluant une météo mitigée qui leur a permis d'éviter les foules tout en profitant d'un grand bol d'air "formidable pour la santé mentale".
orangesum-377
Avec l'appui d'Ankara, les forces loyales au GNA --basé à Tripoli et reconnu par l'ONU-- ont engrangé d'importantes victoires depuis début juin, reprenant le contrôle de l'ensemble du nord-ouest de la Libye. Les troupes rivales du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est libyen soutenu entre autres par l'Egypte, n'ont pour leur part cessé de reculer ces dernières semaines, essuyant des revers sur le terrain qui ont signé l'échec de leur offensive sur Tripoli lancée en avril 2019. Les forces du GNA restent néanmoins freinées dans leur avancée vers la ville côtière de Syrte, verrou stratégique vers l'Est et sous contrôle du maréchal Haftar. Ville natale de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi --déchu et tué en 2011--, Syrte, ainsi qu'Al-Joufra plus au sud, représentent une "ligne rouge", a averti M. Sissi, lors d'un discours retransmis à la télévision. Si cette ligne est franchie, la sécurité de l'Egypte, qui partage une frontière poreuse avec la Libye, nécessitera une "intervention directe" des forces égyptiennes dans le pays, a-t-il déclaré."Toute intervention directe de l'Egypte est devenue légitime au niveau international, que ce soit au regard de la charte de l'ONU sur la légitime défense ou qu'elle se base sur la seule autorité légitime élue par le peuple libyen: le Parlement libyen" basé dans l'Est, a affirmé M. Sissi."Si le peuple libyen nous demande d'intervenir, c'est un signal envoyé au monde que l'Egypte et la Libye partagent (...) des intérêts communs, la sécurité et la stabilité", a-t-il ajouté. Pour le GNA, il s'agit d'une "ingérence dans les affaires (internes) et une menace grave pour la sécurité nationale de la Libye" et la "paix internationale", a déclaré Mohamad Amari Zayed, membre du Conseil présidentiel du GNA."Il ne peut y avoir de lignes rouges à l'intérieur de nos frontières et sur nos terres", a-t-il clamé. "Aucune partie étrangère n'aura d'autorité sur son peuple."- Trêve sous condition -Ankara a de son côté exigé samedi le retrait des troupes du maréchal Haftar de la ville de Syrte comme condition préalable à toute trêve."Un cessez-le-feu doit être viable (...) ce qui veut dire que les forces de Haftar doivent se retirer de Syrte et d'al-Joufra", a déclaré le porte-parole de la présidence turque, Ibrahim Kalin, lors d'un entretien avec l'AFP à Istanbul. Ces avertissements successifs interviennent après l'invitation lancée par Le Caire, et refusée vendredi soir par le GNA, d'assister à une réunion d'urgence sur la Libye de la Ligue arabe, dont le siège est basé dans la capitale égyptienne. Le GNA et la Turquie ont fait part de leur scepticisme, considérant l'initiative égyptienne comme une manière de faire gagner du temps au maréchal Haftar, qui est aussi soutenu par les Emirats arabes unis et la Russie. Les Emirats arabes unis ont affirmé samedi être "au côté de l'Egypte pour toutes les mesures qu'elle prend pour assurer la sécurité et la stabilité" face au conflit en Libye, selon le ministère des Affaires étrangères. Le ministère des Affaires étrangères d'Arabie saoudite a lui aussi manifesté son "soutien à l'Egypte quant à son droit à défendre ses frontières et son peuple contre l'extrémisme, les milices terroristes et leurs soutiens dans la région". Ankara --qui discute également avec Moscou dans le but de parvenir à un nouveau cessez-le-feu en Libye après l'échec de plusieurs trêves précédentes-- a tancé la France, accusée de soutenir le maréchal."Le gouvernement français soutient un chef de guerre illégitime", a dénoncé M. Kalin. "Malgré tout cela, ils (les responsables français, NDLR) continuent de nous critiquer. Mais nous travaillons avec les acteurs légitimes et c'est la France qui travaille avec les mauvais acteurs."Mercredi, lors d'une réunion en visioconférence des ministres de la Défense de l'Otan --dont Ankara et Paris sont membres--, la France avait reproché à la Turquie son comportement "extrêmement agressif" contre une de ses frégates en Méditerranée et martelé que l'implication d'Ankara sapait tout effort de trêve en Libye. Sur un autre front diplomatique, le chef du GNA, Fayez al-Sarraj a rencontré samedi à Alger le président Abdelmadjid Tebboune, qui cherche à jouer un rôle de médiateur dans le dossier libyen. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 après une révolte populaire, la Libye est plongée dans le chaos et une guerre protéiforme, complexifiée par la présence accrue d'acteurs internationaux.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a prévenu samedi que toute avancée des forces du Gouvernement d'union nationale (GNA), soutenues par Ankara, vers la ville stratégique de Syrte, en Libye, pourrait mener à une intervention "directe" du Caire.
orangesum-378
Troisième fils de cheikh Zayed ben Sultan Al-Nahyane, le fondateur de la fédération des Emirats, "MBZ" est déjà aux commandes lorsqu'un accident cérébral en janvier 2014 écarte le président actuel, cheikh Khalifa, de la gestion quotidienne du pouvoir. Dans une note de 2009 de l'ancien ambassadeur américain Richard Olson, révélée par Wikileaks, il était déjà décrit comme "l'homme qui dirige les Emirats arabes unis". Une décennie plus tard, plusieurs pays du Golfe se sont discrètement rapprochés d'Israël, face à l'ennemi commun iranien. Mais les Emirats de "MBZ" sont les premiers à franchir le pas d'une normalisation, dans le cadre d'un accord qualifié d'"historique" par les Etats-Unis, qui l'ont négociée. Né à Abou Dhabi le 11 mars 1961, Cheikh Mohammed est nommé prince héritier d'Abou Dhabi à la mort de son père, en novembre 2004. Formé dans la célèbre académie militaire britannique de Sandhurst, dont il est sorti en 1979, il a rapidement gravi les échelons des forces armées pour devenir commandant des forces aériennes, chef d'état-major adjoint et enfin chef d'état-major en janvier 1993. Il a le grade de général et assume de fait le commandement des forces armées. En sa qualité d'homme fort des Emirats, il a tissé des liens dans presque toutes les capitales, en particulier en Occident.- Influence régionale -Dans son jeu stratégique, cheikh Mohammed peut compter sur la richesse d'Abou Dhabi, qui détient 90% des réserves pétrolières des Emirats, et sur la puissance de son clan familial. Depuis la mort de son père, il "a pu tirer parti de la puissance de sa famille des Al-Nahyane qui détient de nombreux portefeuilles clés liés à la sécurité et aux relations extérieures" des Emirats, note Neil Partrick, analyste au Royal United Services Institute for Defence and Security Studies."MBZ" est aussi largement considéré comme celui qui a envoyé en 2015 des troupes émiraties au Yémen, dans le cadre d'une coalition menée par l'Arabie saoudite contre les rebelles Houthis, soutenus par l'Iran. Dans ce conflit, l'objectif des Emirats semble parfois diverger de celui de l'allié saoudien. Abou Dhabi tisse sa toile autour du sud du Yémen et de la corne de l'Afrique en y établissant une présence militaire, tandis que l'Arabie saoudite semble avant tout préoccupée par la défense de sa frontière sud contre les rebelles pro-iraniens. Les deux capitales du Golfe essuient toutefois conjointement les critiques sur les pertes civiles engendrées par leur intervention dans ce conflit. Et l'activisme des Emirats de "MBZ" ne se limite pas à la péninsule arabique: Abou Dhabi est ainsi à couteaux tirés avec la Turquie en Libye, où les deux pays soutiennent des camps rivaux.- "MBZ" et "MBS" -Dans la mise en oeuvre de ses projets, "MBZ" peut compter sur sa proximité avec le jeune et ambitieux prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, surnommé "MBS" et qui a 25 ans de moins que lui. Quel rapport de force entre les deux hommes? Certains analystes estiment que "MBZ" est le mentor de "MBS", avec lequel il partage une profonde hostilité envers l'Iran et les Frères musulmans. Cheikh Mohammed aurait aussi encouragé la politique de libéralisation de la société saoudienne menée par le jeune prince de la dynastie des Al-Saoud, dont l'image a été dans le même temps écorné par une série de controverses. Les deux hommes seraient les architectes d'une mise au ban diplomatique du Qatar en juin 2017, auquel ils reprochent son soutien à la confrérie des Frères musulmans. Passionné de sport, Cheikh Mohamed aime le football et a été montré en train de pratiquer le cyclisme. Marié à une princesse, cheikha Salama bent Hamdan Al-Nahyane, il a quatre fils et cinq filles.
Prince héritier d'Abou Dhabi, le cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, premier leader du Golfe à annoncer une normalisation avec Israël, est le dirigeant de facto des Emirats arabes unis, dont il est l'instigateur de la montée en puissance diplomatique.
orangesum-379
"Je ne suis pas content de l'Organisation mondiale de la santé", a tempêté le président américain depuis la Maison Blanche. "Ils sont une marionnette de la Chine". Interrogé sur l'avenir de la contribution américaine à cette organisation, dont il avait annoncé la suspension mi-avril, M. Trump est resté évasif. "Nous allons prendre une décision bientôt", a-t-il assuré. Washington était le premier bailleur de l'agence onusienne. Celle-ci a tenu lundi sa première Assemblée mondiale de la santé (AMS) virtuelle, qui devrait finalement s'achever dans la soirée et non mardi. Les pays membres ont également décidé de reporter les débats sur la participation de Taïwan comme observateur, réclamée par les Etats-Unis et une quinzaine d'autres pays. Après avoir bénéficié d'un statut d'observateur, l'île a été exclue de l'OMS en 2016 sous pression chinoise, la présidente taïwanaise refusant de reconnaître le principe de l'unité de l'île et de la Chine continentale au sein d'un même pays.- Louanges de l'OMS et de son patron -Le report des débats a été accepté lundi sans opposition des Etats-Unis mais peu après, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a condamné dans un communiqué l'"exclusion" de Taïwan, et dénoncé "l'absence d'indépendance" du directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, accusé d'avoir "choisi de ne pas inviter Taïwan sous la pression de la République populaire de Chine". Donald Trump, qui soupçonne Pékin d'avoir caché un accident de laboratoire qui aurait été à l'origine de la pandémie, a déjà accusé l'OMS de s'être "plantée" en s'alignant sur les positions chinoises au début de l'épidémie. S'adressant à la réunion de l'OMS, son secrétaire d'Etat américain à la Santé, Alex Azar, a assuré que l'"échec" de l'agence onusienne face à la pandémie de Covid-19 a coûté de "nombreuses vies", réclamant une OMS "bien plus transparente" et qui "rende davantage de comptes". Dans un discours diamétralement opposé, la très grande majorité des hauts dignitaires ayant pris la parole à l'occasion de ce marathon diplomatique virtuel ont chanté les louanges de l'OMS et de son patron, tout en reconnaissant la nécessité de renforcer cette agence spécialisée des Nations unies. Alors que l'OMS "dépend à 80% des contributions volontaires" des pays, "est-il décent d'exiger tellement d'elle et de payer de manière aussi arbitraire", a notamment lancé la présidente suisse, Simonetta Sommaruga. Ouvrant les discussions, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a pour sa part critiqué les pays ayant "ignoré les recommandations de l'OMS", estimant que le monde payait aujourd'hui au "prix fort" les stratégies divergentes. Appelant à un "effort multilatéral énorme" face à cette "tragédie", il a dit espérer "que la recherche d'un vaccin pourra en être le point de départ". Comme en écho, le président chinois Xi Jinping a assuré qu'un éventuel vaccin chinois deviendra un "bien public mondial", promettant que son pays consacrerait par ailleurs deux milliards de dollars sur deux ans à la lutte mondiale contre le Covid-19. Dans un message vidéo, le président français Emmanuel Macron a également affirmé que si un vaccin est découvert, il "sera un bien public mondial, auquel chacun devra pouvoir avoir accès".- Résolution européenne -Malgré les vives critiques américaines à l'égard de l'OMS et de la Chine, les pays espèrent adopter dans les prochaines heures une résolution portée par l'Union européenne qui réclame "l'accès universel, rapide et équitable de tous les produits (...) nécessaires à la riposte contre la pandémie", et souligne le rôle d'une "vaccination à grande échelle contre le Covid-19, en tant que bien public mondial". Le texte demande aussi de lancer "au plus tôt (...) un processus d'évaluation" pour examiner la riposte sanitaire internationale et les mesures prises par l'OMS face à la pandémie. Il appelle aussi l' OMS à "collaborer étroitement avec l'Organisation mondiale de la santé animale, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et les pays (...) en vue d'identifier la source zoonotique du virus et de déterminer par quelle voie il s'est introduit dans la population humaine, (...) notamment moyennant des missions scientifiques et des missions de collaboration sur le terrain". Si la résolution est adoptée, "ce sera un résultat important parce que l'OMS sera le premier forum mondial à se retrouver de manière unanime sur un texte", a indiqué une source diplomatique européenne. "Aucun sujet n'a été évité" dans la résolution, comme "continuer à réformer l'OMS et notamment ses capacités qui se sont révélées insuffisantes pour prévenir une crise de cette ampleur", a assuré cette source européenne à l'AFP. LTedros Adhanom Ghebreyesus a d'ores et déjà réaffirmé lundi que l'OMS avait sonné l'alarme "rapidement" et "souvent", et qu'il lancerait une enquête "indépendante" sur la réponse à la pandémie de l'agence onusienne et de ses Etats membres "le plus tôt possible au moment approprié".
Les Etats-Unis ont étrillé lundi "l'échec" de l'OMS, qualifiée par ailleurs de "marionnette de la Chine" par Donald Trump, lors de la réunion annuelle de l'organisation au cours de laquelle le monde a demandé une "évaluation" de la riposte internationale face à la pandémie.
orangesum-380
Ce rendez-vous, prévu sur trois jours (29/30 août ainsi que le 1er septembre), avait réuni l'an passé près de 100.000 personnes au Domaine national de Saint-Cloud. La tête d'affiche-évènement annoncée pour 2020 était Rage Against The Machine, groupe américain iconique de la fusion rap-metal. Le Premier ministre Edouard Philippe avait expliqué le 28 avril qu'aucun rassemblement de plus de 5.000 personnes ne pourrait avoir lieu avant septembre. "Les mesures sanitaires prises dans le cadre de la crise actuelle" ne "permettent pas" la tenue de Rock en Seine dans son format actuel, exposent les organisateurs dans un communiqué. Les détenteurs de billets pourront "se faire rembourser" ou les conserver "en attendant l'annonce de la programmation pour l'édition 2021", poursuivent-ils. Les responsables de Rock en Seine réfléchissent toutefois à l'éventualité, autour des dates du festival cet été, d'un "projet incarné, sous une forme originale et singulière pour porter un message d'optimisme et de combat autour du spectacle vivant", détaille à l'AFP le président du festival, Emmanuel Hoog. "Est-ce que ça pourrait être une soirée exceptionnelle? Il est encore trop tôt pour dire quelle forme cela pourrait prendre, et si même cette initiative pourra voir le jour. Ce sont les conditions sanitaires qui le diront. Nous sommes des organisateurs avant tout responsables et la santé de tous reste notre priorité, nous ne prendrons aucun risque", développe M. Hoog. Dès mi-avril, les principaux festivals de musique ont renoncé à leur édition 2020 à tour de rôle. Les Vieilles Charrues (prévues du 16 au 19 juillet, 270.000 spectateurs l'an passé), les Francofolies (10-14 juillet, 150.000), les Eurockéennes (2-4 juillet, 128.000), le Main Square (3-5 juillet, 115.000), les Nuits de Fourvière (2-31 juillet, 190.000), Art Rock, Garorock, Europavox, Marsatac, Musilac ou encore Jazz à Juan et Jazz à Vienne ont ainsi jeté l'éponge. Le Printemps de Bourges, le Hellfest, le Lollapalooza et Solidays les avaient précédés. Dans les autres arts, le festival d'Avignon, pour le théâtre, a également été reporté à 2021, tandis que pour le cinéma, Cannes a aussi dit adieu à ses célébrations habituelles, réfléchissant à une forme alternative.
Rock en Seine, dernier grand festival de l'été en France, programmé fin août-début septembre en région parisienne, a été reporté à 2021 en raison des contraintes liées à la pandémie de coronavirus, ont indiqué mardi les organisateurs.
orangesum-381
Pendant que l'Europe serre la vis pour éviter une "deuxième vague" de Covid-19, une étude rendue publique mercredi 29 juillet indique qu'un cinquième des patients atteints du Covid-19 a succombé au virus dans les hôpitaux allemands. La mortalité atteint même plus de la moitié (53%) pour les personnes placées sous assistance respiratoire. Publiée dans la revue scientifique médicale britannique The Lancet, l'étude a été menée par l'institut scientifique de l'assureur public AOK (Wido), l'association de la médecine intensive et des urgences (Divi) et l'université technique de Berlin. L'étude porte sur quelque 10.000 patients soignés dans 930 hôpitaux du pays entre le 26 février et le 19 avril. Les résultats révèlent aussi que la mortalité a été plus élevée chez les hommes (25%) que chez les femmes (19%). Près de 30% des patients âgés de plus de 70 ans n'ont pas survécu, le taux grimpant à 38% pour les plus de 80 ans. Les développements graves de la maladie "concernent surtout les personnes âgées à la santé déjà affectée, mais ont touché aussi des patients plus jeunes", indique le directeur du Wido Jürgen Klauber, appelant la population à la prudence pour éviter les infections. Sur l'ensemble des patients soignés à l'hôpital, 1.727 ont été placés sous assistance respiratoire, deux fois plus d'hommes que de femmes, même si le taux de mortalité était similaire dans ces cas là. Les patients sont restés en moyenne 14 jours à l'hôpital, 12 jours pour ceux qui n'ont pas été assistés, 25 jours pour les autres. Reinhard Busse, professeur à l'université technique, a souligné que 240 jours d'assistance respiratoire étaient en moyenne nécessaires pour 100 patients hospitalisés."Il s'agit de données importantes pour nous préparer à une deuxième vague de la pandémie", a-t-il estimé, tout en soulignant ne pas anticiper de problèmes de capacité dans les hôpitaux, même avec des taux d'infection élevés. Grâce à son système sanitaire décentralisé, l'Allemagne a pu rapidement augmenter ses capacités d'accueil pour les patients atteints du Covid-19, contrairement notamment à l'Italie, et a globalement mieux résisté au virus que ses voisins. Les autorités sanitaires ont toutefois récemment appelé les Allemands à rester vigilants. Mercredi, l'Allemagne comptait 206.926 cas d'infections, soit 684 de plus que la veille, et 9.128 décès.
Une étude publiée dans la revue The Lancet a analysé les profils de 10.000 patients soignés dans 930 hôpitaux allemands entre fin février et le mi-avril.
orangesum-382
"Mouchez-vous bien, jetez l'essuie-tout et approchez-vous de la vitre !", énonce sur le parking un agent d'accueil protégé des pieds à la tête, tendant mouchoirs, masques et gel hydroalcoolique aux employés et résidents de l'Ehpad qui défilent devant lui. Amusée, une aide-soignante trottine vers la façade de plexiglas, dans laquelle six trous ovales permettent aux biologistes de passer leurs bras, sans jamais sortir de la cabine. Toutes les deux heures, ils se changent dans le "sas" immaculé installé à l'entrée."Mettez-vous de profil, penchez bien la tête en arrière... Vous allez voir, c'est désagréable mais ça ne fait pas mal !", rassure la biologiste Clémence Sagot, glissant une main sous la tête de l'aide-soignante et enfonçant délicatement de l'autre un écouvillon dans son nez. En quelques secondes, elle enferme le bâtonnet dans un tube, puis dans un sachet hermétique. "Vous aurez les résultats dans 24H à 48H !", lance-t-elle, alors qu'un assistant pulvérise du désinfectant sur les vitres. Avec ce système, "on se sent parfaitement protégés !", se réjouit Clémence Sagot. "On évite que les patients entrent dans un laboratoire et risquent de le contaminer, et on travaille dans des conditions optimales, en respectant nos protocoles"."Mais le principe, c'est surtout de dépister un maximum de patients en allant à eux, sans les obliger à se déplacer!", explique-t-elle. Car si de nombreux "drive" - points fixes accueillant les patients en voiture ou à pied - ont fleuri partout, ceux-ci sont "difficilement déplaçables, peu mobilisables pour des dépistages massifs et rapides dans des clusters, gendarmeries, collectivités ou établissements de soin par exemple", renchérit Joséphine Piérard, directrice du réseau Synlab Hauts-de-France. Envoyé par l'Agence régionale de Santé (ARS), le laboratoire doit tester en deux jours une centaine de résidents, et autant d'employés. "Nous n'avions pas de cas suspect mais voulions vérifier, et il était impossible de les emmener un par un !", commente la direction de l'Ehpad.- "Sauver l'usine" -Blanches, longues de près de cinq mètres, "ces unités ont été conçues à partir du modèle de base de nos baraques à frites, mais complètement transformées en collaboration avec les biologistes", explique dans son usine Hervé Diers, patron de la société Hedimag, qui produit habituellement des camions-magasins. Bars à huîtres, camions de pizza, rôtisseries, foodtrucks... "En mars-avril, notre saison forte, nous enregistrons normalement une trentaine de commandes par mois, mais avec l'épidémie nous n'en avons eu que deux !", déplore-t-il, jugeant la situation "catastrophique". Craignant pour la survie de l'entreprise et inspiré par des images venues de Corée du sud, l'entrepreneur a donc "imaginé ce concept, envoyé un montage photoshop aux laboratoires et vite reçu une réponse". En deux semaines, trois véhicules sanitaires avaient vu le jour. Les matériaux en stock, notamment les panneaux blancs en polyester utilisés dans le secteur alimentaire, "correspondaient parfaitement aux normes des laboratoires". Juchés sur des échelles, deux ouvriers masqués appliquent précautionneusement le logo "Synlab" sur une nouvelle cabine. "Ces commandes, c'est une bouffée d'air frais: j'ai pu lever le chômage partiel des ouvriers de l'usine", soit la moitié des 50 salariés, se félicite encore M. Diers. Ravi d'avoir reçu depuis plusieurs commandes, notamment de laboratoires marseillais ou lyonnais, il espère fabriquer à terme "une trentaine de véhicules", à raison de "trois tous les dix jours"."Si on fait ça, on sauvera peut-être l'entreprise", estime-t-il, passant devant les photographies de sa "friterie Momo", utilisée pour le film "bienvenue chez les Chtis" ou encore d'un "Paris-Dakar" en friterie mobile."On s'adapte vite, c'est vraiment motivant !", sourit Matthieu Voet, monteur dans l'atelier. "Et on se dit qu'on participe à quelque chose, qu'on lutte un peu contre l'épidémie".
Dans la cour d'un Ehpad lensois (Pas-de-Calais), des biologistes en surblouses et masques grimpent à bord de remorques à auvent, fabriquées sur le modèle de "baraques à frites". Inédites en France, ces "unités mobiles" des laboratoires Synlab permettent de dépister le Covid-19 massivement, "en allant au patient".
orangesum-383
Le président français Emmanuel Macron a estimé, vendredi 23 août, que son homologue brésilien Jair Bolsonaro a "menti" sur ses engagements en faveur de l'environnement. Dans la foulée, il a annoncé que dans ces conditions, la France s'opposait au traité de libre-échange controversé UE-Mercosur, selon la présidence."Compte tenu de l'attitude du Brésil ces dernières semaines, le président de la République ne peut que constater que le président Bolsonaro lui a menti lors du Sommet (du G20, ndlr) d'Osaka", a déclaré l'Élysée, estimant que le chef d'État brésilien "a décidé de ne pas respecter ses engagements climatiques ni de s'engager en matière de biodiversité"."Dans ces conditions, la France s'oppose à l'accord Mercosur en l'état", poursuit la présidence française."Une crise internationale"Les feux de forêt qui se propagent rapidement en Amazonie sont en train de devenir un sujet diplomatique majeur aux multiples répercussions internationales, tandis que se multiplient les appels à sauver le "poumon de la planète". Emmanuel Macron s'était alarmé jeudi, dans un tweet, des feux qui ravagent la plus vaste forêt tropicale de la planète, parlant de "crise internationale" et donnant rendez-vous aux pays industrialisés du G7, qui s'ouvre samedi à Biarritz "pour parler de cette urgence". La chancelière Angela Merkel ainsi que le canadien Justin Trudeau, deux des membres du G7, ont également jugé impératif de parler de ces incendies massifs pendant la réunion de Biarritz. De son côté, le président brésilien a accusé son homologue français de vouloir "instrumentaliser" le sujet "pour des gains politiques personnels"."Une mentalité colonialiste dépassée""La suggestion du président français selon laquelle les affaires amazoniennes soient discutées au (sommet du) G7 sans la participation de la région évoque une mentalité colonialiste dépassée au 21e siècle", a également tweeté Jair Bolsonaro, un climato-sceptique. L'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay), signé fin juin après 20 ans de tractations, reste très critiqué, notamment par le secteur agricole ou les écologistes. La France avait conditionné sa validation de l'accord au respect par le Brésil de certains engagements environnementaux qui avaient été notamment discuté pendant le sommet d'Osaka au Japon, du G20, instance dont est membre le Brésil.
Face aux nombreux feux de forêt qui se propagent en Amazonie, les appels à sauver le "poumon de la planète" se sont multipliés, vendredi, à la veille du sommet du G7.
orangesum-384
L'étude, dirigée par Seungjae Lee de l'université de Soonchunhyang et publiée jeudi dans la revue américaine Jama Internal Medicine, a porté sur un foyer de contaminations dans un groupe religieux sud-coréen à Daegu, en février. Les autorités avaient décidé de placer à l'isolement les cas positifs avec peu ou pas de symptômes, dans un bâtiment de dortoirs du gouvernement où des médecins et infirmières ont méticuleusement surveillé l'évolution de leurs symptômes, et testé leur charge virale régulièrement. Le groupe était jeune, 25 ans en moyenne. Sur 303 personnes, 89 n'ont jamais développé de symptômes, soit une proportion de 29%. Puisque les gens étaient enfermés jusqu'à ce qu'ils obtiennent des tests négatifs, le personnel médical a pu distinguer les cas pré-symptomatiques des vrais asymptomatiques. De fait, 21 personnes se présentaient initialement comme positives au coronavirus et sans symptômes, mais ont in fine eu des symptômes. De nombreuses études, en ne testant les patients qu'une fois, peuvent confondre cas pré- et asymptomatiques. L'enseignement principal est que les concentrations de virus chez les asymptomatiques étaient "similaires à celles des patients symptomatiques", rapportent les auteurs. Mais trouver des particules virales résiduelles dans le nez, la gorge ou les poumons ne signifie pas forcément que ces gens étaient contagieux. C'est l'une des grandes questions de la pandémie: à quel point les nombreux cas asymptomatiques sont-ils des vecteurs du virus? D'une part ils ne toussent pas, mais d'autre part ils ne se placent pas à l'isolement et sont donc en contact avec d'autres personnes."Il est important de souligner que la détection d'ARN viral n'est pas synonyme de présence d'un virus infectieux et transmissible", avertissent les auteurs de l'étude. De grandes études épidémiologiques et expérimentales sont nécessaires pour le comprendre.
Une étude détaillée portant sur 303 personnes en Corée du Sud montre que 29% des personnes contaminées par le coronavirus n'ont jamais développé de symptômes, mais qu'elles portaient en elles autant de virus que les personnes symptomatiques.
orangesum-385
Les quatre femmes retenues en otages mardi après-midi par un jeune homme de 17 ans dans un bar-PMU de Blagnac (Haute-Garonne) ont été libérées "saines et sauves" en début de soirée. Le preneur d'otage a lui été interpellé peu avant minuit. Parmi ces quatre otages, Sarah, la patronne du café, s'est confiée RTL. "Il m'a montré son arme et il m'a dit de baisser le rideau sinon il allait tirer. Il a commencé à nous donner ses revendications", raconte-t-elle. "C'est la 'branche armée' des 'gilets jaunes' pour reprendre ses mots. Il revendiquait une France égalitaire". Ce lien avec les "gilets jaunes" a été confirmé plus tard dans la soirée par le procureur de Toulouse, Dominique Alzeari."Il a choisi un bureau de tabac car c'est un commerce qui est énormément taxé. Il voulait justement passer sur une des chaînes de télé avec des journalistes, il voulait passer en direct pour ne pas qu'il y ait d'amalgame, pour ne pas qu'on le prenne pour un terroriste", poursuit au micro de RTL la patronne du bar-PMU. "Ça aurait pu être pire""Il avait son arme, il a tiré à deux reprises au plafond, il nous a menacées avec, il nous a ligotées, il nous a attaché les mains", se souvient-elle avant de préciser : "Honnêtement, il était gentil quand même. Il nous a donné à boire, il nous a donné à manger, il nous a donné à manger aussi. Avec nous, il n'a pas été trop désagréable". Sarah reconnaît toutefois : "ça aurait pu être pire." Le preneur d'otages, un jeune homme de "presque 18 ans, était défavorablement connu pour des affaires de violences, sur les forces de l'ordre notamment, de vol, mais aussi pour sa participation en décembre à une manifestation de 'gilets jaunes', où il avait été interpellé", a précisé le procureur de Toulouse, Dominique Alzeari. "Ce n'était pas non plus quelqu'un de classé comme dangereux", a précisé le procureur Alzeari. Une lettre découverte à son domicile À son domicile, les enquêteurs ont découvert une lettre, "où il semble assez dépressif, ou en tout cas préoccupé par son état de santé", a précisé le procureur. Selon France 3,le jeune homme y affirme de nouveau être "le bras armé des 'gilets jaunes'". Il y aurait précisé qu'il fera "tout pour que les 'gilets jaunes' gagnent leur bataille", poursuit la télévision locale. France 3 assure avoir par ailleurs visionné une des vidéos mises en ligne par le jeune homme pendant la prise d'otage. Il y indiquerait avoir été "recruté par une milice (...) une milice armée qui cherche que l'Etat soit plus juste". Il promet que l'on connaîtra le nom de cette milice "dans quelques jours".
Un jeune homme de 17 ans a retenu quatre femmes mardi 7 mai dans un bar-PMU de Blagnac. La patronne de l'établissement, qui faisait partie des otages, a témoigné sur RTL, indiquant que le preneur d'otages avait affirmé agir en tant que "gilet jaune".
orangesum-386
Un "homme de droite" ! Alors qu'il va recevoir ce dimanche 19 mai une Palme d'honneur pour l'ensemble de sa carrière à l'occasion du 72e Festival de Cannes, Alain Delon s'est confié au JDD. Interrogé sur ses relations avec le chef de l'État, l'acteur de 83 ans avoue avoir une certaine estime pour lui. "Je n'ai pas de critique particulière à formuler contre lui, ça ne doit pas être facile tous les jours d'être à sa place", indique-t-il dans les colonnes de l'hebdomadaire. Avant de nuancer tout de même ses propos : "On aurait peut-être dû attendre quelques années avant d'en faire un président : 39 ans, c'est un peu jeune". Brigitte Macron "très brillante"Quant à la Première dame, qu'il avait rencontrée à l'occasion du dîner franco-chinois organisé à l'Élysée le 25 mars dernier, Alain Delon semble conquis. "J'étais à la table d'honneur face à Mme Macron qui est très brillante", confie-t-il au JDD. S'il ne semble pas ressentir d'animosité envers Emmanuel Macron, Alain Delon n'adhère pas pour autant à sa politique. L'acteur se revendiquant "gaulliste". "Ce n'est pas à 83 piges que je vais passer à gauche ! J'ai toujours été un homme de droite, j'ai toujours été gaulliste. On a voulu me coller l'étiquette d'extrême droite parce que j'ai raconté que j'étais copain avec Le Pen depuis l'armée. Non, je suis de droite, point", insiste-t-il. Alain Delon fatalisteDans une interview accordée au Figaro Magazine le 17 mai, Alain Delon avait déjà évoqué le chef de l'État et plus particulièrement le petit détail qu'il n'apprécie guère chez le président de la République. "Je le respecte en tant que premier des Français. Mais je ne supporte pas qu'on ne mette pas de cravate", avait-il lancé. Avant de préciser sa pensée : "Ce n'est pas Macron que je ne supporte pas, c'est l'état désespérant de la France. Il me semble que nous avons perdu nos valeurs. C'est la responsabilité des hommes d'État. Je n'aime vraiment pas cette époque et tout ce qui s'y passe".
Dans une interview-fleuve au Journal du Dimanche, Alain Delon a accepté de se confier sur le chef de l'État et sur son positionnement politique.
orangesum-387
Trois hommes et trois femmes étaient confinés depuis le 28 août 2015 dans un dôme de 11 mètres de diamètre et six mètres de hauteur sur la côte nord et aride du volcan Mauna Loa. L'équipage comprenait un exobiologiste français, une physicienne allemande et quatre Américains: un pilote, un architecte, une médecin/journaliste et une scientifique spécialisée dans les sols. Une vidéo les montre en train de sortir du dôme avant de poser pour des selfies avec des visiteurs. Les organisateurs leur ont distribué des fruits et légumes frais. Le Français Cyprien Verseux s'est dit "très emballé de retrouver des sensations comme se balader à l'air libre, rencontrer des inconnus et manger des produits frais". Le plus difficile pour les isolés était "la monotonie", a-t-il expliqué dans une interview sur Périscope, conseillant aux prochains volontaires éventuels d'emporter des livres avec eux. Il s'est dit satisfait des résultats de l'expérience. "Une mission sur Mars est réaliste dans un futur proche", a t-il avancé. "Les problèmes techniques et psychologiques peuvent être surmontés". Un autre participant, l'Américain Tristan Bassingthwaighte a raconté que les membres s'étaient impliqués dans des loisirs comme la salsa ou le ukulélé. "Si tu peux travailler sur quelque chose qui participe à ton développement personnel... tu ne deviens pas fou", a t-il constaté. Les participants à l'expérience n'ont pas vécu les changements de saison, ils ne pouvaient sortir qu'avec une combinaison spatiale. L'Allemande Christiane Heinicke a expliqué que ses principaux travaux avaient porté sur l'extraction d'eau du sol volcanique, dont la composition minérale est très proche de celle de Mars. Le dôme était situé dans une zone avec peu de végétation et sans animaux. L'équipe s'était enfermée le 28 août 2015. Les hommes et femmes disposaient chacun d'une petite chambre, avec un espace pour un lit de camp et un bureau. Ils se nourrissaient de fromage en poudre ou de boîtes de thon et avaient un accès limité à internet. L'Agence spatiale américaine voulait apprendre un maximum de choses sur la cohésion et l'évolution psychologique des membres de telles missions coupées du monde. Elle mène ces scénarios d'isolation sur terre, un programme appelé HI-SEAS, avant de tenter d'envoyer des astronautes vers la Planète Rouge, ce qu'elle espère faire dans les années 2030. Deux autres missions HI-SEAS sont prévues en janvier 2017 et 2018 et dureront au moins huit mois. Les organisateurs sont déjà à la recherche de volontaires.
Ce dimanche, la longue mission des six volontaires qui s'étaient isolés pendant un an à Hawaï afin de récolter des informations utiles pour la Nasa lorsqu'elle enverra des astronautes sur Mars s'est terminée. L'occasion pour l'équipage de sortir de son isolement et de raconter cette première expérience.
orangesum-388
Plus de 30 personnes ont péri dans les flammes et des milliers d'habitations ont été détruites lors de ces incendies dévastateurs qui avaient débuté en septembre et pris fin en février. Selon une spécialiste de la santé environnementale, entendue mardi par la commission d'enquête royale chargée de mieux préparer l'Australie à faire face aux catastrophes naturelles, si on tient compte des conséquences de la fumée dégagée par ces feux le bilan humain est beaucoup plus élevé. Fay Johnston, professeure associée à l'Institut Menzies pour la recherche médicale de l'Université de Tasmanie, a expliqué que sa modélisation montre que 445 décès sont imputables aux incendies, ainsi que 3.340 hospitalisations et 1.373 passages aux urgences. "Nous estimons que les dépenses de santé, liées aux décès prématurés et aux admissions dans les hôpitaux, se sont élevées à 2 milliards de dollars australiens (1,20 milliard d'euros)", a-t-elle déclaré. Selon Mme Johnston, ce montant est "près de dix fois plus élevé" que les années précédentes. Il ne tient cependant pas compte du coût du des ambulances, de la perte de productivité ou de certaines maladies dont les conséquences sont difficiles à modéliser, comme le diabète. "Bien sûr, cela fluctue chaque année, mais il y a un changement exceptionnel par rapport à ce que nous avions connu au cours des vingt années précédentes", a-t-elle ajouté. Cette professeure a estimé que 80% des Australiens -- soit environ 20 millions de personnes -- ont été atteints par la fumée provenant de ces immenses feux qui ont détruit plus de 10 millions d'hectares de terres. La ville de Sydney a été enveloppée pendant plusieurs semaines par un épais brouillard toxique alors que d'importants foyers brûlaient autour de la ville la plus peuplée du pays. La capitale Canberra a également été plongée dans un épais nuage de fumée. La lutte contre les incendies en Australie a déjà fait l'objet de multiples enquêtes, avec des résultats mitigés. Certaines mesures préconisées dans les années 1930 n'ont toujours pas, par exemple, été mises en oeuvre. L'enquête actuellement menée devra rendre ses conclusions avant le 31 août, soit avant que la prochaine saison des feux ne commence.
La fumée dégagée par les récents incendies qui ont dévasté l'Australie est à l'origine du décès de 445 personnes et de plus de 4.000 hospitalisations, selon un spécialiste entendu mardi dans le cadre de l'enquête ouverte par le gouvernement sur cette catastrophe.
orangesum-389
"La collusion des uns avec les autres apparaît au grand jour. L'intérêt général disparaît derrière les conciliabules entre vrais coquins qui se repassent le mistigri des affaires locales à l'abri des regards et des électeurs depuis plus de 40 ans", écrit Louis Aliot, arrivé en tête le 15 mars avec 35,6% des suffrages."Leur front républicain, poursuit Louis Aliot, est une véritable escroquerie qui permet à un système failli et corrompu de se maintenir en place". En deuxième position mais loin derrière lui, le maire LR Jean-Marc Pujol n'a rassemblé que 18% des voix, un maigre score pour un maire sortant. Il se maintiendra au second tour et clame qu'il est le seul à pouvoir mettre Louis Aliot en échec, mettant en avant qu'il l'a déjà battu en 2014 lors du second tour. Arrivé 4e du 1er tour avec 13%, le député En Marche Romain Grau s'est désisté jeudi en appelant à "faire barrage" au candidat du Rassemblement national. Le patron de LREM Stanislas Guerini a salué sur Twitter ce "choix républicain": "Renoncer à faire campagne est une décision difficile mais notre ligne est claire : nous ne serons jamais les marchepieds du FN". Retrait ou maintien, l'incertitude subsiste encore dans le camp de l'écologiste Agnès Langevine (EELV-PS), également vice-présidente de la Région Occitanie dirigée par Carole Delga (PS), qui a obtenu 14,5% des suffrages au premier tour. Appellera-t-elle à un front républicain? C'est ce qu'avait fait le candidat PS Jacques Cresta en 2014. Une lézarde est déjà apparue dans le "front républicain" prôné par Romain Grau. Une de ses co-listières Josianne Cabanas a appelé à voter pour Aliot au second tour. "Je refuse le front républicain. (...) Je voterai Aliot pour qu'il rende à ma ville dignité et fierté, qu'il lui redonne de la sécurité et du bien vivre", écrit-elle sur son profil Facebook.
Le député RN Louis Aliot, arrivé en tête au 1er tour des municipales à Perpignan, a dénoncé vendredi une "escroquerie" au détriment de l'intérêt général, après que le candidat En Marche s'est retiré en appelant à un "front républicain" contre lui.
orangesum-390
Depuis les premières collaborations entre le défunt Joël Robuchon et Fleury Michon en 1987, les partenariats entre les chefs français et les grandes marques se sont multipliés. Thibault Sombardier, chef étoilé du restaurant Antoine à Paris, et Thierry Marx, doublement étoilé, collaborent avec Lustucru, le chef triplement étoilé Marc Veyrat s'est associé avec Reitzel France, qui détient la marque Le Jardin d'Orante, et Michel Sarran a créé des recettes exclusives pour le TGV. Une liste non exhaustive. Si l'association d'un grand chef est indubitablement bon pour l'image et les finances de la marque, qu'en est-il vraiment de la qualité dans l'assiette ? Franceinfo s'est penché sur la question avec l'association de consommateurs Foodwatch en passant au crible pas moins de 65 produits. Résultat ? "Le partenariat d'un chef avec une marque n'est pas nécessairement synonyme de qualité et ne signifie pas qu'il faut lui faire une confiance aveugle", selon Ingrid Kragl, directrice de l'information de l'ONG. "Quand on s'intéresse de près à la composition de certains des produits auxquels les chefs prêtent leur image, on s'aperçoit que la recette est loin d'être ragoûtante", ajoute-t-elle. "Il n'y a aucun avantage particulier en termes de nutrition"Lors de leur enquête, Franceinfo et Foodwtach ont remarqué que la majorité des plats étudiés ne comportaient pas le logo Nutri-Score, qui évalue la qualité nutritionnelle d'un produit. Et pour cause : seuls 24 des 65 plats ont une bonne qualité nutritionnelle, à savoir A ou B. Les autres obtiennent les notes de C, D et E, la plus basse. "ce sont des produits équivalents, sur le plan nutritionnel, aux autres plats de ce type, il n'y a aucun avantage particulier en termes de nutrition", souligne le professeur de nutrition Serge Hercberg, concepteur du Nutri-score. La présence d'additifs controversésPar ailleurs, en se penchant sur la liste des ingrédients, la radio et l'ONG ont parfois trouvé la présence d'additifs controversés. Des mono et diglycérides d'acides gras (E471), un additif soupçonné de "favoriser les maladies auto-immunes, les allergies, les maladies inflammatoires de l'intestin" et le "syndrome métabolique" se cache dans six des produits de Thibault Sombardier pour Lustucru. Le foie gras Casino Délices par Michel Troisgros et le Fleuron de canard de Joël Robuchon pour Fleury Michon présentent des nitrites de sodium (E250), un conservateur classé "probablement cancérogène" par l'Agence internationale de recherche contre le cancer (IARC). Le condiment balsamique et basilic de Marc Veyrat pour Le Jardin d'Orante contient du dioxyde de soufre et les desserts au soja de Jean Imbert pour Sojasun possèdent du phosphate de calcium qui contient du phosphore, dont la consommation excessive "peut contribuer à l'augmentation de la mortalité cardio-vasculaire" et "pourrait favoriser le cancer". Certains des plats préparés par Michel Sarran pour les usagers du TGV contiennent eux aussi des additifs controversés, de l'huile de palme et des sucres ajoutés. "Quand il y a un nom de chef associé à ces produits, ça fait mal, j'en suis conscient", reconnaît-il. Le chef toulousain pointe néanmoins un "cahier des charges très très très compliqué" imposé par la SNCF. "La cuisine TGV, c'est un micro-ondes et un toaster, des contraintes de stockage", précise-t-il. Tout le monde n'est pas logé à la même enseigneCe dernier confie par ailleurs qu'il goûte chaque semaine ses produits TGV et qu'il lui est déjà arrivé de renvoyer le fournisseur d'un plat de pâtes. "D'abord on a essayé d'améliorer la qualité gustative, maintenant, on essaye de plus en plus d'améliorer le 'sourcing' au niveau des ingrédients", assure-t-il. Tous les produits étudiés ne sont d'ailleurs pas tous mal notés. Il n'y a par exemple aucun conservateur dans les plats préparés estampillés Joël Robuchon chez Fleury Michon et Ghislaine Arabian ne met aucun arôme dans ses petits pots pour bébé. Si ses produits ne sont pas parfaits, Marc Veyrat renvoie la responsabilité sur les acheteurs . "Le jus d'orange, si vous le fabriquez avec votre épouse, il dure trois ou quatre jours. Pourquoi veut-on pouvoir le conserver un mois, comme avec le jus en brique ? Cherchez l'erreur", faut valoir le Savoyard. Ghislaine Arabian, elle, préconise de bien regarder les étiquettes avant de consommer quoi que ce soit.
Avec l'aide de l'association de consommateurs Foodwatch, Franceinfo s'est penché sur les partenariats de grands noms de la gastronomie françaises avec la grande distribution. Il s'avère que la qualité est loin d'être toujours au rendez-vous.
orangesum-391
La raison ? L'ancien ministre de l'Économie veut "une Europe forte, une Europe qui pèse lourd, y compris face à la Russie, là où d'autres sont plus familiers, plus amicaux du régime russe", a affirmé ce lundi 13 février le secrétaire général d'En Marche !, Richard Ferrand. Après le parti démocrate américain, Emmanuel Macron ? "Aujourd'hui il faut regarder les faits : deux grands médias, Russia Today (RT) et Sputnik, qui appartiennent à l'État russe, font leur quotidien de la diffusion, de la propagation, de fausses nouvelles. Ensuite ces nouvelles sont reprises, sont citées et viennent peser sur notre vie démocratique", a affirmé Richard Ferrand sur France 2. Le député du Finistère a notamment cité une "rumeur" partie d'"un blog" selon laquelle Emmanuel Macron aurait dormi "aux frais du contribuable" à l'ambassade de France lors de son déplacement au Liban. "Ce qui évidemment était inexact (...), mais en attendant le mal est fait, la rumeur est partie"."DES MILLIERS D'ATTAQUES SUR NOTRE SYSTÈME NUMÉRIQUE"Ces médias ont également colporté dans leurs colonnes des rumeurs portant sur la "double vie" de l'ex-locataire de Bercy. Des déclarations de Julian Assange à un média russe ont également alimenté les soupçons. "Nous avons des informations intéressantes sur un autre candidat à la présidentielle, Emmanuel Macron", a prévenu le fondateur de Wikileaks, citant des éléments obtenus dans les e-mails d'Hillary Clinton. Richard Ferrand a demandé lundi aux "plus hautes autorités de l'État" de "garantir qu'il n'y aura pas d'ingérence d'une puissance étrangère dans notre vie démocratique". La Russie met-elle des bâtons dans les roues d'Emmanuel Macron ? "Je ne dis pas cela. Je dis que il y a ça d'un côté et il y a des centaines, voire des milliers, d'attaques sur notre système numérique, sur notre base de données, sur nos sites. Et comme par hasard cela vient des frontières russes", a répondu le député. "Moyennant quoi, ce que nous demandons solennellement c'est que les plus hautes autorités de l'Etat se saisissent de ce phénomène pour garantir qu'il n'y aura pas d'ingérence d'une puissance étrangère dans notre vie démocratique. Les Américains s'en sont aperçus, mais trop tard", a-t-il poursuivi. "Il est clair que l'extrême droite et la droite et leurs candidats sont plutôt bien vus", a-t-il poursuivi. "Tandis que nous, nous promouvons une Europe forte, une Europe puissante, et évidemment, objectivement, un certain nombre de médias russes manifestement n'en veulent pas".
VIDÉO - Cyberattaques, rumeurs, fausses informations... L'équipe d'Emmanuel Macron semble persuadée d'une ingérence russe dans sa campagne.
orangesum-392
Pour le colonel Domenico Napolitano, commandant de la policière financière de Naples, "il s'agit de la saisie d'amphétamines la plus importante jamais réalisée par des forces de police au niveau mondial". D'une valeur estimée à un milliard d'euros sur le marché, "la drogue provient de la Syrie. Elle a été embarquée du port de Lattaquié", fief du président Bachar al-Assad dans l'ouest de la Syrie, a-t-il précisé dans un entretien avec l'AFP, en corrigeant une première description de l'opération qui évoquait une "production" dans le pays."L'enquête est en cours pour déterminer qui l'a produite, qui l'a expédiée. Nous sommes encore au travail", a ajouté le responsable. Selon l'enquête chapeautée par le parquet de Naples, la drogue se trouvait dans trois conteneurs suspects, contenant des cylindres de papier à usage industriel et des roues métalliques. Elle a été interceptée dans le port de Salerne (au sud de Naples et de la côte d'Amalfi). Son destinataire était théoriquement une société basée en Suisse, mais les enquêteurs tentent surtout d'identifier un cartel de clans de la Camorra (mafia napolitaine) qui aurait été en mesure d'écouler la drogue sur l'ensemble du marché européen. "Une pastille coûte entre 10 et 15 euros en Italie. Donc le prix est très abordable pour les jeunes. C'est essentiellement un marché de jeunes", précise le commandant. La quantité va bien au-delà du seul marché italien. "On ne s'attendait pas à une telle quantité en ouvrant les conteneurs . Nous nous interrogeons pour comprendre ce qu'il y a derrière tout cela", souligne-t-il.- "Symboles du captagon" -Les enquêteurs ont employé mercredi le terme de "drogue du Djihad" ou "du groupe Etat islamique" en présentant la saisie exceptionnelle. Interrogé jeudi sur ces termes- très sujets à caution pour certains spécialistes- le commandant a jugé que les comprimés étaient clairement identifiés en raison de leur présentation. "Les comprimés saisis comportent des symboles, c'est comme une signature: sur une face un trait horizontal, sur l'autre deux demi-lunes", a-t-il précisé. "Ce sont les symboles du captagon. En pratique, le captagon est la drogue de l'Etat islamique", a-t-il insisté, en indiquant se baser sur une note du Drug enforcement administration (DEA), l'agence fédérale américaine chargée de lutter contre le trafic et la distribution de drogues aux Etats-Unis. Le captagon est une amphétamine tirée d'un ancien médicament psychotrope, selon un rapport de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). Il est fabriqué notamment au Liban et probablement aussi en Syrie et en Irak, essentiellement à destination de l'Arabie saoudite. La drogue est notamment utilisée par des combattants en Syrie, qui ont indiqué qu'elle permet de rester éveillé pendant des jours pour faire la guerre et de devenir insensible aux exécutions. L'enquête avait démarré voici deux semaines, lorsque la même unité d'enquête de Naples spécialisée dans le crime organisé avait intercepté un conteneur de vêtements de contrefaçon, dissimulant 2.800 kg de haschich et 190 kg d'amphétamines sous la forme de plus d'un million de pilules de captagon. Les immenses cylindres de papier en multi-couches interceptés mercredi dans le même port (probablement fabriqués en Allemagne), permettaient chacun de dissimuler à l'intérieur environ 350 kg de comprimés sans pouvoir être détectés par un scanner, a indiqué la police italienne. Les énormes roues métalliques découpées par des experts étaient également remplies de pilules.
Au lendemain d'une saisie record en Italie de 14 tonnes d'amphétamines, le chef de l'opération a précisé jeudi à l'AFP que la gigantesque cargaison était partie du port de Lattaquié en Syrie, mais que le lieu de production et l'identité du fabricant de la drogue sont encore inconnus.
orangesum-393
Mauvaise surprise pour les Parisiens et les touristes qui comptaient visiter -souvent avec des billets payés à l'avance- le musée le plus visité du monde, le Louvre. Il n'a pas ouvert ses porte, dimanche 1er mars, en raison de "discussions" avec le personnel sur l'épidémie causée par le nouveau coronavirus, a indiqué la direction de l'établissement parisien, dont le personnel entend appliquer un "droit de retrait", en raison du coronavirus. Après plusieurs heures d'échanges entre personnel et direction, la décision a été prise de maintenir le musée fermé toute la journée, comme l'avait laissé entendre un membre du personnel, interrogé plus tôt sur une possible ouverture. "J'ai tendance à penser que non, et s'il ouvre, ce ne sera que de façon très partielle" avec des personnels qui n'appliqueront pas le droit de retrait, a déclaré à l'AFP Christian Galani, membre du personnel du Louvre et du bureau national de la CGT Culture. Selon lui, l'ensemble des personnels présents dimanche, soit 300 salariés, s'est réuni dans la matinée et a voté un droit de retrait à la "quasi unanimité" (moins 2 voix). "Cette réunion a été organisée pour recueillir l'inquiétude des personnels et la question (du droit de retrait) s'est posée pendant l'AG", a poursuivi M. Galani. La France comptabilise 100 cas avérés depuis fin janvier. Deux personnes sont mortes. L'intensification de l'épidémie a conduit le gouvernement à annoncer de nouvelles mesures samedi pour freiner la propagation du virus. Parmi elles, l'annulation de tous les rassemblements de plus de 5.000 personnes en milieu confiné. Le Louvre a reçu 9,6 millions de visiteurs sur l'ensemble de l'année 2019. Mi-janvier, le musée parisien avait été bloqué une journée par des grévistes opposés au projet de réforme des retraites.
Une réunion d'information a duré toute la matinée sur la situation sanitaire. À 17h, la fermeture toute la journée a été confirmée en raison de l'exercice du "droit de retrait" des employés.
orangesum-394
Une quinzaine de députés sont contaminés à ce stade, mais ce chiffre pourrait être sous-estimé, car il ne s'agit que des parlementaires qui ont effectué les tests de dépistage. "On a plusieurs cas de députés avc des symptômes mais non dépistés", selon un responsable de La République en marche (LREM). Dimanche soir, le député Les Républicains (LR) Guy Teissier (Bouches-du-Rhône), fiévreux dans la nuit de jeudi à vendredi, a indiqué être hospitalisé à Marseille après un test positif. Il assure être "en forme" sur Facebook et attend d'être renvoyé chez lui pour "terminer sa quarantaine". • Important accès de fièvreLundi, la "marcheuse" Sylvie Charrière, membre de la commission des Affaires culturelles où plusieurs cas ont été recensés, a confirmé sur Twitter un "diagnostic positif au Covid-19", après "un important accès de fièvre". Ses symptômes "ne nécessitent pas une hospitalisation", malgré "une fièvre persistante" et elle doit "rester à son domicile pendant 14 jours", ajoute l'élue de Seine-Saint-Denis. Dimanche, le parti LR a annoncé que son président Christian Jacob, député de Seine-et-Marne, était également contaminé. La présidence de l'Assemblée doit se prononcer en ce début de semaine sur le redémarrage des travaux parlementaires, initialement prévu le 23 mars à l'issue de la trêve des municipales.• Comment voter un éventuel report du 2e tour ? Reprendre les travaux de l'Assemblée ? "Si on regarde ce qui se passe partout, c'est délicat" et au Palais Bourbon, "on est vite à 1.000 personnes", souligne une source parlementaire. "Mais s'il faut voter des mesures de relance économique ou le report du second tour" des municipales ? Une source gouvernementale juge aussi "possible que le Parlement doive rouvrir une journée ou deux pour voter d'un bloc des mesures économiques et le report du second tour", sauf si de telles mesures pouvaient être prises par décret, compte tenu des circonstances exceptionnelles. Au Sénat, l'heure est à l'attente également. Le président de la chambre haute Gérard Larcher a souligné dimanche que "le Premier ministre sait qu'il pourra compter sur le Sénat à chaque fois que ce sera nécessaire pour les décisions urgentes dont le pays a besoin". Gérard Larcher réunissait lundi en milieu d'après-midi les présidents des groupes politiques pour faire un point.
Les élus Guy Teissier (LR) et Sylvie Charrière (LREM) ont annoncé dimanche et lundi être atteints par le coronavirus. À l'Assemblée, la date de reprise des travaux est incertaine et suspendue aux annonces de l'exécutif.
orangesum-395
Une importante opération policière a eu lieu jeudi après-midi dans le quartier du Neudorf, où s'est évanoui Cherif Chekatt, l'auteur présumé de l'attentat contre le marché de Noël de Strasbourg. Sur place, de nombreux véhicules de police bloquaient les rues et des policiers lourdement armés, protégés par des boucliers, progressaient en groupe pour fouiller des maisons."Levée de doutes""Il s'agit d'une levée de doutes, comme il y en a eu plusieurs depuis 36 heures", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, devant le Sénat. "Cela n'est pas un signalement et cela ne veut rien annoncer. Laissons l'enquête se poursuivre", a insisté le ministre. Cherif Chekatt, suspect numéro 1 de l'attaque contre le marché de Noël, s'était enfui à bord d'un taxi mardi soir, après avoir ouvert le feu sur des passants. Les policiers avaient perdu sa trace dans le quartier du Neudorf. L'homme, fiché "S" pour radicalisation islamiste, a été blessé au bras dans des échanges de tirs avec les forces de l'ordre. Plus de 700 policiers et gendarmes sont à sa recherche. Cinquième garde à vueEn fin de matinée jeudi, une cinquième personne a été placée en garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet de Paris. Il s'agit d'un homme faisant partie de l'entourage de Chérif Chekatt mais qui n'appartient pas à sa famille. Les parents du tireur présumé et deux de ses frères ont déjà été placés en garde à vue, dans la nuit de mardi à mercredi. Une troisième personne décédéeUne troisième victime de l'attaque a succombé à ses blessures jeudi. "Le bilan, toujours provisoire, est désormais établi à 3 personnes décédées, 5 blessés graves et 8 blessés légers", a indiqué la préfecture dans un communiqué. Parmi les blessés, une personne se trouve en état de mort cérébrale.
Les policiers du Raid ont mené une vaste opération dans le quartier du Neudorf, à Strasbourg, dans l'après-midi du jeudi 13 décembre, alors que l'auteur de l'attaque de mardi soir était toujours en fuite.
orangesum-396
"Il s'agit d'un sujet essentiel, majeur", a affirmé le chef du gouvernement Jean Castex jeudi à propos de plusieurs épisodes de violences qui ont eu lieu ces derniers jours, dont la fusillade de lundi, survenue dans le quartier sensible des Moulins. Ce dernier est connu notamment pour être un lieu de trafic de drogue dans la ville. "Il y a des actes profondément inadmissibles. Je vais très prochainement me rendre à Nice et nous ferons des annonces concrètes pour lutter contre ces actes inadmissibles", a précisé Jean Castex, en marge d'un déplacement à Besançon pour l'emploi des jeunes. Visite surprise de Gérald Darmanin"La quasi-intégralité des habitants de ce quartier veulent vivre normalement et il y a une minorité d'emmerdeurs qu'il faut absolument confondre par la loi pour que la force reste à l'autorité républicaine", a de son côté martelé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui s'est exprimé devant le conseil de la métropole Nice-Côte d'Azur dans l'après-midi, au cours d'une visite surprise dans la capitale azuréenne. "On va faire plier ceux qui veulent faire plier la République", a-t-il aussi déclaré devant les élus de la métropole. C'est parce qu'il y a "eu une saisie très importante de drogue le 10 juillet qu'il y a eu ces évènements inacceptables", a ensuite estimé le ministre de l'Intérieur lors d'un point presse devant un commissariat, après une déambulation dans le quartier des Moulins aux côtés du maire LR de la ville Christian Estrosi. Ce dernier avait demandé lundi des "moyens supplémentaires" et un "plan d'action immédiat permettant de rétablir l'ordre", en jugeant la situation du quartier des Moulins "très préoccupante". Priorité de Jean CastexDans la foulée ,lundi dans la soirée, une unité de force mobile composée d'une soixantaine d'agents a été dépêchée sur place, qui "resteront de façon pérenne (...); le temps qu'il faudra quand le calme reviendra dans le quartier", a précisé jeudi M. Darmanin. "Les policiers sont à la demande dès que le maires de la République le demandent" mais "viendra des moments où d'autres collectivités auront besoin d'avantage de l'aide de l'Etat parce qu'on aura à attaquer d'autres trafics de stupéfiants", a-t-il ajouté devant la presse. Jean Castex a fait de la lutte contre l'insécurité l'une de ses priorités. Dans sa déclaration de politique générale, le 15 juillet, il a promis "une réponse ferme et sans complaisance" à des "faits inacceptables qui exaspèrent les Français", citant les violences "commises dans les quartiers des Grésilles et de Chenôve à Dijon, l'attaque ignoble contre un chauffeur de bus à Bayonne, les guets-apens tendus aux représentants des forces de l'ordre et à nos pompiers dans certains quartiers, les trafics en bas des cages d'escaliers, la banalisation de la délinquance du quotidien".
Le Premier ministre Jean Castex se rendra samedi avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti à Nice, où des tirs ont éclaté en plein jour devant un supermarché lundi, pour y évoquer l'insécurité.
orangesum-397
Après un week-end qui avait permis à la SNCF d'assurer deux journées quasi identiques sur les rails de France (1 TGV Inoui sur 2, 4 OUIGO sur 5, 1 Transilien sur 5, 1 Intercités sur 4 et 3 TER sur 10), la journée de lundi s'annonce un peu plus compliquée pour les voyageurs souhaitant emprunter un TGV. Les prévisions de trafic annoncent en effet 2 TGV Inoui sur 5 et 1 OUIGO sur 2. Si le trafic des TGV sera donc moins satisfaisant que ce week-end, en revanche celui des TER s'améliore sensiblement avec 4 TER sur 10 contre 3 les deux jours précédant. Pas de changement pour les Intercités (1 sur 4) et pour les Transilien en banlieue parisienne (1 sur 5). En ce qui concerne le métro parisien et les prévisions de trafic de la RATP, la situation s'améliore un peu. Alors que seules les deux lignes automatisées (1 et 14) ont fonctionné dimanche, la Régie autonome prévoit - outre ces deux mêmes lignes toujours ouvertes à 100%, mais avec des risques de saturation - quelques trains sur huit autres lignes, uniquement entre 6h30 et 9h puis entre 16h30 et 19h30. Les lignes concernées sont la 4, la 7, la 8, la 9, la 10, la 11, la 2 et la 3, mais avec parfois pas mal de restrictions de trajet et/ou des stations fermées. En revanche, le trafic va être de nouveau totalement interrompu sur les lignes de métro 3 bis, 5, 6, 7 bis, 12 et 13. Comme la veille, les tramways 2, 5, 6, 7 et 8 vont fonctionner normalement (quasi normal pour le 1, le 3a et 3b), tout comme Orlyval, OrlyBus et RoissyBus. Les bus, eux, circuleront toute la journée au rythme de 2 bus sur 3 en moyenne. Fermé quasi intégralement dimanche, le RER A va reprendre du service ce lundi 23 décembre avec 1 train sur 2, mais uniquement aux heures de pointe (6h30-9h30 et 16h30-19h). Pour le RER B, ce sera 1 train sur 3, entre 6h30 et 9h30 puis entre 16h30 et 18h30.
Pour la journée de lundi, 19e jour de mobilisation des cheminots contre le projet de réformes des retraites, les prévisions de trafic à la RATP et à la SNCF promettent un léger mieux dans le métro parisien mais une petite détérioration du côté de la circulation des TGV.
orangesum-398
"Qu'est ce vous êtes venu faire ici ? Vous êtes venu faire des cadeaux aux patrons ?", a lancé un syndicaliste de la CGT à Bruno Le Maire, en visite à l'usine PSA de Mulhouse, dans le Haut-Rhin. Le ministre de l'Economie et des Finances a été vivement pris à partie, rapporte une journaliste de France Info qui a filmé la scène."Je suis venu ici pour garantir aux Français qu'on va garder une industrie automobile", répond Bruno Le Maire au syndicaliste, Salah Keltoumi, qui insiste : "Vous êtes l'avocat de Carlos Tavarès (le président de PSA), vous êtes le copain des patrons". Un excédent de 6 milliards d'euros pour PSA en 2017"Comment se fait-il qu'on supprime des emplois ? (...) Il y a des intérimaires ici qui ne demandent qu'à être embauchés !", lance encore Salah Keltoumi, accusant Bruno Le Maire d'être responsable des 6 millions de chômeurs. "Comment se fait-il que cette entreprise continue à supprimer des emplois alors qu'elle gagne des milliards d'euros ?", interroge le syndicaliste alors que le constructeur automobile a annoncé un excédent de près de 6 milliards d'euros, en hausse de 15%, vendredi 23 février. "Pendant ce temps, on nous augmente de 19 euros !", conclut Salah Keltoumi. En janvier dernier, la direction de PSA a annoncé le départ de 177 personnes du site de Mulhouse dans le cadre de nouvelle procédure de rupture conventionnelle collective, avant d'annoncer quelques jours plus tard l'embauche de 50 personnes en CDI. 1.438 intérimaires travaillent chez PSA, en plus des 5.700 CDI.
Le ministre de l'Economie a été interpellé sur les embauches alors qu'il visitait l'usine PSA de Mulhouse.
orangesum-399
Le garçon a expliqué aux forces de l'ordre que le véhicule avait été volé quelques jours auparavant par un cousin, âgé de 13 ans. La passante n'en a pas cru ses yeux lorsqu'elle a vu deux enfants descendre d'une voiture qui venait de se garer sur une place de parking. Les deux garçons ne semblaient pas avoir plus de dix ans et étaient sortis de la voiture par les deux portes avant. À bord, personne d'autre, aucun adulte. La femme a immédiatement donné l'alerte et des policiers de la BAC, la Brigade anti-criminalité, se sont rapidement rendus sur place. C'est ainsi que les agents, restés à bonne distance du véhicule pour pouvoir vérifier les dires de la passante par eux-mêmes, ont pu observer les deux enfants remonter dans la voiture. L'un s'est installé côté conducteur, l'autre, côté passager. Ils ont démarré et commencé à manœuvrer pour quitter leur place de stationnement. Les bambins n'ont pas pu aller bien loin puisque les agents les ont arrêtés et emmenés au poste de police. Après vérifications, le conducteur était bien âgé de 12 ans et son passager de 7 ans, a indiqué la police, cité par France Info. L'affaire a paru tellement improbable aux forces de l'ordre qu'ils ont décidé de la révéler au grand public, avec humour. Le compte Twitter de la police nationale de Loire-Atlantique a publié un message qui relate la péripétie, accompagné d'une photo cocasse qui oppose deux enfants, l'un s'amusant avec un jouet en forme de volant, et l'autre au volant d'une vraie voiture. Les policiers ont découvert par ailleurs que la voiture à bord de laquelle circulaient les bambins avait été déclarée volée trois jours plus tôt. Les deux polissons ont désigné un cousin, âgé de 13 ans, comme étant l'auteur du vol. Lui aussi a été interpellé. Sur instruction du parquet, tous trois ont été remis aux adultes qui en ont la charge. Ils seront auditionnés ultérieurement.
INSOLITE - Le conducteur était extrêmement précoce. Les policiers ont interpellé un enfant de 12 ans qui conduisait une voiture dans les rues de Nantes, mardi après-midi, rapporte France Info.
orangesum-400
"On ne peut pas mener un même projet avant Covid et après Covid", déclarait en juin l'ex-maire PS de Strasbourg Catherine Trautmann arrivée troisième au premier tour. Comme elle, de nombreux candidats ont indiqué vouloir intégrer dans leur programme une nouvelle réalité, née de la crise du coronavirus, pour le deuxième tour qui aura lieu dimanche 28 juin, plus de trois mois après le premier."Parmi les démarches les plus fréquentes, figurent un recentrage des investissements sur l'économie locale avec la mise en oeuvre de circuits courts, une meilleure prise en charge de la santé et la demande de nouvelles mobilités", explique l'Association des maires de France. Mais pour le politologue Frédéric Dabi (Ifop), il s'agit moins "d'une rupture" avec l'avant crise que d'une "sorte d'accompagnement, d'aménagement ou de mise en avant de certains sujets dans la campagne"."La Santé était déjà un enjeu électoral. Le Covid n'a fait que renforcer l'attente des habitants et l'offre programmatique des candidats", dit-il. Un avis partagé par Frédéric Valletoux, maire LR sortant de Fontainebleau et président de la fédération hospitalière de France qui, lui-même, a mis en avant dans sa campagne du second tour son projet de filière de formations paramédicales "parce que cela parle plus aux gens aujourd'hui".- Chèque de 50 euros par foyer -"A Paris, nous avons essayé de tenir compte de l'ensemble des conséquences de la crise sanitaire", explique Jean-Louis Missika, lieutenant de la maire sortante Anne Hidalgo. Et de citer le vote d'un plan de riposte à la crise économique de 200 millions d'euros, la création d'une direction de la santé publique à la mairie pour mieux coordonner médecine de ville et médecine hospitalière. La pérennisation des pistes cyclables et les aménagements de certains grands axes de circulation, dont la rue de Rivoli, installés à la sortie du déconfinement, est également annoncée. Côté concurrentes, Rachida Dati (LR) a aussi évoqué "un plan de relance pour les entreprises" et Agnès Buzyn, "un plan Marshall pour les commerces" . A Saint-Etienne, le maire sortant Gaël Perdriau (LR) a lui annoncé mercredi qu'il ferait voter, s'il était réélu, un plan de 150 millions de subventions avec la métropole pour accélérer notamment des projets communaux gelés ou en attente. A Bordeaux, le maire sortant Nicolas Florian (LR) propose de réamorcer la pompe économique en distribuant un chèque de 50 euros par foyer, pour un budget de 20 millions d'euros à l'échelle de la métropole. Et à Perpignan, le maire LR Jean-Marc Pujol a décidé de venir en aide au secteur clef du BTP en avançant en 2020 des chantiers programmés pour 2021. Pour Antoine Homé, maire PS de Wittenheim (Alsace), réélu au premier tour, rapporteur de la commission des finances de l'AMF, les maires doivent maintenir autant que possible les investissements qu'ils avaient prévu avant la crise. "Une collectivité qui n'investit pas dans des chantiers, des projets générateurs d'activités pour l'économie locale, s'appauvrit", approuve Agnès Le Brun maire DVD sortante de Morlaix. "Durant la crise, on a fait des pistes cyclables, élargi les terrasses, diminué la vitesse à 20 km/h". C'est le dessin de ce qui pourrait devenir la requalification du centre-ville", dit-elle. A Lyon, le maire sortant Gérard Collomb, devancé par un écologiste, a cependant annoncé qu'il renonçait au bouclage de son périphérique, "l'Anneau des sciences", pour cause de crise sanitaire. "La priorité aujourd'hui pour notre métropole, c'est le renforcement des transports en commun", a-t-il justifié. A Cannes, le maire LR sortant David Lisnard, réélu au premier tour, n'entend pas quant à lui modifier son programme, même si sa ville, dont 50% des recettes proviennent du tourisme, des festivals et congrès, a été fortement impactée par la crise."Aujourd'hui, j'ai juste un décalage dans le temps de certaines opérations, pas de remise en cause de mon projet mais cela pourrait changer si l'activité reste atone", dit-il
Relance de l'économie locale, défense d'un cadre de vie plus vert: des candidats aux municipales ont aménagé leur programmes à l'aune de la crise du coronavirus pour prendre en compte les difficultés et aspirations de leur électorat.